Covid-19 : les masques les plus inefficaces… et ceux qui marchent vraiment…

Depuis le déconfinement, le masque est devenu l’accessoire incontournable si vous voulez prendre les transports en commun ou entrer dans certains magasins.

Seulement, s’ils sont censés nous protéger de la prolifération du coronavirus, tous ne se valent pas. C’est du moins ce que viennent de démontrer deux études.

Masque en coton, en cône ou en mouchoir…

Des chercheurs révèlent quels sont les plus efficaces.

Covid-19 : les masques les plus inefficaces... et ceux qui marchent vraiment...

Pour lutter contre le Covid-19, les masques faciaux font désormais partie intégrante de notre quotidien. Ils ont pour objectif de limiter la projection de postillons infectieux lors des déplacements des Français. En effet, les personnes asymptomatiques peuvent transmettre le coronavirus sans le savoir, juste en parlant. Les masques permettent donc de réduire la transmission, et ce, même pour les personnes ne présentant pas de symptômes.

La plupart d’entre vous porte des masques que l’on appelle « grand public« . Il peut s’agir de masque jetables (utilisables une seule fois) ou en tissu, lavables et réutilisables.

Sans masque, les gouttelettes expulsées lors de la toux ou lorsque vous parlez peuvent parcourir jusqu’à 3,7 mètres. Or, avec un masque, cette distance est réduite à quelques centimètres dans le pire des cas.

Deux récentes études révèlent que certains masques en tissu fonctionneraient mieux que d’autres et seraient plus efficaces pour arrêter la propagation de gouttelettes potentiellement infectieuses. L’une est parue le 30 juin dans la revue Physics of Fluids ; l’autre a été publiée le 7 août dans la revue Science Advances.

Masque en coton, bandana, masque conique : les chercheurs les ont testés sur des mannequins

« Bien qu’il y ait eu des études antérieures sur les performances des masques chirurgicaux, les données sur les masques à base de tissu, utilisés par la grande majorité du grand public, sont insuffisantes« , expliquent les chercheurs de la première étude. Ces derniers ont étudié la toux et les éternuements émis par les humains pour déterminer quels matériaux permettent au mieux de freiner les jets respiratoires.

Pour simuler une toux, les chercheurs ont connecté la tête d’un mannequin à une machine à brouillard (qui crée une vapeur d’eau et de glycérine). Ils ont utilisé une pompe pour expulser la vapeur par la bouche du mannequin avant de visualiser les gouttelettes de vapeur à l’aide d’une « feuille laser » (créée en passant un pointeur laser vert à travers une tige cylindrique).

Les quintes de toux, simulées par un laser vert

Dans cette configuration, les quintes de toux simulées apparaissaient comme une vapeur verte rougeoyante et provenaient de la bouche du mannequin.

Les chercheurs ont ensuite testé l’efficacité de plusieurs types de masques grand public. Ils les ont placés sur la tête du mannequin déterminer comment ils bloquent les projections émises par la toux.

Parmi les masques testés, on note un masque fait maison, cousu avec deux couches de coton, un bandana conçu avec une seule couche de coton, un mouchoir en coton plié et un masque conique (type cône couvrant le nez et la bouche) non stérile vendu dans les pharmacies.

Une seconde étude conduite avec une vraie personne

L’étude plus récente, menée par des chercheurs de Durham, aux États-Unis, a comparé 14 masques, allant du masque chirurgical au masque en tissu, en passant par le masque tricoté ou le simple bandana.

Un volontaire est entré dans une pièce noire, équipée d’une boîte, d’un laser, d’un objectif et d’un appareil photo de smartphone, d’abord à visage découvert, puis équipé de différents types de masques. À chaque fois, il a dû prononcer la phrase « stay healthy people« , qui signifie « restez en bonne santé » et peut entraîner l’émission d’un certain nombre de postillons

Les scientifiques ont observé le nombre de micro-gouttelettes de salive en suspension dans l’air, après chaque prise de parole du sujet étudié, ce qui leur a permis de déterminer quels masques étaient les plus filtrants, et lesquels étaient, au contraire, moins efficaces.

Dans ce diaporama, nous faisons la liste des différents types de masques et détaillons leur efficacité.

Une seconde étude conduite avec une vraie personne

  • Sur l’axe horizontal : les différents types de masques.
  • Sur l’axe vertical : la quantité relative de gouttelettes qui traversent le masque.

Masque : comment le laver ?

Pour que votre masque vous protège efficacement contre le Covid-19, certaines règles d’hygiène doivent impérativement être respectées. Si vous portez un masque jetable, celui-ci doit être mis à la poubelle, après chaque inutilisation. En outre, si vous avez choisi de porter un masque en tissu (que vous avez fabriqué ou acheté), vous devrez le laver après 4 heures d’utilisation.

Un lavage en machine avec une lessive adaptée (sans adoucissant) à 60° pendant 30 min est conseillé. Ensuite, le séchage complet du masque barrière doit être réalisé dans un délai inférieur à deux heures après la sortie de lavage. Puis, une fois le lavage réalisé, il vous est possible de réutiliser le masque, s’il est en tissu.

Source MEDISITE.

Plainte déposée à Castres après la vidéo virale d’une personne handicapée…

Une plainte a été déposée à Castres apprend France Bleu Occitanie ce mardi, alors qu’une vidéo virale a été postée sur les réseaux sociaux par une personne en situation de handicap qui estime s’être vue refuser l’accès à un salon de thé.

Une enquête est en cours.

Handicapée, un café refuse de la laisser entrer avec son chien

Que s’est-il passé devant un salon de thé du centre-ville de Castres récemment ? Une vidéo virale a été postée lundi sur les réseaux sociaux par une femme, Mathilde, en situation de handicap. Elle estime s’être vue refuser l’accès à l’établissement alors qu’elle était accompagnée d’un chien d’assistance.

« Et pourtant !

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : LE BISTROT DES SAVEURS à CASTRES “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce. » HANDICAP INFO.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

Une vidéo vue presque deux millions de fois

Sur la vidéo, qui a été vue presque 1 900 000 de fois, et qui est devenue rapidement virale, on voit plusieurs personnes dont un commerçant sommant à la femme en fauteuil roulant de ne pas rentrer. Ce mardi, France Bleu Occitanie apprend qu’une plainte a bien été déposée au commissariat de Castres par la personne en situation de handicap.

Mais rien ne prouve pour l’heure que la jeune femme a bien été empêchée de rentrer à cause de la présence de son chien, ou à cause de son handicap, comme l’affirment des milliers d’internautes qui se sont emparés de l’affaire. Une enquête est en cours.

« L’article 88 de la loi du 30 juillet 1987 garantit l’accès “aux lieux ouverts au public”, dont font partie les cafés, aux chiens guides d’aveugle ou d’assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte “mobilité inclusion” portant les mentions “invalidité” et “priorité”. Refuser l’accès à une personne accompagnée d’un chien d’assistance est un délit qui peut être verbalisé par une amende allant de 150 à 450 euros. » HANDICAP INFO.

Source FRANCE BLEU.

La Trinité-sur-Mer. La Maison des Salines, qui accueille des handicapés, s’adapte à cause du Covid…

Pour l’association départementale des Pupilles de l’enseignement public (Pep 56), la reprise de l’accueil au sein de la Maison des Salines, à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), a nécessité une réorganisation.

José et Ilan, animateurs, en compagnie de Nathalie Dorange, directrice du centre. 

Des mesures respectées

En plus de la limitation du nombre de personnes accueillies, l’établissement a dû mettre en place des sens de circulation. « Il faut éviter bien évidemment que les gens se croisent. Donc, les sens de circulation au sein de l’établissement ont été imposés », complète la directrice. Il en est de même pour la fréquentation des différentes salles où les mesures de distanciations sont respectées. Le nettoyage et la désinfection régulière des locaux nécessitent également une réorganisation.

« Aujourd’hui, quatre permanents sont affectés à l’établissement et sont renforcés par trois CDD, y compris un veilleur de nuit. La capacité d’accueil est donc diminuée de moitié, mais les agents sont toujours aussi nombreux », fait remarquer la directrice.

Des animations adaptées

Si le mois de juillet a permis d’accueillir seize enfants et cinquante-neuf adultes, le mois d’août totalisera cent vingt-six personnes. « Notre établissement accueille pendant ce mois des adultes handicapés. Ils sont accompagnés d’organisateurs de différents organismes. Ici au centre, nous sommes chargés de proposer des animations qui sont adaptées aux handicaps des personnes », indique la directrice.

Ainsi, José et Ilan, animateurs, ont pris en charge un groupe à l’extérieur, un peu à l’ombre. « En fonction des demandes des organismes, nous sommes en mesure de proposer une à six demi-journées d’animations. Les groupes préfèrent parfois avoir un peu de temps libre, ce qui est bien compréhensible », complète Nathalie Dorange. La Maison des Salines accueille des groupes de début mars jusqu’aux vacances de la Toussaint. Il convient aussi pour des stages, des formations ou des séminaires.

Contact : tél. 02 97 30 16 61, maisondessalines.latrinite@lespep56.com

Source OUEST FRANCE.

Ehpad: des animaux de compagnie contre la solitude….

Grâce à la médiation animale, des personnes âgées retrouvent le sourire.

C’est même souvent une véritable thérapie.

Henriette trouve du réconfort auprès de Pacha.

Le coronavirus n’a pas fait que des victimes de la maladie. La solitude a fait partie des dommages collatéraux les plus importants, surtout chez les personnes âgées. Pour les réconforter dans ces périodes difficiles, la présence d’animaux à leurs côtés peut s’avérer précieuse. Certains établissements autorisent déjà leurs résidents à recevoir la visite de petits compagnons, généralement par le biais de leur famille. Constatant les effets bénéfiques de ces moments d’affection, ils se sont mis à recourir aux services de spécialistes de la médiation animale intervenant à la demande.

Dominique Portal, ancienne animatrice en maison de retraite, qui a créé AnimalCâlin en 2013, en fait partie. Grâce à l’aide d’une employée et d’une dizaine de bénévoles, Hélio la tourterelle, Missy la chatte, Bianca le cochon d’Inde, Gandhi le chien et bien d’autres sont bichonnés à la campagne, dans les environs d’Albi. Une fois ces derniers formés, sa mission: rendre le sourire aux seniors qu’elle visite avec leur aide.

Et l’accueil des intéressés est généralement enthousiaste. «C’est une bonne idée, quand on sait ce qui va nous arriver, c’est beau aussi l’amour d’un animal. Ils nous aiment tel qu’on est », se réjouit, en serrant Pacha dans ses bras, Henriette, décédée depuis. «Certaines personnes âgées, lorsqu’elles sont confrontées aux animaux, sont métamorphosées, comme si elles revenaient quelques années auparavant», témoigne Anne-Sophie Chevasson, bénévole de l’association Petits Frères des Pauvres, qui visite les résidents du service de l’hôpital Marchant à Toulouse, Les jardins de Silos, et a financé en grande partie les interventions d’AnimalCâlin. L’animal a le pouvoir de combler des besoins psychologiques du fait qu’il ne juge pas».

« L’animal ne juge pas. Il replace le patient en tant que personne ».

Dr Ingrid Payet, service de soins palliatifs, hôpital Joseph Ducuing (Toulouse)

«Nous voyons à quel point cela leur apporte un apaisement et leur fait passer un moment hors du service et hors du soin, explique de son côté le Dr Ingrid Payet, à l’initiative de l’intervention d’AnimalCâlin dans le service de Soins palliatifs de l’hôpital Joseph Ducuing à Toulouse. Tout ce qui est contact, le fait de pouvoir le prendre dans ses bras, par le toucher, la caresse, donc une interaction, replace le patient en tant que personne. Surtout l’animal n’est pas du tout jugeant. On a dans notre service des gens atteints de pathologies évolutives graves, avec parfois une altération physique importante et l’animal va aller au-delà de la maladie, de l’aspect, et replace le patient en tant que personne. C’est quelque chose qui est au-delà des mots».

Les études montrent que cette approche permet de réduire la prise en charge médicamenteuse

Dominique Portal, directrice d’AnimalCâlin

«Les études montrent que cette approche permet de réduire la prise en charge médicamenteuse», affirme Dominique Portal. Car selon les publics, les objectifs peuvent être différents: non seulement à visée récréative ou de bien-être mais aussi thérapeutiques (motricité, sensorialité, relationnel, social ou éducatif). «Nous avons une grille d’évaluation avec l’établissement selon l’objectif qu’il a fixé (par exemple, la motricité): fait, ne fait pas, veut, ne veut pas, touche, ne touche pas. Ou touche, caresse, brosse, sachant que les malades d’Alzheimer vont souvent brosser à contre-poil. Et sur la durée, les résultats sont parfois impressionnants». »Dans le cas d’Alzheimer, cela peut atténuer les déambulations et l’anxiété», témoigne Stéphanie, bénévole de l’association. Si la grande majorité des interventions d’AnimalCâlin ont lieu en Ehpad (68%), «la médiation animale fonctionne aussi dans les hôpitaux, auprès des handicapés et dans les crèches», explique la fondatrice de l’association. Des établissements aussi variés que la maison de retraite Les Grands chênes à Saïx, la maison d’accueil spécialisée pour adultes handicapés Le Mas Les Genêts à Cagnac-les-Mines (Tarn), la crèche Bénénou d’Albi ou le centre de soins de suite et de réadaptation de la Clauze à Réquista (Aveyron) en ont tous fait l’expérience.

Christian et la tourterelle Hélio se sont apprivoisés.

L’association a également un partenariat, financé par le département, avec le service d’aide à la personne Adomicia, pour lutter contre l’isolement des personnes âgées à domicile. Même si la plupart du temps ses interventions sont plutôt financées par des fonds privés: associations et fondations ou mécénat d’entreprises.

Des interventions suspendues depuis le confinement

Mais paradoxalement, c’est au moment où les seniors en auraient le plus besoin que ces interventions extérieures ont été suspendues. Non seulement pendant le confinement du fait de la fermeture des établissements aux personnes extérieures mais souvent encore aujourd’hui, alors que plane la crainte d’une seconde vague. Les visites encore récentes et très encadrées, les craintes liées à l’association du virus à la transmission par l’animal font que les interventions se font encore rares dans les Ehpad, même si d’autres structures les reprennent peu à peu. De vingt séances mensuelles en moyenne, AnimalCâlin est tombé à cinq séances par mois actuellement. «Nous tenons nous aussi à ne faire courir aucun risque à nos animaux, chacun d’entre nous intervenant toujours avec son propre animal, qu’il a formé et connaît bien», explique sa représentante. De toute façon, l’association ne travaille jamais l’été, considérant qu’il fait trop chaud dans la région pour les bêtes et que les conditions optimales ne sont pas réunies en établissements, les résidents étant souvent regroupés dans les quelques pièces fraîches.

Une profession pas encore reconnue

Autant dire que les professionnels du secteur souffrent. Certains, comme AnimalCâlin, ont pu bénéficier d’aides pendant le confinement, d’autres non. La question est de savoir si ces dernières se poursuivront à la rentrée. «À défaut, nous ne pourrons pas garder tous nos animaux, car nous n’aurons plus de quoi couvrir les frais de nourriture, soins et vétérinaire plus le salaire de notre employée», redoute Dominique Portal. Un syndicat vient bien de voir le jour pour représenter la profession mais celle-ci n’est toujours pas reconnue au Registre national de la certification professionnelle. Le métier aurait besoin d’une reconnaissance nationale avec ses règles, ses méthodes homologuées et son éthique. Il faut dire que ses représentants, issus soit du secteur médico-social soit du secteur canin ou animal, n’ont pas de méthodes homologuées car chacun a sa propre approche. Et seule une école, Agatéa, propose une formation diplômante courte (un mois) de «Chargé de projet en médiation par l’animal», éligible au Compte personnel de formation. Un métier qui a encore de beaux jours devant lui.

Source LE FIGARO.

À quoi servent ces masques qui contiennent une puce RFID ?…

En pleine épidémie de Covid-19, les masques sont devenus indispensables. Certains sont équipés de puces RFID : à quoi cela sert-il ?

À quoi servent ces masques qui contiennent une puce RFID ?

Aujourd’hui, l’Hexagone connaît une résurgence de l’épidémie. Selon les chiffres de Santé publique France du 16 août 2020, on compte 3 015 nouveaux cas en seulement 24 heures. Dans la lutte contre le Covid-19, les masques sont devenus des outils primordiaux du quotidien. Chirurgicaux, lavables… Les citoyens, déjà exhortés à le porter dans les transports en commun, doivent désormais être muni d’un masque dans les endroits publics.

L’obligation qui concernait d’abord les lieux publics clos, a donné suite au décret du 30 juillet 2020. Ce dernier habilite chaque préfet à étendre le port du masque à certains lieux publics non couverts comme les rues piétonnes, les centres-villes… Ces précautions, prises localement, ont pour objectif de mettre un terme à la propagation du virus. Selon BFMTV, le Premier ministre Jean Castex a annoncé sa volonté « d’étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics ». Pour ce faire, il compte sur l’action des préfets.

Depuis le début de l’épidémie, de nombreuses théories du complot font surface. Quand certains pensent que le virus a été créé par des humains dans un laboratoire de Wuhan, d’autres sont persuadés que le remède contre le Covid-19 est gardé secret pour ne pas nuire aux intérêts des lobbys pharmaceutiques.

L’une de ces hypothèses porte sur les masques jetables. Ces outils de protection seraient en réalité munis d’antennes de traçage grâce auxquels l’État suit les citoyens…

1. Masques : la théorie du complot

Certains internautes vont jusqu’à découper la barre métallique des masques chirurgicaux, en affirmant que cela s’agit d’une antenne 5G. En plus d’être fausses, de telles affabulations sont extrêmement dangereuses en temps de pandémie mondiale. En effet, elles pourraient décourager les gens de porter un masque et encourager la progression du virus. Si les masques ne contiennent pas d’antenne de traçage, il est vrai que certains contiennent des puces. À quoi servent-elles ?

2. Masques : certains contiennent effectivement une puce

Selon Cnews, il existe bel et bien des masques comportant des puces RFID (radio-identification). Cette technologie, associée au pistage des citoyens, a en réalité d’autres vertus. En effet, l’objectif ici est de compter le nombre de lavages restants avant de jeter ce masque réutilisable.

Ce type de masque n’est pas distribué grand public : il est réservé aux employés de certaines entreprises seulement. Si on ne sait pas encore exactement quels sont les salariés qui bénéficient de ces masques pucés, une chose est sûre : la transparence est assurée. L’entreprise UBI Solutions précise d’ailleurs que les Français qui en portent peuvent contrôler le nombre de lavages à l’aide d’une application dédiée.

3. Masques : Jérôme Salomon confus sur la question

La question a été soulevée par Joël, un auditeur de France Inter. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, est l’invité de la station radio française le vendredi 14 août 2020. « Trouvez-vous normal que certains fabricants proposent des masques avec des puces RFID incorporées ? », lui demande Joël.

Il poursuit : « J’ai regardé sur Internet le nombre de fabricants avec puce, c’est impressionnant. Il y a même des vidéos qui circulent, des gens qui décortiquent leurs masques. Quel est l’intérêt de ces puces ? ». Le médecin infectiologue s’empresse de rassurer son interlocuteur : « Je peux vous dire que les masques français en tissus sont excellents (…) Ils sont fabriqués en France, à proximité de chez vous et n’ont pas de puce intégrée, je peux vous le garantir », affirme-t-il. Une réponse erronée puisque certains modèles sont bels et bien dotés de cette fameuse puce RFID, abordée précédemment.

Source PLANET.

Tours : un enfant autiste disparu retrouvé par la police grâce à l’aide de chauffeurs de bus…

Les policiers de Tours sont alertés de la disparition d’un petit garçon autiste dimanche 9 août après-midi.

C’est notamment grâce aux indications de chauffeurs de bus que l’enfant a pu être retrouvé.

Tours : un enfant autiste disparu retrouvé par la police grâce à l'aide de chauffeurs de bus. photo d’illustration véhicule de police

Grosse frayeur pour la maman d’un petit garçon autiste de 7 ans dimanche 9 août.

Selon la page Facebook de la police d’Indre-et-Loire, en début d’après-midi, les forces de l’ordre sont appelées pour la disparition de l’enfant qui a échappé à la vigilance de sa mère.

Heureusement des chauffeurs de bus avaient repéré le petit dans le secteur Mirabeau à Tours. Les recherches des policiers se sont donc concentrées sur cette zone et l’enfant a été retrouvé sain et sauf rapidement près du pont.

Source FR3.

Covid-19 : les entreprises textiles restent avec leurs masques sur les bras après avoir répondu à l’appel à l’aide…

Il y a quelques mois, l’épidémie de Covid-19 touchait la France.

Le manque de masque a poussé le gouvernement à lancer un appel à l’aide.

Des centaines d’entreprises textiles ont répondu présent.

Mais avec l’arrivée en trombe des masques jetables, elles se retrouvent avec leur stock sur les bras.

Covid-19 : avec l'arrivée des masques jetables, les entreprises textiles restent avec leurs masques sur les bras

« Il nous faut produire davantage en France« , déclarait le président de la République, Emmanuel Macron, lors d’une allocution télévisée le 31 mars dernier. Dans le Nord, de nombreuses entreprises textiles ont pris cet appel au pied de la lettre et ont orienté leur production textile vers la fabrication de masques. Des mois après, elles sont nombreuses à se retrouver avec des milliers d’invendus sur les bras.

Bertrand Avio a investi 500 000 euros dans la production de ces masques textiles lavables. Depuis le début de la production, son chiffre d’affaires n’est que de 20 000 euros. « On a de quoi réaliser 3,8 millions de masques et en stock, on en a 70 000 : 35 000 pour les adultes et 35 000 autres pour les enfants. »

« On a voulu être conforme à nos valeurs, et c’est ce sens de l’engagement qui est en train de nous porter préjudice. C’est difficilement compréhensible pour nous que le ministère de la Transition écologique ou encore le Sénat lancent des appels d’offre pour des masques jetables« , reconnaît, dépité, le gérant de la société Avio.

Une déception partagée par Sébastien Dessolle, directeur de Cambrai Broderie : « Vous avez ici l’équivalent de 300 000 masques sanitaires possibles qui se retrouvent stockés. »

« Il y a des besoins en masques, mais on a complètement abandonné les entreprises textiles, pourtant premières à se lancer sur cette production. On a été mis de côté au profit de l’importation« , s’énerve-t-il.

Des masques jetables importés de l’étranger qui font concurrence

Alors que de nombreuses industries textiles peinent à trouver des débouchés, des millions de masques chirurgicaux et FFP2 sont effectivement livrés de Chine et arrivent par cargos dans le port de Dunkerque.

Jetables, ils représentent un concurrent redoutable pour les masques en tissus. « Quand on est dans ce consommer-jeter, on n’est pas dans une démarche pertinente« , estime Bertrand Avio qui produit des masques garantis 50 lavages.

Il propose un calcul : « Si vous achetez des masques lavables pour 9 000 salariés, à raison de 10 masques par semaine par personne sur 9 semaines, vous arrivez à 900 000 masques alors qu’avec les masques textiles lavables, on est sur une consommation de seulement 18 000 masques. »

Entre les deux, une différence de 882 000 masques. « Acheter des masques textiles, c’est l’assurance de faire des économies, de pouvoir rendre les gens responsables et de les initier à cette démarche d’achat responsable, bonne pour l’environnement. »

« Pour le moment, je ne comprends pas certains choix, je ne comprends pas que le gouvernement nous ait sollicité pour aujourd’hui privilégier les masques jetables, souvent issus de l’importation« , dénonce Bertand Avio.

L’exportation comme solution ?

« Il y a un coup à jouer, il y a une demande à l’étranger, car le Covid-19 touche de nombreux pays« , estime Olivier Ducatillion, président de l’Union textile du Nord.

« Un débouché par l’exportation a été couronné de succès pour des entreprises textiles en Nouvelle-Aquitaine. Elles ont sensibilisé plusieurs ambassades et elles ont pu approvisionner un pays d’Amérique du Sud« , soutient-il.

Bertrand Avio pointe lui les difficultés pour une PME de se tourner vers l’export : « Il a fallu qu’on se débrouille par nous-même de A à Z. On avait contacté les ambassades et les consulats en Amérique du Sud, et ainsi de suite. »

Aidé par les chambres de commerce et de l’industrie de Lille et d’Amiens, il a pu inscrire son entreprise sur des plateformes dédiées pour des mises en relation en Europe sans obtenir de résultats concrets pour l’instant.

« Il y a des choses qui bougent, mais c’est trop tôt encore pour avoir des informations sérieuses« , considère Bertrand Avio. « On est plutôt dans l’expectative. »

Un Made in France écologique et au soutien de la filière textile délaissé

Surtout, il regrette le tournant loupé par le gouvernement : « Beaucoup ont été surpris que notre filière aussi dégradée et méconnue ait pu soulever de telles capacités de production pour une cause nationale, citoyenne. Ça aurait pu être une bonne impulsion pour accompagner notre filière qui a démontré son sens de l’engagement, ses capacités. »

« Si on le souhaite, on peut vraiment réaliser des produits made in France, sans coûts exhorbitants et en réduisant les coûts de logistiques, d’empreinte carbone« , insiste le gérant de la société Avio. « Il faut appuyer notre production de masques et notre filière. On a montré que c’était possible sans passer par des subventions. »

Source FR3.

Masque obligatoire dans les entreprises : « Moi, je ne le porterai pas »…!!!

Le port du masque, bientôt obligatoire dans les entreprises ?

La ministre du Travail doit s’entretenir avec les partenaires sociaux ce mardi 18 août. Certains entrepreneurs nîmois sont sceptiques.

L'obligation de porter un masque en entreprise devrait être élargie, mardi 18 août.

« Moi, je ne le porterai pas. Si des gens veulent le porter au travail, ils peuvent le faire mais moi, je ne le ferai pas. » Wilfried Ribot est catégorique. Alors qu’on se dirige vers une obligation du port du masque dans les entreprises, cet artisan spécialisé dans la rénovation des bâtiments à Nîmes trouve que cela ne sert à rien : « Dans l’atelier où je confectionne mes portails, nous sommes 4. Vu qu’il y a du bruit, on se rapproche constamment pour pouvoir communiquer. Donc masque ou pas masque, on est dans une zone de contamination. »

Graziella Osuna est moins radicale. Elle est la gérante d’une TPE nîmoise, S.E.M.I, qui distribue des matériaux d’isolation écologiques. Elle portera le masque si elle y est contrainte. Mais elle réfléchit à d’autres solutions : « Normalement, il faut changer de masque toutes les 4 heures. Honnêtement, qui le fait vraiment ? On ne peut pas vivre en permanence avec un masque sur le visage. Je préfère mettre mes employés en télé-travail ! »

Ce qui gêne surtout l’un et l’autre, c’est le fait d’imposer le port du masque, et de ne plus laisser le choix aux entreprises et aux salariés : « J’ai survécu aux deux premiers Jeudis de Nîmes, qui ressemblaient à de véritables férias, et je n’ai rien attrapé ! explique en rigolant Wilfried Ribot. Quand il n’y a pas besoin de s’alarmer, je pense qu’il faut laisser les gens tranquilles. » Graziella Osuna craint de son côté que cette obligation instaure un climat de tension au travail : « On ne peut pas vivre en se demandant constamment si on a touché telle ou telle poignée de porte, si l’on s’est bien désinfecté les mains… Où-est ce qu’on va là ? »

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus en Lorraine : Décès de neuf résidents en une semaine dans un Ehpad…

EPIDEMIEL’origine de la contamination n’est pas encore connue.

Coronavirus en Lorraine : Décès de neuf résidents en une semaine dans un Ehpad

Un Ehpad de la banlieue de Nancy a enregistré en une semaine les décès de neuf de ses résidents contaminés par le Covid-19, a-t-on appris dimanche auprès du président du conseil d’administration de l’établissement, Daniel Cilla.

L’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est avait fait état le 10 août du décès la veille d’un premier patient, âgé de plus de 90 ans, dans cet établissement du groupe mutualiste Acoris, « Les Sablons », situé à Pulnoy (Meurthe-et-Moselle).

Les aides soignants et une infirmière font valoir leur droit de retrait

« Depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui, huit autres personnes sont décédées, la plupart également âgées de plus de 90 ans et présentant des facteurs de comorbidité », a précisé Daniel Cilla, confirmant des informations de L’Est républicain. « Deux d’entre elles étaient en fin de vie », le Covid-19 ayant certainement « accéléré » leur décès, a-t-il poursuivi, précisant que l’état de santé de quatre autres pensionnaires était surveillé « très étroitement ».

« Depuis les premiers symptômes sur une personne, apparus le 3 août et tout de suite testée, et la confirmation qu’elle était positive, nous avons réalisé 360 tests sur l’ensemble des collaborateurs et des résidents », a encore indiqué Daniel Cilla. L’Ehpad « Les Sablons » compte à présent environ 75 pensionnaires et une soixantaine de membres du personnel dont huit, parmi lesquels une infirmière et des aide-soignants, ont fait valoir leur droit de retrait, a-t-il ajouté.

Les visites totalement suspendues

Daniel Cilla entend ainsi lancer ce lundi un appel sur une radio locale pour trouver du personnel en renfort pour les semaines à venir. Depuis, la découverte des premiers cas, les résidents ont été reconfinés dans leurs chambre, l’organisation de l’établissement ayant été scindée en deux équipes, l’une chargée des pensionnaires atteints du Covid et l’autre de ceux qui ne le sont pas.

Les visites sont également « totalement suspendues », toujours selon Daniel Cilla qui déplore que certaines familles se soient montrées « indisciplinées », embrassant leurs vieux parents ou leur rendant visite alors qu’elles avaient eu le Covid-19. « Mais la contamination pourrait aussi venir d’un membre du personnel », a-t-il noté.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Des élus plaident pour la gratuité des masques en France…

L’objet phare de 2020 va-t-il devenir gratuit ? 

Coronavirus : Des élus plaident pour la gratuité des masques en France

Et si le masque devenait comme le journal 20 Minutes, un objet non seulement indispensable, absolument immanquable en 2020 mais également gratuit ? Plusieurs élus ont plaidé ce lundi en ce sens, notamment à Paris, afin d’endiguer l’épidémie de coronavirus en pleine recrudescence depuis quelques jours.

« Le coût des masques pénalise durement les populations les plus précaires. Pour garantir son égal accès à tous et la généralisation de son usage j’appelle à sa gratuité », a affirmé le député LR des Alpes-maritimes, Eric Ciotti, sur Twitter.

Masque partout, payant nulle part

Pour le maire LR du XVe arrondissement de la capitale, Philippe Goujon, « à Paris, on a le sentiment que les autorités se cherchent ». « Le masque devrait être obligatoire partout, et offert gratuitement à la population », a-t-il ajouté sur BFM Paris.

Anne Souyris, adjointe à la santé à la mairie de Paris, a de son côté affirmé sur LCI que « nous devons adopter avec le masque la même stratégie que celle prise sur les préservatifs pour lutter contre le VIH : gratuité ou distribution surveillée en termes de prix à l’entrée des lieux clos ».

Toujours plus de cas en France

Egalement sur LCI, Maxime Cochard, conseiller PCF de Paris, a estimé que « si tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut étendre l’obligation de porter le masque, alors le gouvernement doit rendre les masques gratuits ».

De son côté Luc Carvounas, maire PS d’Alfortville (Val-de-Marne), a estimé sur Twitter que « les masques doivent être gratuits » en s’interrogeant : « Que fait l’Etat ? Rien… », et en faisant valoir qu’« Alfortville prend en charge la distribution gratuite pour les plus démunis ».

Selon les derniers chiffres de Santé Publique France mis en ligne dimanche soir, la France a enregistré plus de 3.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, comme samedi, un seuil inédit depuis mai. Le total des décès depuis le début de l’épidémie s’élève à 30.410 en France.

Source 20 MINUTES.