Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue…

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue.

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue

 

Une Américaine a été infectée par le Covid-19 pendant près d’un an, à la suite d’une seule et même contamination. C’est à ce jour le cas le plus long documenté par des chercheurs depuis le début de la pandémie. Le système immunitaire affaibli de la patiente, depuis un cancer, en serait responsable. Elle est désormais guérie.

335 jours, c’est le record du nombre de jours pendant lesquels une personne a été infectée par le Covid-19. Il est détenu par une Américaine de 47 ans restée anonyme, révèle le journal scientifique américain Science. Ce record est bien éloigné des huit jours moyens d’infectiosité du virus dans l’organisme. Il y a bien des personnes qui restent positives au Covid-19 jusqu’à 20 jours en moyenne après les premiers symptômes, parfois même jusqu’à 37 d’après une étude publiée le 22 mai dernier dans la revue scientifique Clinical Infectious Disease et relayée par la radio France Culture, mais rarement au-delà. Et encore moins pendant onze mois.

Une seule et même contamination

La première hospitalisation de la quadragénaire, en lien avec le coronavirus, au National Institutes of Health (NIH) du Maryland, aux États-Unis, remonte au printemps 2020. Les mois suivants sa contamination, elle a eu du mal à se séparer d’une toux et d’un essoufflement persistant. Ces symptômes restaient cependant légers et non continus. Ses tests PCR se révélaient, quant à eux, positifs. Les médecins pensaient alors qu’il s’agissait de faux positifs. « Les niveaux de virus présents dans son corps étaient à peine détectables », est-il indiqué dans l’étude.

En mars dernier sa charge virale augmente de nouveau. Les médecins se demandent alors si la patiente est réinfectée ou si elle n’a jamais guéri de sa première infection. Une virologue moléculaire, Elodie Ghedin, qui dirige le laboratoire du National Institutes of Health, et une biologiste informatique, Allison Roder, ont alors comparé des échantillons du virus qui infectait la patiente il y a onze mois avec d’autres prélevés récemment. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il s’agit du même virus que lors de l’infection initiale et non d’une nouvelle contamination.

Son système immunitaire en cause

Selon les chercheurs, « le système immunitaire affaibli de la patiente serait responsable de cette si longue infection ». Trois ans plus tôt, elle avait suivi un traitement agressif contre le cancer. À cause de ce traitement, il ne lui restait plus qu’un faible taux de cellule B, des cellules du système immunitaire, qui produisent des anticorps et aident le système immunitaire à fonctionner normalement.

Si cette patiente reste un cas isolé, ce n’est pas la première à avoir été infectée par le Covid-19 pendant une très longue période. L’an dernier, une Américaine de 71 ans, à, quant à elle, été positive au Covid-19 pendant 105 jours, selon la revue scientifique Cell. Ce délai de contagiosité exceptionnel s’expliquait également par le fait que la septuagénaire était « immuno-déprimée », souffrant « d’hypogammaglobulinémie acquise, d’anémie et de leucocytose chronique ».

Comme pour cette femme de 71 ans, dont l’infection s’est résorbée au bout de 105 jours, l’histoire se termine bien pour la patiente de 47 ans, elle est guérie du Covid-19 depuis le mois d’avril dernier. Et cela après avoir vaincu le cancer il y a quelques années !

Source OUEST FRANCE.

Une pilule diurétique comme traitement contre la maladie d’Alzheimer ?…

Une recherche financée par un organisme sanitaire américain révèle que le bumétanide, un diurétique bien connu, s’avère être un candidat médicament potentiel pour essai clinique chez les personnes présentant un risque génétique de maladie d’Alzheimer. 

Une pilule diurétique comme traitement contre la maladie d'Alzheimer ?

 

Utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque et l’hypertension artérielle, le diurétique(classe de médicaments qui aide l’organisme à éliminer davantage d’eau et de sel qu’en temps normal) bumétanide intéresse la communauté scientifique pour d’autres utilités, notamment le traitement de l’autisme. Cette fois, des chercheurs se sont intéressés à son possible effet bénéfique pour le traitement de la maladie d’Alzheimer chez les personnes présentant un risque génétique. Selon les résultats d’une étude publiée dans Nature Aging, les personnes qui prenaient du bumétanide avaient une prévalence significativement plus faible de maladie d’Alzheimer par rapport à celles qui ne prenaient pas le médicament.

Les chercheurs, membres du National Institute on Aging (NIA), s’intéressaient à une approche de médecine de précision pour les personnes les plus à risque de présenter la maladie en raison de leur génétique. A savoir celles dont le gène APOE se présente sous la forme (ou allèle) E4 : les personnes porteuses de l’allèle E4 de ce gène présentent un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer. Ces derniers ont procédé en analysant les informations contenues dans des bases de données d’échantillons de tissus cérébraux et de médicaments approuvés par la Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine du médicament) des États-Unis, afin de déterminer la molécule déjà existante au potentiel le plus prometteur.

Un risque de maladie d’Alzheimer réduit jusqu’à 75%

« Bien que des tests et des essais cliniques supplémentaires soient nécessaires, cette recherche souligne la valeur des tactiques basées sur les mégadonnées, combinées à des approches scientifiques plus traditionnelles, pour identifier les médicaments existants en tant que candidats pour une réutilisation afin de traiter la maladie d’Alzheimer », explique le directeur du NIA, Richard J. Hodes. Après avoir déterminé que le candidat médicament le plus engageant était le bumétanide, les chercheurs ont validé leurs découvertes en le testant sur des souris exprimant ce fameux gène APOE4 humain et ont découvert que le traitement a permis de réduire les déficits d’apprentissage et de mémoire.

Les effets bénéfiques ont également été confirmés sur des cellules humaines, ce qui a conduit à émettre l’hypothèse que les personnes prenant déjà du bumétanide devraient avoir un risque plus faible de maladie d’Alzheimer. Pour la confirmer, l’équipe scientifique a analysé les dossiers de santé électroniques de 5 millions de personnes âgées de plus de 65 ans réparties en deux groupes : celles ayant pris du bumétanide et un groupe correspondant n’en ayant pas pris. Les résultats ont montré que celles qui présentaient un risque génétique et prenaient du bumétanide avaient une prévalence de maladie d’Alzheimer inférieure d’environ 35 à 75 % par rapport à celle des personnes qui ne prenaient pas le médicament.

« Nous savons que la maladie d’Alzheimer nécessitera probablement des types de traitements spécifiques, peut-être plusieurs thérapies, y compris certaines qui peuvent cibler les caractéristiques génétiques et pathologiques uniques d’un individu, un peu comme les traitements contre le cancer disponibles aujourd’hui. », ajoute l’équipe scientifique. « Les données de cette étude plaident en faveur d’un essai de validation du concept du bumétanide chez les personnes présentant un risque génétique. », conclut-elle. A noter que selon la Fondation Recherche Alzheimer, 9,7 millions de personnes souffrent actuellement de démence en Europe, la maladie d’Alzheimer représentant environ 70% de ces cas.

Source SANTE MAGAZINE.

 

Scoliose : traiter tôt la colonne vertébrale pour éviter les déformations invalidantes…

La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale liée à une rotation des vertèbres. Cette maladie touche 2 à 3% de la population, majoritairement des filles.

Elle se développe insidieusement durant l’enfance, âge auquel elle doit être dépistée et traitée pour éviter les déformations invalidantes.

Scoliose : traiter tôt la colonne vertébrale pour éviter les déformations invalidantes

 

Des mots pour les maux

La scoliose est une déformation fixe (ou permanente) de la colonne vertébrale (le « rachis » pour les médecins). Elle peut n’avoir aucune cause connue (scoliose « idiopathique », peut-être génétique) ou être secondaire à un problème médical (neurologique, musculaire, malformation). La gibbosité, ou « bosse », est la manifestation la plus apparente de la déformation du haut du dos. L’attitude scoliotique est à distinguer de la scoliose : on parle d’attitude scoliotique quand la déviation de la colonne vertébrale est réductible, le plus souvent en position couchée.

Qu’est-ce que la scoliose

La scoliose est une déviation permanente de la colonne vertébrale et celle-ci peut se produire dans les 3 plans de l’espace : déviation de la colonne dans le plan frontal (déviations vers la droite et/ou la gauche), rotation des vertèbres dans le plan horizontal, et inversion de la cambrure lombaire (perte de la lordose physiologique et accentuation de la cyphose dorsale) dans le plan sagittal.
Du fait de la rotation des vertèbres, les côtes d’un hémi-thorax vont faire saillie d’un côté, ce qui va entraîner une « gibbosité », en particulier au niveau de la colonne dorsale (déformation du haut du dos en forme de « bosse »).La scoliose apparaît surtout pendant l’enfance et l’adolescence, et en particulier chez les pettes filles, mais peut aussi se déclarer à l’âge adulte.

Une scoliose n’est jamais due à une mauvaise posture de l’enfant, mais elle est parfois la conséquence d’une autre maladie neuromusculaire ou d’une malformation vertébrale. Il existe un caractère familial à cette maladie ce qui fait évoquer une cause génétique pour certaines « scolioses idiopathiques » et, de fait, certains gènes ont été associés à cette forme de scoliose.

Il ne faut jamais la négliger et il faut toujours la rechercher car, à condition d’être dépistée précocement, dans l’enfance et l’adolescence, une scoliose peut être stabilisée ou son évolution très fortement réduite par un traitement adapté. Ce traitement sera basé sur de la kinésithérapie (« rééducation ») et le port d’un corset pendant quelques années pour les déformations déjà importantes. Ceci évitera les déviations trop importantes, voire la chirurgie.

Quelles sont les causes de la scoliose ?

Le plus souvent, la scoliose apparaît sans cause connue, pendant l’enfance ou l’adolescence, et elle s’accentue progressivement au cours de la croissance : c’est ce que l’on appelle la « scoliose idiopathique ». Le caractère familial de plus du tiers des scolioses idiopathiques (36 %) a amené les médecins à rechercher une cause génétique.
Plusieurs gènes ont été soupçonnés de causer une scoliose au sein de différentes populations, mais le gène en cause dans la forme familiale restait inconnu. Des chercheurs ont analysé le génome d’une famille française dont plusieurs membres souffrent de scoliose idiopathique et ils ont identifié un variant du gène POC5. L’équipe a ensuite prouvé sur une expérience animale que cette variation génétique entraîne une déformation de la colonne vertébrale, dès le stade embryonnaire.

La protéine exprimée par le gène est très présente au niveau du cerveau.
Dans certains cas, la scoliose est secondaire à une maladie neuromusculaire (neurofibromatose, maladie de Marfan, syndrome d’Ehlers-Danlos), à une maladie osseuse (touchant notamment les vertèbres) ou à une malformation de naissance (scoliose « secondaire »).
Chez l’adulte, certaines scolioses idiopathiques apparues dans l’enfance peuvent continuer à progresser à l’âge adulte, notamment après la ménopause chez les femmes. Dans ce cas, elle est aggravée par la dégénérescence des disques entre les vertèbres (discarthrose) ou par une déformation des vertèbres dans le cadre d’une ostéoporose. Mais, le plus souvent, la scoliose évolutive de l’adulte est secondaire à une affection neuromusculaire ou une maladie osseuse.

Comment rechercher la maladie ?

La scoliose idiopathique se développe progressivement au cours de la croissance chez un enfant (ou un adolescent) qui ne se plaint le plus souvent de rien. C’est pourquoi une inspection systématique du dos par les parents est recommandée une fois par an chez les enfants et adolescents. En effet, la détection la plus précoce possible de la scoliose est essentielle pour éviter les déformations importantes.

Le dépistage se pratique devant un enfant, ou un adolescent, debout et penché en avant, les bras pendant, la tête baissée et les jambes tendues. Toute asymétrie de longueur des membres inférieurs, détectée en particulier sur une asymétrie au niveau du bassin et des crêtes iliaques, doit être compensée.Le parent se place à la tête de l’enfant et regarde le dos pour rechercher une déformation du dos, d’un côté ou de l’autre, ce qui produit une sorte de bosse (« gibbosité ») dans le haut du thorax (ou plus rarement au niveau des vertèbres lombaires) : l’un des côtés du dos est plus haut que l’autre. Un film de la fondation Yves Cotrel permet de mieux comprendre cette méthode de dépistage : https://www.youtube.com/watch?v=Z2Yi_skqhGQ

Dans les formes dont le diagnostic est trop tardif, la scoliose peut se présenter comme une asymétrie de hauteur des épaules (avec l’une des omoplates plus saillante que l’autre), une tête non centrée par rapport au bassin, une proéminence des côtes d’un côté dans la position penchée en avant qui forme une « bosse », voire une inclinaison de tout le corps d’un côté.
La scoliose de l’adulte est parfois responsable de douleurs du dos (« dorsalgies ») ou de lombaires (« lombalgies »). Un examen médical est alors nécessaire afin de comprendre l’origine de la douleur.

Comment peut évoluer une scoliose ?

La scoliose structurale idiopathique se développe habituellement après la petite enfance, avant la puberté, et pendant l’adolescence et la phase pubertaire.
La scoliose va le plus souvent s’aggraver avec la croissance et c’est pendant cette période de croissance pubertaire qu’il faut absolument la prendre en charge. A l’âge adulte, l’évolution est généralement nulle, et on dit que la scoliose est stable, sauf après la ménopause chez la femme. Cependant, elle peut parfois encore évoluer, mais de façon plus lente qu’à l’adolescence.

Enfin, pour les femmes, la scoliose s’aggrave parfois après la ménopause (surtout si elle touche la zone lombaire). Durant cette période, un déficit en hormones sexuelles, indispensable à la fabrication de l’os fragilise l’os : c’est l’ostéoporose. La maladie ostéoporotique peut favoriser l’aggravation de déformations des vertèbres (fracture ostéoporotique brutale ou « lente » liée à baisse de la résistance osseuse aux forces de compression).

Quels sont les risques de la scoliose ?

Le principal risque de la scoliose est la progression de la déformation de la colonne vertébrale et l’aggravation d’une gêne ressentie qui, d’esthétique, va virer au handicap (« gêne fonctionnelle »).
C’est avec les scolioses les plus sévères que les conséquences sont les plus importantes à long terme : gêne ou insuffisance respiratoire, en rapport avec une diminution du volume du poumon (capacité vitale), en particulier pour les scolioses dont l’angle de Cobb dépasse 90°, douleurs fréquentes de la colonne vertébrale (dorsalgies et/ou lombalgies), apparition de sciatiques, gêne dans la vie quotidienne et professionnelle.

Chez l’enfant, il ne faut jamais négliger le retentissement psychologique secondaire à l’atteinte de l’image corporelle (déformation vertébrale, corset). Il faut en particulier dire à l’enfant que le corset n’est pas éternel, qu’il peut le retirer pour faire du sport et qu’il deviendra de moins en moins contraignant et de plus en plus léger, au fur et à mesure de l’amélioration de la scoliose.

Chez le sujet âgé, les principaux risques sont liés à la souffrance des constituants de la colonne vertébrale en rapport avec l’importance des contraintes mécaniques et apparition d’une arthrose qui va compliquer la scoliose : dégénérescence des disques entre les vertèbres, avec « discarthrose » secondaire, déstabilisation des articulations articulaires postérieures avec « arthrose articulaire postérieure », qui peuvent conduire à l’apparition de sciatiques (« radiculalgies ») par rétrécissement des canaux par lesquels elles passent. Plus spécifiquement, chez la femme après la ménopause, l’ostéoporose peut rendre les vertèbres moins solides : ceci peut aboutir à leur déformation, brutale (fracture) ou progressive.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

 

Cancer du sein : à l’Institut Curie, l’IA révolutionne le diagnostic…

A l’occasion d’Octobre Rose, Pourquoi docteur s’est immergé au sein du service de pathologie de l’Institut Curie, où l’intelligence artificielle est en train de transformer la prise en charge des patientes atteintes de cancer du sein.

Cancer du sein : à l'Institut Curie, l'IA révolutionne le diagnostic

 

Dans les locaux de l’Institut Curie, à Paris, une petite révolution est en train de se mettre en place dans la prise en charge des cancers du sein. Grâce à la numérisation des tissus, l’intelligence artificielle y est, depuis un an, développée pour épauler les médecins pathologistes dans leur diagnostic.

« Un pathologiste augmenté »

« L’intérêt de l’intelligence artificielle, c’est que, contrairement aux médecins, elle ne fatigue pas. Elle fait donc moins d’erreurs. Ces robots peuvent aussi travailler la nuit, ce qui fait gagner un temps considérable », explique le Dr Anne Vincent-Salomon, cheffe du Pôle de médecine diagnostique et théranostique. « Mais le but n’est pas de remplacer les médecins, qui restent entièrement responsables de leur diagnostic. L’intelligence artificielle est un appui, destiné à créer, en quelque sorte, un « pathologiste augmenté » », poursuit la spécialiste.

Concrètement, les tissus cancéreux prélevés sur les patientes pendant les opérations et les biopsies arrivent sous plastique rue d’Ulm, dans les locaux de l’Institut Curie (âmes sensibles, s’abstenir). Là, une petite équipe travaille à leur numérisation, qui se fait en plusieurs étapes : mise dans le formol des tissus humains, enrobage de paraffine, coupe des blocs solides obtenus en fines lames, retrait de la paraffine et enfin coloration du produit fini. « Le but est de préserver au maximum les prélèvements, pour qu’ils restent le plus semblables possibles à leur état d’origine dans le corps », explique Anne Vincent-Salomon.

18 000 coupes tissulaires différentes

Cette capacité à numériser les tissus cancéreux a très certainement attiré l’attention de la société israélienne Ibex Medical Analytics. L’année dernière, après avoir finalisé un algorithme d’aide au diagnostic du cancer de la prostate, l’entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle est venue demander à l’Institut Curie d’en valider un autre, cette fois centré sur le cancer du sein. Un an plus tard, c’est chose faite.

Aujourd’hui, l’algorithme de l’Institut Curie a été entraîné à reconnaître les formes avec plus de 18 000 coupes tissulaires différentes. Si tout va bien, les médecins pathologistes l’utiliseront une fois que tout le service sera digitalisé, dans le premier semestre 2022. « Nous verrons alors si les pathologistes en retirent un vrai bénéfice. Et si c’est le cas, les patientes seront mieux prises en charge », conclut Anne Vincent-Salomon.

Les cancers du sein à un stade précoce d’évolution au moment du diagnostic présentent un taux de survie de plus de 87%. Chaque année, près de 59 000 femmes apprennent qu’elles ont développé la maladie et plus de 12 100 en décèdent.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Montbéliard (25) – Cancer du sein : 14 combattantes en vadrouille américaine…

Grâce au Family Motors Club, 14 femmes – et autant de combattantes – ont pu oublier un peu la maladie qui martyrise leur féminité, et se faire plaisir, en s’engouffrant dans l’habitacle d’une voiture américaine, samedi après-midi 23 octobre, pour une balade dans le pays de Montbéliard.

Cancer du sein : 14 combattantes en vadrouille américaine

 

Si Éliane Regazzoni, 67 ans, avait un conseil à donner aux femmes qui, comme elle, bataillent contre un cancer du sein, « ce serait de ne pas se recroqueviller sur soi-même », presse-t-elle. « Je dirais à chacune : “Sors, bouge-toi, fais-toi plaisir !” »

Son cancer a été diagnostiqué le 13 juillet dernier. « J’ai fait ma première chimio il y a onze jours. En tout, j’en aurai six. » Elle n’échappera pas non plus à la radiothérapie. « Je ne suis pas fataliste, je suis positive, je me battrai jusqu’au bout. »

Éliane Regazzoni, 67 ans

« Un petit moment pour moi »

Samedi après-midi 23 octobre, Éliane s’est donc fait plaisir en s’engouffrant, côté passager, dans une belle voiture américaine pour une balade en forme de boucle dans le pays de Montbéliard. « Un petit moment pour moi », résumait-elle.

Ce cadeau, avec chauffeur particulier, était offert à quatorze femmes, directement concernées par le cancer du sein, par le Family Motors Club (FMC), une jeune association regroupant des passionnés des belles mécaniques de l’Oncle Sam, anciennes et récentes.

Un cancer du sein, c’est un pavé dans la mare, un tourbillon. Il fait remonter tout ce qui, dans sa vie, n’était pas forcément réglé

Marie-Claire Vassileiou, psychologue clinicienne à la Ligue contre le cancer de Montbéliard

Ford Galaxy, Chevrolet Corvette, Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Oldsmobile Starfire, Dodge RAM 1500, etc. : ces dames ont eu le choix du carrosse !

« Un pavé dans la mare »

« Un cancer du sein, c’est un pavé dans la mare, un tourbillon », image Marie-Claire Vassileiou, psychologue clinicienne à l’antenne montbéliardaise de la Ligue contre le cancer, partenaire de la manifestation. Vie de famille, relations amicales, vie professionnelle : « Il fait remonter tout ce qui, dans sa vie, n’était pas forcément réglé. » Les masquent tombent : « Des gens que l’on croyait très proches s’éloignent pendant d’autres, pas très présents jusque-là, se rapprochent. »

« Penser à autre chose qu’à la maladie »

Le geste de générosité du FMC, salué avec émotion par toutes les participantes, « permet de s’extraire de l’univers médical stricto sensu, de penser à autre chose qu’à la maladie », poursuit la psychologue qui avait elle-même tombé la blouse blanche. « Elle apporte un peu de rêve. »

La féminité frappée au cœur

Bien sûr, « les traitements médicaux ne cessent d’évoluer – beaucoup a par exemple été fait pour limiter leurs effets secondaires -, mais la problématique liée à l’image du corps reste la même ». Perte des cheveux, des cils et sourcils, ablation des seins : « On touche au cœur de la féminité. Il faut espérer des traitements qui altèrent beaucoup moins l’image du corps. »

L’opération du Family Motors Club sera renouvelée samedi 30 octobre, cette fois au départ de Belfort (parking de la Maison du peuple).

Source EST REPUBLICAIN.

Le Covid a-t-il mis fin aux grosses fêtes de mariage ?…

On va enfin cesser d’inviter ces cousins et cousines dont on se fiche bien.

 

De nombreuses festivités de mariage ayant été reportées ou annulées, parfois à plusieurs reprises, à cause du Covid-19, Mic s’interroge: et si, dans le fameux «monde d’après», les banquets réunissant une ou plusieurs centaines de convives étaient désormais de l’histoire ancienne? Si le mois de septembre 2021 a visiblement été riche en mariages, la fin de l’été ayant été prise d’assaut par les couples afin d’y organiser une fête qui aurait dû avoir lieu bien plus tôt, il n’est pas sûr que la suite de calendrier des mariages soit aussi rempli.

L’article décrit plusieurs phénomènes. Il aborde le cas de ces invité·es qui rechignent de plus en plus à accepter de se rendre à des festivités qui vont se dérouler dans des salles bondées. Et qui, sur la base de leurs expériences passées, ont bien du mal à se projeter et à réfléchir au logement, à leur tenue, aux congés qu’il va éventuellement falloir prendre pour se rendre sur les lieux de l’union. Tout ça pour un mariage qui n’aura peut-être pas lieu.

Les futur·es marié·es s’interrogent également: est-il pertinent de prévoir une fête de mariages riche en convives, alors que la disparition du Covid-19 n’est toujours pas à l’ordre du jour ? Mais même en imaginant un monde où toutes les conditions sanitaires soient au vert, on sent poindre chez un grand nombre d’individus des envies croissantes de célébrations intimes, et de retour à de vraies relations moins superficielles. Ce qui inclut le fait de ne pas inviter à son mariage des cousin·es éloigné·es, oncles ou tantes dont on n’a que faire.

Limité à quatre-vingts

La journaliste de Mic a rencontré plusieurs organisateurs et organisatrices de mariages, qui affirment que la tendance actuelle consiste à inviter un maximum de quatre-vingts personnes, alors que précédemment, un mariage à moins de cent personnes était quasiment considéré comme une anomalie. Les confinements semblent avoir libéré beaucoup de couples d’un certain poids lié aux convenances sociales: désormais, on s’en veut beaucoup moins de ne pas avoir convié telle ou telle personne avec laquelle on n’a pourtant aucun lien fort.

Ceci permet en outre aux jeunes (et moins jeunes) couples de ne plus se mettre dans le rouge en organisant des festivités onéreuses. Une étude citée par Mic affirme notamment qu’en 2018, 40% des couples de Millennials s’étaient endettés, parfois lourdement, pour offrir à leurs proches un mariage de rêve. Assister à un mariage ou à un enterrement de vie de célibataire a souvent tendance à plomber aussi le budget des personnes invitées, à commencer par les jeunes adultes.

Vraisemblablement, le Covid-19 aura au moins eu un effet positif: celui de faire sauter une partie des obligations sociales, ce qui inclut le fait de devoir inviter des personnes que l’on n’a pas réellement envie d’inviter… et de répondre positivement à des invitations que l’on n’a absolument aucune envie d’honorer. Pas sûr que les grands mariages disparaissent pour autant, certaines personnes ne s’épanouissant jamais autant que dans la quantité. Il n’empêche que les célébrations plus intimistes devraient continuer à avoir le vent en poupe.

Source SLATE.

Un antibiotique oublié pourrait permettre d’éradiquer la maladie de Lyme, voici ce que l’on sait…

Des chercheurs américains disent avoir mis au point un nouveau traitement efficace contre la maladie de Lyme, qui ne causerait pas d’effets secondaires.

Comment ? Grâce à un antibiotique découvert dans les années 1950 et oublié depuis : l’hygromycine A.

Explications.
Un antibiotique oublié pourrait permettre d’éradiquer la maladie de Lyme, voici ce que l’on sait

Des chercheurs de l’université de Northeastern à Boston, aux États-Unis, ont annoncé début octobre 2021 avoir trouvé un nouveau moyen pour lutter efficacement contre la maladie de Lyme. Également appelée borréliose de Lyme, c’est une affection transmise à l’homme après une morsure de tique, lorsque celle-ci est infectée par la bactérie parasite Borrelia. Toutes les tiques ne sont pas contaminées par cette bactérie, mais lorsqu’elles le sont, cela peut entraîner chez l’être humain différentes pathologies invalidantes – mais non contagieuses – comme des paralysies partielles, des réactions cutanées ou nerveuses ainsi que de grandes douleurs articulaires et de l’arthrite…

 

En France, pas moins de 50 000 personnes en sont victimes par an. Parmi elles, 850 patients sont hospitalisés chaque année en raison de cette infection. La maladie est aujourd’hui traitée par des antibiotiques à large spectre, c’est-à-dire pouvant être utilisés contre de nombreux germes et pour un grand nombre d’infections.

Un antibiotique oublié

Dans une récente étude publiée dans la revue médicale Cell , des chercheurs américains estiment avoir trouvé un moyen plus efficace pour soigner cette maladie. Leur arme ? Un antibiotique découvert dans les années 1950 mais un peu oublié aujourd’hui : l’hygromycine A.

Cet antibiotique afficherait une efficacité « exceptionnelle » contre les bactéries à l’origine de la maladie de Lyme selon le principal auteur de l’étude, Kim Lewis. « Personne ne s’y est intéressé car son efficacité contre les bactéries en général est assez faible, précise le scientifique. Mais nous avons en revanche constaté qu’il présente une efficacité exceptionnelle contre les spirochètes. » Ces derniers sont une famille de bactéries comprenant la Borrelia.

Après des essais sur des souris, les scientifiques américains estiment que l’hygromycine A, même utilisé à forte dose, « ne présente aucun signe de toxicité, ce qui suggère que ce composé est sûr », souligne le site spécialisé Futura Sciences . Les chercheurs révèlent que l’hygromycine A agit de manière ciblée sur la Borrelia contrairement aux traitements actuels qui ont en plus des effets secondaires comme la perturbation de la flore intestinale et l’augmentation de la résistance aux antibiotiques chez les patients traités. Autre point positif : les chercheurs affirment également que leur découverte « pourrait permettre « d’éradiquer » la maladie Lyme dans l’environnement », relaie le journal Le Progrès .

La prudence est de mise

Une avancée « encourageante » pour la recherche selon l’immunologiste français Louis Teulière, que nous avons joint au téléphone : « C’est encourageant car ça à l’air d’être adapté, nous dit-il. La seule inconnue que je pose sera de savoir si cet antibiotique pourra être efficace sur les formes les plus cachées de la maladie, dans les tissus à l’abri de l’oxygène notamment. »

Le scientifique français se veut également très prudent : « Un antibiotique se mesure à son efficacité sur un type bactérie mais aussi par sa pénétration tissulaire. Dans quel tissu cet antibiotique pourra-t-il pénétrer ? Mais cela reste une bonne nouvelle. C’est une arme supplémentaire dans l’arsenal contre cette maladie même si on ne sait pas pour le moment si cela suffira ou pas. Il est encore trop tôt. »

 

Source OUEST FRANCE.

 

 

 

Peut-on vraiment se fier au nutri-score pour mieux manger ?…

A, B, C, D ou E. Cinq lettres qui aident à mieux choisir ses produits alimentaires au quotidien.

Cette notation nommée « nutri-score » a été conçue par l’épidémiologiste français Serge Hercberg, spécialiste de la nutrition.
Peut-on vraiment se fier au nutri-score pour mieux manger ?

 

Applaudi par certains, décrié par d’autres, le nutri-score laisse rarement indifférent. Mais comment fonctionne-t-il ? Et que signifie-t-il vraiment ?

C’est une lettre du A au E, verte, jaune orange ou rouge, appelée « nutri-score ». Apposée sur de nombreux produits alimentaires distribués en supermarchés, cette « note » permet de savoir d’un coup d’œil si on affaire �� un produit de bonne qualité nutritionnelle. Mis en place pour la première fois en France en 2017, le nutri-score est désormais présent dans plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne ou les Pays-Bas, et son utilisation est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais il s’attire les foudres d’industriels, comme Philippe Palazzi, directeur général de Lactalis. La Confédération générale de Roquefort l’a récemment attaqué, jugeant la note (D) qui lui est attribuée comme « injuste ».

À la base de ce système de notation, on retrouve les travaux du Français Serge Hercberg. À la tête d’une équipe de recherche en épidémiologie en nutritionnelle rattachée à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), c’est lui qui va imposer ce procédé pour calculer le score d’un produit alimentaire. « Nous avons proposé cette notation à la lumière d’autres logos répondant aux éléments à prendre en compte dans le nutri-score, et en tenant compte des connaissances scientifiques déjà existantes », explique le professeur Hercberg.

Un calcul de bons et de mauvais points

Le nutri-score est le résultat d’un calcul de bons et de mauvais points. Pour classer chaque produit, il prend en compte, sur 100 grammes, la teneur en nutriments et aliments à favoriser d’une part (c’est-à-dire les fibres, protéines, fruits et légumes, légumes secs, etc.) et la teneur en nutriments à limiter (c’est-à-dire les calories, acides gras saturés, sucres, etc.). Les résultats du calcul donnent une valeur comprise entre -15 et 40. Le A correspond à une valeur comprise entre -15 et -2, le vert clair de -1 à 3, le jaune de 4 à 11, l’orange de 12 à 16 et le rouge de 17 à 40.

Ce système fait ses preuves, selon son créateur. « Les clients qui se nourrissent en appliquant les principes du nutri-score ont moins de cancers, moins d’obésité, moins de diabète, moins de maladies cardio-vasculaires », affirme-t-il, avec le soutien d’une étude menée sur les menus de 500 000 Européens .

Ne pas mélanger les choux et les carottes

Cependant, pour que le nutri-score soit efficace, il faut vraiment le prendre à la lettre. Dans son livret explicatif, Santé publique France précise bien que cette note ne permet de comparer que des produits au sein d’un même rayon ou d’une même catégorie, comme les céréales ou les gâteaux ; ou bien de comparer un même produit de différentes marques, comme un plat préparé ou une glace ; ou bien encore de comparer des produits qui se consomment à la même étape du repas (par exemple, des desserts).

Selon Stanislas Trolonge, diététicien nutritionniste à Bordeaux, le nutri-score a d’autres limites : « Il s’appuie sur l’idée que si un produit est sucré, gras et riche en sel, il est nocif. Mais certains aliments, comme les huiles, sont importants pour apporter certains nutriments indispensables. Le risque est donc que certains aliments soient vus comme négatifs, alors qu’indispensables pour notre santé. »

Autre mauvais point, le nutri-score ne note pas le degré de transformation ni la présence ou non d’additifs présents dans le produit alimentaire. « Le nutri-score ne prend en compte que l’aspect quantitatif de l’aliment, alors qu’on s’attache de plus en plus à la qualité de ce dernier. »

Des limites inhérentes, selon le créateur du nutri-score

Le créateur du nutri-score, Serge Hercberg, ne conteste pas ses critiques. « Tous les logos nutritionnels ont pour limite de n’informer que sur le côté nutritionnel, plaide-t-il. Cela ne prend pas en compte les additifs ou la présence de pesticides, par exemple. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut reprocher au nutri-score. Aujourd’hui, on n’est pas capable, scientifiquement, d’agréger toutes ces informations dans un indicateur unique. » Il invite les consommateurs à chercher des informations complémentaires, comme le label Agriculture biologique, et à regarder le nombre d’additifs présents dans les produits.

Source OUEST FRANCE.

Les fruits et les légumes seront vendus sans plastique dès le 1er janvier 2022…

Le décret qui interdit les emballages en plastique dès 2022 est paru ce mardi.

Il y aura des exceptions jusqu’en 2026.

Le décret prévoit une exception pour les fruits et les légumes vendus par lots de 1,5 kilogramme ou plus et pour ceux «présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac».

 

Ils sont omniprésents dans les supermarchés : des fruits, des légumes vendus souvent en très petite quantité mais dans des emballages plastiques parfois très volumineux. À la suite de la loi anti-gaspillage de 2020, cette pratique sera interdite dès le 1er janvier 2022, mais il y aura provisoirement des exceptions, le temps que les filières concernées s’adaptent. Le décret est paru ce mardi au Journal officiel.

L’interdiction dès le 1er janvier 2022 concernera les poireaux, les courgettes, les aubergines, les poivrons, les concombres, les pommes de terre et les carottes dites «normales», les tomates rondes, les oignons et les navets «normaux», les choux, les choux-fleurs, les courges, les panais, les radis, les légumes racines, les topinambours. Et du côté des fruits : les pommes, les poires, les bananes, les oranges, les clémentines, les kiwis, les mandarines, les citrons, les pamplemousses, les prunes, les melons, les ananas, les mangues, les fruits de la passion et les kakis.

Le décret prévoit en revanche deux catégories d’exceptions : d’abord les fruits et les légumes vendus par lots de 1,5 kilogramme ou plus ; ensuite, ceux «présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac». On retrouve notamment les framboises, les fraises, les groseilles, les myrtilles, tout comme les «fruits mûrs à point» (appellation contrôlée) et les graines germées. Les industriels ont jusqu’au 30 juin 2026 pour trouver une solution alternative. Le délai est en revanche plus court pour les salades, les épinards, les endives, les asperges et les champignons (31 décembre 2024), de même que pour les tomates côtelées, les pêches et les nectarines (les 30 juin 2023).

Aujourd’hui, 37% des fruits et des légumes sont vendus emballés. Avec cette loi, ils devraient quasiment disparaître d’ici 2026, la seule exception étant pour les fruits et les légumes transformées qui ne sont pas concernés par le décret d’interdiction. Plus largement, l’objectif de la loi climat et résilience est que 20% des produits de grandes et moyennes surfaces soient vendus en vrac à l’horizon 2030, contre 1 à 3% aujourd’hui.

Lundi soir, tout en affirmant que la filière des fruits et légumes frais représente «moins de 1,5% des conditionnements plastiques du secteur alimentaire» en France, l’interprofession des fruits et légumes Interfel s’est demandé «pourquoi» cette filière était «ciblée en priorité». «Dans le contexte Covid, le manque de disponibilité des matières premières et le coût des solutions alternatives» rendent «particulièrement difficile une mise en place» de la mesure «au 1er janvier 2022», ajoute l’interprofession, qui dit regretter que «l’utilisation de plastique 100% recyclable pour les emballages» proposée par la filière «n’ait pas été retenue». «Nous espérons que cette mesure franco-française, et exclusivement sectorielle ne pénalisera pas la place des produits français au sein de l’espace européen» conclut Interfel.

Source LE FIGARO.

Handicap : 9 solutions digitales au service de l’autonomie…!

Le numérique s’impose de plus en plus comme un véritable levier pour l’inclusion.

Ainsi, plusieurs produits et services ont été développés afin de faciliter l’autonomie des personnes avec autisme ou porteuses de handicaps.

Quel que soit le pays, y compris à revenu faible, des outils adaptés et abordables existent.

Petit panorama.

 

#1 SignBook : en Jordanie, une application mobile pour accompagner les personnes sourdes et mal entendantes

Co-fondé en 2018 par Anas Shtiwi, SignBook aide les personnes sourdes et mal entendantes dans leur quotidien via trois fonctionnalités : la communication vidéo en temps réel avec un interprète en langue des signes arabe, le scan de code-barre pour accéder aux informations essentielles d’un produit, d’un médicament, ainsi que la traduction et la publication des dernières actualités. Poussée auprès des prestataires de services (opérateurs de téléphonie, banques, entités gouvernementales…) qui la proposent ensuite aux utilisateurs, l’application SignBook a été développée avec le soutien technique d’Orange en Jordanie.

˃ SignBook

#2 Accessible Jordan : la Jordanie accessible à tous

C’est pour pouvoir circuler en toute autonomie qu’Aya Aghabi, en chaise roulante depuis un accident de voiture, a créé le site accessiblejordan.com en septembre 2017. Mis au point avec le soutien d’Orange Jordan, il permet aux personnes ayant un handicap moteur, visuel ou des problèmes de mobilité, d’effectuer une recherche de lieux accessibles par typologie : restaurants, sites touristiques, parcs, hôtels… Une petite description du lieu est fournie à chaque fois, avec la possibilité de noter le site en termes d’accueil et de niveau d’accessibilité.
La mère d’Aya, qui a repris le flambeau après le décès de sa fille en 2019, mène le projet encore plus loin en créant des actions de sensibilisation au handicap dans les écoles et en lançant une application mobile, toujours avec le soutien d’Orange Jordan.

˃ Accessible Jordan

#3 Confort+ : une solution pour améliorer le confort de navigation en ligne

Mis au point par Orange, Confort+ est une extension de navigateur qui améliore l’expérience des utilisateurs, notamment ceux ayant un handicap moteur, visuel ou cognitif (dyslexie par exemple). Augmenter la taille des polices, accentuer le contraste des couleurs, modifier les mises en page ou naviguer par pointage sont quelques-uns des réglages offerts par Confort+. Un seul paramétrage suffit pour que tous les sites web prennent en compte les préférences de l’utilisateur.
Disponible en OpenSource, Confort+ est téléchargeable gratuitement sur les navigateurs Firefox, Chrome et Internet Explorer 11.

˃ Confort +

#4 Police de caractère Accessible-DfA

La police d’écriture Accessible-DfA, déposée en OpenSource, permet aux personnes en difficulté de lecture – comme les personnes malvoyantes ou dyslexiques – de lire avec davantage d’aisance. Les confusions entre caractères sont minimisées : le i, le l et le 1 sont bien distincts, le O et le 0 ne se mélangent plus. De même, l’ensemble des caractères du français, comme les majuscules accentuées (ÀÉÈÊÇ), les guillemets (« ») et les cadratins (—) sont disponibles et bien lisibles.

˃ Police Accessible-DfA

#5 Signs@Work : le dictionnaire connecté de la langue des signes au travail

Pour faciliter l’inclusion professionnelle des collaborateurs sourds dans un monde numérique, les Orange Labs ont développé un lexique collaboratif de la langue des signes française (LSF). Utilisé comme un réseau social par les communautés et les métiers de l’entreprise, Signs@Work permet d’inventer de nouveaux signes, de rechercher un concept ou un terme, et de voter pour les néologismes proposés (« Hackathon », « Cloud », « Coopnet » …).
Disponible en OpenSource, Signs@Work est un projet financé par la Mission Insertion Handicap d’Orange.

˃ Signs@Work

#6 SantéBD : l’accès aux informations de santé en ligne pour tous

Permettre à chaque patient, même fragile, d’être acteur de sa santé et de participer aux décisions médicales qui le concernent : tel est l’objectif de la plateforme numérique SantéBD. Mise au point par l’association CoActis Santé en partenariat avec la Fondation Orange, elle explique différentes pathologies, les consultations et soins associés sous forme de bandes-dessinées personnalisables, de posters et de vidéos. Parmi les 50 thèmes de santé illustrés : le cancer, les soins dentaires ou encore, la prise en charge de la douleur chez les patients atteints d’un handicap moteur ou mental.
SantéBD est disponible gratuitement en ligne et via l’application mobile.

˃ SantéBD

#7 Tsara : le jeu pédagogique pour mieux comprendre l’autisme

TSARA (Trouble du spectre de l’autisme et recommandations aux aidants) est un learning game pour sensibiliser à l’autisme et aider les proches de personnes autistes dans leur quotidien. Développé en français et en anglais par le Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadaptée (CREAI) grâce au soutien de la Fondation Orange, le jeu reproduit des scènes de la vie réelle : à l’école, chez le médecin, au restaurant, etc. Ces mises en situations s’accompagnent de recommandations et de bonnes pratiques pour avoir les bonnes réactions et les meilleures réponses possibles en présence d’une personne qui présente des troubles autistiques.
Application mobile gratuite, le jeu met en scène des situations de la vie potentiellement problématiques pour les personnes avec autisme et leur entourage. Un quiz propose différentes réponses pour chaque situation, avec des gains de points à la clé. Les réponses, issues des recommandations d’experts, s’accompagnent de contenus complémentaires sur l’autisme : conseils, guides, vidéos…
La Fondation Orange, qui soutient depuis 30 ans la cause de l’autisme, est le mécène principal du projet.

˃ Tsara

#8 Autisme Info Service : le premier dispositif d’information national

Aux personnes avec autisme, leurs proches et leurs aidants partout en France, Autisme Info Service propose un dispositif gratuit d’écoute et d’information par téléphone et par e-mail. Comment reconnaitre les premiers signes d’autisme chez son enfant ? Vers qui se tourner pour obtenir un diagnostic ? Quels outils et méthodes pour mieux accompagner une personne avec autisme ? Le service répond à toutes ces questions et bien d’autres.
La Fondation Orange est l’un des partenaires fondateurs du dispositif.

˃ Autisme Info Service

#9 Le Cube : de la réalité virtuelle pour réduire l’anxiété des enfants avec autisme

Le Cube est un dispositif de réalité virtuelle immersive conçu pour aider les enfants avec autisme à mieux faire face aux divers stimuli visuels et auditifs de leur environnement quotidien. Ce projet, porté par le Centre d’excellence autisme du CHRU de Tours et soutenu par la Fondation Orange, s’illustre par la garantie d’une restitution réaliste de l’environnement de l’enfant, grâce à des images à 180° tournées dans les lieux précis qu’il fréquente. Placé ensuite dans une cabine d’immersion à cinq faces de 3 m x 3 m, l’enfant sera accompagné et soutenu par des professionnels de santé. Les bénéfices attendus pour l’enfant sont nombreux : meilleure capacité de gestion de l’état émotionnel, ainsi que meilleur ajustement comportemental dans la vie quotidienne, les sorties et l’ambiance de l’école ou du collège. Cela devrait également permettre aux proches d’être plus sereins, notamment quand ils sont avec l’enfant dans des environnements multi stimulants. À terme, cette innovation pourrait être étendue aux adultes ou à d’autres enfants, notamment dans le cadre de bilans socio-adaptatifs ou d’examens complémentaires.

Source ORANGE.