Deux mois après son lancement, l’application StopCovid est (toujours) un échec…

Lancée le 2 juin, l’application StopCovid ne rencontre pas le succès escompté par le gouvernement.

Peu d’utilisateurs, faible communication, incompatibilité avec les autres applications européennes : les écueils ont été nombreux.

L'application mobile StopCovid a du mal à prouver son efficacité.

Difficile d’être optimiste ou positif sur le sujet. Et quand on parle de StopCovid aux spécialistes des nouvelles technologies et experts du numérique, les mots “fiasco” ou “échec” arrivent très vite. Au-delà des difficultés techniques que nous avons déjà évoquées précédemment, l’application, très peu téléchargée (2,3 millions de fois) comparativement à d’autres solutions proposées en Europe à travers la planète, n’a pas non plus prouvé son utilité sur le plan sanitaire. Et comme France Inter a pu le confirmer, la communication est quasi inexistante, y compris dans les zones où l’on observe une certaine résurgence de l’épidémie.

Les chiffres ne sont vraiment pas encourageants

L’application StopCovid a été téléchargée “plus de 2,3 millions de fois, sur les plateformes Android et Apple, depuis sa mise en service le 2 juin”, selon les chiffres fournis par la Direction générale de la Santé à France Inter. Mais cela représente toujours à peine 3 % de la population française, soit bien moins que nos voisins européens comme nous le soulignions dans un précédent article. En Allemagne, l’application a été téléchargée plus de 16 millions de fois. Par ailleurs, 563 personnes ont utilisé un QR Code pour saisir le résultat d’un test positif.

Le 23 juin, lors d’une conférence de presse, le secrétaire d’État au Numérique Cédric O avait expliqué que seulement 68 personnes s’étaient signalées positives au Covid-19. “Je vous avoue que c’est un peu difficile de faire le bilan, c’est un peu tôt”, a jugé le même ministre, interrogé sur le nombre d’utilisateurs de StopCovid, lors d’une interview à CNews fin juillet.

La communication est quasi inexistante

En juin, Cédric O assurait qu’il fallait “faire en sorte qu’un maximum de personnes téléchargent StopCovid” en “s’adaptant à la réalité de l’épidémie”. Le secrétaire d’État expliquait qu’il allait falloir “mettre une attention particulière sur les clusters” en adoptant la stratégie suivante : “Promouvoir l’application comme un geste barrière mais en lui ajoutant une stratégie de frappe chirurgicale sur les zones oranges, rouges, ou les clusters.”  Comprenez que dès qu’à chaque apparition d’un nouveau foyer de l’épidémie, une communication devait être faite pour télécharger l’application.

Or, comme France Inter a pu le confirmer auprès des Agences régionales de santé en Pays de la Loire ou en Bretagne, où plusieurs clusters ont été détectés ces dernières semaines, aucune communication particulière n’a été faite pour promouvoir l’application et inciter à son téléchargement. “Il n’y a pas eu d’achat publicitaire”, explique l’ARS Pays de la Loire, qui tempère : “il y a peut-être de l’affichage sur les sites de dépistage…” “Il n’y a pas eu de communication”, confirme encore le cabinet du préfet de la Mayenne.

Sur CNews, Cédric O a estimé que sa mission “était de faire en sorte que cet outil soit disponible”. Et renvoie la balle à son collègue de la Santé : “Il l’est, respecte nos valeurs, a été validé par la Cnil et le Parlement. Il est sur la table, maintenant c’est à Olivier Véran, aux autorités de santé, de décider comment ils veulent le déployer encore plus, avec plus de communication.”

Ce dernier, Olivier Veran, a récemment tweeté pour inciter les Françaises et les Français à télécharger StopCovid sur nos lieux de vacances : “Protégez-vous et protégez les gens que vous croisez”, écrivait-il sur son compte, le 30 juillet.

L’application n’est pas compatible avec les versions européennes

Dernier couac en date, la compatibilité avec les applications de nos voisins. Récemment, la Commission européenne a conclu un accord avec le fabricant allemand de logiciels d’entreprises SAP et une filiale de Deutsche Telekom pour permettre les échanges transfrontaliers, d’ici la fin de l’été, entre les applications nationales de traçage de contacts contre le Covid-19, “développer et construire une plateforme passerelle pour l’échange transfrontalier des alertes”, a-t-on appris vendredi.

L’interface pourra fonctionner avec au moins 18 applications – déjà opérationnelles ou prévues – développées par des pays européens ayant choisi une architecture dite « décentralisée », favorisée par Google et Apple, ce qui exclut donc de fait les applications française et hongroise. En effet, la France, qui a tenu un discours anti-Gafa, a développé StopCovid sur un système “centralisé”.

Source FRANCE INTER.

Coronavirus : Des chercheurs français suspectent une protéine de jouer un rôle dans les formes graves…

Il s’agit de la calprotectine, présente à un taux très élevé chez les malades atteints d’une forme sévère de la maladie.

Coronavirus : Des chercheurs français suspectent une protéine de jouer un rôle dans les formes graves

Nouvelle piste de la recherche pour combattre l’épidémie de Covid-19. Des chercheurs français font l’hypothèse qu’une une protéine produite par l’organisme joue un rôle important dans les formes graves du coronavirus. Des essais cliniques doivent être réalisés pour la confirmer, et ainsi lutter contre l’aggravation de la maladie.

Selon ces travaux, publiés jeudi dans la revue Cell, on relève « un taux très élevé » – 100 à 1.000 fois plus que la normale – de cette protéine, la calprotectine, chez les patients atteints d’une forme sévère de Covid-19. « Nos résultats suggèrent que la calprotectine pourrait être responsable de l’aggravation de la Covid-19 », a estimé dans un communiqué l’auteur principal de l’étude, le chercheur en immunologie Aymeric Silvin.

Prévenir… et empêcher les formes sévères

De nombreux travaux à travers le monde cherchent à mieux comprendre les mécanismes de l’« orage cytokinique », une réaction inflammatoire incontrôlée et excessive mise en cause dans les formes graves de Covid-19. « La forte augmentation de calprotectine dans le sang pourrait intervenir avant l’orage cytokinique associé à l’emballement inflammatoire des patients développant une forme sévère », a poursuivi Aymeric Silvin.

En théorie, on pourrait donc peut-être repérer les patients risquant de développer une forme sévère de la maladie, en testant le taux de calprotectine dans leur sang, selon le communiqué des organismes français à l’origine de ces recherches (Gustave Roussy, AP-HP, Inserm), en collaboration avec des équipes étrangères (Singapour, Chine, Israël). En outre, cette piste pourrait offrir « une approche thérapeutique inédite », puisque le blocage du récepteur de la calprotectine pourrait aider à combattre l’aggravation.

Un long chemin encore à parcourir

« Ces stratégies sont à évaluer par des essais cliniques », selon le communiqué. L’étude s’est appuyée sur l’analyse d’échantillons sanguins provenant de 158 patients admis aux urgences pour suspicion de Covid-19. Chez les patients les plus atteints, outre le taux élevé de calprotectine, les analyses ont révélé un fonctionnement anormal de certains globules blancs, qui semble amoindrir la réponse immunitaire.

Faire des analyses portant sur ces deux marqueurs lors de l’admission d’un patient pourrait donc aider à repérer en amont les risques de formes graves. « Le diagnostic précoce d’une forme grave de la Covid-19 peut être réalisé sur un tube de sang », a espéré une autre des chercheuses, la Pr Michaela Fontenay, à la tête du service d’hématologie biologique de l’hôpital Cochin à Paris, citée dans le communiqué.

Source 20 MINUTES.

Collèges, lycées: le gouvernement prépare plusieurs scénarios pour la rentrée…en cas de circulation active du Covid-19 !

Si le gouvernement envisage une rentrée en présentiel, deux scénarios sont prévus en cas de circulation active du Covid-19.

Collèges, lycées: le gouvernement prépare plusieurs scénarios pour la rentrée

La rentrée approche doucement, et les établissements scolaires organisent petit à petit la reprise des cours face à une éventuelle deuxième vague de Covid-19. Dans une circulaire adressée aux directeurs des collèges et lycées ainsi qu’aux enseignants, le ministère de l’Éducation nationale indique avoir réfléchi à divers scénarios en fonction de l’évolution de la situation sanitaire d’ici la fin de l’été.

Une rentrée en présentiel privilégiée

Selon le gouvernement, «rien ne peut remplacer l’action pédagogique d’un enseignant dans sa classe, en présentiel, avec ses élèves». Si la situation évolue dans le bon sens, les élèves devraient alors en avoir fini avec l’enseignement virtuel. «Le scénario nominal de la prochaine rentrée est donc bien celui d’un enseignement en présentiel pour tous les élèves, à tous les niveaux et sur l’ensemble du temps scolaire», précise le ministère.

Ainsi, dès le 1er septembre, «l’obligation scolaire s’appliquera pleinement. La présence des élèves en classe, à l’école, au collège et au lycée, est impérative et n’est pas laissée à la libre appréciation des parents». Tous les établissements scolaires assureront la continuité des apprentissages, «dans tous les cas de figure».

Toutefois, le gouvernement reste lucide et se prépare à modifier certaines modalités à l’échelle nationale ou locale, «dans l’hypothèse d’une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire à la rentrée scolaire 2020».

Deux scénarios en cas de circulation active du virus

Deux hypothèses sont donc envisagées. La première concerne une éventuelle «circulation active du virus». Dans ce cas-là, les établissements ne fermeront pas. Ils devront cependant suivre «un protocole sanitaire réduisant la capacité d’accueil». Tous les élèves auront accès à des cours obligatoires en présentiel chaque semaine, «même si cette période de cours peut ne pas forcément correspondre à l’ensemble du temps scolaire».

Le deuxième scénario serait appliqué en cas de «circulation très active du virus». Sur une zone géographique déterminée, les établissements scolaires pourront alors être fermés à nouveau. L’intégralité de l’enseignement sera donc assurée à distance. Pour éviter le décrochage scolaire, le ministère demandera de maintenir les liens entre les professeurs et les élèves, en appelant ou contactant ces derniers au moins une fois par semaine sur l’avancement de l’apprentissage. L’aide des parents sera également demandée pour suivre le travail des élèves.

Mais pour l’heure, ces deux scénarios ne font l’objet que d’une évocation. Aujourd’hui, il est prévu que la rentrée de septembre se réalise dans des conditions les plus normales possible, à l’école, dans les collèges et les lycées, tout en respectant les gestes barrière.

Source LE FIGARO.

HANDICAPS ET EMPLOI – Rapport thématique 2019-2020 de l’IGAS…

Comment favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap ?

Les politiques publiques déployées à cette fin depuis des décennies ont-elles fait leurs preuves et répondent-elles aux besoins et aspirations de ces personnes ?

Aux besoins des employeurs ?

HANDICAPS ET EMPLOI - Rapport thématique 2019-2020 de l’IGAS...(Photo d'illustration).

Avons-nous seulement une idée claire de ces besoins, du nombre de personnes concernées et de la nature de leur handicap ? Que peuvent nous apprendre les voies empruntées par d’autres pays, en recherche, comme la France, d’une société plus inclusive, donc d’un monde du travail plus inclusif ?

Alors que la population active avance en âge, que la prévalence des maladies chroniques y augmente, que l’activité professionnelle est elle-même à l’origine d’une partie importante, de mieux en mieux reconnue, des situations de handicap, l’IGAS a souhaité reprendre ces questionnements.

Elle s’est appuyée sur une quinzaine de missions réalisées au cours des dernières années à l’intersection des enjeux d’emploi et d’accompagnement du handicap, mais aussi sur des travaux complémentaires inédits. Plus de 2 200 entretiens, témoignages et histoires de vies, recueillis dans 36 départements, que complète l’examen des approches en vigueur dans d’autres pays comme l’Allemagne et la Suède, avec une attention particulière accordée à l’expérience des personnes concernées.

Le rapport propose ainsi trois scénarios possibles d’évolution à long terme du modèle français de soutien à l’emploi des personnes handicapées, afin de mieux répondre aux défis futurs et de prévenir, chaque fois que possible, la rupture de la relation de travail dans des situations de plus grande vulnérabilité.

Ce rapport thématique 2019-2020 est destiné au Président de la République, au Gouvernement, au Parlement, et à l’ensemble des acteurs et citoyens impliqués dans ces actions ou tout simplement sensibles à ces enjeux.

Il a été conçu dans un format numérique qui se prête à différents niveaux de lecture. Le rapport de base est ainsi accompagné de « ressources » incluant un ensemble de références complémentaires (témoignages, statistiques, textes juridiques, bibliographies…) ; une navigation permet d’aller de manière fluide d’un élément à un autre :
– Les icônes jaunes, en marge du texte, renvoient à des ressources par un clic ;
– Les mots soulignés en pointillés font apparaître des ‘infos bulles’ apportant des précisions ou renvoyant vers les sites internet utiles.
Une version est accessible aux personnes non-voyantes ou malvoyantes.

- La synthèse (format pdf)
- Télécharger le rapport (format pdf)

- La synthèse et le rapport (format word- accessible aux personnes non-voyantes ou malvoyantes)

Source IGAS.

Six millions de personnes malentendantes…

Handicap. Comment sensibiliser nos concitoyens à ce handicap invisible, notamment dans l’accès aux activités culturelles ?

« Pourquoi, dans les publicités, insister sur la discrétion des des prothèses auditives ? »

M. Neuville (Ille-et-Vilaine) :

Contrairement aux sourds qui communiquent grâce à la langue des signes, nous, malentendants et devenus sourds, utilisons nos oreilles équipées de prothèses auditives ou d’implants cochléaires, et nous avons aussi besoin d’aides techniques pour suppléer aux limites de ces prothèses, en particulier dans les situations bruyantes (réunions de famille ou de travail, guichets des services publics, tels que La Poste et la SNCF…) ou pour capter correctement le son des films, conférences, spectacles, visites de musées ou de ville, etc.

On estime qu’il y a en France six millions de personnes malentendantes. Voici quelques-unes des demandes qu’elles formulent :

L’installation dans tous les lieux collectifs fréquentés par les malentendants d’une boucle magnétique (BIM) préconisée par la loi sur l’accessibilité de 2005 : ce système, très facile d’utilisation pour ses usagers, permet d’envoyer un son de meilleure qualité directement dans les prothèses auditives. Cette boucle fonctionne par exemple à Rennes, aux Champs libres (salle de conférences et planétarium), au musée des Beaux-Arts, au TNB (théâtre et salles de cinéma) dans certaines salles du Gaumont et dans certains cinémas de la périphérie rennaise… Ce système, lorsqu’il est bien installé, donne entière satisfaction.

D’autres systèmes, en apparence innovants parce qu’ils sont basés sur le wifi, sont arrivés sur le marché. Ils ont séduit certains gestionnaires de sites. Or ces systèmes sont moins faciles à utiliser que la BIM (nous les avons testés), délivrent un son de moindre qualité et supposent la possession d’un smartphone par leurs utilisateurs, ce que nous jugeons discriminatoire.

Dans les cinémas, la projection de films existe en version française, sous-titrée en français (VFST). Mais la plupart des exploitants refusent de programmer cette possibilité ou ne le font que très rarement « car cela dérange les entendants » : les entendants ne peuvent-ils accepter cette gêne minime (beaucoup l’acceptent pour les films en version originale) pour permettre aux malentendants de profiter de tous les films ?

[…] En conclusion, nous voudrions faire une remarque : pourquoi dans les publicités pour prothèses auditives, par l’écrit comme par l’image, est-il insisté sur la « discrétion » des prothèses ? Serait-il plus honteux d’être sourd que presbyte ?

Nous espérons, par ce courrier, sensibiliser nos concitoyens à ce handicap invisible qu’est la malentendance.

Source OUEST FRANCE.

EN IMAGES. Au sommet du mont Blanc, l’odyssée estivale de deux Italiens amputés….

Andrea et Max, deux alpinistes italiens en situation de handicap, se sont fixé un défi : gravir cinq des plus hauts sommets d’Italie.

Ils racontent comment ils sont arrivés au sommet du mont Blanc, samedi 1er août.

Les deux Italiens se sont fixés le défi de gravir les cinq sommets les plus hauts d'Italie.

A deux pas du bonheur. L’image est belle, mais elle ne dit pas grand-chose de l’aventure extraordinaire qui sépare encore Andrea et Max de l’accomplissement de leur rêve estival : monter sur cinq des plus hauts sommets d’Italie. Après avoir escaladé celui de la Marmolada (3 343 mètres d’altitude) dans les Dolomites à la mi-juillet, puis celui du Grand Paradis (4 061 mètres), les deux hommes, portés par une jambe valide et trois autres en titane et carbone, ont rejoint le 1er août le sommet du mont Blanc (4 810 mètres). En attendant le mont Viso et le Cervin d’ici la fin septembre.

« Retrouver la montagne, le plaisir de s’y fatiguer, de se retrouver à nouveau au sommet pour admirer le panorama : c’était vraiment ce qu’il pouvait m’arriver de mieux après ce que j’ai vécu. Après un drame, il faut réagir, retrouver son énergie et ce n’est qu’alors que l’on peut aussi retrouver le sourire ! ». Et il sait de quoi il parle, Massimo Coda. « Aujourd’hui, vous pourrez titrer dans votre journal : deux hommes et une seule jambe sur le mont Blanc ! », blague volontiers celui que nos confrères transalpins se plaisent à appeler : Max !

Mais son visage rayonnant de joie, Massimo ne le doit qu’à lui. Pour l’alpiniste piémontais, engagé aux côtés de son ami toscan, l’athlète paralympique d’athlétisme Andrea Lanfri, cette odyssée de l’été est un pari. En même temps qu’un message d’espoir lancé à tous les handicapés. « Je crois que notre cordée, en son genre, est vraiment unique au monde, précise de son côté Andrea. Avoir réussi à arriver jusque sur le toit de l’Europe a une saveur particulière pour nous. J’espère que le symbole qu’il représente contribuera à faire disparaître un certain nombre d’idées toutes faites sur le handicap ».

Au sommet par l’une des voies les plus difficiles

« Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on a choisi d’accéder au sommet du mont Blanc par la voie Ratti », poursuit l’athlète toscan. Il est vrai que de toutes les voies italiennes, la via Ratti passe pour être parmi les plus difficiles au départ de Courmayeur. Direction le refuge Gonella, puis la cabane Vallot sur la voie normale vers le sommet. Bien des alpinistes auraient hésité à s’y risquer. Mais pas Massimo et Andrea, compagnons d’aventures alpines depuis des années, pas le moins du monde effrayés à l’idée de traverser les glaciers du Miage et des Dômes. Mais vigilants… toujours.

« Dans cette voie vraiment pas habituelle, il n’a pas fallu relâcher notre concentration une seule seconde. Dans cet environnement sévère et souvent hostile, on n’avait pas le droit à l’erreur. Les glaciers, les crevasses, les possibles chutes de séracs, les crêtes très effilées qu’il nous fallait emprunter, tout cela a fait de ces deux journées vers le mont Blanc une expérience inoubliable », conclut Andrea Lanfri.

Deux alpinistes Italiens amputés ont gravi le mont Blanc par l'une des voies les plus difficiles.

La force de l’amitié et du handicap

« Pendant cette ascension, il y a eu des moments où l’on a cru que l’on était arrivé au bout de nos forces, que l’on ne pourrait pas même faire un pas de plus… Et puis, d’un seul coup, on sentait l’énergie qui revenait, et on continuait », pondère tout de même Massimo, le Piémontais. D’ailleurs, quand on leur pose la question de ce qui les fait courir, de ce qui leur permet d’« encaisser » des 9 à 10 heures de marche par jour comme dans leur périlleuse ascension vers le toit de l’Europe, des conditions de bivouacs souvent dantesques, sous tente, en parois, les compères parlent de la puissance de leur amitié, bien sûr. Mais d’une mystérieuse force aussi, qui prend parfois des allures de revanche.

Pour Andrea, il s’agit de régler ses comptes avec la violente méningite qui l’a frappé en 2015 et l’a contraint à subir l’amputation de ses deux jambes et de sept doigts. On aurait pu croire que les nombreuses médailles d’or, (neuf fois champion d’Italie), d’argent (une fois vice-champion du monde et une fois d’Europe, 4 fois 100 mètres) et de bronze (aux championnats d’Europe sur 4 fois 100 et 200 mètres plat) auraient eu raison de son insatiable soif de victoire.

Une revanche

Mais rien de tous ces titres ne semble devoir lui suffire. Au moins, tant qu’il n’aura pas décroché ce qu’il considère être son Graal. « Cet été, sans l’urgence du Covid, avec Max, nous avions prévu de partir escalader les deux plus hauts sommets africains : le mont Kenya (5 199 mètres) et le Kilimandjaro (5 895 mètres). On a dû reporter notre projet à l’année prochaine. Mais si, moi, j’enchaîne toutes ces escalades, c’est dans le seul but de me préparer à mon grand rêve : être le premier homme handicapé des membres supérieurs et inférieurs à monter sur l’Everest ! »

Son rendez-vous avec le destin, Massimo, quant à lui, ne le voit pas si loin. Ni sur le continent africain, ni même sur le toit du monde. Des cinq sommets qu’il escaladera avec Andrea cet été, c’est le dernier qu’il attend avec le plus d’impatience, de gravité, peut-être aussi. « Quand j’ai eu l’accident qui m’a coûté ma jambe en 2009, j’étais en plein entraînement en vue d’escalader le Cervin justement. Cette montagne exerce un charme mystérieux sur tous les alpinistes. On ne peut qu’admirer sa forme parfaite de pyramide. Ca a toujours été un rêve pour moi de l’escalader. Et aujourd’hui je suis si près de le réaliser, que j’en suis ému d’avance ! ».

5 sommets sur 5, più che mai (plus que jamais)

Andrea et Massimo sont donc, plus que jamais, dans les temps pour réaliser leur odyssée de l’été 2020 : leur « five peaks » comme ils l’ont baptisé à l’anglaise. Un 5/5 qui jusqu’à leur dernier pas, peut être remis en question. Par une erreur, une malchance… un problème de réservation en refuge ? En cette période de Covid, les structures d’accueil en altitude ne peuvent accueillir qu’un nombre limité de personnes. Premiers arrivés, premiers servis…  « Et nous, avec nos prothèses, nous sommes forcément un peu plus lents que les autres à arriver ». Mais c’est bien la seule faiblesse à leurs cuirasses de « durs à la montagne » que concèdent les deux aventuriers. Ne comptez pas sur Max et Andrea pour se plaindre davantage. Les deux hommes ne sont pas faits de cette « roche » là !

Source FR3.

Besançon : un baptême de l’air organisé pour des personnes en situation de handicap….

Plusieurs personnes en situation de handicap ont pu, ce samedi 8 août, effectuer leur baptême de l’air, grâce à l’engagement d’une association bisontine, Paradéclic.

Trois personnes en situation de handicap ont pu effectuer leur baptême de l'air, ce samedi 8 août.

« Ca s’est bien passé. Cétait impressionnant, on voyait tout en petit, on est monté très haut », confie David. Le casque toujours vissé sur la tête, ce trentenaire en situation de handicap vient d’atterrir. Ce samedi 8 août, il a effectué son baptême de l’air sur un paramoteur.

Une belle histoire à mettre, notamment, au profit de Paradéclic. Cette association bisontine offre, depuis plusieurs années, l’opportunité à des personnes handicapées de s’évader. En l’air. L’objectif est de permettre « un déclic chez ces personnes pour montrer que l’on peut tous faire des choses incroyables ».

« On voit bien dans les yeux des gens, souvent à l’atterrissage qu’ils sont émerveillés. Quelques heures encore après leur vol, ils sont toujours là-haut », témoigne Gilles Fauvet, pilote de l’association.

David, une personne en situation de handicap, dans le ciel franc-comtois.

Une dizaine de vols tous les ans

Au delà d’une association, Paradéclic est un club de parapente, affilié à la fédération Française de vol libre (FFVL). Le matériel et les instituteurs sont tous à disposition de l’association. Tous les membres sont des bénévoles.

Ce samedi, un petit groupe, dont quelques Dijonnais comme David, ont pu survoler la citadelle de Besançon ou encore le Mont Faucon, au départ de l’aéroport de Thise, en périphérie de la cité bisontine.

L’opération est réitérée une dizaine de fois par an et est adaptée à toutes les pathologies.

Source FR3.

Guêpes, frelons, abeilles… Comment réagir quand ces insectes vous tournent autour ?…

L’été est là, et nos pires ennemis aussi. Guêpes, frelons, bourdons, abeilles, ces hyménoptères viennent souvent gâcher nos belles journées ensoleillées.

Leur venin nous effraie et parfois la piqûre est fatale. Ces derniers jours, deux personnes en sont mortes. Alors, comment réagir lorsque vous vous retrouvez face à ces petits insectes volants ?

Quels sont les gestes à adopter si vous vous faites piquer ?

Guêpes, frelons, abeilles… Comment réagir quand ces insectes vous tournent autour ?.... Des guêpes sur une pomme, posée sur une table.

Il est 13 h, vous êtes posés à votre terrasse à boire un verre avec vos amis, les grillades sont sur la table, le melon dans votre assiette… Tout est parfait jusqu’à ce que des guêpes s’invitent à votre petite fête et viennent gâcher votre repas. Entre le stress et l’énervement, les bons gestes ne sont pas toujours adoptés.

Leur venin nous effraie et la piqûre peut parfois être fatale. Ces derniers jours, deux personnes sont décédées en France après avoir été piquées, l’une par une guêpe et l’autre par un ou des frelons asiatiques.

Comment réagir quand des guêpes, frelons… Vous tournent autour ?

Lorsque l’un de ces insectes volants tourne autour de vous, lors d’un repas par exemple, la meilleure solution est de rester calme et d’éviter les mouvements brusques. Si le danger est plus manifeste, retirez-vous tranquillement et protégez votre tête avec vos mains.

« Lors de votre repas, les guêpes et les frelons cherchent de la nourriture et se moquent bien du comportement des humains. Ces insectes ne sont pas dans une attitude belliqueuse, comme lorsqu’ils cherchent à défendre leur nid », précise François Lasserre, entomologiste et auteur du livre Sauvons les insectes ! Les 10 actions pour (ré)agir ! .

Même cas de figure si vous vous retrouvez nez à nez avec une guêpe, un frelon ou autre lorsque vous êtes au volant. Surtout, ne paniquez pas. Garez-vous doucement dès que vous le pouvez et ouvrez vos fenêtres.

Pour ne pas attirer ces insectes, évitez de porter des substances comme de la crème solaire odorante, du parfum ou de la laque.

Si vous êtes dans la nature, ne pas marcher pieds nus dans l’herbe ou près d’un point d’eau pourrait vous éviter une mésaventure car certaines guêpes construisent leurs abris dans la terre.

Comment les éloigner ?

Si vous voulez prendre votre repas tranquillement tout en profitant de votre extérieur, vous pouvez placer à l’écart de votre table une petite coupelle remplie de morceaux de viandes, de melon…

Vous pouvez aussi fabriquer des pièges maisons avec une bouteille en plastique et y incorporer au fond un appât pour les guêpes. Et si, malgré cela, la guêpe est toujours là, essayez de l’enfermer sous un verre le temps du repas tout en évitant de les tuer.

« Ces insectes sont victimes d’un délit de faciès alors qu’ils jouent un rôle important dans l’écosystème, notamment pour la pollinisation des fleurs. Les guêpes et les frelons sont aussi des « insecticides naturels » pour les jardins, ils recyclent les fruits mûrs et le bois mort, et sont une source de nourriture pour les oiseaux », tient à expliquer François Lasserre.

Que faire si vous vous faites piquer ?

En cas de piqûre, même si vous ne présentez aucune gravité, il est important d’essayer d’identifier l’insecte qui vous a piqué, explique un rapport publié par ameli.fr, le site de l’Assurance maladie en ligne. Le frelon et la guêpe ne laissent pas leur dard dans la peau. En revanche, l’abeille, qui possède un dard barbelé, ne pique qu’une seule fois, car elle laisse en place son dard dans la peau et sa glande à venin. Après la piqûre, l’abeille meurt.

Si une abeille vous pique, il faut retirer rapidement le dard en évitant que la glande à venin n’éclate et libère encore plus de venin. La pince à épiler est déconseillée.

Une fois le dard retiré, si dard il y a, désinfectez la piqûre avec de l’eau et du savon, puis appliquez une solution antiseptique. Pour apaiser la douleur, appliquez sur la zone piquée un glaçon enveloppé dans un tissu pour ne pas se brûler la peau.

En cas de douleur, prenez un antalgique (paracétamol). Et, par précaution, vérifiez si vous êtes à jour de votre vaccination contre le tétanos car ces insectes sont en contact avec la terre. Si la zone reste très rouge, enflée et douloureuse au bout de 24 heures, consultez votre médecin.

« Parmi les hyménoptères, les abeilles piquent plus les humains que les guêpes et les frelons, ce qui s’explique notamment par la manipulation des ruches. Chaque année, ces insectes font entre dix et vingt morts en France, principalement des personnes allergiques. C’est moins que la foudre », ajoute François Lasserre.

Comment réagir en cas d’allergie ?

Le risque majeur avec une piqûre d’hyménoptère, c’est l’allergie, en cas d’antécédents ou de piqûres multiples. Celle-ci se manifeste par un gonflement immédiat de la plaie avec une rougeur, une douleur ou une éruption généralisée. Si vous constatez un gonflement important, demandez conseil à votre pharmacien ou votre médecin.

Après s’être fait piquer, si une personne est en difficulté respiratoire, présente un gonflement de la langue, des lèvres, des yeux, fait un malaise ou est prise de nausées, appelez immédiatement le Samu en composant le 15 ou le 112. En attendant l’arrivée des secours, allongez la personne en position latérale de sécurité.

Si la personne est allergique au venin d’hyménoptère et possède une trousse d’urgence contenant un stylo d’adrénaline auto-injectable, utilisez-le. En cas de réaction allergique grave et pouvant mener au choc anaphylactique, cette piqûre d’adrénaline peut sauver la vie. Cette manifestation allergique avec un œdème et des difficultés respiratoires reste toutefois rare.

Et si l’insecte a été avalé ?

Il arrive parfois que les piqûres se situent à l’intérieur de la bouche après avoir avalé lors d’un repas l’un de ces insectes. Le premier réflexe est de sucer un glaçon pour retarder le risque d’obstruction des voies respiratoires. Si la personne est gênée pour respirer ou déglutir, composez immédiatement le 15 ou le 112.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus. À quoi va ressembler la rentrée scolaire ? La circulaire officielle…

La rentrée des classes approche à grand pas. Et le président du Conseil scientifique prévient : ce « ne sera pas comme une rentrée scolaire habituelle ».

Entre port du masque et distanciation physique, comme va se dérouler la rentrée pour les élèves, de la maternelle à la fac ?

Ouest-France vous répond.

La rentrée des classes aura lieu le 1er septembre. Mais quel est le protocole sanitaire mis en place pour accueillir tous les élèves dans de bonnes conditions ?

À moins d’un mois de la rentrée scolaire, de nombreuses questions se posent encore. Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a publié le protocole sanitaire relatif au fonctionnement des écoles et établissement scolaires dans le contexte Covid-19 à compter de la rentrée scolaire.

Certains s’inquiètent qu’une possible reprise de l’épidémie ne vienne tout remettre en cause. Quel est le protocole sanitaire envisagé pour le moment pour la reprise des classes ?

L’année scolaire 2019-2020 a été particulièrement perturbée. La reprise des cours progressive en présentiel le 22 juin avait d’ailleurs suscité de nombreuses interrogations auprès de nos lecteurs.

Quant à la rentrée des classes 2020-2021, le 1er septembre, Emmanuel Macron avait déclaré, lors de son allocution du 14 Juillet : « Nous nous sommes mis en situation d’avoir une rentrée des classes quasi-normales. »

Pour ce faire, et pour permettre une reprise scolaire en toute sécurité, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a saisi le Haut conseil de la santé publique afin de proposer des recommandations de préventions sanitaires, pour préparer la rentrée.

Si certaines mesures restent similaires à celles du 22 juin, quelques changements sont à retenir. Comme l’a exprimé Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, à France Inter, « ce sera une rentrée scolaire avec moins de mesures de distanciations qu’avait été la reprise et la réouverture des écoles à partir de la mi-mai ».

Comme l’indique le protocole sanitaire, « dans les espaces clos […] la distanciation physique n’est plus obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ou qu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves ». Et elle ne s’applique pas dans les espaces extérieurs.

« La limitation du brassage n’est plus obligatoire »

En ce qui concerne le port du masque, il est obligatoire pour les personnels, dans les situations où la distanciation d’au moins un mètre ne peut être garantie. Cependant, pour les professeurs des écoles, il n’est pas obligatoire à l’école maternelle. Et pour les élèves, le port du masque est seulement obligatoire pour les plus de 11 ans, « lorsqu’une distanciation d’un mètre ne peut être garantie en lieu clos comme en extérieur ».

Ce qui change aussi à la rentrée : la limitation du brassage entre classes et groupes d’élèves n’est plus obligatoire. « En fonction de leur taille, les écoles et établissements scolaires organisent le déroulement de la journée et des activités scolaires pour limiter, dans la mesure du possible, les regroupements et les croisements importants. »

Enfin, l’accès aux jeux et espaces collectifs est de nouveau autorisé, tout comme la mise à disposition d’objets partagés au sein d’une classe ou d’un groupe. Bien sûr, les gestes barrières sont les mêmes qu’auparavant et doivent être appliqués en permanence, « partout, et par tout le monde ». Et le Haut conseil de la santé publique recommande, tout comme en juin, une aération pendant 10 à 15 min des établissements, au moins deux fois par jour.

Plusieurs plans prévus en cas de reprise de l’épidémie

Néanmoins, ces mesures ont été recommandées « compte tenu de l’évolution positive de la situation sanitaire au 7 juillet 2020 ».

En cas de reprise de l’épidémie, plusieurs plans sont prévus. La circulaire du ministère de l’Éducation nationale indique que « dans l’hypothèse où la situation sanitaire exigerait des mesures plus strictes, du fait d’une circulation active du virus tout ou partie du territoire national, un plan de continuité pédagogique sera mis en place pour assurer l’enseignement à distance ». Tout comme la plupart des universités, qui ont décidé de faire une partie de leur cours en télétravail.

Inquiet face à une possible reprise de l’épidémie de Covid-19, Hervé Morin, président de la région Normandie, a lancé un appel sur RTL au gouvernement et au ministère de l’Éducation nationale pour que les écoles, les collèges, les lycées et les établissements supérieurs reçoivent dès à présent des consignes claires pour la rentrée : « Il faut que le gouvernement nous indique si nous travaillons dans une hypothèse d’avant Covid ou d’adapter la scolarisation. »

La circulaire officielle du gouvernement, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Trois quarts des Français jugent que le discours du gouvernement a été incohérent sur le masque…

Trois quarts des Français jugent que la communication sur le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos est incohérente, selon un sondage YouGov.

D’abord annoncée pour le 1er août par le chef de l’État, cette mesure est entrée en vigueur le 20 juillet sous la pression des personnels soignants et de l’opposition.

Trois quarts des Français jugent que le discours du gouvernement a été incohérent sur le masque. Des touristes portant des masques dans le centre historique de Locronan (Finistère).

Les Français taclent sévèrement la politique du gouvernement sur le port du masque. Une protection jugée stratégique dans la lutte contre le Covid-19 par l’exécutif mais dont la mise en œuvre a été pour le moins contestée.

Trois quarts d’entre eux estiment que la communication à ce sujet est incohérente, selon un sondage YouGov réalisé pour le Huffington Post entre lundi 3 et mardi 4 août. Les sympathisants LREM ne sont pas non plus convaincus, puisque 43 % d’entre eux partagent cet avis.

Le port du masque obligatoire d’abord annoncé pour le 1er août

Lors de son allocution du 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé l’obligation du port du masque dans les lieux publics clos recevant du public, à partir du 1er août.

Le délai de quinze jours pour l’application de cette mesure a été jugé trop long par les personnels soignants et l’opposition, argumentant que les cas de personnes touchées par le Covid-19 s’amplifiaient.

Deux jours plus tard, le Premier ministre Jean Castex a pris la parole au Sénat et a annoncé que la généralisation du port du masque dans les lieux publics clos recevant du public interviendrait plus tôt, soit la semaine suivante.

De quoi jeter le trouble et stimuler les personnes qui prônent le non-port du masque, note le Huffington Post. Selon ce sondage, les Français sont cependant 80 % à soutenir cette mesure et jugent que le port du masque est une protection efficace contre le coronavirus. Par ailleurs, ils seraient 14 % à refuser de le porter en extérieur.

Source OUEST FRANCE.