Coronavirus : le virus peut vivre jusqu’à une semaine sur les masques, révèle une étude…! Des Conseils..

Une étude menée par des chercheurs de Hong-Kong et récemment dévoilée révèle que le coronavirus peut rester plusieurs jours sur les masques de protection que des milliers de personnes appliquent sur leur bouche et leur nez justement pour s’en protéger.

Coronavirus : le virus peut vivre jusqu’à une semaine sur les masques, révèle une étude

Les masques chirurgicaux sont-ils vraiment efficaces pour se protéger contre le coronavirus ? Oui, mais à condition de bien les utiliser. Une étude menée par des chercheurs de l’Université HKU de Hong Kong vient en effet de révéler que le Covid-19 pouvait vivre jusqu’à sept jours consécutifs sur la surface extérieure des masques faciaux et jusqu’à quatre jour sur le surface intérieure. Publié le 2 avril dans la revue scientifique The Lancet et repéré par CNews, leur rapport conclut ensuite sur la nécessité de les changer souvent et d’appliquer les bons gestes lors de la manipulation de ces précieux carrés de papier.

1. Masques chirurgicaux : le conseil des chercheurs

Tous les deux à l’initiative de cette étude, Leo Poon Lit-man, le chef du département des sciences et techniques de laboratoires de santé de HKY et Malik Peiris, virologue en santé publique et clinique, l’assurent : « Il est vraiment très important, lorsque vous portez un masque chirurgical, de ne pas toucher sa surface extérieure avec les mains ». Sans quoi, « vous pouvez contaminer vos mains et si vous touchez ensuite vos yeux, vous pouvez transmettre le virus à votre organisme ».

En France, l’exécutif qui était jusqu’alors resté très prudent quant à la généralisation du port du masque sur le territoire, a fait savoir en fin de semaine dernière qu’il « encourageait » le « grand public » à « porter des masques alternatifs » aux masques chirurgicaux dont l’ensemble du personnel soignant manque cruellement.

Les bureaux du Premier ministre ont cependant tenu à souligner que « l’usage de masque alternatif ne doit pas induire un sentiment de fausse sécurité », et « ne remplace en aucun cas les mesures de distanciation sociale, les mesures de confinement et le respect des gestes barrières ».

Le point sur les bons gestes à adopter lorsque l’on porte un masque alternatif.

2. Masque artisanal : comment bien le porter pour se protéger du coronavirus

Depuis la volte-face du gouvernement sur le port du masque, et alors que les soignants du pays en manquent depuis des semaines, de nombreux tutos ont été publiés sur la toile pour expliquer comment fabriquer soi-même son masque facial en tissu. Et depuis quelques jours, d’autres tutos ont été mis en ligne, cette fois-ci pour expliquer comment bien le porter et rendre son utilisation optimale.

Ainsi, il est recommandé de bien se laver les mains avant de le manipuler pour sortir. Une fois rentré chez soi, il faut également le retirer aussitôt et à nouveau, bien se laver les mains. Les masques artisanaux en tissu sont bien entendu réutilisables mais pour que leur protection contre le virus soit optimale, il convient là encore de respecter certaines mesures d’hygiène. Découvrez lesquelles.

3. Masque artisanal en tissu : comment bien le nettoyer pour le réutiliser ?

Un masque facial en tissu peut tout à fait être réutilisé. Toutefois, il faut veiller à bien le laver après chaque utilisation. Un lavage à la main ne suffit pas, il est nécessaire de « le laver en machine à 60° puis de bien le sécher », insiste le docteur Jonathan Favre après de nos collègues de BFM. Celui-ci propose également une alternative quelque peu surprenante : le passage « au four à 70°C ». Et contrairement à une idée reçue, lors du lavage en machine, « il ne faut pas mettre d’alcool ou de javel, qui pourraient abîmer le tissu et donc ses capacités de filtration ».

Source PLANET.

 

Délégation ministérielle à l’accessibilité : les dernières informations relatives à la situation actuelle et le handicap…

Adaptation des règles de confinement aux personnes handicapées.

  • Adaptation de l’obligation d’attestation pour le handicap visuel :
    L’attestation de déplacement dérogatoire n’est pas nécessaire, à titre exceptionnel, pour les personnes aveugles ou malvoyantes, sous condition de présenter une carte d’invalidité ou un document justifiant d’un tel handicap.
    Par ailleurs, si vous êtes accompagné d’un auxiliaire de vie à domicile, ce dernier devra disposer d’une dérogation professionnelle de déplacement.

L’Elysée annonce un assouplissement des règles de confinement pour les personnes vivant avec des troubles du spectre de l’autisme et la mise en ligne prochaine d’un modèle d’attestation spécifique et leurs accompagnants. Attention, cette mesure ne faisant pas l’objet d’une attestation dédiée, ces personnes doivent donc toujours remplir et avoir sur elles l’attestation habituelle dérogatoire de déplacement.

Handicap et Covid 19 : ressources numériques disponibles.

  • Mise en ligne par le Secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées d’une plateforme rassemblant les initiatives solidaires du territoire et des parcours selon que l’on propose une action solidaire, une personne ayant besoin d’aide ou une personne volontaire pour apporter son aide.
  • Cap’Handéo a créé un espace d’informations numériques relatives au Covid 19 à destination des aides à domicile, des personnes handicapées, des personnes âgées et des proches aidants
  • Une attestation en Facile à lire et à comprendre (FALC) officielle est maintenant disponible pour toutes celles et ceux pour qui la compréhension des écrits constitue un handicap.
  • Le Secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées met à disposition des conseils et ressources pour accompagner les personnes autistes dans un quotidien confiné
  • Santé publique France met à disposition sur l’ espace accessible de son site internet des informations sur le coronavirus
  • Ciné ma Différence propose des ressources pour aider à gérer la situation actuelle en direction des personnes handicapées et des personnes les plus fragiles
  • Ciné ma Différence offre un accès à la culture pour tout le monde, même en confinement

La DMA vous invite à respecter les gestes barrières afin de vous porter au mieux.

Source DMA.

 

Que faire s’il y a un cas de coronavirus dans mon voisinage ?…

Veillez avant tout à être vigilant, pour vous et pour les autres.

Que faire s’il y a un cas de coronavirus dans mon voisinage ?

1. Coronavirus près de chez vous : appliquez les gestes barrière

 

L’épidémie continue sa progression dans l’Hexagone. Le confinement des Français n’a pas encore montré ses premiers résultats car le nombre de cas d’infections au Covid-19 et le nombre de morts continuent d’augmenter dans le pays. Selon le bilan fourni par Jérôme Salomon lundi 30 mars, ce sont désormais 3 024 personnes qui sont décédées et plus de 40 000 qui ont été infectées. Désormais, de nombreuses personnes connaissent un collègue, un ami, un cousin éloigné qui a contracté le virus, dans des formes plus ou moins graves.

Malgré toutes les précautions qui sont prises depuis plusieurs semaines, d’autres personnes vont être infectées et peut-être dans votre voisinage proche. Comment faire si votre voisin de palier ou de maison est testé positif au Covid-19 ? La première règle à appliquer est, bien sûr, de continuer à respecter les gestes barrière préconisés par le gouvernement depuis bientôt un mois. Plus que jamais, continuez à respecter très scrupuleusement les mesures de confinement et limitez vos sorties au strict minimum. Cela vous permettra d’éviter au maximum une contamination mais surtout de ne pas propager vous-même le virus si vous êtes infecté. Restez donc confiné chez vous au maximum, pendant quatorze jours, la durée moyenne d’incubation du virus. Le plus important, si un cas de coronavirus survient dans votre voisinage, est de ne pas participer vous-même à sa propagation.

Si vous devez vous déplacer, alors veillez à bien respecter la distance d’un mètre avec toute personne que vous pourriez croiser. Si vous avez de la fièvre, une toux, des courbatures, alors ne sortez pas de chez vous. Consultez votre médecin traitant et, en cas de gêne respiratoire importante, appelez le 15, qui vous prendra en charge. Pour vous protéger et protéger les autres, soyez particulièrement vigilant dans les parties communes.

2. Coronavirus près de chez vous : attention dans les parties communes

 

Pour écarter tout danger, encore une fois pour vous mais aussi pour les autres, il y a quelques précautions à prendre dans les parties communes de votre immeuble ou de votre résidence. Elles dépendent toujours de votre domicile et de la configuration des parties communes. Même si vous vivez dans une maison sans proche voisinage, vous devez être prudent. Le coronavirus se transmet essentiellement par contact entre la main d’une personne et des surfaces ou objets contaminés. Il peut s’agir d’une porte, d’une poubelle, de la rampe d’un escalier…

Quand vous sortez et rentrez chez vous, privilégiez au maximum les escaliers à l’ascenseur, afin d’éviter tout contact. Si vous devez vous tenir à la rampe, alors ne vous touchez surtout pas le visage juste après et lavez-vous bien les mains en rentrant chez vous. Si vous avez touché la rampe avant de sortir, utilisez du gel hydroalcoolique. Pour rendre service à la communauté, n’hésitez pas à désinfecter les différents interrupteurs des parties communes, les poignées etc… Mais surtout, en cette période de confinement, pensez à la solidarité. Quels sont les gestes que vous pouvez adopter ?

3.Coronavirus près de chez vous : pensez aussi à la solidarité

 

La peur de la contamination ne doit pas vous faire oublier la solidarité. Si une personne de votre voisinage est testée positive, alors pensez aux personnes les plus fragiles qui pourront encore moins sortir de chez elles, pour ne pas risquer de contamination. Vous pouvez faire des courses et des achats pour votre voisine âgée sans avoir à entrer en contact avec elle. Il vous suffit simplement de bien définir les règles avant toute chose : vous laissez le sac devant chez elle, elle vous laisse l’argent dans une enveloppe ou vous remboursera plus tard… Vous pouvez également passer un coup de téléphone aux personnes seules de votre voisinage, pour qui la situation doit être encore plus difficile. En ces temps compliqué, un peu de solidarité ne fait pas de mal ; au contraire, ça ne vous fera que du bien, à vous comme à votre voisinage.

Source PLANET.

« Voir les gens mourir nous tue aussi » : le témoignage glaçant d’une aide-soignante à Montbéliard…

À Montbéliard, une aide-soignante qui travaille dans une unité Covid-19 à l’hôpital, dispose d’un appartement prêté par un habitant. Agnès Clément aime s’y réfugier : « C’est mon cocon ».

Elle travaille la peur au ventre : « Mais je ne pourrais pas arrêter, j’aurais l’impression d’être un déserteur ».

"Voir les gens mourir nous tue aussi" : le témoignage glaçant d'une aide-soignante à Montbéliard...

Il y a désormais deux mondes. Quand Agnès Clément se couvre de la tête aux pieds de tissu vert ou blanc (combinaison, charlotte, lunettes, masque), elle ressemble à une Martienne. La comparaison n’est pas si saugrenue : « Travailler dans une unité de Covid-19, c’est entrer dans un univers lunaire, silencieux où la mort survient sans crier gare ».

Chaque jour, l’aide-soignante, en temps normal affectée aux consultations externes à l’HNFC de Trévenans (pour un dentiste et un stomatologue), prend le chemin du travail la peur au ventre : « Mais je ne pourrais pas arrêter. Comme un soldat refusant le combat, j’aurais l’impression de déserter. Un de mes frères, militaire, a combattu au Liban. Il m’a dit  »Toi aussi, t’es un soldat »».

« Nous lisons aux gens les dernières lettres »

Il en faut, effectivement, de la force pour affronter au quotidien la grande faucheuse, garder le sourire auprès de patients que l’on sait parfois condamnés à très brève échéance : « Souvent, nous lisons aux gens les dernières lettres d’un fils, d’une mère, d’un frère » , raconte Agnès Clément, la voix brisée par l’émotion et qui fait sienne cette superbe expression d’une infirmière : « Voir les gens mourir nous tue aussi ».

Son deux-pièces, un havre de paix

Étrange univers où la communication est si particulière. « Entre les patients et nous habillé(e) s comme des extraterrestres, il y a une barrière. Tout passe par le regard, les expressions. Quand j’arrive dans une chambre et que je vois des patients en meilleure forme, je reprends du poil de la bête. Ce matin, un Monsieur allait mieux. Je lui ai dit  » Allez musique, on met Radio Nostalgie », relate l’aide-soignante, 26 ans de métier et qui a subi trois opérations du dos. Elle supporte la situation grâce à une équipe très soudée, l’humour (n’est-il pas la politesse du désespoir ?) et la solidarité des habitants.

Depuis deux semaines et demie, la Doubienne est hébergée gratuitement dans un appartement au centre-ville de Montbéliard : « J’ai vu l’annonce de Monsieur Antonio Mendes de Sousa sur Facebook. Je correspondais aux critères. L’appart’ est parfaitement équipé. Je n’avais plus qu’à poser mes valises. Ce deux-pièces, c’est mon cocon. Je m’y réfugie même pour y pleurer. Ce Monsieur m’a rendu un énorme service ».

Une mère de 80 ans à préserver

Jusque-là, la soignante partageait sa vie entre le domicile de sa mère à Grand-Charmont et celui de son ami en Suisse : « Ma maman a 80 ans. Je ne voulais pas lui faire prendre de risque, pour rien au monde. Et je ne pouvais pas aller chez mon ami, les frontières sont fermées. Je lui ai laissé mon chat (sourires) ». Ses proches se font un sang d’encre pour elle mais ils sont également admiratifs : « La solidarité, les messages, les mots, les applaudissements nous boostent. J’espère qu’on ne nous oubliera pas après la crise ». Il est 17 h ce samedi. Dans son deux-pièces, Agnès Clément va se préparer à manger puis s’endormir dans son petit cocon, en musique, les écouteurs sur les oreilles. Demain est un autre jour.

Source EST REPUBLICAIN.

Covid-19 : les personnes hospitalisées sont âgées de 9 à 101 ans …

Comme le souligne l’Agence régionale de santé dans son point quotidien, toutes les classes d’âges sont touchées par le Covid-19 en Bourgogne Franche-Comté.

Covid-19 : les personnes hospitalisées sont âgées de 9 à 101 ans

Selon le point quotidien établi dimanche soir par l’Agence régionale de santé (ARS), le Covid-19 était responsable à ce jour de 1 120 hospitalisations dans notre région, dont 275 admissions en réanimation. On dénombrait précisément 341 décès à l’hôpital et 224 en établissements médico-sociaux alors que 942 patients sont sortis d’hospitalisation.

Le nombre de patients admis à l’hôpital continue d’augmenter mais celui de patients admis en réanimation augmente plus faiblement que les jours précédents , probablement en raison des effets du confinement.

20 % des personnes hospitalisées ont moins de 60 ans

Une étude de la cellule régionale de Santé Publique France est aussi venue préciser l’incidence de la maladie par classe d’âge dans notre région. Au 2 avril, l’âge des personnes hospitalisées s’établit ainsi entre 9 et 101 ans, avec une médiane à 73 ans. 20 % des hospitalisations concernent des personnes âgées de moins de 60 ans et 60 % des personnes de 70 ans et plus.

Un adolescent de 13 ans en réanimation

L’âge des personnes hospitalisées en réanimation varie entre 13 et 97 ans avec une médiane à 68 ans. 75 % des hospitalisations en réanimation touchent des personnes âgées de 60 ans et plus.

Les personnes décédées ont entre 38 et 98 ans (médiane : 82,5 ans). 87 % des décès impliquent des personnes âgées de plus de 70 ans. Et 4 % des personnes décédées ont moins de 60 ans.

Pour autant, les sorties d’hospitalisation concernent tout le monde. 35 % concernent des personnes âgées de 70 ans et plus et 45 % des personnes de moins de 60 ans.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : la ville de Nice accompagne les personnes handicapées pendant le confinement…

Pour faire face à la crise du Covid-19, une plateforme téléphonique et une appli dédiée ont été lancées à Nice pour informer sur la situation sanitaire, aider, et écouter les personnes en situation de handicap ou vulnérables.

La ville de Nice lance un site Internet et une plateforme téléphonique pour les personnes en situation de handicap

Une plateforme téléphonique est opérationnelle, c’est le 04 97 13 56 00. Au bout du fil, des médecins et des professionnels de santé (infirmières, psychologues, etc.) se relaient pour apporter un maximum d’informations sur la situation sanitaire, les consignes de confinement, répondre aux questions.

Pour les personnes sourdes ou malentendantes : une application

L’isolement et le confinement peuvent accentuer la situation de vulnérabilité, alors pour être informé, exprimer un signalement, un besoin : une application est aussi à disposition des personnes sourdes ou malentendantes. Elle propose une visio-interprétation en langue des signes française ou de la transcription instantanée de la parole.

Il suffit de télécharger l’application Elioz sur Smartphone :

Une fois celle-ci téléchargée, rendez-vous sur le site Nice.fr et cliquer sur mise en relation avec un traducteur, il fera le lien avec un téléopérateur de la plateforme téléphonique. Celle-ci est accessible pour les personnes sourdes et malentendantes de 9h à 17h30.   

Par ailleurs, la Mission Handicap se mobilise pour aider les personnes en situation de handicap et leurs familles dans leur quotidien, en les informant selon leurs demandes et besoins. Elle assure également un relais avec les associations. Vous pouvez lui écrire à cette adresse : handicaps@ville-nice.fr 

Les attestations de sorties accessibles aux personnes en situation de handicap ont été transmises aux associations et sont également directement accessibles via Nice.fr.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : Olivier Véran « ne peut imaginer » qu’un « tri » des malades handicapés puisse exister…

Le ministre réagissait samedi à des inquiétudes exprimées par le milieu associatif et médical, que les personnes handicapées puissent se voir refuser des soins hospitaliers si elles contractaient le Covid-19.

Le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'un point-presse à l'Elysée, à Paris, le 24 mars 2020.  | LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Le ministre de la Santé Olivier Véran a souligné, samedi 4 avril, que les personnes atteintes de handicap « doivent bénéficier des mêmes soins que le reste de la population », refusant même d’« imaginer » un « tri » des patients atteints de coronavirus, lors d’une conférence de presse. « Je ne peux pas imaginer que cette pratique existe », a insisté le ministre, qui s’exprimait par visioconférence avec la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Il réagissait à des inquiétudes exprimées par le milieu associatif et médical, que les personnes handicapées puissent se voir, du fait de leur handicap, refuser des soins hospitaliers si elles contractaient le Covid-19.

« Le handicap ne doit pas être un critère de refus de soins, que l’on parle d’une hospitalisation simple ou d’une réanimation. Je réagis ainsi à une polémique qui s’est faite jour, suite à la publication interne au sein d’une Agence régionale de santé, de documents qui émanaient d’une société française et qui auraient pu laisser penser que la présence d’un handicap psychique ou d’un handicap cognitif puisse constituer un frein à l’admission en réanimation de malades du Covid-19 », a précisé Olivier Véran.

Des « remontées de terrain » inquiétantes

Arnaud de Broca, président du Collectif handicaps, avait fait état vendredi de « remontées de terrain » nourrissant sa « forte inquiétude » que des personnes handicapées puissent se voir refuser des soins si elles contractaient le coronavirus.

Un médecin du Grand Est, qui a requis l’anonymat, avait indiqué de son côté avoir été choqué par l’e-mail d’un hôpital de proximité qui jugeait « nécessaire d’adopter une stratégie de prise en charge proportionnée », pour « maximiser les chances de survie des résidents pouvant potentiellement passer un cap », et « accompagner » (sans hospitaliser) « celles ou ceux qui malheureusement ne le passeront pas ».

Source FRANCE INFO.

Covid 19 – « Il faut faire ce sacrifice » : une jeune médecin généraliste confie son quotidien bouleversé…

Le caractère sournois du Covid-19, les changements radicaux provoqués par celui-ci sur sa pratique mais aussi sa vie de famille.

Une médecin généraliste, qui tient son cabinet depuis sept ans dans l’Aire urbaine Belfort – Montbéliard, s’est confiée sans tabou sur le bouleversement que signifie, pour elle, cette pandémie mondiale.

 

"Il faut faire ce sacrifice" : une jeune médecin généraliste confie son quotidien bouleversé

Comme pour mieux réfléchir à la portée de sa phrase, elle marque un léger temps d’arrêt. Puis lâche, d’un ton solennel : « C’est vrai que c’est cauchemardesque. Quand je sors du cabinet et que les rues sont vides, je crois que je vais me réveiller. Mais ce n’est pas le cas ».

Cette médecin généraliste, installée depuis sept années dans le Pays de Montbéliard, ne voulait pas spécialement s’exprimer, dans un premier temps, sur l’interminable tunnel de tension et de solitude dans lequel elle s’est engouffrée il y a plusieurs semaines maintenant. Au fil des minutes, sous couvert d’anonymat, les mots sortent pourtant avec toujours plus de force, images d’un quotidien bouleversé par la pandémie de Covid-19 qui frappe le monde entier.

« Est-ce que j’ai fait assez, pris suffisamment de précautions ? »

Ce tsunami n’épargne personne. La jeune femme le subit de plein fouet actuellement. Dans son travail. Dans sa vie de famille. Dans chaque petit rien qui, désormais, peut se transformer en danger potentiel. « Je me pose souvent cette question : est-ce que j’ai fait assez, pris suffisamment de précautions pour mes patients ou ma propre famille », lâche-t-elle.

« Ce n’est pas parce que l’été arrive, ou que le confinement est levé, que ce sera fini. On devrait subir d’autres vagues par la suite. »

Le fameux masque de protection FFP2, absolument nécessaire au personnel soignant depuis plusieurs semaines. Photo ER /Jean-Noël PORTMANN

Une médecin généraliste du Pays de Montbéliard.

Désinfection complète (salle d’attente comprise) entre chaque patient, porte d’entrée constamment ouverte, mise à la poubelle des revues : l’hygiène est devenue une obsession vitale. « Le plus compliqué, c’est quand des enfants viennent en consultation. J’essaie de repérer ce qu’ils touchent pour tout désinfecter ensuite », reprend celle qui, dès les premiers jours, a bénéficié d’un élan de solidarité de proches et patients lui ayant notamment procuré un masque FFP2, bien avant la première dotation de l’État.

Son quotidien, lui, n’a plus grand-chose à voir avec celui d’il y a quelques jours. Quelques semaines. Une éternité. Son mari et ses trois enfants le savent désormais : le rituel du retour au domicile s’est considérablement allongé, histoire de ne prendre aucun risque de contagion.

« On ne peut pas se défiler »

« Je désinfecte tous mes vêtements à haute température, puis me douche immédiatement avec un savon antiseptique », énumère la jeune femme. « Je ne sais pas si je ne suis pas porteuse saine de ce virus, il faut donc faire très attention à tout. C’est difficile à vivre, bien sûr : je n’embrasse pas mes proches, je ne touche pas les mains de mes enfants, et je porte constamment un masque à la maison. J’ai une petite fille d’un an qui a fait les gros yeux, au début, en me voyant comme ça. Elle a dû s’imaginer que je prenais de la distance avec elle, c’est délicat à comprendre à son âge ».

Elle n’a toutefois pas le choix. Le danger rôde dans son cabinet. Il guette sournoisement son heure. Épie la moindre inattention. « Vous savez, je me demande souvent comment j’aurais agi et réagi pendant une période de guerre », termine-t-elle pensive. « Là, on y est, et on a les compétences nécessaires à la lutte. Alors il faut y aller. Ne pas compter ses efforts. En tant que médecin, il faut faire ce sacrifice, on ne peut pas se défiler. Impossible. Pas maintenant ».

« Je pense en termes de présumés infectés »

Cette généraliste en est informée depuis quelques jours par de nombreux médecins encore plus exposés à la prise en charge des infectés par le Covid-19, et elle l’a de toute manière rapidement compris : le coronavirus revêt une grande variété de symptômes, difficiles à cerner.

« Certains patients ont de la fièvre, d’autres pas ou très peu. La présence de diarrhée, douleurs abdominales ou nausées précède souvent la fièvre, la rhino-pharyngite, la toux… Le goût et l’odorat disparaissent parfois. Sans parler des porteurs sains, ou des patients consultant pour une autre raison et qui sont simplement en incubation », énumère celle qui va débuter ces jours-ci la fabrication personnelle de solution hydroalcoolique, à partir de la composition officielle de l’Organisation mondiale de la santé communiquée par les autorités.

« Les troubles intestinaux sont également à surveiller, puisqu’ils précèdent souvent, dans cette infection, les autres symptômes. Je conseille tout de même de porter un masque, pour limiter au plus vite la contagiosité alentour. En fait, comme on parle, dans le milieu de la justice, de présumés innocents, moi je pense en termes de présumés infectés. Il faut que tout le monde soit très vigilant ».

Pour aider à limiter la propagation du virus, elle fournit également des masques à ses patients (prélevés dans son maigre stock antérieur), « car le discours affirmant qu’il n’est pas nécessaire d’en porter est faux », lâche-t-elle. Autre initiative : la mise à jour d’un fichier informatique à usage professionnel pour mieux suivre les patients probablement infectés, afin de les appeler durant l’évolution de la maladie. Une corde de plus à cet arc permettant de combattre, tant bien que mal, le virus sournois tapi dans l’ombre.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Covid-19 : quand un Ehpad s’enferme dans le déni… ! Inquiétant !

Jusqu’au bout, le groupe Korian a nié avoir le moindre cas de Covid-19 dans son Ehpad de Clamart. Le virus a pourtant contaminé plusieurs de ses salariés et une de ses pensionnaires.

La petite-fille de cette dernière reproche à l’établissement un manque de rigueur et de transparence.

Covid-19 : quand un Ehpad s’enferme dans le déni... ! Inquiétant ! (illustration).

Côté pile, l’Ehpad Bel Air de Clamart (Hauts-de-Seine), qui héberge une centaine de pensionnaires au sud de Paris, ressemble à un havre de paix. Sur son site, son propriétaire, le groupe Korian, promet aux familles, « un accompagnement fondé sur le respect de la personne âgée, de ses habitudes, de ses volontés et de son rythme de vie« . On y pratique le positive care, un concept un peu pompeux mais en même temps rassurant.

Côté face cependant, c’est là que, seule dans la chambre 309, Hermine, 96 ans, a été contaminée par le Covid-19, sans que personne ne s’en aperçoive. En apparence, elle serait donc une victime de plus de la fatalité, dans un de ces établissements où les personnels se dévouent corps et âme avec peu de moyens, pour rendre la fin de vie la moins pénible possible. Mais cette vision angélique est mise en cause par la petite fille d’Hermine, Olivia Mokiejewski. Elle se demande si l’établissement n’a pas fait prendre des risques à sa grand-mère, avant de minimiser la gravité de la situation.

Le fils de la directrice à l’intérieur de l’Ehpad

Hermine était arrivée en décembre 2015, dans cet Ehpad racheté par le groupe Korian il y a huit ans. Lorsqu’éclate la crise du Covid-19, dans un premier temps, on constate que pas ou peu d’encadrants portent des masques, comme c’est le cas dans beaucoup d’autres établissements. Mais à cela s’ajoutent des soupçons de négligences.

Ainsi, le mercredi 18 mars 2020, alors que les visites sont interdites et que le confinement est de rigueur, la directrice de l’établissement autorise son fils de 13 ans à venir séjourner dans l’Ehpad. Des familles s’en émeuvent. N’a-t-on pas fermé les écoles en expliquant que les enfants peuvent être un vecteur de contamination ? Comment justifier une telle intrusion parmi les personnes âgées alors que l’épidémie se développe ? Jean-Pierre Corre, le directeur régional du groupe Korian, reconnait dans un mail adressé aux familles qu’un passe-droit lui a été accordé : « Concernant la présence du fils de la directrice au sein de l’Établissement, écrit-il, je vous indique que cette dernière, consciente de l’enjeu et ne trouvant pas de solution de garde immédiate, a, sur mon autorisation, amené son enfant dans son bureau pour quelques heures dans une journée. Je pense que la directrice, qui ne compte ni ses heures, ni ses jours, pour veiller à ce que l’Établissement fonctionne au mieux, n’avait pas d’autre solution. Cette situation exceptionnelle ne s’est pas reproduite, pas plus qu’il n’a été permis aux soignants de venir avec leurs enfants. »

Un animateur qui postillonne

La petite fille d’Hermine s’interroge également sur le comportement d’un des animateurs de l’Ehpad, récemment recruté. Il passait de chambre en chambre pour permettre aux personnes âgées de communiquer avec leur famille via Skype. Problème : elle explique l’avoir d’abord vu sans blouse, portant les vêtements qu’il avait dans le métro, et manipulant la tablette qu’il présente aux pensionnaires sans gants. Elle dit aussi l’avoir vu entouré de trois autres résidents en train de postillonner sur sa grand-mère.

Trois jours plus tard, alors qu’elle se connecte de nouveau à Skype, la jeune femme raconte avoir aperçu le jeune homme sortir un masque de sa poche pour le mettre au dernier moment, en lui expliquant qu’il était trop grand, et qu’il le gênait pour respirer. Au cours de ces échanges par internet, la petite-fille s’inquiète. Sa grand-mère se montre de plus en plus amorphe.

Hermine est déjà contaminée

Le lundi 30 mars, alors qu’une nouvelle connexion est programmée, Olivia Mokiejewski reçoit un mail de l’animateur. « Votre grand-mère dort, lui écrit ce dernier, puis-je vous contacter pour un Skype entre elle et vous dès qu’elle est réveillée ? » Inquiète de son état de santé, la jeune femme interroge la direction qui lui répond : « Comme vous le savez, l’équipe de la Résidence Bel Air est mobilisée en continu depuis plusieurs semaines pour mettre en place toutes les mesures de protection afin de limiter l’exposition de nos résidents au virus. À ce jour, grâce à cela, nous n’enregistrons aucun cas de coronavirus parmi nos résidents, ni nos salariés. »

Le problème, c’est qu’Hermine ne fait pas que dormir. Elle est déjà malade. Un membre de la famille, lui-même médecin généraliste, est finalement autorisé à l’examiner. Il la trouve fiévreuse et prostrée en position fœtale. Olivia Mokiejewski alerte la direction du groupe Korian, ainsi que l’agence régionale de santé :

« L’infirmière est toute seule pour quatre étages, plusieurs patients présentent de la fièvre, notamment à l’étage de ma grand-mère. Le personnel est débordé, pas assez nombreux, ils disent avoir réclamé des masques que la direction ne souhaitait donner qu’en cas de Covid-19, donc quand il serait trop tard. » Olivia Mokiejewski

La directrice se veut toujours rassurante : « Aujourd’hui, je peux vous certifier que tout notre personnel porte un masque, y compris à Korian Bel Air, dit-on aux familles. La résidence applique strictement les recommandations édictées par les autorités publiques et aujourd’hui cet établissement n’est pas affecté par le virus. Nous nous en réjouissons car ce résultat est le fruit des efforts déployés sans relâche par l’ensemble du personnel. »

Plusieurs membres du personnel infectés

L’état de santé d’Hermine ne cesse pourtant de se dégrader. Le 31 mars, le médecin de la famille intervient pour que le SAMU la transporte au service de soins intensifs de l’hôpital Antoine-Béclère. Le verdict tombe : Hermine a bien été infectée par le Covid-19. Sa charge virale est si importante que sa contamination remonterait à plusieurs jours, ce qui permet de s’interroger sur l’état de santé d’autres patients du troisième de l’Ehpad où Hermine résidait. « Plutôt que de dire rapidement qu’il y avait un problème, déplore une personne qui connait bien l’établissement, que d’appeler rapidement les familles, d’enlever rapidement les personnes qui étaient à proximité d’un malade, et de faire le nécessaire, on a perdu du temps et on a fait n’importe quoi. »

« Lorsqu’on parlait de coronavirus, on était démunis, explique-t-on en interne. On nous répondait toujours que ce n’est pas un problème et qu’il ne fallait pas nous inquiéter tant que personne n’était testé positif.« 

Et pourtant, la cellule investigation de Radio France a pu établir qu’un agent d’accueil était bien en arrêt maladie depuis le 24 mars pour cause de Covid-19. Mais ce n’est pas tout. Deux aides-soignantes sont tombées malades, l’une d’elles ayant dû être hospitalisée. Un psychologue présentait également les symptômes du Covid-19 avant le 30 mars. Quant à l’animateur qui s’occupait des liaisons Skype, il a dû quitter l’établissement le jeudi 2 avril à la mi-journée, parce qu’il souffrait de symptômes préoccupants. Nous avons proposé à la direction de l’établissement ainsi qu’à la direction régionale du groupe Korian de s’exprimer sur ce sujet, mais aucune suite n’a été donnée à nos sollicitations.

Un décès qui n’en est pas un

La conclusion de cette affaire est aussi sordide que surréaliste. Alors qu’Hermine est à l’hôpital, et avant de quitter son poste, l’animateur de l’Ehpad s’excuse auprès d’Olivia Mokiejewski. « Un Skype ne sera pas possible aujourd’hui, lui écrit-il, car votre grand-mère n’est pas disponible. » Puis le 2 avril, la petite fille reçoit ce mail de la direction : « Toute l’équipe se joint à moi pour vous présenter nos plus sincères condoléances à la suite du décès de votre grand-mère. Elle a marqué la vie de notre résidence par sa douceur, sa gentillesse et ses sourires quotidiens. Elle nous manquera de toute évidence beaucoup. » Un mail qui se conclut ainsi : « Je suis au regret de constater que notre système de facturation automatisé va vous faire parvenir une facture informative ne tenant pas compte du décès de de votre grand-mère. »

Sauf qu’au moment où ce mail part, Hermine est toujours en vie, dans son lit d’hôpital. Elle décédera trois jours plus tard.

Source FRANCE CULTURE.

Coronavirus: Le maire de Mougins lance un ultimatum après 29 décès dans un Ehpad…! Une situation « apocalyptique » !

CORONAVIRUS – CATASTROPHE SANITAIRERichard Galy, à la tête de la ville depuis 2001, demande que les résidents et le personnel soient tous dépistés sans délai.

Coronavirus: Le maire de Mougins lance un ultimatum après 29 décès dans un Ehpad. La maison de retraite Korian à Mougins (illustration).

Le maire de Mougins n’en peut plus de voir la situation dans sa ville se dégrader et veut le faire savoir dans l’espoir que le gouvernement réagisse. Le nombre de décès dans un Ehpad de cette ville située près de Cannes a en effet encore augmenté et atteint 29 morts en lien avec le coronavirus. Le docteur Richard Galy, médecin généraliste et maire de la ville depuis 2001, a donc lancé vendredi un « ultimatum » pour que résidents et personnel soient tous dépistés sans délai.

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Une situation « apocalyptique »

« De jour en jour, le nombre de personnes touchées a augmenté ainsi que le nombre de morts, maintenant on en est à 29. C’est quelque chose d’apocalyptique, c’est une hécatombe », a fustigé le maire. « A la suite de la réunion de crise de ce jour dont il n’est sorti aucune décision concrète, je ne peux plus faire confiance ni à Korian (propriétaire de cet établissement pour personnes âgées dépendantes) ni à l’ARS (Agence régionale de santé) dans la gestion de cette tragique situation où chaque minute compte », a-t-il ajouté dans un communiqué intitulé « coup de gueule du maire ».

« Ça fait quasiment deux semaines que je demande de tester tout le monde (…) Nous sommes le 3 avril et aujourd’hui il semblerait que la moitié du personnel soit testée mais les résidents toujours pas », a poursuivi Richard Galy en ajoutant : « C’est un ultimatum : d’ici à lundi matin, il faut que tout le personnel et tous les résidents soient testés, et des travaux réalisés pour isoler de manière hermétique le bloc sain du bloc malade ». « Si ce n’est pas possible, je demanderai la réquisition de l’hôtel pour sauvegarder les personnes qui sont pour l’instant en bonne santé car à mon avis, elles n’ont aucune chance de s’en sortir en restant dans l’établissement, c’est dramatique », a-t-il protesté.

Un porte-parole de l’établissement a confirmé « avoir communiqué 29 décès à l’ARS » et « démarré le dépistage des soignants ce vendredi avant un dépistage des résidents prévu lundi ». « L’établissement doit être organisé en deux secteurs distincts et étanches », a-t-il précisé.

Un problème de normes

Lors d’une nouvelle réunion de crise vendredi, le docteur Galy a déjà proposé que les résidents non malades soient relogés dans un hôtel réquisitionné sous la surveillance d’une petite équipe médicalisée mais il a essuyé un refus, en raison de normes invoquées lors de la discussion associant l’ARS, la sous-préfecture de Grasse et le groupe Korian. « De quelles normes parle-t-on lorsqu’il s’agit de sauver des vies ? La seule norme absolue est de secourir au plus vite les résidents », écrit-il dans son communiqué.

Le maire LR a aussi exigé « que l’établissement Korian assure la communication qu’il doit aux familles livrées à elles-mêmes et qui m’interrogent chaque jour car sans nouvelles de leurs proches ». Rien n’interdit aux familles de venir chercher leurs proches ou parents, sous réserve de certaines précautions sanitaires, a rappelé le maire de Mougins.

Source  MINUTES