Les pyramides de l’ONG Handicap International se feront sans chaussures…

Les pyramides de chaussures seront transformées en pyramides solidaires en septembre.

L’événement phare de l’ONG lyonnaise Handicap International doit se réinventer à l’heure du Covid-19.

Les pyramides de l'ONG Handicap International se feront sans chaussures

Covid-19 oblige, les habituelles pyramides de chaussures de l’ONG lyonnaise Handicap Internationale se réinventent. Pour la 26e édition de l’événement en soutien aux victimes civiles de bombardement, pas de chaussures empilées.

Les pyramides de chaussures se muent en pyramides solidaires. Handicap International encourage tous les citoyens à se mobiliser (sans jeter de paire de chaussures) en réalisant des actions solidaires partout en France et tout au long du mois de septembre. Pétitions, témoignages, actions de collecte, débats avec des élus… tous les mouvements pacifiques de mobilisation pour la cause des victimes civiles des bombardements sont approuvés.

Une exposition place Bellecour

Comme pour clore ce mois d’action, l’ONG organise une exposition « experientielle et immersive » sur la place Bellecour. Le rendez-vous est fixé les 26 et 27 septembre pour découvrir l’exposition réalisée par Laure Pichat, architecte et scénographe.

Le spectateur découvrira les conséquences désastreuses des bombardements en zones peuplées, mais aussi l’accompagnement des victimes par es équipes de Handicap International. Cela sera aussi l’occasion d’échanger avec différents membres de l’organisation.

Un événement doublement particulier

Une pyramide de chaussures sans soulier, c’est la première grande nouveauté qui a même amené au changement du nom de l’événement. Mais ce sur quoi l’ONG attire l’attention, c’est le calendrier de l’événement.

Les pyramides solidaires se dérouleront 6 mois avant un événement politique majeur concernant la défense des civiles en zones de conflits : la conférence de Dublin. Les États représentés y signeront la Déclaration politique Internationale visant à stopper l’utilisation des armes explosives en zones peuplées, ce qui serait une avancée majeure pour l’ONG.

« La crise du Covid-19 nous rappelle que la solidarité et la mobilisation de chacun sont plus que jamais nécessaires. Non seulement les armes explosives tuent et blessent les civils, mais elles les condamnent surtout à survivre dans les pays dévastés et démunis durablement des services essentiels, comme les hôpitaux ou les écoles. Dans ce contexte très particulier, notre combat contre le bombardement des civils prend un sens tout singulier : à 6 mois de la Déclaration de Dublin, nous devons nous mobiliser ici pour faire changer les choses là-bas ! » explique Hélène Robin, cheffe de projet mobilisation de Handicap International.

Source LE PROGRES.

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