Affaire Orpea : « Le travail est fait à la chaîne… » Nos lecteurs décrivent la maltraitance vécue par leurs proches en Ehpad…

Pour de nombreuses personnes dont un parent réside en maison de retraite, les révélations récentes ne sont malheureusement pas une découverte.

Affaire Orpea : « Le travail est fait à la chaîne… » Nos lecteurs décrivent la maltraitance vécue par leurs proches en Ehpad

 

  • Le livre Les Fossoyeurs, de Victor Castanet (éditions Fayard), a jeté une lumière crue sur les maltraitances subies par les personnes âgées dans les établissements du groupe Orpea.
  • La situation ne se limite toutefois pas aux Ehpad de ce groupe privé, comme le démontrent les réponses des lectrices et lecteurs de 20 Minutes à notre appel à témoignage.
  • Manque de personnel entraînant de la maltraitance, problèmes de communication, récrimination à l’égard des repas… Les griefs sont nombreux.

« C’est toujours la même chose : on a l’impression que le travail est fait à la chaîne, sans place pour l’humain, avec un manque évident de personnel. » Depuis les révélations sur les Ehpad du groupe Orpea, les proches de personnes vivant dans une maison de retraite sont partagées entre l’impression d’être enfin entendues sur les conditions de vie dans les établissements, l’inquiétude de voir leur parent subir de la maltraitance, et la conscience que le manque de personnel dans les établissements conduit à de mauvais traitements. C’est en tout cas ce qui ressort des témoignages des lectrices et lecteurs de 20 Minutes qui ont accepté de partager leur expérience.

« Quand on confie un proche à ce type d’établissement on s’attend à plus d’attentions et de soins », poursuit Dominique, dont la mère de 93 ans réside en Ehpad « depuis juin dernier ». Perte fréquente d’équipements médicaux, toilette insuffisante, « changement de traitement médicamenteux » après une crise… La sexagénaire liste les mauvais traitements et regrette « le travail fait à son domicile par un cabinet infirmier et des aides à la personne ».

« Un mouroir »

Dans le Gers, la mère de Frédérique résidait dans un établissement public. « Levée à 11h, couchée à 15h. Une seule personne pour 40 résidents […]. Je suppose que ma mère est morte de faim. Ce n’était plus qu’un sac d’os », témoigne aujourd’hui sa fille. Un manque de personnel pointé également par Thomas, dont le père a, avant son décès, résidé en Ehpad pendant une année en Charente-Maritime. Un établissement « malheureusement en sous-effectif chronique, obligeant les soignants à [faire] la course et donc à ne pas avoir le temps de s’occuper correctement et dignement des pensionnaires ». « C’est une honte ! J’assimile ça à un mouroir où la considération humaine est bafouée », dénonce-t-il.

Ce terme de « mouroir », nombreux sont les proches à l’utiliser. C’est également le terme qui vient à l’esprit d’Estelle, 42 ans, pour décrire l’établissement où réside son père septuagénaire : « On les traite mal, on ne leur donne pas à boire, [ils] ne sont pas toujours propres… » Et d’ajouter : « Ca fait tellement de mal de voir les siens comme ça et de se sentir impuissante car on ne peut pas les reprendre à la maison. »

« Maltraitance médicamenteuse »

Plusieurs de nos lectrices et lecteurs estiment que le manque de personnel conduit à une « maltraitance médicamenteuse », comme le formule Fabienne, avant de décrire l’entrée de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer, dans une « structure communale rurale » : « Affolée par la détermination et la tonicité du nouveau résident, refusant que la famille vienne calmer le jeu, l’équipe a administré de bonnes doses de calmants. » Après une importante perte d’autonomie, Fabienne parvient à le faire admettre dans établissement spécialisé francilien. Mais la situation ne s’améliore pas : « Pierre fait maintenant 53 kg pour 1m75, est en fauteuil roulant et n’a plus envie de vivre. Grabatisation en accéléré d’un homme joyeux et sportif. »

Au manque de personnel s’ajoutent parfois d’autres difficultés, comme le décrit Christine : « Le souci principal, ce sont les repas. C’est une honte ! […] Parfois, maman ne peut rien avaler tellement c’est mauvais, et se venge sur des petits pains au lait qu’elle a en chambre. Il faudrait qu’un contrôle soit fait à l’improviste. » Même son de cloche pour Sophie, 64 ans, dont la mère vit dans une unité pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : « La nourriture est de mauvaise qualité et insuffisante. Il y a deux semaines, 20 résidents se sont retrouvés à l’hôpital après une intoxication alimentaire ! »

« Je suis heureuse que ce soit médiatisé »

« Lorsque je viens voir mes grands-parents, je vois des personnes âgées abandonnées dans des couloirs dans leur fauteuil », déplore Sophie, 32 ans, qui pointe pour sa part la communication défaillante avec la direction de l’établissement, un Ehpad du groupe Orpea situé en région parisienne. « Mes grands-parents ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 et que ma grand-mère a été hospitalisée et mise sous oxygène. Le directeur ne m’a même pas contactée, je l’ai appris via un cousin éloigné qui a appelé et a dû insister. »

La mère de Marie-Josée a récemment été victime d’une fracture et soignée par « des points à la tête ». « On l’a laissée seule aux toilettes le temps de s’occuper d’une autre personne, et maman est tombée plusieurs fois. » Pour la retraitée, la publication du livre Les Fossoyeurs, à l’origine des révélations dans les Ehpad Orpea, a le mérite de rendre la question de la maltraitance audible. « Oui, je dénonce la maltraitance et je suis heureuse que ce soit médiatisé enfin ! »

Source 20 MINUTES.

Des escrocs misent sur la chambre d’Ehpad et les parkings avec prise de courant…

Les arnaques aux investissements bidons se multiplient avec deux placements prisés : la chambre d’Ehpad ou le parking pour voiture électrique.

Une association de Nancy empile les dossiers avec plus de 45 millions d’euros de préjudice.

Des interlocuteurs au téléphone, aimables et très compétents dans le domaine de la finance.

 

Les escrocs sont à l’étranger, mais au téléphone, ils passent pour des banquiers parisiens. Des quadragénaires qui promettent plus de 6% de rendement pour un placement de courte durée avec des sites web professionnels qui proposent des investissements dans des maisons de retraite ou des parkings, mais aussi du vin, de l’énergie renouvelable ou des placements dans des actions Tesla.

L’association de Défense des consommateurs (ADC France) basée à Nancy a accumulé plus de 2300 dossiers avec un préjudice total de 45 millions d’euros rien qu’en 2021. Et cela continue en 2022 à un rythme soutenu pour ces arnaques à l’investissement en ligne avec une technique d’approche téléphonique bien rodée.

Produit trop rentable ?

Si certains investissements démarrent à 500 euros – pour appâter le client – la moyenne est plutôt de 50 000 euros si vous placez votre argent dans une chambre d’Ehpad – qui n’existe pas – ou 70 000 euros dans des parkings avec une prise électrique.

Selon les descriptions des victimes que nous avons pu joindre, les escrocs sont très aimables et compétents pour parler finance et prennent le temps de vous laisser réfléchir en vous rappelant ou en transférant votre projet d’investissement à un autre interlocuteur « tout aussi rassurant et charmant », n’hésitant pas à citer le nom d’une banque qui a pignon sur rue pour rassurer la victime.

« Enormément de dégâts avec des parkings »

Pour cette victime – qui souhaite rester anonyme – qui a investi une partie de ses économies en faisant confiance à deux quinquagénaires très rassurants au téléphone, c’est la douche froide après l’euphorie : « Vous vous dites, c’est un super produit, c’est vachement rentable, on y va. Et après, plus rien ! ».

Guy Grandgirard s’inquiète du nombre de victimes qui ne cesse d’augmenter : «  On y met de l’humain, de la technique et c’est des supermarchés de l’arnaque. Vous avez un rayon Ehpad, ils ont fait énormément de dégâts avec des parkings avec une borne électrique : ça valorise beaucoup le parking, donc on peut promettre des rendements très intéressants ». Sauf que le parking n’existe pas.

« Un discours de sympathie et de promesses »

« Ils proposent des produits d’épargne avec des taux très élevés, sécurisés et avec la possibilité de les récupérer rapidement et sans difficulté. Les interlocuteurs sont attentionnés, compétents, voire très compétents et on a une relation de qualité. On y met des produits de qualité parce qu’on a volé le nom, l’adresse, le Siret, et toutes les références : tout a été volé. Et quand on est consommateur prudent, on vérifie tout avant et tout est juste sur internet. » s’inquiète le président de l’association de consommateur qui a accumulé 750 dossiers en 2021 pour 45 millions de préjudice. A quelque détails prêt comme un site créé 8 jours avant le début de l’arnaque…

A chaque fois, l’investissement de courte durée paraît très intéressant et quand les escrocs basés dans un pays de l’Est, au Moyen-Orient ou en Afrique ont disparu, l’arnaque peut même se poursuivre : « Ces personnes ont récupéré des pièces d’identité, des justificatifs de domicile et peuvent ouvrir des comptes bancaires à l’insu de la personne. Donc, si on est victime de ça, il faut déposer plainte, signaler qu’on a communiqué des documents personnels à des escrocs. Nous avons des actions collectives en cours au niveau du tribunal judiciaire de Paris sur des arnaques très importantes. » précise ADC France.

Pour cet investisseur breton, l’arnaque est bien rôdée car l’interlocuteur rassure la victime : « Il vous embarque dans un discours de sympathie et de promesses. Une approche avec une somme de 500 euros au début et on vous rappelle au bout d’une semaine. On vous donne un lien internet pour aller sur vos comptes. Il reste au téléphone avec vous la première fois pour vous expliquer. » détaille la victime qui souhaite rester anonyme.

Des supermarchés de l'arnaque selon l'association de Nancy.

« Vous êtes sur un site internet de banque standard où vous voyez même toutes les évolutions de la bourse. Il y a un minimum de placement, bien sûr, pour pouvoir accéder à l’action exceptionnelle et pour moi, c’était 50.000 euros. Il vous rappelle pour vous dire que de 50 000 euros, en 15 jours, vous êtes à 60 000 ! ». Une victime qui n’a jamais récupéré son argent et qui a porté plainte à la gendarmerie et se fait accompagner par un avocat et l’association de Nancy pour engager des poursuites judiciaires.

Des faux placements qui utilisent les réseaux sociaux – notamment Facebook – pour se faire connaître et qui promettent toujours un profit maximum sur du court terme selon l’association nancéienne qui détaille ses actions sur son site internet.

Source FRANCE BLEU.

Saint-Valentin : le coup de foudre de Monique et Alfred, fiancés à l’EHPAD de Saint-Amand-les-eaux…

Ce 14 février, c’est la Saint-Valentin, jour des amoureux. A Saint-Amand-les-eaux, un jeune couple d’amoureux vit à la résidence du Bruille.

Monique, 67 ans et Alfred, 75 ans, se sont rencontrés dans les couloirs de l’EHPAD il y a trois ans.

Ils sont fiancés depuis le mois de juin.

Monique, 67 ans et Alfred, 75 ans, se sont rencontrés à la résidence du Bruille à Saint-Amand-les-eaux. A l'occasion de la Saint-Valentin, ils célèbrent leurs 8 mois de fiançailles.

 

En ce jour de Saint-Valentin, France Bleu Nord a décidé de déclarer sa flamme à un jeune couple d’amoureux : Monique, 67 ans et Alfred, 75 ans, se sont rencontrés dans un EHPAD, à la résidence du Bruille à Saint-Amand-les-eaux, entre Lille et Valenciennes. Le couple a été immortalisé, juste après le deuxième confinement, alors que l’épidémie de Covid-19 était encore très sévère, par une photo de la Voix du Nord qui les montrait s’embrassant langoureusement dans les couloirs de la maison de retraite.

Depuis ils se sont fiancés et filent le parfait amour. Les fiançailles ont eu lieu le 12 juin 2021, le jour de l’anniversaire d’Alfred. Le matin où nous les rencontrons, ils célèbrent leurs huit mois de fiançailles. Monique reçoit un bouquet de roses rouges de la part de l’équipe de l’EHPAD et montre fièrement sa bague montée d’une émeraude, Alfred, lui, porte une chevalière offerte par son amoureuse.

A la résidence de Bruille, on célèbre volontiers l'amour entre Alfred et Monique

Alfred, grand timide, célibataire, est arrivé à la maison de retraite après Monique, veuve, et c’est elle qui a fait le premier pas, il y a trois ans. « Il était dans le hall » raconte Monique, « je lui ai dit de venir s’asseoir à côté de moi. On se faisait la bise. Le lendemain, je lui ai dit de m’embrasser sur les lèvres, directement« .

« Les personnes âgées ont droit à une vie amoureuse, à une sexualité »

Chacun a sa chambre mais, sourit Monique, « il passe les trois quart des nuits chez moi« . Toute l’équipe est ravie de cette relation. Tony Dumonceau, médecin coordonnateur de l’EHPAD, estime que « les amourettes ne s’arrêtent pas à la porte de l’EHPAD. Les personnes âgées ont droit à une vie amoureuse, à une sexualité, comme tout être humain. Pour nous, le fait que ce couple se crée, ça met du baume au cœur. Ca fait du bien de penser à autre chose qu’au Covid« .

Pour l’instant il n’est pas question de mariage, Monique et Alfred se voient bien rester éternellement fiancés. « C’est un coup de foudre, il me rend heureuse« , lance Monique, « ça me rajeunit« .

Source FRANCE BLEU.

Indre : un an de prison avec sursis requis contre un ancien soignant soupçonné de maltraitances en Ehpad…

Un ancien aide-soignant de l’Ehpad de Sainte-Sévère dans l’Indre comparaissait ce lundi au tribunal de Châteauroux, pour des violences contre les résidents de cet établissement.

A la barre il nie les faits. La procureur a requis un an de prison avec sursis, avec obligation de soins psychologiques.

Salle d'audience palais de justice de châteauroux (Tribunal de grande instance)

 

Des propos dégradants, ou encore des gestes brusques pendant les toilettes. Voilà une partie des faits reprochés à un ancien aide-soignant de l’Ehpad le Castel, à Sainte-Sévère. Il comparaissait ce lundi 14 février au tribunal de Châteauroux pour violences sur personnes vulnérables. Au total, 14 résidents ou leurs familles. La procureur a réclamé 12 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans, avec obligation de soins psychologiques, et interdiction d’exercer un métier en lien avec des personnes âgées. Le prévenu, lui, nie les faits. Son avocate demande la relaxe. Le tribunal de Châteauroux rendra sa décision le 7 mars.

Des violences physiques..

Les faits reprochés se seraient étalés sur trois ans, entre 2017 et 2020, pendant les gardes de nuit auquel le mis en cause était affecté. Il s’agit en grandes partie de gestes brusques, observés par des collègues : des résidents retournés parfois de manière brutale dans leur lit par l’ancien aide-soignant, qui amène leur tête à cogner la barre du lit. Le prévenu nie en bloc : « Il n’y avait pas de barre sur les lits la nuit, les personnes n’ont donc pas pu s’y cogner » explique-t-il. Les anciens collègues du prévenu évoquent également des toilettes assez peu délicates, des frottements brusques et appuyés.

Des jambes écartées avec force pour exercer la toilette, malgré les protestations ou la résistance de certaines pensionnaires. « Ce sont des personnes qui souffrent de troubles cognitifs, et qui sont donc parfois réticentes » précise l’ancien aide-soignant, qui précise n’avoir jamais eu la sensation de forcer ces toilettes. On reproche aussi à cet ancien salarié d’avoir aspergé d’eau de Cologne les parties intimes de certains résidents; là aussi, il conteste catégoriquement : « sur les fesses ou les jambes oui, mais jamais sur les parties intimes. »

.. et verbales

On reproche aussi à cet ancien aide-soignant des remarques dégradantes à l’encontre de certains pensionnaires de l’Ehpad. Une ancienne collègue évoque ainsi un change souillé qui aurait été brandi sous le nez d’une résidente, accompagné d’une remarque crue. Ou encore cette résidente, qu’il aurait menacée de laisser « dans sa pisse ». Là encore, le prévenu conteste fermement : « On m’appelait Mr Propre, je l’ai appris pendant ma garde à vue (…) je ne vois pas pourquoi j’aurai fait ça« .

Le prévenu dénonce « une cabale »

L’ancien aide-soignant mis en cause dénonce une « cabale » lancée par ses anciens collègues contre lui. Il évoque un possible conflit, après l’annonce de son mariage. L’une de ses collègues aurait été vexée de ne pas en avoir été prévenue. Un argument qui convainc peu les avocats des parties civiles. « Cela fait 25 ans que je travaille dans cet établissement, je n’ai jamais été maltraitant » affirme le prévenu.

En effet, avant 2017, ses collègues ne témoignent d’aucun agissement déplacé. Dans ses réquisitions, la procureur évoque « une cassure » à un moment donné, un « glissement vers la maltraitance » que personne ne peut expliquer, mais qui auraient démarré lorsque le prévenu a été assigné aux gardes de nuit.

Les conditions de travail qui s’invitent dans les débats

L’avocate de l’ex aide-soignant, maître Florence Chaumette, a souligné à plusieurs reprise les conditions de travail de son client. À savoir : 87 résidents, laissé aux soins de deux salariés pendant le service de nuit. Avec une cinquantaine de change à effectuer à la ronde de 4 heures du matin. « J’ai fait le calcul : ca fait trois minutes par change » détaille l’avocate, qui souligne un manque de nuance dans les plaidoiries des parties adverses, et un manque de précision dans les dates des témoignages à charge contre son client. Maître Chaumette interroge aussi la notion de maltraitance; un qualificatif qui lui pourrait disproportionné dans le cas présent.

« Que les familles de résidents se rassurent : il n’y a pas eu de maltraitances au Castel » déclare-t-elle dans son plaidoyer. Un avis que ne partage évidement pas maître Sébastien Robin, qui défend l’Ehpad et plusieurs familles de résidents. Selon lui, ce sont les collègues de l’aide-soignant, donc des professionnels, qui ont estimé qu’il s’agit de maltraitances, il n’y a donc aucun doute. Il rejette aussi l’idée d’une violence « institutionnalisée » par le fonctionnement de l’Ehpad; selon lui, les faits reprochés relèvent uniquement de la responsabilité du prévenu, et non de l’établissement.

Le mot de la fin à l’audience revient à ce prévenu, les yeux rougis par les larmes, qui déclare : « À 55 ans, après avoir donné tout ce que j’avais dans un établissement, le ciel m’est tombé sur la tête (…) Je ne suis pas quelqu’un de méchant« .

Source 20 FRANCE BLEU.

Quand l’orchestre national de Montpellier joue dans les Ehpad, « les yeux des résidents s’allument »…

Régulièrement, des duos ou des trios s’invitent dans des maisons de retraite de la ville.

Quand l’orchestre national de Montpellier joue dans les Ehpad, « les yeux des résidents s’allument »...

 

  • A l’heure de la sieste, le silence a fait place à des airs d’opéra dans l’Ehpad Françoise-Gauffier. Deux musiciennes de l’Orchestre national de Montpellier ont offert un concert aux résidents et résidentes.
  • « La musique est un média très particulier, qui stimule la mémoire chez les résidents, confie le directeur de l’Ehpad Françoise-Gauffier. Et pas seulement la mémoire cognitive, mais la mémoire émotionnelle aussi. Ça leur fait un bien fou. »
  • « La musique adoucit les mœurs, se réjouit Paulette, une pensionnaire de la maison de retraite, âgée de 97 ans. Ça soulage, on pense à autre chose. »

A l’heure de la sieste, l’air de Carmen rompt le silence, à l’Ehpad Françoise-Gauffier, à Montpellier (Hérault). Dans le hall de la maison de la retraite, des pensionnaires ont reconnu L’amour est un oiseau rebelle dès les premières notes, et battent la mesure sur leurs fauteuils. Certains fredonnent même quelques mots du célèbre opéra.

« Alors, vous avez reconnu ? », lance Héloïse Dautry, à la harpe. « Carmen ! », lâche en chœur le public. Cette musicienne de l’Orchestre national de Montpellier a joué, avec Isabelle Mennessier, à la flûte traversière, devant les mamies et les papis de l’Ehpad du quartier Ovalie. Toutes les deux se réjouissent d’« apporter de la vie » dans cette résidence, à ces personnes âgées endimanchées pour l’occasion. « Au fur et mesure, on voit leurs yeux qui s’allument, des petits mouvements… Ça fait chaud au cœur ! », sourit la flûtiste. Régulièrement, des duos ou des trios de la prestigieuse formation font une petite infidélité à l’Opéra, pour jouer quelques airs aux pensionnaires.

« Ça soulage, on pense à autre chose »

« C’était magnifique ! », confie Christian, 76 ans, qui était aux premières loges, dans son fauteuil roulant. « J’ai vu Johnny et Michel Polnareff à Paris, mais de la musique classique, c’est la première fois. Ça fait chaud au cœur. » Paulette est aux anges, elle aussi. Ce concert a ravivé en elle des souvenirs, lorsqu’elle allait voir, avec son mari, des opérettes. « La musique adoucit les mœurs, se réjouit cette dame de 97 ans. Ça soulage, on pense à autre chose. » A ses côtés, sa fille, Christine, venue lui rendre visite, voit ces moments suspendus comme un « vrai plus ». « Ça permet d’apaiser les personnes âgées, confie-t-elle. La plupart n’ont pas l’habitude, d’écouter du classique. »

Pour le directeur de cette maison de retraite gérée par la commune, l’apport de ces quelques notes est immense, pour les pensionnaires. « Ça réveille beaucoup de choses, chez les résidents, explique Jean-Marie Sillou. La musique est un média très particulier, qui stimule la mémoire chez eux. Et pas seulement la mémoire cognitive, mais la mémoire émotionnelle aussi. Ça leur fait un bien fou. Après avoir traversé une aussi période aussi difficile [la crise du Covid-19], ils le méritent, ce bonheur. »

La flûtiste Isabelle Mennessier, dans un Ehpad de Montpellier

« Une personne âgée s’est levée, et a commencé à danser »

Et parfois, même, la musique a donné lieu à des scènes étonnantes, presque cinématographiques, dans les Ehpad. Michel Calvo (PS), adjoint au maire et vice-président du Centre communal d’action sociale (CCAS), se souvient d’une valse, durant laquelle « une personne âgée s’est levée, et a commencé à danser, et la violoniste s’est mise à danser elle aussi. C’est génial, il n’y a pas d’autre mot. »

Ou cette pensionnaire, émue aux larmes, devant un air d’opéra. « C’était la première fois qu’elle entendait une chanteuse d’opéra, elle pleurait, tellement c’était beau, se souvient Françoise Bretton, directrice générale adjointe des politiques publiques du CCAS. Elle s’est dit que jamais, elle n’aurait pensé que l’opéra, c’était pour elle. Toute personne, quel que soit son âge, doit avoir accès à la culture. » Et bientôt, quand le Covid-19 aura disparu, le CCAS n’exclut pas d’inviter à nouveau des habitants des quartiers, à partager ces moments étonnants avec les pensionnaires des maisons de retraite.

Source 20 MINUTES.

Affaire Orpea : Les directeurs d’Ehpad dénoncent « l’incurie » de l’Etat…

L’association des directeurs d’Ehpad et de services a publié ce jeudi une série de propositions pour réformer la prise en charge des personnes âgées.

Affaire Orpea : Les directeurs d'Ehpad dénoncent « l'incurie » de l'Etat

 

Les pratiques du groupe Orpea dénoncées dans le livre-enquête Les Fossoyeurs n’ont pu se développer qu’en raison de « l’incurie » de l’Etat, estime l’association des directeurs d’ Ehpad et de services à domicile. Celle-ci a publié ce jeudi une série de propositions pour refondre le système de prise en charge des personnes âgées.

« Si elles sont avérées », les « déviations » du groupe Orpea « n’ont pu se développer que dans un terreau fertile, qui est celui de l’incurie sur ces sujets de l’Etat », a dénoncé lors d’une conférence de presse Pascal Champvert, président de l’AD-PA. Dans Les Fossoyeurs, le journaliste Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale et la nourriture sont rationnés en vue d’améliorer la rentabilité des établissements Orpea, aux tarifs parfois très élevés. Des accusations que le groupe réfute en bloc.

L’Etat est « responsable » d’une telle situation de maltraitance des personnes âgées « pour ne pas avoir mis en place de ratio minimum de personnels », a précisé M. Champvert. Une telle affaire ne serait pas possible dans le secteur de la petite enfance, selon lui, car de tels ratios sont imposés dans les crèches.

Une réforme pour prendre en charge le grand âge

« Nous avons été complices de ce système », a admis le président de l’association des directeurs, qui souhaite une profonde transformation. « Il faut sortir du système avec une réglementation spécifique pour les personnes âgées vulnérables » pour aller vers un système « avec les mêmes règles que dans un habitat collectif classique », a décrit le directeur de l’AD-PA Romain Gizolme.

Permettre aux personnes âgées de recevoir des visites à l’heure qui leur convient, d’avoir un animal de compagnie ou de meubler leur logement à leur goût : l’AD-PA a formulé 44 propositions qu’elle compte soumettre aux candidats à l’élection présidentielle.

Par ailleurs, une douzaine d’organisations professionnelles, dont l’AD-PA, le Synerpa et l’Adedom, ont demandé jeudi dans une tribune que les candidats à l’élection présidentielle s’engagent à mettre en oeuvre une réforme pour prendre en charge le grand âge, dès le début de la prochaine mandature.

Source 20 MINUTES.

Orpea: l’ancien directeur général visé par une enquête préliminaire pour «délit d’initié»…

Yves Le Masne avait revendu pour près de 600.000 euros d’actions en juillet, trois semaines après que la direction d’Orpea a appris la parution prochaine du livre Les Fossoyeurs.

Le groupe Orpea est dans la tourmente depuis la parution du livre-enquête Les Fossoyeurs de Victor Castanet.

 

L’affaire Orpea rebondit sur le terrain judiciaire. Une enquête préliminaire pour délit d’initié vise désormais Yves Le Masne, l’ex-directeur général d’Orpea, débarqué le 30 janvier par le conseil d’administration. Le parquet national financier souhaite étudier les circonstances dans lesquelles le dirigeant a revendu des actions Orpea, le 29 juillet dernier, pour 588.000 euros. L’opération, révélée le 2 février par Le Canard enchaîné , a eu lieu trois semaines après que la direction d’Orpea a été officiellement informée de la publication de l’enquête de Victor Castanet. Son livre,

Les Fossoyeurs , accuse l’entreprise de maltraitance, pointe des pratiques financières douteuses et désigne Yves Le Masne comme l’un des trois instigateurs d’un « système Orpea ». Le 21 juin, Orpea a reçu une liste de 56 questions du journaliste ; le 6 juillet, l’entreprise a refusé d’y répondre.

Pour sa défense, Yves Le Masne – que son entourage dit très affecté par l’affaire et sa mise en cause – avait assuré début février dans un communiqué transmis par son avocat que la vente d’« environ un tiers de (ses) actions » n’avait « rien à voir avec le livre de M. Castanet, qui ne créait pas pour (eux) d’inquiétude particulière ». Il avait précisé qu’il n’avait « aucune raison » de céder davantage d’actions, « ayant pleinement confiance en l’avenir de la société ». « Le milieu de l’été est la période à laquelle je vends habituellement des actions, comme le montrent mes déclarations publiées antérieurement », avait ajouté l’ancien dirigeant, et « j’ai toujours effectué mes ventes d’actions dans les périodes autorisées et fait toutes les déclarations réglementaires aux autorités compétentes ».

Preuve du peu d’importance qu’il accordait à ce livre, Yves Le Masne – qui était au courant depuis de longs mois de la préparation de l’enquête – n’aurait, selon nos informations, pas jugé nécessaire d’avertir son conseil d’administration.

Source LE FIGARO.

Affaire Orpéa : les avocats de Bordeaux créent un institut de défense et de protection des seniors car  » les personnes âgées ont besoin de droit »…

Une trentaine d’avocats du barreau de Bordeaux travaillent au lancement d’un institut pour défendre les personnes âgées vulnérables et leur faciliter l’accès à la défense de leurs droits.

Maître Myriam Sebban, présidente du nouvel institut de défense et de protection des séniors, une spécialité des avocats de Bordeaux.

 

Les « graves défaillances » pointées dans le livre-enquête « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet ont fait réagir les avocats bordelais. « Avant d’être trop vulnérable, il faut faire entendre sa volonté et faire valoir ses droits », selon Myriam Sebban, présidente du nouvel institut de défense et de protection des séniors.

Faciliter l’accès à un avocat aux séniors

« Le droit à une défense au crépuscule de la vie est garant des libertés fondamentales », estime le barreau de Bordeaux dans un communiqué en réaction aux dénonciations de maltraitance dans des établissements pour personnes âgées du groupe Orpea. Avec un avocat, certaines situations n’arriveraient pas, assure Myriam Sebban.

« Nous sommes partis du constat que les séniors sont les personnes les moins défendues. Or, la société est vieillissante et les personnes âgées ont besoin de droit car la dépendance arrive et elles n’y sont pas souvent préparées ».

Ainsi, un groupement d’une trentaine d’avocats du Barreau de Bordeaux travaillent à la mise en place d’un institut spécialisé, l’IDPS (Institut de défense et de protection des séniors) avec des formations pluridisciplinaires, « pour offrir des consultations « au plus près » de ces personnes, en se déplaçant dans les mairies par exemple, ou même à l’EHPAD si besoin », explique Myriam Sebban. « Nous sommes en discussions avec plusieurs mairies et aussi le Département de la Gironde qui est en charge des personnes âgées pour voir comment organiser ces consultations et leur prise en charge ».

« Il faut rendre les avocats plus accessibles au séniors. »

Myriam Sebban, avocate au barreau de Bordeaux

France 3 Aquitaine

Ne pas attendre d’être trop vulnérable pour agir

« Il faudrait que la personne puisse avoir droit à un avocat lorsqu’elle fait l’objet d’une mesure de protection. Il y a de plus en plus de dossiers d’abus de faiblesse, et les gens sont de plus en plus isolés », constate l’avocate bordelaise.
« Ce sont parfois des amis ou un proche qui se chargent d’une personne âgée et ils peuvent en profiter dans cette période un peu grise où la personne n’est ni sous curatelle ni sous tutelle, mais a besoin d’aide car elle rencontre des difficultés pour faire valoir ses intérêts ou quand elle commence à perdre un peu la tête et la mémoire, explique la juriste. Or, il y a peu d’avocats sur ce domaine ».

« L’aide et l’appui d’un avocat peut être aussi valable pour les aidants et les soignants familiaux pour être au plus près de la volonté de la personne âgée et vulnérable qu’ils accompagnent au quotidien ».

Ce groupement d’avocats bordelais réfléchit à la prise en charge financière de cette aide par des subventions par exemple. « La première consultation sera évidemment gratuite. Ensuite, la personne dont les revenus sont faibles, peut avoir une aide juridictionnelle. Dans le cas contraire, les honoraires classiques s’appliqueront. Il faut voir avec le Département si une aide est possible ».

« L’idée, c’est vraiment la proximité avec les séniors et se faire connaître, sortir des cabinets car cela peut faire peur et c’est un frein pour les personnes âgées. Il faut faire valoir ses droits avant d’être trop vulnérable et éviter les contentieux. Plus les personnes vieillissent et moins elles ont accès à leur défense ».

Cet Institut de défense et de protection des Séniors sera officiellement lancé le 3 mars prochain à Bordeaux, à la Villa 88, un tiers-lieu situé au 88 rue Saint-Genès, en présence de la journaliste et écrivain Marie Charel auteur du livre « Qui a peur des vieilles ?  » (ED.Babelio).

Source FR3.

Haut-Rhin : deux établissements pour seniors organisent leur premier speed-dating de la Saint-Valentin…

Ce mois-ci, les coeurs des seniors de deux établissements haut-rhinois pourraient bien s’enflammer.

Un speed-dating de la Saint-Valentin est organisé pour eux, les 14 et 15 février.

"Viens on s'aime", premier speed dating pour seniors dans le Haut-Rhin

 

Les résidences pour seniors et Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) proposent toute l’année des animations aux personnes âgées. Mais ce mois-ci, la thématique de la Saint-Valentin pourrait bien enflammer des cœurs, dans deux établissements du Haut-Rhin.

C’est une première à la résidence seniors Les Châteaux de Wettolsheim, et à l’Ehpad, “La Maison des Écureuils” de Mulhouse : un speed dating amoureux pour les résidents qui le souhaitent.

L’idée est née dans la tête d’Hélène Hirlemann, chargée de communication dans un collectif d’aide et de soin à la personne, Amaelles. « Nous faisons des animations en continu toute l’année dans nos établissements, mais ce mois-ci, je me suis dit que ce serait sympa de surfer sur la vague de la Saint-Valentin et de faire tourner toutes les activités autour de cette fête. » 

Les coeurs à prendre sont dans les starting blocks

« Les responsables d’établissements et les animatrices des établissements contactés étaient prêtes à jouer le jeu » raconte Hélène Hirlemann. « Je me suis donc rendue sur place pour prendre en photo les résidents qui souhaitaient participer au speed dating. » 

Les cœurs à prendre se sont alors parés de leurs plus beaux atours, cravate, chapeau, fleurs et ont pris la pose. « Nous avons discuté ensemble pour déterminer leur personnalité en quelques mots, afin d’accompagner leur photo d’une petite phrase les décrivant. »

Et voilà Giselle, ancienne infirmière qui aime dessiner, Pascal, blagueur et charmeur, et Alice, chapeau rouge et boa autour du cou, tout en haut de l’affiche et fin prêts pour une belle rencontre.

A côté de son portrait, André annonce qu’il « cherche une femme douce et aimante pour sortir à deux, se promener en ville, marcher dans la nature et discuter de tout! » Anna-Louise, tout sourire : « J’adore les jeux de carte comme le Schwartzepeter (Le chat noir), je cherche quelqu’un de gentil et d’attentionné pour partager d’agréables moments ».

Il n’y pas d’âge pour aimer et être aimé

« Les photos sont affichées dans la résidence et dans l’Ehpad » explique l’initiatrice des journées de rencontre. « Les personnes âgées peuvent ainsi créer des liens, au sein même de leur établissement, mais aussi dans l’autre structure. »

Poser de nouveau sur soi un regard valorisant, s’appréhender comme étant désirable, avoir une image de soi positive, des objectifs clairement affichés dans cette démarche, qui veut lever le tabou de l’amour chez les personnes âgées, et réenchanter leur quotidien.

Le slogan du réseau d’associations d’Amaelles : »Créons ensemble les jours heureux » va donc prendre une tournure toute particulière en cette Saint-Valentin 2022. Les après-midis des 14 et 15 février seront agrémentées de jeux, de musique, dessins, goûter avec mignardises, discussions sur des thématiques, toutes liées à l’amour…et il y aura bien sûr les rencontres entre les coeurs à prendre. Si les flèches de Cupidon tombent juste, on verra peut-être des étincelles dans ces deux résidences pour personnes âgées.

En 2023, une vingtaine d’établissements dans le Haut-Rhin pourraient participer à ce speed dating de la Saint-Valentin.

Source FR3.

Une résidence seniors de Montpellier condamnée pour avoir automatiquement facturé des services à ses clients…

La résidence du groupe Clinipole L’Orangerie du Château Levat, à Montpellier, a été condamnée car elle obligeait ses résidents à souscrire des services dont ils n’avaient pas besoin.

Trois retraités ont obtenu un remboursement auprès du tribunal judiciaire de la ville.

Une résidence seniors de Montpellier condamnée pour avoir automatiquement facturé des services à ses clients. Photo d'illustration

 

La résidence services seniors L’Orangerie du Château Levat dans le quartier des Beaux-Arts à Montpellier a été condamnée par le tribunal judiciaire de la ville. Elle obligeait ses occupants à payer des services dont ils n’avaient pas besoin.

Les retraités qui vivent dans ce genre d’établissement sont relativement autonomes, mais bénéficient de la présence d’un gardien, ou d’une salle commune par exemple. Des services qu’il est normal de payer. Mais en plus de ceux-ci, le groupe Clinipole facture de façon systématique à ses locataires des prestations personnalisées.

« Ils souhaitent simplement avoir le choix. » – Me Baudiere-Servat

Parmi ces services facturés automatiquement, le système de téléassistance, qui permet aux occupants d’alerter le personnel en cas de chute.  « Ces bracelets ont été imposés à tous les résidents. Mais certains d’entre eux considéraient qu’à ce jour, ils n’en avaient pas besoin, explique Me Baudiere-Servat, en charge du dossier. Ils souhaitent simplement avoir le choix d’y souscrire ou non. En plus, le coût imposé est bien au-dessus du prix du marché. »

L’UFC Que Choisir s’est tournée vers l’avocate en droit immobilier et de la consommation pour porter le litige devant le tribunal. En effet, les contrats proposés par les résidences du groupe Clinipole sont contraires à la règlementation. Ils obligent les occupants à payer à minima 200 euros par mois en plus de leur loyer et des charges pour les espaces communs.

« Il faut que ces contrats soient encadrés afin d’éviter les abus« , résume Me Baudiere-Servat, se félicitant de cette décision du tribunal judiciaire.

À présent, le groupe Clinipole devrait revoir tous ses contrats de location dans ses établissements de la région.

Source FRANCE BLEU.