« Avec la moto, j’oublie le handicap » : Daniel, paraplégique, de Dijon au circuit des 24h du Mans…

Daniel De Sousa Do Rego participe ce week-end à la première manche du championnat de France de moto handisport.

Le pilote dijonnais court sur le tracé du Mans. Participant à sa première saison dans la catégorie, il rêve de terminer une fois sur le podium.

Daniel pilote une moto Honda de 600 cm3.

 

« Vous n’imaginez pas ce que ça me fait. C’est mythique de rouler ici, c’est incroyable, formidable pour quelqu’un qui fait de la moto et qui est passionné ». C’est avec du soleil dans la voix dont il ne se départira pas pendant tout notre échange que Daniel De Sousa Do Rego évoque son plaisir, et sa fierté aussi, de rouler ce week-end sur le célèbre tracé du Mans (Sarthe). Le pilote dijonnais, paraplégique au niveau T5 après un grave accident à deux roues, participe à ses premiers championnats de France de moto handisport.

Sur l’incontournable tracé des 24 heures, il réalise depuis ce jeudi 14 avril ses premiers tours derrière le guidon de sa Honda de 600 centimètres cube.  « On est en plein cœur de la semaine des 24 heures du Mans. C’est l’une des plus grosses épreuves de l’année en moto d’endurance. Et à côté, il y a une course réservé au handisport », décrit-il.

15ème pour la première course

Qualifié 19ème sur la grille de départ qui mélange les cylindrées de 600 et de 1 000, mais 9ème de sa catégorie, il participe à deux courses de 14 tours. Ce vendredi, il a terminé 15ème du classement général avant la seconde manche de samedi. « Je suis trop content, c’était magnifique d’être devant le public ».

Daniel, 28 ans, côtoie alors les spécialistes français de sa discipline. C’est la première des trois manches du championnat de France. Mais aussi des pilotes étrangers, car la course entre dans le cadre de la coupe du monde. De quoi assouvir une passion qui ne s’est jamais éteinte, malgré la perte de l’usage de son bas du corps, des jambes jusqu’aux abdominaux, après un accident le 8 mai 2017.

« La moto, l’un des rares moments où je quitte mon fauteuil »

« C’est de l’adrénaline. C’est une drogue, vraiment ! Le handicap au quotidien, si je n’avais pas la moto et mes proches, mes amis, ce serait compliqué, j’aurais des idées tristes. Avec la moto, j’oublie le handicap. C’est l’un des rares moments où je quitte mon fauteuil. Quand je suis assis sur une moto, j’oublie que je suis en situation de handicap ».

Pour parvenir à vivre ce rêve et participer au championnat de France, Daniel a pu compter sur la fidélité de son entourage, toujours présent à ses côtés, et sur la générosité des internautes. En octobre dernier, il lance une cagnotte en ligne. Objectif : trouver 10 000 euros pour financer son inscription à la compétition. « C’est un sport très coûteux. Ça m’a permis d’avoir des fonds. J’ai une éternelle gratitude pour mes proches et ceux qui ont donné un peu d’argent. Je leur suis éternellement reconnaissant« , confie-t-il avec émotion.

Objectif : terminer sur un podium cette saison

Le pilote s’appuie également sur des « astuces » comme il dit pour pouvoir chevaucher sa bécane. Daniel dispose d’une équipement qui lui permet de pilote essentiellement avec les bras, ses membres inférieurs ne fonctionnant plus. « Pour les jambes, j’ai des cale-pieds afin de me maintenir. Ensuite, c’est le pilotage qui fait la différence. C’est plus physique, surtout en phrase de freinage. Mais je suis tellement content que j’oublie ça. On retrouve de nouvelles techniques pour s’adapter », décrit le dijonnais.

Le pilote dijonnais participe à ses premiers championnats de France de moto handisport.

En 2020, Daniel avait déjà participé à une des manches du championnat de France handisport, mais en tant qu’invité. C’était à Alès (Gard), et il avait terminé sur le podium. Cette année il sera un des prétendants officiels. Le pilote sera alors présent sur l’ensemble des trois manches de la saison. Avec un rêve : accrocher à nouveau un podium. « J’y vais sans prétention, on va voir ce que ça donne. Un podium, ce serait énorme ».

Après Le Mans ce week-end, Daniel aura rendez-vous sur les pistes d’Alès et Croix-en-Ternoix (Pas-de-Calais) pour s’offrir un top 3.

Source FR3.

Loire-Atlantique. Handicap : ce long combat pour que leur fils soit davantage accompagné…

A Gorges, ces parents déplorent l’accompagnement insuffisant accordé à leur fils handicapé.

Ils ont attaqué la Maison départementale des personnes handicapées.

Les praticiens que le petit garçon cotoie prescrivent des heures d'accompagnement supplémentaires, ce que refuse la maison départementale des personnes handicapées.

 

Peu effectuent un recours juridique. Souvent, ces parents d’enfant porteur de handicap, décontenancés, gardent leur colère pour eux. Cette famille de Gorges n’a pas voulu en rester là.

Fin mars, elle contestait donc, au palais de justice, le refus par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)  d’octroyer trois heures d’accompagnement hebdomadaire supplémentaire à son auxiliaire de vie scolaire (appelé désormais AESH pour accompagnants des élèves en situation de handicap).

Un dossier qui nous prend du temps. Bien plus que trois heures. C’est bien simple, l’administration est plus handicapante que la maladie de notre fils.

s’agace la maman de ce garçon de 6 ans scolarisé à l’école publique de Gorges.

Atteint du syndrome Weidmann-Steiner, maladie orpheline, depuis sa naissance, cet élève de CP enregistre un retard de croissance, du développement moteur et mental.

3 heures de soutien en plus

« En classe et dans la cour, il a besoin d’aide et d’une surveillance particulière », confirme sa maman. Depuis son entrée à l’école, une auxiliaire de vie scolaire intervient à raison de six heures hebdomadaires. « Déjà, il avait fallu attendre la fin du premier trimestre de la petite section, après avoir tapé du poing sur la table auprès de la députée, pour qu’une personne soit nommée, se souvient celle qui est auxiliaire puéricultrice. Aujourd’hui, ce temps octroyé de 6 heures, étalé sur 4 jours de classe, n’est plus suffisant. Autant en maternelle, les enfants sont dans la sociabilisation ; autant en primaire, ils sont dans les apprentissages. Cela demande davantage de soutien notamment pour tout ce qui est motricité fine, concentration et explication des consignes ».

C’est pourquoi, en janvier 2021, anticipant la rentrée de CP, les parents remplissent un dossier Geva-Sco (Guide d’évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation) pour avoir les heures d’accompagnement scolaire supplémentaires.

« C’était une demande des enseignants mais aussi de tous les praticiens qui suivent mon fils », indique la maman.

En juin, le refus de la Maison départementale des personnes handicapées tombe. La double justification évoquée ne convainc pas du tout les parents. « Le premier motif est purement administratif : au-dessus de 6 heures d’accompagnement, il faut passer à une aide individualisée qui est, selon eux, compliquée à mettre en place, alors qu’en échangeant avec son auxiliaire, elle serait tout à fait d’accord. Le second est d’ordre médical : la MDPH remet en cause l’avis des spécialistes, estime que mon fils n’est pas assez « handicapé », et qu’elle a d’autres besoins. On comprend mais on pense aussi que ces heures à cet âge-là peuvent permettre d’en avoir moins besoin plus tard. C’est ce que nous disent les experts ».

« Si on ne fait rien, les enfants trinquent »

Pour ces parents, « c’est surtout une affaire d’argent » à leurs yeux. « Ils ne veulent pas financer, un point c’est tout », soupirent-ils. Mais la professionnelle de la petite enfance n’est pas du genre à baisser les bras. Elle a donc décidé de prendre une avocate et de contester l’action en justice. « Le juge nous a écoutés. Il a eu une oreille attentive. Mais, on m’a conseillé de ne pas me réjouir trop vite », relate la maman plutôt rassurée, à la sortie de l’audience. La décision a été mise en délibéré au 15 avril. « Si on ne fait rien, ce sont les enfants qui trinquent ».

Elle a beaucoup mis en avant les annonces gouvernementales sur le handicap, « peu suivies des faits ». « La réalité de la télé, ce n’est pas la réalité du terrain, » assène-t-elle. S’il était surtout fait mention de ne plus « avoir d’enfant porteur de handicap sans solution de scolarisation », le gouvernement a également acté l’embauche de 11 500 accompagnants. « Ce qui devrait pouvoir donner des heures en plus dans les écoles », insiste la mère de famille.

Pour l’instant, son fils ne va pas à l’école le jeudi. Cette journée est consacrée aux visites médicales (ergothérapeute, orthophoniste, psychomotricien…) que la maman, bénéficiant d’une allocation journalière de présence parentale,  enchaîne. « Qui fait quand même perdre 40 % de ton salaire, auxquels s’ajoutent les 400 euros mensuels de ces rendez-vous non pris en charge par la sécurité sociale ». L’idée est qu’il retourne en classe quatre jours « comme les copains » sourit-il.

« L’autre jour, il y est allé. Mais comme il n’a pas d’accompagnement, il n’a pas pu faire les maths comme les autres, mais a fait du dessin. Il s’est senti dénigré. Ça a été dur pour lui », lâche sa maman qui espère que l’administration reviendra sur sa position pour le CE1. « Pour le CP, c’est déjà trop tard ».

Dans le cas contraire, difficile de faire appel : la seule juridiction qui traite ces dossiers est à Amiens. Le processus pourrait prendre 3-4 ans, son fils serait alors en âge d’aller en 6e. Le temps juridique n’est pas le temps scolaire.

Source ACTU.FR

Allocation handicapés : les promesses de l’entre-deux tours de Macron !!!!…

Emmanuel Macron a annoncé ce matin sur France Info vouloir faire « bouger » les lignes de l’allocation adultes handicapés (AAH) afin que son montant ne soit plus dépendant des revenus du conjoint.

Des propos accueillis avec prudence par les associations.

Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi vouloir modifier le calcul de l'allocation handicap en fonction des revenus du conjoint

 

« Malgré les pétitions, Emmanuel MACRON, son gouvernement, ses élus à la LREM, ont entériné l’individualisation de l’AAH. Aujourd’hui, il aurait un semblant retour à un minimum d’humanité, de respect vis à vis du monde du handicap ? Qui peut y croire ???? »

LA REDACTION HANDICAP INFO.

Emmanuel Macron a promis ce vendredi de « bouger » sur l’individualisation de l’allocation adulte handicapés – c’est-à-dire son calcul sans tenir compte des revenus du conjoint -, une évolution que son gouvernement et sa majorité ont rejetée plusieurs fois l’an dernier.

« On doit bouger sur ce point » , a-t-il déclaré sur franceinfo, en répondant à une jeune femme handicapée qui expliquait qu’elle allait perdre son allocation en se mariant et donc son indépendance financière. « Cela crée une situation aberrante pour les personnes en situation de handicap », a-t-il ajouté.

Des associations satisfaites de l’annonce mais prudentes

Le collectif Handicaps, qui regroupe 51 associations, a salué vendredi l’annonce du candidat Macron. « La bonne nouvelle, c’est que le président semble ne plus être bloqué sur cette question », commente à l’AFP Stéphane Lenoir, le coordinateur du collectif. « Mais nous restons prudents, car son annonce est très vague », a-t-il ajouté, dans l’attente de précisions sur les modalités concrètes de cette évolution.

« Deux ans d’opposition du gouvernement, contre l’ensemble des partis politiques », puis « une ouverture à 10 jours du 2e tour » : « On aimerait y croire », commente le collectif sur Twitter.

Une piste rejetée précédemment

L’an dernier, 22 organisations et associations, dont APF France Handicap, avaient appelé Emmanuel Macron à « une réforme historique », pour « considérer cette allocation avant tout comme un revenu individuel d’existence ».

En octobre, la majorité avait rejeté l’individualisation de l’allocation adulte handicapé des personnes en couple, au terme d’un débat mouvementé, alors que de LR à LFI, l’opposition réclamait à l’unisson de la calculer sans tenir compte des revenus du conjoint. LREM jugeait cette mesure inéquitable car bénéficiant sans distinction aux modestes comme aux fortunés. « Nous assumons le fait de donner plus à ceux qui en ont vraiment besoin », avait fait valoir Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées.

Une aide de 47 ans d’existence

Créée en 1975, l’AAH est destinée à compenser l’incapacité de travailler. D’un montant maximal de 904 euros mensuels, elle est versée sur critères médicaux et sociaux. Elle compte aujourd’hui plus de 1,2 million de bénéficiaires, dont 270.000 en couple, pour une dépense annuelle d’environ 11 milliards d’euros. La « déconjugalisation » de l’AAH représenterait environ 600 millions d’euros supplémentaires, selon une parlementaire de la majorité.

Source LES ECHOS.

Y a-t-il « 100.000 élèves en situation de handicap scolarisés en plus » sur le quinquennat ?…

D’après Emmanuel Macron, l’école compte 100.000 nouveaux élèves avec un handicap depuis 2017.

C’est un peu moins, d’après les chiffres de la rentrée 2021.De plus, ce bilan n’inclut pas seulement des enfants qui n’étaient pas scolarisés avant.

Y a-t-il "100.000 élèves en situation de handicap scolarisés en plus" sur le quinquennat ?..

En campagne au Havre jeudi 14 avril, Emmanuel Macron s’est réjoui que davantage d’enfants avec un handicap soient admis à l’école depuis son élection, en 2017. « On a 100.000 élèves en situation de handicap qui sont scolarisés en plus » sur le quinquennat, a souligné Emmanuel Macron face à un professeur. Mais qu’en est-il ?

D’après les chiffres de l’Éducation nationale, 321.500 élèves présentant un handicap étaient alors « scolarisés en milieu ordinaire » à la rentrée scolaire 2017. Par milieu ordinaire, il faut entendre au sein d’une classe normale ou dans une classe Ulis, c’est-à-dire une unité localisée d’inclusion scolaire. À la rentrée 2021, le ministère de l’Éducation nationale annonçait que 400.000 enfants en situation de handicap étaient alors scolarisés. Si cette scolarisation est en « augmentation de 19% en 5 ans », note le ministère, elle concerne 78.500 enfants depuis le début du quinquennat. Et non 100.000, comme présenté par Emmanuel Macron.

Pour avancer ce chiffre, il parait peu probable que le président sortant ait anticipé la rentrée scolaire 2022. En effet, le ministère de l’Éducation nationale nous indique qu’aucune prévision des effectifs n’est faite avant la rentrée de septembre. De plus, ce bilan laisse entendre que ces « 100.000 élèves » qui présentent un handicap n’étaient pas scolarisés jusqu’alors. Or, comme le relève le site à destination des familles « Ecole et Handicap », cette progression ne renvoie pas à une hausse effective du nombre d’élèves scolarisés mais à une évolution de la reconnaissance du handicap.

La prise en compte de ces enfants à l’école a été rendue possible par la loi de 2005, qui a défini juridiquement le handicap. Depuis, des élèves qui n’étaient pas considérés en situation de handicap sont reconnus comme tels. « De nouveaux troubles sont mieux connus et mieux reconnus aujourd’hui comme des handicaps, tels que les troubles des apprentissages et du langage, les troubles de l’attention ou les troubles du comportement », observe « École et Handicap ».

C’est ce que nous confirme l’Éducation nationale, citant par exemple les cas de dyslexie : « Ce sont des élèves dont on reconnait mieux le handicap. De manière générale, nous prenons mieux en compte certaines difficultés considérées comme du handicap, ce qui a augmenté le nombre d’enfants pris en charge ou intégrés dans des classes lambdas. En parallèle, nous avons aussi augmenté le nombre d’enfants autistes en maternelle ». Cela traduit indéniablement des efforts institutionnels vers l’intégration des enfants handicapés en milieu scolaire. Or, cette progression de leur scolarisation ne résulte pas, comme le laisse entendre Emmanuel Macron, d’une augmentation du nombre d’élèves mais d’une meilleure prise en compte du handicap, sous toutes ses formes.

Source TF1.

 

Lucie Carrasco interpelle Emmanuel Macron sur son cas de personne en situation de handicap – 15/04 – Découvrez la Vidéo…

Lucie Carrasco, une créatrice de mode atteinte d’amyotrophie spinale, une maladie génétiqueneuromusculaire dégénérative qui la condamne à vivre en fauteuil roulant, a interpellé Emmanuel Macron sur les méandres de l’administration qui la privent de son allocation adulte handicapée, une fois qu’elle sera mariée.

Lucie Carrasco interpelle Emmanuel Macron sur son cas de personne en situation de handicap

 

Les détails avec elle, Lucie Carrasco, tétraplégique, militante pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

Voir la Vidéo, cliquez ici.

Source BFM. Vidéo

Handicap à l’école : Emmanuel Macron veut permettre aux accompagnants de travailler 35 heures par semaine…

Le président candidat Emmanuel Macron était l’invité de Wendy Bouchard ce jeudi dans l’émission « Ma France ».

Depuis Le Havre, il a réaffirmé sa volonté de faire passer les Accompagnants d’élèves en situation de handicap aux 35 heures, pour leur permettre de gagner davantage.

Emmanuel Macron dans une école de la Somme, en juin 2021.

 

Invité de Wendy Bouchard dans l’émission « Ma France » ce jeudi, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de permettre aux AESH, les Accompagnants d’élèves en situation de handicap, de travailler 35 heures par semaine. Les personnes qui exercent cette fonction travaillent généralement 24h par semaine, et sont donc payées en-dessous du SMIC. 

Emmanuel Macron a été interpellé sur la rémunération des AESH par Nathalie, auditrice de France Bleu Nord qui travaille dans le Pas-de-Calais. « On parle beaucoup de l’augmentation du salaire des enseignants, mais nous avons l’impression d’être oubliés dans l’Education nationale », a déploré Nathalie, qui travaille 24 heures par semaine et gagne environ 800 euros par mois. 

Le président sortant a commencé par défendre son bilan : « Qu’est ce qu’on a fait durant les cinq années qui viennent de s’écouler ? On a embauché davantage d’accompagnants des enfants en situation de handicap. Beaucoup n’étaient pas en CDI, c’étaient des contractuels ou des contrats courts. Donc on a essayé au maximum de donner un statut, un cadre, une stabilité là-dessus, à des CDD très peu payés ou très mal payés », a-t-il argumenté. « Durant ces cinq ans, on a créé plus de postes, on a stabilisé les postes et on a permis de donner un statut et d’enlever de la précarité. Ce qui fait qu’en cinq ans, on a permis à 100.000 enfants de plus d’aller à l’école. C’est-à-dire qu’on est passé d’un peu plus de 300.000 enfants qui étaient en situation de handicap et qui allaient à l’école au début du quinquennat, à aujourd’hui 400.000 », a précisé le Président. « Ce qui n’est pas encore assez », a-t-il reconnu.

« Accompagner du temps périscolaire » pour arriver aux 35 heures

« Il y a aujourd’hui certains de nos compatriotes qui font ce travail et se découragent parce que les temps plein sont rares et peu d’AESH touchent le Smic », a admis le chef de l’État avant d’égrener ses propositions : « Ce qu’il y a dans mon programme pour les cinq ans qui viennent – c’est un vrai investissement, car ça coûte énormément d’argent public – c’est de permettre à nos accompagnants d’enfants en situation de handicap, de pouvoir travailler 35 heures. Ça veut dire de pouvoir accompagner du temps périscolaire, de reconnaître l’accompagnement du temps en cantine et du temps après l’école pour pouvoir faire les devoirs, afin de leur permettre de travailler 35 heures, et donc de passer d’un Smic à temps partiel à un Smic à temps plein », a-t-il détaillé, pour être « dignement rémunérés ».

Pour Emmanuel Macron, cette proposition est plus viable que d’accompagner plusieurs enfants pour arriver à 35 heures, un fonctionnement pas toujours possible ni pertinent : « Certains accompagnants ont un temps complet parce qu’ils accompagnent plusieurs enfants. Mais ce n’est pas toujours évident, parce qu’il y a des enfants qui demandent un investissement complet », a-t-il détaillé. « C’est compliqué quand on a une vingtaine d’heures, de trouver un complément de 15 heures avec un deuxième enfant », a-t-il rappelé.

Source FRANCE BLEU.

Mieux choisir ses eaux minérales…

Eaux riches en calcium, en magnésium, en sodium, en fluor… vous ne savez quelles eaux minérales choisir pour votre consommation quotidienne ?

Mieux choisir ses eaux minérales...

 

Plates ou gazeuses, ces eaux ont une composition minérale constante et sont approuvées par l’Académie Nationale de Médecine. Quand sont-elles préconisées ?

Quand sont-elles à limiter ?

Sortez la tête de l’eau et suivez nos conseils pour adapter votre consommation à vos besoins !

Les eaux riches en calcium (Ca)

Une eau est dite « riche en calcium » si elle contient plus de 120 mg de calcium par litre. Le calcium est indispensable pour la solidité des os et des dents, pour la contraction musculaire et pour la coagulation sanguine. Selon l’âge, les besoins en calcium varient et doivent être importants à certaines périodes de la vie : chez les enfants et les adolescents en période de croissance, les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes âgées.

Les eaux riches en calcium sont Courmayeur (576 mg/l), Hépar (549 mg/l), Contrex (468 mg/l), Rozana (301 mg/l), Vittel (240 mg/l), Saint Amand (176 mg/l), Quézac (165 mg/l), San Pellegrino (164 mg/l), Salvetat (160 mg/l), Badoit (153 mg/l), Perrier (150 mg/l)…

Le + des eaux minérales riches en calcium : les personnes ne consommant pas, ou peu, de produits laitiers peuvent se tourner vers des eaux riches en calcium pour compléter leurs apports journaliers. Cependant, chez les personnes âgées ou souffrant d’ostéoporose, il est conseillé de ne pas avoir uniquement l’eau comme source de calcium. Pensez aussi aux graines et fruits secs, au soja, aux poissons, crustacés et fruits de mer, aux fruits et légumes…
Le – des eaux minérales riches en calcium : elles sont déconseillées aux personnes souffrant de calculs rénaux.

Les eaux riches en sodium (Na)

Une eau est dite « riche en sodium » si elle contient plus de 360 mg de sodium par litre. Le sodium favorise la bonne transmission de l’influx nerveux, aide à maintenir une bonne hydratation du corps en retenant l’eau dans les tissus et les liquides corporels, limite l’apparition des crampes musculaires et réduit le risque de dysfonctionnements rénaux ou d’hypotension.

Les eaux riches en sodium sont St Yorre (1708 mg/l), Vichy Celestins (1172 mg/l), Rozana (493 mg/l)…

Le + des eaux minérales riches en sodium : elles facilitent la digestion après un repas lourd.
Le – des eaux minérales riches en sodium : elles sont déconseillées aux personnes astreintes à un régime pauvre en sel, ayant tendance à faire de la rétention d’eau (formation d’œdèmes), souffrant d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale ou artérielle… Pour toutes ces personnes, la consommation d’eaux pauvres en sodium telles que Salvetat, Perrier, San Pellegrino est recommandée.

Les eaux riches en magnésium (Mg)

Une eau est dite « riche en magnésium » si elle contient plus de 56 mg de magnésium par litre. Le magnésium participe à la régulation du rythme cardiaque et à la transmission de l’influx nerveux. Il contribue également à lutter contre la fatigue passagère, le stress, l’anxiété et la constipation.

Les eaux riches en magnésium : Rozana (160 mg/l), Hépar (119 mg/l), Badoit (80 mg/l), Contrex (74,5 mg/l), Quézac (69 mg/l), Courmayeur (52 mg/l)…

Le + des eaux minérales riches en magnésium : lorsqu’un bébé ou un enfant souffre de constipation, votre médecin ou pédiatre pourra recommander la consommation d’un biberon à l’eau riche en magnésium. Ces eaux ne conviennent pas à l’alimentation quotidienne des plus petits mais peuvent favoriser leur transit. Demandez conseil à votre médecin.
Le – des eaux minérales riches en magnésium : consommé en excès, le magnésium est responsable de diarrhées. Si votre alimentation est équilibrée, elle couvre normalement les apports journaliers recommandés en magnésium. La consommation excessive d’eaux riches en magnésium peut alors causer des troubles intestinaux.

Les eaux riches en bicarbonates de sodium

Une eau est dite « riche en bicarbonates de sodium » si elle comporte plus de 600 mg de bicarbonates de sodium (NaHCO3) par litre. Le bicarbonate de sodium permet de réduire l’acidité de l’organisme (particulièrement recommandé chez les sportifs), améliore l’hydratation et diminue la fatigue musculaire.

Les eaux riches en bicarbonates de sodium sont St Yorre (4368 mg/l), Vichy Celestins (2989 mg/l), Rozana (1837 mg/l), Badoit (1250 mg/l), Quézac (1000 mg/l).

Le + des eaux minérales riches en bicarbonates de sodium : contrairement aux idées reçues, une eau riche en bicarbonates de sodium n’est pas comme une eau riche en sodium. Elle peut être bue par tous, même par les personnes étant astreintes à un régime pauvre en sel, souffrant d’hypertension artérielle, ayant tendance à la rétention d’eau…
Le – des eaux minérales riches en bicarbonates de sodium : il n’y a pas d’inconvénients à la consommation d’eaux riches en bicarbonates de sodium.

Les eaux riches en fluor (F)

Une eau est dite « riche en fluor » si elle comporte plus de 1,5 mg de fluor par litre d’eau. Le fluor est un minéral indispensable pour la solidité des os et des dents.

Parmi les eaux riches en fluor, on retrouve Quézac (2,2 mg/l).

Le + des eaux minérales riches en fluor : une faible consommation d’eaux riches en fluor permet facilement de couvrir les apports journaliers recommandés en fluor (2 mg chez les adultes).
Le – des eaux minérales riches en fluor : consommer plus de 4 à 5 mg de fluor par jour peut être toxique pour l’organisme. Egalement, l’excès de fluor est responsable de l’apparition de taches sur les dents et de leur fragilisation.

Bon à savoir

Il existe aussi un grand choix d’eaux faiblement minéralisées : Evian, Mont Roucous, Mont Blanc, Thonon, Valvert, Volvic… Elles peuvent être bues par toute la famille et sont notamment conseillées aux personnes souffrant de calculs rénaux.

Source MGC-PREVENTION.

Fin de vie : un expert confirme la décision de l’hôpital Ballanger de ne plus réanimer Jean-Claude…

Le médecin désigné par le tribunal administratif, dans le cadre d’une procédure opposant la famille d’un habitant de Bondy aux équipes médicales d’Aulnay-sous-Bois, conclut à la validité de la limitation ou de l’arrêt des traitement en cas de rechute du patient.

Bondy, le 2 mars. Jean-Claude Seknagi (sur les photos), le père d'Ilan (à gauche) et l'époux de Nicole, est hospitalisé depuis plusieurs mois. Il ne devrait pas être réanimé si son état de santé venait à se dégrader, au grand dam de sa famille. LP/A.A.

 

Cette décision, la famille de Jean-Claude Seknagi, un patient du centre hospitalier intercommunal (CHI) Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois, la redoutait. Le médecin expert missionné le 24 février par le tribunal administratif de Montreuil vient de rendre son rapport. Ses conclusions vont dans le sens des réanimateurs de l’hôpital, lesquels ont décidé de ne pas procéder à une réanimation active de cet homme de 70 ans si son état de santé venait à se dégrader.

Depuis des semaines, parents et personnel soignant s’opposent, à travers une procédure judiciaire, sur le sort de cet habitant de Bondy, admis il y a deux mois au CHI en raison d’une escarre au sacrum et d’infections à répétition. « Scandalisé » par cette décision de limitation ou arrêt des traitements ― une « LAT » dans le jargon médical ―, Ilan Seknagi, l’un des fils de Jean-Claude, a lancé une pétition pour « le droit de vivre » de son père. Le texte a recueilli près de 10 000 signatures.

Dans ses conclusions, le médecin expert estime qu’« aucun traitement curatif objectif ne peut être proposé à ce jour. (…) Dans ce contexte, la poursuite des soins actifs ne peut être qualifiée que d’obstination thérapeutique. » Plus loin, l’auteur du rapport rappelle qu’« aucun patient à travers le monde, dans la même situation que M. Seknagi, n’a réussi à sortir et vivre après une aussi longue période de séjour en réanimation, avec intubation‐ventilation et un nombre de polypathologies aussi important. »

Des examens complémentaires « à but compassionnel »

Pour apaiser la « souffrance » des enfants et de l’épouse du patient, le médecin expert préconise de procéder à trois examens complémentaires, réalisables à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (XIIIe). « La préconisation de ces examens, dont le principe est accepté par l’ensemble des parties, est à but exclusivement compassionnel vis-à-vis de la famille », souligne-t-il, au figuré comme au propre.

Dans les 23 pages du rapport, il s’agit de la seule phrase en gras à avoir été soulignée. « On ne comprend pas très bien car il écrit que ces examens sont effectués à titre compassionnel, mais qu’ils pourraient être décisifs si les résultats sont bons », réagit Ilan Seknagi.

« S’il existe un potentiel de récupération significatif sur le plan neurologique, la réanimation telle qu’elle est pratiquée jusqu’au jour de l’expertise (le 1er mars) peut être poursuivie et dès que l’état neurologique le permettra, Monsieur pourra être transféré dans un autre établissement : un tétraplégique n’a pas besoin de rester en réanimation », ajoute le médecin expert.

Le tribunal administratif doit désormais fixer une nouvelle audience pour faire connaître sa décision, qui s’appuiera sur le rapport précité. « Les médecins ne sont pas capables de dire ce qui va tuer mon père, insiste Ilan Seknagi. Aujourd’hui, rien ne justifie l’arrêt des soins. »

Source LE PARISIEN.

Selon une étude, de trop longues siestes pourraient être le signe d’une démence…

Les personnes diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer au cours de cette étude ont presque triplé leur temps de sieste, pour atteindre un repos diurne de 68 minutes par jour. 

Une sieste excessive peut être l'un des nombreux indices qu'une personne pourrait être sur la voie du déclin cognitif.

 

Il y a certaines habitudes qu’on ne pense pas dangereuses, elles constituent pourtant un signe d’alerte à ne pas négliger. Selon une étude (source 1), des siestes fréquentes ou régulières pendant de longues heures pendant la journée peuvent être un signe de démence précoce chez les personnes âgées.

Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées qui faisaient la sieste au moins une fois par jour – ou plus d’une heure par jour – étaient 40% plus susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer. Ces conclusions ont été publiées dans Alzheimer’s and Dementia : Le Journal de l’Association Alzheimer.

« Nous avons découvert que l’association entre les siestes diurnes excessives et la démence persistait après ajustement en fonction de la quantité et de la qualité du sommeil nocturne », a déclaré le co-auteur principal, le Dr Yue Leng, professeur adjoint de psychiatrie à l’Université de Californie à San Francisco. Les chercheurs ont analysé les données de 1 400 personnes âgées de 74 à 88 ans. Pendant plusieurs années, les participants ont été équipés de tracker destinés à analyser leurs mouvements. Aucun mouvement pendant une période prolongée entre 9 h et 19 h a été interprété comme une sieste. Pendant cette période d’inactivité, il est possible que les personnes aient lu ou regardé la télévision, « nous avons développé un algorithme unique pour définir les siestes et pour différencier les siestes de l’absence d’activité », souligne l’étude.

Des changements cérébraux

« Je pense que le public ne sait pas que la maladie d’Alzheimer est une maladie du cerveau qui provoque souvent des changements d’humeur et de sommeil », a déclaré le Dr Richard Isaacson, directeur d’une clinique de prévention de la maladie d’Alzheimer qui n’a pas participé à l’étude. Avant d’ajouter : « Une sieste excessive peut être l’un des nombreux indices qu’une personne pourrait être sur la voie du déclin cognitif et déclencher une évaluation en personne avec un médecin traitant ».

La qualité et la quantité de sommeil diminuent avec l’âge, souvent en raison de douleurs ou de complications liées à des maladies chroniques telles que des pauses plus fréquentes aux toilettes. Selon les auteurs de cette étude, les siestes la journée peuvent traduire des changements cérébraux. Au fil des années, les chercheurs ont constaté que les siestes augmentaient en moyenne de 11 minutes par an pour les adultes qui ne développaient pas de troubles cognitifs. Toutefois, un diagnostic de déficience cognitive légère a doublé le temps de sieste pour un total de 24 minutes par jour. Les personnes diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer ont presque triplé leur temps de sieste, pour atteindre une moyenne de 68 minutes par jour.

Source SANTE MAGAZINE.

Maladie d’Alzheimer : quels sont les facteurs qui influencent l’espérance de vie ?…

La maladie d’Alzheimer est très handicapante. Pourtant, correctement pris en charge, certains patients atteints vont survivre pendant 10 ou 15 ans après l’annonce de la maladie tandis que d’autres n’ont que quelques mois à vivre.

Maladie d’Alzheimer : quels sont les facteurs qui influencent l’espérance de vie ?...

 

Cela dépend bien entendu de l’âge de la personne au moment du diagnostic. Des chercheurs ont réussi à identifier d’autres facteurs permettant de prédire l’espérance de vie des malades.

La maladie d’Alzheimer survient généralement vers l’âge de 65 ans. Elle concerne plus de 20 % des individus de plus de 80 ans en France. Ses manifestations les plus connues sont la perte de mémoire et la perte d’autonomie. Même si les personnes atteintes de la maladie n’en meurent pas directement, celle-ci a une influence directe sur l’espérance de vie. Par exemple, la pneumonie représente la cause la plus fréquente de décès chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer : les troubles de la déglutition survenant souvent chez les malades favorisent les infections pulmonaires.

L’espérance de vie à partir de l’annonce du diagnostic varie énormément d’une personne à l’autre. Celle-ci peut être de 3 à 12 ans en moyenne. Quels sont les facteurs qui l’influencent ? Peu de données sur le sujet sont actuellement disponibles dans la littérature. Une équipe d’une université du Texas s’est penchée sur la question et a publié ses résultats dans la revue spécialisée Journal of Alzheimer’s Disease.

Le déclin cognitif est le facteur le plus prédictif

Des données issues des dossiers de 764 patients décédés de la maladie d’Alzheimer entre 2005 et 2015 ont été analysées. Des autopsies cérébrales ont été menées afin de confirmer que les patients étaient bien atteints de la maladie. Les personnes incluses dans l’étude ont survécu entre 1 et 131 mois après l’annonce du diagnostic. Les auteurs de l’étude ont pu identifier sept facteurs permettant de prédire l’espérance de vie des individus. Le facteur ayant le plus de poids statistique était la performance cognitive globale du patient au moment du diagnostic. Plus le déclin cognitif était important, plus l’espérance de vie était courte.

Les autres facteurs d’une espérance de vie plus courte étaient le sexe masculin, l’âge avancé, la couleur blanche, la présence de symptômes neuropsychiatriques, des résultats anormaux aux examens neurologiques et une déficience fonctionnelle.

Une information pour les familles

Prédire l’espérance de vie des patients atteints de la maladie d’Alzheimer pourrait être d’une grande aide pour les familles. Cette maladie est souvent vécue très douloureusement par l’entourage.

Savoir à l’avance combien de temps il reste tout en sachant, bien sûr, qu’il ne s’agit que d’une hypothèse peut permettre de s’organiser. On ne planifie pas les choses de la même manière quand il reste un an ou dix ans de vie. Les auteurs ont prévu de poursuivre leurs travaux avec des échantillons de population plus importants afin de préciser ces premiers résultats.

Source FUTURA SCIENCES.