Une jeune tourangelle handicapée porte plainte contre Fil Bleu pour discrimination…

Coralie Rivière a déjà rencontré ce problème à plusieurs reprises, mais cette fois-ci elle a décidé de porter plainte contre Fil Bleu.

Elle se déplace en fauteuil roulant, et samedi dernier, dans le centre de Tours, elle n’a pas pu accéder à un bus, la rampe de ce dernier étant tombée en panne.

Coralie a déjà eu des difficultés pour accéder à un bus Fil Bleu. Elle vient de porter plainte depuis un nouveau problème rencontré samedi dernier à Tours.

 

A nouveau on parle des difficultés d’accès des personnes handicapées aux services de la vie courante. Samedi dernier, une jeune tourangelle handicapée de 19 ans, qui ne se déplace qu’en fauteuil roulant, s’est vue refuser l’accès à un bus Fil Bleu, en plein centre ville de Tours, la rampe du véhicule étant tombée en panne.

Ce n’est pas des paroles qu’on veut, c’est des actes – Coralie Rivière

Coralie Rivière assure que ce n’est pas la première fois que cela arrive, que son père, Franck, a déjà alerté l’entreprise à plusieurs reprises depuis un an et demi, mais cette fois-ci, c’en est trop. Elle a décidé de porter plainte contre Fil Bleu. Car pour elle, c’est clairement de la discrimination envers les handicapés.

« Les handicapés ne sont pas pris en compte ! » regrette-t-elle. _ »Mon père, combien de fois il a appelé Fil Bleu en disant que les rampes ne fonctionnaient pas ! Combien de fois mon père et ma mère se sont battus pour moi pour que, au final, ils passent de la pommade dans le dos en disant on est désolés. Mais en fait, on s’en fout vraiment de leurs excuses ! Ce n’est pas des paroles qu’on veut, c’est des actes. On va les mettre dans un fauteuil roulant et les laisser se débrouiller une journée, ça les fera réfléchir ». Son père abonde. « Elle n’est pas libre de faire ce qu’elle veut. On la bloque. C’est à eux de prendre ça en charge ». _

Des solutions qui ne sont pas forcément satisfaisantes, mais qui restent quand même des solutions plaide Fil Bleu

De son côté, Fil Bleu assure proposer des solutions. Rembourser un taxi si aucun autre bus n’est prévu. Ou sinon proposer d’attendre le bus suivant 30 minutes plus tard. Difficile d’attendre aussi longtemps pourtant pour Coralie. Elle est atteinte d’une maladie neurologique qui tétanise ses muscles. « Mes muscles ne peuvent pas attendre. Ça me fatigue trop. J’ai trop mal aux jambes ». 

Fil Bleu affirme avoir proposé de rembourser le taxi samedi dernier. Le père de Coralie lui, assure n’avoir pas réussi à en trouver un seul de disponible à cette heure de la journée. C’est donc lui qui est allé rechercher sa fille au centre ville de Tours pour la ramener à leur domicile de Savigné-sur-Lathan, à trois quarts d’heure de route. Fil Bleu ajoute par ailleurs vérifier les rampes de tous ses bus une fois par semaine, tous les jeudis soirs.

Source FRANCE BLEU.

 

Son chien guide d’aveugle lui a sauvé la vie…

« Je lui fais entièrement confiance ». Reggae, un chien guide d’aveugle et Anna, une Vençoise malvoyante depuis 10 ans, sont désormais inséparables. 

Reggae est un golden retriever âgé de deux ans. Il est dressé pour être chien guide d'aveugle

 

Cette belle histoire, c’est France Bleu Azur qui vous la raconte. Anna est malvoyante et habite à Vence dans les Alpes-Maritimes. Il y a dix ans elle a perdu la vue progressivement à cause d’un glaucome.  Depuis quelques semaines, elle est accompagnée par un chien guide d’aveugle, Reggae, un golden retriever couleur caramel.

Une connexion parfaite

« Il apprend très vite. Pour lui c’est un jeu. Je peux lui demander de chercher une marche ou un stop. Il connait aussi sa droite et sa gauche », explique Anna. « Quand il arrive devant une porte : si elle est ouverte il entre. Si elle est fermée il met sa truffe au niveau de la poignée pour lui indiquer où elle est », ajoute Sandie, l’éducatrice qui a dressé Reggae.

Sérénité et protection

Quand un vélo frôle Anna, Reggae ralentit. Il s’arrête, la regarde et lui a même déjà sauvé la vie. « L’autre jour un camion est arrivé, enfin je pense que c’était un camion, et il m’a fait passer à côté. C’est lui qui m’a protégé », raconte Anna. Avant d’avoir Reggae elle utilisait une canne électronique mais ce chien a changé son quotidien et cette Vençoise confie qu’elle aurait du mal à s’en passer désormais. « Je lui fais totalement confiance. Un chien c’est fidèle. »

Reggae a été donné à Anna. Son éducation a été financée en partie par des dons effectués auprès de la Fédération française des associations de chiens guides d’aveugles.

Source FRANCE BLEU.

Une expérience immersive à Montpellier pour simuler les troubles de l’autisme…

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, une expérience immersive avait lieu ce samedi à l’Odysseum de Montpellier.

Des équipements sonores, visuels, olfactifs et gustatifs, pour mettre tous nos sens en alerte, et mieux comprendre la réalité des troubles autistiques.

L'objectif : affoler tous les sens d'un coup. L'odorat, le toucher, le goût et l'ouïe, pour simuler les troubles sensoriels

 

Une expérience immersive pour se mettre dans la peau d’un autiste. Opération proposée ce samedi à l’Odysseum de Montpellier, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. L’objectif : affoler tous les sens d’un coup. L’odorat, le toucher, le goût et l’ouïe, pour simuler les troubles sensoriels. Une idée de l’association ‘l’invisible visible », créée par la maman d’un jeune autiste.

Immersion en nos troubles

Les personnes qui tentent l’expérience n’en mènent pas large : lunettes déformantes sur les yeux, les pieds sur une planche qui bouge, un bâton d’encens près du nez, une cuillère de moutarde ou de harissa dans la bouche et de la musique à fond dans les oreilles. On dirait une méthode de torture. C’est Cathy Cassisa qui en a eu l’idée. « Je vais surcharger tous les sens de la personne et lui parler, et on va voir ce qu’elle va ressentir », raconte-t-elle.

Le but de cette maman d’un jeune autiste est de permettre aux passants de se mettre littéralement à la place de son fils. « Il a des hypo et des hyper sensibilités. C’est comme si je vous mettais un feu d’artifice à côté de votre oreille. Vous ne pourrez pas vous concentrer », décrit-elle. Il s’agit de casser les stéréotypes et de permettre à tous de mieux comprendre le fardeau que peuvent représenter les troubles de l’autisme pour les personnes qui les subissent. « Si on comprend, qu’on essaie de les soulager et que l’on adopte les bons comportements, ils peuvent vivre comme les autres », affirme Cathy Cassisa.

Changer de regard sur l’autisme

Lucie, étudiante qui veut devenir éducatrice spécialisée, s’installe. Elle a un peu de mal à saisir la cuillère de moutarde qui lui est tendue, et prend son temps pour répondre aux questions. Sa camarade, Blandine, s’en sort plutôt bien, mais « ça va mieux » quand ça s’arrête. « On se rend vraiment compte de ce que les enfants ou adultes autistes peuvent vivre quand il y a du bruit dans un supermarché ou ailleurs ».

Sur les stands, de nombreux objets pour stimuler nos sens

Initiative saluée par Rachel, autiste elle-même, qui préside l’association « l’avenir des possibles ». Cette structure regroupe des adultes autistes qui veulent faire changer le regard sur ces troubles. « La méconnaissance des gens est parfois hyper violente pour nous », dit-elle. « Mieux on connaît la différence, mieux on l’accepte. C’est ça l’inclusion : que chacun puisse comprendre l’autre », estime-t-elle.

Source FRANCE BLEU.

Indre-et-Loire : les résidences « Comme Toit » une solution pour les personnes en situation de handicap. Vidéo…

Les résidences comme toit prévoient de nouvelles implantations en Touraine.

Une solution pour trouver un appartement adapté à son handicap et devenir locataire. 

Des logements adaptés aux besoins des personnes en situation de handicap

 

Le projet Résidences Comme Toit est né de la volonté  d’une aidante et d’un groupement d’investisseurs privés. Leur idée mettre en commun leurs compétences pour faire de l’immobilier adapté à toutes les situations. C’est aujourd’hui toute une équipe composée _d’une  ergothérapeute, d’une infirmière, d’un ingénieur, d’architectes, d’une  décoratrice d’intérieur, d’un médecin et d’un promoteur qui travaillent ensemble au développement de logements adaptés aux besoins des personnes en situation de handicap, partout en France. Les résidences comme toit prévoient de s’implanter en Touraine avec des projets à Vendôme et à Blois.

Le groupe Résidences Comme Toit travaille en étroite collaboration avec Terralia Immobilier  pour l’étude de chaque nouvelle résidence adaptée : planification, recherche de terrains, permis de construire, démarches administratives et études techniques. Avec une expérience de plus de 17 ans dans l’aménagement du territoire et une équipe composée de 40 collaborateurs, le groupe Terralia Immobilier veille également au bon déroulement des chantiers lors de la phase de construction : maîtrise d’œuvre, réalisation des travaux, suivi technique, mise en conformité et livraison.

Résidences Comme Toit a aussi décidé de créer le label H&H  (Habitat et Handicap). Il s’agit de déterminer avec précision les  points essentiels à garantir à leurs locataires en situation de handicap.

L’implantation géographique de chaque nouvelle résidence, sa proximité avec les lieux de vie, les  transports en commun, le choix des matériaux de construction et des équipements, l’aménagement intérieur et le choix des prestataires associés au projet sont autant de critères à respecter pour répondre aux exigences du label H&H (Habitat et Handicap).

Source FRANCE BLEU.

Permis de conduire : de nouvelles règles relatives au handicap…

Un nouvel arrêté tout juste publié fait évoluer le droit au permis de conduire pour les personnes atteintes d’un handicap. 

Permis de conduire : de nouvelles règles relatives au handicap

 

On le sait, conduire est une activité loin d’être anodine, nécessitant des compétences particulières afin d’assurer la sécurité des occupants du véhicule, ainsi que des autres usagers de la route. Il est donc logique que certains handicaps, qu’ils soient moteurs ou non soient incompatibles avec le fait de prendre le volant d’un véhicule. Dans la loi, il est donc stipulé une série de règles et de restrictions pour les personnes porteuses d’un handicap ou d’une malade, qui pourrait rendre la conduite dangereuse. Néanmoins, alors que la recherche ne cesse d’évoluer, certaines pathologie peuvent désormais être compatibles avec le permis. C’est justement pour cela qu’un arrêté vient d’être publié au Journal Officiel.

Des affections moins handicapantes

Publié ce dimanche 3 avril, cet arrêté fait évoluer l’accessibilité à la conduite pour certains handicaps. C’est notamment le cas pour les personnes atteintes d’un « handicap auditif profond », qui peuvent désormais passer le permis de conduire, grâce à « un meilleur appareillage pour les personnes sourdes, par exemple, ou des évolutions matérielles pour les personnes en situation de handicap moteur ». Celles-ci pourront également conduire des poids-lourds.

De leur côté, les personnes diabétiques n’auront plus besoin de passer une visite médicale. C’est en revanche toujours le cas de celles dont le traitement génère un risque d’hypoglycémie. Néanmoins, le décret souligne que les « pathologies neuro-évolutives type maladie d’Alzheimer et maladies apparentées […] ne doivent plus conduire dès l’apparition d’un déclin cognitif ».

Source AUTO PLUS.

 

Handicap : une reconversion professionnelle réussie…

Contraint de renoncer à son emploi dans les espaces verts, Christophe Bobeau vient d’être recruté en CDI par Quadripack à Saint-Benoît sur un poste adapté.

Chez Quadripack à Saint-Benoît, Christophe Bobeau bénéficie d’un poste adapté à sa situation.

 

Christophe Bobeau ne tourne pas autour du pot : « Je suis hyper bien ici et peut-être que j’y finirai ma carrière… » Ici, c’est l’usine Quadripack à Saint-Benoît, où sont fabriqués les produits d’entretien et d’hygiène écologiques de la marque L’arbre vert. Il vient d’y être embauché en contrat en durée indéterminée pour répondre à une nouvelle orientation. À 48 ans, le Poitevin, reconnu travailleur handicapé, envisage désormais son avenir professionnel plus sereinement.

Une aubaine après une opération à un œil lourde de conséquences l’été dernier. « En raison des contraintes médicales, il ne lui était plus possible de travailler dans les espaces verts, un secteur où Christophe était chef d’équipe chez nous », souligne Virginie Pereira, directrice de STS (Société travail services), entreprise adaptée basée à Poitiers.

« On me donne déjà des responsabilités » C’est à ce titre que Christophe Bobeau avait déjà eu l’occasion d’intervenir pour Quadripack. « On fait régulièrement appel à STS pour certains travaux et Christophe, c’est quelqu’un que j’apprécie, avec une motivation sans faille, indique Sébastien Doucet, directeur général de Quadripack. Quand j’ai eu connaissance de sa situation, j’ai pris contact avec Virginie Pereira. Il se trouve que j’avais un poste fait pour lui en fabrication où on formule les produits qui vont dans l’ensemble des flacons. Je le lui ai proposé et Christophe, en moins de deux semaines de test, a démontré son aptitude en terme de rigueur, de surveillance et d’organisation. » « Il ne faut pas se tromper dans la recette, reprend Christophe, muni d’un scanner à main devant d’immenses cuves. Ça me rappelle mon métier d’origine de boulanger-pâtissier et on me donne déjà des responsabilités. »

Accident à l’âge de 3 ans Il estime se sentir « bien intégré » dans cet environnement qu’il apprivoise. « Je m’entends bien avec mes nouveaux collègues, l’ambiance est bonne et les horaires, du matin ou du soir, me permettent d’entreprendre des choses par ailleurs », apprécie celui qui est trésorier du centre socioculturel Cap Sud à Poitiers. En réalité, ses problèmes oculaires ont démarré à l’âge de 3 ans. « Un accident de bretelles qui m’a valu cinq opérations », se souvient Christophe. Qui, après avoir été charcutier traiteur ou réceptionniste, avait lancé sa société de paysagiste et de pose de panneaux publicitaires.

« On est en train de le former pour progresser » Une greffe de l’œil a tout remis en cause il y a quelques années. « Je ne pouvais plus travailler seul et je suis rentré chez STS. Ce n’est pas évident de dire qu’on a des problèmes de santé. Le handicap n’est pas toujours bien accepté. » Lui n’aime pas rester à ne rien faire. Virginie Pereira : « Il a été arrêté en septembre et octobre après son opération et souhaitait reprendre. Regarder les autres travailler, ça n’allait pas. » Le parcours de Christophe Bobeau prend une autre tournure avec la main tendue de Quadripack.

Après coup, Sébastien Doucet observe : « Christophe est humble et on est en train de le former pour progresser. C’est une reconversion réussie, son inclusion prend tout son sens. » Virginie Pereira abonde : « C’est une réussite totale. » Sur sa cinquantaine de salariés, Quadripack recense quatre personnes en situation de handicap.

Source NOUVELLE REPUBLIQUE.

BELFORT – Les accompagnants d’élèves handicapés veulent être reconnus…

À l’occasion de la campagne présidentielle, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont voulu faire entendre leur voix, mardi.

Soutenus par la FSU SNUIpp, ils demandent un vrai statut et un salaire adapté pour ce métier indispensable pour la réussite de l’école inclusive.

Les accompagnants d’élèves handicapés veulent être reconnus

 

Tous s’accordent à dire que leur rôle est indispensable et incontournable pour permettre la réussite de l’école inclusive. Les accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) seraient 170 dans le Territoire de Belfort. « Un chiffre en hausse, puisqu’il y a trois ans, on en comptait 90 », rappelle Peggy Goepfert, du syndicat FSU SNUIpp.

Ce sont eux qui permettent aux élèves ayant une maladie (diabète, épilepsie…), un problème de comportement, un retard de développement, qui souffrent d’autisme ou d’un handicap physique, de suivre une scolarité dans une classe ordinaire. Sur prescription de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), cet accompagnement permet une prise en charge individualisée de l’enfant, en évitant sa déscolarisation. L’AESH permet de décharger l’enseignant et de ne pas pénaliser le reste de la classe.

Sauf qu’en pratique, les accompagnants estiment être considérés comme la 5e  roue du carrosse. « Il n’y a pas de diplôme spécifique, seul le bac est demandé. Et la formation de 60 heures aborde les différentes pathologies mais ne permet pas d’appréhender une aide personnalisée. »

« Notre situation est précaire, maximum deux contrats à durée déterminée de trois ans et une embauche possible seulement au bout de six ans », expliquent Monya et Nouria. « Pour 24 heures par semaine, on touche 785 € nets. »

De la maternelle au BTS

À l’occasion de la présidentielle, les accompagnants scolaires espèrent sensibiliser les candidats à leur sort. Et revendiquent un métier qualifié, formé et reconnu à sa juste valeur. « Nous demandons la création de postes d’éducateurs spécialisés scolaires », ajoutent les deux AESH. « Et surtout davantage de moyens », renchérit Peggy Goepfert. « Car même si la MDPH attribue des heures d’accompagnement, l’élève ne peut en bénéficier que si l’Éducation nationale peut financer les postes. Jusqu’à présent, dans le Territoire de Belfort, on n’a pas eu trop de problèmes, mais on redoute désormais une pénurie. Actuellement, par exemple, aucune nouvelle attribution ne pourra avoir lieu avant la rentrée de septembre. »

Dans le cas de l’accompagnement mutualisé, l’AESH doit se partager entre plusieurs élèves en difficulté d’une même école. « Il faut passer d’une classe à l’autre, avec des niveaux différents, des handicaps différents et sans cesse s’adapter. » Les accompagnants assistent les élèves qui en ont besoin de la petite section jusqu’au BTS.

Source EST REPUBLICAIN.

Prime à la naissance, allocation pour la garde d’enfant… Augmentation du montant des prestations familiales en avril 2022 (Allocation d’éducation de l’enfant handicapé,…)…

Au 1er avril 2022, les prestations familiales versées par les CAF sont revalorisées de 1,8 %. Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements de mai.

Allocations familiales

 

Les bénéficiaires de minima sociaux ne seront pas les seuls à voir le montant de leurs prestations relevé de 1,8 % au 1er avril 2022, les familles sont, elles aussi, concernées.

Allocation de base de la Paje

Le montant de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève à 175,01 € par mois lorsqu’elle est versée au taux plein et à 87,51 € par mois pour un taux partiel.

Prime à la naissance ou à l’adoption

Versée au début du 7e mois de grossesse ou à l’adoption, si les ressources de 2020 ne dépassent pas un certain plafond, la prime versée au titre de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève désormais à 965,34 € pour une naissance et à 1 930,68 € pour une adoption.

En cas de naissances ou d’adoptions multiples, la CAF (Caisse d’allocations familiales) verse autant de primes que d’enfants nés ou adoptés.

Rappelons que depuis le 1er mars dernier, les CAF deviennent gratuitement l’intermédiaire entre les parents séparés pour assurer le prélèvement de la pension alimentaire et son versement à l’autre parent.

Prestation partagée d’éducation de l’enfant

Accessible aux parents qui cessent ou réduisent leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants de moins de 3 ans (ou de moins de 20 ans s’ils sont adoptés), la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) s’élève désormais à 398,79 € par mois, en cas de cessation totale d’activité, à 257,80 € pour une durée de travail inférieure ou égale au mi-temps, et à 148,72 € pour une durée de travail comprise entre 50 et 80 %.

Complément familial

Le complément familial, prévu pour les familles avec au moins trois enfants à charge âgés de 3 à 20 ans, sous conditions de ressources, peut varier de 175,01 € à 262,53 € par mois.

Complément de mode de garde

Le complément de mode de garde (CMG) est versé aux parents salariés ou bénéficiaires du RSA qui font appel à une assistante maternelle ou une crèche pour accueillir leurs enfants de moins de 6 ans. Son montant est conditionné aux revenus des parents.

Montants mensuels maximums de la prise en charge par la CAF en cas de rémunération directe du salarié en fonction des plafonds de revenus (du 1er avril 2022 au 31 mars 2023) :

Âge de l’enfant – de 3 ans* 479,17 € 302,15 € 181,26 €
de 3 ans à 6 ans 239,58 € 151,10 € 90,64 €

Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Versé pour les parents qui s’occupent de leur enfant gravement malade, accidenté ou handicapé, le montant de AJPP s’élève désormais à 58,59 € par jour ou à 29,30 par demi-journée pour une personne seule ou un couple. En cas de dépenses supplémentaires liées à l’état de santé de l’enfant, un complément de 112,23 € par mois, peut être versé, sous conditions.

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé

Versée pour aider les parents dans l’éducation et les soins d’un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans, l’AEEH s’élève désormais à 135,13 €/mois pour l’allocation de base.

Ce montant peut être augmenté d’un complément de 101,35 € à 1 146,69 € selon la réduction ou cessation d’activité professionnelle des parents, l’embauche d’une tierce personne rémunérée et le montant des dépenses liées au handicap de l’enfant. Le parent isolé qui assume seul la charge de son enfant handicapé et qui bénéficie d’un complément d’AEEH, peut toucher une majoration spécifique pour parent isolé, d’un montant qui varie de 54,90 € à 451,84 € en fonction du complément accordé.

Allocation journalière du proche aidant (Ajpa)

L’aide journalière du proche aidant est versée aux actifs qui ont pris des congés ponctuels pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie. Elle n’est pas conditionnée par le niveau des ressources, mais en tant que revenu de remplacement, elle est fiscalisée. Son montant est de 58,59 € pour une journée et de 29,30 € pour une demi-journée.

Allocation en cas de décès d’un enfant

Cette nouvelle allocation est versée par la CAF aux familles touchées par le décès d’un enfant de moins de 25 ans vivant au sein du foyer. Elle s’échelonne de 1 019,04 € à 2 038,03 € selon les ressources.
Les montants indiqués incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).
Exonérées d’impôt, ces prestations n’ont pas à figurer sur la déclaration de revenus.

Dès que la CAF reçoit l’information, elle adresse aux parents une proposition de rendez-vous dans un de ses accueils ou au domicile pour étudier la situation de la famille, évaluer l’accès à des aides et faciliter les démarches administratives.

Source LE PARTICULIER.

AAH : l’allocation aux adultes handicapés passe à 919,86 € par mois en avril 2022…

L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) à taux plein est revalorisée de 1,8 % au 1er avril 2022.

Attribué sans que les bénéficiaires n’aient à faire des démarches, le nouveau montant sera versé dès le mois de mai prochain.

Hausse de la AAH

 

16,26 euros de plus par mois pour les bénéficiaires. C’est le supplément que reçoivent désormais les bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH). À partir du 1er avril 2022, le montant maximal de cette prestation pour une personne seule ne disposant d’aucune ressource passe à 919,86 euros par mois, contre 903,60 en 2021. Attribué automatiquement, le nouveau montant sera versé dès le mois de mai prochain.

Cette hausse de 1,8 % s’appliquant automatiquement, les bénéficiaires n’ont donc aucune démarche particulière à effectuer.

Plusieurs conditions exigées

Pour profiter de l’AAH, il faut justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou compris entre 50 % et 79 %, en cas de restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi causée par le handicap. La demande d’allocation doit être formulée auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Les ressources du bénéficiaire (revenus 2020) ne doivent pas dépasser les plafonds suivants : 10 843,20 € pour les célibataires ou 19 626,19 € pour les couples. Ces montants sont majorés de 5 421,60 € par enfant à charge.

Mise en place d’un abattement sur les revenus du conjoint des bénéficiaires de l’AAH

Malgré l’opposition de nombreuses associations, comme APF France handicap, Aides, Unafam et Unapei, les revenus du conjoint (marié, pacsé ou concubin) des titulaires de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) continuent d’être pris en compte dans le calcul de cette prestation.

Toutefois, la loi de finances pour 2022 a instauré un abattement forfaitaire sur les revenus des personnes vivant en couple.

Source LE PARTICULIER.

Présidentielle 2022 : les personnes handicapées mentales votent pour la toute première fois…

Le 10 avril 2022 sera le premier tour de l’élection présidentielle. Parmi les nouveaux électeurs, des personnes handicapées mentales.

Ce sont 80 000 personnes concernées en France.

Le 10 avril 2022 sera le premier tour de l’élection présidentielle. Parmi les nouveaux électeurs, des personnes handicapées mentales. Ce sont 80 000 personnes concernées en France.

 

« Les personnes inscrites sur les listes électorales ont une carte d’électeur », c’est ainsi que débute le cours d’initiation à l’élection présidentielle. Carte électorale à la main et programme sous les yeux, tous les supports ont été adaptés pour les accompagner au mieux dans cet acte symbolique.

Aujourd’hui, on a décidé de simplifier chaque programme des douze candidats. L’idée n’est pas de donner notre avis, mais de simplifier pour que ce soit compréhensible pour tous » explique l’accompagnateur.

Un accès au vote récent

C’est depuis le 23 mars 2019, que la réforme pour la justice a abrogé L.5 du code électoral pour les personnes souffrant d’un handicap mental. Chaque majeur en tutelle a désormais le droit d’effectuer une demande d’inscription sur les listes électorales de leur commune selon la même procédure que les autres électeurs.

Ce sont désormais 80 000 personnes souffrant d’un handicap mental qui pourront le 10 avril prochain faire entendre leur voix, à une élection présidentielle.

Source FR3.