Seniors : Une famille d’accueil plutôt que la maison de retraite ?… Où se renseigner ?

VIE PRATIQUE – Les familles d’accueil pour personnes âgées sont une option pour les seniors qui aspirent à une certaine sécurité sans pour autant sacrifier leur autonomie.

Les familles d'accueil pour personnes âgées permettent de lutter contre la solitude, tout en conservant son indépendance.

Les familles d’accueil pour personnes âgées permettent de lutter contre la solitude, tout en conservant son indépendance.

Entre les difficultés propres à leur condition et le manque de disponibilité des proches, vivre seul peut être vécu comme un triste destin pour les seniors. Si certains apprécient la sécurité et le confort des maisons de retraite, d’autres déplorent leurs règles de vie trop strictes et leur cadre parfois peu convivial. Les familles d’accueil pour personnes âgées proposent alors une solution intermédiaire.

L’alliance de la sécurité et de la liberté

Ces structures sont une option pour un senior ou un couple autonome, dont l’état de santé ne nécessite pas un environnement médicalisé. Cet hébergement peut être temporaire ou permanent, à temps complet ou partiel, selon les besoins du demandeur.

Le principal avantage de cette solution est d’offrir une grande liberté au pensionnaire. En effet, le « locataire » âgé a la possibilité d’aller et venir à sa guise, sans contrainte horaire. Il s’engage simplement à prendre part à la vie quotidienne du foyer d’accueil, notamment en partageant ses repas avec ses hôtes et en participant aux sorties collectives.

Un encadrement strict pour les accueillants

Les familles d’accueil doivent obtenir un agrément délivré pour cinq ans par le conseil départemental, au terme d’une enquête qui doit déterminer si elles répondent bel et bien aux conditions matérielles nécessaires à la prise en charge d’une personne vulnérable.

En pratique, il est impératif de proposer une chambre individuelle de 9 m2 minimum pour un hôte unique, contre 16 m2 pour un couple, ainsi que des commodités privées, afin de garantir l’intimité de la personne accueillie, et un libre accès aux pièces communes du logement. Les accueillants sont également tenus de lui fournir le gîte, le couvert et la blanchisserie.

Plus largement, les hébergeurs doivent veiller au confort et au bien-être de leur pensionnaire âgé, quitte à lui venir en aide pour la réalisation de tâches quotidiennes. Afin de s’en assurer, un suivi médico-social est d’ailleurs réalisé par les services départementaux durant toute la durée de l’hébergement.

Statut et rémunération de l’accueillant

L’accueillant peut être salarié d’une structure – Ehpad, association, institut médico-social, municipalité – ou directement rémunéré par la personne logée. Dans les deux cas, il fait l’objet d’un contrat de travail et bénéficie des mêmes droits que n’importe quel employé : congés payés, arrêts maladie, couverture sociale…

Compte tenu de la diversité des situations, il est difficile de définir le salaire moyen d’une famille d’accueil. Celui-ci dépend d’une multitude de facteurs tels que le nombre et la nature des services rendus, le montant des frais d’hébergement, la présence d’un handicap et le loyer estimé pour la location de la chambre et la jouissance des lieux. Néanmoins, certaines aides publiques dédiées au public senior peuvent alléger la facture, telles que l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile (APA), les aides au logement ou encore l’aide sociale à l’hébergement (ASH).

Où se renseigner ?

Différentes associations permettent aux seniors de trouver des accueillants familiaux et aux ménages de savoir s’ils peuvent être candidats à ce type de prestation :

  • Famidac.fr : la structure propose une carte interactive des accueillants et un simulateur de coût pour ce type d’hébergement.
  • France accueil familial : elle informe sur la législation en vigueur et met en contact avec des associations susceptibles d’aider dans ses démarches. Rendez-vous sur Franceaf.fr.
  • Fédération nationale des aidants et accueillants familiaux : le site Fnaaf.org permet lui aussi de trouver des familles d’accueil et de se renseigner sur cette formule.

Source 20 MINUTES.

Eure-et-Loir : Marcel et Berthe sont mariés depuis 82 ans, un record en France…

RECORD – Les deux amoureux se sont rencontrés lors d’un bal à Saint-Eliph (Eure-et-Loir), ville où ils vivent toujours.

Eure-et-Loir : Marcel et Berthe sont mariés depuis 82 ans, un record en France

 

Deux centenaires ont célébré leurs 82 ans et 253 jours de mariage le 6 août dernier. Le couple, qui réside à Saint-Eliph ( Eure-et-Loir), a décroché dans le même temps le record du mariage le plus long de France, explique L’Action L’Echo. Un exploit qui ne prend en compte que les personnes encore en vie.

Marcel et Berthe Brouard, 107 et 100 ans, se sont rencontrés pour la première fois lors d’un bal à Saint-Eliph. Ils se sont ensuite mariés sous la pluie le 26 novembre 1938, le jour des 18 ans de Berthe. « J’étais alors un jeune maçon, j’avais payé le repas car nos parents n’étaient pas riches. Une fois tout payé, il restait 70 centimes sur mon compte d’épargne », s’est souvenu son époux. Ils ont eu par la suite quatre enfants et sont devenus grands-parents puis arrière-grands-parents.

Séparés durant cinq ans

Marcel Brouard a été appelé sur le front durant la Seconde Guerre mondiale et a été emprisonné dans un camp en Allemagne durant cinq années. La plus longue séparation que n’a jamais connue le couple, précisent nos confrères.

Les amoureux fêteront leurs 83 ans de mariage le 26 novembre prochain. Quand on demande à Marcel la recette de cette incroyable longévité, il répond : « on s’est toujours bien entendus, elle a été une bonne mère. »

Source 20 MINUTES.

Budget 2022 : Le gouvernement annonce 400 millions d’euros pour le « grand âge »…

AUTONOMIE – Le gouvernement veut recruter du personnel, notamment dans les Ehpad, mais aussi valoriser les soins à domicile.

Budget 2022 : Le gouvernement annonce 400 millions d’euros pour le « grand âge »

 

Le gouvernement va débloquer en 2022 « plus de 400 millions d’euros » de financements nouveaux pour l’aide aux personnes âgées, via notamment des créations de postes en Ehpad et un « tarif plancher » pour mieux rémunérer les interventions à domicile, a annoncé ce jeudi Jean Castex. Sur ce total, 240 millions d’euros seront fléchés vers les services d’aide à domicile : alors qu’actuellement la prise en charge diffère d’un département à l’autre, les prestataires percevront désormais au moins 22 euros par heure d’intervention, partout en France, a précisé le Premier ministre lors d’un discours à Autun (Saône-et-Loire).

Ce « financement public minimum », ou « tarif plancher », vise à « sécuriser » les services à domicile et à « réparer une iniquité », a souligné le chef du gouvernement, qui a rendu visite dans la matinée à une dame de 95 ans bénéficiant de ce type d’intervention, dans un petit village bourguignon. Actuellement, « plus de la moitié des heures effectuées […] sont rémunérées sous ce niveau » de 22 euros, a pointé Jean Castex, accompagné de ses ministres de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, et de l’autonomie, Brigitte Bourguignon.

10.000 soignants et soignantes en plus d’ici cinq ans

En plus de ce tarif plancher, les services d’aide à domicile pourront prétendre à un financement complémentaire de trois euros de l’heure, s’ils s’engagent dans une « démarche qualité », par exemple en assurant des prestations le soir et le week-end, ou en proposant des formations à leurs salariés. Le gouvernement a par ailleurs « sanctuarisé » dans le budget 2022 de la Sécu des financements pour augmenter les effectifs dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a annoncé Jean Castex, qui s’exprimait après avoir visité l’une de ces structures à Autun.

L’objectif est d’atteindre 10.000 postes supplémentaires de soignants « d’ici cinq ans ». En comptant les 10.000 emplois supplémentaires déjà financés depuis 2017, la hausse des effectifs soignants atteindra donc 10 % entre 2017 et 2025, selon lui. Le gouvernement va également instaurer un « nouveau système de rémunération pour les soins infirmiers à domicile », afin que les professionnels concernés « puissent passer plus de temps » auprès des plus âgés, généraliser les astreintes d’infirmiers de nuit dans tous les Ehpad, et garantir la présence d’un médecin coordinateur au moins deux jours par semaine dans toutes les structures.

Les services à domicile bénéficieront par ailleurs d’un financement dédié pour mettre en place une « porte d’entrée unique » afin que les familles n’aient plus à gérer la « charge administrative » consistant à coordonner les différentes interventions.

Source 20 MINUTES.

Les retraités appelés à manifester vendredi pour une revalorisation des pensions…

Une centaine de manifestations sont prévues pour la revalorisation des pensions, a annoncé un collectif de neuf organisations syndicales et associatives de retraités.

À ce jour, 107 «initiatives» sont prévues dans 86 départements.

 

Une centaine de manifestations sont prévues en France vendredi pour la revalorisation des pensions, a annoncé lundi un collectif de neuf organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) et associatives (FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) de retraités.

Le «groupe des neuf» est de retour dans la rue, pour une dixième journée de mobilisation depuis le début du quinquennat. À ce jour, 107 «initiatives» sont prévues dans 86 départements, a indiqué Marylène Cahouet (FSU) lors d’une conférence de presse aux Lilas, près de Paris.

Le niveau des pensions figure comme à l’accoutumée en tête des revendications. «Les retraites de base ont augmenté de 0,4% le 1er janvier dernier, et les complémentaires du privé de 1%, ce n’est rien en comparaison de l’inflation», a souligné Marc Bastide (CGT). L’inflation a accéléré en août, à +1,9% sur un an, selon l’Insee. Pour enrayer la perte de pouvoir d’achat, «l’indexation sur les salaires est nécessaire», a estimé Benoît Jayez (FO).

Syndicats et associations dénoncent par ailleurs «la décision scandaleuse du gouvernement d’abandonner la loi autonomie» et estiment insuffisante la rallonge de 400 millions d’euros pour les personnes âgées prévue dans le budget 2022 de la Sécurité sociale.

Source LE FIGARO.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?…

Les premiers mois de la retraite représentent une vraie rupture par rapport à son mode de vie de salarié ou d’indépendant. Plus de contraintes d’horaires, des journées entières libres, plus de comptes à rendre à sa hiérarchie, autant d’avantages qu’apporte le fait d’être à la retraite.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?...

 

Cependant, cet important changement de rythme de vie ne doit pas être vécu comme une coupure radicale avec la vie sociale et comme le départ d’une période d’oisiveté, au risque de mal vivre ses premiers mois de retraite. L’important est de trouver un bon équilibre dans la gestion de son temps et de l’anticiper un minimum.

Ne pas (trop) se laisser aller à l’oisiveté

Les premiers mois de la retraite sont souvent considérés comme des grandes vacances. Il est normal de prendre un peu de bon temps au début, d’apprécier sa toute nouvelle liberté. Mais il faut très vite organiser son temps libre, qui le restera désormais. Faire des choses qui avaient été mises de côté jusqu’à maintenant, faute de temps, peut être un premier objectif pour occuper ce nouveau temps libre. Mettre de l’ordre dans sa maison, entamer un grand nettoyage, classer ses papiers non triés depuis un long moment, trier sa garde-robe : des activités très utiles qui occuperont bien vos premiers mois de retraite. Réaménager son intérieur fait partie des choses que vous pouvez aussi prévoir car dorénavant c’est là que vous passerez une bonne partie de votre temps, alors autant s’y sentir bien.

Prendre soin de soi est aussi une manière agréable de remplir son temps libre et de se faire du bien au moral. En solo ou en groupe, participez à des voyages, des randonnées pédestres près de chez vous, fréquentez les saunas et les hammams, etc. Être bien dans son corps et dans sa tête facilitera forcément le passage qui peut s’avérer difficile entre la vie active et la retraite.

S’organiser une vie sociale dense

Consciemment ou sans s’en apercevoir réellement, chacun prépare son départ à la retraite et anticipe la gestion de cette nouvelle période de liberté. Toutes les activités exercées en dehors de son temps de travail jusqu’à maintenant, tous les loisirs, continueront à être pratiqués quand l’heure de la retraite sonnera. La fin d’une carrière professionnelle n’est pas une fin en soi. La vie sociale, les passions, les distractions ne s’arrêtent pas au moment de prendre sa retraite. Alors autant faire du sport, bricoler, jardiner, voyager, etc… déjà avant l’âge de la retraite. Ces habitudes de vie perdureront de toute façon et éviteront de se sentir isolé, de s’ennuyer, au moins pendant ses premiers mois de retraité.

Être retraité veut souvent dire s’investir dans des activités bénévoles, une bonne garantie de ne pas se couper de la vie sociale et de rester utile à la société. Si tel est l’un de vos objectifs, quelques mois avant la fin de votre activité professionnelle, commencez à définir dans quel domaine vous souhaitez vous investir (soutien aux plus démunis, aide aux devoirs scolaires, partage et transmission de vos compétences professionnelles dans une association d’aide aux créateurs d’entreprise, etc) et contactez les organismes pour lesquels vous voulez donner un peu de votre temps de retraité.

Source LE MAG DES SENIORS.

Violence – Toulouse : un octogénaire violemment attaqué pour une simple sacoche…

Un octogénaire traîné sur plusieurs mètres par son agresseur pour lui arracher sa sacoche près de Toulouse.

Une enquête, confiée à la gendarmerie a été ouverte pour retrouver l'agresseur de l'octogénaire.

 

Alors qu’il venait de garer son véhicule et d’en sortir, son sac en bandoulière sur lui, un homme de 84 ans a été attaqué par un délinquant qui voulait lui voler sa sacoche.

Hématomes au visage

Les faits se déroulent à Lévignac près de Toulouse ce vendredi 24 septembre. Lorsqu’il comprend que l’homme en a après son sac, le retraité s’agrippe à celui-ci pour le garder. Alors, son agresseur qui ne lâche pas sa prise, continue de tirer jusqu’à faire chuter l’octogénaire, qu’il n’hésite pas à traîner sur plusieurs mètres.

Son objectif atteint, le sac dérobé, le voleur a pris la fuite, laissant le retraité à terre. Secouru par des témoins, l’homme souffrait alors d’hématomes au visage. Une enquête a été ouverte pour tenter de retrouver l’auteur de l’agression.

Source MIDI LIBRE.

Alzheimer, l’une des causes probables de la maladie identifiée par des scientifiques…

La maladie d’Alzheimer est l’une des principales causes de décès prématuré et la forme de démence la plus répandue à travers le monde.

Alzheimer, l’une des causes probables de la maladie identifiée par des scientifiques

 

La communauté scientifique mondiale redouble d’efforts pour cerner les mécanismes de la maladie afin de la prévenir et de proposer des traitements efficaces. Des chercheurs australiens ont découvert une cause probable de la maladie, offrant de nouvelles possibilités de prévention et de traitement.

Des scientifiques australiens de l’université Curtin affirment dans une nouvelle étude que la fuite d’un composé toxique dans l’organisme appelé « bêta-amyloïde » pourrait être la cause de la maladie d’Alzheimer.

L’étude, aux résultats potentiellement révolutionnaires a été publiée dans la très sérieuse revue scientifique PLOS Biology. En étudiant une version induite de la maladie chez des souris, les chercheurs ont constaté qu’une fuite — du sang vers le cerveau — de particules de graisse transportant des protéines toxiques, pouvait être l’une des causes principales de la maladie.

Qu’est-ce que la bêta-amyloïde ?

La bêta-amyloïde est un composé créé principalement dans le foie et le cerveau qui est depuis longtemps déjà associé à l’apparition de démences chez l’être humain. En effet, les scientifiques avaient déjà noté une accumulation toxique de bêta-amyloïde dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Grâce à cette nouvelle étude, il a été découvert que ce composé se forme surtout dans le foie avant d’être transporté dans la circulation sanguine par les lipoprotéines. L’équipe a testé la « voie sang-cerveau » en modifiant génétiquement des modèles de souris pour produire de la bêta-amyloïde humaine uniquement dans le foie.

Les chercheurs se sont appuyés sur des souris blanches pour mener leur étude. (Photo : Gorodenkoff / stock.adobe.com)

Les chercheurs se sont appuyés sur des souris blanches pour mener leur étude. (Photo : Gorodenkoff / stock.adobe.com)

« Nous savions déjà que la caractéristique principale des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer était l’accumulation progressive de dépôts de protéines toxiques dans le cerveau, appelées bêta-amyloïdes, mais on ne savait pas d’où provenait l’amyloïde, ni pourquoi elle se déposait dans le cerveau », explique notamment le professeur John Mamo, directeur du Curtin Health Innovation Research Institute (CHIRI).

« Nos recherches montrent que ces dépôts de protéines toxiques qui se forment dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer s’y infiltrent très probablement à partir de particules porteuses de graisses dans le sang, appelées lipoprotéines. Cette voie sang-cerveau est importante car si nous pouvons gérer les niveaux de lipoprotéine-amyloïde dans le sang et empêcher leur fuite dans le cerveau, cela pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements potentiels pour prévenir la maladie d’Alzheimer et ralentir la perte de mémoire », précise-t-il.

Inflammation du cerveau

L’étude a révélé que les modèles de souris produisant des lipoprotéines-amyloïdes dans le foie souffraient d’une inflammation du cerveau, d’une accélération de la mort des cellules cérébrales et d’une perte de mémoire.

Bien que d’autres travaux soient maintenant nécessaires, cette découverte montre que « l’abondance de ces dépôts de protéines toxiques dans le sang pourrait potentiellement être traitée par le régime alimentaire et certains médicaments qui pourraient cibler spécifiquement la lipoprotéine amyloïde, réduisant ainsi leur risque ou ralentissant la progression de la maladie d’Alzheimer », souligne le chercheur.

Cette découverte constitue une véritable avancée et suscite beaucoup d’espoir dans la lutte contre cette maladie dégénérative. Le professeur Warren Harding, président de l’Alzheimer’s WA, une association australienne dont le but est de fournir des soins ou encore des informations aux personnes souffrant de la maladie, à leurs familles ou aux soignants, a déclaré que ces résultats pourraient avoir un impact mondial important pour les millions de personnes confrontées à la maladie. « Il est important que des universités comme Curtin travaillent avec l’industrie pharmaceutique si nous voulons nous attaquer à cette maladie dévastatrice », insiste-t-il dans un communiqué.

Dans le monde, environ 230 000 personnes reçoivent un diagnostic d’Alzheimer chaque année. « En l’absence de progrès médicaux significatifs tels que la percée réalisée par l’équipe du professeur Mamo, on estime que le nombre d’Australiens vivant avec une démence dépassera le million d’ici 2058. Cela a un impact considérable sur les familles, les soignants et les communautés », ajoute-t-il. Cela donne un aperçu de l’impact mondial que la maladie aura dans les prochaines décennies.

En France, environ un million de personnes vivent aujourd’hui avec la maladie, selon la Fondation Vaincre Alzheimer.

L’équipe mène à ce jour un essai clinique nommé « Probucol in Alzheimer’s-Clinical Trial », qui repose sur des découvertes antérieures selon lesquelles un agent cardiovasculaire historique réduit la production de lipoprotéine-amyloïde et favorise les performances cognitives chez la souris.

Source OUEST FRANCE.

La police de Royan dispense des ateliers de prévention routière pour les personnes âgées…

C’est parce qu’ils sont considérés comme « fragiles » sur la route – comme face aux agressions et escroqueries – que la police de Royan s’adresse directement aux retraités dans les résidences seniors pour leur rappeler les bons gestes.

Une piqûre de rappel bienvenue.

Les policiers de la sûreté urbaine de Royan se mobilisent dans les résidences seniors et les maisons de retraite pour faire la prévention sécurité

 

Un atelier « prévention routière » destiné aux personnes âgées. C’est la police de Royan qui est à la manœuvre. Deux officiers sont intervenus, ce jeudi 9 septembre à la résidence séniors Domitys, devant une dizaine de pensionnaires pour rappeler les règles de prudence basiques en voiture. Ils en ont notamment profité pour faire un petit rappel des limitations de vitesse.

Prévention routière et bons conseils contre les vols et arnaques

« La vitesse autorisée sur la route qui passe devant la clinique Pasteur et qui s’en va vers Rochefort. Elle est limitée à combien ? 80 ou 90 kilomètres heure ? » A 78 ans, Nicole conduit encore et elle tient à sa liberté. Mais, comme pour tout le monde, elle a besoin de refaire le point sur les règles qui changent. Alors cet atelier lui est bien pratique, « Une piqûre de rappel ça fait toujours du bien« , sourit-elle.

On parle aussi des médicaments au volant, du changement d’adresse sur la carte grise. Mais aussi comment éviter les vols à l’arraché, « Il faut toujours avoir son sac côté mur quand on marche sur le trottoir« , explique le capitaine Sut, responsable de la sûreté urbaine de Royan. Ou encore les bons gestes quand on retire de l’argent au distributeur. Violette note consciencieusement « Quand on fait un retrait avec sa carte bancaire, il faut faire attention. J’ai aussi posé la question du Paypal, je pensais que c’était quelque chose de très sérieux et puis en définitive il faut se méfier. »

« Elles ont moins de réflexes sur Internet »

Les arnaques sur Internet font partie des grosses problématiques pour le capitaine Sut et les conseils sont indispensables surtout pour les seniors. « Les personnes âgées sont plus vulnérables pour les escroqueries sur Internet puisqu’elles ont découvert Internet tard et du coup elles ont moins de réflexes. »

Des ateliers que les policiers comptent multiplier pour sensibiliser au maximum.

Source FRANCE BLEU.

Après des mois d’attente, les séniors ont retrouvé la piste de danse du Nostalgia à Balaruc-les-Bains…

L’épidémie de Covid-19 avait obligé les gérants du Nostalgia, le dancing rétro de Balaruc-les-Bains (Hérault), à fermer.

Une fermeture qui est désormais de l’histoire ancienne.

Les habitués, pour la plupart des séniors, y ont retrouvé leurs habitudes depuis cet été.

Le Nostalgia a retrouvé ses habitués après des mois de fermeture à cause du covid.

 

C’est un rendez-vous qui avait manqué à ses nombreux fidèles. Après des mois et des mois de fermeture, avec l’épidémie de Covid-19, le Nostalgia de Balaruc-les-Bains a rouvert ses portes en juillet. Un soulagement pour les patrons de ce dancing rétro et ses habitués.

À l’entrée, Christine, une retraitée venue de Sète, trépigne d’impatience. C’est la première fois qu’elle revient depuis plus d’un an et demi. « Je n’avais pas eu l’occasion d’y revenir. Cela va me permettre d’oublier la morosité ambiante avec cette épidémie. Avec la danse, on oublie tout! J’espère qu’il y aura des danseurs« , s’interroge la Sétoise, qui est venue pour cette reprise, toute seule. « Ce n’est pas toujours facile d’amener mes amies. Elles n’aiment pas toutes cela », ajoute-t-elle.

Des copains, ici, on s’en fait. « C’est une grande famille, le Nostalgia », assure Saida, la gérante. Il n’y a qu’à voir les petits groupes massés autour des tables. Difficile en revanche de prendre des nouvelles des uns et des autres tant la musique est forte. Mais ici, de toute façon, les clients sont là pour danser !

Le DJ enchaîne les morceaux pour le plus grand plaisir des séniors.

« On s’ankylose quand on ne danse pas. »

Ils sont une soixantaine à virevolter. Ils passent du tango, au rock, en passant par la valse. Un rythme effréné, difficile à suivre pour François. « Je suis cassé », affirme le septuagénaire qui fait son grand retour au dancing. Il n’aura tenu que vingt minutes sur la piste avant d’aller se rafraîchir avec un bon verre d’eau. Au Nostalgia, il n’y a d’ailleurs que des boissons sans alcool, nous souffle un habitué. « C’est bien mieux. Comme cela, il n’y a pas de débordements. De toute façon, nous n’avons pas besoin de cela. » 

Mais un petit remontant, c’est pourtant ce qui pourrait aider Claude qui a dû mal à se lancer. Scotché à sa chaise, l’homme de 85 ans ne se sent pas en grande forme ces derniers temps. Avant de venir, il est même allé chez son médecin pour savoir s’il pouvait aller danser. Mais si le professionnel de santé a donné son aval, Claude reste hésitant. « Je n’ai pas dansé depuis plus d’un an. Quand on ne danse plus, on s’ankylose. Mais d’habitude je ne danse pas trop mal. Il faudrait que je trouve une dame que je connaisse bien pour l’inviter et faire le premier pas », précise l’homme.

Saida et son fils gèrent le Nostalgia depuis sept ans.

« Il n’a pas d’allure. »

Sa partenaire idéale pourrait bien être Isabelle. Cette Drômoise est venue passer 15 jours de vacances aux thermes de Balaruc-les-Bains. Installée au fond de la salle, elle guette l’entrée des lieux en espérant croiser le regard d’un danseur. « J’essaye de faire mes petits yeux doux, de faire mon plus beau sourire. On verra si cela marche. Je croise les doigts », précise Isabelle. Mais ça mord rapidement. La voilà partie pour une petite danse de trois minutes. Mais sitôt le titre terminé, elle revient s’asseoir. « Je suis déçue, c’était long. Regardez, il n’a même pas d’allure. Moi j’ai fait des efforts, je m’habille bien pour venir. C’est la moindre des choses », peste Isabelle, vêtue d’une belle longue robe bleue.

Une robe qui pourrait plaire aux hommes présents qu’ils soient mariés ou non, comme Hervé. À 80 ans, le Sétois n’est pas venu pour danser. « Moi je danse utile, c’est-à-dire les slows pour pécho », s’amuse-t-il. Et il est loin d’être le seul ici. Que ce soit un flirt le temps d’une danse ou plus, ici tout le monde le sait, ce qui se passe au Nostalgia reste au Nostalgia.

Source 20 MINUTES.

 

À quoi ressembleront les maisons de retraite du futur ?…

En France, il y a actuellement 7 500 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Ces maisons de retraite médicalisées sont amenées à se redéfinir alors qu’elles se préparent à absorber le choc démographique de l’arrivée des « papy boomers », cette génération née après-guerre, qui avait la vingtaine en 1968.

À quoi ressembleront les maisons de retraite du futur ?

 

De vrais appartements dotés d’une cuisine où chaque pensionnaire se sent chez lui et vit à son rythme, des maisons de retraite qui prennent soin des personnes âgées vivant alentour : c’est peut-être à cela que ressembleront les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de demain.

Ces propositions ont été présentées aux professionnels de la dépendance, directeurs d’Ehpad, responsables de services à la personne ou autorités locales, lors des Assises nationales des Ehpad, les 7 et 8 septembre 2021, à Paris.

Ces maisons de retraite médicalisées sont amenées à se redéfinir alors qu’elles se préparent à absorber le choc démographique de l’arrivée de seniors surnommés « papy boomers », cette génération née après-guerre qui aura 85 ans en 2030 et a eu 23 ans en 1968. « Ils vont révolutionner la vieillesse comme ils ont révolutionné la société », affirme Luc Broussy, coauteur de l’étude L’Ehpad du futur commence aujourd’hui, du think tank (groupe de réflexion) Matières grises.

 

« Gérer sa vie »

« L’Ehpad doit s’adapter aux attentes de l’individu, qui doit pouvoir choisir ce qu’il fait, qui il voit, ce qu’il prend au déjeuner. L’Ehpad doit répondre à ses besoins médico-techniques en le laissant gérer sa vie », estime Didier Sapy, directeur général de la Fnaqpa, la Fédération nationale des organismes gestionnaires d’Ehpad et de services à domicile.

« Il y a 7 500 Ehpad actuellement : il devrait y avoir 7 500 Ehpad différents les uns des autres. Au lieu d’imposer leur organisation aux individus, ils devront s’adapter à l’organisation des individus », affirme-t-il, alors que pendant la crise sanitaire des familles ont souffert de voir les établissements restreindre les libertés des résidents.

L’objectif est de dire aux nouveaux pensionnaires : « Bienvenue chez vous » et non plus « Bienvenue chez nous », selon Didier Sapy.

Une maison de retraite où l’on se sent chez soi, pour l’architecte Fany Cérèse du cabinet AA, c’est avoir un logement avec une cuisine, actuellement absente des chambres de quelque 21 m2 en moyenne avec salle de bains le plus souvent proposées aux usagers. « Avoir du jus de pomme dans son frigo à offrir quand on a de la visite au lieu de courir derrière une employée, c’est se sentir chez soi », observe Fany Cérèse.

Au Danemark, comme l’explique Annette Bertelsen, chargée des affaires de santé à l’ambassade de ce pays scandinave, les pensionnaires vivent dans un vrai logement de 40 à 60 m2 comprenant chambre, salle de bains, salon et kitchenette. Le restaurant de l’établissement est ouvert aux habitants de la ville.

Un centre de ressources ouvert sur le quartier

L’Ehpad de demain sera ouvert sur son quartier, recevant universités du temps libre ou associations, et sera même responsable des personnes âgées vivant sur son territoire.

Alors que le gouvernement envisage de moins construire d’Ehpad, coûteux, et de favoriser le maintien à domicile, les maisons de retraite pourraient trouver un nouveau rôle en aidant les seniors à rester chez eux le plus longtemps possible, sachant que 69 % des Français vivent à 5 kilomètres d’un Ehpad, selon l’étude de Matières grises.

Dans cet « Ehpad plateforme de services » ou « Ehpad ressources », les retraités pourront se rendre pour participer à un atelier ou se faire aider pour remplir leur feuille d’impôt sur internet. « Par exemple, un Ehpad peut apporter des repas au domicile des retraités ou les accueillir dans son restaurant. Elle peut les inviter à des ateliers de prévention des risques de chute et aller à leur domicile pour l’adapter à leur perte d’autonomie », explique Anna Kühn Lafont, consultante pour le think tank Matières grises.

« Nous avons une secrétaire pour faire des démarches administratives, des conseillers numériques pour aider à commander par internet, des salles de télémédecine qui peuvent être utilisées par des seniors vivant à domicile », détaille Jean-Marc Borello, président du groupe SOS.

Pour se transformer de façon systémique, ces professionnels espéraient une loi Grand Âge sur la dépendance, annoncée depuis 2018, mais que le gouvernement a finalement abandonnée.

« Pour changer de modèle, nous avons besoin d’une loi. Le cadre réglementaire est sclérosant et empêche les transformations. C’est pourquoi une loi Grand Âge est indispensable pour apporter plus de souplesse », estime Didier Sapy, regrettant que le gouvernement ait finalement renoncé à faire voter une loi avant la fin du quinquennat.

Source OUEST FRANCE.