Covid-19. Les jeunes sont désormais une majorité à vouloir se faire vacciner…

La proportion des jeunes de 18 à 24 ans souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 atteint désormais 55 %, en forte progression par rapport à mars (36 %), selon une enquête de Santé publique France publiée ce vendredi 7 mai.

Des jeunes réunis sur les pelouses du parc du Thabor, à Rennes, le 2 avril 2021.

 

Une majorité des jeunes de 18 à 24 ans souhaite désormais se faire vacciner contre le Covid-19, en forte augmentation par rapport au mois de mars, selon une enquête réalisée par Santé publique France.

55 % des personnes de cette classe d’âge non encore vaccinées, interrogées entre le 21 et le 23 avril, assurent qu’elles veulent certainement ou probablement ​se faire vacciner, selon cette enquête publiée ce vendredi 7 mai.

Mi-mars, les jeunes du même âge étaient à peine plus d’un tiers (36 %) à faire la même réponse.

Les hommes et les « CSP + » plus partant pour le vaccin

L’intention de se faire vacciner progresse également chez les 25-34 ans, à 43 % contre 39 %, mais reste stable sur l’ensemble de la population (56 %).

Cette adhésion à la vaccination est nettement plus élevée chez les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures (64 %) que chez les CSP- et les inactifs (50 %). Les hommes sont également beaucoup plus partants pour l’injection (62 %) que les femmes (51 %).

Parmi les 44 % rétifs à la vaccination, les raisons déclarées pour justifier leur choix étaient le plus souvent : « Les nouveaux vaccins ne sont pas sûrs » (69 %) ; « ce n’est pas efficace pour empêcher la propagation de l’épidémie (26 %) ou la maladie » (25 %) ; « je préfère d’autres moyens de prévention comme les gestes barrières » (23 %) ainsi qu’« on ne peut pas choisir son vaccin » (20 %)​, explique Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire.

Un tiers d’entre elles indiquent qu’elles seraient prêtes à changer d’avis s’il y avait des informations qui prouvent l’efficacité et la sûreté du vaccin.

13,2 % des Français possèdent des anticorps anti-Covid

Depuis le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France, fin décembre, un quart de la population a reçu au moins une injection, dont 11 % a déjà reçu deux doses.

L’enquête a été réalisée avant les annonces successives, le 29 avril et le 6 mai, d’Emmanuel Macron sur l’accélération du calendrier vaccinal.

Santé publique France indique par ailleurs que 13,2 % de la population possédait des anticorps contre le coronavirus au début du mois de février, contre 9 % en octobre, selon une enquête de séroprévalence réalisée sur un échantillon de prélèvements sanguins.

La vaccination de masse, seule « voie rapide » vers l’immunité collective

Très peu de personnes présentant déjà des anticorps issus de la vaccination à cette date (il faut compter 15 à 21 jours après la première injection pour obtenir une réponse sérologique pleinement détectable), ce pourcentage reflète essentiellement la part de la population ayant été infectée par le Sars-CoV-2, souligne l’agence sanitaire.

L’Institut Pasteur estime pour sa part, à partir de projections mathématiques, qu’au 22 mars, un peu plus de 20 % de la population de plus de 20 ans avait été infectée par le virus.

Source OUEST FRANCE.

SANTE – Le gouvernement veut mettre en place un ToxiScore sur les produits ménagers…

Le gouvernement veut mettre en place un ToxiScore sur les produits ménagers, a annoncé ce vendredi 7 mai la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

Cet étiquetage permettrait aux consommateurs de savoir très rapidement si le produit contient des substances nocives pour leur santé.

"Nous allons mettre en place un ToxiScore sur les produits ménagers", a annoncé ce vendredi 7 mai la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili - Photo d'illustration

 

Un petit logo pour identifier le potentiel cancérigène d’un produit. C’est le principe du ToxiScore, réclamé depuis 2018 par la Ligue contre le cancer, pour favoriser la prévention de la maladie. Le gouvernement annonce ce vendredi 7 mai que cet étiquetage sera mis en place sur les produits ménagers à partir de 2022. Il permettrait ainsi au consommateur de savoir en un coup d’œil, si le produit qu’il s’apprête à acheter contient une substance nocive pour sa santé.

« Nous allons mettre en place un ToxiScore sur les produits ménagers » à partir de 2022, a promis ce vendredi sur franceinfo Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique. Il s’agirait ainsi d’apposer des étiquettes sur les produits ménagers, comme les désinfectants, sur le même principe que le NutriScore pour les aliments et les boissons. Chaque année, un milliard de produits ménagers sont consommés en France. S’ils comportent bien des indications sur la présence de substances toxiques, on ne retrouve pas pour autant de mention pour savoir s’ils sont cancérigènes ou non. « Les étiquettes des produits ménagers sont très complexes, on ne sait pas très bien comment s’en servir« , a regretté Barbara Pompili.

Le gouvernement veut donc améliorer l’étiquetage des produits ménagers, mieux informer le public sur les éventuels dangers que leur utilisation peut entraîner. Ce ToxiScore concernera « tous les produits ménagers qu’on achète pour notamment nettoyer la salle de bain, nettoyer par terre« .  « Il faut qu’on sache au premier coup d’œil s’il faut prendre des précautions d’utilisation, par exemple pour mettre des gants ou bien aérer la pièce », a expliqué la ministre. Avec ces nouvelles informations, plus intuitives, le gouvernement espère réduire le recours à certains produits nocifs pour la santé.

Ce Toxiscore est donc une solution avancée par l’exécutif dans le cadre du quatrième plan national santé environnement, doté d’une enveloppe de 90 millions d’euros. Ce budget vise à financer « la recherche sur l’impact de l’environnement sur notre santé« , a précisé la ministre.

Source FRANCE BLEU.

Belgique – Un Français qui aurait vendu des masques toxiques écroué…

Trois personnes ont été arrêtées après que quinze millions de masques en tissu livrés à l’Etat belge ont finalement été déclarés nocifs.

Photo d’illustration.Photo d’illustration.Photo d’illustration.Belgique - Un Français qui aurait vendu des masques toxiques écroué...

 

Un homme d’affaires français, recherché par la justice belge pour des soupçons de fraude sur un vaste contrat public d’achat de masques de protection contre le coronavirus, a été arrêté et écroué cette semaine dans le Sud de la France, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.

Laurent H., administrateur délégué de la société Avrox, a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis en Belgique, a indiqué à l’AFP le parquet général d’Aix-en-Provence, confirmant des informations de presse.

Il a été présenté à un juge qui l’a placé en détention provisoire en vue de sa remise aux autorités belges et une première audience sur l’examen du mandat d’arrêt est prévue mercredi à Aix-en-Provence, a précisé la même source.

Selon le parquet de Bruxelles, trois arrestations au total ont eu lieu dans la même affaire: deux en France et une au Luxembourg où est établie la société Avrox. Aucune précision n’a été donnée sur les identités.

Les arrestations ont eu lieu mardi au terme d’une série de perquisitions, notamment à Cannes (Sud de la France) d’où est originaire Laurent H., ont rapporté de leur côté plusieurs médias belges.

Un contrat à 30 millions

L’attribution à Avrox au printemps 2020 d’un contrat estimé à plus de 30 millions d’euros pour livrer 15 millions de masques en tissu à l’Etat belge fait des vagues depuis un an en Belgique.

Plusieurs fédérations belges du textile et de la mode ont reproché à la firme luxembourgeoise de ne pas avoir respecté les exigences sanitaires en matière de fabrication des masques.

Fin février, les autorités sanitaires belges ont d’ailleurs recommandé à la population de ne plus utiliser ces masques lavables (qui étaient disponibles gratuitement en pharmacie), en raison du risque d’inhalation de substances toxiques.

De son côté, la justice belge enquête depuis juin 2020 sur des soupçons de fraude.

Selon le journal Le Soir, les investigations, dirigées par un juge d’instruction bruxellois, visent des faits de «faux et usage de faux, escroquerie, blanchiment et entrave à la liberté des enchères et soumissions». Les masques ont été livrés avec une notice comportant «de nombreuses erreurs», a affirmé ce journal.

Par ailleurs, un concurrent malheureux lors de l’appel d’offres a saisi la justice administrative.

Les dirigeants d’Avrox, dont Laurent H., se sont toujours vivement défendus d’avoir commis la moindre infraction. Face aux doutes sur leur dangerosité présumée, la firme a affirmé que ses masques «respect(ai)ent scrupuleusement toutes les réglementations nationales et européennes».

Source LE MATIN.

Un appel au don de moelle osseuse pour Tom, 17 ans, atteint d’une maladie auto-immune…

Lycéen à Bordeaux, Tom a découvert fin 2020 qu’il était atteint d’une aplasie médullaire idiopathique. Le jeune homme veut sensibiliser au don de moelle, dont dépend sa survie.

Un don du sang. Photo d’illustration.

 

Tom, jeune bordelais de 17 ans, souffre d’une maladie auto-immune, appelée aplasie médullaire idiopathique. Cette maladie l’empêche de produire suffisamment de globules et de plaquettes. Seule solution pour guérir : le don de moelle osseuse, avec une chance sur un million de trouver un donneur compatible. Dans les pages de Sud Ouest , Tom et ses proches racontent son histoire et appellent au don partout en France.

Dans la région, une chaîne de solidarité s’est mobilisée pour le jeune homme, depuis le diagnostic de sa maladie le 3 novembre dernier : deux lycées bordelais ont lancé un appel aux dons et des flyers ont été diffusés dans 28 000 cabinets d’orthophonie en France. Grâce aux réseaux sociaux, le message a aussi été partagé jusqu’à Lille, en Angleterre et même en Australie.

Une chance sur un million de trouver un donneur

« Aujourd’hui, le seul traitement qui pourrait me guérir est la greffe de moelle osseuse », explique Tom. Dans un cas sur quatre, le don peut venir de la fratrie, mais son frère et sa sœur ont passé des tests et ne sont pas compatibles. « Mes parents ont dépassé l’âge. Je sais que j’ai une chance sur un million de trouver un donateur, c’est la règle. Certains jours je flanche, d’autres j’ai de l’espoir… », raconte le lycéen, fan de ciné, à Sud Ouest.

La moelle osseuse, trop souvent confondue avec la moelle épinière située dans la colonne vertébrale, se trouve dans les os longs et les os plats. Elle permet d’accéder à des cellules qui donnent naissance aux cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.

12 000 donneurs inscrits en France

Pour faire un don, il faut remplir certaines conditions : être en parfaite santé, avoir entre 18 et 35 ans lors de l’inscription, passer un entretien médical spécifique pour faire le point sur ses antécédents médicaux et son mode de vie et s’engager à rester joignable en cas de compatibilité avec un receveur, rappelle le site de l’Établissement français du sang (EFS).

Tom, jeune bordelais de 17 ans, souffre d’une maladie auto-immune, appelée aplasie médullaire idiopathique. Cette maladie l’empêche de produire suffisamment de globules et de plaquettes. Seule solution pour guérir : le don de moelle osseuse, avec une chance sur un million de trouver un donneur compatible. Dans les pages de Sud Ouest , Tom et ses proches racontent son histoire et appellent au don partout en France.

Dans la région, une chaîne de solidarité s’est mobilisée pour le jeune homme, depuis le diagnostic de sa maladie le 3 novembre dernier : deux lycées bordelais ont lancé un appel aux dons et des flyers ont été diffusés dans 28 000 cabinets d’orthophonie en France. Grâce aux réseaux sociaux, le message a aussi été partagé jusqu’à Lille, en Angleterre et même en Australie.

Une chance sur un million de trouver un donneur

« Aujourd’hui, le seul traitement qui pourrait me guérir est la greffe de moelle osseuse », explique Tom. Dans un cas sur quatre, le don peut venir de la fratrie, mais son frère et sa sœur ont passé des tests et ne sont pas compatibles. « Mes parents ont dépassé l’âge. Je sais que j’ai une chance sur un million de trouver un donateur, c’est la règle. Certains jours je flanche, d’autres j’ai de l’espoir… », raconte le lycéen, fan de ciné, à Sud Ouest.

La moelle osseuse, trop souvent confondue avec la moelle épinière située dans la colonne vertébrale, se trouve dans les os longs et les os plats. Elle permet d’accéder à des cellules qui donnent naissance aux cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.

12 000 donneurs inscrits en France

Pour faire un don, il faut remplir certaines conditions : être en parfaite santé, avoir entre 18 et 35 ans lors de l’inscription, passer un entretien médical spécifique pour faire le point sur ses antécédents médicaux et son mode de vie et s’engager à rester joignable en cas de compatibilité avec un receveur, rappelle le site de l’Établissement français du sang (EFS).

Pour Tom, ce diagnostic est aussi l’occasion de sensibiliser à ce geste solidaire. « J’ai découvert à cause de ma maladie, ce qu’était la moelle osseuse et aussi, j’aimerais profiter de ce qui m’arrive, au-delà de moi, pour promouvoir le don, en parler, en faire parler… », a expliqué Tom. En France, seuls 12 000 donneurs s’inscrivent chaque année au fichier national, contre 200 000 en Allemagne.

Source OUEST FRANCE.

Le Conseil scientifique se prononce pour un pass sanitaire, mais de manière « temporaire et exceptionnelle »…

Le Conseil scientifique s’est prononcé pour un pass sanitaire conditionnant l’accès à certains lieux lors de leur réouverture.

Mais dans cet avis publié ce mardi, il précise qu’il faut que ce soit « de manière exceptionnelle et temporaire ».

Il pointe notamment la question de la gestion des données.

Le pass sanitaire pourrait être utilisé avec l'application TousAntiCovid.

 

Un pass sanitaire assurant qu’une personne est vaccinée contre le Covid ou a eu un test négatif peut être utilisé pour faciliter le « retour à la vie normale », à condition que ce soit « de manière temporaire et exceptionnelle », estime ce mardi le Conseil scientifique.

« Une forme de retour à la normale »

« Le pass sanitaire, utilisé de manière temporaire et exceptionnelle, peut permettre à la population une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus Sars-CoV-2 », conclut l’instance qui conseille le gouvernement dans un avis transmis lundi soir au gouvernement et rendu public ce mardi.

Ce pass, en format papier ou numérique, attesterait de la réalisation récente d’un test de dépistage négatif, de l’administration d’un vaccin contre le Covid-19 ou d’une infection ancienne par le virus.

Un outil pour « reprendre des activités rassemblant un nombre élevé de personnes »

Un tel outil permet « d’envisager de rouvrir et de reprendre, en contrôlant le risque sanitaire sans qu’il puisse être affirmé que ce dernier soit nul ou très faible, des activités rassemblant un nombre élevé de personnes », juge le Conseil scientifique.

La question des données personnelles de santé

En revanche, son usage « soulève de nombreuses questions d’ordre technique, pratique, éthique et de santé publique », qui ne relèvent pas de sa compétence, prévient-il. Dans la mesure où il utilisera des « données personnelles relatives à l’état de santé, il constitue un précédent dont il convient de limiter les effets en termes de durée et d’ampleur », ajoute l’instance présidée par Jean-François Delfraissy.

Elle ne recommande donc pas son utilisation pour « des actes de la vie quotidienne (se rendre sur son lieu de travail, aller dans un commerce, un établissement de formation, un café, un restaurant) ».

Le pass ne dispenserait pas du port du masque

Le Conseil juge également que son utilisation ne dispense pas du respect du port du masque quand c’est possible et de la ventilation suffisante des lieux clos. En revanche, un assouplissement des règles de distanciation physique est envisageable. 

Le président Emmanuel Macron est pour le pass sanitaire

À l’annonce du calendrier du déconfinement jeudi, Emmanuel Macron a considéré qu’il serait « absurde de ne pas utiliser » un système de pass sanitaire « dans les lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions ». 

Le Conseil scientifique avait donc été saisi jeudi par le gouvernement, qui a déposé lundi un amendement au projet de loi sur la sortie de l’état d’urgence sanitaire, permettant de « subordonner l’accès » à certains lieux à un tel pass sanitaire.

Source FRANCE BLEU.

Le calendrier du déconfinement.

Etats-Unis : Un variant du Covid-19 se propage dans une maison de retraite malgré 90 % de vaccinés…

CONTAMINATIONS Une étude de la principale agence de santé publique américaine révèle une explosion de cas positifs dans une maison de retraite malgré le vaccin.

Etats-Unis : Un variant du Covid-19 se propage dans une maison de retraite malgré 90 % de vaccinés

 

C’était un scénario redouté. Les cas de Covid-19 ont explosé en mars dans une maison de retraite aux Etats-Unis dont les résidents étaient pourtant vaccinés à plus de 90 %, suite à l’introduction d’un variant par un membre non vacciné du personnel, a révélé une étude de la principale agence de santé publique américaine publiée mercredi.

Le virus s’est ensuite propagé dans cet établissement du Kentucky, contaminant 44 personnes, dont 24 résidents et 20 personnels soignants, dont 18 et 4, respectivement, avaient pourtant reçu deux doses du vaccin Pfizer, dénombre cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Les limites de la seule stratégie vaccinale

Ces travaux montrent donc les limites de la vaccination comme seule stratégie de lutte contre le Covid-19, notamment contre ses variants. Bien qu’« essentielle », elle doit être accompagnée d’une « attention continue à la prévention des infections et aux pratiques de contrôle », soulignent ses auteurs, qui citent le lavage des mains, le dépistage en continu pour identifier les cas, l’isolation des personnes contaminées et la quarantaine des cas contacts et ce, « indépendamment de la vaccination ». L’étude offre en outre un comparatif édifiant de la vulnérabilité des personnes contaminées, selon qu’elles soient vaccinées ou non.

Parmi les résidents contaminés, par exemple, seul un tiers des vaccinés ont souffert de symptômes, contre 83 % des non-vaccinés. Et seuls 11 % des vaccinés ont dû être hospitalisés quand cela a été le cas de deux tiers des non-vaccinés. Enfin, un seul résident vacciné sur 18 a succombé au virus. Parmi les non-vaccinés, au nombre de 6, deux ont perdu la vie.

« Pour protéger les résidents des maisons de retraite médicalisées, il est impératif que les personnels soignants, ainsi que les résidents, soient vaccinés », soulignent donc les auteurs de l’étude.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Les droits et libertés des résidents d’Ehpad « grandement entravés » pendant la crise sanitaire…

EPIDEMIEViolations de la liberté d’aller et venir, ainsi que du droit au maintien des liens familiaux.

Coronavirus : Les droits et libertés des résidents d’Ehpad « grandement entravés » pendant la crise sanitaire

 

Les droits et liberté des résidents en Ehpad ont été bien plus bafoués au cours de la crise sanitaire que pour le reste de la population dénonce mardi la Défenseure des droits dans un rapport. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ces six dernières années déjà, 900 réclamations dénonçant les conditions et les modalités d’accompagnement médico-social des personnes âgées ont été adressées à cette autorité administrative indépendante, dont 80 % mettaient en cause un Ehpad.

Cependant, les saisines et témoignages se sont accrus ces derniers mois du fait de la pandémie liée au Covid-19, dénonçant notamment « une augmentation, de la part des directions des établissements, de violations de la liberté d’aller et venir des résidents ainsi que de leur droit au maintien des liens familiaux », précise le rapport qui formule une soixantaine de recommandations pour garantir leur « liberté ».

Interdiction de sortie pendant le déconfinement

Réalisation de tests de dépistage sans consentement, maintien de restrictions de sorties pendant les périodes de déconfinement, interdiction des sorties à proximité, des visites de proches ou d’aidants familiaux pendant plusieurs semaines, impossibilité pour des familles de voir leur proche décédé car immédiatement mis en bière, maintien des interdictions de sortie pour les résidents vaccinés… De nombreux exemples sont cités.

« L’examen de ces réclamations montre, de manière récurrente, des atteintes aux droits fondamentaux, au respect de la dignité et l’intégrité des personnes accueillies », souligne la Défenseure des droits, Claire Hédon.

« Les restrictions ne peuvent être laissées à la seule appréciation des directions d’Ehpad »

« La crise sanitaire a mis en évidence les difficultés, pour les pouvoirs publics, à concilier les enjeux de santé publique avec la nécessité d’une réponse appropriée aux besoins spécifiques des personnes âgées accueillies en Ehpad afin de préserver non seulement leur santé, mais aussi leurs droits et libertés », poursuit la Défenseure, regrettant une « difficile accessibilité et lisibilité » des normes en vigueur instaurées par le gouvernement.

« Les restrictions, qui peuvent être gravement attentatoires à la liberté, ne peuvent être laissées à la seule appréciation des directions d’Ehpad. Elles doivent faire l’objet d’un encadrement strict sur la base de l’égalité pour l’ensemble de la population », considère en outre l’institution.

Parmi les 64 recommandations du rapport figure la nomination systématique d’un « référent consentement », la fixation d’un « ratio minimal de personnels travaillant en Ehpad » établi à 0,8 effectif à temps plein (ETP) par résident, ou encore de veiller à ce que les décisions liées au renforcement des mesures sanitaires soient « proportionnées » et prises « pour une durée déterminée ».

Source 20 MINUTES.

Vaccination : Pfizer prévoit de vendre pour 26 milliards de dollars de vaccins anti-Covid en 2021…

PROFITS Et le groupe n’a pas encore fini de signer de nouveaux contrats.

Vaccination : Pfizer prévoit de vendre pour 26 milliards de dollars de vaccins anti-Covid en 2021

 

Un sacré pactole. Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a indiqué ce mardi qu’il s’attendait à vendre 1,6 milliard de doses de son  vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec BioNTech, en 2021. La vente est estimée à environ 26 milliards de dollars, soit bien plus que prévu auparavant. En effet, l’entreprise avait annoncé fin février qu’elle écoulerait environ 15 milliards de dollars de sérum sur l’ensemble de l’année.

Elle a depuis signé d’autres contrats pour 2021, avec la Commission européenne notamment, et a indiqué ce mardi avoir conclu des accords avec le Canada et Israël pour fournir des vaccins au-delà de 2021. Pfizer souligne dans un communiqué « être en train de négocier des contrats potentiels similaires avec de nombreux autres pays ».

430 millions de doses envoyées dans 91 pays

Au 3 mai, le groupe avait déjà envoyé environ 430 millions de doses du vaccin à 91 pays et territoires dans le monde. Fort de la demande pour son produit phare, qui devient ainsi l’un des plus gros « blockbusters » de l’histoire de la pharmacie, le groupe a nettement relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année.

Le chiffre d’affaires total en 2021 devrait atteindre entre 70,5 et 72,5 milliards de dollars, contre 59,4 et 61,4 milliards prévus auparavant.

« Solide performance » des activités de l’entreprise

Pfizer mise par ailleurs sur un bénéfice par action ajusté compris entre 3,55 et 3,65 dollars, contre 3,10 à 3,20 dollars auparavant. Ce bénéfice est l’indicateur surveillé par les milieux financiers pour mesurer la rentabilité d’une entreprise car il ne prend pas en compte des éléments externes à la performance comme les impôts et certains coûts.

La mise à jour de ces prévisions reflète les nouvelles anticipations par rapport au vaccin anti-Covid, ainsi que « la solide performance » du reste des activités de l’entreprise. Elle prend aussi en compte « les dépenses supplémentaires en recherche et développement sur la vaccination contre le Covid-19 mais aussi sur d’autres produits en développement basés sur l’ARN messager et sur les anti-viraux contre le Covid-19 », précise Pfizer.

Les revenus du laboratoire ont bondi de 45 %

Au premier trimestre, l’entreprise a déjà vendu pour 3,5 milliards de dollars du sérum, sur lequel elle s’attend à dégager une marge avant impôt d’environ 25 % à 30 %. Les autres activités de groupe ont aussi progressé, son chiffre d’affaires hors vaccin anti-Covid augmentant de 8 %.

En incluant le vaccin, les revenus du laboratoire ont bondi de 45 % à 14,6 milliards de dollars, bien au-dessus des prévisions des analystes (13,6 milliards). Son bénéfice net s’est aussi envolé de 45 %, à 4,9 milliards de dollars. L’action progressait de 1,3 % dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse à Wall Street.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : « Le message des pouvoirs publics est mal passé »… En pharmacie, les autotests n’attirent pas les foules…

Disponible en pharmacie depuis le 12 avril, cet outil supplémentaire de dépistage du coronavirus n’a pas encore convaincu.

Coronavirus : « Le message des pouvoirs publics est mal passé »… En pharmacie, les autotests n’attirent pas les foules

 

  • Les autotests sont une forme de test antigénique à réaliser soi-même.
  • Ce dispositif est déployé dans les pharmacies depuis le 12 avril. Mais il peine à se faire connaître, et certains pharmaciens s’inquiètent de son usage inadapté.
  • 20 Minutes est allé dans des officines de la région parisienne pour en savoir plus.

A quelques pas de l’hôpital Beaujon, à Clichy, au nord-ouest de Paris, la pharmacie du docteur Jean-Yves Fournet vend des autotests depuis le 12 avril. C’est depuis cette date que les officines proposent aux patients ces tests antigéniques, qui viennent compléter l’arsenal du dépistage contre l’ épidémie de coronavirus en France. Remboursés pour les personnes travaillant auprès des personnes âgées, ils sont vendus à 6 euros. Un prix plafonné qui, d’ici au 15 mai, baissera à 5,20 euros.

Mais la demande ne semble pas au rendez-vous. Dans son officine, Jean-Yves Fournet indique que depuis le début de leur commercialisation, il en a seulement vendu une dizaine. Et au niveau national ? Libération indiquait récemment que d’après la DGS, la moitié des officines en ont déjà vendu. Jean-Yves Fournet doit en outre faire preuve de pédagogie. « Rien qu’hier, on m’a appelé deux fois pour me demander comment faire et s’il était possible de revenir à l’officine pour confirmer le résultat ».

« La crainte majeure, c’est que les résultats positifs passent sous les radars »

Les autotests sont destinés aux personnes de plus de 15 ans qui n’ont pas de symptômes du Covid-19 et ne sont pas cas contact. Mais ça, tout le monde ne le sait pas. « Les personnes qui souhaitent en acheter ne répondent pas à ces critères, confirme Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Les gens se trompent. Je pense que le message des pouvoirs publics est mal passé ». Autre info souvent ignorée du grand public : « ces tests n’ont d’intérêt que s’ils sont réalisés une à deux fois par semaine », afin de détecter le virus au début de la maladie, ajoute Gilles Bonnefond.

Cet outil sera par ailleurs largement utilisé dans les prochaines semaines auprès des lycéens, comme l’a annoncé Jean-Michel Blanquer la semaine dernière. « Cela pourrait permettre une hausse de l’utilisation dans les familles », espère le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Mais avec un risque : que les personnes dont l’autotest se révèle positif n’aillent pas plus loin dans leurs démarches. « La crainte majeure, c’est que les résultats positifs passent sous les radars ».

Les pharmaciens rappellent à chaque fois la marche à suivre : si le test s’avère positif, il faut s’isoler et effectuer un test PCR, plus fiable. Sans oublier l’autre danger : « Ces autotests ne doivent pas se transformer en « pass » pour faire la fête et oublier les gestes barrières », rappelle Gilles Bonnefond.

En attendant les livraisons

Il n’y a donc pas foule côté acheteurs. Mais du côté de l’offre, certaines pharmacies ne sont toujours pas livrées. « On a précommandé auprès du laboratoire Biosynex il y a deux semaines, explique Esther Boman, docteur à la Pharmacie du Landy, toujours à Clichy. Tous les autotests ont été réquisitionnés par l’Etat. Ils sont en rupture de stock, donc on attend ».

Non loin, à la Pharmacie de l’Avenir, c’est le même constat. : « Ils ont annoncé trop vite, on n’a pas de nouvelles de l’organisme qui devait nous fournir », nous dit-on sur place.

Source 20 MINUTES.

Bretagne : « Ça fait du bien au corps et à la tête »… Les mamies veulent taper dans le ballon…

SPORT SANTE L’association Footeuses à tout âge a lancé une cagnotte en ligne pour organiser un stage pour les femmes de 50 ans et plus dans le Finistère cet automne.

L'association Footeuses à tout âge veut rendre accessible la pratique du foot aux femmes seniors. — Association Footeuses à tout âge

L’association Footeuses à tout âge veut rendre accessible la pratique du foot aux femmes seniors.

Association Footeuses à tout âge

  • La belle aventure des « mamies foot » née à l’été 2019 se poursuit grâce à Footeuses à tout âge.
  • L’association veut rendre accessible la pratique du football aux femmes seniors.
  • Une cagnotte en ligne a été lancée pour organiser un stade cet automne à Quimper.

Elle n’avait jamais tapé dans un ballon de sa vie. Entourée de « footeux » dans sa famille, Marie-France Gosselet a franchi le pas à l’âge de 56 ans. C’était le 19 juin 2019 à Saint-Étienne, en pleine Coupe du monde féminine qui se tenait en France. Sélectionnées dans des résidences pour seniors, des mamies françaises avaient chaussé les crampons pour se mesurer à une équipe de grands-mères sud-africaines. Peu importe le résultat, l’aventure des « mamies foot » était née.

Pour que l’élan continue, l’association Footeuses à tout âge a vu le jour dans la foulée. Elle compte aujourd’hui une quinzaine de membres réparties dans toute la France avec un noyau dur en Bretagne. Chaque semaine, ces mamies âgées de 50 ans et plus – mais « qui s’en footent de leur âge » – s’entraînent avec les enfants de clubs de foot des environs.

Les bienfaits du football pour la santé

Présidente de l’association, Marie-France Gosselet tâte ainsi le cuir tous les samedis avec les jeunes de Pleuven (Finistère) ou avec les licenciées de la section féminine de Quimper. Même si la crise sanitaire la contraint pour l’instant dans ses déplacements, elle ne louperait les séances d’entraînement pour rien au monde. « Cela fait du bien de se bouger et de se remettre à l’effort, indique-t-elle. Et quand on est sur le terrain, on ne pense plus qu’à taper dans le ballon. Ça fait du bien à la fois au corps et à la tête ».

Comme Marie-France Gosselet, qui perçoit une pension d’invalidité pour cause de fibromyalgie, beaucoup de ces « mamies foot » ont découvert les bénéfices du football pour la santé après avoir été confrontées à la maladie ou à des coups durs de la vie. « Les cabossées, elles osent », sourit la quinquagénaire. Avec ses collègues footeuses, elle essaie désormais de convertir le plus de femmes possible au ballon rond. « On n’est pas dans l’idée de compétition mais dans quelque chose de très ludique, on s’éclate à jouer avec les enfants », assure-t-elle.

Une cagnotte en ligne pour financer un stage à Quimper

Affiliée à la Fédération sportive et culturelle de France, la Fédération Française de Football n’ayant jamais donné suite à leur demande, l’association Footeuses à tout âge tente ainsi de nouer des partenariats avec des clubs locaux acceptant d’accueillir des mamies afin qu’elles puissent s’entraîner avec les enfants. « Il y en a aujourd’hui huit mais on espère que leur nombre va vite augmenter », souligne sa présidente.

En parallèle, les footeuses planchent également sur l’organisation d’un stage pour initier une vingtaine de femmes âgées de 50 ans et plus aux joies du football. Pour les aider à financer cet événement, prévu cet automne à Quimper, elles ont lancé il y a quelques jours une cagnotte en ligne. « Il faut que l’on rattrape notre retard car aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Lituanie ou en Espagne, le football féminin senior est bien plus développé ».

Source 20 MINUTES.