Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit…

Le traitement contre Alzheimer d’Eli Lilly n’est pas aussi efficace qu’espéré par les analystes.

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit

 

Eli Lilly déçoit les analystes financiers, alors que le géant américain de la santé a dévoilé une étude sur les résultats de l’étude de phase 2 portant sur l’efficacité de son traitement contre la maladie d’Alzheimer, le donanemab. Si ceux-ci s’avèrent prometteurs, le donanemab ralentissant de façon constante le déclin cognitif et fonctionnel, avec des fourchettes de 20 à 40 % pour tous les critères d’évaluation secondaires, ils n’ont pas impressionné les analystes qui s’attendaient à mieux.

L’efficacité du traitement n’est ainsi pas aussi forte que prévu, en particulier sur une mesure de la maladie d’Alzheimer connue sous le nom de CDR-SB. Après 76 semaines, le déclin cognitif et fonctionnel mesuré par le CDR-SB était 23 % plus lent chez les patients sous donanemab, bien que la différence ne soit pas statistiquement significative.

Source CAPITAL

Dans le Sénonais, des femmes en situation de handicap témoignent : « C’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable »…

Elles sont âgées de 27 à 58 ans, ces quatre femmes sont en situation de handicap.

Un fait qu’elles acceptent, mais régulièrement elles se heurtent à des difficultés qui paraissent anecdotiques aux yeux d’une personne valide.

Dans le Sénonais, des femmes en situation de handicap témoignent : "C’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable"

 

Elles papotent de tout et de rien, comme n’importe quelle bande d’amies. Mais ces quatre femmes ne sont pas comme n’importe qui, Françoise est mal-voyante, Alison a complètement perdu la vue alors que Géraldine et Marie (*) sont paraplégiques. Ces quatre femmes ont une vie bien remplie : sport, enfants, vies associative et professionnelle sont au coeur de leurs préoccupations. Pourtant, quand on est une femme en situation de handicap, il y a des gestes quotidiens plus difficiles à effectuer.

Des difficultés liées à l’autonomie

Elles sont coquettes ces femmes, pourtant faire les boutiques quand on ne voit pas ou quand on est en fauteuil s’avère être un véritable défi. « Dans les petites boutiques, je demande de l’aide aux vendeuses pour lire les étiquettes de prix ou de taille, mais dans les grands centres commerciaux je n’y vais pas car je m’y perds et il m’arrive de prendre les miroirs pour des portes de sortie », sourit Françoise, atteinte de déficience visuelle. Alison, devenue complètement non-voyante il y a quelques années, ne peut y aller seule. Alors elle demande à sa belle-mère ou à ses amies de l’accompagner.

Dans le Sénonais, des femmes en situation de handicap témoignent : "C’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable"

Marie se rend à Troyes pour faire les magasins. « C’est plus facile d’accès que les boutiques du centre-ville de Sens. » Parfois, ces sorties se compliquent à cause de certaines réflexions… « Les gens me demandent pourquoi j’achète des chaussures alors que je ne marche pas », raconte Géraldine. Mais pas de quoi décontenancer ces femmes, sûres d’elles. « L’important, c’est ce que tu dégages, l’image que tu renvoies de toi », confie Françoise. Une force de caractère qui définit très bien Marie, qui a refait sa vie après son divorce.

« Je disais d’emblée que j’étais en fauteuil, une personne avec qui je discutais m’a envoyé le lien d’un site de rencontres pour personnes en situation de handicap, je lui ai répondu que c’était dommage qu’il n’en existe pas pour les abrutis comme lui ! »

Alison a tenté de se maquiller un peu pour la rencontre, mais c’est exceptionnel. « Moi, je suis une vraie fille, je vais à l’onglerie de temps en temps pour faire poser du vernis », assure Françoise. Mais les problèmes rencontrés à propos de l’autonomie reviennent vite dans la discussion. « J’essaye d’en faire le maximum seule mais il y a des moments où ce n’est pas simple, notamment pour se déplacer », assure la quinquagénaire. Quant à Marie, elle assume pleinement son autonomie. « Après le divorce, j’ai eu la garde alternée de mes enfants et tout s’est très bien passé, je fais beaucoup de choses seule. »

Dans le Sénonais, des femmes en situation de handicap témoignent : "C’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable"

Se battre contre les préjugés

Les quatre femmes n’ont pas seulement le sport en commun, elles sont aussi des mamans. Chacune a du faire face aux craintes de la famille ou des proches à l’annonce de ce désir de maternité.

« Mon mari est également déficient visuel, donc on est allé voir trois généticiens pour savoir si l’enfant risquait de développer des problèmes de vue et ce n’est pas le cas. Mais certains membres de famille m’ont fait part de leur inquiétude, alors que je savais m’occuper d’enfants ! »

Françoise (Malvoyante depuis sa naissance)

Alison n’a pas eu de souci lors de sa grossesse, car elle était encore valide. Mais c’est ensuite que les questions sont arrivées. « Je me dis que je ne suis pas capable de faire les choses, alors que c’est le cas. » Sa copine Françoise complète, « c’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable. Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap et des femmes qu’on ne peut pas faire aussi bien voire mieux ».

Dans le Sénonais, des femmes en situation de handicap témoignent : "C’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable"

Car leurs enfants ont été sensibilisé dès leur plus jeune âge à la fragilité de leurs mères. « Ce sont des enfants très prévenants, ils se rendent compte des difficultés qu’on rencontre et nous indiquent ce qui nous attend », souligne Géraldine. Ce qui n’exclut pas non plus les grands moments de complicité entre ces mères et leurs enfants. « Quand ma fille reçoit un nouveau jouet, elle me le fait toucher pour que je comprenne ce que c’est », détaille Alison.

Dans le Sénonais, des femmes en situation de handicap témoignent : "C’est épuisant de toujours prouver qu’on est capable"

A contrario, Marie ne demande pas d’aide à ses enfants dans la vie de tous les jours. « Je reste toujours la même personne et je ne veux pas qu’ils m’aident. » Car, contrairement à Françoise ou Géraldine, Marie est devenue handicapée suite à un accident de la route. Elle était déjà maman à ce moment là. « Ça a été compliqué d’assurer à ma belle-famille que j’y arriverai donc j’ai fini par demandé le divorce », souligne-t-elle. Mais elle n’a pourtant aucun regret.

Je ne sais pas si j’aurais fait autant de choses en étant valide.

Ces quatre femmes ont donc décidé de mordre la vie à pleines dents. « Puis, ça permet de combattre le préjugé des personnes en situation de handicap qui ne font rien de leurs journées ! », assure Françoise. D’ailleurs, la rencontre doit toucher à sa fin car Alison doit aller récupérer sa fille à l’école, son quotidien l’a (déjà) rattrapée.

(*) Marie est un prénom d’emprunt afin de préserver l’anonymat de cette personne.

Source L’YONNE REPUBLICAINE.

 

Donner une alimentation végane à un enfant est-il dangereux ?…

Il n’y aurait aucun danger, si cela est bien fait.

 

La santé des végans fait parfois l’objet de critiques et de doutes de la part de celles et ceux qui ne suivent pas la même alimentation. Alors, quand il s’agit de donner ce type de régime alimentaire à un enfant, les végans font face à une pluie de mises en garde. Qu’en est-il réellement?

Tout d’abord, il est important de préciser que plusieurs études ont montré qu’adopter un régime végétalien n’affectait pas la santé des adultes. Mieux, cela peut s’avérer bénéfique, à la fois pour le corps mais aussi pour la planète (surtout si l’on adopte un mode de vie végan).

Pour autant, exclure tous les aliments d’origine animale -viande, poisson, oeufs, produits laitiers et autres- de l’alimentation d’un enfant pourrait, à première vue, s’avérer dangereux à une période cruciale de sa vie. La réponse scientifique est bien plus nuancée: il n’y a aucun danger, si cela est bien fait.

«La littérature scientifique est vraiment claire là-dessus: l’alimentation végane chez l’enfant est clairement viable. Aucune preuve scientifique ne montre un retard de croissance», explique à la RTBF Jérôme Bernard-Pellet, médecin nutritionniste. «On peut être végan de in utero jusqu’à la mort. Le seul risque connu est la carence en vitamine B12», précise-t-il.

Les végétalien·nes sont en effet privé·es de cette vitamine B12, qui joue un rôle particulièrement important dans le développement cognitif et que l’on trouve exclusivement dans la viande et le poisson. Si, à l’instar de l’adulte, l’enfant se supplémente en B12 grâce à des compléments alimentaires (versés dans les céréales par exemple), une alimentation végane serait tout à fait envisageable, même au plus jeune âge. Quant au lait, les parents choisissant un mode de vie vegan peuvent utiliser un lait maternisé à base de protéines de riz, ajoute le média belge.

Plus de B12 chez les enfants végans

Deux études réalisées entre autres par Markus Keller, nutritionniste et fondateur de l’Institut de recherche sur la nutrition végétale (IFPE) en Allemagne, viennent démonter tous les aprioris sur l’équilibre alimentaire des enfants végans.

Keller a étudié deux groupes d’enfants âgés de 1 à 3 ans et de 6 à 18 ans (400 individu·es par groupe) à l’intérieur desquels un tiers suivait un régime végétalien, un tiers un régime végétarien et un tiers mangeait notamment de la viande.

De manière générale, les résultats de l’étude montrent qu’il n’y avait aucune différence significative de taille et de poids entre tous ces enfants. En revanche, fait surprenant, les niveaux de vitamine B12 étaient particulièrement bons chez les enfants et adolescent·es végétalien·nes étudié·es (notamment grâce à leur complément).

D’un autre côté, les enfants du groupe végétalien ont obtenu des scores inférieurs aux autres groupes pour le calcium et la vitamine B2 (présents également en dessous des niveaux recommandés chez les deux autres groupes), mais des scores supérieurs en ce qui concerne la vitamine E, C, l’acide folique, le magnésium, les fibres et même le fer, précise le média Deutsche Welle.

Donner une alimentation végane à son enfant serait donc tout à fait envisageable, du moment que l’on dispose de connaissances robustes en nutrition.

Source SLATE.

 

Des éclaircissements sur le Covid-19 : la dangerosité du virus…

Que sait-on vraiment après un an de pandémie et de controverses ?

En quoi le coronavirus est-il dangereux ?

 

Curieuse menace que ce SARS-CoV-2. Le coronavirus à l’origine de la pandémie de Covid-19 qui bouleverse la planète entière depuis plus d’un an ne semble pas, à première vue, être le plus dangereux de tous.

Entre 0,5 % et 1,8 % des personnes qu’il infecte en meurent dans les pays développés, comme la France, selon de récentes estimations. Ce n’est qu’un ordre de grandeur, car ce chiffre est difficile à établir, sans compter qu’il varie d’un pays à l’autre et baisse avec l’amélioration de la prise en charge de la maladie. Mais il est clair que d’autres virus tuent une proportion bien plus élevée des personnes infectées, comme le virus Ebola, fatal à plus d’un patient sur deux.

Le Covid-19 plus létal que la grippe saisonnière, mais moins qu’Ebola

La particularité de ce virus, c’est qu’il tue essentiellement des personnes âgées. En France, par exemple, parmi les morts du Covid-19 à l’hôpital, 6 sur 10 avaient plus de 80 ans. Les enfants et les jeunes sont presque absents de ce bilan.

Il est tentant de conclure que cette maladie ne serait pas si dangereuse et qu’elle n’exigerait pas de bouleverser nos vies à ce point. Mais c’est aller un peu vite. Car si le SARS-CoV-2 n’est pas le virus le plus létal de l’histoire, il présente l’inconvénient de se répandre assez facilement, et plutôt vite. Résultat : au 14 mars, on dénombrait plus de 100 millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde. La majorité des malades s’en sont sortis, mais on déplore plus de 2,5 millions de morts. Encore aujourd’hui, la pandémie cause environ 10 000 décès par jour.

Ces données montrent que le SARS-CoV-2 n’est pas qu’un « gros rhume » ou une « grippette », comme on a parfois pu l’entendre. D’autant qu’on déplore ce lourd bilan en dépit des mesures draconiennes prises pour limiter les interactions et donc la propagation du virus. On ne saura jamais quels auraient été les dégâts en l’absence de confinements stricts au printemps 2020.

L’épreuve de la réanimation

Reste un point essentiel : si 99 % des personnes infectées survivent, toutes n’en sortent pas indemnes. Rien qu’en France, des centaines de milliers de personnes ont été atteintes du Covid-19.

Certains étaient asymptomatiques, d’autres ont souffert de symptômes variés et plus ou moins sévères (fièvre, fatigue, courbatures, problèmes respiratoires ou encore troubles neurologiques ou ophtalmologiques, éruptions cutanées, diarrhées, etc.). Beaucoup ont développé des formes graves de la maladie, nécessitant une hospitalisation, voire leur admission en service de réanimation.

Passer en « réa » est une épreuve en soi, qui dure plusieurs semaines. Parmi les plus durement touchés, certains ont dû être intubés : il a fallu leur insérer une sonde profondément dans la trachée pour leur apporter l’oxygène nécessaire à leur survie. Cette intervention nécessite de placer les malades dans un coma artificiel. Quitter la réanimation n’est que le début d’un long chemin vers une éventuelle guérison. Les patients intubés, très affaiblis, doivent passer par une longue rééducation pour réapprendre à respirer, à manger normalement, à mobiliser leurs bras, leurs jambes…

Les conséquences des formes graves de Covid-19 restent complexes à mesurer. Mais les spécialistes constatent, par exemple, que de nombreux patients conservent des difficultés respiratoires des mois après leur hospitalisation. D’autres éprouvent de la fatigue ou des faiblesses musculaires.

Même parmi les malades du Covid-19 dont l’état n’a pas justifié une hospitalisation, certains continuent à observer des symptômes dans la durée : ils sont atteints d’un « Covid long ». On dispose aujourd’hui d’assez peu d’éléments pour quantifier le phénomène et savoir comment leur condition évoluera.

Enfin, lors des pics épidémiques, le Covid-19 impose une pression considérable sur le système de santé français. Cette surcharge de patients peut contraindre les hôpitaux à déprogrammer d’autres soins (opérations chirurgicales, greffes, diagnostics de cancers, etc.), et à retarder le dépistage et la prise en charge de certaines pathologies. C’était le cas lors du premier confinement national au printemps, et cela redevient d’actualité dans les régions où le virus circule le plus.

En résumé

Il est délicat de comparer les pathologies entre elles et leurs effets. Une certitude : les décès ne sont pas la seule menace que représente le Covid-19. Cette maladie entraîne aussi de nombreuses hospitalisations, parfois très lourdes, et a des conséquences à long terme y compris pour des patients jeunes. Ces problèmes ne sont pas encore très bien connus et quantifiés, mais ils n’en sont pas moins réels.

Source LE MONDE.

Le CBD à haute dose pour traiter la maladie d’Alzheimer ? …

Combattre les effets de la maladie d’Alzheimer avec une molécule issue du chanvre, c’est la découverte faite par des scientifiques de l’université médicale d’Augusta en Géorgie.

Selon eux, le CBD à haute dose pourrait permettre de ralentir la progression de la maladie chez les patients atteints d’une forme précoce.

Le CBD à haute dose pour traiter la maladie d’Alzheimer ?

 

En France, on dénombre pas moins de 900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Chaque année, 225 000 nouveaux cas sont recensés. Cette pathologie neurodégénérative complexe entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones, et principalement au siège de la mémoire : l’hippocampe. D’un point de vue physiologique, elle se caractérise par la présence entre les neurones de plaques constituées par une accumulation de la protéine ß-amyloïde. S’il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement, les chercheurs continuent de plancher sur une manière de réduire sa progression. C’est notamment le cas des scientifiques de l’université médicale d’Augusta en Georgie. Dans une nouvelle étude, ils expliquent avoir découvert que le CBD, une molécule que l’on trouve dans le chanvre (dont on tire la résine de cannabis), dispose de multiples avantages pour lutter contre la maladie et notamment une amélioration de la restauration de la fonction des protéines responsables de l’élimination des plaques dans le cerveau. En effet, deux protéines jouent un rôle clé dans ce processus d’évacuation des plaques et des cellules mortes. Appelées IL-33 et TREM-2 , elles sont souvent à des niveaux inférieurs à la normale dans le cas de la maladie d’Alzheimer. Selon eux, une forte dose de CBD pourrait normaliser ces niveaux, tout en réduisant celui de IL-6 qui favorise l’inflammation.

Définir le dosage idéal pour imaginer un traitement

L’expérience, menée sur des souris, a permis aux scientifiques de constater les effets du cannabidiol sur les protéines IL-33 et TREM2. Ils ont observé une augmentation du taux sept à dix fois supérieur à celui des souris avant l’injection. Ils font aussi état de nettes améliorations de la mobilités chez chacune d’entre elles. Si ces expériences donnent l’espoir de développer un jour un traitement efficace contre la maladie, il reste encore énormément de travail pour les scientifiques. Ils leur faudra d’abord déterminer le dosage idéal et évaluer avec précision les effets du produit lorsqu’il est administré aux premiers stades d’un Alzheimer précoce.

Source jdG.

Corrèze : Sophie Cluzel a été séduite par le dispositif d’inclusion des enfants autistes à l’école…

Sophie Cluzel était en Corrèze. La secrétaire d’état chargée des Personnes handicapé est venue voir l’action du département en matière d’inclusion des personnes autistes, et en particulier pour les enfants.

Elle a ainsi pu se rendre compte à Brive de l’intérêt des classes d’autorégulation.

Sophie Cluzel a pu s'entretenir avec les intervenants de la classe d'autorégulation, ainsi qu'avec les enfants qui y sont accueillis

 

C’est un parent d’élève qui le dit : « c’est génial ». Et la ministre n’a pu qu’acquiescer. Sophie Cluzel, secrétaire État aux Personnes handicapées, dans son tour de France de l’inclusion des autistes, faisait halte en Corrèze ce jeudi pour voir de près ce que le département fait en matière d’accueil des enfants autistes dans les écoles.

Département pilote en la matière la Corrèze a ouvert en 2015 un classe dite d’autorégulation à l’école de Saint-Germain-les-Vergnes. Suivie il y a deux ans par l’école Michel-Peyramaure de Brive où la ministre s’est rendue. Une troisième classe ouvrira l’an prochain à Ussel. Le dispositif comprend également le collège d’Arsonval à Brive.

Des procédures mises en œuvre avec les enseignants

Les classes d’autorégulation permettent aux enfants, scolarisés en milieu ordinaire, de trouver en plus un accompagnement personnalisé. « L’idée est qu’ils arrivent à s’auto-réguler par eux-mêmes avec des stratégies d’accompagnement et des procédures que l’on met en lien avec les enseignants de la classe «  explique Caroline Tronque, responsable du dispositif à la Fondation Jacques-Chirac, partenaire de l’Éducation Nationale dans cette opération. Et d’ajouter : « les élèves qui sont accueillis ici ont un regard différent maintenant sur leur handicap ».

Ils ont déménagé exprès pour scolariser leur enfant à Brive

C’est la solution » souligne Sophie Cluzel qui n’a pas caché son admiration pour ce dispositif. Pourquoi c’est bien ? C’est parce que c’est l’ensemble de l’école, l’ensemble du collège qui est mobilisé avec des formations pour l’ensemble des enseignants. Et ça ne repose plus sur un seul enseignant, une seule AESH. c’est toute une équipe ». Un dispositif à essaimer au maximum conclut la ministre.

Ce que les parents souhaitent ardemment. Charles et sa femme en premier lieu. Faute de moyen d’accueil dans le Puy-de-Dôme où ils résidaient ils ont fait le choix de venir s’installer à Brive pour y scolariser leur petit Sami, « ça a été une chance incroyable pour nous parce que notre enfant a pu aller à l’école comme tous les autres et il a pu devenir et être traité comme un enfant ordinaire ».

Source FRANCE BLEU.

Nord : Condamnés à 20 et 15 ans de réclusion criminelle pour avoir « massacré » un père de famille resté handicapé…

JUSTICELa cour d’assises de Douai a condamné deux cousins à 20 et 15 ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre sur un père de famille, resté handicapé.

  • Deux cousins, qui niaient les faits, ont été condamnés à de réclusion criminelle pour tentative de meurtre aggravé.
  • Ils ont été reconnus coupables d’avoir laissé pour mort un père de famille, après l’avoir roué de coups et avoir incendié sa voiture, en 2015.
  • Un troisième jeune homme, qui était passé aux aveux, a écopé d’une peine de cinq ans, dont quatre avec sursis, pour avoir participé à l’incendie du véhicule.

Ils ont nié les faits jusqu’au bout. Mohamed A. et Bilal B. ont été condamnés, ce vendredi à 20 et 15 ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre aggravé, par la cour d’assises du Nord, à Douai. Les deux cousins, âgés de 19 et 20 ans au moment des faits, ont été reconnus coupables d’avoir laissé pour mort Fabien L., un père de famille, resté handicapé depuis l’agression.

La victime avait été rouée de coups et sa voiture incendiée, dans la nuit du 27 au 28 mai 2015. « Il a été massacré, gratuitement », avait conclu l’avocat général, Agnus. Un troisième homme, Mohamed B., 21 ans, a écopé d’une peine de cinq ans, dont quatre avec sursis. C’est sur ses aveux que les enquêteurs se sont appuyés pour reconstituer les faits. Il avait été filmé par une caméra de vidéosurveillance d’une station-service, remplissant un bidon d’essence à 5 h du matin, la nuit des faits.

Loi du silence

Fabien L. était sorti un peu plus tôt de chez lui, à Libercourt, dans le Pas-de-Calais, à la recherche de son chien dans le quartier. Il était tombé sur un groupe de jeunes et avait été violemment agressé. Inconscient, il avait été transporté dans sa voiture dans un champ, à une dizaine de kilomètres, et laissé pour mort à côté de son véhicule en feu.

En toile de fond de cette affaire se dégage une tragique réalité : la loi du silence qui peut régner au sein de ces petites bandes engagées dans le trafic de stupéfiants. Pour l’avocat général, ce procès révèle « l’omerta régnant dans cette cité », tous les témoins cités semblant rester « silencieux par peur de représailles ».

Ainsi, les enquêteurs ont mis plusieurs mois pour recoller les pièces du puzzle, grâce à un témoignage et une lettre anonymes, puis à un minutieux travail de recoupement d’écoutes téléphoniques. Avec son lot d’incertitudes, dans la mesure où seul Mohamed B. – dont la peine a été la plus faible – a reconnu sa présence sur les lieux. « Il n’avait nullement l’intention de prendre part à ce déferlement de violence, a certifié son avocat, Quentin Lebas. Il s’est soumis comme l’aurait fait beaucoup à sa place »

« Il n’y a aucune preuve, aucune certitude »

« Les doutes parsèment ce dossier », avait plaidé Me Julien Delarue, l’avocat de Bilal B.. Ce dernier a sorti in extremis la victime de sa voiture en feu, selon le récit qu’en fait Mohamed B. Lors de l’audience, l’avocat général lui a demandé de confirmer ce geste. Bilal B. a maintenu sa version, contestant toujours son implication.

« Il n’a pas saisi la perche qu’on lui tendait pour deux raisons : il est innocent ou il n’est pas en capacité de la prendre », a estimé son avocat qui avait demandé l’acquittement. « Il n’y a aucune preuve, aucune certitude », a-t-il assuré.

Acquittement plaidé aussi par l’avocat de Mohamed A., Me Grégory Billet, lequel a également tenté de semer le doute dans l’esprit des jurés. « Rien ne ressort de l’expertise ADN, son portable ne borne nulle part. Techniquement, rien ne permet de dire qu’il était sur les lieux cette nuit-là ».

Un « mauvais regard »

Selon lui, « des éléments sont cachés », évoquant l’hypothèse d’un quatrième homme au regard des différentes dépositions. « Ce que dit Mohamed B. n’est qu’une hypothèse », a avancé Me Billet. Le jury en a décidé autrement.

La victime Fabien L., n’en saura pas plus sur les raisons qui ont provoqué un tel déchaînement de violence, sur fond d’alcoolisation. L’agression aurait été provoquée par un « mauvais regard », selon une lettre anonyme envoyée aux enquêteurs.

« Ils ont détruit ma vie, mais surtout, celle de ma femme et de mes enfants », avait-il griffonné depuis son fauteuil roulant, dans un mot lu par son avocat, Loïc Bussy. Il n’espérait guère de réponse avant ce procès, « il n’a eu droit qu’à un océan de mensonges », a regretté son avocat.

« Avec les remises de peines, on peut considérer que c’est un verdict d’impunité, regrette, pour sa part, Me Damien Legrand, avocat de la famille de la victime. Il va falloir mener une réflexion sur le sens de la peine et de la justice plus généralement, si on ne veut pas que les Français préfèrent se faire justice eux-mêmes, plutôt que de faire confiance au système. »

Source 20 MINUTES.

Un projet de loi veut autoriser les femmes enceintes à se garer sur les places réservées aux handicapés…

Le projet vise à autoriser les futures mères à bénéficier de la carte de stationnement mobilité inclusion (CMI), mais uniquement pour les trois derniers mois de leur grossesse.

La députée Frédérique Meunier souhaiterait également des places de stationnement exclusivement réservées aux femmes enceintes.

 

« Les futures mamans ont de plus en plus de difficultés pour se garer et accéder au centre-ville. » Dans une proposition de loi déposée mardi 9 mars, la députée LR de Corrèze, Frédérique Meunier, affiche sa volonté d’autoriser les femmes enceintes à se garer sur les places réservées aux handicapés.

L’objectif de « faciliter plutôt que compliquer », peut-on lire dans ce texte porté par pas moins de 26 membres de l’hémicycle, qui vise à autoriser les futures mères à bénéficier de la carte de stationnement mobilité inclusion (CMI) – uniquement pour les trois derniers mois de leur grossesse. Elles pourraient ainsi apposer le macaron sur leur pare-brise pour éviter toute contravention.

« Pour pouvoir stationner sur ces places réservées, les femmes enceintes doivent se rendre en préfecture pour se faire remettre, après une déclaration sur l’honneur et un certificat médical, un macaron avec une date limite d’utilisation », précise la proposition, qui « n’exonérera pas les futures mamans de payer leur stationnement ».

Un projet qui pourrait s’accompagner de mesures plus fortes : la députée Frédérique Meunier souhaiterait également des places de stationnement exclusivement réservées aux femmes enceintes, proposées par les villes. Certaines collectivités ont déjà sauté le pas, comme Villennes-sur-Seine (Yvelines), qui en propose déjà.

Source LE FIGARO.

 

Autisme: la part génétique se confirme…

Si l’errance du diagnostic reste le lot de nombreuses familles, les recherches se multiplient pour percer les causes de l’autisme.

Et la piste génétique n’est pas en reste: près d’un cas de trouble autistique sur cinq trouverait son origine dans les gènes des jeunes patients.

LMD_autisme_génétique

 

Nous sommes très loin d’avoir soulevé tous les mystères de notre génome. Mais dans de nombreux domaines médicaux, la recherche avance. C’est le cas notamment pour les troubles psychiques tels que l’autisme. Depuis quelques années, des études tendent à améliorer la compréhension du rôle de la génétique dans leur apparition. «Actuellement, avec les connaissances et les technologies de séquençage dont on dispose, on peut identifier une origine génétique chez 10 à 20% des patients avec autisme», explique le Pr Thomas Bourgeron, professeur à l’Université de Paris et directeur de l’Unité «Génétique humaine et fonctions cognitives» à l’Institut Pasteur (Paris), venu présenter ses travaux à Genève lors d’une conférence grand public en marge du colloque NCCR SYNAPSY. «Mais ce chiffre sera peut-être amené à croître dans les années qui viennent, avec la découverte de nouveaux gènes impliqués», poursuit l’expert.

Le rôle des gènes dans l’apparition de l’autisme est depuis longtemps admis, et la recherche avance vite. Les scientifiques ont suspecté la génétique de jouer un rôle majeur dans l’apparition des troubles du spectre autistique en constatant que les jumeaux monozygotes (avec le même patrimoine génétique) ont un taux de concordance du diagnostic très élevé. Depuis, de nombreuses études ont été menées pour améliorer la compréhension du rôle de la génétique et identifier les plus de 1’000 gènes impliqués dans l’autisme.

Des architectures génétiques uniques

Chacun d’entre nous possède environ 22’000 gènes, constitués chacun d’une série de bases du code génétique. On sait que les mutations (changements d’une ou de plusieurs bases) d’un gène peuvent altérer, voire empêcher, la fonction du gène auquel elles appartiennent. Autrement dit, de petites altérations peuvent avoir de grandes répercussions. «Les gènes impliqués dans l’autisme jouent, pour la plupart, un grand rôle dans le fonctionnement du cerveau, dès le stade embryonnaire ou à différents moments du développement, rappelle le Pr Bourgeron. Une variation génétique peut impacter les protéines impliquées dans le fonctionnement des synapses, ces points de contact nécessaires au développement des réseaux de neurones.»

Selon le gène sur lequel s’opèrent la ou les mutations, les répercussions seront différentes, et plus ou moins importantes. Certaines auront un impact fort, d’autres moins.«On a identifié depuis longtemps des syndromes génétiques spécifiques associés à des symptômes d’autisme, comme le gène appelé “Shank3“, responsable du syndrome de Phelan-McDermid», explique Thomas Bourgeron. Ce type d’autisme est dit «monogénique», c’est-à-dire qu’il est causé par une mutation sur un seul gène. L’altération de ce gène peut être responsable de la très grande majorité, voire de tous les symptômes observés chez la personne (retard de développement psychomoteur, absence ou retard d’acquisition du langage, déficience intellectuelle…).

«Certaines de ces mutations génétiques ne sont pas retrouvées chez les parents, mais apparaissent chez l’enfant, précise le généticien. Ce sont souvent des erreurs de réplication de l’ADN des parents lors de la production des gamètes».

D’autres formes d’autisme résultent en revanche de l’accumulation de variations génétiques dans la population générale. Elles touchent de nombreux gènes, mais n’ont pas d’effet majeur chez la plupart des individus. Ce n’est que le hasard de leur addition à partir des deux parents qui entraîne, chez un enfant, l’apparition de symptômes. On parle alors de formes «polygéniques». Et logiquement, plus le génome comporte de telles variations génétiques, plus la probabilité d’avoir un diagnostic d’autisme est important. La complexité est d’identifier ces mutations multiples, impliquées dans le trouble autistique à différents degrés et menant à une grande hétérogénéité des symptômes du spectre autistique.

La génétique au service de la prise en charge

Pour les patients, la recherche génétique a mené à des applications très concrètes en termes de compréhension de la maladie. «Une fois le diagnostic posé, on oriente systématiquement les familles vers un généticien, explique la Pre Marie Schaer, médecin responsable du Centre de consultation spécialisé en autisme (CCSA) de Genève. Cela permet, d’une part aux parents d’identifier la cause de l’autisme de leur enfant, et d’autre part, de conduire à une prise en charge plus spécifique, selon les atteintes engendrées par telle ou telle mutation». Connaître l’origine génétique de l’autisme chez un enfant peut aussi permettre à ses parents d’obtenir un conseil génétique en cas de désir de nouvelle grossesse.

Au-delà d’une prise en charge plus adaptée, les progrès génétiques ont permis de développer la recherche médicamenteuse. «Des travaux sont menés autour de molécules ciblées susceptibles de traiter un type d’altération en particulier», détaille Marie Schaer. Identifier l’origine de l’autisme pour améliorer la compréhension de ce trouble et personnaliser le traitement, voilà le grand défi de la recherche génétique.

Facteurs de l’autisme: ce que l’on sait…

Au-delà du terrain génétique qui expliquerait une partie des troubles autistiques, d’autres facteurs sont suspectés, notamment environnementaux. La pollution ou encore les perturbateurs endocriniens font l’objet de nombreuses études mais rien de concluant n’a été démontré à ce jour. «Cela ne veut pas dire que l’on ne trouvera jamais rien», tempère la Pre Marie Schaer, médecin responsable du Centre de consultation spécialisé en autisme (CCSA) de Genève. Mais on ne peut pas affirmer de causalité pour l’instant».

Pour ce qui est du lien entre vaccins et autisme, les scientifiques sont en revanche formels: aucun lien de cause à effet n’a été démontré. «Cette idée ancrée est liée à une ancienne publication, aujourd’hui totalement réfutée, tient à préciser Marie Schaer. Depuis, de nombreuses études menées sur de vastes panels ont démontré qu’il n’y avait en aucun lien entre les vaccins –notamment celui contre la rougeole – et l’incidence de l’autisme, pas même chez des enfants à risques pour des raisons génétiques.»

Source PLANETE SANTE.

Le bisphénol B serait aussi dangereux que le bisphénol A….

Dans une note rendue publique, l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire (Anses) a mis en garde contre l’usage du bisphénol B, largement utilisé pour la fabrication de plastiques comme alternative au bisphénol A.

Sa toxicité pour le système endocrinien serait même supérieure à celle du bisphénol A.

Le bisphénol B serait aussi dangereux que le bisphénol A

 

Utilisé dans l’Union européenne comme alternative « sûre » au bisphénol A (BPA) dans la fabrication de plastiques et de résines, le bisphénol B (BPB) serait en réalité tout aussi toxique.

C’est ce qu’affirme l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire (Anses) dans un article publié mardi 9 mars sur son site. Selon l’agence sanitaire, les propriétés endocriniennes du bisphénol B seraient similaires à celles du bisphénol A, « voire légèrement plus prononcées ». Souhaitant la classer comme une « substance extrêmement préoccupante », elle souhaite éviter son utilisation par les industriels en Europe et d’obliger les importateurs d’articles de consommation à déclarer sa présence dès qu’il dépasse un seuil de 0, 1 % dans leur composition.

Un composé utilisé dans les biberons et les emballages plastique

Interdit depuis 2011 pour la fabrication et la commercialisation des biberons en Europe, et depuis 2015 en France pour la fabrication des contenants alimentaires, le bisphénol A est connu depuis une dizaine d’années comme un perturbateur endocrinien. Les industriels se sont donc tournés vers le bisphénol B pour la fabrication de leurs emballages plastiques et de leurs résines. Le BPB est notamment présent dans le polycarbonate, un plastique rigide et transparent couramment utilisé dans la fabrication des biberons et de la vaisselle. Il est aussi présent dans les résines époxy, utilisées en film de protection dans les canettes et les cuves alimentaires.

Or, en se basant sur les résultats d’une étude publiée en 2019 dans la revue Environmental Health Perspectives, l’Anses considère aujourd’hui que le bisphénol B « remplit tous les critères de danger pour être définie en tant que perturbateur endocrinien », selon la définition de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les recommandations de 2013 de la Commission européenne.

Des effets sur les spermatozoïdes et les œstrogènes

Quels sont les effets endocriniens du bisphénol B ? Sur la base de ces données scientifiques, l’Anses établit que le bisphénol B « présente notamment une action œstrogénique en augmentant la production d’œstrogènes – hormones femelles – et en activant les récepteurs aux œstrogènes ». Elle note aussi ses « effets néfastes en altérant le système reproducteur mâle : réduction de la production quotidienne de spermatozoïdes, diminution du poids relatif des organes reproducteurs mâles ». Il existe selon elle un « lien biologiquement plausible entre l’activité endocrinienne et les effets néfastes précités ».

« De plus, en cas d’exposition au bisphénol B, ses effets pourraient s’ajouter à ceux des autres bisphénols qui présentent des propriétés similaires tels que les bisphénols A et S auxquels l’Homme et l’environnement peuvent également être exposés », poursuit l’Anses, qui précise qu’il est « probable que le bisphénol B puisse induire d’autres effets, par exemple sur la reproduction femelle ou le métabolisme, et affecter un nombre important d’espèces de l’environnement ».

« Le bisphénol B peut ainsi conduire à des effets sévères pour la santé humaine et peut altérer la stabilité des espèces dans l’environnement », conclut l’agence de santé.

Source POURQUOI DOCTEUR.