Faire 10000 pas par jour c’est bon pour le cœur et les poumons…

Pierre Lafargue est diplômé d’un Master Staps BAC+5 (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et en activité physique adaptée en prévention et santé publique.

Avec Be APAS 1 seule règle : C’est l’activité qui s’adapte à la personne, et non la personne qui s’adapte à l’activité.

C'est bon pour la santé et notre cerveau !

 

La solution à tous les maux c’est l’activité physique c’est ce que Pierre Lafargue nous dit , au sein de sa structure Be Apas une règle fondamentale : C’est l’activité qui s’adapte à la personne, et non la personne qui s’adapte à l’activité. Tout le monde peut et doit faire du sport quelque soit sa condition physique, son âge, son handicap, sa pathologie ou sa condition sociale. Et du coup on améliore notre santé et notre qualité de vie.

Il n’est jamais trop tard pour faire de l’activité physique si bénéfique à notre santé ! On peut en faire sur une chaise mais si !

L’activité physique doit être d’abord un plaisir. On marche, on court, on fait du vélo pourquoi pas. Les recommandations sont 30 minutes d’endurance quotidienne. Ne pas confondre performance et endurance. L’endurance c’est la capacité à faire un effort dans la durée.  Pour avoir un bon repère il faudrait marcher 10000 pas par jour pour ne pas entamer notre capital santé. 10000 pas par jour ça représente à peu prés 7 km de marche. Certaines études montrent qu’à partir de 7000 pas on a déjà du bénéfice sur la santé.10 minutes de vélo par exemple ça correspond à 1000 pas attention il ne faut pas rester assis ou coucher plus de 2 heures d’affilée au cours d’une journée. Pierre Lafargue conseille aussi de faire des exercices de gym sur une chaise, on peut faire du gainage , du renforcement musculaire pour en savoir plus Be Apas vient de sortir un livre consacré à cette pratique.

Source FRANCE BLEU.

À Lescar, une résidence « inclusive et partagée » pour jeunes déficients intellectuels, seniors et étudiants …

Le projet devrait voir le jour au premier semestre 2023 après sept ans de préparation.

Un projet « innovant », jamais vu ailleurs en France, pour permettre à des jeunes déficients intellectuels et des personnes âgées de vivre de manière autonome, autour d’activités et de lieux communs.

Les présidents de l'association l'Ostalada ont présenté le projet cette semaine avec la maire de Lescar Valérie Revel et le bailleur social Office 64.

 

Cela fait cinq ans que Pascal Rupert et Pascal Leblond travaillent sur le projet. Tous deux membres de l’association de parents d’enfants porteurs de handicap mental « Grandir Ensemble », ils ont imaginé une résidence « inclusive et partagée », où cohabiteront des jeunes déficients intellectuels, des seniors autonomes et des étudiants. « L’Ostalada », ‘la maisonnée’ en Béarnais, devrait voir le jour en 2023 à Lescar (Pyrénées-Atlantiques).

37 logements

Sur ce foncier communal de 5.800 mètres carrés, à l’entrée de la ville, rue de Lacaussade, une quinzaine d’appartements seront destinés à des personnes de 20 à 50 ans, porteurs d’un handicap mental léger/moyen. Une quinzaine de logements seront attribués à des personnes âgées et cinq appartements seront disponibles pour des étudiants. Les deux derniers seront réservés à des personnes qui souhaitent tester la cohabitation. Ils partageront des espaces communs et des activités : un jardin partagé, une mini-ferme, une ludothèque, un café associatif tenu par les résidents, un espace de jeux pour enfants ou encore des agrès de sport « spécial senior ». « L’idée, expliquent les deux Pascal, est de permettre à nos jeunes de quitter le cocon familial, de travailler sur l’autonomie, la relation à l’autre, d’apprendre à entretenir leur logement, de prendre part à des ateliers, informatiques par exemple, partagés avec des seniors, d’apprendre à rendre la monnaie [au café, par exemple]… »

Nous avons remarqué que nos jeunes s’entendent particulièrement bien avec les seniors, qui sont bienveillants et à l’écoute, et avec les jeunes, qui ne les voient pas du tout comme des personnes en situation de handicap mais bien comme des personnes

Les différents publics, seniors et étudiants, n’ont pas été choisis au hasard. « Nous avons remarqué que nos jeunes s’entendent particulièrement bien avec les seniors, qui sont bienveillants et à l’écoute, et avec les jeunes, qui ne les voient pas du tout comme des personnes en situation de handicap mais bien comme des personnes ». Des animateurs, un agent d’entretien et des aides à domicile seront sur place quotidiennement pour accompagner les résidents.

Un intermédiaire entre la maison et l’Ehpad

Pour la maire de Lescar Valérie Revel, ce dossier ouvert par l’ancien maire Christian Laine, qu’elle a « mis sur le haut de sa pile dès le lendemain de son élection », répond à une demande des Lescariens âgés. Celui d’un intermédiaire « entre la maison ou l’appartement classique, et l’Ehpad, que nous avons également à Lescar ». Elle souhaiterait également que l’Ostalada ne soit que « la première pierre d’un projet d’éco-quartier en entrée de ville », sur lequel elle travaille.

La construction de la résidence, entreprise par le bailleur social Office 64 et largement soutenue par le Conseil départemental, devrait commencer d’ici la fin de l’année. Les seniors et étudiants intéressés pour y emménager peuvent prendre contact avec l’association l’Ostalada ou Grandir Ensemble. Une liste d’attente est déjà ouverte pour les jeunes en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.

Handicap, invalidité: ce qui va se passer au moment de votre retraite…

Vous percevez l’AAH ou vous êtes en invalidité? Selon que vous travaillez ou pas, vous serez tenu ou pas de prendre votre retraite à 62 ans.

Avec possibilité de départ plus tôt dans certains cas.

 

Atteint d’un handicap, à certaines conditions, vous avez la possibilité d’obtenir votre retraite à taux plein à 62 ans sans contrôle médical (il s’agit d’une retraite pour inaptitude accordée d’office). Les modalités du passage à la retraite varient selon votre situation lors du passage à la retraite. En outre, une retraite avant l’âge légal est possible si vous avez été reconnu handicapé pendant de nombreuses années.

 La retraite suite à une pension d’invalidité

Si vous percevez une pension d’invalidité de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, 3 à 6 mois avant l’âge légal de 62 ans, vous recevrez un formulaire de demande de retraite à compléter. De deux choses l’une :

  • Soit votre pension d’invalidité est de catégorie 1, qui vous permet de continuer à travailler. Dans ce cas, vous avez le choix de continuer à travailler au-delà de 62 ans. Il suffit de cocher, sur le document, que vous ne souhaitez pas prendre votre retraite et continuer à travailler. Vous pourrez alors continuer à percevoir la pension d’invalidité en plus de votre rémunération. Vous devrez ensuite vous manifester spontanément 3 à 6 mois avant la date à laquelle vous souhaitez liquider votre retraite.
  • Soit votre pension d’invalidité est de catégorie 2 ou 3, qui ne vous autorise pas à travailler. Vous devez alors prendre votre retraite à 62 ans et la pension d’invalidité cessera de vous être versée.

La retraite suite à l’allocation adulte handicapé

Depuis le mois de juillet 2020, votre caisse de retraite doit vous informer par écrit, au plus tard 6 mois avant vos 62 ans, que vous allez percevoir votre pension de retraite dès 62 ans, sauf si vous vous y opposez. Dans ce cas, vous devez envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception à votre caisse de retraite au moins 4 mois avant vos 62 ans.

Si votre taux d’incapacité est au minimum de 80%, vous pourrez cumuler l’AAH et votre retraite si cette dernière est inférieure au montant de l’AAH.

En revanche, si votre taux d’incapacité est compris entre 50 et 79 %, vous ne pouvez plus continuer à percevoir l’AAH après 62 ans. Vous passerez donc obligatoirement à la retraite (ou à l’ASPA).

Une retraite anticipée dans certains cas

Si vous avez été reconnu handicapé pendant plusieurs années durant votre activité professionnelle, vous pouvez partir en retraite anticipée à taux plein dès l’âge de 55 ans. Pour cela, vous devez remplir plusieurs conditions :

Atteint d’un handicap, à certaines conditions, vous avez la possibilité d’obtenir votre retraite à taux plein à 62 ans sans contrôle médical (il s’agit d’une retraite pour inaptitude accordée d’office). Les modalités du passage à la retraite varient selon votre situation lors du passage à la retraite. En outre, une retraite avant l’âge légal est possible si vous avez été reconnu handicapé pendant de nombreuses années.

Une retraite anticipée dans certains cas

Si vous avez été reconnu handicapé pendant plusieurs années durant votre activité professionnelle, vous pouvez partir en retraite anticipée à taux plein dès l’âge de 55 ans. Pour cela, vous devez remplir plusieurs conditions :

Départ à la retraite

à partir de

Durée totale d’assurance

La durée nécessaire pour le taux plein est diminuée de :

Durée cotisée

La durée nécessaire pour le taux plein est diminuée de :

55 ans 40 trimestres 60 trimestres
56 ans 50 trimestres 70 trimestres
57 ans 60 trimestres 80 trimestres
58 ans 70 trimestres 90 trimestres
59 ans 80 trimestres 100 trimestres

 

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Exemple : si vous êtes né en 1966, pour partir à 55 ans en raison de votre handicap, vous devez totaliser 129 trimestres (169 – 40 trimestres), dont 109 (169 – 60) cotisés.

Source NOTRE TEMPS.

Coronavirus : Pourquoi il faut absolument sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents d’Ehpad…

VACCINATION Si les autorités sanitaires assurent que 100 % des résidents d’Ehpad ont reçu leur première dose de vaccin anti-Covid, il y aurait en réalité chaque mois des milliers de nouveaux résidents qui, eux, arrivent en Ehpad pas encore vaccinés.

Coronavirus : Pourquoi il faut absolument sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents d’Ehpad

 

  • Première population ciblée par la campagne vaccinale contre le Covid-19, les résidents d’Ehpad ont à ce jour presque tous été vaccinés.
  • Le ministère de la Santé indique ainsi que 100 % des résidents ont reçu leur première dose de vaccin.
  • Mais le secteur précise que chaque mois, les Ehpad accueillent des milliers de nouveaux résidents qui, souvent, arrivent sans avoir encore eu accès au vaccin. D’où son appel pour qu’un stock de doses soit sécurisé pour les prochains mois.

Objectif atteint. A ce jour en France, 100 % des résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD) ont reçu leur première injection de vaccin anti-Covid, selon les tout derniers chiffres du ministère de la Santé. Et 76 % ont d’ores et déjà reçu leurs deux doses. Pour les autres, ce n’est qu’une question de jours avant de recevoir leur deuxième injection, puisque pour les résidents d’Ehpad, le délai entre les deux doses n’est que de 21 jours, pour leur assurer une protection contre le coronavirus la plus optimale et rapide possible.

Forcément, les chiffres ont de quoi réjouir. Mais cela signifie-t-il que le Covid-19 est pour de bon hors des Ehpad et que la totalité des résidents ont été vaccinés ? Pas tout à fait.

Un renouvellement important des résidents

99 % dimanche. 100 % ce mardi. Le ministère de la Santé suit de près et actualise quotidiennement ces chiffres pour les résidents d’Ehpad. Une couverture vaccinale maximale, mais qui accuse peut-être un léger décalage avec la réalité du terrain. « Les 100 % annoncés sont fondés sur la capacité globale des Ehpad et USLD à vacciner. Les « vrais » chiffres tournent plutôt aux alentours de 90 à 92 % de premières doses administrées, indique Yann Reboulleau, dirigeant de Philogeris Résidences, un groupe d’une douzaine d’Ehpad. Ce qui est malgré tout très bon, ajoute-t-il. En réalité, on n’est pas à 100 % ». Pour sa méthodologie, Santé publique France précise que « du fait de l’impossibilité d’identifier les populations cibles en tant que telles dans Vaccin Covid [l’outil numérique de suivi de la vaccination], des algorithmes sont mis en place afin d’estimer au mieux les populations cibles sur la base des données disponibles », et rappelle notamment « l’absence de codage pour les résidents en Ehpad ou USLD ».

Mais surtout, « au moment où la vaccination a commencé, les Ehpad n’étaient pas remplis, et ces derniers mois, il y a eu beaucoup d’arrivées de nouveaux résidents, souligne Yann Reboulleau. En dehors du contexte particulier de la pandémie, il y a en moyenne 15.000 résidents qui décèdent chaque mois en France, soit environ 180.000 par an. C’est une réalité : ce public vient passer la dernière partie de sa vie en Ehpad. Depuis de début de l’année, des milliers de nouveaux résidents se sont installés en Ehpad, et ce que nous observons, c’est qu’ils arrivent majoritairement non vaccinés. Ce sont souvent des personnes âgées qui vivaient isolées à domicile, déjà fortement en perte d’autonomie et qui n’ont donc pas eu la possibilité d’aller vers le vaccin avant leur arrivée ».

« On ne peut pas empêcher le Covid-19 de circuler »

Problème : le virus, lui, est toujours là. « On ne peut pas empêcher le Covid-19 de circuler. Les deux tiers des Ehpad y ont été confrontés et il continuera à circuler aussi longtemps que l’épidémie sera en cours, estime Yann Reboulleau. Certes, on n’aura plus des clusters de plusieurs dizaines de personnes comme nous avons pu en connaître lors des deux premières vagues, mais les contaminations restent possibles. On le voit, il y a des cas recensés dans différents Ehpad où les résidents ont pourtant été vaccinés. La bonne nouvelle, c’est que ce sont des cas bénins voire asymptomatiques, et les protocoles sanitaires et les gestes barrières restent de rigueur. Mais forcément, un nouveau résident qui arrive non vacciné risque toujours d’attraper la maladie et surtout de développer une forme grave ».

Et après de longs mois d’un isolement difficile pour les résidents, plus question pour eux d’en repasser par là. « Le virus ne doit plus impacter collectivement les établissements, qui doivent fonctionner dans des conditions normales. Les résidents sont privés de tous les petits plaisirs de ce moment de leur vie : le contact des proches, la possibilité de voir leurs petits-enfants, de partager un repas en famille, de sortir se balader, déplore-t-il. Rien ne justifie de remettre les établissements sous cloche : quand on regarde les chiffres de la troisième vague, on observe qu’elle ne touche pas les Ehpad et les personnes très âgées, à la différence des deux premières. S’il n’y avait pas eu la vaccination en Ehpad, la mortalité aurait sans doute été encore plus forte que durant les vagues précédentes. Aujourd’hui, il faut laisser les résidents vivre ».

Sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents

D’où l’importance capitale d’assurer la vaccination de ces nouveaux résidents. « L’évolution de l’épidémie en Ehpad démontre la pertinence d’avoir vacciné en priorité les personnes âgées. La vaccination est un immense soulagement. C’est pourquoi il est impératif d’approvisionner en continu les Ehpad de 100.000 doses par mois jusqu’en juin, puis de 50.000 doses mensuelles, afin de poursuivre la protection des nouveaux résidents et des personnels jusqu’à la fin de l’année, et de rassurer les familles », abonde Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du SYNERPA, le premier syndicat des Ehpad privés.

« Il y en aura de moins en moins, mais aussi longtemps qu’il y aura des personnes âgées à domicile pas encore vaccinées, on verra arriver de nouveaux résidents pas vaccinés, à qui l’on doit pouvoir administrer un sérum anti-Covid dès leur arrivée, renchérit Yann Reboulleau. Pour cela, il faut sécuriser des doses, conserver des modalités spécifiques d’approvisionnement ».

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Age, région, état de santé… Qui sont les 100.000 personnes mortes du Covid-19 en France ?…

Santé publique France a annoncé ce jeudi que la barre des 100.000 morts du Covid-19 avait été officiellement dépassée.

Coronavirus : Plus de 500 nouveaux décès en 24 heures (Illustration)

 

  • Il y a désormais plus de 100.000 morts du coronavirus en France.
  • Selon Santé publique France, 57 % des personnes décédées de la maladie sont des hommes, 93 % sont âgées de plus de 65 ans et 41,5 % étaient atteintes de comorbidités.
  • Les régions les plus endeuillées au début de la crise étaient l’Ile-de-France et le Grand-Est.

Le chiffre symbolique est officiellement atteint. 100.000 personnes sont décédées du coronavirus en France depuis le début de l’épidémie. Qui sont ces personnes ? Où vivaient-elles ? Souffraient-elles déjà de problèmes de santé ? 20 Minutes dresse le portrait-robot des individus derrière ce bilan, grâce aux données de Santé publique France et celles recensées par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès ( CépiDc).

Lors de la première vague en mai 2020, Santé publique France indiquait que 84 % des décès concernaient des personnes atteintes de comorbidités et 92 % étaient âgées de plus de 65 ans. Un peu moins d’un an plus tard, le taux de décès lié au Covid-19 reste le plus élevé chez les personnes de plus de 65 ans présentant des comorbidités.

Majoritairement des hommes, âgés, et atteints d’une ou plusieurs comorbidités

Depuis le début de l’épidémie, 58 % des personnes décédées du Covid-19 sont des hommes. Entre mai 2020 et avril 2021, l’âge moyen du décès se situe entre 84 et 85 ans et 93 % des personnes décédées avaient 65 ans et plus. Parmi les plus jeunes (moins de 20 ans), seules douze personnes sont mortes de la maladie en France.

Mais l’âge n’est pas le seul facteur à prendre en compte, comme le rappelle Catherine Hill, épidémiologiste et bio statisticienne : « l’âge et les comorbidités jouent tous les deux un rôle dans les formes graves du Covid-19 ». Selon Santé publique France, sur 43.000 certificats de décès reçus par le CépiDc, 65 % des personnes décédées étaient déjà fragilisées par une ou plusieurs pathologies. L’hypertension artérielle et les pathologies cardiaques sont les plus mentionnées sur les certificats électroniques.

Morts à l’hôpital

Les régions les plus endeuillées au début de la crise étaient l’Ile-de-France et le Grand-Est. A l’automne 2020, lors de la deuxième vague, d’autres régions ont été durement frappées, comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Selon Santé publique France, entre le 1er mars 2020 et le 6 avril 2021, 71.208 décès sont survenus au cours d’une hospitalisation. 26.093 autres décès ont eu lieu dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées (Ehpad) et autres établissements sociaux et médico-sociaux.

Cependant, il faut rappeler que face à la flambée de l’épidémie en avril et mai 2020, les autorités ont peiné à organiser le décompte, et seuls les décès survenus en milieu hospitalier étaient alors comptabilisés. La mission du CépiDc a par la suite permis de traiter les informations liées à la mortalité avec des certificats électroniques, mais il reste encore  des incertitudes sur les chiffres des morts en Ehpad.

Source 20 MINUTES.

Mort du Covid ou de maltraitance ? Les enfants d’un résident d’un Ehpad à Mazamet dans le Tarn déposent plainte…

Selon Didier et Denis Bordes, leur père de 93 ans n’est pas décédé du Covid mais du fait qu’il ait été attaché pendant 15 jours sur un fauteuil.

Ils viennent de déposer plainte contre un Ehpad de Mazamet pour homicide involontaire.

Georges Bordes décédé le 30 mars 2021 à l'Ehpad "La chevalière" de Mazamet

 

« Pendant la guerre on attachait des prisonniers…mais là quand même ! La covid ce n’est pas la peste! Nos anciens ne méritent pas ça avec la vie qu’ils ont mené ». Didier Bordes est toujours sous le coup de l’émotion et d’une certaine colère après le décès de son père à 93 ans. Pour la famille, Georges Bordes n’est pas mort de la covid mais de maltraitance après avoir été attaché sur un fauteuil dans sa chambre pendant 15 jours. Didier et son frère Denis choisissent une photo pour mettre sur la tombe et avec leur sœur, ils ont décidé de porter plainte.

Une plainte pour l’exemple

« On ne comprend pas pourquoi notre père est resté attaché sur un fauteuil tous les jours pendant 15 jours. C’est pour ça qu’on a décidé de déposer plainte contre l’Ehpad pour homicide involontaire et maltraitance auprès du parquet. J’espère qu’il y aura une issue positive pour que ça n’arrive plus à d’autres personnes. » Cherif Chabbi, procureur de la république de Castres procède actuellement à des auditions. Une partie du personnel médical de l’Ehpad mais aussi le médecin de famille qui a prescrit l’ordonnance de contention pour Georges Bordes sont ou seront entendus.

Didier et Denis Bordes choisissent une photo de leur père pour mettre sur la tombe

Pour la directrice de l’Ehpad Sarah Caminade-Marty, son établissement n’a fait que respecter le protocole prévu. « Les équipes et moi-même sommes très affectées par ce décès mais aussi choquées par ce que nous avons pu lire dans la presse. Nous réfutons toute maltraitance. »

La contention physique remise en cause

C’est justement ce protocole que la famille trouve indigne. En cas de covid dans un établissement, les directives de l’ARS prévoient qu’il peut être procédé de manière exceptionnelle à des mesures de contention, uniquement sur prescription médicale. Le 15 mars dernier, l’Ehpad « La chevalière » de Mazamet (Tarn) avertit la famille Bordes que leur père Georges réside depuis février 2018 a été testé positif au Covid.

Il n’était pas vacciné car dans un premier temps, la famille ne l’a pas souhaité. « L’infirmière coordinatrice nous a confirmé qu’à partir du 15 mars 2021, notre père serait contentionné dans sa chambre. A partir de là, nous ne pouvions plus le voir et nous n’avons eu aucune nouvelle de l’Ehpad. »

« La question que je me pose : un homme de plus de 90 ans attaché tout seul sur un fauteuil, combien de temps va t-il tenir?  A plus de 90 ans, même sans Covid, on ne peut pas tenir. »

Didier Bordes, fils de Georges Bordes décédé à l’Ehpad de Mazamet

La question essentielle reste donc celle des causes de la mort. Selon la famille Bordes, leur père était asymptomatique. « Il était en bonne santé, il avait sa mobilité. Mais tous les jours attaché sur un fauteuil, dans sa chambre tout seul pour pas qu’il sorte. Et la nuit, on lui mettait des somnifères, des sédatifs pour qu’il reste tranquille. Pour moi il n’est pas mort du Covid. Depuis cette affaire, j’ai beaucoup de coups de téléphone sur la maltraitance des anciens. » 

Le parquet devra donc déterminer les causes exactes de la mort de Georges Bordes, savoir s’il a été ou pas victime de maltraitances ayant entraîné de manière involontaire son décès.

Source FR3.

 

Saint-Omer : la vaccination à domicile a commencé pour les personnes très dépendantes, une première en France…

A Saint-Omer, un service de vaccination à domicile pour les personnes très dépendantes a été mis en place.

Cette initiative est l’une des premières en France.

Saint-Omer : la vaccination à domicile a commencé pour les personnes très dépendantes, une première en France. Illustration

 

Christiane Martel, la présidente de l’UNA de Saint-Omer (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles), a imaginé un dispositif pour vacciner ceux qui ne vont plus que « du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit », raconte-t-elle, reprenant le texte de Jacques Brel.

Si le chanteur belge réservait sa formule pour décrire la condition des personnes très âgées, celle de l’Audomaroise s’étend plus largement à toutes les personnes très dépendantes qui ne peuvent plus se déplacer pour aller dans un centre de vaccination ou chez leur médecin traitant. « Dès le début de la campagne de vaccination, j’ai pris conscience qu’il y allait avoir une difficulté pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer », explique-t-elle. Les ainés représentent une part importante des personnes éligibles au dispositif. Christiane Martel fait le parallèle avec les Ehpad, dans lesquels ce sont les médecins qui se déplacaient pour vacciner. « Il y a des personnes âgées à domicile qui sont aussi accablées que celles dans les Ehpad. C’est d’ailleurs cette solitude qui les a éloignées du virus ».

Certes, fait-elle remarquer, « le transport par ambulance serait possible » jusqu’à un centre de vaccination mais celui-ci peut-être « traumatisant ». Devant ce constat, elle a travaillé avec le directeur de la clinique de Saint-Omer, Thomas Ballenghien, pour trouver un protocole adéquat.

Six seringues chargées de Pfizer dans une valise

Les autorisations ont tardé à arriver. Mais depuis le 9 avril, Amélie Deboudt, l’infirmière coordinatrice du SSIAD de Saint-Omer (Services de soins infirmiers à domicile), porte l’espoir et les vaccins jusqu’aux domiciles de ces personnes. Au 14 avril, elle avait réalisé deux tournées (c’est la seule à les faire), le 9 et le 13 avril. Lors de celles-ci, six vaccinations ont été réalisées à chaque fois. « Le matin, je me rends d’abord au centre de vaccination de la clinique de Saint-Omer pour me faire remettre une petite valise contenant six seringues chargées de vaccin Pfizer (c’est-à-dire le nombre de doses contenues dans un flacon, ndlr). J’ai ensuite six heures pour les injecter », narre Amélie Deboudt.

L’infirmière profite de la présence de l’aide-soignante, venue pour faire la toilette quotidienne du futur vacciné, pour injecter le vaccin. « J’arrive souvent au début de la toilette, qui peut durer jusqu’à trois quarts d’heure. Moi je n’en ai que pour quelques minutes. Cette organisation permet de laisser la personne vaccinée sous la surveillance de l’aide-soignante. Il y a également un médecin référent et que je peux appeler en cas de problème », détaille l’infirmière qui assure ne pas avoir rencontré, pour l’instant, des personnes avec de l’appréhension. « Au contraire, elles sont souvent contentes et soulagées », précise-t-elle. Elle fait ces tournées en plus de son travail quotidien. Pour l’instant, il est donc compliqué de les multiplier, pourtant la demande est là.

Le protocole, imaginé dans le Pas-de-Calais, pourrait être utilisé ailleurs en France. C’est déjà le cas dans les Vosges. A Saint-Omer, le nombre de personnes identifiées pour bénéficier du service serait actuellement de 50.

Source FR3.

Coronavirus : Le recul de l’espérance de vie pourrait être « très marqué en Ile-de-France »…

Avant même la crise du coronavirus, d’importantes disparités en matière d’espérance de vie étaient notables en Ile-de-France.

La pandémie a souligné ces inégalités.

Explications de la statisticienne Valérie Féron

Coronavirus : Le recul de l’espérance de vie pourrait être « très marqué en Ile-de-France »

 

  • Selon une étude parue en mars, en 2019, l’Ile-de-France est la région où l’on vit le plus vieux mais d’importantes disparités sont constatées.
  • Avec la pandémie, l’espérance de vie pourrait reculer de manière plus importante dans la région en raison de la puissance des trois vagues épidémiques.

Les chiffres datent d’avant la pandémie. A l’époque, finalement, où on les regardait assez peu. En 2019, l’espérance de vie a progressé en Ile-de-France, 81,4 ans pour les hommes et 86,1 ans pour les femmes, selon une étude publiée fin mars par l’Observatoire régional de santé. Si à première vue ces données peuvent paraître obsolètes au regard de la crise sanitaire, elles éclairent néanmoins grandement la situation présente. Car bien avant le Covid-19, les inégalités territoriales en matière de santé sont flagrantes. On vit ainsi de deux ans de moins en Seine-Saint-Denis qu’à Paris. Entretien avec Valérie Féron, statisticienne, auteure de cette étude.

Dans votre étude, vous notez, qu’en 2019, l’Ile-de-France est la région où l’on vit le plus vieux mais qu’elle présente d’importantes disparités…

Le lien entre l’espérance de vie et le profil sociodémographique est très important. Plus on appartient à une catégorie socio-professionnelle élevée, plus on a de chances de vivre vieux. Une étude de l’Insee soulignait, par exemple, que les cadres vivent en moyenne six ans de plus que les ouvriers. Donc si on se place à l’échelle nationale, l’Ile-de-France est une des régions où l’on retrouve le plus de cadres, de gens diplômés, aisés… Mais on note d’importantes disparités, sociales, économiques, à l’échelle régionale qui ont des conséquences directes sur l’espérance de vie. A Stains, en Seine-Saint-Denis, les femmes vivent sept ans de moins que dans le 16e, à Villeneuve-Saint-Georges (Essonne), les hommes vivent huit ans de moins que dans ce même arrondissement. D’une manière générale, il y a plus de deux ans d’espérance de vie de moins en Seine-Saint-Denis qu’à Paris.

Comment expliquer de telles disparités alors même que l’accès aux soins est gratuit en France ?

Pour se faire soigner, il faut avoir le temps de le faire ou même d’y penser. On sait bien que la santé n’est pas forcément la priorité de tous : des personnes qui font face à des problèmes sociaux ou économiques importants ne vont pas forcément avoir un suivi régulier. Par ailleurs, l’offre de soins n’est pas la même sur tout le territoire : la Seine-Saint-Denis est un désert médical, il est plus difficile d’obtenir un rendez-vous chez un généraliste que dans les départements voisins.

Lors de la crise sanitaire, la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone, a enregistré en 2020, la plus forte surmortalité en France. Cet écart de mortalité était-il prévisible ?

Aux disparités que j’évoquais se sont ajoutés plusieurs éléments spécifiques à cette crise sanitaire. De nombreux travailleurs essentiels, qui ne pouvaient pas faire de télétravail et étaient donc particulièrement exposés, sont originaires de Seine-Saint-Denis ou du Val d’Oise, qui a également été très touché. Les foyers suroccupés favorisent également la propagation du virus.

A-t-on une idée des conséquences de la crise sanitaire sur l’espérance de vie dans la région ?

Selon une étude de l’Insee publiée récemment, on estime qu’en 2020, l’espérance de vie a reculé en France de six mois pour les femmes et sept pour les hommes. Nous n’avons pas encore les chiffres régionaux mais le recul pourrait être encore plus net en Ile-de-France puisque la région a subi de plein fouet les trois vagues. Cela sera probablement une baisse ponctuelle, comme lors de la canicule de 2003 qui avait causé une surmortalité importante, mais elle sera marquée.

Source 20 MINUTES.

 

Vendée : Condamné pour avoir soutiré 92.000 euros de dons à des personnes âgées…

L’escroc vendéen prétextait un soutien à une association religieuse ou à une abbaye pour obtenir la générosité de personnes vulnérables.

Le tribunal de La Roche-sur-Yon.

 

Un homme âgé de 50 ans a été condamné à douze mois de prison avec sursis pour avoir escroqué deux personnes âgées vulnérables. Les faits se sont déroulés en Vendée entre 2014 et 2016. L’individu mettait avant sa foi religieuse, prétextait un soutien à une association catholique ou des besoins de rénovation dans une abbaye, pour abuser de la générosité d’une vieille dame et d’un vieil homme, rapporte Ouest-France.

La première, atteinte de la maladie d’Alzheimer, a versé un total de 85.000 euros. Le second, également fragile psychologiquement, a lâché 7.000 euros.

L’escroc quinquagénaire avait tout encaissé. Il devra indemniser ses deux victimes. La justice soupçonne l’existence d’autres victimes sans dépôt de plainte.

Source 20 MINUTES.

Maladie de Parkinson : « le regard des autres est blessant, sur moi, ma lenteur, mes petits pas » témoigne Danièle, 69 ans….

Le 11 avril, c’est la journée mondiale de la maladie de Parkinson. En France, 120 000 personnes en sont atteintes.

La maladie provoque le vieillissement accéléré de certaines zones du cerveau.

A Dole, dans le Jura, témoignage de Danièle, 69 ans, malade depuis une dizaine d’années.

Avec la maladie de Parkinson, "le mot-clé est la lenteur dans l'initiation et l'exécution des mouvements"

 

Il est 10h00 du matin. Dans sa petite maison, à Dole, dans le Jura, Danièle (*), 69 ans, me propose un café. Elle va dans sa cuisine et le prépare. Presque normalement. Mais elle sait que ça ne va pas durer. Dans quelques heures, la maladie de Parkinson s’imposera, brutalement :

« L’après-midi je ne fais rien, je suis une larve,  je n’ai plus du tout de force, Je dors, dans une espèce de sieste noire, un puits sans fond, le corps tombe, ça s’impose à moi. »

« Il faudrait que le temps dure deux fois plus longtemps ! Tout est ralenti, on ne peut pas oublier la maladie »

Danièle, 69 ans, atteinte de la maladie de Parkinson

Petit à petit, la vie s’est organisée au rez-de-chaussée de la maison. Impossible de monter à l’étage. Le risque de chute est trop grand. Les journées sont ponctuées par quelques courses et les promenades avec son chien, dans un parc en ville. Et bien sûr par la prise régulière de médicaments. 7 cachets,  répartis du matin au soir.

« Les médicaments nous aident à affronter le quotidien, sans aide chimique ce serait insupportable » précise-t-elle, « à l’hôpital de Besançon, il y a vraiment de la compétence et des personnes très bien, j’en suis très contente. »

Des cachets répartis tout au long de la journée : le traitem7nt médicamenteux permet d'améliorer le confort de vie des malades.

La maladie de Parkinson touche aussi l’amour propre des malades :

« C’est dévalorisant, je ne peux plus guère sourire, les muscles se figent, je donne l’impression de faire la tête alors que ce n’est pas vrai du tout ! »

Le regard des autres est tout aussi difficile, dit-elle, « sur moi, sur ma lenteur, sur mes petits pas. Les gens ne se rendent pas compte qu’ils peuvent blesser sans le vouloir. »

Tout commence en 2012. D’abord la main droite, avec la difficulté de plier les doigts. Quelques mois plus tard, son médecin soupçonne un problème neurologique. Le diagnostic est  confirmé par un neurologue. La réaction de Danièle oscille entre colère et abattement :

« On en veut au monde entier, je venais de prendre ma retraite, je ne pouvais profiter de rien  ! Je me suis dit, ce n’est pas possible, ça ne concerne que les personnes très âgées, pas moi ! »

Une maladie de plus en plus fréquente

Le docteur Matthieu Bereau est neurologue. Il travaille au centre expert Parkinson du CHU de Besançon, qui fait partie du réseau national NS-park. Il accompagne les patients aux différents stades de la maladie : diagnostic, complications et traitements, phase avancée. Le centre expert de Besançon est également associé à des protocoles de recherche.

Le neurologue résume la maladie de Parkinson en ces termes :

« C’est une maladie qui touche à l’essence de l’être humain, à ses émotions, à sa motricité »

Matthieu Bereau, neurologue au CHU de Besançon

La France compte 120 000 personnes touchées par la maladie de Parkinson. Elles sont 8000 de plus chaque année.

Avec le vieillissement de la population, la maladie de Parkinson va concerner de plus en plus de personnes, explique le docteur Bereau, « pour autant, ce n’est pas une maladie du sujet âgé, près de 20 % des malades ont moins de 65 ans. C’est typiquement la maladie de la pré-retraite, entre 55 et 65 ans, majoritairement des hommes ».

« Le mot clé est la lenteur »

La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer sont les plus fréquentes des maladies neuro-dégénératives. Elles provoquent le vieillissement accéléré de certaines zones du cerveau :

  • La zone de la mémoire, pour la maladie d’Alzheimer
  • La zone qui fabrique la dopamine, dans le cas de la maladie de Parkinson.

Le docteur Bereau précise le rôle de la dopamine : « Elle permet la fluidité des mouvements du corps. Elle joue aussi un rôle dans la motivation. Le mot clé est la lenteur, c’est une maladie qui s’associe à la lenteur dans l’initiation et l’exécution des mouvements ».

Pourtant, la lenteur n’est que la partie émergée de l’iceberg : « il y a des signes non moteurs, notamment des troubles de la motivation, de l’apathie, des troubles du sommeil, des difficultés à ressentir les émotions. »

Améliorer le confort de vie, mais pas guérir

Contrairement à la maladie d’Alzheimer, il y a des traitements. Non pas pour guérir. Ni pour ralentir l’évolution de la maladie. Mais pour améliorer le confort de vie des malades. Médicaments et pompes à dopamine sont les traitements les plus fréquents. La neuro-chirurgie concerne, elle, une minorité de cas. Il s’agit d’implanter des électrodes dans les zones profondes du cerveau, afin de réguler l’activité cérébrale.

« C’est une maladie multifactorielle », précise le docteur Bereau, « il y a des facteurs d’environnement, notamment l’exposition aux pesticides, et des prédispositions génétiques. C’est l’interaction entre ces deux types de facteurs qui fait qu’un patient peut développer la maladie ».

Quels sont les signes qui doivent nous alerter ? « Les symptômes sont la  lenteur dans la pensée et dans les gestes, les tremblements, une gêne à l’écriture, une perte de la motivation, qui passe parfois pour de la déprime ».

« Je pense aux aidants »

Depuis le décès de son mari, Danièle vit seule. C’est presque une chance, dit-elle avec humour :

« Je pense aux aidants, à ce qu’ils doivent endurer, parce les malades sont tellement lents… Moi au moins, je n’enquiquine que moi ! »

Un éclat de rire. Et puis le ton se fait plus grave : « Je  pense à la fin de vie, on sait comment on va terminer, complétement paralysée, c’est épouvantable ». Danièle a fait les démarches nécessaires pour partir un jour en Suisse. Le pays voisin qui a légalisé le suicide assisté.

En attendant, son chien s’impatiente. C’est l’heure de sa promenade.

Demain, Danièle pourra s’accorder un moment plaisant. Faire un petit tour en ville. Enfin, peut-être. Si la maladie de Parkinson veut bien l’oublier pendant quelques heures…

(*) le nom et le lieu de résidence ont été modifiés pour préserver l’anonymat

Source FR3.