À quoi servent ces masques qui contiennent une puce RFID ?…

En pleine épidémie de Covid-19, les masques sont devenus indispensables. Certains sont équipés de puces RFID : à quoi cela sert-il ?

À quoi servent ces masques qui contiennent une puce RFID ?

Aujourd’hui, l’Hexagone connaît une résurgence de l’épidémie. Selon les chiffres de Santé publique France du 16 août 2020, on compte 3 015 nouveaux cas en seulement 24 heures. Dans la lutte contre le Covid-19, les masques sont devenus des outils primordiaux du quotidien. Chirurgicaux, lavables… Les citoyens, déjà exhortés à le porter dans les transports en commun, doivent désormais être muni d’un masque dans les endroits publics.

L’obligation qui concernait d’abord les lieux publics clos, a donné suite au décret du 30 juillet 2020. Ce dernier habilite chaque préfet à étendre le port du masque à certains lieux publics non couverts comme les rues piétonnes, les centres-villes… Ces précautions, prises localement, ont pour objectif de mettre un terme à la propagation du virus. Selon BFMTV, le Premier ministre Jean Castex a annoncé sa volonté « d’étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics ». Pour ce faire, il compte sur l’action des préfets.

Depuis le début de l’épidémie, de nombreuses théories du complot font surface. Quand certains pensent que le virus a été créé par des humains dans un laboratoire de Wuhan, d’autres sont persuadés que le remède contre le Covid-19 est gardé secret pour ne pas nuire aux intérêts des lobbys pharmaceutiques.

L’une de ces hypothèses porte sur les masques jetables. Ces outils de protection seraient en réalité munis d’antennes de traçage grâce auxquels l’État suit les citoyens…

1. Masques : la théorie du complot

Certains internautes vont jusqu’à découper la barre métallique des masques chirurgicaux, en affirmant que cela s’agit d’une antenne 5G. En plus d’être fausses, de telles affabulations sont extrêmement dangereuses en temps de pandémie mondiale. En effet, elles pourraient décourager les gens de porter un masque et encourager la progression du virus. Si les masques ne contiennent pas d’antenne de traçage, il est vrai que certains contiennent des puces. À quoi servent-elles ?

2. Masques : certains contiennent effectivement une puce

Selon Cnews, il existe bel et bien des masques comportant des puces RFID (radio-identification). Cette technologie, associée au pistage des citoyens, a en réalité d’autres vertus. En effet, l’objectif ici est de compter le nombre de lavages restants avant de jeter ce masque réutilisable.

Ce type de masque n’est pas distribué grand public : il est réservé aux employés de certaines entreprises seulement. Si on ne sait pas encore exactement quels sont les salariés qui bénéficient de ces masques pucés, une chose est sûre : la transparence est assurée. L’entreprise UBI Solutions précise d’ailleurs que les Français qui en portent peuvent contrôler le nombre de lavages à l’aide d’une application dédiée.

3. Masques : Jérôme Salomon confus sur la question

La question a été soulevée par Joël, un auditeur de France Inter. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, est l’invité de la station radio française le vendredi 14 août 2020. « Trouvez-vous normal que certains fabricants proposent des masques avec des puces RFID incorporées ? », lui demande Joël.

Il poursuit : « J’ai regardé sur Internet le nombre de fabricants avec puce, c’est impressionnant. Il y a même des vidéos qui circulent, des gens qui décortiquent leurs masques. Quel est l’intérêt de ces puces ? ». Le médecin infectiologue s’empresse de rassurer son interlocuteur : « Je peux vous dire que les masques français en tissus sont excellents (…) Ils sont fabriqués en France, à proximité de chez vous et n’ont pas de puce intégrée, je peux vous le garantir », affirme-t-il. Une réponse erronée puisque certains modèles sont bels et bien dotés de cette fameuse puce RFID, abordée précédemment.

Source PLANET.

Covid-19 : les entreprises textiles restent avec leurs masques sur les bras après avoir répondu à l’appel à l’aide…

Il y a quelques mois, l’épidémie de Covid-19 touchait la France.

Le manque de masque a poussé le gouvernement à lancer un appel à l’aide.

Des centaines d’entreprises textiles ont répondu présent.

Mais avec l’arrivée en trombe des masques jetables, elles se retrouvent avec leur stock sur les bras.

Covid-19 : avec l'arrivée des masques jetables, les entreprises textiles restent avec leurs masques sur les bras

« Il nous faut produire davantage en France« , déclarait le président de la République, Emmanuel Macron, lors d’une allocution télévisée le 31 mars dernier. Dans le Nord, de nombreuses entreprises textiles ont pris cet appel au pied de la lettre et ont orienté leur production textile vers la fabrication de masques. Des mois après, elles sont nombreuses à se retrouver avec des milliers d’invendus sur les bras.

Bertrand Avio a investi 500 000 euros dans la production de ces masques textiles lavables. Depuis le début de la production, son chiffre d’affaires n’est que de 20 000 euros. « On a de quoi réaliser 3,8 millions de masques et en stock, on en a 70 000 : 35 000 pour les adultes et 35 000 autres pour les enfants. »

« On a voulu être conforme à nos valeurs, et c’est ce sens de l’engagement qui est en train de nous porter préjudice. C’est difficilement compréhensible pour nous que le ministère de la Transition écologique ou encore le Sénat lancent des appels d’offre pour des masques jetables« , reconnaît, dépité, le gérant de la société Avio.

Une déception partagée par Sébastien Dessolle, directeur de Cambrai Broderie : « Vous avez ici l’équivalent de 300 000 masques sanitaires possibles qui se retrouvent stockés. »

« Il y a des besoins en masques, mais on a complètement abandonné les entreprises textiles, pourtant premières à se lancer sur cette production. On a été mis de côté au profit de l’importation« , s’énerve-t-il.

Des masques jetables importés de l’étranger qui font concurrence

Alors que de nombreuses industries textiles peinent à trouver des débouchés, des millions de masques chirurgicaux et FFP2 sont effectivement livrés de Chine et arrivent par cargos dans le port de Dunkerque.

Jetables, ils représentent un concurrent redoutable pour les masques en tissus. « Quand on est dans ce consommer-jeter, on n’est pas dans une démarche pertinente« , estime Bertrand Avio qui produit des masques garantis 50 lavages.

Il propose un calcul : « Si vous achetez des masques lavables pour 9 000 salariés, à raison de 10 masques par semaine par personne sur 9 semaines, vous arrivez à 900 000 masques alors qu’avec les masques textiles lavables, on est sur une consommation de seulement 18 000 masques. »

Entre les deux, une différence de 882 000 masques. « Acheter des masques textiles, c’est l’assurance de faire des économies, de pouvoir rendre les gens responsables et de les initier à cette démarche d’achat responsable, bonne pour l’environnement. »

« Pour le moment, je ne comprends pas certains choix, je ne comprends pas que le gouvernement nous ait sollicité pour aujourd’hui privilégier les masques jetables, souvent issus de l’importation« , dénonce Bertand Avio.

L’exportation comme solution ?

« Il y a un coup à jouer, il y a une demande à l’étranger, car le Covid-19 touche de nombreux pays« , estime Olivier Ducatillion, président de l’Union textile du Nord.

« Un débouché par l’exportation a été couronné de succès pour des entreprises textiles en Nouvelle-Aquitaine. Elles ont sensibilisé plusieurs ambassades et elles ont pu approvisionner un pays d’Amérique du Sud« , soutient-il.

Bertrand Avio pointe lui les difficultés pour une PME de se tourner vers l’export : « Il a fallu qu’on se débrouille par nous-même de A à Z. On avait contacté les ambassades et les consulats en Amérique du Sud, et ainsi de suite. »

Aidé par les chambres de commerce et de l’industrie de Lille et d’Amiens, il a pu inscrire son entreprise sur des plateformes dédiées pour des mises en relation en Europe sans obtenir de résultats concrets pour l’instant.

« Il y a des choses qui bougent, mais c’est trop tôt encore pour avoir des informations sérieuses« , considère Bertrand Avio. « On est plutôt dans l’expectative. »

Un Made in France écologique et au soutien de la filière textile délaissé

Surtout, il regrette le tournant loupé par le gouvernement : « Beaucoup ont été surpris que notre filière aussi dégradée et méconnue ait pu soulever de telles capacités de production pour une cause nationale, citoyenne. Ça aurait pu être une bonne impulsion pour accompagner notre filière qui a démontré son sens de l’engagement, ses capacités. »

« Si on le souhaite, on peut vraiment réaliser des produits made in France, sans coûts exhorbitants et en réduisant les coûts de logistiques, d’empreinte carbone« , insiste le gérant de la société Avio. « Il faut appuyer notre production de masques et notre filière. On a montré que c’était possible sans passer par des subventions. »

Source FR3.

Masque obligatoire dans les entreprises : « Moi, je ne le porterai pas »…!!!

Le port du masque, bientôt obligatoire dans les entreprises ?

La ministre du Travail doit s’entretenir avec les partenaires sociaux ce mardi 18 août. Certains entrepreneurs nîmois sont sceptiques.

L'obligation de porter un masque en entreprise devrait être élargie, mardi 18 août.

« Moi, je ne le porterai pas. Si des gens veulent le porter au travail, ils peuvent le faire mais moi, je ne le ferai pas. » Wilfried Ribot est catégorique. Alors qu’on se dirige vers une obligation du port du masque dans les entreprises, cet artisan spécialisé dans la rénovation des bâtiments à Nîmes trouve que cela ne sert à rien : « Dans l’atelier où je confectionne mes portails, nous sommes 4. Vu qu’il y a du bruit, on se rapproche constamment pour pouvoir communiquer. Donc masque ou pas masque, on est dans une zone de contamination. »

Graziella Osuna est moins radicale. Elle est la gérante d’une TPE nîmoise, S.E.M.I, qui distribue des matériaux d’isolation écologiques. Elle portera le masque si elle y est contrainte. Mais elle réfléchit à d’autres solutions : « Normalement, il faut changer de masque toutes les 4 heures. Honnêtement, qui le fait vraiment ? On ne peut pas vivre en permanence avec un masque sur le visage. Je préfère mettre mes employés en télé-travail ! »

Ce qui gêne surtout l’un et l’autre, c’est le fait d’imposer le port du masque, et de ne plus laisser le choix aux entreprises et aux salariés : « J’ai survécu aux deux premiers Jeudis de Nîmes, qui ressemblaient à de véritables férias, et je n’ai rien attrapé ! explique en rigolant Wilfried Ribot. Quand il n’y a pas besoin de s’alarmer, je pense qu’il faut laisser les gens tranquilles. » Graziella Osuna craint de son côté que cette obligation instaure un climat de tension au travail : « On ne peut pas vivre en se demandant constamment si on a touché telle ou telle poignée de porte, si l’on s’est bien désinfecté les mains… Où-est ce qu’on va là ? »

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus en Lorraine : Décès de neuf résidents en une semaine dans un Ehpad…

EPIDEMIEL’origine de la contamination n’est pas encore connue.

Coronavirus en Lorraine : Décès de neuf résidents en une semaine dans un Ehpad

Un Ehpad de la banlieue de Nancy a enregistré en une semaine les décès de neuf de ses résidents contaminés par le Covid-19, a-t-on appris dimanche auprès du président du conseil d’administration de l’établissement, Daniel Cilla.

L’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est avait fait état le 10 août du décès la veille d’un premier patient, âgé de plus de 90 ans, dans cet établissement du groupe mutualiste Acoris, « Les Sablons », situé à Pulnoy (Meurthe-et-Moselle).

Les aides soignants et une infirmière font valoir leur droit de retrait

« Depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui, huit autres personnes sont décédées, la plupart également âgées de plus de 90 ans et présentant des facteurs de comorbidité », a précisé Daniel Cilla, confirmant des informations de L’Est républicain. « Deux d’entre elles étaient en fin de vie », le Covid-19 ayant certainement « accéléré » leur décès, a-t-il poursuivi, précisant que l’état de santé de quatre autres pensionnaires était surveillé « très étroitement ».

« Depuis les premiers symptômes sur une personne, apparus le 3 août et tout de suite testée, et la confirmation qu’elle était positive, nous avons réalisé 360 tests sur l’ensemble des collaborateurs et des résidents », a encore indiqué Daniel Cilla. L’Ehpad « Les Sablons » compte à présent environ 75 pensionnaires et une soixantaine de membres du personnel dont huit, parmi lesquels une infirmière et des aide-soignants, ont fait valoir leur droit de retrait, a-t-il ajouté.

Les visites totalement suspendues

Daniel Cilla entend ainsi lancer ce lundi un appel sur une radio locale pour trouver du personnel en renfort pour les semaines à venir. Depuis, la découverte des premiers cas, les résidents ont été reconfinés dans leurs chambre, l’organisation de l’établissement ayant été scindée en deux équipes, l’une chargée des pensionnaires atteints du Covid et l’autre de ceux qui ne le sont pas.

Les visites sont également « totalement suspendues », toujours selon Daniel Cilla qui déplore que certaines familles se soient montrées « indisciplinées », embrassant leurs vieux parents ou leur rendant visite alors qu’elles avaient eu le Covid-19. « Mais la contamination pourrait aussi venir d’un membre du personnel », a-t-il noté.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Des élus plaident pour la gratuité des masques en France…

L’objet phare de 2020 va-t-il devenir gratuit ? 

Coronavirus : Des élus plaident pour la gratuité des masques en France

Et si le masque devenait comme le journal 20 Minutes, un objet non seulement indispensable, absolument immanquable en 2020 mais également gratuit ? Plusieurs élus ont plaidé ce lundi en ce sens, notamment à Paris, afin d’endiguer l’épidémie de coronavirus en pleine recrudescence depuis quelques jours.

« Le coût des masques pénalise durement les populations les plus précaires. Pour garantir son égal accès à tous et la généralisation de son usage j’appelle à sa gratuité », a affirmé le député LR des Alpes-maritimes, Eric Ciotti, sur Twitter.

Masque partout, payant nulle part

Pour le maire LR du XVe arrondissement de la capitale, Philippe Goujon, « à Paris, on a le sentiment que les autorités se cherchent ». « Le masque devrait être obligatoire partout, et offert gratuitement à la population », a-t-il ajouté sur BFM Paris.

Anne Souyris, adjointe à la santé à la mairie de Paris, a de son côté affirmé sur LCI que « nous devons adopter avec le masque la même stratégie que celle prise sur les préservatifs pour lutter contre le VIH : gratuité ou distribution surveillée en termes de prix à l’entrée des lieux clos ».

Toujours plus de cas en France

Egalement sur LCI, Maxime Cochard, conseiller PCF de Paris, a estimé que « si tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut étendre l’obligation de porter le masque, alors le gouvernement doit rendre les masques gratuits ».

De son côté Luc Carvounas, maire PS d’Alfortville (Val-de-Marne), a estimé sur Twitter que « les masques doivent être gratuits » en s’interrogeant : « Que fait l’Etat ? Rien… », et en faisant valoir qu’« Alfortville prend en charge la distribution gratuite pour les plus démunis ».

Selon les derniers chiffres de Santé Publique France mis en ligne dimanche soir, la France a enregistré plus de 3.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, comme samedi, un seuil inédit depuis mai. Le total des décès depuis le début de l’épidémie s’élève à 30.410 en France.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Pour éviter une flambée épidémique, le masque bientôt obligatoire en entreprise ?…

De plus en plus de médecins plaident pour le port obligatoire du masque en entreprise, et le gouvernement semble les avoir entendus.

Le gouvernement pourrait rendre le port du masque obligatoire en entreprise dès la fin du mois d'août.

  • Si de plus en plus de villes ont rendu le port du masque obligatoire en extérieur, nombre de médecins souhaitent que la mesure soit au plus vite étendue à l’ensemble des lieux publics clos, et en particulier dans les entreprises.
  • Alors que la France connaît un rebond de l’épidémie de coronavirus, les entreprises, où le port du masque est régi par le droit du travail, représentent près d’un quart des nouveaux clusters.
  • Ce mardi, la ministre du Travail recevra les partenaires sociaux et à l’issue de cette réunion, le gouvernement pourrait décider de rendre le port du masque obligatoire en entreprise.

C’est bientôt la rentrée. Si des millions d’enfants s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école dans une quinzaine de jours, pour des millions de salariés, les vacances sont déjà finies et c’est le chemin du travail qu’il faut reprendre. Pendant ce temps, le coronavirus, lui, n’a pas pris de vacances et circule de plus belle dans l’Hexagone, où jusqu’à plus de 3.000 nouveaux cas de Covid-19 sont détectés quotidiennement ces derniers jours.

De nombreux soignants redoutent une deuxième vague dès les prochaines semaines et signent une tribune publiée dans Libération appelant à rendre le port du masque obligatoire dans l’ensemble des lieux publics clos, et en particulier dans les entreprises, où le virus circule activement.

Près d’un quart des nouvelles contaminations au travail

Si le masque est obligatoire en extérieur depuis quelques jours dans de nombreuses villes, il l’est depuis plusieurs semaines maintenant dans nombre de lieux publics clos. Transports en communs, commerces, restaurants (quand on se déplace à l’intérieur de l’établissement) sont ainsi accessibles à condition d’être muni d’un masque. Idem dans établissements de santé, où le personnel est évidemment soumis au port du masque obligatoire. Ainsi que les visiteurs qui rendent visite à leurs proches hospitalisés ou résidant en Ehpad.

En revanche, dans les entreprises, c’est plus souple. A ce jour, le protocole national de déconfinement pour les entreprises, élaboré par le ministère du Travail, prévoit que le port du masque n’est obligatoire sur le lieu de travail que si une distanciation physique d’au moins un mètre entre salariés ne peut être respectée. Une mesure à l’efficacité visiblement limitée puisque aujourd’hui, au cœur de l’été, près d’un quart des nouvelles contaminations (24 %) a eu lieu sur le lieu de travail. Dans son dernier bulletin publié le 13 août, Santé publique France rappelle ainsi que « parmi les 746 foyers de contaminations » signalés au 11 août, 182 de ces clusters sont apparus en entreprises. C’est le « premier lieu de clusters alors qu’on est en plein mois d’août, s’alarme l’épidémiologiste Martin Blachier auprès de L’Obs. Actuellement les individus peuvent rester dans un open space pendant huit heures sans masque, donc s’il y a une personne malade, elle peut aéroliser l’intégralité de l’espace et contaminer tout le monde ».

Pour le Dr Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l’Union française pour une médecine libre (UFML) et signataire de la tribune, « il faut impérativement rendre le port du masque obligatoire dans l’ensemble des lieux publics clos, en particulier les entreprises. Dans les prochains jours, beaucoup de salariés vont massivement reprendre le travail, s’inquiète le Dr Marty. Or, le nuage d’aérosol et la difficulté de maintenir une distance entre les salariés démultiplient les risques de contaminations massives. Tout cela fait des entreprises l’un des plus gros facteurs de contaminations si le masque n’y est pas très rapidement rendu obligatoire », indique-t-il à 20 Minutes.

Un nouveau protocole sanitaire pour les entreprises

Des craintes entendues par le gouvernement, qui devrait annoncer un nouveau protocole sanitaire pour les entreprises et pourrait décider d’y rendre le masque obligatoire. Le gouvernement veut ainsi modifier, « d’ici à la fin août », les règles sanitaires pour endiguer le coronavirus en entreprise, notamment via le « port obligatoire du masque » dans certaines situations, a indiqué dimanche la ministre du Travail, Elisabeth Borne, qui doit recevoir les syndicats.

« Nous présenterons mardi aux partenaires sociaux les premières évolutions que nous proposons d’introduire », a-t-elle annoncé, ajoutant que ces décisions devront être prises « dans les jours qui viennent, pour que les nouvelles règles puissent s’appliquer d’ici à la fin août ».

« Si le port du masque doit être obligatoire [en entreprise] pour se protéger du risque sanitaire, c’est au gouvernement de prescrire ces mesures d’ordre public (…), de nous dire dans quelles circonstances il doit être porté », a réagi lundi Yves Veyrier, secrétaire général du syndicat FO, sur France 2. Pour le syndicaliste, se pose aussi « la question du coût de la prise en charge des masques : il y a le travail, les transports : combien de masques faudra-t-il porter, qui en aura la charge ? Parce que cela ne pourra pas être à la charge du salarié », a-t-il estimé.

Agir, pour « qu’il n’y ait pas cette deuxième vague hospitalière »

Parmi les mesures qui devraient être annoncées par le gouvernement, « le port obligatoire du masque » sera préconisé « dans les salles de réunion où il n’y a pas d’aération naturelle (et) les espaces de circulation », mais pas forcément dans les bureaux individuels, où « il n’est sans doute pas nécessaire », a ajouté la ministre du Travail. Le mètre de distance physique entre les salariés devrait être maintenu, tout comme le télétravail, dont l’usage devrait rester fortement recommandé par le gouvernement. Elisabeth Borne compte également saisir le Haut conseil de santé publique (HCSP) sur le cas des « open spaces » et l’efficacité des vitres de plexiglas pour protéger les salariés. L’instance, chargée d’aiguiller le gouvernement, s’est en outre prononcée ce week-end pour le port « systématique » d’un masque dans « tous les lieux clos publics et privés collectifs ».

« Si ces mesures sont prises, que le port du masque [est rendu obligatoire] dans les open spaces et salles de réunion des entreprises, c’est très raisonnable, commente ce lundi le Pr Robert Cohen, pédiatre infectiologue, sur franceinfo. On sait que ce sont les milieux clos qui favorisent la circulation du virus, insiste-t-il. Donc, quand on est plusieurs dans la même pièce, il est plus prudent de porter un masque pour s’en prémunir, poursuit-il en soulignant l’importance d’aérer les pièces fermées. (…) Nous sommes aujourd’hui dans une phase de contamination active, avec pas encore peu de conséquences sur les hospitalisations. Et c’est justement en imposant ces mesures que l’on arrivera à faire qu’il n’y ait pas cette deuxième vague hospitalière qu’il faut à tout prix éviter aujourd’hui ». Une position partagée par le Pr Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon à Paris : « Moi, je suis pour qu’on mette le masque partout, parce qu’il faut un message simple. Il faut une culture du masque, une culture des mesures barrières, a-t-il abondé lundi sur France Inter. On a raté ce message de clarté dans la première vague ».

Source 20 MINUTES.

TÉMOIGNAGE – Une Gersoise malentendante raconte son quotidien avec le masque…

Communiquer avec le masque est très compliqué quand on est sourd ou malentendant car il empêche notamment la lecture sur les lèvres. Anne, une Gersoise de 46 ans, est confrontée à cette difficulté depuis le confinement.

Elle raconte son expérience au quotidien.

Le masque sourire permet à Anne de saisir les expressions du visage

Pour faire ses courses ou aller à la pharmacie, le masque chirurgical est une vraie galère quand on est sourd ou malentendant. La principale difficulté : la lecture labiale, pourtant essentielle quand on est malentendant pour compléter l’audition. Ces difficultés, Anne, les rencontre depuis le confinement.

Cette Gersoise de 46 ans est atteinte d’une surdité progressive depuis sa naissance. Parmi les soucis de communication liés au masque, il y a notamment le passage à la caisse du supermarché. « La personne en face de moi a un masque et en fait je ne comprends pas. Elle a senti qu’il y avait quelque chose. Je lui ai demandé de répéter. Elle a répété mais je n’ai rien compris. Et là je lui ai dit, ‘je suis désolée, je suis malentendante et comme je ne vois pas vos lèvres, je ne vous entends pas’« , raconte-t-elle.

Elle doit toujours compter sur la compréhension de ses interlocuteurs. « Cette fois-là, je suis tombée sur une personne bienveillante. Elle s’est reculée davantage. Elle a baissé son masque et elle a répété. C’était une question toute bête en plus« , se souvient la Gersoise.

Un masque sourire pour lire sur les lèvres

Lorsque le masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos le 20 juillet dernier, Anne a dû trouver une solution. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé d’acheter un masque sourire. Il couvre le visage comme un masque chirurgical mais il est composé de plexiglas au niveau de la bouche, ce qui permet de distinguer les lèvres de la personne qui s’exprime. « Ça m’a permis de voir l’expression de la personne qui me parle, de savoir si c’était quelque chose de sévère, de l’humour, de pouvoir converser dans un milieu bruyant, de pouvoir communiquer« , assure Anne.

Depuis qu’elle a obtenu ce masque, les communications sont devenues bien plus faciles, notamment avec sa famille. « On s’est retrouvés avec mes enfants au restaurant et, comme on avait tous le même masque, on a pu se parler beaucoup plus facilement », explique-t-elle. Les progrès sont incomparables mais elle regrette que l’on n’ait pas encouragé les Français à apprendre quelques mots en langue des signes à la place des fameux checks de coude et de bras.

Une créatrice de masques toulousaine fait le buzz

Le masque sourire comme celui d’Anne n’est pas le seul adapté aux personnes malentendantes. À Toulouse, Anissa Mekrabech, une créatrice de maroquinerie de 31 ans, s’est lancée dans un projet de confection de masques inclusifs. Comme les masques sourires, ils permettent de distinguer les lèvres de la personne qui parle.

Quatre mois après le lancement, plus de 16.000 masques ont déjà été commandés et la demande ne cesse d’augmenter. Preuve que les masques transparents sont bien la solution pour contrer l’isolement des personnes malentendantes en cette période de crise sanitaire.

Source FRANCE BLEU.

 

Reconfinement localisé : la liste des départements les moins à risque…

Paris et les Bouches-du-Rhône sont passés en zone active du virus, et plusieurs autres départements sont en situation de vulnérabilité.

Découvrez ceux où le Covid-19 fait le moins de dégâts.

Reconfinement localisé : la liste des départements les moins à risque

 

Le Covid-19 continue de prendre de l’ampleur en France. Actuellement, le pays fait face à une résurgence de l’épidémie qui se traduit par une multiplication des clusters et une explosion du nombre de nouveaux cas par jour. Selon les chiffres de Santé publique France, on compte 2 669 nouveaux cas confirmés et 18 décès au 13 août 2020.

Autre donnée intéressante livrée par l’organisation : le nombre de départements en situation de vulnérabilité. Le niveau peut être limité, modéré ou élevé. Ce chiffre est calculé à partir des différents indicateurs, des investigations de clusters et des signalements reçus par Santé publique France. Il détermine quelle est la circulation du virus et son impact sur la santé des habitants de chaque département.

En Guyane et à Mayotte, le niveau de vulnérabilité est élevé. À ce jour, 21 départements français sont placés sous vigilance. Parmi eux, Paris et les Bouches-du-Rhône qui sont récemment passés en zone active du virus. Qu’est-ce que cela implique ?

1. Reconfinement localisé : Paris et les Bouches-du-Rhône en mauvaise posture

Vendredi 14 août 2020, un décret a été publié pour faire passer Paris et les Bouches-du-Rhône en « zone rouge ». Cette vigilance permet aux préfets concernés d’imposer un certain nombre de restrictions afin de contenir l’épidémie. Fermeture des restaurants et des cafés, limitation des rassemblements…

La décision la plus stricte serait de reconfiner localement les populations. Cela pourrait prendre la forme d’une interdiction de se déplacer à plus de cent kilomètres du domicile ou de quitter le département. Si rien n’a encore été annoncé, l’hypothèse d’un reconfinement localisé a d’ores-et-déjà été évoquée par le gouvernement. Quels sont les départements qui, pour le moment, sont les plus à l’abri d’une telle mesure ?

2. Reconfinement localisé : les départements qui devraient être épargnés

D’après les chiffres du 11 août 2020 de Santé publique France, voici la liste des départements qui se trouvent en niveau de vulnérabilité limité.

  • Ain (01)
  • Aisne (02)
  • Allier (03)
  • Alpes-de-Haute-Provence (04)
  • Ardèche (07)
  • Ardennes (08)
  • Ariège (09)
  • Aube (10)
  • Aude (11)
  • Aveyron (12)
  • Bas-Rhin (67)
  • Calvados (14)
  • Cantal (15)
  • Charente (16)
  • Charente-Maritime (17)
  • Cher (18)
  • Corrèze (19)
  • Corse-du-Sud (2A)
  • Côte-d’Or (21)
  • Côtes-d’Armor (22)
  • Creuse (23)
  • Deux-Sèvres (79)
  • Dordogne (24)
  • Doubs (25)
  • Drôme (26)
  • Essonne (91)
  • Eure (27)
  • Eure-et-Loir (28)
  • Finistère (29)
  • Gard (30)
  • Gers (32)
  • Guadeloupe (971)
  • Haut-Rhin (68)
  • Haute-Corse (2B)
  • Haute-Loire (43)
  • Haute-Marne (52)
  • Haute-Saône (70)
  • Haute-Vienne (87)
  • Hautes-Alpes (05)
  • Hautes-Pyrénées (65)
  • Indre (36)
  • Indre-et-Loire (37)
  • Isère (38)
  • Jura (39)
  • La Réunion (974)
  • Landes (40)
  • Loir-et-Cher (41)
  • Loire (42)
  • Loire-Atlantique (44)
  • Loiret (45)
  • Lot (46)
  • Lot-et-Garonne (47)
  • Lozère (48)
  • Maine-et-Loire (49)
  • Manche (50)
  • Marne (51)
  • Martinique (972)
  • Meuse (55)
  • Morbihan (56)
  • Moselle (57)
  • Nièvre (58)
  • Orne (61)
  • Pas-de-Calais (62)
  • Puy-de-Dôme (63)
  • Pyrénées-Atlantiques (64)
  • Pyrénées-Orientales (66)
  • Rhône (69)
  • Saône-et-Loire (71)
  • Savoie (73)
  • Seine-et-Marne (77)
  • Seine-Maritime (76)
  • Somme (80)
  • Tarn (81)
  • Tarn-et-Garonne (82)
  • Territoire de Belfort (90)
  • Vendée (85)
  • Vienne (86)
  • Vosges (88)
  • Yonne (89)
  • Yvelines (78)

3. Reconfinement localisé : les mesures pour l’éviter

Depuis que le pays connaît un regain épidémique, le gouvernement multiplie les mesures pour stopper la propagation du virus. Entre autres, la généralisation du port du masque dans les espaces publics clos et dans certaines rues piétonnes.

Déjà obligatoire dans les transports en commun, n’importe quel préfet peut décider de l’imposer dans les zones très fréquentées d’une commune : centres-villes, marchés couverts… De plus, Jean Castex a annoncé la prolongation de l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes, et ce au moins jusqu’au 30 octobre 2020.

Reste à voir si ces précautions seront suffisantes à éviter un reconfinement des populations. Pour rappel, le Premier ministre a affirmé plusieurs fois vouloir « à tout prix » éviter un reconfinement généralisé de l’Hexagone, tel que nous avons pu le connaître au printemps.

Source PLANET.

Les pyramides de l’ONG Handicap International se feront sans chaussures…

Les pyramides de chaussures seront transformées en pyramides solidaires en septembre.

L’événement phare de l’ONG lyonnaise Handicap International doit se réinventer à l’heure du Covid-19.

Les pyramides de l'ONG Handicap International se feront sans chaussures

Covid-19 oblige, les habituelles pyramides de chaussures de l’ONG lyonnaise Handicap Internationale se réinventent. Pour la 26e édition de l’événement en soutien aux victimes civiles de bombardement, pas de chaussures empilées.

Les pyramides de chaussures se muent en pyramides solidaires. Handicap International encourage tous les citoyens à se mobiliser (sans jeter de paire de chaussures) en réalisant des actions solidaires partout en France et tout au long du mois de septembre. Pétitions, témoignages, actions de collecte, débats avec des élus… tous les mouvements pacifiques de mobilisation pour la cause des victimes civiles des bombardements sont approuvés.

Une exposition place Bellecour

Comme pour clore ce mois d’action, l’ONG organise une exposition « experientielle et immersive » sur la place Bellecour. Le rendez-vous est fixé les 26 et 27 septembre pour découvrir l’exposition réalisée par Laure Pichat, architecte et scénographe.

Le spectateur découvrira les conséquences désastreuses des bombardements en zones peuplées, mais aussi l’accompagnement des victimes par es équipes de Handicap International. Cela sera aussi l’occasion d’échanger avec différents membres de l’organisation.

Un événement doublement particulier

Une pyramide de chaussures sans soulier, c’est la première grande nouveauté qui a même amené au changement du nom de l’événement. Mais ce sur quoi l’ONG attire l’attention, c’est le calendrier de l’événement.

Les pyramides solidaires se dérouleront 6 mois avant un événement politique majeur concernant la défense des civiles en zones de conflits : la conférence de Dublin. Les États représentés y signeront la Déclaration politique Internationale visant à stopper l’utilisation des armes explosives en zones peuplées, ce qui serait une avancée majeure pour l’ONG.

« La crise du Covid-19 nous rappelle que la solidarité et la mobilisation de chacun sont plus que jamais nécessaires. Non seulement les armes explosives tuent et blessent les civils, mais elles les condamnent surtout à survivre dans les pays dévastés et démunis durablement des services essentiels, comme les hôpitaux ou les écoles. Dans ce contexte très particulier, notre combat contre le bombardement des civils prend un sens tout singulier : à 6 mois de la Déclaration de Dublin, nous devons nous mobiliser ici pour faire changer les choses là-bas ! » explique Hélène Robin, cheffe de projet mobilisation de Handicap International.

Source LE PROGRES.

Coronavirus aux Etats-Unis : La Maison-Blanche poursuivie en justice parce qu’elle ne traduit pas ses allocutions en langue des signes…

Le gouvernement américain avait déjà été alerté de la privation d’information des sourds et des malentendants dans un courrier, en mars dernier.

Coronavirus aux Etats-Unis : La Maison-Blanche poursuivie en justice parce qu'elle ne traduit pas ses allocutions en langue des signes

L’Association nationale des personnes sourdes (NAD), aux Etats-Unis, a attaqué la Maison-Blanche en justice ce lundi. Elle reproche au gouvernement de ne pas proposer de traduction simultanée en langue des signes concernant les points d’information organisés depuis mars sur la crise sanitaire liée au coronavirus. Les plaignants estiment qu’il s’agit là d’une violation du premier amendement de la constitution du pays ainsi que des lois interdisant la discrimination des Américains souffrant de handicap.

La plainte officielle que s’est procurée le HuffPost affirme que l’absence de traduction prive les sourds et malentendants d’un « accès aux informations capitales et potentiellement vitales communiquées par les responsables politiques et sanitaires de notre nation durant la pandémie de Covid-19 ». La NAD avait déjà adressé le 18 mars dernier un courrier alertant la Maison-Blanche sur cette situation.

Ils demandent un interprète

L’association estime par ailleurs que le sous-titrage instantané des propos imposé par les lois fédérales n’est pas satisfaisant. Le dispositif contient souvent des erreurs, ne fournit aucun contexte et se révèle trop difficile à suivre pour certains téléspectateurs, en particulier concernant les personnes traduites dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Les plaignants réclament donc la présence à l’écran d’un interprète.

La NAD constate que contrairement à celles de Donald Trump, les interventions télévisées des gouverneurs des 50 États et des maires des principales villes du pays sont accompagnées d’une traduction en langue des signes. Le recensement de la population américaine réalisé en 2014 avait répertorié 3,4 millions d’Américains sourds et 17 millions d’habitants disant connaître « de sérieuses difficultés auditives », relate le média américain.

Source 20 MINUTES.