Covid-19. Les jeunes sont désormais une majorité à vouloir se faire vacciner…

La proportion des jeunes de 18 à 24 ans souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 atteint désormais 55 %, en forte progression par rapport à mars (36 %), selon une enquête de Santé publique France publiée ce vendredi 7 mai.

Des jeunes réunis sur les pelouses du parc du Thabor, à Rennes, le 2 avril 2021.

 

Une majorité des jeunes de 18 à 24 ans souhaite désormais se faire vacciner contre le Covid-19, en forte augmentation par rapport au mois de mars, selon une enquête réalisée par Santé publique France.

55 % des personnes de cette classe d’âge non encore vaccinées, interrogées entre le 21 et le 23 avril, assurent qu’elles veulent certainement ou probablement ​se faire vacciner, selon cette enquête publiée ce vendredi 7 mai.

Mi-mars, les jeunes du même âge étaient à peine plus d’un tiers (36 %) à faire la même réponse.

Les hommes et les « CSP + » plus partant pour le vaccin

L’intention de se faire vacciner progresse également chez les 25-34 ans, à 43 % contre 39 %, mais reste stable sur l’ensemble de la population (56 %).

Cette adhésion à la vaccination est nettement plus élevée chez les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures (64 %) que chez les CSP- et les inactifs (50 %). Les hommes sont également beaucoup plus partants pour l’injection (62 %) que les femmes (51 %).

Parmi les 44 % rétifs à la vaccination, les raisons déclarées pour justifier leur choix étaient le plus souvent : « Les nouveaux vaccins ne sont pas sûrs » (69 %) ; « ce n’est pas efficace pour empêcher la propagation de l’épidémie (26 %) ou la maladie » (25 %) ; « je préfère d’autres moyens de prévention comme les gestes barrières » (23 %) ainsi qu’« on ne peut pas choisir son vaccin » (20 %)​, explique Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire.

Un tiers d’entre elles indiquent qu’elles seraient prêtes à changer d’avis s’il y avait des informations qui prouvent l’efficacité et la sûreté du vaccin.

13,2 % des Français possèdent des anticorps anti-Covid

Depuis le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France, fin décembre, un quart de la population a reçu au moins une injection, dont 11 % a déjà reçu deux doses.

L’enquête a été réalisée avant les annonces successives, le 29 avril et le 6 mai, d’Emmanuel Macron sur l’accélération du calendrier vaccinal.

Santé publique France indique par ailleurs que 13,2 % de la population possédait des anticorps contre le coronavirus au début du mois de février, contre 9 % en octobre, selon une enquête de séroprévalence réalisée sur un échantillon de prélèvements sanguins.

La vaccination de masse, seule « voie rapide » vers l’immunité collective

Très peu de personnes présentant déjà des anticorps issus de la vaccination à cette date (il faut compter 15 à 21 jours après la première injection pour obtenir une réponse sérologique pleinement détectable), ce pourcentage reflète essentiellement la part de la population ayant été infectée par le Sars-CoV-2, souligne l’agence sanitaire.

L’Institut Pasteur estime pour sa part, à partir de projections mathématiques, qu’au 22 mars, un peu plus de 20 % de la population de plus de 20 ans avait été infectée par le virus.

Source OUEST FRANCE.

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