Isère : l’Ecole des pupilles de l’air accueille sa première promotion de jeunes atteints d’autisme…

Dix jeunes atteints du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, ont fait leur rentrée à l’École des pupilles de l’air à Montbonnot (Isère). Il s’agit de la première promotion d’élèves en situation de handicap à intégrer cet établissement militaire.

La première promotion de jeunes atteints d'autisme a reçu l'insigne de l'Ecole des pupilles de l'air (Isère). / © Jean-Christophe Pain / France 3 Alpes

Tous en rang, vêtus de chemise blanches immaculées, dix jeunes de l’École des pupilles de l’air ont reçu leur insigne mercredi 25 septembre, marquant leur entrée dans cet établissement militaire. Et leur arrivée dans cette structure signe un grand virage en faveur de l’intégration d’enfants handicapés pour le seul lycée de la Défense de l’armée de l’air en France.

C’est la première fois que cet établissement implanté à Montbonnot (Isère), près de Grenoble, accueille des élèves atteints du syndrome d’Asperger. Ces jeunes autistes, qui souffrent de difficultés significatives dans les interactions sociales, suivront une partie de leur scolarité en inclusion dans les autres classes. Au premier rang lors de la cérémonie de remise des insignes, leurs parents affichent un large sourire.

Alors que la scolarisation des enfants en situation de handicap relève souvent d’un parcours du combattant, Anthony Chudeau se réjouit de l’entrée de son fils Matheo à l’École des pupilles de l’air. « C’est le grand jour pour mon fiston, la cérémonie, s’exclame-t-il. Il a fait beaucoup de progrès depuis son entrée ici, il est autonome, ça change la vie. »

« C’est un vrai défi »

Prendre part à une telle cérémonie n’est pas si simple pour des adolescents qui ont souvent du mal à gérer et exprimer leurs émotions. Alors avant la grand messe, Vania Chauvière les soumet à une série d’exercices pour gérer leur stress. « Certains perçoivent l’émotion plus fort que nous parce qu’ils ont une hypersensibilité visuelle ou auditive, donc ils vont se balancer pour réguler leur tonus, explique l’orthopédagogue. On doit apporter des moments où ils vont pouvoir le faire pour qu’ils puissent supporter leur environnement. »

L’ouverture de cette nouvelle classe relève d’un partenariat inédit entre le ministère des Armées et l’Éducation nationale. Pour accélérer leur progression, ces dix jeunes seront répartis chaque jour en groupes de cinq. Et à partir du collège, ils pourront intégrer le cursus normal de l’École des pupilles de l’air, avec l’appui des professeurs et du personnel médico-social de la structure.

Les 10 jeunes autistes vont, à terme, suivre le même parcours que les autres élèves de l'Ecole des pupilles de l'air. / © J.-C. P. / France 3 Alpes

« Le contenant du groupe est apaisant pour ces enfants souffrant d’autisme parce qu’ils ont besoin d’un cadre, note Géraldine Gonda, infirmière coordinatrice sur le département de l’Isère. Tout est structuré : le temps, l’environnement… S’appuyer sur le groupe est aidant pour limiter l’angoisse d’être seul, perdu. Ce sont des repères autant visuels que de structure qui permettent d’accompagner au mieux ces enfants. »

Après la cérémonie, le personnel de l’École est fier de constater que les jeunes ont tous réussi à rester calmes pendant une heure. « Ils nous montrent tous les jours qu’ils ont des possibilités, qu’ils veulent faire comme tout le monde, se réjouit Olga Da Costa, éducatrice-coordinatrice. Ce cadre les motive, ils prennent exemple sur les autres. D’avoir leur insigne, d’être au milieu de leurs pairs et pas dans un établissement entre eux, ça les motive. » Et d’ajouter avec enthousiasme : « C’est un vrai défi, mais je pense qu’on l’a déjà gagné. »

Source FR3.

L’équithérapie : un remède pour adoucir les maux des personnes autistes ou trisomiques…

L’équithérapie est une thérapie de plus en plus pratiquée pour les personnes autistes. Elles sont souvent « dans leur bulle » et ne supportent pas le contact physique.

Mais grâce au cheval, après plusieurs séances, elles parviennent à interagir et communiquer avec les adultes.

Rencontre entre les jeunes qui souffrent d'autisme ou de trisomie et l’animal au centre équestre de Saint-Cézaire-sur-Siagne. / © Benoit Loth - France TV

Faire un bisou, un câlin… à un cheval. Une épreuve et un réconfort pour des personnes souffrant de troubles autistiques ou de trisomie. Car l’animal possède des vertus thérapeutiques. Des vertus connues depuis l’Antiquité que l’on redécouvre aujourd’hui. La Société Française d’Equithérapie poste règulièrement les dernières informations sur son compte Facebook.

« Dans leur bulle »

L’équithérapie, le fait de soigner avec les chevaux, est de plus en plus pratiquée pour les personnes autistes. Elles sont souvent « dans leur bulle » et ne supportent pas le contact physique. Mais grâce au cheval, après plusieurs séances, elles parviennent à interagir et communiquer avec les adultes.

Médiateur

Le cheval est alors le medium rassurant, un intermédiaire. Il joue un rôle de médiateur entre la personne autiste et le thérapeute. Un médiateur imposant, naturel et instinctif, qui ne juge pas. Leurs interactions sont plus faciles car elles sont non-verbales et répondent à des règles sociales plus simples.

Contact

Rencontre entre les jeunes et l’animal au Centre équestre de Saint-Cézaire-sur-Siagne (Alpes-Maritimes). Là, au contact des chevaux, de jeunes adultes autistes et trisomiques développent leur capacité à communiquer avec les autres. Reportage d’Olivier Chartier-Delègue et Benoit Loth :

Intervenants : Sandrine Leduc, monitrice éducatrice – Noémie Charles, enseignante Centre équestre de la Stèle

Créer une communication

Une relation privilégiée qui permet parfois d’accomplir de « petits miracles ». C’est ce que confirme Sandrine Leduc, monitrice éducatrice au sujet de Fabien, jeune autiste incapable de communiquer :

Fabien n’était pas du tout dans le contact physique avec l’animal, c’était quelque chose qui était très compliqué. Même nous, dans l’accompagnement pour les animateurs, nous avions des difficultés ne serait-ce que pour lui tendre la main. Le fait de travailler dans l’équitation adaptée a permis de créer une communication  avec lui.

Des barrières, des obstacles qui tombent et une communication qui se renforce au fil des séances en compagnie de l’animal.

Source FR3.

Sarthe. Elsa publie un ouvrage sur l’autisme…

Dans son livre intitulé « Pour un autre regard », la Mancelle Elsa Corbeau donne des clés pour mieux comprendre ce trouble neuro-« développemental ».

Sarthe. Elsa publie un ouvrage sur l’autisme... Elsa Corbeau

En 2015, Elsa Corbeau se lançait dans l’écriture du manuscrit de Pour un autre regard, un ouvrage consacré à l’autisme. « Le fait d’avoir travaillé avec des enfants porteurs de handicap m’a donné envie d’en savoir plus sur cette maladie neurologique encore taboue en France », confie la Mancelle de 23 ans, auxiliaire de puériculture de formation.

En septembre 2017, elle est partie quelques mois en Écosse pour observer d’autres approches sur l’autisme. « J’ai pu échanger avec des personnes de tous horizons sur ce trouble et la différence. Les Anglo-Saxons sont plus au fait sur ces sujets. »

Pour un autre regard s’adresse aux parents, au personnel soignant et agents d’accueil en Petite enfance. « J’ai effectué beaucoup de recherches, j’ai recueilli des témoignages de familles pour pouvoir exposer des faits, poursuit-elle. Dans une partie plus romancée, je donne ma vision sur l’autisme et la différence de manière générale. Nous devons nous remettre en question dans notre façon de regarder l’autre en étant plus humains et moins dans le jugement. »

La recherche d’un éditeur s’est transformée en véritable parcours du combattant pour la jeune auteure. Elle a multiplié les démarches. En vain. « Sur 200 mails envoyés, je n’ai reçu que cinq réponses négatives. J’ai eu le sentiment de ne pas être prise au sérieux, mais j’étais déterminé à publier ce recueil. » Elsa a finalement opté pour l’autoédition, via Amazon pour raisons pratiques et budgétaires. « C’était la formule la plus simple et la moins coûteuse. Mon livre est référencé et disponible sur le site. »

Pour un autre regard, d’Elsa Corbeau (150 pages). Disponible sur amazon.fr

Source OUEST FRANCE.

 

 

Handicap : quand la détresse des aidants peut conduire au suicide…

Après le drame familial qui s’est noué le 9 septembre dans les Bouches-du-Rhône, où un septuagénaire a abattu sa belle-mère, son beau-frère, tous deux invalides, et sa femme, avant de se donner la mort, nous avons souhaité donner la parole à une association d’aidants.

Face au handicap de leurs proches, les aidants se sentent souvent seuls, une situation qui peut conduire à des drames. / © PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPPP

Un homme s’est suicidé lundi après avoir tué sa femme, sa belle-mère et son beau-frère à Maussanne-les-Alpilles et Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône. Ce drame illustre la difficulté des aidants, alors que deux des personnes abattues étaient invalides, contraints de rester dans un lit médicalisé.

Un aidant familial, c’est la personne qui aide et accompagne, à titre non professionnel, une personne âgée dépendante ou en situation de handicap dans les actes de la vie quotidienne. C’est souvent un membre de la famille.

« Le risque suicidaire des aidants est une thématique forte dans les structures d’accompagnement des aidants comme les nôtres, nous savons que les aidants s’épuisent », explique Camille Dupré, directrice de l’association A3.

Créée en 2006, cette association d’Aide aux Aidants, a pour objectif de faciliter l’accès des aidants de personnes âgées dépendantes aux dispositifs d’accompagnement des malades et de leurs aidants sur Marseille et plus largement dans les Bouches-du-Rhône.

L’association est née du regroupement de professionnels exerçants dans des domaines médicaux, sociaux, mais aussi de la prévention et de l’accompagnement.

Les aidants s’épuisent

« Souvent ils viennent nous voir un peu tard, explique Camille Dupré, nous souhaitons que les aidants acceptent d’être accompagnés mais pour eux c’est difficile. Sur 11 millions d’aidants seulement 30% acceptent d’être accompagnés. »

Des structures insuffisantes

Pour la directrice de l’association A3, « les structures existent mais elles ne sont pas toujours suffisantes par rapport à l’augmentation de la population vieillissante. Il faut maintenant mieux orienter et mieux informer, beaucoup d’aidants souffrent d’un déficit d’informations. »

Seuls deux dispositifs existent à ce jour pour les personnes en situation d’handicap. La MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), prend en charge les personnes en situation de handicap, par le biais de différentes aides. Pour les personnes âgées c’est l’APA, l’Allocation Personnalisée d’Accompagnement qui s’applique.

La grande difficulté de l’aidant, c’est l’isolement

Autre difficulté soulevée par Camille Dupré, l’isolement des aidants, confrontés souvent seuls à l’handicap d’un proche.

« Nous proposons un accompagnement psychologique de l’aidant pour lui faire comprendre que son statut d’aidant a des limites et qu’il se doit de prendre du répit, ne pas s’oublier, car finalement les aidants s’abandonnent à leur rôle et perdent tout contrôle sur leur propre vie », explique la directirce d’association A3.

« Nous faisons des groupes de parole, des analyses de pratique à l’intérieur de leur sphère familiale (…), nous les accompagnons vers des sorties plus récréatives. Les aidants aiment bien être entre eux, ils se sentent mieux compris (…) la grande difficulté de l’aidant, c’est l’isolement. »

Un vrai statut pour les aidants

Un grand plan, demandé par le président de la République, porté par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, doit être dévoilé à l’automne. L’objectif est d’aller vers une meilleure reconnaissance de l’aidant familial.

« La majorité des aidants travaille et notre grande inquiètude concerne les aidants en activité, explique Camille Dupré, conjuguer une double vie, d’aidant, de salarié, de mère de famille, c’est excessivement compliqué. »

Pour Camille Dupré, « il y a beaucoup de choses à faire, en matière de jours de congés ou d’aménagement du télétravail. »

Selon la directrice de l’association A3, « il faut aller vers un vrai statut de proche aidant (…) la notion d’aide, c’est une belle notion, c’est un enjeu sociétal fantastique. »

Source FR3.

Le parcours du combattant des parents d’enfants autistes dans les Alpes-Maritimes…

Le congrès international de l’autisme se tenait pour la première fois à Nice du 13 au 15 septembre.

Il a permis de dénoncer une nouvelle fois les difficultés que connaissent les personnes atteintes de troubles autistiques dans le département des Alpes-Maritimes comme dans le reste de la France.

En France, 700 000 personnes ont un trouble autistique, dont 100 000 enfants

Être parent d’un enfant autiste relève d’un véritable parcours du combattant. C’est notamment ce qui ressort du Congrès international de l’autisme qui a eu lieu à Nice du 13 au 15 septembre. Les difficultés commencent dès les premiers signes de ce trouble.

« Quand je me suis rendue compte que quelque chose n’allait pas chez mon fils, je suis allée voir ma pédiatre. Elle a tout de suite repéré un trouble autistique, mais j’ai dû attendre six mois pour avoir un rendez-vous dans un centre de ressource de l’autisme« , explique Maria, la mère d’un petit garçon de huit ans. Elle a pu obtenir un rendez-vous grâce à l’aide de son médecins, mais certaines familles attendent entre un et deux ans.

Un manque de structures

Ces délais d’attente s’expliquent par le manque de structures et de personnel dans les centres de ressource de l’autisme. Dans les Alpes-Maritimes, par exemple, il n’y en a qu’un seul, à l’hôpital Lenval à Nice.  Or, le diagnostique réalisé par ces centres est essentiel pour que les enfants autistes puissent aller à l’école ou pour que leurs frais médicaux soient remboursés.

Un trouble encore mal reconnu

À tout cela s’ajoute souvent la solitude des parents face au corps médical. « Certains médecins m’ont dit que mon fils était juste feignant, qu’il allait très bien, mais qu’il ne fallait pas le mettre à l’école parce qu’il était à côté de la plaque », s’indigne Maria, avant d’ajouter que dans la rue ou les transports en commun, certaines personnes sont très agressives et n’acceptent pas le handicap de son fils.

Les associations comme Autisme France, qui organisait le congrès à Nice, dénoncent ce retard dans les mentalités au sein de la population, et plus précisément au sein des corps médicaux, éducatifs et étatiques. En France, seuls 30% des enfants présentant des troubles autistiques sont scolarisés en maternelle, selon les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP).

Source FRANCE BLEU.

Rentrée scolaire, une cellule d’écoute pour rassurer les parents d’enfants handicapés…

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a visité, lundi 9 septembre, la nouvelle cellule d’écoute et de réponse du rectorat de Paris, censée « mieux accompagner les parents d’élèves handicapés ».

Rentrée scolaire, une cellule d’écoute pour rassurer les parents d’enfants handicapés

« Bonjour, je vous appelle car je me sens un peu perdue, je ne sais pas à qui m’adresser afin que ma fille qui entre en terminale obtienne une bourse, suis-je au bon endroit ? » Le seul coup de téléphone auquel aura répondu Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, lundi 9 septembre au matin, n’était pas adressé à la bonne administration.

« Mais notre rôle est d’écouter et d’accompagner tous les parents, nous devons être capables de rediriger n’importe qui vers le bon service », a rebondi la ministre, en visite à la nouvelle cellule d’écoute et de réponse du rectorat de Paris, dédiée à l’accompagnement des parents d’enfants handicapés.

Ouvert depuis le 24 juin, ce service d’aide aux parents a reçu jusqu’ici 241 appels, « avec une montée en puissance depuis la semaine dernière », précise Franck Peyrou, conseiller technique du recteur chargé de la mission handicap. Trois téléconseillères sont employées à temps plein et ont pour mission d’apporter une réponse « dans les 24 heures maximum ». « Beaucoup de parents ont du mal à comprendre les démarches administratives », explique l’une d’elles à Sophie Cluzel.

« L’ancien système n’était pas réellement efficace »

Pendant que la ministre écoutait les témoignages, les téléphones n’ont pas cessé de sonner. Ici, une maman inquiète. Son enfant entre en CP dans une nouvelle école dont la directrice croyait qu’elle n’aurait pas d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour accueillir l’élève. « C’est un problème de communication, nous allons rappeler la directrice en question pour lui expliquer que si, un AVS est disponible pour cet élève dans son établissement », détaille la téléconseillère.

« Nous prenons le temps de rappeler des parents, nous ne mettons pas leur dossier de côté en prenant le risque de les oublier », précise-t-elle. « Certaines personnes sont même étonnées d’un tel accompagnement par un service qui fait partie de l’éducation nationale », ose Franck Peyrou.

Si ce type de cellule n’est pas nouveau, le principal changement vient du maillage territorial. Plus de 3 000 pôles inclusifs d’accompagnement localisés (dits « PIAL »), dont le rôle est de répartir et gérer les emplois du temps des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), sont actifs en cette rentrée.

Quant aux cellules d’écoute, elles sont désormais déployées dans chaque département plutôt qu’à l’échelle nationale. « Cela devient un service de proximité, car nous perdions du temps quand les conseillers connaissaient moins les contextes locaux, déplore la ministre. Par ailleurs cela désengorge les appels. À ce titre ce nouveau système est plus efficace. »

Toujours un manque de personnels aidants à Paris

Le nouveau système ne règle cependant pas l’un des problèmes majeurs, qui est la disponibilité des accompagnants. Une question qui se pose notamment dans l’académie de Paris. Celle-ci comptait 10 027 élèves en situation de handicap en 2018 pour 9 714 en 2017. « C’est un chiffre en constante augmentation », assure Gilles Pécout, recteur de l’académie de Paris et de la région d’Île-de-France.

En parallèle, le nombre de candidats au poste d’AVS ou d’AESH tend, lui, à la baisse. « Nous avons des critères aujourd’hui qui n’existaient pas avant, comme le fait d’avoir au moins le baccalauréat », justifie Franck Peyrou, qui pointe également la problématique des loyers parisiens, « trop élevés » pour des postes « qui ne sont pas sources de revenus importants ». L’idée d’une campagne nationale de communication autour de ces postes d’accompagnants a été évoquée pendant la visite, sans que rien de concret ne soit encore décidé.

Source LA CROIX.

Vannes : une aire de jeux inclusive va voir le jour quartier Tohannic…

Une aire de jeux inclusive va voir le jour à Vannes. Ce sera la première en Bretagne.

Elle permet aux enfants en fauteuil, déficients visuels ou auditifs de jouer avec des enfants valides.

La presque totalité des jeux est accessible aux enfants en situation de handicap

C’est la 24 ème aire de jeux de la ville de Vannes. Elle sera opérationnelle fin novembre. l’investissement est de 500. 000 euros. « C’est un projet innovant, dit Chrystel Delattre, conseillère municipale déléguée au handicap et à l’accessibilité, à la ville de Vannes. C’est le synonyme du bien vivre ensemble et de la tolérance ». 

Il y aura 30 jeux et 50 activités ludiques installés dans l'aire de jeux inclusive du quartier Tohannic à Vannes - Aucun(e)

L’aire de jeux inclusive sera accessible aux enfants valides et aux enfants présentant différents types de handicaps. Les enfants en fauteuil roulant. Ceux qui souffrent de déficience visuelle ou auditive. C’est la société Proludic, basée en Indre et Loire qui a conçue l’aire de jeux.  Les jeux encouragent l’éveil avec parcours sensoriel pour le toucher, l’audition ou les odeurs. 

« Trop peu d’installations de ce type en France »

Il y a trop peu d’installations de ce type en France sur le domaine public, reconnait Jean-Marie Freyling, de la société Proludic. En Espagne, où il est plus courant d’en trouver, des parents font parfois des dizaines de kilomètres pour que leur enfant puisse jouer, comme tous les autres enfants. 

Source FRANCE BLEU.

Vous êtes aidant : Quelle serait selon vous la solution prioritaire pour vous soulager au quotidien ?…

VOUS TEMOIGNEZAlors que l’essai « Aidants, ces invisibles » sort ce mercredi et que le gouvernement doit annoncer un plan pour les aidants à l’automne, « 20 Minutes » interroge ses lecteurs.

Vous êtes aidant : Quelle serait selon vous la solution prioritaire pour vous soulager au quotidien ?. Illustration d'une personne prenant soin d'une personne âgée.

Ils sont 11 millions à aider chaque jour un père dépendant, une épouse atteinte de la maladie d’Alzheimer, un enfant handicapé… Mais parfois s’ignorent. Ces Français, qui ont souvent arrêté de travailler, de sortir, de partir en vacances ou qui jonglent entre rendez-vous médicaux, soutien et boulot, s’épuisent en prenant soin au quotidien d’un proche. Alors que le gouvernement planche sur un plan pour les aidants, qui devrait être dévoilé à l’automne, un essai donne une vision très concrète et humaine de ces quotidiens hétérogènes, mais toujours compliqués. Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique, publie ce mercredi Aidants, ces invisibles*, où elle liste un certain nombre de défis et de solutions pour soulager ces millions de Français.

Quelles solutions pour aider les aidants ?

Les aidants seront de plus en plus nombreux avec le vieillissement de la population, l’explosion des maladies chroniques et le virage de l’ambulatoire. Cette médecin rappelle donc l’urgence de se pencher sur cette question taboue : aujourd’hui, 1 salarié sur 6 est un aidant… Et d’ici à dix ans, ce sera 1 sur 4. En juillet, le gouvernement a annoncé qu’il allait créer en 2020 un congé indemnisé pour les aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé. Sans préciser ni la durée, ni le montant de l’indemnisation.

Si vous êtes aidant, quelle serait, selon vous, la mesure prioritaire à prendre dans ce plan ? Avez-vous été soulagé par une solution, et si oui, laquelle ? Faut-il créer un « congé proche aidant » indemnisé, et à quelle hauteur ? Aujourd’hui, le « droit au répit » permet à des aidants de personnes âgées dépendantes de toucher 500 euros par an pour trouver des solutions de remplacement pendant leur congé. Est-ce suffisant ? Faut-il créer un statut de « relayeur », ces personnes qui remplacent l’aidant pour que ce dernier puisse prendre quelques jours de vacances ?

* Aidants, ces invisibles, Editions de l’Observatoire, 4 septembre 2019, 17 €.

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Source 20 MINUTES.

« C’est beaucoup de bidouillage » : l’école « pleinement inclusive » de Blanquer ne convainc pas les parents d’élèves handicapés et les enseignants…

En douze ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés a quasiment triplé.

L’objectif du ministre de l’Education est d’accélérer ce mouvement.

Mais dans les établissements scolaires, parents, enseignants et accompagnants dénoncent des moyens insuffisants.

"C’est beaucoup de bidouillage" : l'école "pleinement inclusive" de Blanquer ne convainc pas les parents d'élèves handicapés et les enseignants. Au collège-lycée Elie-Vignal, à Caluire-et-Cuire, près de Lyon, le 1er septembre 2016.

« L’inclusion, c’est génial en théorie, mais sur le terrain, c’est beaucoup de bidouillage. » Rachelle*, professeure des écoles dans le Val-de-Marne, salue la volonté du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, de construire un grand service public de l’école dite « inclusive » dès la rentrée 2019. Mais elle reste dubitative quant aux moyens réellement alloués à cette réforme.

L’ambition du ministre s’inscrit dans la continuité de la loi de 2005 visant à inclure dans les établissements scolaires les enfants handicapés (y compris ceux souffrant de handicaps cognitifs comme la dyslexie, la dyspraxie ou les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité). Appuyé par la secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, Jean-Michel Blanquer souhaite simplifier les démarches des familles et personnaliser les parcours des élèves grâce, notamment, à la mise en place de Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL). Mais les acteurs concernés s’interrogent sur ce dispositif et pointent les failles du système actuel, à commencer par le nombre et le statut des accompagnants.

« Sans nous, les instits seraient désemparés »

« Si on n’était pas là, je ne sais pas comment cela se passerait », lâche Caroline*, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) dans une école maternelle à Guéret, dans la Creuse. « Les instits seraient désemparés pour gérer une classe et ces enfants en situation de handicap », constate celle qui accompagne depuis mars 2018 Margaux*, une petite fille de 5 ans atteinte de troubles du comportement.

Je lui donne un coup de pouce lors des ateliers. Je passe plus de temps avec elle que ne peut le faire la maîtresse. Je suis un peu sa béquille.Caroline, AESHà franceinfo

En douze ans, le nombre d’enfants handicapés qui sont scolarisés a quasiment triplé. Il est passé de 118 000 élèves en 2006 à 340 000 en 2018. Au cours des deux dernières années, le budget consacré à la scolarisation de ces élèves a augmenté de 25%, avec un montant actuel de 2,4 milliards d’euros, selon le ministère de l’Education nationale. Un peu plus de la moitié de ces élèves sont actuellement accompagnés par une aide humaine, comme Margaux. Leur nombre a été multiplié par six en douze ans, passant de 26 000 en 2006 à 166 000 en 2018.

« Un manque de valorisation de notre travail »

Pour Caroline, c’est un métier qui a de l’avenir car « on accueille dans les écoles de plus en plus d’enfants qui ont besoin d’une aide humaine ». Elle reconnaît toutefois que ce travail demande beaucoup d’investissement et d’énergie. « Quand Margaux sent monter une frustration, elle tape. Ça lui arrive aussi de mordre. C’est moi qui prends », raconte l’AESH. Mais elle déplore un problème de reconnaissance et un manque de valorisation de son travail.

Nous ne sommes pas assez nombreux et nos contrats pourraient être augmentés jusqu’à 30 heures par semaine sans souci.Caroline, AESHà franceinfo

Actuellement, ils sont 86 000 accompagnants, comme elle, à aider quotidiennement des enfants. Sous l’ère Blanquer, 6 000 AESH de plus ont été embauchés entre 2017 et 2019. « Insuffisant », selon Caroline, qui a dû s’occuper en cours d’année, en plus de Margaux, d’un petit garçon hyperactif qui ne bénéficie pas encore d’accompagnement. Pourtant, selon Jean-Michel Blanquer, « le nombre d’accompagnants a augmenté significativement tout en mettant fin aux contrats précaires ».

La précarité, Caroline la connaît toujours. A la rentrée, elle doit signer son troisième contrat en 18 mois, mais cette fois-ci, pour une durée de trois ans : « Je vais enfin passer de 20 heures par semaine à 24 heures pour 715 euros net par mois. » 

L’allongement des contrats de un à trois ans est une des nouveautés de la loi pour « une école de la confiance ». Ce CDD, renouvelable une fois, débouche toujours sur un éventuel CDI au bout de six ans. Mais « le fait que le gouvernement ait récemment réduit les emplois aidés rend fragile ce dispositif », note Catherine Nave-Bekhti, du syndicat Sgen-CFDT. Cette dernière reste vigilante sur l’enveloppe qui sera attribuée dans le cadre du projet de loi de finances, dont l’examen est prévu à l’automne, car « il y a un affichage très fort de la part du gouvernement en termes de moyens alloués ». 

Les PIAL, un « projet plus administratif qu’éducatif »

La mise en place des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) inquiète aussi les accompagnants. Progressivement déployés jusqu’à leur généralisation en 2022, ils regroupent tous les moyens mis à disposition des élèves en situation de handicap afin de mieux prendre en compte leurs besoins.

Les syndicats craignent que les demandes d’accompagnement ne soient gérées loin du terrain et des besoins réels des enfants. Ils ont « le sentiment que c’est un projet plus administratif qu’éducatif ». Hors de question, pour eux, que le principe général devienne un accompagnant pour plusieurs élèves.

Lorsque c’est fait à partir des besoins de l’enfant, c’est un plus. Quand c’est fait par quelqu’un qui déplace des pions dans une case depuis son bureau, cela crée des gros problèmes pour l’inclusion de l’enfant.Frédérique Rolet, secrétaire générale du syndicat d’enseignants Snes-FSUà franceinfo

Caroline redoute cette mutualisation sur un secteur regroupant primaire et secondaire. « Vu mon gabarit, je n’arriverais pas à accompagner un adolescent qui a un handicap lourd. Une de mes collègues, qui est en lycée, accompagne un jeune souffrant de schizophrénie. Tous les jours, elle va travailler la boule au ventre car elle ne sait jamais comment va se dérouler sa journée. Moi, je ne pourrais pas. »

Un « parcours du combattant » pour les parents

Pour le ministre de l’Education nationale, « proximité » et « réactivité » sont les mots clés de la réussite de ces pôles. Il ambitionne ainsi que « chaque demande des familles [soit] prise en compte sous 24 heures ». Mais pour l’instant, cela reste le « parcours du combattant », relève l’institutrice Rachelle*, également mère d’un adolescent souffrant de dyslexie et dysorthographie.

Les parents, conseillés par le corps enseignant, sollicitent la direction de l’établissement. Celle-ci contacte le médecin scolaire qui, après avoir vu l’enfant et les parents, rédige un courrier pour la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). S’ensuit alors une instruction du dossier avec l’ensemble des diagnostics et des préconisations médicales, qui peut durer entre « une année et une année et demie », explique Rachelle. Passer de un an et demi à 24 heures pour traiter les demandes relève, selon elle, de la gageure. « J’ai reçu mi-juillet la prise en charge demandée en juin de l’année dernière, indique la mère d’élève. Et fin août, j’irai enfin chercher l’ordinateur à reconnaissance vocale pour mon fils qui passe le brevet cette année. »

La prise en charge médicale d’un enfant souffrant de handicap peut être lourde financièrement et la Sécurité sociale ne rembourse pas tous les frais engendrés. Les parents se retournent alors vers les MDPH pour une aide financière. Ces dernières croulent sous les dossiers. « On nous a demandé, mi-juillet, de passer 900 dossiers en attente de notification afin que ces enfants aient une AESH pour la rentrée », témoigne Claire*, une agente territoriale employée dans une MDPH d’Ile-de-France. Face au nombre de demandes et à la lourdeur du processus de validation, quasiment tout le personnel est mis à contribution.

C’est lamentable qu’aujourd’hui, ce soit les assistantes sociales qui valident les dossiers alors qu’elles n’ont pas la formation pour évaluer l’accompagnement.Claire, MDPH en Ile-de-Franceà franceinfo

Depuis la loi de 2005, les demandes reçues dans la MDPH de Claire augmentent annuellement de 10 à 15%. Une des causes, selon l’agente territoriale, est le nombre de prises en charge pour des problèmes de dyslexie, dysgraphie et autres troubles des apprentissages. « Avant, on n’en avait pas. Maintenant, on en a plein. Et comme on monte un dossier pour tout ce qui n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale, le flux des demandes est embourbé », constate la fonctionnaire. « Mes collègues ont parfois plus de 1 000 appels par jour. Je sais qu’elles mettent leurs tripes dans les dossiers, mais cela devient ingérable », déplore Claire, qui se désole pour les enfants ayant un handicap lourd. « C’est de la maltraitance de mettre si longtemps à gérer leur dossier. Pendant ce temps-là, ils ne sont pas accompagnés. »

Une école « pleinement inclusive » en 2022 ?

Le corps enseignant pallie tant bien que mal ce déficit temporaire d’accompagnement. Dans le cadre de l’inclusion, les professeurs ne doivent pas changer l’objectif pédagogique de leur classe, mais adapter les outils aux enfants en situation de handicap. « Ça prend énormément de temps », relève Rachelle, qui a suivi deux fois quatre jours de formation au handicap. « C’est trop court. C’est impossible de voir tous les cas de handicap possibles, regrette-t-elle. C’est tellement lié à l’enfant. » 

En 2018, 60% des élèves bénéficiant d’un accompagnement humain étaient scolarisés en primaire et 36% dans le secondaire. « Aujourd’hui, nous avons en moyenne 3 à 4 enfants ayant des difficultés de concentration par classe dans mon école », poursuit l’enseignante. L’année dernière, Rachelle a dû enseigner à un enfant non accompagné et dont peu de collègues voulaient s’occuper. « Depuis le CP, on disait de lui qu’il était perturbant, qu’il ne sociabilisait pas. Il a en réalité des troubles sévères de l’apprentissage et ne peut rester en place plus de cinq minutes. Je l’ai géré sans protocole car il n’avait pas encore de prise en charge. »

Lorsque l’accompagnement est déclenché, l’élève suit un processus très précis. Durant l’année scolaire, plusieurs réunions dites « d’équipe éducative » entre l’école, les parents, le corps médical, l’AESH et l’inspection permettent de mettre en place et de suivre le plan d’accompagnement personnalisé de l’enfant. « Tout y est signifié, détaille l’institutrice. Cela va du nombre de pauses que l’enfant doit faire dans la journée au type de crayon qu’il doit utiliser en passant par les méthodes de travail qu’il est en capacité d’appliquer. » Une feuille de route exigeante, qui nécessite des moyens adaptés. Le ministère de l’Education nationale se donne jusqu’à septembre 2022 pour mettre en place cette école « pleinement inclusive »

* Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressées.

Source LE FIGARO.

A Toulouse, des parents remportent leur bataille pour que leur fils autiste entre au collège…

Dans le Nord de Toulouse, Jérôme Craipeau a remué ciel et terre, cet été, pour inscrire son fils atteint d’autisme dans une classe dédiée au collège.

Il est heureux d’y être parvenu mais amer d’avoir dû tant se battre, au moment où le gouvernement affiche sa volonté d’une école inclusive.

Jérôme Craipeau a remporté son combat pour son fils. - Radio France

Ilhan vient de faire sa rentrée en 6ème. Il souffre d’autisme et bénéficie d’un accompagnement dédié (avec plus ou moins de régularité) depuis que le diagnostic a été posé à l’école maternelle. Mais, avant l’été et faute d’avoir obtenu rapidement la notification nécessaire de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), il s’est vu refuser une place en classe de 6ème ULIS dans son collège de secteur avant de craindre de n’avoir de place dans aucun des établissements toulousains.

Ses parents ont pris les choses en main, diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux, saisi le Ministère et même poursuivi le rectorat en justice. A l’arrivée, Ilhan vient de faire sa rentrée à Aucamville mais son père Jérôme Craipeau est amer d’avoir dû se battre ainsi pour ce qu’il estime être un droit.

« On est en colère parce qu’on se bat au quotidien avec le handicap de notre enfant. On n’a pas besoin qu’on nous rajoute des bâtons dans les roues. Peut-être que dans cinq, dix ans, tout sera bien mais aujourd’hui, on n’y est pas encore et nous, on est dedans et on essaie de s’en sortir « – Jérôme Craipeau, qui s’est battu pour la scolarisation de son fils autiste en 6ème.

En 12 ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés a quasiment triplé

L’inclusion à l’école des enfants en situation de handicap est sur toutes les lèvres en cette rentrée 2019.  Le gouvernement met en avant une série de mesures pour rendre la scolarité accessible aux enfants handicapés.  Dans chacun des départements de l’académie de Toulouse, s’ouvre une cellule d’accueil, d’écoute et de conseils destinée aux parents.

En 12 ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés a quasiment triplé. Ils sont plus de 18.000 aujourd’hui dans l’académie de Toulouse, soit 3% des effectifs. Avec toujours des AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) qui manquent pour satisfaire les besoins de l’ensemble d’entre eux. Plus de la moitié des élèves scolarisés dans le premier degré en ont besoin. Quatre de ces élèves sur 10 scolarisés en second degré.

Le gouvernement mise aussi sur les pôles inclusifs d’accompagnement localisés, les PIAL comme pilier majeur de l’école inclusive. Il y en a 202 sur toute l’académie, dont plus de la moitié rien que pour la Haute-Garonne. Ces PIAL doivent favoriser la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap. Les parents craignent déjà que cette mutualisation des moyens nuise à l’individualisation des besoins.

Toujours un manque de moyens

Et les associations déplorent toujours un manque de moyens. Manque de moyens qui se retrouvent aussi dans les préoccupations des enseignants. Ceux du collège Saint-Exupéry de Condom dans le Gers sont appelés à la grève, ce mardi, pour dénoncer la suppression d’une classe de 5ème qui va faire grimper les effectifs à 30 élèves par classe. « Ça nous paraît énorme pour pouvoir faire réussir tous les élèves« , déplore Philippe Goirand, professeur d’EPS.

Source FRANCE BLEU.