Affaire Orpea : Financement, logistique… Comment organiser le maintien à domicile d’une personne âgée pour éviter l’Ehpad ?…

DEPENDANCE – Au-delà du scandale des Ehpad Orpea, le désir de bien vieillir chez soi anime depuis longtemps les personnes âgées en perte d’autonomie.

Affaire Orpea : Financement, logistique... Comment organiser le maintien à domicile d'une personne âgée pour éviter l'Ehpad ?...

 

  • Manque de soins, manque de couches, manque de qualité des repas : les révélations concernant les Ehpad du groupe Orpea mettent de nouveau en lumière les dysfonctionnements importants qui peuvent exister au sein des établissements pour personnes âgées dépendantes.
  • Pour les séniors, le maintien à domicile est le moyen de bien vieillir, dans le confort de sa maison, mais en cas de perte d’autonomie, il est nécessaire de mettre en place un accompagnement dédié.
  • Avec quelques aménagements et des aides humaines, perte d’autonomie et maintien à domicile ne sont pas incompatibles.

« Jamais je ne pourrais placer ma mère en Ehpad. Pour moi, ce serait la mettre dans un mouroir. » Pour Esther comme pour de nombreux Français, l’installation d’un parent en Ehpad ne doit être que la solution de dernier recours, lorsque le degré de dépendance ne permet plus de rester à son domicile. Un avis partagé par la majorité des personnes âgées, animées d’une volonté farouche de rester chez elles, dans le confort du cocon où elles ont vécu en autonomie des décennies durant. Et forcément, le scandale des Ehpad Orpea ne fait que renforcer la défiance à l’égard de ces établissements, tout comme le désir des séniors de bien vieillir à la maison.

Mais en cas de perte d’autonomie, quand l’état de santé ne permet plus d’accomplir les tâches du quotidien et que des soins sont nécessaires, la dépendance est-elle encore compatible avec le maintien à domicile ? Avec quelques aménagements et le déploiement d’une aide humaine, c’est tout à fait possible. Et sans y laisser sa chemise, grâce à des dispositifs d’accompagnement. Pour les premiers concernés et leurs proches, c’est une solution plébiscitée.

Adapter l’aménagement du domicile à la perte d’autonomie

Quand la maladie neurodégénérative de sa mère a évolué d’un cran, Esther, jeune quadra parisienne, a pris toutes ses dispositions pour lui permettre de rester chez elle, en province. « Pour concilier sa perte d’autonomie avec le maintien à domicile, la première chose a été d’adapter son logement à ses besoins. Elle a quitté sa maison à étage pour un appartement de plain-pied, et tout près des commerces pour qu’elle puisse faire de petites courses à pied en toute autonomie, vu qu’elle ne peut plus conduire. Et chez elle, exit la baignoire et les risques de chute associés, je lui ai fait installer une douche à l’italienne avec un siège et des rampes. J’ai aussi fait refaire les sols en privilégiant des lames en PCV, poursuit-elle. Non seulement c’est moins douloureux que du parquet ou du carrelage en cas de chute, mais en cas d’incontinence, c’est aussi très facile à nettoyer pour les proches ou les aides à domicile. J’ai aussi installé des interrupteurs lumineux et des ampoules à détecteurs de mouvement qui s’allument automatiquement : des petites précautions qui ne coûtent pas cher ».

Douche de plain-pied, lit médicalisé ou encore rampe d’accès, il existe « des solutions pratiques et faciles à appliquer pour améliorer la qualité de vie dans le logement et favoriser l’autonomie », indique le service d’évaluation de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) du conseil départemental d’Indre-et-Loire. Et lorsque le logement n’est pas de plain-pied, un monte escalier peut également être recommandé lorsque la chambre et les sanitaires se trouvent à l’étage.

Assurer présence, soins et logistique grâce à des aides humaines

Autre étape indispensable pour compenser la perte d’autonomie : mettre en place un accompagnement humain pour toutes les tâches que la personne âgée dépendante ne peut plus accomplir seule. Et les besoins à couvrir peuvent être larges : ménage, courses, préparation des repas… mais aussi lever et coucher, toilette ou encore soins infirmiers. « Ma mère a une aide quotidienne, pour prendre sa douche et veiller à ce qu’elle prenne bien ses médicaments », détaille la jeune femme, qui vit à 300 km de sa mère, mais qui peut compter sur sa famille proche. « Sa sœur vit à seulement 15 minutes, elle vient la voir, lui fait des courses et l’accompagne à ses rendez-vous médicaux ».

Et « pour le bien-être comme pour la stimulation intellectuelle et physique, c’est important, quand l’état de santé le permet, de veiller à ce que son parent ait des interactions, des activités, conseille Esther. J’ai inscrit ma mère à un club de tricot, ça peut paraître bête, mais ça lui fait beaucoup de bien : elle voit du monde, et se sent utile et valorisée en tricotant de superbes pulls et écharpes pour la famille ».

Assurer la sécurité à distance

Mais quand on ne vit pas près de son parent dépendant, le risque de chute ou de tout autre accident domestique ou de santé est source de crainte. Pour rassurer tout le monde, des dispositifs permettent d’assurer la sécurité de son proche parent à distance. Ainsi, il existe des bips à porter en pendentif, que l’on peut activer en cas de chute et ainsi déclencher l’envoi de secours. Ou encore des bracelets détecteurs de chutes et malaises, munis de capteurs qui analysent l’activité biométrique de son porteur. D’autres font aussi le choix d’équiper le logement de leur parent d’un système de vidéosurveillance.

Esther, qui a en commun avec sa maman d’être une geek, a trouvé l’objet parfait pour se rassurer tout en s’assurant d’emporter l’adhésion de sa mère. « Le bip était une option intéressante mais elle m’a dit : « je ne veux pas de ce truc de vieux ». Ce n’était même pas la peine d’insister, alors je lui ai offert une montre connectée dernier cri, celle de la marque à la pomme, qui propose un tas de fonctionnalités santé très performantes. Elle a un détecteur de chute : si ma mère tombe, la montre lui demande si elle va bien, et si elle ne répond pas, elle déclenche l’envoi de secours avec transmission des coordonnées GPS. Elle peut aussi réaliser un électrocardiogramme et envoyer une alarme en cas d’arythmie ou de tachycardie, et comme elle a aussi des soucis cardiaques, ce n’est pas négligeable ! Et a aussi un podomètre intégré, qui permet de voir si elle pratique suffisamment d’activité physique douce. Et toutes ces données, j’y ai accès et suis en mesure de les transmettre au besoin à son médecin. Pour moi qui suis à distance, c’est un soulagement ».

Des démarches pour bénéficier d’une prise en charge financière

Mais entre les aménagements et l’accompagnement au quotidien, le maintien à domicile a un coût que tous les séniors ne sont pas en mesure de supporter. Pour faire face à ces dépenses, il est possible de bénéficier d’aides financières. « Quand il a fallu mettre tout ça en place pour ma mère, j’ai déposé un dossier d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) auprès du département, qui est la collectivité en charge de ces aides financières au maintien à domicile des personnes dépendantes », explique Esther. Des aides accessibles selon des critères d’éligibilité, de ressources, et en fonction des besoins de la personne. « Quelqu’un est venu chez ma mère, a visité son logement, a évalué ses revenus, ainsi que ses besoins au regard de sa pathologie, afin d’évaluer son GIR : c’est une grille qui détermine le niveau de perte d’autonomie. Ces éléments ont permis de déterminer un programme d’aide personnalisé indiquant le nombre d’heures d’aide à domicile et les soins infirmiers dont ma mère avait besoin, et l’aide financière à laquelle elle pouvait prétendre. Ensuite, j’ai pu contacter des associations d’aide à domicile pour mettre tout ça en place ».

« Le système fiscal intervient aussi par le biais d’un crédit d’impôt à hauteur de 50 % des dépenses, avec un plafond de 12.000 euros », précise la Fédération des Services à la Personne et de Proximité (Fédésap). « Ma mère en a bénéficié pour l’installation de sa salle de bains », confirme Esther. Mais la jeune femme le sait, « un jour, elle ne sera plus en capacité de vivre seule, alors je la prendrai chez moi. Ma volonté et la sienne, c’est qu’elle n’aille jamais en Ehpad, où on compte les couches et le fric. Pour ce cas de figure, je vendrai certainement son appartement pour acquérir un logement dans lequel elle pourrait vivre avec ma famille et moi. Mais tout le monde n’a pas cette possibilité, et cela génère des inégalités. A quand un plan gouvernemental ambitieux pour accompagner le maintien à domicile de nos aînés ? Ça devrait être un enjeu de la campagne présidentielle ! »

Source 20 MINUTES.

Scandale Orpea : le 3977 enregistre « une montée en flèche » des signalements de maltraitances…

Suite à la parution du livre « Les fossoyeurs » sur les Ehpad du groupe Orpea, la plateforme téléphonique du 3977 enregistre « une montée en flèche » des signalements de maltraitances. C’est ce qu’a expliqué ce samedi son président à l’AFP.

Le numéro national 3977 enregistre une forte hausse des signalements de maltraitances des personnes âgées.

 

La parole commence-t-elle à se libérer ? Depuis la sortie du livre « Les fossoyeurs » dénonçant la situation dans les Ehpad du groupe Orpea, le 3977 a enregistré « une montée en flèche » des signalements de maltraitances. C’est ce qu’avance ce samedi son président, Pierre Czernichow, à l’AFP. La plateforme téléphonique est consacrée aux signalements des maltraitances envers les personnes âgées et les adultes en situation de handicap.

Les appels reçus évoquent, entre autres, le sort d’une maman qui a perdu beaucoup de poids, d’une épouse décédée après une dénutrition sévère ou encore d’une résidence gravement dépendante dont la toilette est faite en huit minutes top chrono.

50 signalements quotidiens

« Il y a une forte augmentation: de 20 à 30 signalements quotidiens il y a quinze jours, on est passé à 50« , constate Pierre Czernichow. « C’est un mouvement suscité par l’actualité » et mieux vaut attendre avant de parler d’une réelle « libération de la parole« , qui ne pourra se mesurer que sur « une échelle de temps plus significative« , insiste le président de la plateforme.

« Une infime partie des situations de maltraitance fait l’objet de signalements« , moins de 5% selon une estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais « il y a un contexte général qui fait que les langues se délient. On le voit sur les violences faites aux femmes ou sur l’inceste ».

L’an dernier, le 3977 a ouvert 1.892 dossiers pour des signalements de maltraitances dans des Ehpad, soit plus d’une alerte reçue sur quatre. Un chiffre en augmentation de 37% par rapport à 2020. Les personnes âgées sont les principales victimes des situations décrites au téléphone (73%). Les personnes handicapées ont fait l’objet de 1.800 alertes, en hausse spectaculaire de 56% sur un an. Pierre Czenichow rappelle toutefois que l’année 2020 a été marquée par une stagnation des signalements dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.

« Il n’y a pas qu’Orpea dans la vie »

Alors que « les phases de confinement sont bien identifiées comme favorisant une maltraitance, à domicile notamment« , dans les Ehpad, les résidents ont été coupés de leurs proches. Or « les familles sont majoritairement à l’origine des signalements« , explique le président du 3977, pour qui la forte hausse constatée en 2021 peut comporter « une part de rattrapage« .

Les signalements concernent des établissements de tout statut, aussi bien privé lucratif que public ou non lucratif. « Avec cette montée en flèche des alertes constatée ces derniers jours, il est avéré qu’il n’y a pas qu’Orpea dans la vie« , résume Pierre Czernichow. Les types de maltraitances le plus souvent cités sont les maltraitances psychologiques, celles liées aux soins, les négligences et les restrictions de droits. En nombre certes limité, les alertes pour des violences sexuelles ont plus que doublé : 104 en 2021 contre 42 en 2020.

Pour Pierre Czernichow, c’est le modèle Ehpad qui doit être questionné avec ses indicateurs de « masse critique« , ses seuils de « rentabilité » et sa logique « comptable« , mais aussi « le manque d’attractivité, de ressources et de reconnaissance des métiers du grand âge« .

Le 3977, numéro national, est accessible du lundi au vendredi de 9h à 19h et le samedi et dimanche de 9h 13h et de 14h à 19h.

Source FRANCE BLEU.

Dans cette petite commune du Sud-Manche ces seniors ont choisi la colocation plutôt que l’EPHAD…

Depuis les révélations du livre « les Fossoyeurs », les EHPAD sont dans le viseur du gouvernement. Mais il existe des alternatives : coup de projecteur ce lundi matin sur la colocation pour personnes âgées en perte d’autonomie qui séduit des communes manchoises. 

La colocation entre seniors c'est "8 à la maison"

 

Le livre « les Fossoyeurs » a jeté un pavé dans la mare ces dernières semaines. Des EHPAD sont aujourd’hui accusés de maltraitance, manque de soin, d’hygiène…Plusieurs  enquêtes sont en cours et des inspections dans des établissements vont avoir lieu. Mais il existe des alternatives à ces grosses structures : la colocation pour personnes âgées en perte d’autonomie. Des initiatives qui séduisent des communes manchoises.  Exemple ce matin avec l’association « Ages et vie » qui depuis 2008 a construit 150 petites maisons en France. Le principe c’est  : « comme à la maison », 8 résidents ont une chambre mais partagent des espaces communs. Les deux premières maisons en Normandie ont ouvert en août dernier à Roncey dans le Coutançais..

Les résidents participent à la vie quotidienne

 

Il y a 6 auxiliaires de vie qui se relaient (6 pour 16 résidents de 80 à 95 ans). Elsa Cunci est la référente Ages et Vie pour la Normandie à Caen « chaque résident a sa chambre de 30 m2 avec salle d’eau, il peut y apporter ses meubles et même un animal de compagnie, c’est convivial et rassurant à taille humaine. Les médecins et infirmières viennent de l’extérieur mais sur les 6 auxiliaires de vue une habite avec sa famille dans le logement. Il y a une présence 24H sur 24. » 

Les repas sont pris en commun avec les auxiliaires de vie

Sonia est l’une des auxiliaires de vie : « j’ai travaillé 10 ans en EPHAD, je n’en pouvais plus là j’ai le temps avec les résidents, c’est mille fois plus intéressant. » Sa collègue Sylvie approuve « on partage nos repas avec eux, on parle de tout de la guerre, du service militaire, de leur famille, de leur vie d’avant…Les résidents qui le peuvent et qui le veulent nous aide dans la maison pour éplucher les légumes, plier le linge, préparer les repas, faire du ménage « . Il y a aussi des activités comme le jardinage, des activités manuelles, des jeux de société… Coût en moyenne 1600 euros par mois avec les aides.

Il y a une présence 24H/24

Portes ouvertes de la prochaine maison à Lessay le 23 mars avant son ouverture en avril  

Marie-Thérèse 90 ans nous présente sa chambre

Source FRANCE BLEU.

 

Après Orpea, les Ehpad Korian dans le viseur des familles de personnes âgées…

Le groupe de maisons de retraite Korian est à son tour mis en cause par des familles de résidents qui ont adressé des dizaines de témoignages sur des soupçons de maltraitance au sein des établissements à l’avocate en charge du dossier Orpea, groupe épinglé dans le livre « Les Fossoyeurs » sorti récemment.

 

Les soupçons de maltraitance dans des Ehpad du groupe Orpea, révélés dernièrement dans le livre  « Les Fossoyeurs » du journaliste indépendant Victor Castanet, s’étendent à un autre groupe de maison de retraite, le groupe Korian.

Le Parisien indique que l’avocate Sarah Saldmann, à l’origine d’une première action collective visant le groupe Orpea, a reçu des dizaines et des dizaines de témoignages mettant en cause cette fois-ci le groupe français Korian. Les familles dénoncent aussi des faits de maltraitance dans ces établissements.

L’ensemble des plainte sera déposé au parquet en avril a précisé l’avocate.

« Ce qui est allégué dans ce livre c’est un système d’entreprise aux antipodes de nos valeurs »

Après les révélations de Victor Castanet sur les pratiques du groupe Orpea, la journaliste Élise Lucet a aussi annoncé jeudi dernier de «nouvelles révélations » dans son magazine « Cash Investigation » sur la gestion des Ehpad privés, et notamment sur celle du groupe Korian.

De son côté, Sophie Boissard, directrice générale du groupe Korian, interrogée par France info le 1er février dernier, avait déclaré : « Ce livre porte des accusations très graves. Je suis sidérée et profondément choquée. Ce qui est allégué dans ce livre c’est un système d’entreprise aux antipodes de nos valeurs. Il ne m’appartient pas d’en juger mais il y a un écart gigantesque avec nos pratiques chez Korian et chez la plupart des acteurs publics et privés du secteur. Dire que tous les établissements sont potentiellement maltraitants et dilapident l’argent public, c’est insupportable. »

Source EST REPUBLICAIN.

 

TÉMOIGNAGE – Une famille alsacienne témoigne après le scandale dans les Ehpad Orpea…

Hubert Ait Larbi dont la maman a été pensionnaire dans l’Ehpad Orpea de Schiltigheim entre 2018 et 2019 avait porté plainte à l’époque auprès du procureur de Strasbourg pour maltraitance.

Suite au scandale, il compte réécrire à la justice.

L'Ehpad Orpea de Schiltigheim

 

L’onde de choc du livre  » Les Fossoyeurs » n’en finit pas de se propager. Le directeur général France d’Orpea a été convoqué mardi 1er février au ministère de la santé pour s’expliquer après les révélations des méthodes de son groupe : repas et couches rationnés ou bien encore des résidents contraints de passer la journée au lit.

Une plainte pour maltraitance déposée en 2019

Ce livre n’a pas étonné Hubert Ait Larbi. Sa maman âgée de 95 ans a été pensionnaire dans l’Ehpad Orpea de Schilitgheim entre 2018 et 2019. Il avait porté plainte pour maltraitance. « Notre mère a été victime de chutes, on l’a retrouvé au sol par terre. Elle était laissée la nuit seule sans couche« , explique Hubert Ait Larbi à France Bleu Alsace « le ton est montée rapidement avec la direction. Ce qui est arrivé est le résultat du manque de personnel et de compétences. Ce n’est pas le souhait des salariés, mais vu le peu de temps et de moyens ça conduit à de la maltraitance. »

Une action collective contre Orpea ?

Cette plainte avait été classée sans suite mais avec ce nouveau scandale, Hubert Ait Larbi a décidé de réécrire au procureur de Strasbourg. Il envisage de faire partie des plaignants qui sont en train de constituer une action collective contre Orpea. De son côté, le groupe dément les accusations du livre. Le remplaçant du directeur général a promis « de faire toute la lumière sur les allégations avancées« .

Source FRANCE BLEU.

Orpea : l’ex-patron a vendu des milliers d’actions juste avant le scandale…

Yves Le Masne a vendu 5456 de ses titres Orpea pour la coquette somme de 588.157 euros, trois semaines après avoir appris la prochaine publication du livre choc Les Fossoyeurs.

L'action d'Orpea s'établit à présent à 40 euros, en baisse de 60% par rapport à cet été.

 

Les révélations sur le groupe Orpea n’en finissent plus… Yves Le Masne, ancien directeur général limogé dimanche soir, a vendu 5456 de ses actions d’Orpea trois semaines après avoir appris la préparation du livre Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castanet, selon Le Canard Enchainé. Des informations que confirment les registres de l’Autorité des marchés financiers, consultables en ligne.

Le 29 juillet, Yves Le Masne a mis en vente, en trois opérations distinctes, 5456 titres Orpea au prix de 107,80 euros chacun. Conformément à la législation, en tant que mandataire social d’une société cotée, il en informe l’AMF le 4 août 2021. Grâce à cette cession, il empoche 588.157 euros. À cette période, l’action Orpea valait en effet pas moins de 107 euros. Une valeur qui a dévissé depuis la sortie du livre de Victor Castanet, pointant de graves dysfonctionnements au sein de l’entreprise et qui a provoqué un tollé dans l’opinion. L’action s’établit à présent à 40 euros, en baisse de 60% par rapport à cet été.

«Les autorités examineront ce cas avec l’intéressé»

Mais ce joli coup de Bourse pourrait s’apparenter à un « délit d’initié ». Il est tout de même nécessaire de rappeler qu’Yves Le Masne vendait régulièrement des titres Orpea, selon les registres de l’AMF. Il en avait notamment vendu 750 actions en avril 2020 à 94 euros ou encore 2725 actions à 111 euros en novembre 2019. D’après le document d’enregistrement universel 2020 d’Orpea, Yves Le Masne détenait 20.000 actions au 31 décembre 2020. Contactée par Le Figaro, Orpea se désolidarise de son ex-patron : « Il ne fait plus partie de la société. On ne s’exprime pas sur ce sujet», précise l’entreprise.

Interrogé à ce propos sur BFM TV, son successeur à la tête d’Orpea, Philippe Carrier ne s’est pas prononcé sur la question : «C’est une question qui touche Yves Le Masne, mais pas la société. (…) Les autorités examineront ce cas avec l’intéressé, il avait peut-être de bonnes raisons mais je ne vais pas le juger à la place des autorités». De son côté, Philippe Charrier, a quant à lui acheté 600 actions Orpea les 11 et 15 octobre 2021. Le prix de l’action s’élevait alors à un prix élevé de 94 euros en moyenne.

Le gouvernement a annoncé, ce mardi, le lancement de deux enquêtes sur Orpea. L’une est confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), focalisée sur les actes de maltraitance et les ressources humaines ; l’autre à l’Inspection générale des finances (IGF), axée sur l’utilisation des fonds publics et les soupçons de pratiques financières troubles.

Source LE FIGARO.

Scandale Orpea : Bourguignon dénonce le «cynisme pur» des dirigeants, qui ne «se remettent pas en question»…

Le nouveau PDG du groupe, Philippe Charrier, et le directeur général d’Orpea France, Jean-Christophe Romersi, ont été reçus, ce mardi, par la ministre déléguée à l’Autonomie.

Orpea : Bourguignon dénonce le «cynisme pur» des dirigeants, qui ne «se remettent pas en question»...

 

Depuis une semaine, Orpea, un des leaders mondiaux des maisons de retraite (1156 établissements dans 23 pays), est au cœur d’un scandale provoqué par le livre Les Fossoyeurs, du journaliste indépendant Victor Castanet. Un ouvrage qui dénonce un «système» fait de repas et de soins «rationnés», et de pratiques financières douteuses au service de la rentabilité de l’entreprise.

En réaction, le nouveau PDG du groupe, Philippe Charrier, et le directeur général d’Orpea France, Jean-Christophe Romersi, ont été reçus, ce mardi, par Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée à l’Autonomie. Elle dénonce, ce mercredi sur LCI, le «cynisme pur» des dirigeants, qui ne «se remettent pas en question». «Ils ont l’air de dire qu’ils ont des explications pour tout, des preuves pour tout. (…) Il y a eu des phrases malheureuses. », a-t-elle précisé. «Je leur ai bien expliqué d’abord notre colère, ma colère, mon émotion et surtout qu’ils avaient peut-être des actionnaires à rassurer, mais que moi c’est des gens, des résidents, des familles inquiètes que je dois rassurer», a-t-elle affirmé.

Un rapport maison de 300 pages

Selon les informations du Figaro, les dirigeants d’Orpea sont venus avec, pour se défendre, un rapport maison de 300 pages détaillant les contrôles qualité (hébergement, restauration…) en vigueur dans leurs établissements et la façon de gérer les plaintes de familles. «Ils sont venus avec des dossiers que je n’ai pas accepté», confirme la ministre.

Déterminée à multiplier les contrôles, Brigitte Bourguignon a annoncé le lancement de deux enquêtes sur Orpea. L’une est confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), focalisée sur les actes de maltraitance et les ressources humaines ; l’autre à l’Inspection générale des finances (IGF), axée sur l’utilisation des fonds publics et les soupçons de pratiques financières troubles. L’enquête financière s’attachera à vérifier que l’«argent public n’a pas été utilisé pour servir d’autres intérêts que ceux pour lesquels ils sont versés : le soin et la dépendance des personnes», affirme la ministre. Philippe Charrier doit être auditionné, ce mercredi après-midi, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Évoquant les propositions que le gouvernement compte formuler d’ici trois semaines pour éviter que de telles dérives ne se reproduisent, Brigitte Bourguignon a indiqué vouloir faire en sorte que les établissements privés lucratifs soient considérés comme des «entreprises à mission», en vertu des dispositions de la loi Pacte de 2019. Ce statut suppose qu’un organisme tiers indépendant vérifie que l’entreprise répond aux objectifs de sa mission, en l’occurrence «le soin, la bientraitance», selon la ministre.

À cela vient s’ajouter de nouvelles révélations du Canard Enchainé, selon lesquelles Yves Le Masne, ancien directeur général limogé dimanche soir, aurait vendu 5456 de ses actions d’Orpea trois semaines après avoir appris la préparation du livre Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castanet. À ce sujet, la ministre confie avoir «un peu plus de dégoût […] Ça montre un certain cynisme, ce PDG était là depuis 28 ans. On est au cœur d’un système je pense. Il y aura des enquêtes approfondies». Avant d’ajouter que «Si, en plus, des personnes quittent le navire au moment où il y a des accusations, en n’acceptant pas de répondre et d’assumer des responsabilités et, au passage, en se servant : c’est grave.»

Source LE FIGARO.

Ehpad : Orpea annonce le limogeage de son directeur général…

Le changement à la tête du groupe fait suite aux accusations portées dans un livre sur la gestion et la «maltraitance institutionnelle» envers les résidents de ses maisons de retraite.

Ehpad «Les bords de Seine» du groupe Orpea.

« ORPEA a trouvé … un fusible… pour rassurer les actionnaires sur les dividendes à venir ! Rassurant pour les personnes âgées ? « 

LA REDACTION HANDICAP INFO.

 

Le conseil d’administration d’Orpea, dont les pratiques dans ses Ehpad ont été dénoncées dans un livre-enquête mercredi dernier, a annoncé ce dimanche 30 janvier le limogeage de son directeur général, Yves Le Masne, et la nomination d’un nouveau PDG, Philippe Charrier, «avec effet immédiat». Ce dernier «aura pour mission de garantir, sous le contrôle du conseil, que les meilleures pratiques sont appliquées dans toute l’entreprise et de faire toute la lumière sur les allégations avancées», a annoncé Orpea dans un communiqué. Philippe Charrier était directeur général des laboratoires pharmaceutiques Mayoly Spindler depuis 2019.

Ce changement à la tête du groupe fait suite aux accusations portées par le journaliste indépendant Victor Castanet, qui a enquêté pendant trois ans sur le groupe, et dont le livre, Les Fossoyeurs, a été publié mercredi dernier aux éditions Fayard. Orpea, qui gère 1100 établissements à travers le monde dont 220 Ehpad en France, y est accusé de mettre en place une «maltraitance institutionnelle» envers ses résidents.

Face à ces accusations, et alors que la parution de ce livre-enquête a fait plonger le titre en Bourse, le groupe a immédiatement mandaté deux cabinets reconnus pour une mission indépendante d’évaluation sur l’ensemble des allégations portées à son encontre.

Les dirigeants d’Orpea sont attendus mardi matin chez la ministre déléguée chargée de l’Autonomie des personnes âgées, Brigitte Bourguignon, suite à une convocation de cette dernière.

L’agence régionale de santé d’Ile-de-France a été chargée par le gouvernement de mener une enquête, et a lancé une inspection dans l’Ehpad du groupe Orpea à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), plus particulièrement visé dans le livre.

Source LE FIGARO.

Scandale dans les maisons de repos Orpea en France: qu’en est-il dans leurs établissements en Belgique ?…

Des personnes âgées « rationnées » ou laissées sans soins pendant des jours.

L’affaire fait scandale en France depuis la publication du livre d’un journaliste sur la façon dont les maisons de repos du groupe Orpea traitent leurs résidents.

Scandale dans les maisons de repos Orpea en France: qu'en est-il dans leurs établissements en Belgique?

ORPEA – « La vie continue avec nous « ….!

 

Son enquête dénonce notamment une obsession de la rentabilité au sein du groupe privé. Un groupe présent également en Belgique, où certains témoins vont dans le même sens. D’autres pas du tout.

Envoyé à l’agence wallonne pour une vie de qualité (AViQ), la plainte concerne une résidence de luxe du groupe Orpea. Une permanente SETCa du Brabant wallon dénonce des conditions sanitaires et d’hygiène déplorables. « Il y a des résidents qui, à 11-12h, n’ont toujours pas été nettoyés car le personnel n’a pas le temps. Et donc certains restent dans des langes souillés car les travailleurs n’ont plus le temps », assure Claudia Reckinger.

En plus de soins négligés, elle évoque de l’alimentation qui laisse à désirer. Un médecin coordinateur qui se rend dans cette maison de repos à raison d’une fois par semaine, réfute ses propos. « C’est une trahison et une injustice. Cela blesse toute une série de soignants qui se donnent corps et âmes depuis plus de 2 ans et même avant avec la période du covid. C’est très triste d’entendre des choses qui sont injustifiées », déclare de son côté Gaël Thiry, le médecin-coordinateur d’une maison de repos.

En Belgique, le groupe français compte une soixantaine d’institutions et emploie 4.200 personnes. Plusieurs membres du personnel nous ont contactés et avouent être dans l’incapacité de travailler dignement. « La majorité du temps, on n’est pas remplacés. On doit minimisé le travail. On ne fait pas des toilettes complètes en fait », confie une travailleuse.

Une des raisons qui a poussé Patrick à retirer son oncle d’une de ces institutions. « Il n’a pas été maltraité. Il a simplement été ignoré. Sous prétexte que l’on souhaite que les personnes âgées restent le plus longtemps possible autonomes, on ne s’en occupe pas », prétend-il.

Orpea se défend et invoque l’augmentation des contaminations qui a aussi fortement impacté le taux d’absentéisme du personnel. « Nous sommes en train d’investiguer en interne à propos des faits qui ont été rapportés par les syndicats. Nous visons dans une situation sanitaire qui est critique. Nous sommes impactés évidemment par toutes les mesures que nous devons mettre en place dans le respect des recommandations des tutelles », a répondu Julie Delrue, la responsable qualité Orpea Belgique.

A l’origine, un livre sorti ce mercredi. Son auteur a recueilli plus de 250 témoignages qui dépeignent l’objectif du groupe Orpea. Une politique de réduction des coûts visant à améliorer la rentabilité. « Ces témoins, qui ont bien voulu méthodiquement me rapporter ces dysfonctionnements et le système à l’origine de toutes ces dérives, permettent aujourd’hui de saisir la classe politique en France et dans d’autres pays européens », explique le journaliste Victor Castelet.

Chez nous, la ministre wallonne de la Santé demande l’ouverture d’une enquête. L’action de cette multinationale des maisons de repos a brièvement été suspendue en bourse. En deux jours, elle a perdu 30% de sa valeur.

5 inspections inopinées

Des inspections inopinées ont été menées ce jeudi en Wallonie dans cinq maisons de repos du groupe privé français Orpea, à la suite des révélations du livre-enquête « Les fossoyeurs », qui a dénoncé des maltraitances dans les établissements de ce groupe en France.

« Ces faits sont intolérables et c’est notre responsabilité de vérifier qu’en Wallonie, ça ne se passe pas », a commenté la ministre régionale de la Santé, Christie Morreale, sur le plateau en Jeudi en Prime (RTBF).

Les enquêtes inopinées de ce jeudi ont ciblé Orpea, qui gère dix-neuf maisons de repos au sud du pays. « J’aurai le rapport dans les prochains jours, puisque j’ai demandé d’autres inspections », a ajouté la ministre. Les enquêtes sans prise de rendez-vous sont une nouveauté en Région wallonne depuis un an et demi, a ajouté la ministre PS.

Inopinées ou annoncées, ces inspections – il y en a eu 521 en Wallonie l’an dernier – peuvent dans les pires des cas déboucher sur des démarches en justice voire la fermeture de l’établissement. La ministre a toutefois appelé à « distinguer le bon grain de l’ivraie » par rapport aux 600 maisons de repos de Wallonie, tout en restant intransigeant sur les maltraitances. « Il y a dans les maisons de repos le pire et le meilleur qui parfois se côtoient. Certaines ont des conditions extrêmement bonnes, et il faut aussi saluer les personnes qui, depuis deux ans, se défoncent dans ce secteur-là, que l’on ne voit pas souvent mais qui sont des gens remarquables ».

Interrogée sur l’éventuelle nécessité d’aide publique supplémentaire au secteur, la ministre a affirmé que « l’on n’a jamais autant donné » aux maisons de repos que sous cette législature, « parce qu’elles en avaient besoin », avec 260 millions d’euros pour le secteur et celui de l’aide aux personnes. Les normes d’encadrement ont également été revues à la hausse.

Source RTL.BE

Scandale Orpea : comment sont contrôlés les EHPAD en France ? Des établissements insuffisamment contrôlés selon la Défenseure des droits Claire Hédon… 

Dans un livre publié ce mercredi, le journaliste Victor Castanet met en cause le groupe Orpea, responsable selon lui de mettre en place une maltraitance systémique dans ses EHPAD.

Des établissements insuffisamment contrôlés selon la Défenseure des droits Claire Hédon. 

Le groupe Orpea est accusé de maltraitance systémique de ses résidents. Image d'illustration.

 

Après les révélations concernant Orpea, leader mondial des maisons de retraite, accusé dans le livre « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet, de maltraiter ses résidents, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, va convoquer le directeur général du groupe et « demander à l’administration une enquête flash« . « Je convoque la direction d’Orpéa pour des explications et, avec Olivier Véran, on se réserve la possibilité d’une enquête indépendante de l’IGAS [l’Inspection générale des affaires sociales] sur ces faits graves s’ils sont avérés », a précisé Brigitte Bourguignon sur RMC mercredi. « Si ces faits sont avérés, ils sont extrêmement graves et nous les condamnons fermement », a-t-elle déploré, tout en se disant « remuée » par les témoignages recueillis dans le livre.

Selon ses informations, la situation « a été signalée en 2018 » et « il y a eu des contrôles ». Elle souhaite donc « s‘assurer que ces contrôles ont été suivis d’effets par l’établissement en question » et « accélérer la manière de contrôler ». Toutefois, la ministre a appelé « à ne pas faire de généralités », car il s’agit « d’un seul groupe », Orpéa, et « d’un établissement en particulier ». « On est face à un problème sur un groupe donné, qui est un scandale, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour vérifier cette situation, avec des enquêtes approfondies, mais je ne souhaite pas que cela jette l’opprobre sur les 7 400 établissements en France« , a-t-elle conclu.

Des contrôles insuffisants

Les maisons de retraite privées sont régulièrement au cœur de scandale en France, déjà épinglées dans un reportage d’Envoyé Spécial en 2018. Elles sont insuffisamment contrôlées, regrette la Défenseure des droits Claire Hédon dans un rapport de 2021.

Dans le document, Claire Hédon dénonce notamment le manque des moyens pour effectuer les inspections, mais aussi l’absence de bases communes pour ces contrôles.

Inspection de la répression des fraudes

Les inspections dans les maisons de retraite sont principalement menées par les ARS (Agence régionale de santé), et les conseils départementaux. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes), mène aussi des vérifications dans les maisons de retraite, pour s’assurer de l’absence de clauses abusives dans les contrats.

En 2017 et 2018, l’organisme a ainsi contrôlé 549 établissements, ce qui a débouché sur un rappel à la loi pour deux structures sur trois.

Les députés socialistes veulent un droit de visite des parlementaires

À l’Assemblée nationale mardi, les élus socialistes ont demandé que les parlementaires puissent disposer d’un droit de visite dans les Ehpad sur le modèle de ce qui se pratique pour les lieux de privation de liberté. « Ces visites peuvent faire bouger les choses. En cas de dysfonctionnements les groupes privés risquent le ‘name and shame’ et cela peut avoir un effet bénéfique sur la prise en charge des résidents », a défendu la députée Christine Pires Beaune.

Depuis 2000, la loi permet aux parlementaires de visiter à l’improviste les locaux de garde à vue, les centres de rétention, les zones d’attente et les établissements pénitentiaires. En 2015, ce droit a été élargi aux centres éducatifs fermés.

La droite réclame des États généraux de la dépendance

De son côté, le patron des députés LR, Damien Abad a demandé la mise en œuvre d’États généraux de la dépendance. « On ne peut pas continuer comme ça », a-t-il affirmé en épinglant la gestion par le gouvernement de la crise sanitaire dans les Ehpad. « Elle a été une catastrophe absolue. Les portes des réanimations ont été fermées pour les patients des Ehpad », a-t-il critiqué.

Emmanuel Macron avait promis en 2018 une loi sur la dépendance des personnes âgées, avant que ce projet ne soit remisé dans les cartons. Des mesures pour le grand âge ont été votées dans le cadre du budget 2022 de la Sécurité sociale.

Source FRANCE BLEU.