Peyo un cheval thérapeute dans un EHPAD en Bourgogne-Franche-Comté…

Deux jours par mois, le cheval Peyo se rend au chevet des pensionnaires de l’EHPAD « les vergers de la Chartreuse » à Dijon.

A son contact, les pensionnaires de l’établissement retrouvent un peu de paix et le sourire.

Peyo un cheval thérapeute dans un EHPAD

Il s’appelle Peyo, c’est un pur-sang arabe de 14 ans et il est l’idole des résidents de l’EHPAD « les Vergers de la Chartreuse » à Dijon.

Depuis novembre 2017, 2 jours par mois les personnes âgées des « Vergers de la chartreuse » reçoivent une étonnante visite. Peyo,  un cheval de 500 kg qui  prend l’ascenseur, va à la rencontre des résidents dans les couloirs dans les chambres. Des patients âgés  entre 62 et 102 ans, atteints de pathologies diverses, parfois très lourdes. Peyo n’est pas seul, il est accompagné par son vieux compagnon de route, Hassen Bouchakour.

Cela fait déjà 6 ans qu’ils se connaissent, au moment où Hassen cherchait un cheval pour monter un spectacle. Mais au début les choses se passent mal entre eux. Hassen n’arrive à rien avec l’animal, il baisse les bras et là les choses s’améliore, une véritable relation fusionnelle se met en place entre eux, il se rend compte que Peyo a la capacité d’aller vers les personnes qui souffrent et leur faire du bien. Il a lui-même l’occasion de l’expérimenter à un moment difficile de sa vie.

C’est un cheval doté d’une sensibilité incroyable et d’une empathie dont on ne sait pas d’où elle provient  – Hassen Bouchakour

Suite à ce constat, Hassen crée l’association « les sabots du cœur« . En plus de sa carrière d’artiste, il se lance avec Peyo dans une nouvelle activité bénévole, l’équithérapie. Ils vont à la rencontre des personnes souffrantes, dans les hôpitaux, les maisons de retraite et les établissements psychiatriques.
Pour rendre visite aux malades, Peyo doit apprendre de nouvelles choses : marcher sur le carrelage, prendre l’ascenseur, maitriser son équilibre, contrôler ses besoins. Avant chaque intervention il doit se plier à un protocole sanitaire très strict : shampoing, déparasitage, dépoussiérage…

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Source FR3.

Perte d’autonomie. La Maison de Gaston, une maison pas comme les autres…

Elle a un drôle de nom. La maison de Gaston n’est pas une maison comme les autres.

Ce pavillon témoin, installé à Béner, à l’entrée du Mans, est conçu pour héberger des personnes en perte d’autonomie. De la largeur des portes à la hauteur des tiroirs, tout est pensé pour leur faciliter la vie. 

Autonomie - La Maison de Gaston

A première vue, ce pavillon de 120 m² ressemble à tous les autres. A première vue seulement.  » Par exemple, ici dans la cuisine, on a deux hauteurs différentes de plan de travail pour permettre aux personnes en fauteuil roulant de passer sous le plan de travail » explique Cyrielle Coleau, responsable des animations de La Maison de Gaston. « Idem sous l’évier où le siphon a été déporté pour permettre au résident de se laver les mains ou faire la vaisselle sans se cogner les pieds ». Il y a aussi cette salle de bain qui a pris la place de l’ancien garage.  » C’est une astuce à laquelle les gens ne pensent pas » sourit André Bonnerue, le président de l’association de la Maison de Gaston. « Gagner des mètres carrés au rez de chaussée. Nous avons pris une partie du garage pour monter une douche à l’italienne, un lavabo et des toilettes dont la hauteur est réglable grâce à une télécommande ». Ici les portes font 90 cm au lieu de 70 cm pour permettre le passage des fauteuils roulants, il y a des tiroirs à hauteur et des meubles spécialement aménagés pour éviter aux résidents de se lever et de perdre l’équilibre. Bref des dizaines d’idées dont peuvent s’inspirer les visiteurs. 

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Source France Bleu.

Plus de 10 000 personnes meurent chaque année à cause d’un mauvais usage des médicaments, alertent des professionnels…

Le Collectif Bon Usage du médicament organisait, jeudi, un colloque sur les accidents liés à un médicament.

Plus de 10 000 personnes meurent chaque année à cause d'un mauvais usage des médicaments

« Mauvais dosage, mauvaise prise, non-respect du traitement prescrit, interaction entre plusieurs médicaments… les causes d’un accident lié à un médicament sont diverses et les conséquences loin d’être anodines », écrit le Collectif Bon Usage du médicament dans un communiqué, jeudi 21 mars. Plus de 10 000 personnes succombent chaque année en France à une mauvaise utilisation de médicaments, selon ce collectif de professionnels de la santé. S’y ajoutent « plus de 130 000 hospitalisations », qui durent en moyenne une dizaine de jours. Et « dans 45 à 70% des cas », ces accidents « seraient évitables ».

Les séniors plus concernés

Les patients les plus à risque sont les personnes âgées. Entre 75 et 84 ans, elles prennent en effet quatre médicaments différents, en moyenne. Alors qu’il organisait, jeudi, un colloque sur le sujet à Paris en présence de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, le Collectif s’est félicité d’avoir fait baisser leur consommation ces dernières années, grâce à des campagnes d’information visant séniors et professionnels qui les accompagnent.

« Les signes d’alerte sont très banals : une fatigue excessive, une diminution de l’appétit, une perte de poids, des vertiges, un malaise, des troubles de l’équilibre, une chute, des pertes de mémoire, des troubles digestifs ou urinaires, des palpitations, des troubles de la vision », rappelle-t-il.

Source France Info.

Ehpad : un rapport parlementaire pointe une «profonde crise»…

Le rapport parlementaire de Monique Iborra (La République en marche) et Caroline Fiat (La France insoumise) fait le constat d’une «profonde crise» dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Les députées y préconisent notamment de doubler le taux d’encadrement de soignants.

Après avoir visité 19 établissements dans toute la France et effectué des déplacements aux Pays-Bas et au Danemark, Monique Iborra (LREM) et Caroline Fiat (FI) préconisent dans un rapport parlementaire des mesures immédiates pour répondre à la crise actuelle mais appellent aussi à repenser le «modèle même de l’Ehpad» et à réinventer «le financement et la gouvernance de la prise en charge des personnes âgées dépendantes». Leur rapport égrène 31 propositions avant la tenue d’un «grand débat national» et de grandes orientations promises pour fin mars par la ministre de la Santé. Présentation de trois mesures phare.

● Doubler le taux d’encadrement de soignants

Il faut porter le ratio de soignants à 60 employés pour 100 résidents d’ici quatre ans et en faire une norme minimale opposable, selon les députées.

Cette proposition équivaut à celle des professionnels des Ehpad en colère, qui plaident pour la mise en place d’un ratio d’un personnel pour une personne âgée en établissement (tout personnel confondu). Il correspond, selon le rapport, au temps moyen qu’il est nécessaire de consacrer au résident, soit au moins une heure et demie par jour pour la toilette, le repas, les temps consacrés aux nombreux transferts, à l’incontinence, aux chutes… Actuellement, le temps moyen consacré à ces tâches serait plutôt «inférieur à une heure par jour», avec 24,5 aides-soignants et 6 infirmiers pour 100 résidents. «Cette réforme coûterait 6 à 8 milliards. Aujourd’hui, ce n’est pas possible», pointe cependant Monique Iborra. Caroline Fiat dénonce pour sa part une «urgence sanitaire» et réclame le déblocage rapide de ces crédits.

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Source LE FIGARO.

Les retraités, le personnel des EHPAD,… manifestent ce jeudi contre la hausse de la CSG…

À l’appel de neuf organisations nationales, les retraités défilent ce jeudi pour protester contre la hausse de la CSG.

Les personnels des Ehpad et services à domicile, qui ont appelé à la grève pour ce même jour, manifestent aussi dans plusieurs villes de France.

« Ni privilégiés ni assistés », les retraités manifestent jeudi

Toulouse, Vierzon, Lorient, Aurillac, Tulle, Brest: les personnes âgées sont partout dans les rues de l’Hexagone ce jeudi. Neuf syndicats et organisations nationales, dont la CGT, FO, la CFTC et Solidaires, ont appelé à manifester pour défendre le pouvoir d’achat des retraités. Après le rassemblement de septembre dernier, ils défilent à nouveau pour protester contre la hausse de la CSG sans compensation et la dévalorisation de leurs pensions. «La pension du retraité n’est pas une allocation sociale ni une variable d’ajustement mais un droit acquis par le travail», défend l’intersyndicale dans un appel publié en amont de cette journée de mobilisation.

Comme l’avait annoncé le gouvernement à l’automne, la CSG (contribution sociale généralisée) a augmenté de 1,7 point au 1er janvier. Or, pour les retraités, cette hausse n’est pas compensée et représente une perte pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros par an pour certains. Une mesure qui pèse lourd sur leurs finances, déjà affectées par la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) de 0,3%, mise en place en 2013, ou encore la suppression de la «demi-part fiscale» des veufs et veuves en 2008.

Pour défendre sa réforme du système des retraites, Emmanuel Macron a demandé «un effort» aux retraités pour «les plus jeunes générations et pour récompenser le travail». Mais selon les plus âgés, ils apportent depuis longtemps déjà leur aide aux nouvelles générations, à leurs enfants et petits-enfants. «Le président de la République parle de solidarité intergénérationnelle, mais il ne s’agit pas de cela. La solidarité intergénérationnelle ce sont les actifs qui cotisent pour payer les pensions des retraités et acquérir des droits pour leur retraite. Là, il y a une perte réelle de pouvoir d’achat», a affirmé Jean-Claude Mailly, leader du syndicat Force Ouvrière ce jeudi sur le plateau de LCI. «Quand on touche 1200 euros par mois, la perte de 25 euros c’est beaucoup. C’est normal qu’ils soient en colère», a t-il poursuivi ajoutant que les retraités n’étaient pas des nantis.

Les personnels des établissements pour personnes âges également mobilisés

Les retraités ne sont pas seuls dans les rues ce jeudi. Également préoccupés par la situation des aînés, les salariés des établissements pour personnes âgées (Ehpad, USLD et hôpitaux gériatriques) sont mobilisés. L’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UFAS, UNSA), avec le soutien de l’association des directeurs d’établissements (AD-PA), a en effet appelé à une nouvelle journée de grève et d’actions. Amélioration des conditions de travail et des salaires, hausse du financement, augmentation du nombre de soignants pour permettre d’accorder plus de temps à chaque patients: leurs revendications n’ont pas changé depuis la première manifestation organisée le 30 janvier dernier.

Les personnels demandent surtout que des mesures d’urgence soient prises pour faire face aux situations parfois dramatiques de certains établissements. «Les gouvernements n’ont pas pris la mesure de la population dans les EHPAD», déplorait ce matin Jean-Claude Mailly, qui suggérait également de redistribuer une partie de des recettes fiscales supplémentaires enregistrées en 2017 aux établissements. Ce constat est partagé par un rapport parlementaire présenté mercredi par Monique Iborra (LREM) et Caroline Fiat (LFI), faisant état d’une «maltraitance institutionnelle». Les députées préconisent notamment de multiplier par deux le ratio d’aides-soignants et de suspendre la réforme controversée du financement des Ehpad. Décidée par le gouvernement précédent, celle-ci prévoit de faire converger les dotations aux établissements publics et privés, ce qui risque d’entraîner des coupes dans les budgets et des réductions du personnel, déjà en sous-effectif.

Source LE FIGARO.

Hausse de la CSG : certains bénéficiaires de pensions d’invalidité affectés…

La hausse de la CSG affecte certains bénéficiaires de pensions d’invalidité, et des caisses d’assurance-maladie ont appliqué une retenue erronée à certains d’entre eux.

La hausse de CSG intervenue en début d’année affecte certains bénéficiaires de pensions d’invalidité, d’autant plus que des caisses d’assurance-maladie ont appliqué une retenue erronée à certains d’entre eux, une situation désormais « régularisée », selon la Cnam.

Marie-Noëlle, domiciliée dans l’Essonne, est salariée à mi-temps après avoir été victime d’un AVC. Dans une lettre au président Emmanuel Macron datée du 7 mars, transmise à la presse, elle souligne qu’outre les retraités, les invalides ont « subi une nette régression de leur pouvoir d’achat ». Dans son cas, la hausse de 1,7 point du taux de CSG s’est traduite par une diminution de 11 euros de sa pension d’invalidité, à 588 euros pour janvier.

Pas de « système de compensation pour les petites pensions ». Interrogée par l’AFP, Véronique Bustreel, de l’Association des Paralysés de France (APF), explique que l’impact de la hausse de CSG varie d’un pensionné d’invalidité à l’autre, en fonction de son revenu fiscal de référence, qui prend en compte tous les revenus du foyer et détermine le taux de CSG appliqué. Pour les personnes qui bénéficient d’une exonération ou d’un taux réduit, il n’y a aucun impact. Mais ceux qui paient un taux plein de CSG voient bien leur pension d’invalidité diminuer, « sans système de compensation pour les petites pensions », souligne Véronique Bustreel.

Source Europe 1.

Un « Carnage »… Carcassonne : un aide-soignant accusé de viol sur personne vulnérable devant les Assises…

Un sexagénaire est jugé depuis vendredi matin aux Assises de l’Aude pour un viol commis sur une personne vulnérable en 2014.

Il s’agit d’un ancien aide-soignant d’un Ehpad de Carcassonne. Il aurait abusé d’une pensionnaire lourdement handicapée. Le procès se poursuit samedi et lundi.

Carcassonne : un aide-soignant accusé de viol sur personne vulnérable devant les Assises

« Un carnage », c’est ainsi que l’aide-soignante qui a découvert la victime, a qualifié la scène du viol supposé.

L’affaire a eu lieu dans la nuit du 28 au 29 septembre 2014, dans la maison de retraite des Rives d’Ode à Carcassonne.
Au petit matin, une aide-soignante surprend un de ses collègues alors qu’il sort de la chambre d’une patiente grabataire et paralysée des quatre membres. La tenue de cet homme est maculé d’excréments et de nombreux effets personnels de l’accusé sont retrouvés sur le lit de la victime.

Ce vendredi, à l’audience, l’aide-soignant a nié avoir violé la pensionnaire. Il dénonce le nettoyage de la scène du viol supposé et l’alerte de la police donnée 6 heures après les faits dont on l’accuse.

C’est toute la difficulté de ce procès. Les collègues de l’accusé ont prévenu la direction de l’établissement, 4 heures après les faits. Et les policiers n’ont été prévenus par l’hôpital qu’à midi, soit encore environ 2 heures plus tard.
Entre-temps, la scène du crime supposé a été entièrement nettoyée, ce qui n’a pas facilité la tâche des enquêteurs. L’accusé,un  sexagénaire, a d’abord avoué en garde-à-vue, mais s’est finalement rétracté.

Le procès se poursuit ce samedi avec l’audition des témoins. Le réquisitoire, les plaidoiries et le verdict sont attendus lundi prochain.

Source FR3.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants…

Des chercheurs de Columbia ont mis au point une aide auditive capable de repérer et d’amplifier une voix dans un contexte bruyant.

Un dispositif prometteur.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Tintements de verre, musique tonitruante, discussions animées, couverts qui s’entrechoquent : dans des situations bruyantes – une fête, un restaurant bondé ou une réunion de famille –, les malentendants perdent rapidement le fil d’une conversation, toutes les voix finissant par se confondre. Si les dispositifs auditifs actuels peuvent supprimer les bruits de fond, ils amplifient sans distinction toutes les voix. C’est le problème sur lequel s’est penché Nima Mesgarani, professeur agrégé de génie électrique à l’université de Columbia, avec une poignée d’autres chercheurs. Ce n’est plus une prothèse, mais une intelligence artificielle qui se glisse dans l’oreille pour capter et amplifier le son de la conversation qui intéresse le plus l’auditeur. « L’objectif est simple : fournir une version propre de la voix du locuteur cible au patient dans un environnement bruyant », explique au Point Zhuo Chen, docteur à l’université Columbia, qui a travaillé sur la Cognitive Hearing Aid, retenue parmi les dix innovations mondiales les plus prometteuses par l’Observatoire Netexplo.

Comment ? D’abord, le système reçoit un seul canal audio avec des sons croisés, puis il distingue les différentes voix dans ce brouhaha grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle. Le but est ensuite de déterminer, via l’étude de l’activité neuronale du cortex auditif, sur quel discours le locuteur veut se concentrer pour amplifier automatiquement cette voix. Le prototype analyse des ondes cérébrales, détecte vers quelle voix va son attention dans un environnement, et hiérarchise la portée du son en conséquence. Tout cela en moins de dix secondes.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Une « technologie très naturelle »

Cette innovation permet à la personne porteuse du dispositif de ne pas formuler son intention. La Cognitive Hearing Aid (aide auditive à commande cognitive), utilise des méthodes de décodage de l’attention auditive (Auditory Attention Detection – AAD) et promet d’être la prochaine avancée significative pour les malentendants.

La prothèse surveille constamment l’activité cérébrale du sujet pour déterminer s’il converse avec un interlocuteur en particulier dans l’environnement, ce qui permettrait de le rapprocher d’une expérience proche de la réalité. « J’ai déjà essayé certains dispositifs d’aide auditive actuels, et il est frappant de voir à quel point le son réel est distordu, car l’algorithme traditionnel ne fonctionne pas du tout quand il y a plusieurs locuteurs, s’étonne le professeur, par contraste, la technologie proposée par Cognitive Hearing Aid est très naturelle ! »

Si le produit n’est pas encore commercialisé à grande échelle, les résultats sont un succès. La réponse des personnes malentendantes aux tests est très positive. « Des start-up s’y intéressent, assure Zhuo Chen, la technique développée par ce système est prometteuse. » Confiant, il croit à une démocratisation prochaine de cette technologie : « La plupart des principales sociétés d’aides auditives font aussi des progrès dans ce domaine. »

Source LE POINT.

EHPAD – Maltraitance – L’infirmière condamnée en France licenciée en Suisse… !

Au Tribunal de grande instance de Belfort, une infirmière, aujourd’hui âgée de 42 ans, a comparu pour des maltraitances envers les résidents de l’Ehpad Saint-Joseph, à Giromagny (90).

Les faits ont été commis de son embauche en octobre 2012 jusqu’à juin 2015, date de son licenciement.

EHPAD - Maltraitance - L’infirmière condamnée en France licenciée en Suisse

À la barre, les témoignages révèlent des brutalités, des actes et paroles violents, ainsi que des négligences et manquements dans la distribution des médicaments.

Le TGI de Belfort a condamné l’infirmière à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme et douze avec sursis. À cette peine s’ajoute une interdiction définitive d’exercer une fonction médicale ou paramédicale sur le sol français.

Lors de l’audience, on a appris que l’infirmière avait été embauchée à l’hôpital du Jura, à Saigneléger, en Suisse, ce qui n’a pas manqué de choquer les personnes présentes.

La direction de l’hôpital helvète a été réactive. Après avoir eu connaissance de la condamnation de Stéphanie, dans nos colonnes, il a publié un communiqué le jour-même, jeudi.

Ce dernier précise que l’infirmière « est arrivée en intérim en décembre 2015 », soit six mois après son licenciement à Giromagny. Elle a signé un CDI (Contrat à durée indéterminée) en mai 2017.

L’hôpital du Jura assure « qu’aucun acte de violence envers les résidents n’a été constaté » mais il « n’entend prendre aucun risque ». « Étant donné la gravité des faits dont elle a été reconnue coupable en France, la direction a immédiatement pris les mesures provisionnelles qui s’imposent. » Dans une formulation très diplomatique, la direction de l’hôpital a aussitôt décidé de la « libérer de son obligation de travailler, avec effet immédiat ». Dit en termes plus directs, elle a été licenciée sur-le-champ, comme la procédure le permet côté helvète.

La direction de l’hôpital souligne encore que « sur le site de Saigneléger, cette personne ne travaillait pas avec des résidents en unité de vie psychogériatrique, mais en réadaptation gériatrique ». « Même si le risque de tels agissements ne peut jamais être totalement exclu », l’hôpital du Jura assure mettre « tout en œuvre pour les prévenir : obligation de travailler en binôme et dans des unités de soins de taille très inférieure au système français, avec une meilleure dotation. Depuis 2018, le canton du Jura demande aux établissements [d’exiger] de leurs collaborateurs un extrait de casier judiciaire. Les collaborateurs déjà engagés devront également répondre à cette exigence », précise encore le communiqué.

Source EST REPUBLICAIN.