Covid à Alençon. Handicapé, son fils ne supporte plus les restrictions sanitaires…

Habitant près de La Ferté-Macé, Marie-Madeleine rend visite à Meddy chaque dimanche, à la MAS Les Passereaux à Alençon.

L’éloignement déchire la mère et le fils.

La retraitée souffre de l’éloignement de son fils, lourdement handicapé, qu’elle ne peut garder chez elle.

 

Quand la crise sanitaire s’ajoute à un lourd handicap, l’hospitalisation devient une prison difficile à supporter. Témoignage de Marie-Madeleine, qui voit son fils de 44 ans souffrir chaque semaine davantage.

« Meddy est hémiplégique et épileptique. Vers l’âge de 5 ans il a fait une mauvaise chute qui lui a occasionné un hématome au cerveau. Mal soigné, il souffre depuis de handicaps. Il a fréquenté en externe des établissements spécialisés jusqu’à ses 18 ans. Mais en 1996, j’ai eu un accident de voiture et suis restée dans le coma pendant deux ans. Comme j’étais seule à m’occuper de lui, il a été mis sous tutelle et placé au CPO (Centre psychothérapique de l’Orne), à Alençon (Orne). Il a beaucoup souffert durant cette période.

À présent, il est hospitalisé à la MAS (N.D.L.R. Maison d’accueil spécialisée pour adultes handicapés en situation de grande dépendance) Les Passereaux, rue Anne-Marie-Javouhey. Habitant à Magny-le-Désert, je voudrais qu’il vienne à la MAS de La Ferté-Macé, ouverte depuis deux ans. Mais on me dit qu’il n’y a pas de place. Et je ne peux faire aucune démarche par moi-même puisque Meddy est sous tutelle.

Des visites trop courtes

Je vais le voir chaque dimanche mais depuis un an et le début de la crise sanitaire, la situation se complique encore plus. Bien qu’il soit vacciné, je n’ai pas le droit de le prendre chez moi pour le week-end. À son retour, il devrait alors être isolé des autres pensionnaires durant huit jours. Il ne le supporterait pas.

Je n’ai droit qu’à trois quarts d’heure de visite. C’est bien trop peu compte tenu de la distance que je parcours à cause de mon lieu d’habitation. C’est épuisant moralement et physiquement, ça me coûte cher également. Suivant le personnel de service, on m’accorde parfois un peu plus de temps mais il arrive que je me fasse gronder parce que je le ramène en retard de notre balade dans le parc. En quoi cela gêne-t-il ? Il n’y a pas d’autres visiteurs.

Je n’ai plus non plus l’autorisation de lui apporter des friandises. « Rien ne doit rentrer de l’extérieur » me dit-on. Que ce soit des gâteaux ou nos vêtements, quelle différence ? On peut porter le virus sur nous. La première chose que Meddy me demande en arrivant ce sont ces gâteaux. Il n’a plus de plaisirs.

Il se blesse volontairement pour se révolter

Mon fils va mal. Il ne supporte plus cette situation. Lui qui était joyeux plus jeune, il est devenu triste. Il s’ennuie. Il ne comprend pas cette histoire de Covid. Il ne veut pas croire que ça dure encore et encore. Il écoute, se révolte, fait des colères. Il ne parle plus du tout et garde la tête dans les épaules. Dernièrement, il a trouvé comme défense de se blesser volontairement en se laissant tomber de son fauteuil. Les soignants me disent qu’il joue la comédie devant moi, qu’avec eux il n’est pas le même. Je ne peux pas le croire.

Malgré le confinement, j’y vais quand même. Je ne veux pas qu’il se sente abandonné. Pour lui, c’est pire qu’être prisonnier. Mais pour moi c’est hyper dur, je n’en peux plus. En France, les handicapés sont mal perçus. Quand on entend les témoignages de parents, on nous culpabilise.

Quand je le laisse le dimanche soir, Meddy est en pleurs. Moi, je suis mal, j’ai envie de tout casser. Je n’ai personne à qui parler, alors je me défoule sur Facebook. J’y déverse ma peine et ma colère. »

Source OUEST FRANCE.

Faire 10000 pas par jour c’est bon pour le cœur et les poumons…

Pierre Lafargue est diplômé d’un Master Staps BAC+5 (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et en activité physique adaptée en prévention et santé publique.

Avec Be APAS 1 seule règle : C’est l’activité qui s’adapte à la personne, et non la personne qui s’adapte à l’activité.

C'est bon pour la santé et notre cerveau !

 

La solution à tous les maux c’est l’activité physique c’est ce que Pierre Lafargue nous dit , au sein de sa structure Be Apas une règle fondamentale : C’est l’activité qui s’adapte à la personne, et non la personne qui s’adapte à l’activité. Tout le monde peut et doit faire du sport quelque soit sa condition physique, son âge, son handicap, sa pathologie ou sa condition sociale. Et du coup on améliore notre santé et notre qualité de vie.

Il n’est jamais trop tard pour faire de l’activité physique si bénéfique à notre santé ! On peut en faire sur une chaise mais si !

L’activité physique doit être d’abord un plaisir. On marche, on court, on fait du vélo pourquoi pas. Les recommandations sont 30 minutes d’endurance quotidienne. Ne pas confondre performance et endurance. L’endurance c’est la capacité à faire un effort dans la durée.  Pour avoir un bon repère il faudrait marcher 10000 pas par jour pour ne pas entamer notre capital santé. 10000 pas par jour ça représente à peu prés 7 km de marche. Certaines études montrent qu’à partir de 7000 pas on a déjà du bénéfice sur la santé.10 minutes de vélo par exemple ça correspond à 1000 pas attention il ne faut pas rester assis ou coucher plus de 2 heures d’affilée au cours d’une journée. Pierre Lafargue conseille aussi de faire des exercices de gym sur une chaise, on peut faire du gainage , du renforcement musculaire pour en savoir plus Be Apas vient de sortir un livre consacré à cette pratique.

Source FRANCE BLEU.

Allergies, intolérances, vaccins… Les réponses à vos questions…

Vous avez posé vos questions sur les allergies au Dr Isabelle Bossé, allergologue.

En voici une sélection.

Le test par un spécialiste sur le bras d’un patient afin de détecter des allergies (photo d’illustration).

 

Nous vous avons donné rendez-vous pour poser vos questions sur les allergies à une allergologue. En voici une sélection, accompagnée bien sûr des réponses et explications d’Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues et vice-présidente de la Fédération française d’allergologie. 

Différence entre allergie et intolérance

« Pourriez-vous m’expliquer la différence (et notamment en termes de gravité) entre une intolérance et une allergie ? Mon fils a fait des poussées d’urticaires à la suite de l’ingestion de pastilles Drill. S’en sont suivis des tests révélant une intolérance ou allergie aux dérivés de l’aspirine. », nous a demandé Dominique.

Dans le cas présent c’est une allergie et non une intolérance. Intolérance et allergie sont deux mécanismes totalement différents, l’allergie fait intervenir le système immunitaire, les intolérances pas du tout, et l’allergie peut être plus grave.

Se faire vacciner contre le Covid-19

« J’ai un profil allergique, je me pose des questions sur le choix du vaccin contre le Covid-19. Lors de mes recherches, j’ai pu voir que les vaccins à ARN messager type Pfizer ou Moderna contenaient un excipient potentiellement allergisant, le PEG et que l’AstraZeneca contenait un allergisant potentiel, le polysorbate. Mes questions sont les suivantes : Me conseillez-vous de me faire vacciner ? » C’est la question posée par Françoise de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Les allergies au PEG et au polysorbate sont exceptionnelles, quand elles sont avérées c’est une contre-indication aux vaccins actuels. Les antécédents d’allergie médicamenteuse comme les antibiotiques et autres médicaments ne sont pas une contre-indication, excepté s’il y a un doute sur un choc anaphylactique après une vaccination antérieure ou l’injection d’un produit de contraste iodé.

Nous conseillons la prise d’un antihistaminique une heure avant l’injection par sécurité, et peu importe le vaccin que vous recevrez.

Eczéma avec le port du masque

« Quand je porte un masque chirurgical plus de 2 h, je fais comme un eczéma aux deux points de contact et de frottement sous les yeux. Obligée de prendre de la cétirizine quelques jours ensuite », explique Laurence, de Longjumeau (Essonne).

En effet certaines personnes sont sujettes à ces irritations cutanées avec les masques, vous pouvez tester l’application d’une crème barrière (en pharmacie), hydrater votre peau le plus possible, et je ne pense pas que la qualité des masques soit en cause.

Piqûre de moustique

« Habitant le sud de la France, je fais de vives réactions aux piqûres de moustiques qui sévissent plus de six mois par an (démangeaisons, gonflements…). Est-ce une allergie ? », demande Michel qui vit à Hyères (Var).

La majorité des réactions aux piqûres de moustiques ne sont pas allergiques, si vous êtes aussi gêné pendant si longtemps, je vous conseille la prise d’un antihistaminique quotidiennement sur toute la période à risque, évidemment la désinfection de la piqûre et l’application d’une crème à la cortisone sur le gonflement en évitant d’en mettre sur la lésion de la piqûre.

Et l’urticaire ?

« Je fais de l’urticaire, j’ai un traitement mais dès que je l’arrête ça recommence, cela depuis plusieurs années. Comment trouver pourquoi ? », demande Pierrette.

L’urticaire chronique n’est pas allergique… Il est dû à une anomalie de certaines cellules immunitaires dans la peau, les mastocytes, qui se déstabilisent et libèrent sans raison de l’histamine dans la peau, d’où la prise continue d’antihistaminiques.

Un bilan minimum est à faire (prise de sang) et il faut rechercher les facteurs déclenchant qui n’existent pas toujours (froid, chaud, effort, transpiration, soleil, stress…) et essayer au mieux de les éviter. Si aucun de ces facteurs ne déclenche votre urticaire, c’est de l’urticaire chronique spontanée dont on connaît le mécanisme mais dont ignore la cause et qui peut durer très longtemps.

La désensibilisation, efficace ?

« Allergique depuis plus de 10 ans au pollen et graminées pendant la forte période printanière je voudrais savoir si la désensibilisation est une méthode efficace et si oui quand le faire ? », se demande Yann.

Oui, la désensibilisation est le seul traitement de la cause des maladies allergiques respiratoires, les autres traitements sont efficaces mais seulement sur les symptômes, la désensibilisation permet de modifier la réaction immunitaire anormale et de tolérer sur le long terme les pollens. Certaines personnes n’y sont pas sensibles, d’autres sont totalement soulagées, d’autres ont une amélioration partielle mais qui leur permet de vivre plus normalement cette saison.

« Quelles sont les différentes formes de traitements de désensibilisation existants actuellement ? Lesquels sont remboursés par la CPAM ? », interroge Murielle.

Actuellement il n’existe que deux formes de désensibilisation : des gouttes à mettre sous la langue remboursées à 30 % par l’Assurance maladie le reste par les mutuelles complémentaires, et des comprimés à mettre sous la langue également mais uniquement pour les acariens et les pollens de graminées (il y en aura bientôt pour d’autres pollens) qui sont remboursés à 15 % par l’Assurance maladie et le reste seulement par certaines mutuelles.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : Les risques de thrombose liés au vaccin AstraZeneca nettement moins élevés chez les plus de 50 ans…

ETUDE Les bénéfices du vaccin AstraZeneca augmentent avec l’âge, conclut l’Agence européenne des médicaments.

Coronavirus : Les risques de thrombose liés au vaccin AstraZeneca nettement moins élevés chez les plus de 50 ans

 

Cela se confirme. Les bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 augmentent avec l’âge et continuent de l’emporter sur les risques, tels que des apparitions de caillots sanguins, a déclaré vendredi l’Agence européenne des médicaments (EMA) après une nouvelle étude. Les autorités sanitaires devraient également continuer à administrer la seconde dose dans les délais recommandés par le laboratoire AstraZeneca, dont le vaccin est controversé depuis le signalement de très rares cas de thromboses.

La Commission européenne avait demandé à l’EMA de mener une nouvelle étude suite aux inquiétudes de plusieurs pays européens qui ont choisi de limiter l’utilisation du vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca aux personnes âgées. Le Danemark ne l’utilise plus.

« Les données ont montré que les bénéfices de la vaccination augmentent avec l’âge », a déclaré le directeur exécutif adjoint de l’EMA, Noël Wathion, lors d’une conférence de presse. « Les bénéfices de Vaxzevria (le nom du vaccin AstraZeneca) l’emportent sur les risques chez les adultes de tous les groupes d’âge, comme déjà confirmé par l’agence », a poursuivi Noël Wathion. Les conclusions de cette nouvelle étude devraient être un « guide utile pour les Etats membres lors de l’ajustement de leurs stratégies de vaccination », a-t-il ajouté.

Deux fois moins de thromboses chez les plus de 50 ans

Les rares cas de caillots sanguins se sont produits chez environ une personne sur 100.000 ayant reçu le vaccin AstraZeneca, selon l’EMA. Mais le risque est plus élevé chez les personnes entre 40 et 49 ans (2,1 cas sur 100.000), entre 20 et 29 ans (1,9 cas) et entre 30 et 39 ans (1,8 cas), selon les chiffres du régulateur.

Les risques sont plus faibles pour les personnes plus âgées : 1,1 cas sur 100.000 dans la tranche d’âge 50-59 ans, un cas sur 100.000 chez les 60-69 ans, 0,5 chez les 70-79 ans et 0,4 cas chez les plus de 80 ans.

L’étude « montre clairement que les effets favorables de la vaccination par rapport aux cas très rares de caillots sanguins augmentent avec l’âge », a ajouté Peter Arlett, responsable de l’analyse des données à l’EMA.

L’EMA a déclaré le 7 avril que les caillots sanguins devraient être répertoriés en tant qu’effet secondaire très rare du vaccin. Les rares cas de thromboses devraient également être répertoriés comme un effet secondaire du vaccin Johnson & Johnson, qui utilise la même technologie qu’AstraZeneca, a annoncé l’EMA mardi.

Noël Wathion a ajouté vendredi que l’étude montre qu’une deuxième dose d’AstraZeneca devrait continuer à être administrée, et ce entre 4 et 12 semaines après la première. Malgré des rapports selon lesquels les cas de caillots sanguins étaient plus fréquents chez les femmes, l’EMA a déclaré qu’il n’y avait « pas suffisamment de données disponibles dans toute l’UE » pour affirmer que les risques sont liés au sexe.

Pour l’AstraZeneca, 287 cas ont été enregistrés dans le monde, dont 142 dans l’Espace économique européen (UE, Islande, Norvège et Liechtenstein), selon l’EMA. La plupart des cas observés avec AstraZeneca concernent des femmes de moins de 60 ans.

Pour le vaccin de Pfizer-BioNTech, 25 cas de caillots sanguins ont été signalés, 8 pour celui de Johnson & Johnson et 5 pour Moderna, selon des chiffres de l’EMA publiés mardi. La Commission européenne envisage une action en justice contre AstraZeneca, dont les livraisons de vaccins sont nettement inférieures aux chiffres prévus initialement.

Source 20 MINUTES.

Vaccination au Royaume-Uni : 32 cas de caillots mortels recensés avec AstraZeneca…!

PIQURE Plus de 21 millions de doses ont été injectées outre-Manche.

Vaccination au Royaume-Uni : 32 cas de caillots mortels recensés avec AstraZeneca

 

Le régulateur britannique a recensé 168 cas majeurs de caillots sanguins au Royaume-Uni chez des patients qui ont reçu le vaccin AstraZeneca contre le coronavirus, dont 32 mortels, pour plus de 21,2 millions de premières doses administrées, selon un bilan publié jeudi. Analysant ces données, qui vont jusqu’au 14 avril, le MHRA estime toujours que « les bénéfices du vaccin l’emportent toujours sur les risques chez la majorité des personnes ».

Le taux d’incidence s’élève ainsi à 7,9 cas de caillots par million de doses et les données suggèrent un taux plus important chez les adultes les plus jeunes, le régulateur soulignant que ces éléments qui évoluent doivent être pris en compte dans l’utilisation de ce vaccin. Le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination britannique a recommandé début avril de limiter quand c’est possible l’usage du vaccin AstraZeneca aux plus de 30 ans.

Le taux de caillots devrait un peu augmenter mais rester extrêmement rare

Les craintes autour des cas rares de caillots sanguins ont conduit plusieurs pays européens à limiter l’usage du vaccin développé par l’université d’Oxford et le laboratoire anglo-suédois aux catégories les plus âgées de la population. Les cas de caillots recensés au Royaume-Uni concernent 93 femmes et 75 hommes âgés de 18 à 93 ans. L’un d’eux est intervenu après une deuxième dose de vaccin. Cette augmentation du nombre de cas était « attendue », a réagi le Pr Adam Finn, de l’université de Bristol, cité par l’organisme Science Media Centre.

Soulignant que le public et le personnel soignant sont désormais sensibilisés à ce syndrome, il relève que « les cas sont signalés de manière fiable et rapide », certains « survenus précédemment sont à présent reconnus et signalés également ». Il a expliqué s’attendre « à ce que le nombre de cas par millions de vaccins devienne clair assez rapidement et que les signalements se stabiliseront, mais il est clair » que les caillots « resteront un événement très rare ».

Présentant le plus lourd bilan en Europe avec plus de 127.000 morts, le Royaume-Uni s’est engagé dans une campagne de vaccination massive, utilisant pour l’heure les vaccins AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna. Selon les derniers chiffres, plus de 33 millions de personnes ont reçu une première dose, plus de onze millions une deuxième.

Source 20 MINUTES.

Le CHU de Rennes fait battre un cœur hors de tout corps pour une transplantation…

PROUESSE L’organe a été maintenu « en vie » pendant six heures.

Le CHU de Rennes fait battre un cœur hors de tout corps pour une transplantation

 

De battre le cœur a continué. Les équipes de chirurgie cardiaque et d’anesthésie-réanimation du CHU de Rennes ont réalisé une grande première à leur niveau en maintenant « en vie » un cœur hors de tout corps pendant plusieurs heures pour les besoins d’une transplantation cardiaque. L’opération a eu lieu le 26 mars et a été rendue possible par la technologie américaine Organ Care System, dont seulement trois hôpitaux français sont équipés. Elle se veut une alternative à la technique habituelle consistant à conserver le cœur à l’arrêt dans la glace.

Avec ce nouveau procédé, le cœur encore battant est prélevé sur une personne en état de mort cérébrale avant d’être déposé dans une machine de la taille d’une glacière où il va être perfusé en sang oxygéné. Les équipes rennaises ont ensuite pris l’avion puis la voiture avec à son bord le cœur palpitant. Pendant six heures, du prélèvement à la transplantation, l’organe a ainsi continué à battre durant cette opération qui « est un succès », indique le CHU de Rennes.

Un coût de plus de 30.000 euros par opération

L’établissement breton souligne que grâce à cette technique, certains pays comme l’Angleterre parviennent désormais à réanimer des cœurs pourtant prélevés arrêtés chez un donneur, permettant ainsi d’augmenter le nombre de transplantations réalisées chaque année. L’intervention a toutefois un coût qui se chiffre à plus de 30.000 euros par opération, auxquels s’ajoutent les frais de déplacement de l’équipe de prélèvement.

Le CHU de Rennes y voit tout de même un motif d’espoir pour les malades. « Appliquée au cœur, au foie ou encore aux poumons, cette approche fait entrer la greffe dans une nouvelle ère, sans jamais remettre en cause l’efficacité des techniques plus « traditionnelles » de conservation par le froid », souligne l’établissement breton.

Source 20 MINUTES.

« Je veux ma chimio » : atteinte d’un cancer, elle mène une grève de la faim devant l’hôpital pour être soignée…

Fatima Elmaldi ne s’alimente plus depuis le 11 avril, suite à l’arrêt de son traitement pour soigner un cancer du système immunitaire.

Il a été stoppé subitement en février dernier par une médecin.

Elle réclame la reprise des soins et se dit prête à mourir de faim.

"Je veux ma chimio" : atteinte d'un cancer, elle mène une grève de la faim devant l’hôpital pour être soignée

 

Elle est assise sur la banquette arrière de sa BMW grise. Stationnée rue Molitor, près de l’entrée de l’hôpital central, à Nancy, Fatima Elmaldi lit un article du Nouvel Obs. La lecture, c’est l’activité principale de cette dame de 71 ans, en grève de la faim depuis le 11 avril dernier.

Elle est assise sur la banquette arrière de sa BMW grise. Stationnée rue Molitor, près de l’entrée de l’hôpital central, à Nancy, Fatima Elmaldi lit un article du Nouvel Obs. La lecture, c’est l’activité principale de cette dame de 71 ans, en grève de la faim depuis le 11 avril dernier.

« J’ai relu l’Étranger de Camus, un livre de Kant sur la philosophie de l’histoire et des magazines. Je me sens bien, je bois beaucoup », dit-elle simplement en ouvrant la portière de la voiture. Sur le capot, elle a accroché deux pancartes : « Non assistance à personne en danger » et sur l’autre, le nombre de jours écoulés depuis le début de sa grève.

Fatima Elmaldi réclame la poursuite de sa chimiothérapie, débutée le 25 juillet 2019 pour soigner un lymphome, cancer du système immunitaire. Son traitement aurait été « stoppé de façon criminelle » : « Je me rendais régulièrement à l’hôpital de Brabois, j’en étais à la 18e séance et il m’en restait 7 », détaille Fatima qui habite Montigny-lès-Metz.

Médecin urgentiste à la retraite

« Mais le 8 janvier 2021, une médecin que je n’avais encore jamais vue est passée et m’a téléphoné le 16 février suivant pour dire qu’on arrêtait le traitement. Qu’il n’était plus nécessaire. Or, au vu du nombre de plaquettes de ma prise de sang, je devais poursuivre ! Je ne comprends pas qu’on puisse commettre des erreurs aussi grossières. Je veux ma chimio ! »

Fatima Elmadi semble en connaître un rayon. Elle dit être médecin urgentiste et avoir exercé avant sa retraite à Marie-Galante aux Antilles. Maman de deux grands garçons, elle aurait « bourlingué un peu partout » avant de s’installer en Moselle. Elle répète : « Je ne veux pas revivre les souffrances endurées il y a deux ans. Ce traitement a fait des miracles. Je veux ma chimio ! » Et pour l’obtenir, elle est prête à rester dans sa voiture le temps qu’il faudra.

 

"Je veux ma chimio" : atteinte d'un cancer, elle mène une grève de la faim devant l’hôpital pour être soignée

« Le manque de confort, c’est le plus dur »

Sur un appui-tête, sèche sa serviette de toilette. Fatima dort sur le siège arrière abaissé, emmitouflée dans un sac de couchage déposé par le SAMU Social. « Le manque de confort, c’est le plus dur et les premiers jours, j’ai souffert du froid. Il gelait. Et puis, j’ai du mal à dormir à mon âge. »

Pour se laver et aller aux toilettes, elle se rend dans l’hôpital, et en cas de besoin après 19 h quand tout est fermé, elle frappe au service des urgences, où assure-t-elle, elle est « bien accueillie ».

Joint par téléphone, le CHRU annonce avoir proposé à la gréviste de rencontrer un médiateur mais elle aurait refusé. L’hôpital a aussi signalé la situation au procureur, au préfet et à l’agence régionale de la santé . Quant au directeur, Bernard Dupont, il fait savoir qu’il « ne souhaite pas communiquer » et renvoie vers la préfecture « car la gréviste est garée sur la voie publique ». Contactée, la préfecture assure « ne pas être compétente pour répondre à un litige pour un problème médical ».

Pendant qu’ils se renvoient la balle, Fatima Elmaldi attend en lisant. Déterminée : « La grève de la faim, c’est rien. Je peux aller très loin. Je préfère mourir de faim que du cancer. »

Source EST REPUBLICAIN.

Aude : améliorer le dépistage des cancers chez les personnes en situation de handicap…

Diagnostiquer un cancer chez une personne porteuse d’un handicap, mental notamment, est loin d’être facile.

Un comité de pilotage va être prochainement installé : une convention vient d’être signée.

Les signataires d'une convention inédite au plan national.

 

Organiser un dépistage systématique du cancer du sein ou colorectal n’est déjà pas simple ordinairement. C’est d’autant plus difficile quand les personnes sont porteuses d’un handicap, mental notamment, ou de troubles du comportement. C’est la raison pour laquelle une convention de partenariat entre l’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) de l’Aude, le Centre régional de coordination des dépistages des cancers en Occitanie et la députée Mireille Robert vient d’être signée. « C’est une étape sur le long chemin de l’accès aux soins et à la santé pour les personnes vulnérables », ont insisté les différents protagonistes.

Formation des accompagnants du médico-social

La formation des accompagnants du médico-social ou encore l’accessibilité des documents d’information pour plus de compréhension sont au cœur des actions de cette convention. Un comité de pilotage va être créé pour coordonner et prioriser les actions. Mireille Robert, députée de l’Aude, Jean-Claude Rouanet, président de l’APAJH Aude, vice-président délégué de la fédération APAJH, et Antoine Khreiche, médecin directeur général au Centre régional de coordination des dépistages des cancers en Occitanie sont cosignataires de cette convention inédite sur le territoire national.

Source L’INDEPENDANT.

 

Sclérose en plaques : le cannabis thérapeutique a offert une « très belle parenthèse » à Florence Demange…

Depuis plus de sept ans, la sclérose en plaques provoque d’insoutenables poussées de douleur et des difficultés à marcher, qui se sont invitées dans le quotidien de Florence Demange.

Sclérose en plaques : le cannabis thérapeutique a offert une "très belle parenthèse" à Florence Demange

 

Alors qu’une expérimentation nationale sur le cannabis thérapeutique vient d’être lancée, la Belfortaine se confie sur ce traitement, qui lui aura considérablement amélioré l’existence.

C’est un immense pas qui a été franchi le 26 mars dernier, lorsque le ministre de la Santé, Olivier Véran, a lancé deux ans d’expérimentation autour du cannabis thérapeutique , désormais prescrit dans 200 centres de référence disséminés en France. La Belfortaine Florence Demange, qui souffre d’une sclérose en plaques depuis 2014, se réjouit de la démocratisation progressive d’un traitement qui, pendant une année, aura très nettement amoindri ses douleurs.

« Florence, quand avez-vous appris que vous souffriez d’une sclérose en plaques ? »

C’était début 2014. J’exerçais comme infirmière libérale, avec beaucoup de manutentions lorsqu’il s’agissait de soulever des personnes, de les conduire du fauteuil au lit. Or, j’ai commencé à ressentir une douleur importante au bras droit, puis une perte de sensibilité au bout des doigts. Rapidement, mon médecin généraliste m’a envoyée vers un neurologue, qui a vite diagnostiqué cette sclérose en plaques. Pendant plusieurs mois, j’étais dans le déni, je pensais qu’il s’était trompé. Mais au bout d’un an, j’ai compris que je ne pouvais plus tenir.

« Pendant des années, vous avez enchaîné plusieurs traitements différents. Comment en êtes-vous arrivée à tester le Marinol, qui contient non pas du CBD mais du THC (il s’agit de la principale molécule active du cannabis) de synthèse ? »

Mon neurologue, le Dr Ziegler , au bout d’un moment, m’a proposé ce médicament, et au début, j’avoue que j’ai rigolé. Je me demandais ce qu’il me racontait avec son cannabis. Et puis, j’ai essayé, et très rapidement, je ne sentais presque plus de douleur ! Je marchais normalement, et assez longtemps, alors qu’aujourd’hui, si je tiens 200 mètres avec ma canne, c’est le maximum.

« Là, je prends de la kétamine : on endort les chevaux avec ça ! »

« Pourquoi ? Vous avez dû stopper ce traitement à base de Marinol ? »

Oui, au bout d’une année qui aura été une très belle parenthèse. Petit à petit, les douleurs sont en effet revenues, de plus en plus fortes, et avec des poussées terribles. Mon neurologue pense que le corps s’est habitué, et donc, ça ne fait plus l’effet voulu désormais. J’ai donc dû stopper.

« C’est rédhibitoire ? »

Non, je n’espère pas, ce traitement sera peut-être à nouveau efficace après une pause. Je garde le Marinol dans un coin de ma tête… et dans un coin de mon frigo, où j’en conserve toujours un peu.

« Selon vous, la commercialisation du CBD, ainsi que l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France, vont-elles dans le bon sens ? »

Bien sûr, il est grand temps, car en France, on n’est pas en avance… L’étude qui vient de démarrer aboutira à des résultats positifs, c’est certain ! Le cannabis thérapeutique, c’est quand même le moins pire de tout ce qu’on m’a injecté. Là, je prends par exemple de la kétamine : on endort les chevaux avec ça ! Le mot « cannabis » fait peut-être peur, je ne sais pas, il y a un gros flou juridique aussi. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que son utilisation sert, dans beaucoup de cas, à faire du bien, à soulager. On n’en fait évidemment pas un usage récréatif.

Source EST REPUBLICAIN.

Covid-19 : les femmes résistent-elles mieux au virus ?…

Même dans notre réponse immunitaire, il semble que nous ne soyons pas égaux face au SARS-CoV-2. L’immunité des femmes serait plus durable, selon les travaux de chercheurs strasbourgeois.

Covid-19 : les femmes résistent-elles mieux au virus ?

 

Question fondamentale dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, la réponse immunitaire de l’organisme face au virus pose encore de nombreuses questions.

Cette réponse se déclare typiquement dans les deux à trois semaines suivant l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2, avant de s’atténuer. Mais pendant combien de temps conserve-t-elle son efficacité ? Toutes les catégories de la population sont-elles aussi bien protégées ?

308 patients suivis

Pour tenter d’en savoir plus, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) de Strasbourg, en partenariat avec l’équipe d’Olivier Schwartz, de l’institut Pasteur, ont scruté les dossiers médicaux de 308 patients atteints d’une forme légère de la Covid-19.

Cette étude a permis d’identifier une catégorie d’anticorps, dits « anti-S », comme les plus persistants.

Chez 98 % des patients suivis, ils étaient encore présents à un taux détectable dans les trois à six mois suivant l’infection.

Une réponse plus faible mais plus durable

Le taux d’anticorps anti-S diminue progressivement, mais l’étude a observé des différences importantes d’un patient à l’autre.

« Immédiatement après l’infection, le taux d’anticorps anti-Covid-19 est en moyenne inférieur chez les femmes », constate ainsi le professeur Samira Fafi-Kremer, principale auteure de l’étude.

« Mais avec le temps, il suit un déclin qui est généralement moins prononcé chez elles que chez les hommes, quel que soit leur âge ou leur poids », poursuit-elle.

Une stratégie vaccinale à adapter ?

Les chercheurs ont réparti les patients suivis en deux groupes selon leur période d’immunité.

Ils ont observé que le premier groupe, correspondant aux périodes d’immunité les plus longues, était « plutôt constitué de femmes », tandis que le second, correspondant à une protection plus courte, était « majoritairement masculin ».

Ces données devront être réexaminées. Elles pourraient, selon le professeur Fafi-Kremer, « suggérer une réponse vaccinale différente chez les hommes et les femmes ». Et peut-être aboutir à une adaptation de la stratégie vaccinale.

Les particularités de l’immunité féminine

Ces résultats confirment ce que l’on savait déjà sur l’immunité féminine.

« On sait par exemple que les femmes ont d’une façon générale une réponse humorale et cellulaire plus robuste que les hommes, que ce soit face à d’autres maladies infectieuses ou en réponse à une vaccination », décrit le professeur Fafi-Kremer.

« Le versant délétère de cette plus large réactivité est que les femmes sont plus souvent sujettes aux maladies auto-immunes. »

Comme souvent, cette différence s’explique par les gènes et les hormones présents dans chaque sexe.

« Une grande partie des gènes de l’immunité se situe sur le chromosome sexuel X, présent en deux exemplaires chez les femmes, contre un seul chez les hommes », rappelle le professeur Fafi-Kremer.

Source EST REPUBLICAIN