Jura. Une soignante accusée de maltraitance par ses collègues à l’Ehpad de Salins…

Une partie du personnel estime que la soignante en question est maltraitante, et dénonce l’immobilisme de la direction et de l’ARS, malgré une enquête interne.

La résidence Artémis fait partie du groupe Colisée.

 

L’an dernier, des salariés de la Résidence Artémis de Salins-les-Bains signalent à leur direction et à l’ARS ce qu’ils jugent être de la maltraitance de résidents de la part d’une aide-soignante. En février 2020, une enquête interne est ouverte à ce sujet. Tous les salariés sont invités à témoigner par écrit de faits de maltraitance qu’ils auraient pu constater dans l’Ehpad.

Humiliations verbales

Ces témoignages, écrits, restent confidentiels. Mais plusieurs salariées affirment y avoir fait part d’incidents survenus entre l’aide-soignante en question et les résidents : des humiliations verbales, surtout. Mais aussi parfois physiques : une résidente poussée dans le dos pour rentrer plus vite dans sa chambre, une autre se voyant enfoncer une cuillère dans la bouche parce qu’elle ne voulait pas manger.

Une inaction qui étonne des salariées

Suite à l’enquête, la salariée, par ailleurs enceinte, est mise en arrêt de travail. Et les salariés n’ont plus de nouvelle de l’affaire. Début 2020, un nouveau directeur, Alexis Gagliardi, prend la tête de l’Ehpad, puis, en mars, le retour de l’aide soignante est annoncé. Certains s’étonnent alors que leurs témoignages n’aient pas donné lieu à des sanctions, et que leur collègue puisse à nouveau travailler au contact des résidents.

Un signalement dès 2018

« La direction nous a simplement répondu de la surveiller, mais ce n’est pas notre rôle. Elle n’a aucune patience, elle n’aime ni les résidents ni son travail, il faut qu’elle fasse autre chose. »

Une aide-soignante interrogée

Trois autres salariées ont également témoigné de comportements inappropriés de leur collègue. D’autant que les premiers signalements ne datent pas de 2020. En avril 2018, déjà, une infirmière fait un courrier à l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté. Dans la réponse de l’institution, que Voix du Jura a pu consulter, l’agence régionale de santé lui conseille de se tourner plutôt vers sa direction. Sans résultat.

Main courante

Quelques mois plus tard, la même infirmière dépose une main courante à la gendarmerie. Se disputant avec sa collègue sur le parking de l’établissement, cette dernière l’aurait poussé et fait tomber au sol.
Les témoignages recueillis par Voix du Jura convergent. Ils décrivent une aide-soignante parlant systématiquement mal aux résidents, atteints d’Alzheimer : « Dégagez dans votre chambre, vous puez ! », « si c’est pour faire ça, mieux vaut encore ne rien faire » à une résidente lors d’une activité, « j’en ai rien à foutre ! » hurlé sur une autre. Une dame ne voulant pas manger aurait été secouée sur son fauteuil pour la forcer.

Un comportement qui n’a pas évolué

Et les choses ne se seraient visiblement pas arrangées depuis son retour d’arrêt de travail.

« Fin mars, elle m’a dit qu’une résidente dormait pour ne pas avoir à la faire manger, ce qui était faux. »

Une infirmière

Le directeur actuel de l’établissement, Alexis Gagliardi, dit prendre très au sérieux ces accusations.

« Je n’étais pas directeur au moment de l’enquête. Il y a eu à ce moment-là des choses dites, mais rien de factuel et avéré, avec des faits précis et des dates précises. Il y a un code du travail, on ne peut pas licencier quelqu’un sans ces bases-là. »

Alexis GagliardiDirecteur de l’Ehpad

Il précise aussi que l’ARS a suivi l’enquête, et n’a pas non plus décidé de prendre des mesures. Le directeur liste aussi les actions de son établissement pour lutter contre la maltraitance : formation des équipes à la manière de signaler un cas, charte de la bientraitance rédigée par la neuropsychologue de l’Ehpad, rappelle de ces principes à l’aide soignante mise en cause à son entretien de reprise. Il a également fourni à Voix du Jura les résultats de l’étude de satisfaction 2021 des salariés de son Ehpad. En moyenne, ceux-ci accordent 8 sur 10 aux relations avec leurs collègues.
L’ARS, de son côté, dit avoir été saisi et être en train d’examiner les faits.

Source ACTU.

RSA, allocations familiales, prime d’activité, AAH… Faible revalorisation des prestations familiales au 1er avril 2021…

Chaque année au 1er avril, de nombreuses prestations familiales et sociales sont revalorisées en prévision de la hausse des prix à la consommation.

Cette année la hausse n’est que de 0,1 % contre 0,3 % en 2020. Elle sera appliquée sur les versements des aides et allocations du mois de mai.

RSA, allocations familiales, prime d’activité, AAH… Faible revalorisation des prestations familiales au 1er avril 2021

 

Prime d’activité

La prime d’activité est une prestation visant à augmenter les revenus des actifs aux revenus modestes. Versé par les caisses d’allocations familiales (CAF) et les caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA), le montant de la Prime d’activité correspond à la différence entre un montant forfaitaire, dont le niveau varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d’enfants à charge, et les ressources du foyer.

Pour l’année 2021-2022, ce montant forfaitaire variera ainsi :

  • 553,71 €/mois pour une personne seule et sans enfant
  • 830,57 €/mois pour une personne seule avec un enfant
  • 996,68 €/mois pour une personne seule avec deux enfants

Revenu de solidarité active (RSA) et revenu de solidarité (RSO)

Le revenu de solidarité active (RSA) est un dispositif qui comporte une aide financière sous la forme d’un revenu minimum attribué aux assurés qui ne travaillent pas. Son montant n’est pas fixe, il tient compte des ressources du foyer par rapport à un montant forfaitaire.

Le montant forfaitaire du RSA pour l’année 2021-2022 s’élève désormais à :

  • 565,34 €/mois pour une personne seule
  • 848,01 €/mois pour une personne seule avec un enfant
  • 1 017,61 €/mois pour un couple avec des enfants

À Mayotte, ce montant forfaitaire est de 282,67 €/mois pour une personne seule.

Enfin, dans les départements d’outre-mer, le montant forfaitaire du RSO est porté à 532,47 €.

Allocation aux adultes handicapés (AAH)

L’allocation aux adultes handicapés (AAH) est une aide financière qui permet d’assurer un minimum de ressources aux personnes souffrant d’un handicap reconnu.

Le montant de l’AAH à taux plein s’élève à 903,60 € depuis le 1er avril 2021.

Les allocations familiales

Les allocations familiales constituent une aide financière accordée aux familles allocataires ayant au moins 2 enfants à charge. Le bénéfice de l’allocation familiale est soumis à conditions et son montant varie en fonction de l’âge, du nombre d’enfants et des revenus du foyer.

En 2021, pour une famille de deux enfants aux ressources annuelles inférieures à 69 933 € en 2019, cette prestation s’élève à 132,08 €/mois.

Retrouvez le barème complet, sur notre page dédiée aux allocations familiales.

Allocation de rentrée scolaire (ARS)

L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est une aide financière destinée à prendre en charge une partie des dépenses liée à la rentrée scolaire. Elle est soumise à des conditions de ressources et son montant dépend de l’âge de l’enfant.

Pour la rentrée scolaire de septembre 2021, le montant de l’ARS variera ainsi :

  • Pour les enfants âgés de 6 à 10 ans : 370,31 €
  • Pour les enfants âgés de 11 à 14 ans : 390,71 €
  • Pour les enfants âgés de 15 à 18 ans : 404,28 €

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)

L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) est une prestation financière destinée à compenser les frais d’éducation ainsi que le coût des soins apportés à un enfant de moins de 20 ans en situation de handicap. Elle est versée à la personne qui en assume la charge sous conditions (âge de l’enfant, taux d’incapacité, résidence en France, etc.).

À partir du 1er avril 2021, le montant de l’AEEH de base s’élève à 132,74 €/mois.

Ce montant peut être complété par :

  • Un complément AEEH (99,55 €)

ET

  • Une majoration pour parent isolé, si le parent assume seul la charge de son enfant handicapé (1 126,41 €)

Prime à la naissance ou à l’adoption

Désormais versée au début du 7ème mois de grossesse ou à l’adoption, si les ressources de 2019 ne dépassent pas un certain plafond, le montant de la prime à la naissance est de 948,28 € jusqu’au 31 mars 2022.

En cas de naissances multiples, il est versé autant de primes de naissance que d’enfants.

Le montant de la prime à l’adoption est de 1 896,57 € jusqu’au 31 mars également.

Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)

La Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PREPARE) est une aide financière destinée aux jeunes parents qui souhaitent cesser ou réduire leur activité professionnelle. Elle fait partie des prestations comprises dans le dispositif de la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE).

Le montant mensuel de l’aide est fonction de la quotité de travail de l’assuré :

  • Congé parental total : 398,79 €/mois
  • Congé parental à temps partiel (50 % max) : 257,80 €/mois
  • Congé parental à temps partiel (50 % à 80 %) : 148,72 €/mois

Dans le cadre d’un congé parental total, la CAF ou la MSA verse, au titre de la PREPARE majorée, 651,85 € par mois à partir 1er avril 2021.

Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Lorsqu’un parent cesse son activité professionnelle afin de s’occuper d’un enfant à charge, dont l’état de santé requiert une présence soutenue et des soins contraignants, il peut prétendre, sous conditions, au versement d’une allocation journalière de présence parentale (AJPP).

Le montant de l’allocation journalière de présence parentale varie selon que le demandeur vit :

  • Seul : 52,13 €/jour
  • En couple : 43,87 €/jour

Si l’assuré choisit de prendre une demi-journée, ces montants doivent être divisés par 2.

Un complément de ressources mensuel de 112,23 €/mois peut être attribué sous conditions.

Allocation journalière du proche aidant (AJPA)

Depuis le 1er octobre 2020, une allocation journalière du proche aidant (AJPA) peut être versée à un aidant familial qui réduit ou cesse son activité professionnelle dans le cadre d’un congé du proche aidant, afin de soutenir un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.

À partir du 1er avril 2021, son montant est fixé à :

  • 43,87 €/jour pour un couple
  • 52,13 €/jour pour une personne seule.

Allocation en cas de décès d’un enfant

En plus des nouvelles indemnités journalières versées pendant le congé de deuil, une allocation forfaitaire est versée aux familles touchées par le décès d’un enfant. Elle s’élève entre 1 001,01 €, à 2 001,98 €, selon les ressources.

Source PREVISSIMA.

Hauts-de-Seine : Une ado de 15 ans porte plainte pour violences dans un institut pour enfants sourds…

ENQUETE La plainte de cette adolescente de 15 ans pour des violences physiques intervient alors que depuis plus d’un an une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre sur l’institut public Gustave-Baguer.

Hauts-de-Seine : Une ado de 15 ans porte plainte pour violences dans un institut pour enfants sourds

 

Après l’enquête préliminaire, la plainte. Depuis janvier 2020, le parquet de Nanterre dirige une enquête sur l’institut public Gustave-Baguer d’ Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), spécialisé dans l’enseignement pour jeunes atteints de troubles auditifs. Une plainte pour des violences physiques vient d’être réorientée vers lui, celle d’une adolescente de 15 ans, déposée le 7 avril dans le Val-d’Oise, selon une source proche du dossier. Une autre source annonce qu’elle vise un infirmier de l’établissement.

La justice a commencé à s’intéresser à cet institut, qui peut accueillir jusqu’à 180 élèves à partir de la petite enfance, dont des jeunes sourds ou malentendants, avec parfois des troubles psychiatriques, après le signalement d’un pédopsychiatre. En janvier 2020, le praticien s’est déclaré inquiet pour une adolescente sourde. Cette jeune handicapée, « particulièrement fragile », serait sortie « terrorisée » d’un entretien avec le directeur dont la gestion « autoritaire et non concertée avec son équipe » est par ailleurs dénoncée dans ce signalement consulté par l’AFP.

« Manipulations et vengeances », selon le directeur de l’institut

Le parquet de Nanterre a ensuite ouvert une enquête préliminaire, révélée par Mediapart en avril 2021. Des témoignages de professionnels et de familles, recueillis par le site d’investigations, dénoncent notamment le recrutement de personnels non formés et réagissant avec « violence », comme « un animateur qui plaque un ado au sol ». Depuis un an, les enquêteurs auditionnent des membres du personnel pour « comprendre le fonctionnement » de l’institut, selon une source proche du dossier. Ils cherchent également à déterminer s’il y a eu des « violences psychiques ou psychologiques ».

Contacté, le directeur Alexandre Cabouche, arrivé en août 2019, s’est défendu en dénonçant des « manipulations et vengeances personnelles » de la part d’employés. Au sujet des accusations de maltraitances, il a affirmé qu’« un professionnel ne peut pas être violent et maltraitant contre un enfant, soit il le protège contre lui-même, soit contre un enfant, soit contre un professionnel ». Il a tenu à souligner qu’il n’avait pas été « approché » par les enquêteurs.

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées suit le dossier

Du côté des tutelles, la délégation des Hauts-de-Seine de l’Agence régionale de Santé (ARS) a assuré mener un « suivi assidu » de l’institut. Le Conseil départemental n’a pas répondu. La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a indiqué qu’elle s’était entretenue lundi en visioconférence avec plusieurs familles d’élèves de l’institut Baguer, pour les « écouter » et leur témoigner son soutien.

« Je suivrai ce dossier personnellement et nous ferons toute la lumière sur ce qui s’est passé », a dit Sophie Cluzel, qui s’est refusée à tout commentaire sur des « cas individuels ». Les familles ont fait part d’une « émotion extrêmement forte » du fait de « témoignages de dysfonctionnement », selon elle. « Je serai à leurs côtés pour que l’institut retrouve son expertise. Nous allons agir pour redresser la barre ».

En avril 2020, l’ARS avait déjà noté, dans un courriel consulté par l’AFP l’« important mécontentement des professionnels et familles », mais avait aussi souligné l’engagement pris par le directeur pour « renforcer la communication » et salué sa « forte implication dans le redressement de l’établissement », notamment dans « l’optimisation des ressources ».

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : un responsable de l’EMA confirme un lien entre AstraZeneca et les thromboses…

L’Agence européenne des médicaments n’est pas encore en mesure de déterminer ce qui cause les thromboses après une prise de vaccin.

Des doses du vaccin AstraZeneca.

 

Un responsable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) confirme l’existence d’un «lien» entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée mardi 6 avril.

«Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore. Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l’EMA. «Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», ajoute-t-il, alors que l’EMA doit se réunir sur le dossier du 6 au 9 avril. «Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin. Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes, supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela nous devons le dire», a-t-il encore déclaré.

Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca, de cas de thromboses atypiques. Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et sept décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu’«aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé», même s’il est «possible», et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.

Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia, «les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause». Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant. De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait «aucune preuve de risque aggravé», et assuré samedi que «la sécurité des patients» constituait sa «principale priorité».

Source LE FIGARO.

Alès : l’Agence régionale de santé vient tester des personnes en situation de handicap contre le Covid-19…

Les locaux du Collectif associatif du bassin alésien (Caba) ont reçu l’équipe mobile de l’Agence régionale de santé pour tester les adhérents.

L’Union nationale des sauveteurs-secouristes est venue tester.

 

Tester, alerter, protéger. Une formule répétée comme un mantra par le gouvernement pour définir sa politique en matière de lutte contre l’épidémie de Covid. Mais aussi le nom donné à l’équipe mobile de l’ARS chargée d’effectuer des tests de proximité.

« On suit 280 personnes à leur domicile, explique Bruno Dagron, directeur du Caba, de 18 à 62 ans. On accompagne les personnes lorsqu’il y a une déficience psychique. » Ce jeudi matin, le directeur de la structure alésienne attend « environ 50 personnes, ce serait l’idéal », estime le directeur.

Quatre malades sur 280 personnes suivies

Un chiffre en passe d’être atteint puisque, en milieu de matinée, 25 personnes avaient déjà réalisé le test, en plus du personnel de la Caba qui a profité de la présence de l’équipe mobile.

Depuis la première vague, seules quatre personnes suivies sur les 280 ont contracté le Covid. « On a mis en place la continuité de l’activité, en respectant tous les gestes barrières et en appliquant des procédures de nettoyage. L’intérêt de maintenir l’activité de la Caba diminue le risque d’isolement et ses conséquences sur la santé mentale. Durant le premier confinement, on a mis en place une plateforme numérique, des appels téléphoniques récurrents et tenu une page Facebook avec des activités annexes, comme de la cuisine pour conserver un équilibre des repas. »

Les personnes suivies, qui ont fait le déplacement, jeudi, dans la grand-rue Jean-Moulin, ont donc été accueillies, testées au moyen de tests antigéniques de façon à obtenir une réponse rapide et, après un peu d’attente, ont pu bénéficier de nouvelles explications. En milieu de matinée, aucun test ne s’était révélé positif.

Accompagné avec la Caba

Le collectif associatif du bassin alésien propose trois dispositifs : un service d’accompagnement vers l’autonomie, un autre d’activités et de médiation et un d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés.
Source MIDI LIBRE.

 

Une antenne d’Autisme Basse-Normandie dans l’Orne…

Créer des liens et rompre l’isolement, c’est l’objectif de l’association qui organise des permanences à Alençon (Orne), pour rassembler des adhérents.

De gauche à droite, Christine Mottin, Claire et Cyrille Launay encouragent les personnes touchées par l’autisme à les rejoindre.

 

Difficile de comptabiliser le nombre de familles touchées par l’autisme dans, l’Orne. Seize adhèrent déjà à l’association Autisme Basse-Normandie, dont le siège est à Caen. « Mais il y en a certainement plus d’une quarantaine », estime Claire Launay, cofondatrice de l’antenne ornaise. Les enfants et adultes souffrant du handicap ne sont pas répertoriés comme tel, que ce soit par la Maison départementale des personnes handicapées de l’Orne (MDPH), l’Agence régionale de santé (l’ARS) ou l’Éducation nationale. Il n’y a pas d’institut dédié. « Personne ne peut nous donner de chiffres exacts. »

Il y a différentes formes d’autisme, allant de la personne qui peut suivre un parcours éducatif ou professionnel traditionnel jusqu’à des troubles sévères handicapant le quotidien et empêchant de mener une vie ordinaire. « Tous ne sont pas toujours détectés. Il y a donc un réel besoin », poursuit Claire Launay.

D’autant que tout le monde « ne connaît pas forcément notre association, note Christine Mottin, vice-présidente suppléante régionale. Ou la distance avec Caen est un frein pour eux. Nous proposons donc d’être un relais local, comme il y en a un à Cherbourg. »

Que proposera l’antenne ornaise ?

Christine Mottin et Claire et Cyrille Launay, les cofondateurs locaux, espèrent « créer des liens et rompre l’isolement en étant à l’écoute ». Ils envisagent d’organiser des café-rencontres, des opérations de sensibilisations dans les établissements scolaires et des manifestations locales. « Nous sommes très motivés et avons plein de projets, assure Christine Mottin. Des dédicaces d’auteurs, des conférences, des épreuves sportives, etc. »

L’antenne pourra compter sur l’aide et l’expertise de l’association caennaise. Elle pourra également s’appuyer sur le Centre de ressource autisme bas-normand (CRA). Une structure médicale rattachée au CHU de Caen, avec des professionnels de santé spécialisés. « Ils peuvent venir à Alençon assurer des formations pour les familles, les aidants et les professionnels en lien avec l’autisme », précise Christine Mottin.

En se regroupant au sein de l’association, les fondateurs comptent bien peser face à l’Éducation nationale et à l’ARS pour l’ouverture de classes spécialisées. « Des structures existent dans d’autres départements, souligne Claire Launay. Mais isolées, les familles ignorent que ça existe et ne savent pas où placer leurs enfants. »

Comment rejoindre l’association ?

Des permanences sont proposées à partir du samedi 27 mars 2021, les samedis matin de 10 h à 12 h, à la Maison de la vie associative (MVA), 25, rue Demées, à Alençon. « Pour le moment, il s’agit d’un premier contact personnalisé afin de recenser les familles, explique Claire Launay. Il est donc nécessaire de prendre rendez-vous avant. »

D’autres jours ou horaires peuvent être convenus si besoin. « Plus il y aura de bénévoles actifs et plus nous pourrons élargir notre offre d’actions », insiste Cyrille Launay.

Source OUEST FRANCE.

Val de Marne – Saint-Mandé : un nouveau centre de santé dédié aux personnes handicapées…

L’Institut Le Val Mandé a ouvert un centre de santé, afin de faciliter et d’améliorer l’accès aux soins des personnes handicapées.

 L'Institut Le Val Mandé, qui accueille 569 usagers en situation de handicap, vient d'ouvrir un centre de santé pour faciliter l’accès aux soins des personnes handicapées extérieures à l’établissement.

 

« C’est plus facile d’avoir recours à de la chirurgie esthétique que de trouver une prise en charge pour un enfant handicapé », exprime Farah, entre espoir et lassitude. Le nouveau centre de santé Val Consult’, à Saint-Mandé, espère remédier à cette situation.

La fille de Farah souffre d’un retard psychomoteur. Jasmine, quatre ans et demi, a du mal à se concentrer et à rester en place. « C’est aberrant, c’est très dur et très long de trouver la bonne personne. Quand vous l’avez trouvée, trouver la solution, c’est encore plus long », avoue Farah. Jasmine a besoin d’un orthodontiste depuis plusieurs mois. Après six mois d’attente, son appareil actuel n’est « pas du tout adapté à sa typologie ».

Un centre de santé dédié aux personnes handicapées

Grâce à une association, Farah a appelé le centre de santé Val Consult’, le nouvel espace dédié aux personnes en situation de handicap de l’Institut Le Val Mandé (ILVM). Elle a pu avoir rapidement un rendez-vous, pour une consultation d’ophtalmologie.

Faciliter l’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap, c’était l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France. « Ne sachant pas comment répondre à ce besoin, l’ARS demande des idées pour faciliter l’accès aux soins de ces personnes », explique Hervé Pigale, directeur général de l’ILVM.

L’ILVM, qui accompagne déjà environ 600 personnes, a répondu à l’appel de l’ARS en mettant en place Val Consult’. Pionnier dans la région, le centre identifiera les besoins et les freins, qui font que l’accès « de droit commun » est souvent refusé aux personnes en situation de handicap : temps d’attente, difficultés financières, peur du médecin, etc.

Rétablir l’accès aux soins

L’ILVM, seul établissement public dédié au handicap dans le département, était l’institution la plus adaptée pour accueillir ce dispositif expérimental. Le but du centre de santé est de « s’adapter à la personne handicapée, et non l’inverse », précise Hervé Pigale.

« Notre but, c’est l’accès aux soins, pas le suivi au long cours », explique cependant Serge Le Foll, directeur des soins en charge du centre de santé. Il souligne la nécessité de former le personnel médical, afin de rétablir l’accès aux soins, et d’éviter que les patients aient à consulter de nombreux spécialistes.

Il se base sur plusieurs témoignages de personnes handicapées qui « se voient refuser l’accès aux soins dans le droit commun, soit parce qu’elles ne sont pas capables de trouver le bon praticien pour réaliser des soins, soit que le praticien ne se sent pas en mesure de les prendre en charge ».

Un dispositif entièrement gratuit

Les consultations médicales en ville durent en moyenne 15 minutes. « Au-delà, vous n’êtes pas payés en quelque sorte », résume Serge Le Foll, soulignant la difficulté pour les médecins de ville à atteindre un équilibre budgétaire.

Source LE PARISIEN.

Ils n’arrivent pas à être vaccinés contre la Covid-19 : à Bordeaux, des seniors descendent dans la rue….

Les pensionnaires d’une résidence de service pour seniors ont manifesté à Bordeaux ce vendredi.

Ils demandent des doses de vaccin contre le Covid-19, et assurent être en mesure de les administrer à l’ensemble des volontaires.

Ils n'arrivent pas à être vaccinés contre la Covid-19 : à Bordeaux, des seniors descendent dans la rue

 

« C’est rare, c’est la première fois. Même en 68, j’ai pas fait grève », sourit Michel Grondeau 83 ans. Ce vendredi il est descendu manifester dans la rue de Turenne, devant sa résidence de services pour sénior. Motif du mécontentement de l’octogénaire : il n’arrive pas à se faire vacciner.

« Je suis surtout en colère contre l’inorganisation qui se passe dans la vaccination générale du pays. C’est du coup par coup. J’ai appris que 83% des résidents des EHPAD étaient vaccinés.  J’ai des amis qui ont réussi, d’autres non. On sent qu’il n’y a pas d’organisation », poursuit Michel Grondeau.

Michel Grondin n’est pas seul à protester : à ses côtés, une quarantaine de résidents des Jardins d’Arcadie, moyenne d’âge 86 ans.

Le guide du manifestant

« Nous avons fait un comité de pilotage à 9 personnes pour organiser la manifestation. Mais aucun d’entre nous n’avait jamais manifesté, si ce n’est moi en mai 68, précise Jeanne Belat, 74 ans, responsable de l’amicale des résidents. Avant d’ajouter : et je me suis ramassée une bonne claque par mon père ce jour-là, parce que je n’avais pas 21 ans.
Aujourd’hui on n’a peut-être pas de vaccin, mais au moins je risque pas de paire de claques. C’est toujours ça de gagné ! »

Jeanne Bellat appelle donc ses amis syndicalistes afin qu’ils lui expliquent la marche à suivre.  Et les conseils ont été suivis : rédaction d’une note interne pour informer les résidences de la manifestation, affiches placardées dans les ascenseurs jusqu’à l’organisation du rassemblement ce vendredi matin, à 11 heures.

Sur les 150 résidents des Jardins d’Arcadie, ils sont 110 à souhaiter se faire vacciner. Mais si dans un premier temps, les pensionnaires pensaient pouvoir passer juste après les pensionnaires des Ehpad, ils restent en attente d’un accord de l’ARS.

Des docteurs à la retraite parmi les résidents

Les pensionnaires bénéficient au sein de leur résidence d’un centre infirmier, ouvert 24/24 heures avec une quinzaine d’infirmières. « Dès qu’on a su qu’il pouvait y avoir des vaccinations, on nous a dit qu’il fallait un médecin et un pharmacien en plus pour assurer le processus », explique Geneviève Morize, 83 ans. Le hasard fait bien les choses : Geneviève Morize est elle-même médecin anesthésiste à la retraite.

Je leur ai dit si je peux vous rendre service, c’est avec grand plaisir. Et mon ami Marc Pruvot lui-même pharmacien retraité, s’est également proposé. Nous avons donc tout le personnel nécessaire pour pouvoir vacciner sur place. On réclame maintenant d’avoir les vaccins, on est capable de faire la vaccination !

Geneviève Morize, médecin retraitée

Une demande appuyée par la direction de la résidence. D’autant plus que ceux qui ont tenté de prendre rendez-vous dans un centre de vaccination ont eu à faire face à la pénurie de place.  A ce stade, tous restent en attente d’un retour, rapide, de l’Agence régionale de santé.

Voir le reportage de France 3 Aquitaine

 

Source FR3.