Valdoie -Territoire de Belfort – Ehpad de la Rosemontoise : le contenu « glaçant » du rapport des administrateurs provisoires…

Le conseil départemental du Territoire de Belfort et l’Agence régionale de santé ont prolongé de trois mois l’administration provisoire de l’Ehpad de la Rosemontoise à Valdoie.

Une décision motivée par le rapport établi par les administrateurs provisoires qui ont œuvré ces deux derniers mois.

Ehpad de la Rosemontoise : le contenu « glaçant » du rapport des administrateurs provisoires

Vendredi, Florian Bouquet, président du conseil départemental du Territoire de Belfort (CD90) et Pierre Pribile, directeur de l’Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté (ARS BFC), ont signé un arrêté conjoint prolongeant l’administration provisoire de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) la Rosemontoise de Valdoie.

Trois mois reconductibles

À partir du 7 août, Sylvie Petrella assurera pour trois mois reconductibles cette mission, prenant la suite de Françoise Betoulle et Robert Creel qui ont assuré cette même fonction depuis le 6 juin.

Cette décision a été motivée par le rapport rendu par ces derniers. Un rapport « glaçant » comme le résumait Florian Bouquet vendredi après-midi lors d’une réunion avec les familles, représentants du personnel et des résidents.

« Mise en danger »

« Les dysfonctionnements relevés reflètent des manquements d’une particulière gravité de nature à mettre en danger notamment la sécurité et le bien-être des personnes âgées dépendantes », peut-on lire notamment dans l’arrêté.

Les deux premiers administrateurs nommés pour deux mois le 6 avril avaient déjà dressé un constat dans ce sens. Dans leurs conclusions, ils notaient qu’il y avait « urgence à prendre des mesures permettant de sécuriser non seulement la prise en charge des résidents de l’Ehpad mais également les conditions d’exercice de son personnel ».

Nombreux dysfonctionnements et défaillances

Quant aux seconds administrateurs, leur rapport d’une soixantaine de pages que nous avons pu nous procurer éclaire sur un nombre important de dysfonctionnements et de défaillances que ce soit dans le domaine du management, de la gestion des soins, des ressources humaines ou encore de la réalisation de travaux.

« Risque de maltraitance passive »

Dans leurs conclusions, les deux administrateurs provisoires soulignent que dorénavant «  l’ensemble des précautions est pris pour prévenir un second épisode de la Covid-19 si celui se confirmait ».

Toutefois, « s’agissant de la gestion managériale et de l’organisation des soins, la gravité des constats tenant à la non-sécurisation des soins dans leur organisation ainsi que dans la gestion des ressources humaines », ils sont amenés à « indiquer qu’un risque de maltraitance passive n’est pas à exclure si les conditions de sécurisation pérenne n’étaient pas réunies » à leur départ le 7 août.

Trouver une solution « viable et pérenne »

Si le fait de nommer une administration provisoire d’un Ehpad relève de l’exceptionnel, celui de la prolonger à deux reprises démontre que le mal est profond au sein de la Rosemontoise.

« Ces reconductions se sont imposées d’elles-mêmes », remarquait Florian Bouquet qui souhaite que soit mis en place tout ce qui permettra de donner une réponse « viable et pérenne aux résidents, à leurs familles et aux personnels ».

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus et canicule : comment supporter son masque quand il fait (très) chaud ?… Les bons conseils…

Avec la vague de chaleur qui s’abat dans l’hexagone, les médecins et la direction générale de la Santé restent alertes.

Et pour cause, la combinaison canicule et masques de protection ne fait pas forcément bon ménage, à moins de respecter quelques recommandations.

Coronavirus et canicule : comment supporter son masque quand il fait (très) chaud ?

Alors que la France entre ce jeudi 30 juillet dans un épisode de fortes chaleurs avec pas moins de 41 °C par endroits, notamment dans le Sud-Ouest, la direction générale de la Santé a rappelé mercredi 29 juillet l’importance de continuer à respecter les gestes barrières afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Le respect des gestes barrières, notamment la distanciation physique et le port du masque lorsque celle-ci n’est pas possible, doit perdurer et ce même si les températures grimpent, a ainsi souligné la DGS dans un communiqué.

Risques de coups de chaud

Mais voilà : masque de protection et chaleur ne font pas forcément bon ménage, en témoignent de nombreux médecins qui insistent sur les risques d’étourdissements, de coups de chauds, de suffocations et de malaises qui pourraient survenir.

L’exposition à la chaleur peut entraîner des effets allant de la sensation d’inconfort thermique au coup de chaleur en situation de contrainte thermique, note ainsi l’Institut canadien de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail.

Alors pour éviter toute complication, voici quelques conseils pratiques pour supporter votre masque de protection, même lorsque le mercure affiche une température élevée.

Boire, oui mais pas trop

Il faut se désaltérer sans attendre d’avoir soif, pour compenser l’eau perdue (par la transpiration, la respiration et les urines). Boire, oui, mais sans excès pour éviter des œdèmes et d’autres conséquences néfastes. Donc attention à ne pas noyer les aînés, sous prétexte de les faire boire suffisamment.

En revanche, éviter l’alcool et les boissons chargées en caféine qui ont un effet diurétique. L’alimentation contribue à l’hydratation avec les légumes et les fruits (concombre, tomate, laitue, pastèque, melon…) et les laitages (yaourts, fromages blancs).

Se rafraîchir en mouillant son corps…

Il faut se rafraîchir en mouillant son corps régulièrement (au moins le visage et les avant-bras) et en prenant des douches, mais pas à l’eau trop froide : sur le moment cela fait du bien, mais attention au choc thermique…

Coronavirus et canicule : comment supporter son masque quand il fait (très) chaud ?

Idem pour les plongeons intempestifs dans une rivière ou un lac trop frais, avertit régulièrement la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). On court le risque de noyade par hydrocution.

…mais surtout pas son masque

Il ne faut jamais humidifier son masque, même si cela peut procurer une sensation de rafraîchissement. Si le masque se trouve humidifié, par exemple à cause de la transpiration, il faut le changer rapidement, car son efficacité n’est plus assurée , assure la DGS.

Par ailleurs, mieux vaut réserver le port du masque quand celui-ci est obligatoire et nécessaire ou quand le mètre de distance avec d’autres personnes n’est pas possible.

En cas de sensation d’étourdissement ou de cœur qui bat vite, le Dr Richard Wenzel, professeur spécialiste des maladies à la VCU School of Medicine, conseille de retirer le masque porté, et de sortir, si possible, de la zone de chaleur où l’on se trouve, rapporte CNN .

Privilégier des couleurs claires

Pour éviter à votre masque ou à vos vêtements d’absorber les infrarouges du soleil (et donc la chaleur), il est conseillé d’opter pour un masque ou des habits de couleur claire. Le blanc réfléchit davantage le rayonnement et emmagasine, par conséquent, moins de lumière.

Rester et dormir au frais

Chez soi, laisser volets, rideaux et fenêtres fermés le jour et ouvrir le soir et la nuit s’il fait moins chaud. Éviter de sortir aux heures les plus chaudes et se mettre à l’abri du soleil. Il faut également éviter sport et efforts intenses en plein cagnard.

Mauvaise idée : dormir à côté du ventilateur. L’air très sec risque au bout de plusieurs heures de dessécher les sinus ou la gorge et ce n’est guère conseillé aux allergiques exposés à un brassage d’impuretés.

Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, la plupart des recommandations habituelles pour faire face à une vague de chaleur continuent de s’appliquer, souligne la Direction générale de la santé (DGS). Il est cependant nécessaire d’adapter les habitudes en matière de rafraîchissement des espaces intérieurs, notamment en collectivité , souligne-t-elle.

Ainsi, le ventilateur ne peut plus être utilisé en collectivité, dans les milieux clos où se trouvent plusieurs personnes. Il peut en revanche être utilisé dans le milieu familial en l’absence de personnes malades, précise la DGS.

Pour la climatisation, il faut nettoyer et entretenir régulièrement les installations, et utiliser des filtres ayant une bonne performance sanitaire, correctement entretenus.

Gare à la surchauffe chez les plus jeunes

Les enfants ne doivent jamais être laissés en plein soleil ni laissés seuls dans un véhicule, insistent les autorités sanitaires. La température peut rapidement y dépasser 30 degrés. Le risque est mortel.

Visage rouge, transpiration, pleurs, inconfort sont les premiers signes qui montrent que les bébés commencent à souffrir de la soif et la chaleur, selon l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA).

En cas de malaise

Ne pas négliger des signes d’alerte montrant que l’organisme commence à souffrir de la chaleur (crampes, fatigue, faiblesse et/ou insomnie inhabituelle) et penser à boire, se mettre au frais. Appeler le médecin s’ils s’aggravent ou persistent plus d’une heure.

Maux de tête violents, nausées vomissements, propos incohérents, perte de connaissance, convulsions, température supérieure à 39 °C : c’est le coup de chaleur. Il faut appeler le 15 (le Samu).

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus. Les enfants de moins de cinq ans pourraient être extrêmement contagieux selon une étude…

Selon une étude, publiée jeudi dans une revue médicale américaine, les très jeunes enfants pourraient être d’importants propagateurs du virus.

Les chercheurs ont observé la présence du Covid-19 en quantité « 10 à 100 fois supérieure » aux autres dans leurs voies respiratoires.

Des travaux, menés en Ile-de-France en juin, montraient que les plus jeunes étaient « de tout petits contaminateurs » (PHOTO D'ILLUSTRATION).

Le taux de matériel génétique du coronavirus détecté dans le nez d’enfants de moins de cinq ans est 10 à 100 fois plus élevé que celui trouvé chez des enfants plus âgés et des adultes, selon une étude américaine publiée jeudi 30 juillet.

Les très jeunes enfants pourraient donc être d’importants propagateurs du virus dans la population, selon cette étude parue dans la revue médicale JAMA Pediatrics, une hypothèse allant à l’encontre du discours actuel.

L’administration de Donald Trump pousse ainsi depuis des semaines les écoles et les garderies des différents États à la réouverture afin de relancer l’économie du pays.

Entre le 23 mars et le 27 avril, des chercheurs ont mené à Chicago des tests de dépistage avec prélèvement nasal sur 145 patients, souffrant d’une forme légère à modérée de la maladie Covid-19, une semaine après l’apparition de leurs premiers symptômes.

Les patients étaient divisés en trois groupes : 46 enfants de moins de cinq ans, 51 enfants âgés de 5 à 17 ans et 48 adultes entre 18 et 65 ans.

L’équipe a observé la présence de SARS-CoV-2 en quantité « 10 à 100 fois supérieure » aux autres dans les voies respiratoires des jeunes enfants.

Des résultats à contresens des autorités sanitaires

Les auteurs de l’étude ont précisé qu’une étude en laboratoire avait prouvé que plus il y avait de matériel génétique du virus, plus ce dernier pouvait devenir contagieux.

« Par conséquent, les jeunes enfants peuvent potentiellement être d’importants facteurs de contagion du SARS-CoV-2 dans la population », selon les scientifiques.

« Les comportements habituels des jeunes enfants et les endroits clos dans les écoles et les garderies posent la question d’une propagation du SARS-CoV-2 dans cette population à mesure que les mesures sanitaires s’assouplissent », ont-ils conclu.

Ces résultats ne vont pas dans le sens des autorités sanitaires qui jugent que les jeunes enfants ne transmettent pas beaucoup le virus, d’autant qu’il a été établi qu’ils ont moins de risques de contracter une forme sévère de la maladie.

Toutefois peu de recherches ont été effectuées sur ce sujet jusqu’à présent.

Selon une étude en Corée du Sud, les enfants entre 10 et 19 ans transmettent le virus autant que les adultes au sein d’un foyer, mais les enfants de moins de neuf ans le transmettent moins.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus. « Les jeunes ne sont pas invincibles » met en garde l’OMS…

Les jeunes peuvent être contaminés, mourir et transmettre le Covid-19.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé les exhorte à prendre des précautions face à la pandémie, alors que la transmission du virus est en hausse dans de nombreux pays.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l'OMS, le 3 juillet 2020, à Genève.

Les jeunes « ne sont pas invincibles » face au Covid-19. Ils sont, dans certains pays, trop nombreux à « baisser la garde », entraînant une hausse de la transmission du virus, a averti jeudi 30 juillet le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Nous l’avons dit et nous le redisons : les jeunes peuvent être contaminés, les jeunes peuvent mourir, et les jeunes peuvent transmettre le virus », a martelé le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus au cours d’une conférence de presse.

« Il semble que les rebonds de cas dans certains pays sont en partie dus à des jeunes qui baissent la garde pendant l’été dans l’hémisphère nord », a-t-il souligné, les exhortant à « prendre les mêmes précautions que les autres pour se protéger du virus et pour protéger les autres ».

« Les jeunes devraient être à la pointe du changement » dans les nouvelles attitudes sociales induites par la pandémie – distanciation physique, lavage des mains, port du masque lorsque la distanciation est impossible -, a insisté le Dr Tedros.

Les night-clubs, notamment, sont « des amplificateurs de la transmission du virus », a ajouté une responsable de l’OMS, Maria Van Kerkhove.

Quel impact à long terme ?

En outre, même si le coronavirus dans ses formes graves touche essentiellement des personnes âgées ou déjà atteintes d’autres pathologies, la maladie, même dans ses formes modérées, « peut affecter de nombreux organes. Nous ne savons pas quel est l’impact à long terme », a mis en garde le responsable des urgences sanitaires de l’OMS, le Dr Michael Ryan.

Le Covid-19 « entraîne une inflammation des poumons, mais il a aussi été constaté que ce processus inflammatoire peut s’étendre au système cardiovasculaire, dans le sang, le cœur, dans d’autres organes… », a-t-il alerté.

« Ne prenez pas de risques inconsidérés. Les risques à l’heure actuelle ne peuvent pas être quantifiés clairement », a insisté le médecin.

Des flambées de cas de coronavirus ont été observées dans des pays européens où les jeunes en vacances vont dans les bars ou organisent des soirées sur les plages.

Au Canada, les moins de 39 ans constituent une nette majorité des nouveaux cas de Covid-19, ont averti le week-end dernier les autorités sanitaires du pays.

La pandémie a fait près de 670 000 morts dans le monde et plus de 17 millions de cas ont été diagnostiqués depuis fin décembre.

Source OUEST FRANCE.

Écœurées par le versement aléatoire de la prime Covid, les aides à domicile témoignent…

Alors que l’État a décidé de verser une prime pour service rendu pour le personnel soignant et travaillant dans les maisons de retraite, il laisse la charge de son versement aux conseils départementaux pour les aides à domicile.

Une situation qui crée l’incompréhension. Témoignages.

Écœurées par le versement aléatoire de la prime Covid, les aides à domicile témoignent

La colère continue de monter. Les salariés du secteur de l’aide à domicile ne comprennent pas pourquoi ils ne vont pas tous percevoir une prime pour le travail accompli lors de la période de confinement. Depuis maintenant plusieurs mois, les départements et l’État se renvoient la balle sur le paiement de cette prime. Résultat d’un département à l’autre, les aides à domicile sont loin d’être traitées de la même façon. Différents scénarios se profilent. Il y a d’un côté les départements – plus d’une vingtaine – qui ont annoncé qu’ils verseront une prime. Sauf que les montants diffèrent, allant de 200 euros à 1.500 euros et les conditions pour percevoir les primes ne sont pas non plus les mêmes. De l’autre côté, il y a des départements qui ont annoncé qu’ils ne verseront rien, renvoyant la responsabilité à l’État. Et au milieu, ceux qui n’ont pas encore fait connaître leur décision.

Pour les différentes associations et fédérations du secteur, cette situation n’est pas tenable. Dans un courrier envoyé le 21 juillet dernier au Premier ministre, une vingtaine d’entre elles dénoncent cette situation arguant que c’est “incompréhensible pour ces professionnels qui ont exercé tous les jours, sur tous les territoires, pour certains la peur au ventre, souvent sans les équipements nécessaires, un travail indispensable qui aura permis de contenir la propagation du virus et de soulager les professionnels de santé”. Elles demandent l’organisation d’une réunion pour trouver une solution.

Car ce qui inquiète aussi, c’est le risque d’une deuxième vague et la capacité à pouvoir de nouveau faire face. “Sur le terrain, les professionnels ne comprennent pas et sont dans un ressenti négatif, dénonce Hugues Vidor, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), qui compte notamment parmi ses adhérents des acteurs du secteur de l’aide à domicile. Tout le monde est allé au travail même si les équipements manquaient au départ et au final il n’y a pas de reconnaissance. Les fédérations nous disent que s’il y a une deuxième vague, elles ne savent pas ce qui se passera. Les professionnels sont sous pression, ils n’en peuvent plus”, ajoute-t-il.

Au coeur de toutes ces tergiversations, les aides à domicile ne comprennent pas bien pourquoi la décision est aussi compliquée à prendre. Après un appel à témoignages lancé par Capital, un sentiment d’abandon ressort de façon quasi-systématique. “Pendant le confinement, toutes les auxiliaires de vie ont travaillé sans relâche, aucune prime ne nous a été versée ce qui est vraiment inadmissible, déplore Sonia*, auxiliaire de vie dans les Alpes-Maritimes. Nous n’avons aucune reconnaissance de l’État, malgré l’aide que nous pouvons apporter aux personnes vulnérables et dans le besoin qui attendent souvent notre venue. Nous avons été oubliées.” Naît aussi un sentiment d’injustice par rapport au personnel des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui se voit verser une prime financée par l’État. “Nous aussi nous avons travaillé pendant la période du confinement avec beaucoup de difficultés et de contraintes, tient à rappeler Martine, aide à domicile dans les Bouches-du-Rhône. Nous avons contribué à faire face à la crise sanitaire, nous avons toujours été en poste pour nous occuper des personnes vulnérables et malgré tout cela, nous sommes les oubliées”.

Dans leurs témoignages, les aides à domicile évoquent aussi leur rôle de rempart. Sans leur action, les hôpitaux auraient pu être encore plus engorgés. “Sans nous, les personnes chez qui nous allons n’auraient pas mangé, n’auraient pas eu de courses, pas de médicaments, pas d’aide aux repas ou aux toilettes”, liste Laurence, gérante d’une Société coopérative et participative (Scop) de services à la personne dans les Pyrénées-Orientales. Et le non versement d’une prime nationale, ne semble pas cohérent avec le discours actuel des autorités publiques qui l’affirment et le réaffirment, elles veulent encourager le maintien à domicile des personnes âgées. “Ce n’est pas logique du tout, estime Alexia, aide à domicile dans le Morbihan. On se bat pour maintenir un maximum de personnes âgées à leur domicile et ce maintien se fait aussi grâce à nous !”

Au-delà de ce sentiment d’oubli, les témoignages relèvent aussi une forte incompréhension. Quel département verse une prime ? Pourquoi une collègue qui travaille à quelques kilomètres va toucher une prime alors que ce ne sera pas le cas d’une autre qui travaille dans un département différent ? “Je ne sais toujours pas si mon département va verser une prime”, s’interroge Lucie travaillant en Corrèze. Il y a eu une réunion début juillet entre le Département et les structures d’aide à domicile, mais on ne sait pas ce qui sera fait. Peut-être une prime définie en novembre et payée en décembre ? De combien ? À qui ? Sur quels critères ?”, se demande-t-elle. Ces professionnels regrettent que leurs questions restent sans réponse. “Cela fait des mois que l’on nous dit avoir droit à la prime par le Département, or nous n’avons toujours rien et nos responsables n’en savent pas plus également”, relève Jean, assistant de vie sociale dans le Doubs. Mahdia, aide à domicile dans le Nord, département qui annoncé verser une prime, finit même par ne plus y croire. “Mon patron affirme qu’il y aura une prime ça doit être versé avant le 31 juillet mais il dit n’avoir toujours rien reçu”.

* Tous les prénoms ont été modifiés

Source CAPITAL.

Covid-19 : la hausse inquiétante des interventions de SOS médecins…

C’est un chiffre examiné de près par les autorités sanitaires.

Le nombre des interventions de SOS médecins pour des suspicions de Covid est en hausse nette depuis quelques semaines.

Alors qu’on en dénombrait une centaine par jour il y a un mois, SOS médecins en a comptabilisé près de 600 depuis.

Les Français appellent de plus en plus SOS médecins pour des interventions liées à une suspicion de Covid-19

C’est un indicateur qui donne peut-être une idée de la circulation du Covid-19 en France. Les Français appellent de plus en plus SOS médecins pour des interventions liées à une suspicion de Covid-19. Selon le secrétaire général de SOS médecins, Serge Smadja, les chiffres qui remontent de son réseau sont d’autant plus importants qu’ils constituent des « indicateurs précoces » « car les gens nous appellent « avant d’aller à l’hôpital, avant de faire un test ».

Au moment d’entamer le déconfinement, le 11 mai, on comptabilisait 311 interventions de SOS médecins pour des suspicions de Covid en France par jour. Dans le mois qui suit, les chiffres sont alors régulièrement en baisse, jusqu’à atteindre au plus bas 102 interventions le 18 juin. La circulation du virus semble marquer le pas en France. Depuis cette date, la remontée est marquée et elle a même tendance à s’accélérer sur ces derniers jours. On comptabilisait 151 interventions le 24 juin, 192 le 30 juin, 243 le 7 juillet, selon les statistiques publiées. Depuis huit jours, la hausse est toujours aussi nette et régulière: 360 consultations vendredi, 458 dimanche.

Pour la journée de mardi, le secrétaire général de SOS Médecins, Serge Smadja, a indiqué à France Inter qu’il y avait eu 583 consultations pour des suspicions de Covid-19.

« Il faut rester prudents mais ça fait deux semaines que ça augmente »

« Tous les jours, ça augmente. C’est cette tendance qu’il faut regarder. Il faut rester prudent mais il faut noter que ça fait maintenant deux semaines que ça augmente », déclare mercredi Serge Smadja à France Inter. Néanmoins le médecin constate que ces consultations donnent lieu à « beaucoup de tests négatifs » et qu’en cas de Covid avéré il y a peu de cas graves qui entraînent des hospitalisations. Il précise aussi que d’autres virus peuvent circuler avec des symptômes comparables à ceux du Covid-19. « Aujourd’hui si quelqu’un tousse, il y a une suspicion Covid ».

Les régions où on appelle le plus SOS médecins pour des suspicions de Covid sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine soit les endroits où les Français se déplacent pour passer leurs vacances.

Source FRANCE INTER.

Vrai ou faux : 7 idées reçues sur les masques passées au crible…

Il est l’accessoire indispensable de l’année 2020 : le masque.

Recommandé par la communauté scientifique et obligatoire depuis le lundi 20 juillet dans les lieux publics clos (sous peine d’une amende de 135 euros), le masque fait l’objet de critiques voire de fantasmes, en particulier sur les réseaux sociaux.

Devenu obligatoire, le masque est aussi source de fantasmes, d’inquiétudes et de fake news

« Superflu », « inefficace » voire « dangereux ». Les critiques autour du port du masque font florès, en particulier sur Facebook et Twitter. Des comptes qui ont parfois plusieurs dizaines de milliers d’abonnés s’insurgent contre l’utilisation de cet outil, dont le port est pourtant vivement encouragé par les professionnels de santé pour lutter contre la propagation du coronavirus. Plus généralement, au quotidien, des interrogations sur un port en bonne et due forme du masque demeurent. Décryptage de sept idées reçues avec Pierre Parneix, médecin hygiéniste au CHU de Bordeaux.

1 – Porter un masque, c’est risquer une intoxication au dioxyde de carbone

Certains détracteurs de l’usage du masque invoquent sa dangerosité. Notamment un risque d’hypoxie en cas d’utilisation prolongée, c’est-à-dire de manque d’apport en oxygène. Cela provoquerait selon eux une intoxication au dioxyde de carbone.

FAUX, répond Pierre Parneix. « Une récente étude a été faite sur les masques les plus étanches, les FFP2. On faisait faire à des gens de l’exercice d’intensité moyenne à soutenue pendant plus d’une heure. Les chercheurs ont mesuré les niveaux d’oxygène et de CO2 dans le sang et il n’y avait eu aucune modification », indique-t-il. « Certes, on peut accumuler un peu plus de dioxyde de carbone à l’intérieur du masque qu’à l’extérieur, pour autant, il n’est pas démontré que cela entraînerait une hypercapnie – une augmentation du volume de CO2 dans le sang – chez les individus masqués. »

Sur Twitter, une publication sur le sujet est devenue virale. Le post du @DrZeroCraic voulant démontrer que le port du masque n’entraînait aucune conséquence sur le taux d’oxygène a comptabilisé plus de 500 000 vues en trois jours. Dans cette vidéo, le médecin originaire de Dublin superpose successivement 6 masques chirurgicaux sur son visage… Sans que la saturation en oxygène n’évolue.

2 – Porter un masque protège assez pour éviter la distanciation physique

VRAI MAIS à plusieurs conditions. « Si deux personnes physiquement proches portent un masque, le risque de contamination est effectivement extrêmement faible« , pose le médecin hygiéniste. Encore faut-il que chacun porte le masque correctement, c‘est-à-dire qu’il couvre à la fois le nez et la bouche.

Mais Pierre Parneix précise : « Il ne faut pas s’habituer à perdre la distanciation. Forcément, dans les lieux clos comme au supermarché, il y a aura un moment où le mètre de distance ne sera pas possible à tenir, d’où la nécessité de porter un masque. Mais si on oublie les distances de sécurité, à l’extérieur, où le masque n’est pas souvent porté, cela va créer de mauvaises habitudes dans la vie quotidienne, ce qui va finir par créer du risque. »

3 – Les masques sont inutiles parce que les virus sont plus petits que les mailles

FAUX – En l’occurrence, ce n’est pas la taille du virus qui compte mais celle des particules ; le virus en lui-même ne peut pas passer. « Certes, le virus est très petit mais il ne se promène pas tout seul !« , tient à préciser le médecin.

Le virus est véhiculé par des particules plus ou moins grosses. Les particules émises par la toux ou la parole sont majoritairement de grande taille : « Ces particules de plus de 5 microns vont totalement être arrêtées par les mailles du masque, testé pour faire barrière à des particules de 3 microns« , indique Pierre Parneix. « On émet aussi parfois des petites particules, d’un micron voire moins, qui seront en parties stoppées par les masques car elles ne foncent pas en ligne droite directement dans celui-ci. Elles peuvent se coller à des fibres de façon aléatoire. »

4 – Porter un masque en toutes circonstances est inutile

VRAI – Par exemple, lorsqu’on fait du sport. « Forcément, on a moins d’aisance respiratoire quand on court avec un masque car ce dernier fait obstacle à l’air qu’on inhale. Or, quand on fait un effort sportif, on a besoin de plus d’air, surtout si on est un sportif occasionnel« , indique le médecin. L’Organisation mondiale de la santé émet la même recommandation, soulignant que la transpiration peut entraîner une humidification plus rapide du masque rendant à la fois la respiration plus difficile et favorisant la croissance des micro-organismes.

« Au-delà du désagrément, il n’y a pas d’intérêt à porter un masque pendant qu’on fait un jogging », ajoute Pierre Parneix. « Il suffit de ne pas tousser sur les autres et de se tenir éloignés. »

5 – Les masques chirurgicaux n’empêchent pas de contaminer les autres

FAUX – C’est le rempart au virus le plus efficace trouvé jusqu’ici quand on est soi-même positif au Covid. « C’est l’idée principale pour justifier le port du masque. Quand je le mets, si je suis contaminé, le masque va arrêter l’émission ou en tous cas la limiter très fortement. Donc c’est une réalité : si je porte un masque, je protège vraiment les autres. »

À l’inverse, si je suis masqué et que j’interagis avec une autre personne porteuse du virus, je suis davantage protégé. C’est ce que démontre une étude publiée en juin dans la revue scientifique The Lancet. Une équipe de chercheurs canadiens diligentée par l’OMS a conclu que le port du masque réduit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus de 85% en cas de rencontre avec une personne infectée.

6 – On peut congeler son masque pour le rendre plus efficace

FAUX – Une telle idée est doublement délétère. D’une part, congeler un masque déjà utilisé n’a aucune utilité pour tuer le virus. « Congeler des micro-organismes, c’est les faire hiberner. Dès qu’on les décongèle, ils retrouvent leur capacité à être virulents« , indique l’hygiéniste.

D’autre part, congeler un masque tout court ne fera que le dégrader, puisque « ça va détériorer à la fois les fibres et les élastiques ».

7 – Il faut jeter son masque en tissu après 10 lavages

VRAI ET FAUX – Tout dépend du masque en tissu et de son état car tous ne se valent pas. Il y a d’abord ceux achetés dans le commerce. « S’ils sont labellisés aux normes Afnor, ils ont été testés. Il sera indiqué que ces masques peuvent subir au moins 10, 20, 30 lavages et repassages. »

Mais si le masque est fait maison, Pierre Parneix recommande de se baser sur les critères plus pragmatiques, de bon sens : « Il faut s’assurer que le textile ne soit pas altéré, que les élastiques restent suffisamment performants pour bien couvrir le visage, qu’ils ne soient pas trop lâches ou abîmés. Globalement, 10 lavages c’est le minimum mais c’est l’état du masque qui va déterminer s’il faut le jeter ou non. » Le médecin du CHU de Bordeaux précise que 30 lavages est un maximum.

Les agences régionales de santé préconisent de laver les masques pendant au moins 30 minutes à 60 degrés ou plus.

Source FRANCE INTER.

Coronavirus : Au Royaume-Uni, un premier cas de chat testé positif au Covid-19…

Le félin aurait été contaminé par son maître.

Coronavirus : Au Royaume-Uni, un premier cas de chat testé positif au Covid-19

C’est une première outre-Manche. Un chat a été testé positif au nouveau coronavirus au Royaume-Uni, ont annoncé ce lundi les autorités sanitaires, soulignant qu’il n’y avait « pas de preuve » qu’il puisse transmettre la maladie aux êtres humains. Il s’agit du tout premier animal domestique contaminé chez nos voisins britanniques, près de trois mois après le tout premier cas français de félin infecté et détecté.

Des tests effectués la semaine dernière par l’Agence de la santé animale et végétale (Apha) dans son laboratoire de Surrey, près de Londres, ont confirmé la contamination du félin, a annoncé Christine Middlemiss, vétérinaire en chef britannique.

Le maître aurait contaminé son chat

« Il s’agit du premier cas au Royaume-Uni de chat domestique testé positif au Covid-19, mais ça ne devrait pas être une source d’inquiétude », a réagi Yvonne Doyle, directrice médicale de la santé publique en Angleterre, soulignant qu’« il n’y avait pas de preuve que les animaux peuvent transmettre la maladie aux êtres humains ».

Selon les premiers éléments de l’enquête sanitaire, « la contamination a eu lieu du maître vers le chat », a-t-elle ajouté. Le matou avait d’abord été diagnostiqué par un vétérinaire comme souffrant d’herpès virus félin, mais un échantillon testé par la suite au Covid-19 s’est révélé positif.

Des cas en France et ailleurs dans le monde

Quelques cas de contamination chez les animaux de compagnie ont déjà été confirmés en France et ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.

« C’est un événement très rare et les animaux contaminés à ce jour ne présentent que des signes cliniques bénins, puis se rétablissent en quelques jours », a rassuré Christine Middlemiss.

Source 20 MINUTES.

Créatrice à Toulouse, elle obtient le feu vert des autorités pour produire le premier « masque à fenêtre » pour les sourds…

Au moment où le port du masque devient obligatoire, voilà qui va changer la vie des personnes sourdes et malentendantes.

La production du 1er masque transparent anti-buée et lavable en France et en Europe est lancée.

L’idée vient d’une créatrice de Toulouse.

Créatrice à Toulouse, elle obtient le feu vert des autorités pour produire le premier "masque à fenêtre" pour les sourds

Elle-même atteinte de surdité, Anissa Mekrabech avait présenté l’idée du masque inclusif il y a quelques semaines, et lancé une cagnotte pour mener à bien son projet. C’est un succès. La récolte de fond a atteint 18 563 € et les masques dits « inclusifs » pour les sourds et malentendants sont lancés à grande échelle, la production peut commencer.

Ce masque à fenêtre a passé les tests de la DGA (Direction Générale de l’Armement) avec succès. Ils ont été testés et approuvés comme étant conformes à la note interministérielle du 29 mars 2020. Il s’agit selon sa créatrice du premier masque lavable et anti buée en France et en Europe (et dans le monde) disponible.

« Le masque Inclusif est un masque de protection avec une partie transparente anti-buée qui facilite la lecture labiale et renforce les relations humaines/sociales en rendant visible les expressions du visage que le masque classique ne saurait apporter. »

Anissa Mekrabech Fondatrice du Masque Inclusif®

Les masques imaginés par Anissa, sont fabriqués (conformément à ses souhaits) par une entreprise adaptée et ses employés « ayant une particularité » : APF Entreprises basée dans le Nord de la France. Les tous premiers exemplaires ont été remis au centre de distribution d’Amazon Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne.

Avec élastiques ou lanières, ces masques sont vendus en pré commande sur le site masqueinclusif.com au prix de 10,90. Ils sont lavables en machine.

Source GR3.

 

 

Handicap : la caravane des « oubliés du monde d’après » traverse la Saône-et-Loire et la Côte-d’Or… Découvrez les lieux et les dates !

La crise sanitaire du Covid-19 bouleverse notre modèle de société.

Alors que les plans de relance se multiplient, APF France handicap sillonne la région pour alerter le public sur la situation des handicapés et recueillir des propositions sur « le monde d’après ».

La caravane “des oubliés du monde d’après” traversera 10 villes de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or du 22 juillet au 18 septembre 2020. Objectif : défendre les droits des personnes handicapées.

« 56 jours sans sortir et pas d’aide au début, ça a été très dur. Et les amis qui ne venaient pas non plus. Moi, j’ai vraiment souffert du confinement. »

Violette Mouroux, APF France Handicap Mâcon

Une « caravane des oubliés » va traverser la Bourgogne cet été.
Objectif : défendre les droits des personnes handicapées et rappeler qu’elles aussi ont souffert du confinement imposé pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

Le coup d’envoi a été donné mercredi 22 juillet à Paray-le-Monial en Saône-et-Loire et la dernière étape du périple est prévue vendredi 18 septembre à Châtillon-sur-Seine, en Côte-d’Or.

A chaque arrêt, l’association APF France Handicap (l’ex association des paralysés de France) ouvre la discussion avec les habitants de la ville traversée.

« On l’a vu pendant le confinement, le handicap a été complètement oublié. On a parlé des décès des Ehpad, mais il y a eu aussi des décès de personnes handicapées dans les établissements médico-sociaux et ça a été complètement occulté par les médias », estime Sylvie Bialet, représentante départementale et régionale APF France Handicap.

« On souhaite que dans « le monde d’après », il y ait une réelle prise en compte des difficultés sociales des personnes handicapées, que ce soit dans la scolarité, dans la formation, dans le travail, partout. »

L'association APF France Handicap a créé la "caravane des oubliés" pour recueillir des propositions qui seront "portées au niveau du gouvernement".

Alors que le président de la République parle de « refondation », APF France handicap veut « partager sa vision et ses propositions de solutions nouvelles pour construire le « monde d’après ». L’association attend aussi des idées neuves.
« On attend que les gens nous donnent des propositions qu’on va porter au niveau du gouvernement, parce que cela fait longtemps que l’APF revendique des droits pour que les handicapés puissent vivre comme tout le monde. Ils ont beaucoup souffert pendant le confinement, mais là, ça suffit, il faut qu’on passe à autre chose. Il faut que les droits des personnes handicapées soient reconnus », dit Florence Lecomte, directrice des actions associatives 21 et 71.

Cette reconnaissance demandée depuis des années passe notamment par la revalorisation de l’AAH (allocation adulte handicapé).
« Il y a un gros souci pour les couples handicapés. Une personne handicapée reçoit une allocation en fonction des conditions de ressources de son couple. Donc, si vous avez un conjoint qui gagne plus de 1 500 euros par mois, vous n’avez pas droit à l’allocation adulte handicapé, ce qui fait que le couple doit vivre seulement avec les revenus du conjoint et ça c’est inacceptable », explique Florence Lecomte.

« La solidarité n’a pas de prix et à un moment, il faut qu’on donne les moyens. On ne demande pas des choses exagérées, on veut juste que les personnes handicapées puissent vivre comme tout le monde. »

Florence Lecomte, directrice des actions associatives 21 et 71 de l’APF France Handicap.

APF France handicap veut "partager sa vision et ses propositions de solutions nouvelles pour construire le "monde d’après"

Où passera la caravane « des oubliés du monde d’après » ?

La caravane “des oubliés du monde d’après” traversera 10 villes de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or du mercredi 22 juillet au vendredi 18 septembre 2020 :

-Mercredi 22 juillet : à partir de 14h sur la place de l’Europe à Paray-le-Monial
-Jeudi 23 juillet : à partir de 9h30 sur la place Gardon à Mâcon
-Mardi 28 juillet : à partir de 10h sur le marché à Montceau-les-Mines
-Jeudi 30 juillet : à partir de 10h sur le marché des 4 chemins au Creusot
-Mercredi 26 août : à partir de 10h place de l’Hôtel de Ville à Chalon-sur-Saône
-Vendredi 28 août : à partir de 10h sur la place du Champ de Mars à Autun
-Mercredi 2 septembre : à partir de 10h aux Halles de Beaune
-Vendredi 11 septembre : à partir de 10h sur la place François Rude à Dijon
-Mercredi 16 septembre : à partir de 10h30 sur la place de la Libération à Venarey-les-Laumes
-Vendredi 18 septembre : à partir de 15h sur la place de l’Hôtel de Ville à Châtillon-sur-Seine

Source FR3.