Alzheimer : les aliments à éviter …. Les aliments qui préservent…

Plusieurs études ont démontré que certains aliments pouvaient favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer. Explications avec le Dr Béatrice de Reynal, nutritionniste.

Alzheimer - Viande rouge : réduisez les doses

Viande rouge : réduisez les doses

Une étude espagnole en 2013* sur 815 personnes suggère que le fer contenu dans la viande rouge augmente le stress oxydatif** et joue un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer.
Pourquoi : bien qu’essentiel au bon fonctionnement de nos cellules, l’étude montre que le fer est nocif en trop grandes quantités dans l’organisme. Il favorise la formation de radicaux libres et peut endommager les tissus, notamment du cerveau qui y est très sensible.
Le conseil de la nutritionniste : « Le fer reste indispensable. Consommez de la viande ou des œufs riches en fer 5 fois/semaine à raison d’une fois/jour, et mangez du poisson les 2 autres jours. Vos besoins sont ainsi couverts sans stress oxydatif » indique le Dr Béatrice de Reynal.

*Romeu M, Aranda N, Giralt M, Ribot B, Nogues MR, Arija V. Diet, iron biomarkers and oxidative stress in a representative sample of Mediterranean population. Nutr J. 2013.
** le stress oxydatif est une agression de nos cellules par des molécules instables, appelées radicaux libres. C’est un facteur d’inflammation et de mutations cellulaires, en cause dans des maladies comme le cancer notamment.

Eau du robinet : n’en abusez pas !

Alzheimer - Eau du robinet : n'en abusez pas !

En 2000, l’étude PAQUID* a montré que le risque de contracter la maladie d’Alzheimer est 1,99 fois plus élevé dans les régions où l’eau est riche en aluminium (plus de 0,1mg/litre).
Pourquoi : Le sulfate d’aluminium est ajouté lors du traitement de l’eau potable pour la rendre transparente. Mais l’aluminium se fixe sur les tissus cérébraux**, accélérant son vieillissement et détruisant le système nerveux. « C’est un neurotoxique avéré. Il passe dans le sang et se fixe dans le cerveau et y reste. A force d’en absorber, cela entraîne des troubles neurologiques », explique le Dr Souvet, président de l’ASEF.
Quelles préventions : Rendez-vous sur le site du ministère de la santé consacré à l’eau potable qui vous donne la teneur en aluminium de l’eau de votre commune. Vous pouvez boire différentes eaux en la filtrant, en achetant de l’eau de source.

* étude menée par l’Inserm, réalisée dans les départements de la Gironde et de la Dordogne
** On a découvert depuis 1976 que l’aluminium pouvait entraîner une forme de maladie neurologique chez certains insuffisants rénaux effectuant régulièrement des dialyses. Lors de ces traitements, l’aluminium présent dans l’eau du liquide de dialyse passait directement dans le sang, et le cerveau. Les personnes atteintes souffraient de troubles de langage, de troubles moteurs, de convulsions… Depuis, de nombreuses autres études ont montré la nocivité de l’aluminium sur le cerveau.

Eviter les fromages ?

Alzheimer - Eviter les fromages ?

Des chercheurs de l’université de Boston (Etats-Unis) en 2002* ont découvert que des niveaux trop élevés d’homocystéine, un acide aminé, dans l’organisme sont associés à un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer. Les fromages notamment en contiennent de grandes quantités. Pour le Dr Béatrice de Reynal « cette étude n’est pas très sérieuse ».

A noter : Selon une étude publiée en 2012 dans le New scientist magazine, la malbouffe pourrait provoquer la maladie d’Alzheimer. Une mauvaise alimentation empêchant les cellules du cerveau de réagir correctement face à certaines hormones. Pour notre spécialiste « Bien sûr, manger trop gras et sucré a des effets secondaires, mais rien à voir avec Alzheimer. »

*Seshadri S, et al. « Homocystéine plasmatique en tant que facteur de risque de démence et la maladie d’Alzheimer », New England Journal of Medicine, 2002

Alcool : jamais d’excès !

Alzheimer - Alcool : jamais d'excès !

En 2009, lors de la conférence internationale sur la maladie d’Alzheimer, les résultats d’une étude* sur près de 3000 participants américains de 75 ans et plus ont montré que si la consommation modérée d’alcool (1 à 2 verres/jour) réduit le risque de démence chez les personnes âgées, une consommation excessive (au-delà de 3 verres/jour) présente l’effet inverse et peut causer des lésions cérébrales pouvant entraîner Alzheimer.
Et ceci, indépendamment du type de boisson alcoolisée (vin, bière, apéritifs…).
Pourquoi : « L’éthanol, contenu dans l’alcool, a un effet vasodilatateur. Il peut durablement perturber la circulation sanguine dans le cerveau et altérer le système nerveux », explique le Dr de Reynal.

*Regular moderate alcohol intake has cognitive benefits in older adults, 13 juillet 2009.

Autres bons conseils

Alzheimer - Autres bons conseils

Pratiquer une activité physique : l’exercice physique prévient l’apparition des symptômes de la maladie, en jouant sur les capacités de régénération de notre cerveau. La partie de notre cerveau consacré à la production de nos mouvements et à leur coordination est très importante. Le sport favorisant la création de neurones.
Poursuivre des activités cérébrales : les efforts intellectuels sollicitent moins le cerveau que l’activité physique. Cependant, il ne faut pas les négliger. La lecture serait l’une des activités qui solliciterait le plus le cerveau.
Et aussi : « Evitez de fumer, les manipulations de solvants ou de produits toxiques comme le benzène, les diluants » conseille le Dr de Reynal.

Les aliments qui préservent

Alzheimer les aliments qui préservent

Une étude effectuée auprès de 500 000 personnes et parue dans le British médical journal en 2008*, révèle que le régime crétois, riche en fruits et légumes, diminuerait de 13 % le risque de développer une démence, dont Alzheimer. Des nutriments comme les oméga-3** participeraient grandement à ce résultat.
Pourquoi : « Les oméga-3 contenus dans le pourpier en Crête, ou chez nous, dans le colza, contribuent à fluidifier les membranes des cellules nerveuses et à améliorer leur fonctionnement », explique le Dr de Reynal.
Les aliments riches en oméga-3 : les huiles de colza, de soja, de sésame ; les poissons gras comme le saumon, l’anchois, le hareng, le maquereau, les sardines.
Vous ajouterez à cela des fruits et légumes en bonnes quantités. Privilégier également la cuisson à la vapeur, grillé ou en papillote.

*Sofi F. Adherence to Mediterranean diet and health status: meta-analysis. British Medical Journal 2008.
** les oméga-3 sont des nutriments qui ont un rôle dans la prévention de certaines maladies (infarctus du myocarde, AVC…) et du vieillissement.

Source MEDISITE.

 

Son handicap, son combat : un conseiller municipal de Cossé témoigne…

Alors que la Mayenne se lance dans une démarche Territoire 100% inclusif, un élu de Cossé-le-Vivien (Mayenne) dénonce le manque de considération envers les personnes handicapées.

Son handicap, son combat : un conseiller municipal de Cossé témoigne

La Mayenne s’est lancée dans une démarche “Territoire 100% inclusif”. Des ateliers sont ouverts pour débattre sur ce qui pourrait être fait dans le département en faveur des personnes handicapées. Pour Jean-Charles Houssemagne, conseiller municipal à Cossé-le-Vivien (Mayenne) et tétraplégique, on en est encore « loin mais on y travaille».

Dans la rue, le handicap ne se voit pas. Jean-Charles explique pourquoi :

« Rien n’est adapté alors on reste chez nous. Depuis mon accident, il y a quatre ans, j’ai peur de sortir seul. »

Le handicap est une détresse invisible. Les gestes qui paraissent anodins ne le sont pas tant que ça lorsqu’on est handicapé à 80 %. Si Jean-Charles est bien entouré, certains, délaissés par leur propre famille, se retrouvent complètement démunis, limités dans leur mouvement. Et les auxiliaires de vie ne viennent que quelques heures par jour, en fonction des départements.  confie Jean-Charles. Une situation qui pousse certains au suicide.

Conseiller municipal depuis mai

Avec son association T’tralala, le trentenaire et sa famille veulent changer la donne et viennent en aide aux personnes handicapées : travaux à la maison, récoltes de fonds pour des projets tournés vers le handicap ou achat de matériel ou de fauteuil. Jean-Charles soutient :

« Je veux prouver qu’on peut réaliser des projets même en situation de handicap. Il faut juste nous en donner la possibilité »

Pour aller plus loin dans sa démarche, Jean-Charles est entré au conseil municipal de Cossé-le-Vivien, en mai. Il se charge de la communication.

Assister les collectivités

Un autre projet lui tient plus à cœur :

« J’adore l’eau. Avant, j’allais souvent me baigner. Mais depuis mon accident de plongée, je suis privé de ce plaisir. J’aimerais y remédier »

En lien avec le directeur de la piscine de Craon, le conseiller municipal va tester les nouveaux équipements mis en place pour les personnes handicapées. Cependant, Jean-Charles réalise que parfois, les aménagements menés par les collectivités ne sont pas à la hauteur : cabines trop étroites, accès limité, etc. Selon lui, pour remédier à ce décalage, il faudrait se concerter avec les premiers intéressés.
Dans cette optique, il souhaite partager son expérience de personne en fauteuil roulant avec les communes du Pays de Craon mais aussi bien au-delà.

«J’aimerais accompagner les collectivités dans leur démarche. Le but est de voir si les aménagements prévus sont adaptés »

Conscient que tout ne peut pas être accessible, le conseiller souhaite juste sortir, sereinement, comme tout le monde.

Source ACTU.

 

Les pyramides de l’ONG Handicap International se feront sans chaussures…

Les pyramides de chaussures seront transformées en pyramides solidaires en septembre.

L’événement phare de l’ONG lyonnaise Handicap International doit se réinventer à l’heure du Covid-19.

Les pyramides de l'ONG Handicap International se feront sans chaussures

Covid-19 oblige, les habituelles pyramides de chaussures de l’ONG lyonnaise Handicap Internationale se réinventent. Pour la 26e édition de l’événement en soutien aux victimes civiles de bombardement, pas de chaussures empilées.

Les pyramides de chaussures se muent en pyramides solidaires. Handicap International encourage tous les citoyens à se mobiliser (sans jeter de paire de chaussures) en réalisant des actions solidaires partout en France et tout au long du mois de septembre. Pétitions, témoignages, actions de collecte, débats avec des élus… tous les mouvements pacifiques de mobilisation pour la cause des victimes civiles des bombardements sont approuvés.

Une exposition place Bellecour

Comme pour clore ce mois d’action, l’ONG organise une exposition « experientielle et immersive » sur la place Bellecour. Le rendez-vous est fixé les 26 et 27 septembre pour découvrir l’exposition réalisée par Laure Pichat, architecte et scénographe.

Le spectateur découvrira les conséquences désastreuses des bombardements en zones peuplées, mais aussi l’accompagnement des victimes par es équipes de Handicap International. Cela sera aussi l’occasion d’échanger avec différents membres de l’organisation.

Un événement doublement particulier

Une pyramide de chaussures sans soulier, c’est la première grande nouveauté qui a même amené au changement du nom de l’événement. Mais ce sur quoi l’ONG attire l’attention, c’est le calendrier de l’événement.

Les pyramides solidaires se dérouleront 6 mois avant un événement politique majeur concernant la défense des civiles en zones de conflits : la conférence de Dublin. Les États représentés y signeront la Déclaration politique Internationale visant à stopper l’utilisation des armes explosives en zones peuplées, ce qui serait une avancée majeure pour l’ONG.

« La crise du Covid-19 nous rappelle que la solidarité et la mobilisation de chacun sont plus que jamais nécessaires. Non seulement les armes explosives tuent et blessent les civils, mais elles les condamnent surtout à survivre dans les pays dévastés et démunis durablement des services essentiels, comme les hôpitaux ou les écoles. Dans ce contexte très particulier, notre combat contre le bombardement des civils prend un sens tout singulier : à 6 mois de la Déclaration de Dublin, nous devons nous mobiliser ici pour faire changer les choses là-bas ! » explique Hélène Robin, cheffe de projet mobilisation de Handicap International.

Source LE PROGRES.

Les accompagnants des élèves en situation de handicap, « les grands oubliés de l’Éducation nationale »…

Les accompagnants des élèves en situation de handicap, « les grands oubliés de l’Éducation nationale »

En France, les AESH assurent des missions d’aide aux élèves en situation de handicap. Bordelais, Sébastien Cazaubon veut alerter sur les difficultés et la précarité de ce métier.

Les accompagnants des élèves en situation de handicap, « les grands oubliés de l’Éducation nationale »

Son combat sera long, compliqué. Sébastien Cazaubon, 39 ans, le sait. Mais il ne lâchera pas l’affaire, quitte à récolter les mauvais points auprès de sa hiérarchie. Originaire de Bordeaux (Gironde), l’homme a un objectif très clair: se battre pour que son métier, AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) soit revalorisé, (enfin) connu et reconnu à sa juste valeur.

En France, ils sont environ 100 000 AESH. Leur vocation: favoriser l’autonomie de l’élève en situation de handicap (moteur, troubles « dys »…) sans se substituer à l’enseignant.

« On est vraiment un outil dans la trousse des élèves suivis. On est vraiment les acteurs de l’inclusion scolaire », dit-il, au téléphone.

Sébastien Cazaubon est AESH depuis janvier 2019.

Au départ, Sébastien n’était pas vraiment dans ce domaine. Lui a bossé une dizaine d’années dans la restauration, débutant à la plonge pour terminer comme cuistot. Il y a sept ans, ce célibataire, sans enfant, tombe gravement malade. On lui détecte un lymphome (un cancer du système immunitaire). Résultat : chimio pendant six mois et une nouvelle « façon de voir la vie. »

« Je me suis retrouvé dans un situation où je ne savais plus quoi faire. Je n’étais plus le même. Mon organisme avait pris un sacré coup. »

Avec Pôle Emploi, cet habitant des Landes tombe sur un diplôme d’État intitulé « Accompagnant éducatif et social ». Ça le botte. La formation dure un an avec plusieurs stages à effectuer dans l’univers du médico-sociale. Une fois son diplôme en poche, il postule, guère confiant, pour un poste d’AESH dans un collège, situé à Mont-de-Marsan.

« Je n’avais pas fait de stage dans le domaine de l’inclusion scolaire. Je voulais bien essayer. Finalement, je suis tombé amoureux de ce métier, moi qui a eu un parcours scolaire très compliqué avec de très mauvais souvenirs. »

« Psychologiquement, c’est dur »

Il démarre son job en janvier 2019 en accompagnant deux collégiens. Sébastien découvre les joies de ce métier. Comme la possibilité de les voir progresser au fil des mois, au fil d’une relation de confiance qui se tisse progressivement.

Bon attention, tout n’est pas tout rose, non plus. Loin de là. Les difficultés, importantes, sont quotidiennes :

« Psychologiquement, c’est dur. Il faut aussi être d’une concentration extrême. Les élèves sont très imprévisibles: on peut passer des journées très calmes comme des journées très très compliquées avec des crises. »

Et puis il faut parler des déconvenues, des « incohérences », des « injustices ». Celles que l’on n’étudie pas en formation, que l’on découvre sur le terrain. Comme le statut des AESH. « Du grand n’importe quoi », résume Sébastien, direct comme un uppercut.

« Aujourd’hui, nous avons un contrat de trois ans renouvelable une fois, avant d’être (ou non) en CDI. On a aucune sécurité de l’emploi. On est agent contractuel et non fonctionnaire. On ne peut rien prévoir, faire aucun projet. Par exemple, l’an dernier, j’ai dû changer de voiture et ça a été la croix et la bannière pour obtenir un crédit. »

Obligé de cumuler trois emplois pour s’en sortir

Sur le plan financier, le salaire est dérisoire. C’est bien simple, l’an passé, l’homme touchait 780 euros par mois pour 25 heures de travail hebdomadaire. Pour la nouvelle année scolaire, il ne connait toujours pas le nombre d’heures qu’il va effectuer. Ni le nombre d’enfants suivis. Il devrait probablement le découvrir « lors de la pré-rentrée. »

« Vous savez, j’ai déjà eu cinq ou six avenants sur mon contrat initial depuis janvier 2019. Je ne suis pas à l’abri de faire moins d’heures. »

Aujourd’hui, Sébastien Cazaubon doit cumuler trois emplois pour arriver à se tirer difficilement 1 100 euros à la fin du mois « avec un nombre d’heures pas possible. » Il s’occupe, en parallèle, d’enfants autistes. D’autres AESH changent carrément de métier, s’effondrent et tombent en dépression.

« Le ministère de l’Éducation nationale doit envoyer un message fort »

L’homme n’élude rien et entame ce combat pour la reconnaissance de cette profession. Contre « sa précarisation. » Il s’interroge :

«  »Comment voulez-vous qu’on accompagne un élève en situation de handicap, alors que les AESH sont eux-mêmes en situation de vulnérabilité », s’interroge-t-il.

Pour lui,

« Le ministère de l’Éducation nationale doit envoyer un message fort avec une revalorisation de nos salaires. De nos jours, il est impensable de voir que le salaire moyen d’un AESH se situe entre 600 et 800 euros. Nous souhaitons des temps plein. En France, seulement 1% des AESH en CDD sont en temps plein et 4% en CDI (1). Au final, nous sommes les grands oubliés de l’Éducation nationale, les « fantômes » du ministère, tellement que nous sommes invisibles. » »

Source ACTU BORDEAUX.

TRIBUNE. Handicap : « 600 jours pour une France inclusive »….

« Nous réaffirmons, avec force, l’impérieuse nécessité de renforcer les droits des personnes handicapées et de les accompagner vers l’autonomie », plaident de nombreux responsables associatifs, élus, chefs d’entreprises et autres personnalités de la société civile dans une tribune au JDD.

Associations et membres de la société civile plaident pour une France inclusive.

Responsables associatifs et politiques, chefs d’entreprises et membres de la société civile… Dans une tribune au JDD, ils plaident pour une société plus inclusive, le renforcement des droits et de l’autonomie des personnes en situation de handicap. Voici leur tribune : « Jean Castex est à la tête d’un nouveau gouvernement où figure désormais Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie. Sophie Cluzel est confirmée à son poste de secrétaire d’Etat au handicap rattaché au Premier ministre, tout comme Adrien Taquet, dont la mission a été élargie, secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles.

Nous souhaitons leur réussite pour que la France, patrie des droits de l’Homme, devienne un exemple de société inclusive en Europe et dans le monde, et qu’elle puisse le démontrer à l’occasion de son audition par le comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies en 2021. Une véritable société inclusive est une société qui fait une place à chacun et s’enrichit des différences qui la composent.

« Nous réaffirmons l’impérieuse nécessité de renforcer les droits des personnes handicapées »

Aussi, nous réaffirmons, avec force, l’impérieuse nécessité de renforcer les droits des personnes handicapées et de les accompagner vers l’autonomie. Leur émancipation passera par leur pleine participation à la société avec la mise en place de l’accessibilité universelle : à l’école, à l’emploi, à l’entrepreneuriat, aux responsabilités politiques, aux loisirs et à la culture…

La création d’une 5ème branche de la protection sociale pour l’autonomie est une formidable opportunité qu’il nous faut saisir sans réserver le terme d’autonomie à la notion d’âge mais à un objectif à atteindre par des dispositifs de compensation et d’adaptation à toutes les périodes de la vie.

Ne plus être dépendant financièrement des revenus de son conjoint est une considération que nous portons avec vigueur en demandant la dissociation des revenus du conjoint dans l’attribution et le calcul de l’AAH, Allocation Adulte Handicapé.

La crise sanitaire, devenue économique et sociale, a agrandi les fractures de notre pays. Ont été frappés lourdement les personnes en situation de handicap ainsi que leurs aidants, qui mériteraient enfin un vrai statut. Nous souhaitons que les efforts déjà déployés sur l’inclusion scolaire et professionnelle soient non seulement poursuivis mais élargis et amplifiés sans attendre.

« Liberté, équité, fraternité »

A l’heure où un nouveau chemin est tracé par le Président de la République, le virage social et écologique, doit plus que jamais être basé sur l’un des piliers du développement durable : la solidarité. Nous sommes convaincus que la société inclusive est le projet politique pour le monde de demain qui peut permettre à notre pays de faire oeuvre de résilience à la suite de cette crise sans précédent.

La société inclusive est à la fois une ambition transversale et un projet global équitable : ‘liberté, équité, fraternité’. Par un regard différent et plus inclusif, nous faisons le pari que les idées disruptives qui naissent dans l’altérité sont les plus pertinentes pour bâtir une France unie. Nous avons 600 jours pour agir, ensemble! »

Les signataires

Matthieu Annereau, Président de l’APHPP, député suppléant de Loire-Atlantique ; Olivier Paolini Président de L’inclusion En Marche ; Marc Desramaut Vice-Président de L’inclusion En Marche, correspondant APHPP ; Séverine Adment, membre du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées, CNCPH, représentante APHPP sur le pourtour de l’étang de Berre (13); Béatrice Annereau, CEO Handitalents ; Laurence Aulnette ; Yanis Bacha ; Gilles Barbier, directeur de publication handicap.fr ; Hervé Bedu, président d’Handidefence , correspondant régional APHPP Hauts de France ; Ludovic Bejot, pilote d’avion, ancien président de la commission des pilotes handicapés à l’aéroclub de France ; Fabrice Berger, Maire de Challuy et vice-président de la communauté d’agglomération de Nevers et référent En Marche Nièvre ; Emmanuelle Bety, correspondante locale Loire-Atlantique APHPP; Colette Bonacorsi, présidente de l’association World of model’s défilés inclusifs ; Christine Bonnefond ; Jacky Bontems, président du groupe des personnalités qualifiées du CESE ; Sandra Bossard, directrice NB Solution, Secrétaire Générale de l’Association Française des Professionnels de l’Accessibilité (AFPAPH) ; Jean-François Bourgne ; Meryem Linda Boussaidi ; Sébastien Breton, correspondant Régional Grand Est APHPP, militant pour la cause du handicap psychique ; Christine Breyton, référente départementale LaREM Aude ; Sylvie Brot, professeur à l’université, conseillère municipale à Ramonville, conseillère communautaire Sicoval ; Céline Buanic ; Ludovic Callens, membre de l’Association Artois Autisme 62 ; Pascale Casanova, médaillée paralympiques, représentante APHPP pour l’Occitanie et fondatrice de l’association HaudaCity ; Jean-Paul Carta, chef d’entreprise dans la métallurgie, directeur de laboratoire de recherche et responsable du programme HospitaliCity ; Aude de Castet, vice-présidente de Démocratie Vivante ; Domitille Cauet ; Pierre-Jean Clausse, Président de l’institut Jacqueline Kennedy ; Jean-Luc Corne; Pierrick Courrilleau, Consultant spécialiste en accessibilité numérique ; Sylvain Comparot, président de Dijon l’Avenir Ensemble ; Rubens Cottez ; Sophie Courant, coordinatrice Innovation R&D Invie Hub E-Tonomy ;  Emmanuelle Dal Secco rédactrice en chef handicap.fr ; Romain Debaisieux, président de SOS Harcèlement 62 ; Hubert De Boisredon, Président directeur général d’Armor ; Virginie Delalande coach, conférencière ; Julien Delamorte, fondateur Handsome ; Olivier Denais trésorier de l’APHPP ; Sonia Derory, secrétaire générale du Syndicat des profesionnels du cinéma en situation de handicap (SPCH) ;Edouard Detrez, Fondateur de la marque « le Fauteuil Roulant Français » ; Florian Deygas, conseiller municipal de la ville de Soustons et membre du CNCPH ; Didier Digneau ; Antonio Duarte, Président du Think Thank Planète Verte ; Alain Duhen ; Marie-Christine Dyer, Présidente   d’Entraide Gironde ; Flavienne Elom ; Audrey Fournier ; Francine Freudberg ; Charles Gardou, anthropologue, Professeur à l’Université Lumière Lyon 2, responsable du master 2 Référent Handicap, organisateur des Trophées Lumière de l’entreprise inclusive, directeur de la Collection Connaissances de la diversité, auteur de « La société inclusive, parlons-en. Il n’y a pas de vie minuscule » ; Luc Geismar, Député de Loire-Atlantique; Mohade Ghediri, président association Libre Accès ; Thomas Godeau ; Françoise Gouriou ; Bozena Kulig-Mielniczek ; Sabrina Hazan ; Hugo Horiot, acteur, écrivain ; Michaël Jeremiasz, champion paralympique, président de l’association « Comme les autres » ; Nicolas Karasiewicz, entrepreneur, délégué groupe Macif ; Otto Kern, secrétaire général APHPP ; Martine Labelle ; Brigitte Lantz, Docteur à l’Hôpital Necker et secrétaire générale de la Fondation du Rein. Jean-Charles Larsonneur, Député de Brest ; Patricia Lejeune, adjointe au maire de La Roche sur Yon (85), correspondante APHPP de Vendée ; Nicolas Le Pape ; Florian Lhenry ; Élina Martins, directrice d’établissements médico-sociaux ; Olivier Michaut, président des Sourds et des Malentendants En Marche ! ; Joseph Mickael ; Mireille Mouéllé, chef d’entreprise ; Akli Mouhoubi ; Bénédicte Pételle, Députée des Hauts-de-Seine ; Anne-Marie Pinsolle, présidente Association Building Seniors ; Monique Pozzi, conseillère municipale ; Eric Querry, chargé de clientèle ; correspondant APHPP ; Véronique Racineux consultante, correspondante APHPP Pays de la Loire ; Maria Rascol, conseillère municipale à Ballainvilliers ; Marie-Hélène Régnier ; Julien Richard-Thomson, réalisateur et auteur, secrétaire national de l’UDE ; Didier Roche, conférencier, co-fondateur des restaurants, SPA et boutiques « Dans Le Noir? », président d’Ethik connection ; Patrick Sakayan, Président de Cap Handi-chœur ; Cédric Saunier, correspondant APHPP région PACA, vice-président association UPA13 les cannes blanches ; Sabine Séguin, conseillère municipale à Saint Amand en Puisaye (58), co-présidente de l’association « Les Mains Libres de Petit Pierre  » ; Romain Terpman, journaliste, correspondant APHPP ; Denis Thuriot, Maire de Nevers, Président de la communauté d’agglomération Nevers Agglomération ; Florent Tridera, Conseiller municipal délégué à l’inclusion et à l’accessibilité d’Issy-Les-Moulineaux ; Ismaël Uguen ; Thierry Vergnes ; Dominique Villemot, président de Démocratie Vivante ; Barbara Wallon ; Murat Yilmazgiller, Inspecteur des finances publiques, correspondant APHPP Région Centre Val de Loire.

Source JDD.

 

Un accueil adapté aux personnes handicapées dans les offices de tourisme du pays de Lorient…

L’office de tourisme de Lorient Agglomération (Morbihan) vient de recevoir la notification d’obtention de la marque Tourisme et Handicap.

De gauche à droite, Emmanuelle Rabillard, Martine Geffray, Yannick Corbeldevant l’office de tourisme, quai de Rohan.

« Ce projet de marque tourisme et handicap s’inscrit dans la dynamique portée par l’agglomération de Lorient (Morbihan), à travers le projet HIT (Handicap Innovation Territoire). La dernière commission territoriale du 27 juin a statué favorablement et couronné un dossier qui a demandé près d’un an et demi de travail de formalisation, précise Martine Geffray, consultante en développement touristique. Nos agences de Larmor-Plage, Port-Louis, Hennebont, Groix et Lorient ont donc été marquées sur les handicaps visuels, auditifs, mentaux et moteurs ». Cette marque apporte ainsi une garantie d’un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes en situation de handicap.

Un ensemble de mises en conformité

L’obtention de la marque est un ensemble de mises en conformité et de réalisations, commencé en 2014, lors de la rénovation des agences de l’office de tourisme, dont la première, Larmor-Plage ( inaugurée en juillet 2015), remplissait toutes les obligations et critères liés aux bâtiments.

Elle était suivie de Port-Louis, Lorient, Hennebont, et enfin la dernière agence, Groix, ouverte en février 2020. « Parallèlement aux mises en conformité des bâtiments, entre 2015 et 2020, l’équipe de l’Office de tourisme a travaillé pour répondre à l’ensemble des critères obligatoires, entre autres : site internet accessible, éditions adaptées, création d’un guide d’accessibilité et d’une édition en français simplifié, achat de matériel… » détaille Emmanuelle Rabillard, responsable des accueils à Lorient Bretagne Sud Tourisme.

Une démarche de progrès sur cinq ans

« C’est un travail d’équipe qui est récompensé et une belle reconnaissance des efforts de notre structure, conclut Yannick Corbel, directeur de Lorient Bretagne Sud Tourisme. L’obtention de la marque n’est pas une fin, mais un commencement. Dès septembre, nous avons planifié une démarche de progrès sur cinq ans ».

Source OUEST FRANCE.

Disney propose des costumes adaptés pour les enfants en situation de handicap… Le fauteuil devient carrosse…

Disney a mis en vente de nouveaux costumes destinés aux enfants en situation de handicap.

Les habits ont été adaptés pour épouser les différentes morphologies et des décorations permettent d’habiller les fauteuils roulants.

Ces produits sont uniquement commercialisés sur le magasin en ligne américain pour le moment.

Disney propose sur son site de vente en ligne une nouvelle collection de déguisements dont la particularité est de s’adapter aux personnes en situation de handicap, rapporte le site l’émission Good Morning America, relayé par La Voix du Nord. Les personnes qui se déplacent en fauteuil roulant peuvent notamment trouver un costume adapté.

Disney propose des costumes adaptés pour les enfants en situation de handicap. L'entrée d'une boutique Disney à Tokyo (photo d'illustration).

Disney propose sur son site de vente en ligne une nouvelle collection de déguisements dont la particularité est de s’adapter aux personnes en situation de handicap, rapporte le site l’émission Good Morning America, relayé par La Voix du Nord. Les personnes qui se déplacent en fauteuil roulant peuvent notamment trouver un costume adapté.

Tous les héros de la firme américaine ne sont cependant pas représentés. Les enfants ont la possibilité de porter le costume de Violette ou encore Flèche dans Les Indestructibles 2, la robe de Cendrillon, ou bien la combinaison de Buzz l’Éclair, le personnage de Toy Story. Ces vêtements ont été élaborés avec « des jambes plus longues et plus larges ainsi qu’un accès au niveau du ventre permettant de faire passer, en toute discrétion, un tube », précise le quotidien régional.

Le fauteuil se transforme en carrosse

Pour les enfants disposant d’un fauteuil roulant, Disney propose également des panneaux décoratifs à placer sur les appareils. Le fauteuil peut donc être transformé en carrosse de Cendrillon, ou bien arborer les formes du bolide de M. et Mme Indestructible. Les décorations couvrent cependant une partie des roues : il est donc indispensable que les petits héros soient accompagnés.

Ces panoplies sont vendues à près de 50 dollars et seulement proposées sur le magasin en ligne de Disney, uniquement aux États-Unis pour le moment. Aucune date de commercialisation en France n’a été annoncée par le géant américain.

Source OUEST FRANCE.

Perpignan : une étudiante sourde lance sa chaîne Youtube pour casser certains clichés…

Une jeune étudiante de Perpignan, passionnée d’audiovisuel, a créé, durant le confinement, une chaîne Youtube pour mieux informer sur la surdité.

Elle a déjà réalisé les premiers épisodes d’une mini-série sur laquelle elle continue de travailler.

Marie Bertrand a lancé sa chaîne Youtube MB Hors Style.

C’est avant tout pour casser certains clichés liés à la surdité que Marie Bertrand, Perpignanaise dîplômée d’un BTS audiovisuel a lancé sa chaîne Youtube. Un projet né pendant le confinement et qui continue d’éclore.

« L’idée est de sortir des cases, des idées reçues, des sentiers battus, et de s’ouvrir à d’autres façons de voir les choses. »

Marie Bertrand, créatrice de la chaîne Youtube MB Hors Style

« L’impossible est possible« 

Depuis le lancement de sa chaîne, Marie, sourde profonde, appareillée à l’âge de 4 ans, a déjà mis en ligne quatre épisodes. Elle travaille actuellement sur le cinquième. Interviews, montage, diffusion, cette jeune diplômée gère tout, du début à la fin. « Je regarde et j’écris tout, et comme ça j’arrive à savoir le passage le plus intéressant. Ça c’est relativement long, parce que je me dis qu’il y a plein de choses intéressantes mais je suis obligée de les couper pour faire des vidéos courtes« , détaille Marie.

Dans ses vidéos, différentes thématiques sont abordées comme « limpossible est possible« , ou encore « l’union fait la force ». Des témoignages sont mis en avant dans ses vidéos – d’une durée de 7 à 12 minutes environ – notamment ceux de ses amis sourds installés dans les Pyrénées-Orientales et dans l’Hérault.

Source FR3.

Coronavirus aux Etats-Unis : La Maison-Blanche poursuivie en justice parce qu’elle ne traduit pas ses allocutions en langue des signes…

Le gouvernement américain avait déjà été alerté de la privation d’information des sourds et des malentendants dans un courrier, en mars dernier.

Coronavirus aux Etats-Unis : La Maison-Blanche poursuivie en justice parce qu'elle ne traduit pas ses allocutions en langue des signes

L’Association nationale des personnes sourdes (NAD), aux Etats-Unis, a attaqué la Maison-Blanche en justice ce lundi. Elle reproche au gouvernement de ne pas proposer de traduction simultanée en langue des signes concernant les points d’information organisés depuis mars sur la crise sanitaire liée au coronavirus. Les plaignants estiment qu’il s’agit là d’une violation du premier amendement de la constitution du pays ainsi que des lois interdisant la discrimination des Américains souffrant de handicap.

La plainte officielle que s’est procurée le HuffPost affirme que l’absence de traduction prive les sourds et malentendants d’un « accès aux informations capitales et potentiellement vitales communiquées par les responsables politiques et sanitaires de notre nation durant la pandémie de Covid-19 ». La NAD avait déjà adressé le 18 mars dernier un courrier alertant la Maison-Blanche sur cette situation.

Ils demandent un interprète

L’association estime par ailleurs que le sous-titrage instantané des propos imposé par les lois fédérales n’est pas satisfaisant. Le dispositif contient souvent des erreurs, ne fournit aucun contexte et se révèle trop difficile à suivre pour certains téléspectateurs, en particulier concernant les personnes traduites dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Les plaignants réclament donc la présence à l’écran d’un interprète.

La NAD constate que contrairement à celles de Donald Trump, les interventions télévisées des gouverneurs des 50 États et des maires des principales villes du pays sont accompagnées d’une traduction en langue des signes. Le recensement de la population américaine réalisé en 2014 avait répertorié 3,4 millions d’Américains sourds et 17 millions d’habitants disant connaître « de sérieuses difficultés auditives », relate le média américain.

Source 20 MINUTES.

ALZHEIMER – Avoir des vertiges en se levant augmente les risques de démence…

Les personnes qui ont des vertiges ou étourdissements en se mettant debout ont un risque plus élevés de développer une démence quelques années plus tard.

Voici la mise en garde d’une étude menée par l’université de Californie à San Francisco.

Si vous vous avez la tête qui tourne ou une sensation de vertige quand vous vous levez, prudence ! Selon une nouvelle étude parue dans Neurology, la revue médicale de l’American Academy of Neurology, ce trouble d’apparence anodine indique un risque accru de souffrir d’une démence – comme la maladie d’Alzheimer – en vieillissant.

Démence : les étourdissements en se mettant debout peut prédire les risques

Avoir des vertiges lorsqu’on se lève un peu vite… nous avons tous connu cette sensation au moins une fois. Cette condition, appelée hypotension orthostatique, survient lorsque les personnes subissent une baisse soudaine de la pression artérielle en se levant. Les chercheurs de l’université de Californie à San Francisco ont découvert un lien avec la démence uniquement chez les personnes qui ont une baisse de leur pression artérielle systolique (pression artérielle lors de la contraction du cœur). Aucune corrélation n’a été découverte chez les personnes ayant une baisse de leur pression artérielle diastolique (pression artérielle lors de la relaxation ventriculaire cardiaque) ou de leur tension artérielle globale.

La pression artérielle systolique correspond au premier nombre, ou le plus élevé, lors de la lecture de la tension artérielle et l’hypotension orthostatique systolique a été définie comme une baisse d’au moins 15 mmHg après une position assise.

Démence et hypotension orthostatique : plus de 2000 personnes étudiées

L’étude de l’équipe américaine portait sur 2 131 personnes âgées de 73 ans en moyenne qui n’étaient pas atteintes de démence au moment de leur inscription. Leur tension artérielle a été prise au début de l’étude. 15% des participants souffraient d’hypotension orthostatique, 9% d’hypotension orthostatique systolique et 6% d’hypotension orthostatique diastolique. Les mesures de la pression artérielle ont été reprises l’année suivante ainsi que trois et cinq ans plus tard.

Les participants ont été suivis pendant 12 ans afin de vérifier s’ils développaient une démence (maladie d’Alzheimer ou démence vasculaire). Au total, 462 personnes, soit 22% des patients ont été diagnostiqués avec la maladie.

Les scientifiques ont découvert que les personnes souffrant d’hypotension orthostatique systolique étaient près de 40% plus susceptibles de développer une démence que celles qui n’en souffraient pas. En effet 50 des 192 personnes souffrant d’hypotension orthostatique systolique, soit 26% d’entre eux étaient atteints d’une démence, contre 412 des 1 939 patients sans hypotension orthostatique systolique, soit 21%. Lorsque les chercheurs ont ajusté leurs résultats pour tenir compte d’autres facteurs susceptibles d’influer sur le risque de démence, comme le diabète, le tabagisme et la consommation d’alcool, les personnes souffrant d’hypotension orthostatique systolique étaient 37% plus susceptibles de développer une démence.

« La tension artérielle des gens lorsqu’ils passent de la position assise à la position debout doit être surveillée », a estimé l’auteure principale de l’étude le Dr Laure Rouch de l’Université de Californie à San Francisco « il est possible que le contrôle de ces chutes de tension artérielle soit un moyen prometteur d’aider à préserver les capacités de réflexion et de mémoire des gens à mesure qu’ils vieillissent ».

Source PLANET.