Coronavirus : Olivier Véran annonce la distribution de masques gratuits pour les plus précaires…

Le ministre de la Santé a déclaré ce mardi 21 juillet devant l’Assemblée nationale que des masques gratuits seraient distribués aux plus précaires.

Le port du masque est obligatoire dans les lieux clos depuis lundi 20 juillet.

Olivier Véran à l'Assemblée nationale ce mardi 21 juillet

« Nous allons réenclencher la distribution des masques gratuits à l’intention du public précaire, notamment le public qui bénéficie de la complémentaire santé solidaire », a annoncé Olivier Véran à l’Assemblée nationale mardi. « Par ailleurs, deux millions de Français, ceux qui sont porteurs de fragilité, peuvent se faire rembourser des masques chirurgicaux sur prescription en pharmacie », a ajouté le ministre de la Santé.

« Des masques, nous en avons en quantité et nous invitons les Français à les porter massivement », a également assuré Olivier Véran. Très critiquées pour l’absence d’un stock stratégique suffisant au début de l’épidémie, les autorités veulent désormais atteindre l’objectif d’environ 60 millions de masques d’ici à fin septembre/début octobre, contre 3,5 millions avant la crise.

« Il faut que les Français comprennent que rien n’est gagné »

« On est dans quelque chose de fragile, il faut que les Français comprennent que rien n’est gagné, que le virus continue à circuler de façon importante, et que notre avenir sur les semaines qui viennent, c’est nous qui le possédons (…) Ce sont nos propres comportements, notre distanciation, les mesures barrières qu’on va prendre ou ne pas pendre qui nous conduiront à rester soit sur la ligne de crête, soit à basculer », a prévenu plus tôt dans la journée le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, invité de BFMTV-RMC.

La décision de rendre le masque obligatoire constitue une volte-face du gouvernement français qui, se basant sur les recommandations internationales, notamment de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait martelé au début de l’épidémie que les masques n’étaient utiles qu’aux soignants et aux malades. Pour le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, il s’agit « d’éviter un reconfinement général ». « L’important, c’est que les Français portent le masque non par crainte du gendarme, mais du virus », a-t-il souligné à La Provence.

Source LA DEPÊCHE.

 

Coronavirus : plus de 1.000 nouveaux cas par jour, « nette augmentation » de la circulation virale…

Dans son bulletin hebdomadaire publié ce vendredi soir, la Direction générale de la Santé s’inquiète de la « nette augmentation » de la circulation virale en France, avec plus de 1.000 nouveaux cas de coronavirus par jour.

La DGS s'alarme d'une "nette augmentation" de la circulation virale.

La Direction générale de la Santé alerte ce vendredi soir sur la « nette augmentation » de la circulation virale en France. Dans son bulletin hebdomadaire, elle indique que le taux de reproduction, c’est-à-dire le nombre moyen de personnes qu’infecte un malade, est désormais de 1,3.

Avec un nombre de cas journaliers supérieur à 1 000, nous sommes revenus à des niveaux comparables à ceux de la fin de la période du confinement. – La Direction générale de la Santé

« Nous avons effacé une bonne partie des progrès » accomplis après le déconfinement

Ce vendredi, les autorités ont enregistré 1.130 nouveaux cas de coronavirus par rapport à jeudi. Cela porte à 180.528 le nombre de personnes contaminées depuis début mars. L’épidémie a également fait dix morts supplémentaires en une journée, portant le nombre total de décès à 30.192.

5.720 patients sont toujours hospitalisés pour une infection au coronavirus. 410 malades ont été placés en réanimation, soit 26 de moins que la veille. Concernant les clusters, la DGS compte 581 cas groupés en incluant ceux détectés en EHPAD depuis le 9 mai, 11 nouveaux depuis jeudi, mais 366 clôturés.

Selon la Direction générale de la Santé, « nous avons ainsi effacé une bonne partie des progrès que nous avions accomplis dans les premières semaines du déconfinement« .

Télétravail et test au moindre doute

Pour la DGS, il est « plus que jamais nécessaire de retrouver une discipline collective : le télétravail, la réduction des expositions inutiles et surtout le test au moindre doute (484 000 tests réalisés par semaine) ». Elle recommande également « l’isolement automatique en cas de symptômes ou de contact avec un porteur du virus ou une personne malade« .

Les autorités rappellent que les personnes âgées de plus de 65 ans doivent être « plus que jamais vigilantes face à cette circulation virale« .

Ceux qui respectent tous les gestes barrière, la distanciation physique et qui s’isolent dès qu’ils sont contacts ou symptomatiques, protègent donc les autres, à commencer par leurs proches. C’est grâce à eux que nous ferons reculer l’épidémie.

Source FRANCE BLEU

Coronavirus : selon le Conseil scientifique, 30 millions de personnes seront prioritaires pour un vaccin en France, à commencer par les professionnels de santé…

D’autres professions exposées sont concernées, ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

Parmi les populations prioritaires en France pour un vaccin, se trouvent environ 6,8 millions de personnes à risque d'exposition professionnelle.  | FRANKHOERMANN / SVEN SIMON / AFP

Il faut se préparer. La possibilité qu’un vaccin contre le nouveau coronaviruspuisse être disponible et administré à des millions de gens, en priorité les professionnels de santé, doit être anticipée dès maintenant, indiquent les membres du Conseil scientifique, du Comité vaccin Covid-19 et du Comité recherche, analyse et expertise (Care), dans un avis publié vendredi 24 juillet.

De nombreux essais sont en cours et bien que l’utilisation d’un vaccin soit soumise aux « incertitudes et inconnues scientifiques (efficacité, disponibilité à moyen ou long terme, type de vaccins…), il est dès à présent crucial d’élaborer une stratégie vaccinale nationale » pour l’intégrer efficacement dans la lutte contre l’épidémie, dès qu’il sera disponible, selon cet avis.

« Le ciblage des populations prioritaires est crucial »

« Le ciblage des populations prioritaires est crucial », selon ce document. Parmi les populations prioritaires en France (Hexagone et Outremer), se trouvent environ 6,8 millions de personnes à risque d’exposition professionnelle avec une « priorité très élevée » pour environ 1,8 million d’entre elles, essentiellement des professionnels de santé.

Dans ce groupe, figurent autour de 5 millions de personnes à « priorité élevée » exposés par leur emploi au contact de la population (commerçants, aides à domicile, enseignants, chauffeurs de bus) ou travaillant en milieux confinés à risque (abattoirs, taxis/VTC, croisières..) ou ayant un hébergement confiné à risque (travailleurs migrants, site de construction…).

Les personnes à risque du fait de leur âge ou de leur état de santé, soit environ 23 millions de personnes en France et celles en grande précarité (environ 250 000 personnes) constituent l’autre groupe des populations prioritaires en premier lieu.

Le gouvernement français négocie (en partenariat avec ses homologues européens) des contrats de réservation de vaccins dont on ne connaît pas encore les caractéristiques (efficacité contre l’infection, la transmission, nombre d’injections, avec ou sans rappel…).

Le Conseil rejette l’idée « d’une vaccination obligatoire »

« Mais on s’attend à avoir plusieurs dizaines de millions de doses de vaccins (potentiellement correspondant à 2 à 5 produits différents) disponibles entre le dernier trimestre de l’année 2020 et le premier trimestre de 2021, qui pourraient être déployées s’il survient une seconde vague de Covid-19 », écrivent les scientifiques.

Les experts jugent « impératif de se donner le temps nécessaire à une évaluation rigoureuse » de l’efficacité et de la sécurité des candidats vaccins « avant leur utilisation à grande échelle ». Le gouvernement, selon la nature du ou des vaccins disponibles, devra déterminer « qui vacciner et comment », souligne l’avis qui préconise d’associer les citoyens à cette démarche de préparation, afin de ne pas renouveler l’échec de la vaccination anti-grippale de 2009. Le Conseil rejette l’idée d’« une vaccination obligatoire », préconisant une vaccination « organisée ».

Source FRANCE INFO.

Coronavirus : L’OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens…

PANDEMIEL’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts.

Coronavirus : L'OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens...

Les cas se mutliplient un peu partout en Europe. La branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite «inquiète» ce vendredi de la résurgence du Covid-19 dans certains pays européens, appelant à rester réactifs et à lever les restrictions «avec attention», voire à les réintroduire si besoin.

L’OMS Europe n’a pas explicitement cité les pays qui suscitaient de l’inquiétude, mais a renvoyé à son tableau de surveillance en ligne.

Une tendance en très forte hausse au Kirghizistan, en Israël et au Monténégro

Avec 335 nouveaux cas pour 100.000 habitants, le Kirghizistan est, rapporté à sa population, le premier pays concerné de la vaste zone de l’OMS Europe avec une tendance en très forte hausse, selon le classement des pays de la région par nouveaux cas lors des 14 derniers jours. Dans les pays cumulant un nombre significatif de nouveaux cas et une hausse de ceux-ci, suivent Israël (256 nouveaux cas/100.000 habitants), le Monténégro (207), le Luxembourg (196), la Bosnie (98), la Serbie (71), la Roumanie (52) ou encore la Bulgarie (46).

La tendance est en revanche à la baisse dans d’autres pays avec une incidence notable : l’Arménie (197 cas par 100.000 habitants) le Kazakhstan (128), la Moldavie (82), la Russie (60) ou encore la Suède (46).

«Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention»

«La récente résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays après l’assouplissement des mesures de distanciation est certainement une cause d’inquiétude», a déclaré une porte-parole de l’OMS Europe. «Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention. Là où les nouveaux foyers apparaissent, ils doivent être contrôlés avec des interventions rapides et ciblées, notamment une détection rapide des cas, de l’isolement, du traçage et des quarantaines», a souligné l’OMS.

«Si la situation l’exige, la réintroduction de mesures plus strictes et ciblées, avec l’engagement total des populations, peut être nécessaire», insiste encore l’organisation onusienne, avertissant contre le retour d’une situation qui pousserait de nouveau les systèmes de santé «à leur limite».

L’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, selon le pointage effectué par l’AFP, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts. Selon les données de l’OMS Europe, le nombre de nouveaux cas reste actuellement globalement stable sur sa zone européenne, autour de 20.000 par jour. Un niveau observé depuis le 20 mai environ, et deux fois inférieur aux sommets de début avril.

Source 20 MINUTES.

 

Belgique : Une fillette de trois ans décède du Covid-19…

CORONAVIRUS Il s’agit de la plus jeune victime connue dans le pays.

Belgique : Une fillette de trois ans décède du Covid-19

L’annonce a été faite par le Centre de crise lors d’une conférence de presse. Une fillette de trois ans est morte des suites du Covid-19 il y a quelques jours en Belgique, ont annoncé ce vendredi les autorités sanitaires belges, précisant que l’enfant présentait plusieurs pathologies associées.

Il s’agit de la plus jeune victime connue dans le pays. « Cette nouvelle nous touche tous profondément que ce soit en tant que scientifique ou en tant que parent », a déclaré Boudewijn Catry, un porte-parole des autorités sanitaires de ce pays,qui connaît une recrudescence récente des cas.

Une hausse des contaminations en Belgique

« En moyenne, trois personnes décèdent chaque jour, y compris récemment une personne de 18 ans », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, reconnaissant que les décès chez les jeunes étaient « rares ». Une enfant de 12 ans avait succombé au virus au mois de mars dernier.

La Belgique, qui compte 64.847 cas de Covid-19 et 9.812 décès​, connaît une hausse des contaminations. Le nombre de nouvelles infections au cours de la période du 14 au 20 juillet a augmenté de 89 % par rapport à la semaine précédente. L’augmentation est observée dans toutes les provinces, à l’exception du Brabant wallon. En moyenne au cours de la dernière semaine, 220,6 nouveaux cas par jour ont été diagnostiqués.

Les mesures de protection vont être renforcées

Face à cette hausse, la Première ministre Sophie Wilmès a annoncé le renforcement des mesures de protection : le port du masque est désormais obligatoire dans « tout endroit à forte fréquentation », comme les marchés, les brocantes, les rues commerçantes, les hôtels, les restaurants et les cafés.

Le masque était déjà obligatoire depuis le 11 juillet dans les transports en commun, les magasins, les cinémas, les lieux de culte ou encore les musées et bibliothèques. Les zones de « forte fréquentation » où le masque devra désormais être porté seront définies par les autorités locales.

La Belgique est l’un des pays qui compte le plus grand nombre de morts du Covid-19 par rapport à sa population, avec 85 décès pour 100.000 habitants. Le recensement, par les autorités belges, des morts du coronavirus est l’un des plus exhaustifs du monde puisque sont intégrés les décès possiblement liés au virus sans que cela ait pu être prouvé par un test.

Source 20 MINUTES.

Les essais cliniques de deux vaccins contre le coronavirus suscitent l’espoir …

Deux projets de vaccins contre le Covid-19, un britannique et un chinois, ont produit une réponse immunitaire importante et démontré leur sûreté pour les patients.

selon les résultats de deux essais cliniques distincts, publiés ce lundi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Les essais cliniques de deux vaccins contre le coronavirus suscitent l'espoir

Le premier, développé par l’université d’Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, a généré «une forte réponse immunitaire» dans un essai sur plus de 1 000 patients. Le second projet, sur lequel travaillent des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics, a provoqué une forte réaction en termes d’anticorps dans un autre essai chez la plupart des quelque 500 participants.

Ces essais cliniques sont encore dans une phase préliminaire (phase 1/2 et phase 2), et leur efficacité devra être établie dans un essai de phase 3, sur un nombre de participants plus important, avant d’envisager leur commercialisation à grande échelle.

Course contre la montre

Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.

«Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle», a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford.

Le vaccin d’Oxford et celui de CanSino sont basés sur un adénovirus modifié, qui ne se réplique pas, ce qui les rend plus sûrs notamment pour les patients fragiles.

Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur au point d’injection du vaccin.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus: Un cas de contamination intra-utérine au Covid-19 confirmé…!

Des précédentes études suggéraient la possibilité d’une transmission mère-enfant prénatale.

Coronavirus: Un cas de contamination intra-utérine au Covid-19 confirmé

Des médecins français ont rapporté le premier cas confirmé de contamination intra-utérine au Covid-19, dans une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications. Le nouveau-né, de sexe masculin, est né en mars et souffrait de symptômes neurologiques associés à la maladie. « Nous avons montré que la transmission de la mère au foetus est possible via le placenta dans les dernières semaines de grossesse », a dit le docteur Daniele De Luca, de l’hôpital Antoine Beclere de Clamart, auteur principal de l’étude.

Des précédentes études suggéraient la possibilité d’une transmission mère-enfant prénatale, mais cette nouvelle étude en apporte des preuves, a-t-il souligné. « Il faut analyser le sang maternel, le liquide amniotique, le sang du nouveau né, le placenta, etc… Réunir tous ces prélèvements pendant une épidémie avec des urgences dans tous les sens n’était pas simple, c’est pourquoi c’était suspecté, mais pas démontré, » a-t-il expliqué.

Le nouveau-né a présenté des symptômes sévères

Les médecins ont mené l’étude sur une femme d’une vingtaine d’années, hospitalisée début mars. La naissance s’étant faite par césarienne, tous les prélèvements ont pu être menés sur les réservoirs potentiels du virus SARS-CoV-2, dont la charge la plus forte a été trouvée dans le placenta. « Il est passé de là à travers le cordon ombilical vers le bébé, où il s’est développé, » a indiqué le docteur De Luca.

Vingt-quatre heures après la naissance, le nouveau-né a présenté des symptômes sévères, dont une rigidité des membres et des lésions au système nerveux cérébral. Symptômes qui ont finalement disparu d’eux-mêmes, avant que les médecins ne se décident sur un traitement, en l’absence de remède connu au Covid.

C’est très rare

« La mauvaise nouvelle, c’est que ça puisse se produire. La bonne nouvelle est que c’est rare – très rare même rapporté à la population, » a commenté le docteur De Luca.

Sur plusieurs milliers de cas d’enfants nés de mères souffrant du Covid-19, pas plus de 2 % ont été testés positifs au virus, et encore moins ont développé des symptômes graves, a souligné Marian Knight, professeur de santé maternelle et infantile à l’université d’Oxford, qui n’a pas participé à l’étude. « Le principal message pour les femmes enceintes reste d’éviter l’infection par le lavage des mains et la distanciation sociale, » insiste cette experte.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France… La deuxième vague est-elle déjà là ?…

Plusieurs régions enregistrent une hausse significative des nouvelles contaminations.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France... La deuxième vague est-elle déjà là ?

  • La circulation du coronavirus en France semble s’accélérer ces derniers jours.
  • Plusieurs nouveaux foyers de contamination ont été identifiés et les nouveaux cas de contaminations sont en hausse dans plusieurs départements.
  • Une hausse significative qui pousse le gouvernement à accélérer l’obligation du port du masque dans les lieux clos pour éviter une deuxième vague dès le début de l’été.

Seuil d’alerte dépassé en Mayenne. Evolution inquiétante de l’épidémie en Aquitaine. Et signaux de reprise de l’épidémie dans des hôpitaux franciliens. Deux mois après la levée progressive du confinement, le coronavirus gagne de nouveau du terrain en France.

Si le Conseil scientifique a alerté ces dernières semaines sur les risques d’une deuxième vague de coronavirus en France à la rentrée, la crainte qu’elle ne déferle dès maintenant se fait de plus en plus grande. C’est pourquoi le gouvernement, qui avait déjà prévu de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux clos à compter du 1er août prochain, accélère et va rendre la mesure effective dès la semaine prochaine sur le territoire, et dès maintenant en Mayenne. Mais cela suffira-t-il pour éviter une flambée de l’épidémie ?

L’augmentation de la circulation du virus

Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’agence sanitaire Santé publique France note une « tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». Pour l’instant, la circulation virale globale se maintient « à un niveau bas », sauf dans certains lieux comme en Mayenne, où l’agence sanitaire relève une « augmentation du nombre de nouveaux cas et des taux de positivité des prélèvements ».

L’un des indicateurs suivis est le fameux « R effectif », c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un malade. Alors qu’il était inférieur à 1 au niveau national ces dernières semaines, ce nombre, basé sur les tests virologiques positifs, est repassé au-dessus de cette barre en métropole. Il y a moins de deux semaines, « en métropole, ce R était de 1,05, légèrement supérieur à 1, et en hausse par rapport à la semaine précédente, ce qui va dans le sens d’une tendance à l’augmentation de la circulation du virus », a déclaré Sophie Vaux, de Santé publique France (SpF). Si en moyenne un malade infecte moins d’une personne, l’épidémie régresse. S’il en infecte deux (R = 2), l’épidémie se diffuse, s’il en infecte une (R = 1), l’épidémie se maintient, explique-t-elle. De plus, « on a une tendance à l’augmentation des nombres de nouveaux cas confirmés, mais qui reste modérée », ajoute-t-elle. « On ne parle pas d’explosion de cas, mais il y a un frémissement qui appelle à la vigilance ».

Un frémissement également observé dans la région voisine, en Bretagne, où 110 nouveaux cas ont été enregistrés. Mais aussi en Ile-de-France. « Nous assistons dans certains hôpitaux parisiens à des signaux faibles de reprise épidémique​, c’est pourquoi je demande aux Français de rester particulièrement vigilants, actifs, contre le virus », a averti ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran sur France Inter, qui ne « veut plus confiner le pays ». Il s’agit d’indicateurs « non pas inquiétants, mais d’attention particulière » de reprise, comme le nombre d’appels à SOS Médecins, au Samu et d’admissions à l’hôpital, a-t-il détaillé. Même constat en régio, où L’Agence régionale de santé explique rencontrer « des signaux faibles faisant état de nouveaux cas de Covid-19 ». Et en Aquitaine, l’Agence régionale de santé alerte sur «  une évolution inquiétante de l’épidémie », avec une dizaine de foyers épidémiques identifiés.

Accélération de l’obligation de porter un masque dans les lieux clos

Face à cette hausse des nouveaux cas de Covid-19 et pour éviter une deuxième vague, le gouvernement a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos à compter du 1er août. Avant d’accélérer encore la cadence ce mercredi. A l’occasion de son discours de politique générale devant le Sénat ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le décret rendant le port du masque obligatoire entrerait finalement en vigueur «  dès la semaine prochaine ».

Mais déjà, le gouvernement a demandé au préfet de Mayenne de mettre en place « l’obligation de port du masque » dans les lieux publics clos « sans attendre », a affirmé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. Dès mercredi, Jean-Francis Treffel, préfet de la Mayenne, a signé un arrêté à effet immédiat rendant obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, a annoncé la préfecture jeudi.

Des campagnes de dépistage massif

Afin de ne pas passer à côté de nouveaux clusters, des campagnes de dépistage massives ont été lancées, en particulier dans les zones où le virus circule plus activement. En Mayenne, « nous augmentons massivement la capacité de tests sur place », avec à Laval quatre « drive-tests » accessibles à tous « même sans ordonnance », a indiqué le ministre de la Santé.

Olivier Véran a également affirmé avoir fait envoyer « 1,5 million d’ordonnances de diagnostic » dans la région Ile-de-France, et autorisé les techniciens de laboratoires à réaliser des prélèvements pour faire face à la hausse des demandes. « Il y a un grand nombre de Franciliens qui souhaitent partir en vacances et qui veulent se faire tester avant de partir, ce qui veut dire qu’il y a un afflux massif de personnes qui veulent accéder aux laboratoires depuis quelques jours », a souligné Olivier Véran. Il y a donc un « besoin de ressources humaines, de bras, pour faire autant de tests PCR (par écouvillons) qu’il y a de demandes ». L’aéroport de Roissy est notamment capable de réaliser jusqu’à « 2.000 personnes par jour », affirme-t-il. Et sur leurs lieux de vacances, les Français, « où qu’ils soient, auront la possibilité de se faire tester », a assuré le ministre, qui préfère « convaincre » à faire des examens que de « contraindre ».

Source 20 MINUTES.

Pourquoi le port du masque va être rendu obligatoire dans les lieux publics clos…?

Cette obligation sera effective dès la semaine prochaine, a déclaré jeudi matin, 16 juin, le premier ministre.

Des visiteurs masqués, dans la file d’attente du musée du Louvre, le 6 juillet, à Paris.

Jugés inutiles pour tous il y a quelques mois, les masques seront finalement obligatoires dans «les lieux publics clos» dès «la semaine prochaine», a déclaré jeudi matin le premier ministre Jean Castex. Lieux concernés, sanctions: l’annonce soulève plusieurs questions.

Pourquoi imposer le masque?

«Nous avons des signes que ça repart», a affirmé le président de la République lors de son entretien télévisé mardi. Le virus Sars-CoV-2 circule toujours et les autorités sanitaires mettent en garde contre un relâchement général du respect des gestes barrières. Or ceux-ci restent indispensables, notamment en milieux clos où ont été observés plusieurs épisodes de superpropagation du virus. Une étude menée en Chine a ainsi constaté que sur 318 clusters recensés dans 120 villes, un seul s’était produit en extérieur, suggérant que «le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection».

Le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection.

D’autre part, on sait désormais que les personnes asymptomatiques peuvent en contaminer d’autres même sans tousser, et que le virus peut probablement se transmettre par aérosols, ces particules que nous émettons en parlant ou en respirant et qui peuvent parcourir des distances plus grandes que le mètre de distanciation sociale recommandé actuellement.

● Quels lieux clos seront concernés?

On ne sait pas précisément ce que le président entend par «lieux publics clos». Ce n’est pas un terme juridique bien défini. «Il va y avoir un travail assez rapide de définition» pour savoir «de quels lieux publics on parle» , a ainsi indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur BFMTV. Jean Castex a précisé, au cours d’un entretien avec des lecteurs du Parisien réalisé mardi, que le port du masque serait obligatoire dans «les commerces et les lieux recevant du public» clos. La loi du 9 juillet organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire permet au premier ministre de réglementer par décret «l’ouverture au public, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou de plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des locaux à usage d’habitation».

Or ces établissements recevant du public (ERP) sont pour le coup listés sur le site service-public.fr, ce qui servira sans doute de base de travail au gouvernement: établissements de santé, préfectures, bibliothèques, commerces et centres commerciaux, salles de sport, lieux de culte, salles de spectacle, hôtels, musées… En revanche, «une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP», précise le site de l’administration. Les entreprises «doivent gérer au cas par cas, en fonction des situations», a confirmé le premier ministre. Pour rappel, le non-respect du port de masque est déjà passible d’une contravention de 135 euros dans les transports en commun.

● Quand cette obligation entrera-t-elle en vigueur?

Mardi, le président de la République avait annoncé que cette mesure serait effective à compter du 1er août. Des voix se sont toutefois élevées pour critiquer ce délai. Car si le port du masque permet de ralentir la propagation de l’épidémie, pourquoi attendre? Le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a pour sa part signé mercredi un arrêté, à effet immédiat, le rendant obligatoire dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, alors que le département a dépassé légèrement le seuil d’alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours.

«Notre volonté est d’aller le plus rapidement possible», avait assuré Gabriel Attal mercredi. Finalement, le premier ministre a réduit le délai, annonçant ce jeudi devant les sénateurs que la mesure serait effective dès la semaine prochaine. leporte-parole du gouvernement a toutefois rappelé le «travail juridique et technique en cours». Il faut d’une part définir les «lieux publics clos», mais aussi préparer la mise en place de cette décision sur le terrain. Qui pourra sanctionner? À quelle hauteur? L’amende sera-t-elle systématiquement pour le client ou pour le propriétaire des lieux? Pour toutes ces questions, la balle est dans le camp de l’Intérieur, explique-t-on au ministère de la Santé. «Il y a ensuite tout le travail de logistique, a pour sa part expliqué mardi le ministre Olivier Véran. D’où viennent les masques? Comment s’assurer que les Français en disposent? Nous devons pouvoir répondre à ces questions, et cela nécessite donc d’avoir quelques jours.»Quoi qu’il en soit, le gouvernement le répète: ce n’est pas parce que l’obligation n’est pas encore gravée dans le marbre qu’il faut attendre pour adopter le réflexe du masque. Avec les précautions d’usage: se laver les mains avant de le mettre et après l’avoir ôté. Éviter de toucher l’avant du masque et bien s’assurer qu’il couvre le nez, la bouche et le menton.

● Aura-t-on assez de masques?

Olivier Véran a expliqué au début du mois que la consigne était désormais de «décentraliser» les stocks de masques, notamment parce que «la logistique pour les répartir sur le territoire prend trop de temps». Chaque entreprise est appelée à avoir dix semaines de stock pour ses salariés. Le ministère de la Santé assure de son côté toujours recevoir les livraisons de plus de 3 milliards de masques sanitaires commandés fin mars et destinés en priorité aux soignants. Bercy encadre pour sa part la production des masques grand public dans laquelle s’étaient lancées quelque 400 entreprises textiles françaises, avec «22 ou 23 millions» d’invendus actuellement, selon Yves Dubief, président de l’Union des industries textiles.

Source LE FIGARO.

Coronavirus – Mayenne… : le masque sera obligatoire dans les lieux clos « d’ici lundi ou mardi »…

Le virus circule toujours en France.

Dans l’Ouest, le nombre de cas a augmenté en Mayenne, mais aussi dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine.

Une jeune femme portant un masque de protection, à Paris, le 2 mai 2020.

Le préfet de la Mayenne a pris ce jeudi un arrêté rendant obligatoire dès à présent le port du masque dans les espaces publics clos de six communes. Cette mesure entrera en vigueur « d’ici lundi ou mardi » dans tout le pays, annonce le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran.

La situation en Mayenne est problématique, a déclaré ce jeudi matin le ministre de la Santé Olivier Véran. Le préfet du département a immédiatement pris un arrêté pour rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics fermés de six communes (Laval et sa périphérie).

– En Bretagne, 110 nouveaux cas ont été confirmés entre le vendredi 10 et le mercredi 15 juillet.

– En Nouvelle-Aquitaine, la propagation du Covid-19 marque une évolution inquiétante, a déclaré ce jeudi l’Agence régionale de Santé (ARS).

– Jean Castex, Premier ministre, a annoncé ce jeudi matin que le port du masque serait rendu obligatoire pour tout le territoire français dès la semaine prochaine dans les espaces publics clos. Et non pas le 1er août comme initialement prévu.

Source OUEST FRANCE.