Tétraplégique, elle se bat pour se loger: «J’ai toujours payé mon loyer, je ne fais pas l’aumône»…

À 49 ans, Flore Chesné, tétraplégique, doit déménager de sa maison d’Orvault, près de Nantes.

Sa propriétaire est décédée en mars et la demeure a été mise en vente. Seulement, trouver un logement relève du parcours du combattant pour les personnes handicapées.

Tétraplégique, Flore Chesné doit se battre pour trouver un logement.

La raison ? Le décès de sa propriétaire et la mise en vente de la maison qu’elle occupe. « Pour le moment, je suis protégée par mon bail, reconnaît la mère de famille. Mais il s’arrête en octobre 2021. » Alors pourquoi s’en inquiéter si tôt ? Parce que trouver un logement, pour une personne tétraplégique, représente un obstacle quasi insurmontable.

En quatre mois de recherches quotidiennes, Flore Chesné n’a même pas dégoté une visite. « Honnêtement, ça commence à peser psychologiquement », avoue la quadragénaire. Elle a pourtant multiplié les démarches administratives. Appels aux offices HLM, lettres aux mairies des alentours, contacts auprès d’associations. « J’ai même interpellé le président de la République », poursuit l’Orvaltaise. Sans succès.

La mairie d’Orvault a bien reçu sa demande. Mais elle se trouve démunie. « La Ville n’a pas toutes les compétences en matière de logement, rappelle Bernard Couraud, directeur général adjoint à la cohésion sociale. On peut seulement proposer des noms aux bailleurs. Cela prend entre dix-huit et vingt mois pour trouver un appartement. Et dans cette situation précise, nous n’avons aucun logement qui pourrait correspondre. »

En pratique, il existe environ 290 logements pour les personnes à mobilité réduite dans le giron de Nantes métropole habitat. Et parmi eux, quatre seulement sont adaptés à la tétraplégie. « Tous sont d’ailleurs habités », constate le bailleur social.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus. Beaucoup d’anciens malades du virus auraient développé des troubles psychiatriques…

C’est ce que révèle une étude de l’hôpital de San Raffaele, à Milan.

Selon les médecins à l’origine de cette enquête, 42 % des personnes suivies souffriraient de formes d’angoisse et 28 % d’entre elles auraient développé des syndromes post-traumatiques.

Coronavirus. Beaucoup d’anciens malades du virus auraient développé des troubles psychiatriques.. (Photo d’illustration)

Le Covid-19 aurait un impact sur la santé mentale d’une forte proportion des personnes ayant contracté le virus. C’est le bilan d’une étude menée par des médecins de l’hôpital italien de San Raffaele, relayée par le Guardian .

« La propagation de la pandémie de coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (Covid-19) pourrait être associée à des implications psychiatriques », indiquent les chercheurs. Pour mener leur étude, ils ont observé 402 adultes ayant survécu au coronavirus, un mois après leur traitement.

Et les résultats sont alarmants. Selon les chercheurs, 28 % des patients observés semblent avoir développé un trouble de stress post-traumatique, 31 % un trouble dépressif, 42 % ont vu naître des signes d’anxiété, ou encore 40 % ont déclaré avoir connu des épisodes d’insomnie.

Les femmes plus touchées

Le Guardian indique que les femmes, pourtant moins touchées que les hommes par le coronavirus, sont plus sujettes aux troubles mentaux après avoir été atteintes le virus.

Et les personnes observées ayant déjà développé par le passé des troubles psychiatriques ont plus souffert que ceux sans antécédents.

Comment expliquer ces conséquences psychiatriques du coronavirus ? « Elles peuvent être causées à la fois par la réponse immunitaire au virus lui-même ou par des facteurs de stress psychologiques tels que l’isolement social, l’impact psychologique d’une nouvelle maladie grave et potentiellement mortelle, les craintes d’infecter autrui et la stigmatisation. »

Les chercheurs recommandent « d’évaluer la psychopathologie des survivants du Covid-19 et d’approfondir la recherche sur les biomarqueurs inflammatoires, afin de diagnostiquer et de traiter les affections psychiatriques émergentes ».

Source OUEST FRANCE.

Primes pour les aides à domicile : « Ce n’est jamais suffisant, mais c’est important de rectifier le tir », juge la ministre déléguée à l’Autonomie…

La ministre chargée de l’Autonomie a réagi aux annonces faites par Emmanuel Macron à la mi-journée.

Brigtte Bourguignon le 21 juillet 2020 à l'Assemblée nationale.

« Ce n’est jamais suffisant, mais c’est important de rectifier le tir auprès d’aides à domicile qui avaient besoin d’être reconnus », a expliqué sur franceinfo mardi 4 août Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie.

Coronavirus : l’Etat et les départements vont débloquer 160 millions d’euros pour une prime versée aux aides à domicile, annonce Emmanuel Macron

A Toulon, Emmanuel Macron a annoncé mardi que l’État et les départements allaient débloquer 160 millions d’euros pour verser une prime exceptionnelle Covid aux 320 000 aides à domicile. « Le chef de l’Etat est venu leur dire que cette reconnaissance est au rendez-vous et qu’elle se justifiera par une prime », a rappelé la ministre déléguée qui accompagnait Emmanuel Macron lors de ce déplacement.

Une loi grand âge discutée à la rentrée

Sur la question des salaires des auxiliaires de vie dans le cadre de la loi autonomie, Brigitte Bourguignon rappelle qu’il en sera à question à la rentrée lors avec la loi grand âge et la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale. Selon la ministre, « le calendrier va être un peu à l’identique de celui mené sur le Ségur. Nous ferons celui de l’autonomie et nous allons travailler d’arrache-pied dès le mois de septembre pour arriver à des accords. Mais tout ceci, vous le savez, doit se faire en concertation avec les financeurs, que sont les départements aussi. »

« Les chiffres le disent, nous allons inverser la pyramide des âges et il faut donc se préparer à cette approche plus domiciliaire que nous envisageons tous », a rappelé Brigitte Bourguignon.

Source FRANCE INFO.

Le masque : un calvaire pour Malo, jeune autiste…!

Alors que l’obligation du port du masque se généralise, Malo vit de plus en plus contraint dans les espaces publics.

Il doit fournir une dérogation et affronter l’incompréhension. Cela bouscule son intégration sociale, acquise difficilement.

Ses parents plaident pour plus de tolérance.

Malo Kerouédan,dispensé de porter le masque dans une jardinerie à Quimper, entouré de ses parents et de sa soeur, Solenn

« Le port d’un masque pour Malo est impensable. Il en fait un rejet physique et psychique. Enfant déjà, il ne supportait pas de porter des lunettes ou des chapeaux. Il est hypersensible. »

Pour Bernard Kerouédan, son père, Malo ne comprend pas non plus l’intérêt et la nécessité du masque. « Pour lui, les personnes avec un masque sont tels des fantômes autour de lui » ajoute-t-il.

Or, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos, depuis le 20 juillet dernier. C’est l’une des mesures gouvernementales pour freiner le retour du Coronavirus en France.

Brutalement, de nombreux endroits sont devenus difficiles d’accès pour Malo, ce jeune autiste de 24 ans, qui vit à Douarnenez avec ses parents. Il lui faut montrer patte blanche, régulièrement.

Malo et sa famille doivent se heurter à l’incompréhension du personnel, dans bien des cas, qui semble ne pas connaître l’existence d’une dérogation possible.
« Il faut toujours se justifier, présenter un certificat médical, qui nous a été fourni par le médecin généraliste. C’est ingrat. Vu la surprise qu’on génère, on a l’impression d’être des extra-terrestres ! », regrette le père de Malo.

Les supermarchés, les cafés et restaurants, les boutiques deviennent des forteresses pour Malo, alors qu’il affectionne tant ces lieux publics.
Comme dans cette jardinerie, à Quimper, qu’il fréquentait assidûment avant le confinement. Le gérant, qu’ils ont été obligés de solliciter à l’entrée du magasin, a donné son accord, sans attendre. Ce qui n’est pas toujours le cas.

« On a l’impression de régresser. On a eu tellement de mal à faire entrer Malo dans les magasins. Aujourd’hui, il faut supplier pour qu’il puisse entrer. On marche sur la tête ! », poursuit-il. Sa mère ajoute : « C’est comme si tout était remis à plat. Alors que Malo a gagné en autonomie et en aisance dans les lieux publics ! Il avait appris à s’affranchir du regard des autres ».

Cette petite famille a l’impression de ne plus pouvoir rien faire comme avant. Leurs habitudes, calquées sur celles de leur fils, sont toute chamboulées. « C’est un peu lui, la météo de la maison ! »

Ses parents précisent que ce frein social peut être, de plus, générateur de troubles du comportement.

« Malo est, en général, très patient et accepte de jouer le jeu. Mais s’il est arrêté un peu plus brutalement par un vigile ou si on lui impose de faire demi-tour, il peut exprimer sa frustration avec des cris, des mouvements ou de l’auto mutilation ». Une souffrance pour ce jeune et sa famille et ses quatre frères et sœurs.

Ses parents n’osent pas imaginer comment se profilera la rentrée. Malo travaille à l’Esat d’Ergué-Gabéric, où son poste a été aménagé pour qu’il puisse y travailler sans masque. En septembre prochain, ses parents ne seront plus disponibles pour l’y déposer. Il sera alors confronté au problème des transports communs, où le port du masque y est aussi obligatoire.

« Ce masque constitue une véritable entrave dans sa vie de jeune adulte », pour ses parents.

Une vie sociale essentielle à l’équilibre de Malo

« Pourtant, ces sorties sont de véritables rituels pour Malo. Elles sont nécessaires à son équilibre psychique »

« Les journées doivent être rythmées.  On doit le solliciter et l’occuper, tout comme il est nécessaire de le lever, le matin. Il ne prend que très peu d’initiatives ».
Depuis plus de vingt ans, l’accompagnement de Malo dans les actes de sa vie nécessite beaucoup d’énergie et de sacrifices de la part de ses parents.

Il progresse et s’intègre mieux grâce à cet entourage bénéfique. Des acquis précieux, sans-cesse fragilisés par les nouvelles contraintes.

Le confinement a été éprouvant pour Malo. Ses parents ont dû rivaliser d’imagination pour revoir l’organisation familiale, ce qui a obligé sa mère à arrêter son travail ponctuellement.

Le gouvernement a concédé que lui et les autres personnes autistes bénéficient d’une sortie quotidienne plus longue en temps et en distance. Un aménagement spécifique salvateur.

Mais, hormis la dérogation du médecin généraliste, le port du masque se généralise, en tenant compte des spécificités de chacun.

Le droit à la différence

« On n’est pas tous égaux devant ce masque. Même s’il nous uniformise tous, on peut être différent, sous le masque » insiste Bernard Kerouédan.

Ce père de famille souhaiterait que le logo « port du masque obligatoire » soit agrémenté de cette mention « sauf dérogation ». Pour lui, cela permettrait « d’ouvrir les esprits et les portes, tout simplement ! ». Et que ce ne soit plus vécu comme un dictat. « Pour l’instant, on stigmatise une différence, alors qu’on avait réussi à la gommer, après tant d’années d’efforts ».
Un affichage qui n'intègre pas la différence, d'après les parents de Malo

Il veut apporter des solutions constructives.

« On a toujours été les premiers à défoncer les portes, pour que les autres suivent derrière. C’est comme ça depuis vingt ans ».

Ils appellent, avec sa femme, à plus de tolérance et de bienveillance à l’égard de Malo.

« On s’expose au regard des gens, aux interrogations. Une personne qui se promène dans un supermarché ou dans un magasin sans masques est forcément regardée. C’est dur, même si Malo a appris à vivre avec ce regard-là ».
Ils dénoncent une certaine promptitude de certains à faire la morale. « Il ne faut pas juger sans essayer de comprendre » s’empresse-t-il de dire.

Gaëlle Ansquer, la gérante du café Le Poullig, que Malo fréquente avec plaisir avec sa famille, reconnaît qu’il faut faire preuve d’un peu d’indulgence : « Ici, pour moi, ce n’est pas un souci, parce que je le connais. Donc évidemment, je vais le laisser entrer dans le bar sans masque, mais ailleurs, effectivement, ça peut être un sacré problème. Je suis ravie quand je les vois arriver, c’est une famille magnifique ! ».

A Douarnenez, à la terrasse d'un café, Malo en train de passer sa commande, détendu. Le masque n'y est pas obligatoire

Les parents de Malo sont prêts à s’adapter, comme ils l’ont toujours fait. Mais, ils ne sont pas très sereins, à l’aube de leurs prochaines vacances qu’ils partageront avec Malo.

A l’heure où des communes étendent l’obligation du port du masque en extérieur, quelle sera la marge de manœuvre de Malo et de ses parents, dans cette période des plus complexes ?

Source FR3.
 

Reconfinement localisé : quelles régions risquent d’être concernées ?…

L’hypothèse d’un reconfinement localisé est envisagée par le gouvernement en cas de seconde vague.

Ces cinq régions au taux de reproduction très élevé sont les plus propices à un reconfinement localisé.

Reconfinement localisé : quelles régions risquent d'être concernées ?...

En France, l’épidémie de coronavirus recommence à prendre de l’ampleur. Ces dernières semaines, on constate une multiplication des clusters et une explosion du nombre de cas testés positifs par jour. Cette résurgence de l’épidémie pourrait bien laisser présager une seconde vague à laquelle le gouvernement tente de se préparer tant bien que mal. Parmi les scénarios envisagés par l’exécutif, on trouve l’hypothèse d’un reconfinement localisé.

On pourrait donc être amenés à confiner un quartier, une ville et pourquoi pas un département entier afin de limiter la propagation du virus. Quelles régions sont les plus susceptibles d’être concernées ?

Le classement s’établit suivant l’indice de reproduction effectif (R effectif) du virus, sur la moyenne des données des tests PCR positifs au Covid-19 et celles des passages aux urgences pour suspicion de Covid-19. Seules les régions dont la moyenne de reproduction est supérieure à la moyenne nationale (1,24) ont été retenues.

Grand Est (moyenne du R effectif à 1,26)

Île-de-France (moyenne du R effectif à 1,295)

Auvergne-Rhônes-Alpes (moyenne du R effectif à 1,34)

Occitanie (moyenne du R effectif à 1,515)

Centre Val-de-Loire (moyenne du R effectif à 1,745)

Un taux de reproduction significativement supérieur à 1 dans plusieurs régions françaises

Ces chiffres ont été recueillis grâce au point épidémiologique de l’agence Santé publique France du 30 juillet 2020. Les estimations sont faites par le système SI-DEP et le réseau OSCOUR pour la semaine du 19 au 25 juillet 2020. À noter qu’en Corse et en outre-mer, les effectifs ne sont pas suffisants pour estimer correctement le R effectif.

Qu’est-ce que le taux de reproduction ? Cet indicateur épidémiologique « R effectif » donne le nombre de personnes que contamine un individu porteur du Covid-19. Quand cet indice est supérieur à 1, cela signifie que l’épidémie progresse.

Source PLANET.

 

Mettre en mots – et en scène – le handicap : l’aventure se poursuit…

A Nantes, l’association Handisup œuvre depuis 1989 pour améliorer le quotidien des enfants en situation de handicap.

Et celui de leurs parents.

Car ces derniers vivent bien souvent un parcours tumultueux.

Mettre en mots – et en scène – le handicap : l’aventure se poursuit... Photo illustration

Changer le regard sur ces familles pas comme les autres

Handisup a fêté ses 30 ans en décembre dernier. Trente ans que l’association soutient, dans la région nantaise, les parents d’enfants en situation de handicap. Elle agit pour que les enfants, adolescents et étudiants aient accès aux activités et aux lieux de vie ordinaires. Elle s’investit auprès des parents dans la définition d’un projet éducatif, mis en œuvre en lien avec les lieux d’accueil de l’enfant (école, accueil de loisirs, établissements d’enseignement supérieur). Les parents peuvent bénéficier de la présence d’un professionnel formé pour faire au quotidien avec l’enfant – ou pour lui – tous les gestes qu’il ne peut réaliser seul.

Tout au long de ces années, les situations rencontrées par les parents ont été nombreuses, déroutantes ou difficiles, parfois cocasses. Ils ont besoin d’en parler entre eux, de partager ce qu’ils vivent chaque jour : Handisup organise à cette fin chaque mois des cafés-débat.

De ces échanges informels est née l’idée de mettre par écrit ces expériences. Certaines sont communes, d’autres inspirantes, et tous les parents concernés par le handicap peuvent s’y retrouver. Handisup a donc décidé de donner vie à ces « Saynètes du quotidien », en accompagnant tous les parents qui le souhaitent dans la création d’une une pièce de théâtre.

Stéphanie Poirier, collaboratrice Bouygues Telecom, a parrainé l’initiative auprès de la Fondation de son entreprise. Parent d’une jeune fille de 16 ans en situation de handicap, elle raconte combien être un « aidant » est difficile tous les jours.

« Cela fait 16 ans que je change les couches de ma fille et que je lui donne ses repas. Je fais tout pour participer à son confort et sa sécurité. Handisup c’est mon relais, mon binôme entre 17h et 19h chaque soir. Il n’y a pas juste une couche, une douche et un repas, il y a une personne avec qui nous avons monté un projet pour aider ma fille dans son éveil. C’est du personnel formé, investi, qui a à cœur d’aider. Pendant la crise du Covid, Handisup a été plus que présent, et m’a véritablement aidée à associer ma vie privée et professionnelle. Cette association mérite d’être mise en lumière. »

Un spectacle créé par et pour les parents, mais aussi pour sensibiliser le grand public

Toute ressemblance avec une situation ou des personnages réels est… volontaire. Les parents ont accueilli l’idée avec beaucoup d’enthousiasme. Un étudiant accompagné par Handisup a également décidé de rejoindre le projet. Il y a eu un véritable écho avec ce que chacun vit et souhaite verbaliser.

« Même pour ma famille proche c’est compliqué de comprendre et de percevoir les difficultés que je peux ressentir au quotidien », explique ainsi un papa.

Pour guider les parents dans cette création sur mesure – dont ils seront eux-mêmes les acteurs – Handisup a sollicité l’aide d’une professionnelle chargée de la mise en scène, Annaïck Domergue.

« Depuis 20 ans que je pratique le théâtre, je l’ai toujours conçu comme une forme d’engagement. Lorsqu’Handisup m’a proposé ce projet de spectacle, je n’ai pas hésité une seconde. Pour moi, profondément cela faisait sens. Nous voici partis dans ce projet ambitieux, et extrêmement stimulant ! »

Chargée d’animer les ateliers avec les parents, de les mettre à l’aise, elle extrait au fur et à mesure des échanges la trame du futur spectacle. Le premier atelier a eu lieu fin janvier, recueillant l’adhésion de tous les parents présents comme le montrent leurs témoignages :

« J’ai décidé d’intégrer ce beau projet tout d’abord pour pouvoir exorciser tous les maux, les douleurs… et aussi pour rire, partager et montrer aux autres notre quotidien dur et drôle à la fois. »

« C’est important que les gens puissent voir ce que l’on vit en tant qu’aidant familial. Et ce petit groupe formé fait du bien car on se comprend ! ».

Les ateliers d’écriture du spectacle ont commencé en janvier et les premières représentations devaient avoir lieu au mois de juin mais la Covid-19 est passée par là… Le confinement puis les restrictions d’ouvertures des lieux de spectacles ont mis en veille le projet. Pour finalement mieux repartir. Nicolas Forget, éducateur spécialisé et coordinateur au sein d’Handisup, témoigne de ce moment fort en émotion :

« Certains souhaitaient quitter l’aventure suite au confinement mais l’effet de groupe a porté tout le monde et tous ont gardé une très grande motivation pour poursuivre. Comme si la crise sanitaire n’avait été qu’une pause sans conséquence pour notre aventure. »

Les ateliers reprendront en septembre 2020 et les représentations sont d’ores et déjà prévues pour le 18 et 19 mars 2021. Après ces deux dates en Loire-Atlantique, Handisup souhaite porter son message plus largement en organisant, des représentations dans les départements voisins et pourquoi pas à Paris.

Source CARENEWS.

Vingt-sept logements inclusifs prévus à Vierzon à l’horizon 2022-2023….

Un projet de construction de logements pour des personnes en situation de handicap, rue Mozart à Vierzon, est porté par Résidences comme toit.

Ce projet devrait voir le jour à l’horizon 2022-2023.

Vingt-sept logements inclusifs prévus à Vierzon à l'horizon 2022-2023

Proposer une alternative au logement en milieu familial ou en établissement médico-social pour les personnes en situation de handicap, c’est l’objectif de Résidences comme toit, groupe d’investisseurs privés dont la société Terralia immobilier s’implante à Vierzon.

Basé dans le Grand-Est, ce groupe immobilier se lance un défi : construire des résidences services d’une vingtaine d’appartements meublés, adaptés et domotisés, associées à un service à la personne disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

Et à Vierzon, le projet est en route. En octobre 2019, le conseil municipal a validé la vente d’un terrain de 3.550 mètres carrés, rue Mozart, face à l’école maternelle Puits-Berteau, pour un montant de 88.750 euros hors taxes.

Pour le choix du terrain, il fallait répondre au cahier des charges du label Habitat et handicap de Résidences comme toit, avec un accès immédiat au transport, aux commerces, au sport, avec des trottoirs libres d’accès larges en bon état, etc.

« Nos locataires doivent pouvoir être autonomes dans leurs logements mais aussi à l’extérieur, explique Valérie Mellé, directrice France Nord de Résidences comme toit. La municipalité de Vierzon a répondu favorablement à notre proposition d’implantation en nous proposant un terrain communal qui correspondait parfaitement à notre label, Notre projet a tout de suite intéressé la commune. »

Vierzon est, ainsi, la deuxième ville, en France, à démarrer ce projet de résidence pour des personnes en situation de handicap physique et troubles associés. Mais à Vierzon, « il sera, également, possible de louer quelques appartements pour le handicap mental qui nécessite une veille bienveillante car cela correspond à une demande et à un véritable besoin exprimé par le département du Cher et la Maison départementale des personnes handicapées », ajoute l’entreprise.

« Les travaux commenceront au premier trimestre 2021 »

La structure est, aussi, en contact avec d’autres communes de la région Centre-Val-de-Loire et projette une trentaine de résidences de ce type sur la moitié nord de la France.

Dans la deuxième ville du Cher, le permis de construire a été déposé et obtenu. « Les travaux commenceront au premier trimestre 2021 pour une durée de dix-huit à vingt-quatre mois », souligne Valérie Mellé.

Pour ce projet, « c’est toute une équipe pluridisciplinaire, composée d’ergothérapeute, ingénieurs, architecte, décoratrice d’intérieur, médecin et promoteur, qui a souhaité apporter une solution au problème crucial de logement des personnes en situation de handicap. C’est un projet ambitieux et innovant de logement inclusif », ajoute la directrice. Un travail collaboratif qui se fait, également, « avec l’ensemble des parties prenantes telles que les assistantes sociales, associations de patients, associations sportives, les centres de rééducation fonctionnelle, les communes, les collectivités départementales et les MDPH, et les institutions ».

Ce projet immobilier, de plusieurs millions d’euros, va permettre de créer vingt-sept logements (T2, T2 + et T3) allant de 41 à 56 mètres carrés, avec des baux de droit commun. Tous ces logements qui ne sont pas sociaux, « seront accessibles aux étudiants, aux personnes en activités ou pas, aux couples, aux familles. Nous souhaitons de la mixité dans la résidence », indique Valérie Mellé.

Pour cela, Résidences comme toit rencontrent tous les locataires intéressés et travaillent avec eux sur leur projet de vie. « C’est pourquoi la domotique de chaque appartement sera adaptée à son locataire. On rencontre la personne et on prépare la domotique », ajoute la directrice.

La société n’a pas encore lancé la phase de réservation des logements mais est en train de construire un appartement témoin dans le Grand-Est et va proposer des visites virtuelles en ligne.

Yassine Azoug
yassine.azoug@centrefrance.com

Pratique. Renseignements au www.residences-commetoit.fr

CSA : la représentation du handicap est « quasi-inexistante » à la télé française d’après un nouveau rapport…

Moins d’1% des personnes répertoriées par le CSA en 2019 à la télévision française présentaient un handicap.

© CSA

Les sous-titres sont insuffisamment présents sur les plateformes de replay, de vidéo à la demande et sur les box, regrette le Conseil Supérieur Audiovisuel (CSA) dans un nouveau rapport d’analyse sur l’année 2019. Un constat qui change considérablement en ce qui concerne la télévision. En effet, toutes les chaînes ont respecté leurs obligations de sous-titrage, ainsi que la majorité des autres chaînes. En ce qui concerne les programmes en audiodescription, leur nombre est en augmentation, mais est malheureusement disponible pour les programmes inédits.

L’autorité publique du PAF publie également une statistique édifiante : seulement 0,7 % du total des personnes indexées sont présentées comme handicapées, contre 0,8% en 2016. Il y aurait pourtant près de 10 millions de personnes handicapées en France, soit plus d’un français sur six, d’après les dernières statistiques de 2017 !

Si les fictions populaires commencent à intégrer des personnages handicapés au sein de leurs intrigues principales, ceux-ci restent des exceptions. Pour lutter contre cette stagnation et contre « la représentation quasi-inexistante » des handicapés à la télévision, le CSA a établi une charte signée en décembre 2019 par les dirigeants des grands médias français comme TF1, France Télévisions, M6 ou encore Radio France. Ils s’engagent donc à donner plus de visibilité au sujet du handicap à l’antenne.

Source TELE 7 JOURS.

Gramat. 13 tonnes de bouchons en faveur du handicap….

Mardi 28 juillet une trentaine de bénévoles participait à Cavagnac au chargement des bouchons récoltés dans le Lot depuis 3 ans.

Les bénévoles réunis autour de Jean-Luc Lacrampe (2e à droite)

Jean-Luc Lacrampe et Marie-Claude Vitrac qui ont créé il y a cinq ans la section départementale de l’association « Les Bouchons d’Amour » précisent que 13 t de bouchons ont été collectés dans le Lot depuis septembre 2017, date de la dernière expédition (10 t).

Durant cette période ils ont organisé les collectes dans le département et entreposé le résultat de ces collectes à Cavagnac. Ce mardi ce sont 1 300 sacs de 10 kg de bouchons chacun qui ont été transférés dans un camion à destination de la société SULO France, leader européen du recyclage plastique, basée à Langres (52).

La vocation de l’association « Les Bouchons d’Amour » étant d’aider les personnes en situation de handicap, l’intégralité de la vente des bouchons – 7 000 € en 5 ans pour le Lot- est reversée sous forme de chèques au monde du handicap, soit à des personnes soit à des associations.

Indiquant qu’ils vont passer le relais à une autre équipe lors de la prochaine assemblée générale, Jean-Luc et Marie-Claude remercient sincèrement les bénévoles, les institutions, les municipalités qui ont soutenu leur action durant ces 5 années (l’IME de Vire-sur-Lot, le Pech de Gourbière à Rocamadour, le Foyer Marthe Robin à Gramat, la passerelle de Leyme, le Mas de la Tour de Catus, le centre Boissor de Luzech, l’APEAI de Figeac…).

Ils adressent un merci particulier à la municipalité d’Alvignac, représentée ce jour par son maire Alfred Terlizzi, qui a mis à disposition une salle pour y organiser des séances de tri de bouchons et la société Quercy toiture de Lionel Cayrol, pour le prêt gracieux d’un télescopique pour charger le camion.

Source LA DEPÊCHE.

« Mon parcours handicap », une plateforme dédiée aux personnes handicapées et à leurs proches…

Développée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la Caisse des Dépôts, la plateforme d’information, d’orientation et de services pour les personnes handicapées et leurs proches « monparcourshandicap.gouv.fr », a été lancée le 6 mai dernier.

« Mon parcours handicap », une plateforme dédiée aux personnes handicapées et à leurs proches

D’après la CNSA, le site a pour objectif d’offrir « une information généraliste, officielle, fiable, facilement compréhensible et accessible sur l’ensemble du parcours des personnes en situation de handicap ».

Plus précisément, l’ambition du dispositif est de couvrir l’ensemble des étapes du parcours de vie de la personne en situation de handicap (l’annonce du handicap, la parentalité, la scolarité et les études supérieures, l’emploi et la formation, la santé, la vie sociale et culturelle, le logement, les transports, l’avancée en âge, la retraite, etc.), et de permettre aux personnes concernées de gérer leur parcours et leurs démarches en ligne.

Pour l’heure, seule la première rubrique consacrée à l’emploi et à la formation a été mise en ligne. Intitulée « Informations et orientation », elle se compose des 4 sous-rubriques suivantes :

  • Droits, aides et démarches : fonctionnement des MDPH, traitement des dossiers ; aides financières – AAH, AEEH, PCH, MVA, pension d’invalidité ; aides à l’emploi – RQTH, OETH, etc. ; aides aux transports – cartes mobilité inclusion « invalidité », « priorité », « stationnement »
  • Formation professionnelle : tout savoir sur la formation professionnelle ; me former en alternance ; me former pour chercher un emploi ; être en emploi et me former ; me former pour conserver mon emploi ; me former pour créer mon emploi
  • Formation en alternance : alternance et handicap ; tout savoir sur le contrat d’apprentissage ; tout savoir sur le contrat de professionnalisation ; trouver et intégrer une entreprise et un organisme de formation en alternance
  • Emploi et vie professionnelle : trouver ma voie ; travailler avec mon handicap ; conserver mon emploi ; me former ou me reconvertir

D’ici à 2022, le site s’étoffera progressivement de nouvelles rubriques.

Par ailleurs, l’information généraliste délivrée par la plateforme « Mon parcours handicap » sera complétée par une information de proximité (annuaires, événements locaux, etc.), mais également par certains services (accès à MonCompteFormation, etc.).

À terme, le site proposera un espace personnalisé et sécurisé.

Source PREVISSIMA