Covid-19: les réinfections restent rares, mais un peu plus fréquentes chez les plus de 65 ans, selon une étude…

Les chercheurs se sont également penchés sur la protection contre la réinfection des agents de santé, en raison de leur risque élevé d’exposition au virus, et ont estimé qu’elle atteignait 81,1%.

Les personnes de 65 ans ou plus ont un risque accru d'attraper à nouveau le Covid-19, selon une étude danoise.

 

Les personnes de 65 ans ou plus ont un risque accru d’attraper à nouveau le Covid-19, même si dans l’ensemble les réinfections restent rares, selon une vaste étude danoise publiée jeudi. En 2020, dans le cadre de la stratégie de tests PCR gratuites du Danemark, environ 4 millions d’individus (69% de la population) ont subi 10,6 millions de tests, notent le professeur Steen Ethelberg du Statens Serum Institut (Copenhague) et ses collègues, expliquant qu’ils ont utilisé ces données pour estimer la protection contre réinfection par le SARS-CoV-2.

L’évaluation à grande échelle des taux de réinfection confirme que seule une petite proportion de personnes (0,65%) a eu un test PCR positif à deux reprises. Le taux d’infection (3,3%) était cinq fois plus élevé chez les personnes testées positives au cours de la deuxième vague après avoir eu un test négatif lors de la 1ère. Mais en prenant en compte l’âge, l’étude montre que 0,60% (55/9.137) des moins de 65 ans qui avaient eu le Covid-19 lors de la première vague, ont été testées à nouveau positives pendant la 2e vague, contre 0,88% (17/1.931) parmi les 65 ans ou plus.

La protection contre une réinfection, conférée par l’infection naturelle, n’était donc que de 47% parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus, contre 80% chez les plus jeunes, selon leur étude parue dans The Lancet comparant des résultats de tests PCR effectués lors de la première vague (entre mars et mai 2020) et la deuxième vague épidémique (de septembre à novembre) au Danemark.

Les chercheurs se sont également penchés sur la protection contre la réinfection des agents de santé, en raison de leur risque élevé d’exposition au virus, et ont estimé qu’elle atteignait 81,1%. Un niveau qui rejoint celui rapporté dans des études précédentes. Ils indiquent n’avoir «trouvé aucune différence» dans la protection estimée contre les infections répétées entre les deux sexes, ni preuve d’une diminution de la protection pendant les six à sept mois observés.

Leur analyse s’est concentrée sur la souche Covid-19 historique et ne comporte aucune évaluation concernant des variants.

Les cas de réinfection confirmés par le séquençage génétique du virus font apparaître la réinfection comme un événement extrêmement rare, remarquent dans un commentaire dans la revue, les Prs. Rosemary Boyton et Daniel Altmann de l’Imperial College de Londres. «Seulement 80% de protection contre la réinfection en général, diminuant à 47% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, sont des chiffres plus préoccupants que ceux proposés par les études précédentes», ajoutent-ils. A leurs yeux, «un programme mondial de vaccination avec des vaccins de haute efficacité est la solution durable».

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : Un an de confinement, un an d’ostracisation pour les « personnes fragiles »…

EPIDEMIE – La crise sanitaire a engendré la banalisation d’un discours de plus en plus violent envers les « personnes fragiles ».

Coronavirus : Un an de confinement, un an d’ostracisation pour les « personnes fragiles »

 

  • Depuis le premier confinement, de plus en plus de critiques émergent envers les « personnes fragiles », accusé de paralyser toute la société française.
  • Une pensée qui se popularise et s’exacerbe au fur et à mesure que la crise se prolonge.
  • Cette situation est particulièrement violente à vivre pour les personnes concernées.

Ce vendredi, devant le discours d’ouverture des César se plaignant que les lieux culturels soient fermés au nom d’une maladie ne tuant que « les vieux » et « les gros ». Chloé*, trentenaire en obésité morbide, a fondu en larmes : « La seule chose que les gens trouvent triste chez la mort des « vieux » ou des  » gros » comme ils disent, c’est que ça empêche les autres d’aller au cinéma. Voilà où on est dans l’empathie ». Au téléphone, c’est moins l’amertume que la lassitude qui mine sa voix. Alors que la France souffle sa première bougie du confinement ce mercredi 17 mars, pour les personnes dites fragiles face à la Covid-19, cette année a consisté à suivre la montée d’un discours de plus en plus violent et ostracisant contre elles. « J’espérais avec les César échapper à cette pensée ambiante, mais j’ai compris qu’elle était désormais omniprésente dans la société », soupire Chloé.

L’union sacrée nationale contre le coronavirus et la solidarité envers les personnes vulnérables s’est vite effritée devant les conséquences psychosociales et économiques des mesures sanitaires. Le débat s’est d’abord posé : si la maladie n’est principalement dangereuse que pour une partie de la population souffrant de comorbidité, pourquoi appliquer les mesures à l’ensemble des personnes ? Avant de rapidement se transformer en pugilat. « Petit à petit, une part de la société a oublié le contrat social, et plus la crise dure, plus la solidarité disparaît au profit d’une intolérance et d’un « Chacun pour soi » délétère », déplore Hélène Rossinot, médecin spécialiste en santé publique.

Société coupée en deux

Catherine Grangeard, psychanalyste spécialiste des discriminations : « Ce discours a toujours existé, mais il était plus refoulé avant. Il y a désormais une autorisation de pensées violentes et discriminantes qu’on n’osait verbaliser avant. Le Covid a divisé à la hache la société en deux : les fragiles et les soi-disant non-fragiles. À partir du moment où il y a une séparation de groupe, où il y a eux et nous, il y a violence ». Chloé note le triste changement : « Avant, quelqu’un qui me traitait de « sale grosse » savait au fond de lui que c’était un con. Maintenant, il a l’impression en plus de le faire pour la bonne cause ».

Dans son avis du 2 avril 2020, le Conseil scientifique estimait à 17 millions le nombre de personnes à risque en France, soit un quart de la population susceptible de faire une forme grave du Covid-19, que ce soit en raison de comorbidités ou de leur âge. Un nombre largement sous-estimé par la population, comme l’analyse Hélène Rossinot : « C’est le mal des maladies et des handicaps invisibles, tant que la personne a l’apparence d’être en bonne santé, on pense qu’elle l’est. Et moins on voit la vulnérabilité, plus on y est intolérant. » De nombreuses associations notent au cours de cette année une envolée des discriminations, qu’elles soient verbales, physiques ou pour l’accès au travail. Jean-Louis Garcia, président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), rappelle : « Même en temps ordinaire, les personnes fragiles et vulnérables ne sont pas des vrais citoyens à part entière. Toute crise ne fait qu’empirer ces discriminations. Quelque part, le Covid enlève les faux-semblants : les personnes vulnérables ne sont que tolérées dans la société, et encore du moment qu’elles ne dérangent pas, elles ne sont pas intégrées. »

« On est devenu les parasites, les gâcheurs de fête, les empêcheurs de vivre. Avant, quand je parlais de ma maladie auto-immune, les gens m’avaient en pitié. Maintenant, ils me haïssent », dépeint Loïc*, quarantenaire. Pourtant, il le rappelle, c’est bien les personnes fragiles les principales victimes de cette pandémie : « C’est nous qui mourrons, c’est nous qui souffrons le plus de la déprogrammation des opérations ou des plans blancs à l’hôpital, c’est nous qui faisons le plus attention. Pendant que le pays se déconfinait dans l’insouciance cet été, on continuait d’éviter au maximum les contacts. » À ce sujet, Jean-Louis Garcia rappelle que les personnes vulnérables seront également les premières et les plus impactées par la crise sociale et économique en cours.

Personnaliser la haine

Alors pourquoi une telle colère contre ceux et celles qui ont le plus à souffrir de cette situation ? Hélène Rossinot énonce : « Pointer les autres et vouloir distinguer les vulnérables, c’est du coup s’en exclure et se considérer comme protégé d’une maladie qui, au fond, terrifie tout le monde. » Sans parler de la recherche de coupable. « C’est tellement compliqué de se battre contre le virus, il faut un bouc émissaire plus facilement attaquable et qu’on peut rendre responsable. C’est plus facile de s’en prendre à des personnes qu’à une maladie », appuie Catherine Grangeard, rappelant notamment la montée du racisme anti-asiatique au début de la pandémie.

Une humanisation de l’épidémie et une déshumanisation des personnes, réduites à leur comorbidité, comme le regrette Loïc, désormais uniquement résumé à sa « fragilité ». Le discours actuel est très violent pour les personnes concernées, qui finissent parfois par y adhérer elles-mêmes. Chloé concède : « Bien sûr que je culpabilise quand je vois les files d’attente alimentaires des étudiants, la précarité et les inégalités exploser. On se sent responsable… Je me prends encore plus pour la pire des merdes avec mes 120 kg. Et si les gens avaient raison, et si tout ça, c’était en partie ma faute ? »

La dangereuse pente de l’eugénisme

Cette colère pourrait engendrer encore bien pire que des discours culpabilisants. Petit à petit, des voix sortent de l’ombre, plaidant pour laisser le virus agir afin de « libérer » la société – de la pandémie et des fragiles, « qui finiront bien par mourir de leurs comorbidités ». Du docteur Martin Blachier regrettant dans l’émission Punchline sur Cnews que  les vaccins soient mis « dans des Ehpad où les gens attendent la mort » au polémiste Yann Moix sur Balance ton poste décrivant « un pays qui pétrifie tout pour une part de la population qui devrait être prête à s’en aller », en passant par de nombreuses autres figures médiatiques (Frédéric Beigbeder, Christophe Barbier, Alexandre Jardin, etc.), le discours ne se cache même plus. Encore ce mercredi, à la suite d’une étude de l’Institut national d’études démographiques, l’Agence française de presse publiait une dépêche au titre brut : « Une partie des morts du Covid-19 seraient « de toute façon » décédés en 2020 d’une autre cause », titrage repris comme tel dans de nombreux médias.

De quoi alerter Loïc sur cet eugénisme plus ou moins revendiqué : « On est sur une ligne de crête, et on sent le reste de la population de plus en plus prêt à nous laisser crever avec le sourire tant que ça leur permet de vivre ». Pour lui, plusieurs lignes rouges sont sur le point de céder : « Lors du premier confinement, on pleurait à chaque mort. Cet hiver, on laisse 400 personnes mourir chaque jour dans une totale indifférence pour ne pas avoir à reconfiner. »

Et s’il est vrai que l’espérance de vie avec comorbidité est moins élevée que celui de la population générale, « ce n’est pas pour ça qu’on est d’accord de mourir encore plus tôt que ce qui nous est réservé », ironise Joseph*. Qui nous gratifie d’une petite leçon de sagesse pour la route : « La vie ne se résume pas à avoir 20 ans. Moi, j’en ai 79, et je les trouve belles mes années de senior, et j’espère bien en vivre encore plein, même si les autres personnes peuvent les trouver moins intéressantes que leurs années à eux. Mais vous savez, je suis comme tout le monde : moi aussi j’ai hâte de profiter des beaux jours et moi aussi j’attends le printemps. »

*Les prénoms ont été modifiés

Source 20 MINUTES.

Alimentation des seniors : voici comment démêler le vrai du faux…

Produits laitiers, quantités, heures de repas… L’expert en nutrition Paul Tronchon donne quelques conseils aux personnes âgées pour les aider à bien s’alimenter.

Alimentation des seniors : voici comment démêler le vrai du faux

 

En France, 2 millions de personnes souffrent de dénutrition, et les seniors sont les plus touchés. Paul Tronchon, président de Saveurs et Vie et ancien directeur de l’alimentation et de la nutrition à l’AP-HP, donne quelques conseils aux personnes âgées pour les aider à bien s’alimenter.

En vieillissant, nous avons moins besoins manger

Faux – Les besoins en calories des personnes âgées sont au moins égaux à ceux d’une personne plus jeune à activité physique équivalente. En effet le « rendement » de l’organisme diminue et l’assimilation des aliments et l’utilisation des nutriments (protéines, minéraux…) se fait moins bien. Il y a davantage de pertes (calories, protéines, calcium…) à compenser pour répondre aux besoins de l’organisme.

Pourtant, 50% des séniors pensent le contraire*.

Un senior doit manger peu le soir

Faux – Il faut certes consommer des aliments digestes le soir (pas de plats trop lourds et gras) mais le dîner devra cependant être complet afin d’éviter des hypoglycémies, un jeûne nocturne trop important ou encore une déshydratation.

Or, encore aujourd’hui, ¾ des séniors pensent le contraire.

Il suffit juste d’une balance pour dépister la dénutrition

Vrai – Il existe des moyens simples pour poser le diagnostic de dénutrition, sans même consulter de professionnel de santé. Une simple balance permette de dépister la dénutrition de chez soi. Une perte de poids importante en peu de temps en est un critère suffisant. Tout comme l’apparition de joues creusés ou un frigo plus vide qu’habituellement.

84% des seniors ignorent que le diagnostic de la dénutrition est aussi simple.

Faire un régime, c’est possible à tous les âges

Faux – Après 65 ou 70 ans, la perte de poids est plus souvent délétère que bénéfique ; statistiquement, elle est associée à une surmortalité. Il est recommandé d’éviter les régimes amaigrissants en dehors de quelques situations particulières, notamment lorsque l’obésité est à l’origine de graves problèmes de santé comme une insuffisance respiratoire par exemple.

Pourtant, ¾ des seniors pensent que c’est toujours possible.

Il est recommandé de manger 3 à 4 produits laitiers par jour

Vrai – Alors que le Plan national nutrition santé 2019-2023 (PNNS 4) recommande désormais 2 produits laitiers par jour pour la population générale, il préconise 3 à 4 produits laitiers par jour pour les plus de 55 ans, ce qui correspond à un produit laitier par repas. Cela permet d’assurer un apport suffisant en calcium.

Pourtant, seul 9% des seniors ont donné la bonne réponse.

*Selon un sondage réalisé en partenariat avec Malakoff Humanis dans le cadre de la première édition de la semaine de lutte contre la dénutrition (en novembre dernier). Ce sondage a été réalisé sur plus de 200 personnes, hommes comme femmes, âgées de 60 à 75 ans.

Source POURQUOI DOCTEUR.

La perte d’odorat, un signe précoce de maladie d’Alzheimer ?…

Une récente étude confirme qu’il pourrait y avoir un lien entre les changements ou la perte d’odorat et la maladie d’Alzheimer.

Changement et perte d'odorat pourraient annoncer la maladie d'Alzheimer

On parle beaucoup de la perte d’odorat avec le Covid-19. Mais celle-ci peut aussi être le signe d’autres pathologies, comme Alzheimer, par exemple. Si une étude s’était déjà penchée sur la question en 2011, une récente analyse dévoilée par un chercheur de l’Institut National de la Recherche Scientifique, au Canada, vient confirmer cette hypothèse.

La maladie d’Alzheimer, qui touche actuellement 900 000 personnes en France, ne se soigne pas, mais peut être ralentie si elle est détectée très en amont. Le professeur Charles Ramassamy, de l’INRS a expliqué à Radio Canada que « des études ont confirmé que le dysfonctionnement de l’identification olfactive permettrait de distinguer des personnes cognitivement saines des personnes qui auraient un déficit cognitif modéré ou qui auraient la maladie d’Alzheimer« . Une étude chinoise de 2020 avait d’ailleurs observé que des patients présentant un déclin cognitif avéré avaient plus de mal à reconnaître les odeurs.

Détecter en amont de la maladie pour prévenir son développement

Ce symptôme de modification et de perte d’odorat pourrait aider à prédire le développement du trouble de la mémoire. Le dysfonctionnement olfactif se situerait dans le cerveau au même niveau que les altérations cognitives de la maladie d’Alzheimer. Le symptôme est plus facile à détecter, et se manifeste bien avant les pertes de mémoire : « Les mécanismes dans le cerveau pourraient commencer 10, 20, 30 ans avant les premiers symptômes. Plus on peut identifier de marqueurs précoces dans le temps, plus on peut allumer une petite lumière rouge qui va nous dire de faire attention et on pourra faire des tests complémentaires pour aller plus loin« , a souligné le docteur Ramassamy.

En 2011, le Journal of Neuroscience publiait une recherche expliquant qu’un odorat affaibli pouvait être un signe annonciateur d’Alzheimer. Les conclusions de l’étude sont toujours indiquées sur le site Fisher Center for Alzheimer’s research foundation. En 2017, une autre étude, américaine publiée dans la revue Neurology montrait que les participants qui avaient le plus de difficulté à reconnaître les odeurs étaient ceux dont les biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer étaient les plus anormaux. « C’est la première fois qu’on réussit à démontrer clairement qu’il existe un lien direct entre la perte de la capacité à reconnaître des odeurs et les biomarqueurs qui témoignent de l’évolution de la maladie« , soulignait alors Marie-Elyse Lafaille-Magnan, chercheuse à l’Université McGill et auteure principale de l’étude.

Source TOP SANTE.

Sécu : le déficit 2020 plombe la santé, mais épargne la retraite…

La Sécurité sociale a enregistré un déficit de 38,6 milliards d’euros, le plus élevé de son histoire, majoritairement à cause de la crise sanitaire.

Le gouffre est moins abyssal que les 49 milliards d’euros votés en fin d’année dans le budget de la Sécu.

 

La Sécurité sociale a enregistré l’an dernier un déficit historique de 38,6 milliards d’euros, l’essentiel de cette somme étant portée au compte de la branche maladie, tandis que la branche retraite affiche une perte trois fois moindre que prévu.

Conséquence du Covid-19, ce déficit est « le plus élevé jamais enregistré dans l’histoire de la Sécurité sociale », rappelle le gouvernement dans un communiqué diffusé ce lundi soir. Mais, comme l’avait annoncé la semaine dernière le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, le gouffre est moins abyssal que les 49 milliards d’euros votés en fin d’année dans le budget de la Sécu. Une bonne nouvelle à plus de 10 milliards d’euros, grâce à de meilleures rentrées de cotisations et d’impôts.

Mais l’Assurance maladie en profite peu, avec un déficit revu de 33,7 à 30,4 milliards d’euros. Ses dépenses « ont fortement augmenté pour faire face à la crise sanitaire », justifie le gouvernement, soulignant le coût des « mesures exceptionnelles » financées par la Sécu : achats de masques, de tests, arrêts de travail, hausses de salaires à l’hôpital… La facture du Covid continuera de s’allonger en 2021, notamment avec la vaccination « qui devrait représenter une dépense d’au moins 5 milliards cette année », prévient le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un entretien au quotidien Les Échos .

La branche retraite en meilleure forme que prévu

En revanche, la branche retraite s’en tire nettement mieux que prévu, avec une perte réduite de 10,3 à 3,7 milliards, auxquels s’ajoutent 2,5 milliards de déficit du Fonds de solidarité vieillesse (qui finance notamment le minimum vieillesse). « La branche bénéficie pleinement de la résistance de l’activité économique », explique Olivier Dussopt dans le même entretien, tout en défendant la réforme des retraites interrompue par la crise sanitaire, qui reste selon lui « utile et nécessaire » pour « construire un système plus juste », mais aussi « pour faire face aux déficits prévisionnels de grande ampleur du système de retraites ».

Le solde des branches famille (-1,8 milliard) et accidents du travail (-0,2 milliard) est également moitié moins déficitaire que prévu. Au vu de ces résultats, et même s’il est « un peu tôt pour fixer une nouvelle prévision », Olivier Dussopt estime que le déficit de la Sécu en 2021 « devrait être inférieur aux 35,8 milliards d’euros prévus ».

Source LE FIGARO.

 

Trouble cognitif : définition, sévère, léger, traitements….

Les troubles cognitifs se retrouvent à des degrés divers dans de nombreuses maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

En fonction des patients, le trouble peut être léger ou sévère ou évoluer vers une démence.

Le point avec le Dr Bertrand Lapergue, chef de service de neurologie.

Trouble cognitif : définition, sévère, léger, traitements....(Photo d’illustration)

 

Définition : qu’est-ce qu’un trouble cognitif ?

Le terme cognitif renvoie à l’ensemble des processus psychiques liés à l’esprit. Il englobe une multitude de fonctions orchestrées par le cerveau : le langage, la mémoire, le raisonnement, la coordination des mouvements (praxies), les reconnaissances (gnosies), la perception et l’apprentissage ainsi que les fonctions exécutives regroupant le raisonnement, la planification, le jugement et l’organisation. En psychologie, les processus cognitifs correspondent à l’ensemble des processus mentaux qui permettent à un individu d’acquérir, de traiter, de stocker et d’utiliser des informations ou des connaissances.

Un trouble cognitif est un ensemble de symptômes incluant des troubles de la mémoire, de la perception, un ralentissement de la pensée et des difficultés à résoudre des problèmes. Ils peuvent exister comme symptômes dans certains troubles psychiatriques (psychoses, troubles de l’humeur, troubles anxieux), liés à la prise de certains médicaments, mais ils sont avant tout synonymes de lésions cérébrales.

Trouble cognitif léger ou sévère

On les retrouve ainsi à des degrés divers dans les maladies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer ou maladie de Parkinson, …), ainsi qu’en cas de traumatisme crânien avec atteinte cérébrale.

Dans le cas d’un trouble majeur, la réduction des capacités entraîne des difficultés à réaliser seul certaines activités de la vie courante (course, sortie, téléphone, etc). Au contraire, les personnes souffrant d’un trouble léger peuvent toujours effectuer seul ces activités de la vie quotidienne.

Symptômes : dépression, pertes de mémoire…

Oublier un rendez-vous prévu dans la journée, une information qui vient d’être donnée, confondre ses proches, être désorienté dans le temps et l’espace, souffrir de sautes d’humeur sont autant de manifestations d’un trouble cognitif. Avec l’âge, nous perdons naturellement certaines facultés, notamment en ce qui concerne notre mémoire. Mais si cette perte est plus importante que la normale, il s’agit d’un trouble cognitif. Celui-ci a tendance à s’aggraver avec les années, mais n’évolue pas forcément vers la démence. Lié à l’âge, le trouble cognitif peut rester modéré et ne pas se transformer en démence.

Causes et facteurs de risque : âge, maladie de Parkinson, démence…

Le trouble cognitif peut avoir une origine médicamenteuse, psychiatrique, neurologique, etc. En effet, il est causé par le vieillissement, une maladie ou un traumatisme cérébral. Il en existe plus de 200 tous répertoriés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). Les patients peuvent souffrir de démence liée à une pathologie (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, etc). Une amnésie peut également apparaître causée par un traumatisme cérébral, l’alcool, etc.

Diagnostic : différents tests

Le dépistage se fait généralement grâce à des tests (MMS, 5 mots de Dubois, Horloge, BREF, etc….). Ils sont souvent réalisés par un neurologue, un neuropsychologue ou un gériatre.

Quand et qui consulter ?

Souvent, le motif premier de consultation reste les problèmes de mémoire. Dès l’apparition des premiers symptômes, les patients se rendent chez un neurologue ou un gériatre pour les personnes âgées.

Traitements : comment soigner un trouble cognitif ?

Les traitements visant à limiter ou soigner les troubles cognitifs sont encore inefficaces. Toutefois, il existe actuellement certains moyens de prévention. « Il est recommandé de se faire dépister une hypertension artérielle et de limiter le sel dans son alimentation, d’avoir une hygiène de vie saine : limiter (voire d’éviter) la consommation d’alcool, de tabac, et de pratiquer une activité physique régulière« , détaille le Dr Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’Hôpital Foch (Suresnes).

Merci au Dr Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’Hôpital Foch (Suresnes).

Source JOURNAL DES FEMMES.

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit…

Le traitement contre Alzheimer d’Eli Lilly n’est pas aussi efficace qu’espéré par les analystes.

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit

 

Eli Lilly déçoit les analystes financiers, alors que le géant américain de la santé a dévoilé une étude sur les résultats de l’étude de phase 2 portant sur l’efficacité de son traitement contre la maladie d’Alzheimer, le donanemab. Si ceux-ci s’avèrent prometteurs, le donanemab ralentissant de façon constante le déclin cognitif et fonctionnel, avec des fourchettes de 20 à 40 % pour tous les critères d’évaluation secondaires, ils n’ont pas impressionné les analystes qui s’attendaient à mieux.

L’efficacité du traitement n’est ainsi pas aussi forte que prévu, en particulier sur une mesure de la maladie d’Alzheimer connue sous le nom de CDR-SB. Après 76 semaines, le déclin cognitif et fonctionnel mesuré par le CDR-SB était 23 % plus lent chez les patients sous donanemab, bien que la différence ne soit pas statistiquement significative.

Source CAPITAL

Des éclaircissements sur le Covid-19 : la dangerosité du virus…

Que sait-on vraiment après un an de pandémie et de controverses ?

En quoi le coronavirus est-il dangereux ?

 

Curieuse menace que ce SARS-CoV-2. Le coronavirus à l’origine de la pandémie de Covid-19 qui bouleverse la planète entière depuis plus d’un an ne semble pas, à première vue, être le plus dangereux de tous.

Entre 0,5 % et 1,8 % des personnes qu’il infecte en meurent dans les pays développés, comme la France, selon de récentes estimations. Ce n’est qu’un ordre de grandeur, car ce chiffre est difficile à établir, sans compter qu’il varie d’un pays à l’autre et baisse avec l’amélioration de la prise en charge de la maladie. Mais il est clair que d’autres virus tuent une proportion bien plus élevée des personnes infectées, comme le virus Ebola, fatal à plus d’un patient sur deux.

Le Covid-19 plus létal que la grippe saisonnière, mais moins qu’Ebola

La particularité de ce virus, c’est qu’il tue essentiellement des personnes âgées. En France, par exemple, parmi les morts du Covid-19 à l’hôpital, 6 sur 10 avaient plus de 80 ans. Les enfants et les jeunes sont presque absents de ce bilan.

Il est tentant de conclure que cette maladie ne serait pas si dangereuse et qu’elle n’exigerait pas de bouleverser nos vies à ce point. Mais c’est aller un peu vite. Car si le SARS-CoV-2 n’est pas le virus le plus létal de l’histoire, il présente l’inconvénient de se répandre assez facilement, et plutôt vite. Résultat : au 14 mars, on dénombrait plus de 100 millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde. La majorité des malades s’en sont sortis, mais on déplore plus de 2,5 millions de morts. Encore aujourd’hui, la pandémie cause environ 10 000 décès par jour.

Ces données montrent que le SARS-CoV-2 n’est pas qu’un « gros rhume » ou une « grippette », comme on a parfois pu l’entendre. D’autant qu’on déplore ce lourd bilan en dépit des mesures draconiennes prises pour limiter les interactions et donc la propagation du virus. On ne saura jamais quels auraient été les dégâts en l’absence de confinements stricts au printemps 2020.

L’épreuve de la réanimation

Reste un point essentiel : si 99 % des personnes infectées survivent, toutes n’en sortent pas indemnes. Rien qu’en France, des centaines de milliers de personnes ont été atteintes du Covid-19.

Certains étaient asymptomatiques, d’autres ont souffert de symptômes variés et plus ou moins sévères (fièvre, fatigue, courbatures, problèmes respiratoires ou encore troubles neurologiques ou ophtalmologiques, éruptions cutanées, diarrhées, etc.). Beaucoup ont développé des formes graves de la maladie, nécessitant une hospitalisation, voire leur admission en service de réanimation.

Passer en « réa » est une épreuve en soi, qui dure plusieurs semaines. Parmi les plus durement touchés, certains ont dû être intubés : il a fallu leur insérer une sonde profondément dans la trachée pour leur apporter l’oxygène nécessaire à leur survie. Cette intervention nécessite de placer les malades dans un coma artificiel. Quitter la réanimation n’est que le début d’un long chemin vers une éventuelle guérison. Les patients intubés, très affaiblis, doivent passer par une longue rééducation pour réapprendre à respirer, à manger normalement, à mobiliser leurs bras, leurs jambes…

Les conséquences des formes graves de Covid-19 restent complexes à mesurer. Mais les spécialistes constatent, par exemple, que de nombreux patients conservent des difficultés respiratoires des mois après leur hospitalisation. D’autres éprouvent de la fatigue ou des faiblesses musculaires.

Même parmi les malades du Covid-19 dont l’état n’a pas justifié une hospitalisation, certains continuent à observer des symptômes dans la durée : ils sont atteints d’un « Covid long ». On dispose aujourd’hui d’assez peu d’éléments pour quantifier le phénomène et savoir comment leur condition évoluera.

Enfin, lors des pics épidémiques, le Covid-19 impose une pression considérable sur le système de santé français. Cette surcharge de patients peut contraindre les hôpitaux à déprogrammer d’autres soins (opérations chirurgicales, greffes, diagnostics de cancers, etc.), et à retarder le dépistage et la prise en charge de certaines pathologies. C’était le cas lors du premier confinement national au printemps, et cela redevient d’actualité dans les régions où le virus circule le plus.

En résumé

Il est délicat de comparer les pathologies entre elles et leurs effets. Une certitude : les décès ne sont pas la seule menace que représente le Covid-19. Cette maladie entraîne aussi de nombreuses hospitalisations, parfois très lourdes, et a des conséquences à long terme y compris pour des patients jeunes. Ces problèmes ne sont pas encore très bien connus et quantifiés, mais ils n’en sont pas moins réels.

Source LE MONDE.

Le CBD à haute dose pour traiter la maladie d’Alzheimer ? …

Combattre les effets de la maladie d’Alzheimer avec une molécule issue du chanvre, c’est la découverte faite par des scientifiques de l’université médicale d’Augusta en Géorgie.

Selon eux, le CBD à haute dose pourrait permettre de ralentir la progression de la maladie chez les patients atteints d’une forme précoce.

Le CBD à haute dose pour traiter la maladie d’Alzheimer ?

 

En France, on dénombre pas moins de 900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Chaque année, 225 000 nouveaux cas sont recensés. Cette pathologie neurodégénérative complexe entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones, et principalement au siège de la mémoire : l’hippocampe. D’un point de vue physiologique, elle se caractérise par la présence entre les neurones de plaques constituées par une accumulation de la protéine ß-amyloïde. S’il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement, les chercheurs continuent de plancher sur une manière de réduire sa progression. C’est notamment le cas des scientifiques de l’université médicale d’Augusta en Georgie. Dans une nouvelle étude, ils expliquent avoir découvert que le CBD, une molécule que l’on trouve dans le chanvre (dont on tire la résine de cannabis), dispose de multiples avantages pour lutter contre la maladie et notamment une amélioration de la restauration de la fonction des protéines responsables de l’élimination des plaques dans le cerveau. En effet, deux protéines jouent un rôle clé dans ce processus d’évacuation des plaques et des cellules mortes. Appelées IL-33 et TREM-2 , elles sont souvent à des niveaux inférieurs à la normale dans le cas de la maladie d’Alzheimer. Selon eux, une forte dose de CBD pourrait normaliser ces niveaux, tout en réduisant celui de IL-6 qui favorise l’inflammation.

Définir le dosage idéal pour imaginer un traitement

L’expérience, menée sur des souris, a permis aux scientifiques de constater les effets du cannabidiol sur les protéines IL-33 et TREM2. Ils ont observé une augmentation du taux sept à dix fois supérieur à celui des souris avant l’injection. Ils font aussi état de nettes améliorations de la mobilités chez chacune d’entre elles. Si ces expériences donnent l’espoir de développer un jour un traitement efficace contre la maladie, il reste encore énormément de travail pour les scientifiques. Ils leur faudra d’abord déterminer le dosage idéal et évaluer avec précision les effets du produit lorsqu’il est administré aux premiers stades d’un Alzheimer précoce.

Source jdG.

Covid-19 : comment les résidents des Ehpad vont pouvoir « retrouver une vie sociale »…

Le gouvernement a annoncé un assouplissement des restrictions dans les Ehpad. Ce nouveau protocole sanitaire entre en vigueur dès le samedi 13 mars.

Covid-19 : comment les résidents des Ehpad vont pouvoir "retrouver une vie sociale" (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

 

C’est une « première phase d’assouplissement ». La ministre chargée de l’Autonomie a annoncé, vendredi 12 mars, un allègement du protocole sanitaire mis en place dans les Ehpad pour lutter contre le Covid-19. « Les résidents vaccinés vont pouvoir retrouver une vie sociale », s’est félicitée Brigitte Bourguignon dans un entretien au Parisien.

Sorties avec ou sans période d’isolement, reprise des activités collectives, suppression des parois en plastique lors des visites… Franceinfo fait le point sur les nouvelles préconisations dans ces établissements.

Les sorties à nouveau possibles

Le nouveau protocole applicable dans les Ehpad permet aux résidents de sortir pour voir leurs proches, dès le samedi 13 mars. « Quel que soit leur statut vaccinal et immunitaire, [ils] doivent retrouver les mêmes droits que le reste de la population, comme la possibilité de voir leurs proches, à l’extérieur ou à l’intérieur de l’établissement », a expliqué Brigitte Bourguignon dans un communiqué.

Les résidents vaccinés (c’est-à-dire ceux qui ont reçu deux injections il y a plus de 15 jours) « pourront se rendre chez leurs proches, sans se faire tester avant et après et s’isoler sept jours dans leurs chambres », précise la ministre dans Le Parisien. Et de rappeler que « 87% [des résidents en Ehpad] ont reçu une première dose, 62% les deux et 50% bénéficient d’une couverture maximale ». 

Les personnes âgées non vaccinées seront elles aussi autorisées à sortir. Ces résidents devront toutefois respecter le précédent protocole : ils devront ainsi se faire tester et s’isoler durant sept jours à leur retour.

« Certains n’ont pas pu recevoir de doses parce qu’ils étaient souffrants au moment de la campagne ou parce qu’il y avait un cluster dans leur établissement. Ce n’est souvent pas volontaire, on ne peut donc pas introduire une discrimination, ce serait une double peine. »

Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie

dans « Le Parisien »

Selon la ministre, c’est « la seule distinction » entre résidents vaccinés et non vaccinés. « Il est hors de question d’exclure [ces derniers] des activités dans les Ehpad. Il serait inhumain de dire : ‘Tu n’es pas vacciné, tu restes dans ta chambre' », ajoute Brigitte Bourguignon dans les colonnes du Parisien.

Les activités collectives « réautorisées »

Les conditions de vie et de visite à l’intérieur des Ehpad sont, elles aussi, assouplies. « Maintenant qu’elles sont protégées [par le vaccin], les personnes âgées veulent pouvoir toucher leurs enfants, les prendre dans les bras, leur parler sans barrière… Elles ont besoin de retrouver une vie plus normale et je vais les y aider ! » promet Brigitte Bourguignon. Les activités collectives seront à nouveau autorisées, tout comme les visites des familles dans les chambres.

« Beaucoup m’ont dit : ‘Ma mère, mon père est sourd, je suis obligé de hurler dans un salon’. Ils en souffrent beaucoup. Leur redonner ces moments d’intimité est primordial. »

Brigitte Bourguignon

dans « Le Parisien »

La ministre demande également la suppression des parois en Plexiglas, qui « posent problème, surtout aux personnes avec des troubles cognitifs qui ont besoin de toucher, d’avoir un contact humain pour se repérer ». Les seniors « ont perdu les repères de leur domicile, de leurs habitudes, de leurs voisins, alors si en plus elles doivent voir leur propre famille derrière un plastique, ce n’est pas possible », souligne Brigitte Bourguignon.

La situation réévaluée tous les 15 jours

Cet assouplissement n’est qu’une « première phase », prévient toutefois la ministre, alors que le Haut Conseil de la santé publique s’est opposé à un allègement des mesures dans les Ehpad. « On reste très prudent », assure-t-elle, ajoutant que « ces recommandations pourront être adaptées ». « Tous les quinze jours, nous ferons un bilan, avec les fédérations et les acteurs, pour savoir si [cet assouplissement] est perçu comme trop souple ou trop rigide, poursuit-elle. Certains établissements n’ont pas attendu pour alléger les règles mais il est important de leur donner un cadre. Certains le demandent, ils ont besoin d’être sécurisés. »

Chaque direction d’établissement doit élaborer ces mesures d’assouplissement, selon la situation épidémique locale et l’avancement de la campagne vaccinale, en lien avec l’Agence régionale de santé. Le ministère des Solidarités et de la Santé précise en outre à France Bleu que « les sorties dans la famille ne sont pas autorisées dans les zones où un confinement local est en vigueur sauf dérogations exceptionnelles ».

Les mesures sanitaires plus générales continueront évidemment de s’appliquer. Et le ministère de citer : « gestes barrières, isolement des cas contacts pendant 7 jours, isolement des cas confirmés pendant 10 jours, dépistage régulier des résidents et des professionnels ». Les visiteurs doivent présenter un test négatif de moins de 72 heures et les résidents devront se faire tester après une visite, ajoute France Bleu. Enfin, l’assouplissement des restrictions « doit être remis en cause dès la présence d’un cas confirmé au sein de l’établissement ».

Les soignants appelés à se faire vacciner

Dans Le Parisien, la ministre en charge de l’Autonomie relève « qu’il reste de gros efforts à faire » sur la vaccination des soignants. « Dans certains établissements, 50% des soignants sont vaccinés, dans d’autres, seulement 19%, ce n’est pas tolérable », regrette-t-elle, appelant ces professionnels à leur « responsabilité ».

« Si j’aime mieux inciter qu’obliger, la vaccination relève de l’acte citoyen que l’on doit presque aux personnes avec qui l’on vit. »

Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie

dans « Le Parisien »

« C’est paradoxal, le personnel a parfois choisi de s’enfermer avec les résidents lors de la première vague par peur que le virus n’entre dans l’Ehpad et aujourd’hui, ils refusent le vaccin. Il y a de la peur, engendrée par les réseaux sociaux, et on préfère relever le moindre petit incident alors que 4 millions ont déjà reçu au moins une première dose, c’est incroyable », déplore-t-elle. Pour tenter de convaincre ces soignants, la ministre Brigitte Bourguignon compte sur les directions d’établissement chargées par l’exécutif de « persuader » et d’« expliquer ».

Source FRANCE INFO.