L’équithérapie : un remède pour adoucir les maux des personnes autistes ou trisomiques…

L’équithérapie est une thérapie de plus en plus pratiquée pour les personnes autistes. Elles sont souvent « dans leur bulle » et ne supportent pas le contact physique.

Mais grâce au cheval, après plusieurs séances, elles parviennent à interagir et communiquer avec les adultes.

Rencontre entre les jeunes qui souffrent d'autisme ou de trisomie et l’animal au centre équestre de Saint-Cézaire-sur-Siagne. / © Benoit Loth - France TV

Faire un bisou, un câlin… à un cheval. Une épreuve et un réconfort pour des personnes souffrant de troubles autistiques ou de trisomie. Car l’animal possède des vertus thérapeutiques. Des vertus connues depuis l’Antiquité que l’on redécouvre aujourd’hui. La Société Française d’Equithérapie poste règulièrement les dernières informations sur son compte Facebook.

« Dans leur bulle »

L’équithérapie, le fait de soigner avec les chevaux, est de plus en plus pratiquée pour les personnes autistes. Elles sont souvent « dans leur bulle » et ne supportent pas le contact physique. Mais grâce au cheval, après plusieurs séances, elles parviennent à interagir et communiquer avec les adultes.

Médiateur

Le cheval est alors le medium rassurant, un intermédiaire. Il joue un rôle de médiateur entre la personne autiste et le thérapeute. Un médiateur imposant, naturel et instinctif, qui ne juge pas. Leurs interactions sont plus faciles car elles sont non-verbales et répondent à des règles sociales plus simples.

Contact

Rencontre entre les jeunes et l’animal au Centre équestre de Saint-Cézaire-sur-Siagne (Alpes-Maritimes). Là, au contact des chevaux, de jeunes adultes autistes et trisomiques développent leur capacité à communiquer avec les autres. Reportage d’Olivier Chartier-Delègue et Benoit Loth :

Intervenants : Sandrine Leduc, monitrice éducatrice – Noémie Charles, enseignante Centre équestre de la Stèle

Créer une communication

Une relation privilégiée qui permet parfois d’accomplir de « petits miracles ». C’est ce que confirme Sandrine Leduc, monitrice éducatrice au sujet de Fabien, jeune autiste incapable de communiquer :

Fabien n’était pas du tout dans le contact physique avec l’animal, c’était quelque chose qui était très compliqué. Même nous, dans l’accompagnement pour les animateurs, nous avions des difficultés ne serait-ce que pour lui tendre la main. Le fait de travailler dans l’équitation adaptée a permis de créer une communication  avec lui.

Des barrières, des obstacles qui tombent et une communication qui se renforce au fil des séances en compagnie de l’animal.

Source FR3.

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