Quelles mesures pour protéger une personne qui ne peut plus veiller sur elle-même ?…

ARGENT – Il arrive qu’une personne ne soit plus en état de veiller sur ses propres intérêts. Sur décision d’un juge, il est alors possible de la placer sous une mesure de protection juridique plus ou moins contraignante.

Quelles mesures pour protéger une personne qui ne peut plus veiller sur elle-même

 

Au gré des circonstances de la vie, il arrive qu’une personne ne soit plus en état de veiller sur ses propres intérêts. À la demande de ses proches ou des services sociaux, le juge des contentieux de la protection (qui a remplacé le juge des tutelles lors de la réforme de la Justice en 2020) peut alors décider de la mettre sous la coupe d’une mesure de protection juridique plus ou moins contraignante.

Un époux peut ainsi être autorisé par un juge à effectuer des actes de gestion courante (appelés actes d’administration) au nom de sa moitié lorsque qu’elle n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté ou de comprendre ces opérations. C’est ce qu’on appelle une habilitation judiciaire pour représentation du conjoint. Si ce n’est pas possible, notamment en l’absence de mariage, le tribunal pourra donner une habilitation familiale, générale ou limitée à certains actes, à un de ses proches pour une durée déterminée, sans plus intervenir par la suite.

Des contraintes encadrées

À l’inverse, le juge exerce un contrôle important dès lors qu’il s’agit de placer un adulte sous une mesure de protection juridique plus contraignante. C’est tout d’abord le cas pour la sauvegarde de justice, qui consiste à désigner un mandataire spécial pour accomplir des actes précis de représentation ou d’assistance, comme l’utilisation d’un placement bancaire ou la vente d’un bien immobilier.

Un cran au-dessus, la curatelle permet de faire librement ses choix de vie mais impose l’intervention d’un curateur pour les actes qui engagent le patrimoine (appelés actes de disposition), du type vente d’un bien immobilier, donation, emprunt… Néanmoins, le juge peut choisir une formule renforcée dans laquelle c’est le curateur qui percevra les ressources de la personne protégée et réglera ses dépenses sur un compte ouvert au nom de celle-ci.

Enfin, dans le cadre d’une tutelle – le niveau de protection le plus élevé –, tous les actes d’administration sont effectués par le tuteur, tandis que les actes de disposition doivent être autorisés par le juge.

Des droits préservés

Si ces dispositifs restreignent forcément la liberté de la personne vulnérable, la loi garantit dans tous les cas un certain nombre de droits essentiels. Dans le cadre familial, les actes personnels, tels que la reconnaissance d’un enfant et l’exercice de l’autorité parentale, peuvent ainsi être librement réalisés. De même, en vertu d’une loi du 23 mars 2019, tout majeur protégé peut également se marier, se pacser ou divorcer sans besoin d’autorisation. La simple information préalable du curateur ou du tuteur suffit.

Alors que ce public fragile pouvait auparavant être privé du droit de vote, ce n’est en outre plus le cas depuis cette date. Au registre des successions, sachez enfin que même un individu sous curatelle ou tutelle (avec l’autorisation du juge) peut rédiger un testament seul et le révoquer quand il le souhaite.

Source 20 MINUTES.

Suresnes : A 74 ans, elle va faire 110 km en fauteuil roulant pour alerter sur le quotidien des handicapés…

DEFI – Anne Morelli-Jagu tenait aussi à rendre hommage au personnel soignant qui l’accompagne depuis des années.   

Suresnes : A 74 ans, elle va faire 110 km en fauteuil roulant pour alerter sur le quotidien des handicapés

 

  • Ce lundi 6 septembre, Anne Morelli-Jagu, 74 ans, polyhandicapée, s’apprête à faire 110 km en fauteuil roulant, de Suresnes, où elle habite, jusqu’à la plage d’Omaha Beach en Normandie.
  • Dialysée, et en fauteuil roulant à cause d’une dégénérescence osseuse, la retraitée veut alerter sur le quotidien des personnes handicapées. En France, 30 millions de Français et Françaises sont en situation de fragilité dans leur mobilité, selon l’Observatoire des mobilités Keoscopie.

C’est, de l’avis de ses amies, une optimiste de nature. Anne Morelli-Jagu, 74 ans, polyhandicapée, s’apprête à faire 110 km en fauteuil roulant, de Suresnes, où elle habite, jusqu’à la plage d’Omaha Beach en Normandie. Objectif de cette course folle imaginée il y a un an et demi, par une nuit sans sommeil : sensibiliser au mobilier urbain manquant pour les personnes handicapées et rendre hommage au personnel soignant.

En France, 30 millions de Français et Françaises sont en situation de fragilité dans leur mobilité, selon l’Observatoire des mobilités Keoscopie. Anne, dialysée, et en fauteuil roulant à cause d’une dégénérescence osseuse, n’y échappe pas : « Une poubelle qui traîne, une portière de voiture qui empêche de passer, un trottoir pas adapté pour descendre, c’est sans arrêt », explique celle qui ne se transporte plus qu’en bus, faute d’être sûre de pouvoir ressortir du métro quand elle le prend.

Un de ses infirmiers l’accompagne sur ses jours de congé

Alors elle a eu cette idée, avec son naturel enjoué et « solaire », comme disent ses amis, d’organiser cette course, pour prouver à la fois qu’on peut faire beaucoup quand on est handicapé, mais qu’on a besoin aussi qu’on nous facilite la vie. Justement, l’ancienne travailleuse sociale a eu la chance d’avoir derrière elle le Lions Club, une organisation de clubs philanthropiques à travers le monde, qui n’a pas fait les choses à moitié. « Un des membres a fait deux fois le parcours, dont un à bicyclette, pour voir comment je pouvais passer… », nous raconte-t-elle, reconnaissante.

Quatre bénévoles de la Croix-Rouge seront également présents dans une ambulance sur tout le parcours d’« Un fauteuil sur la route » pour pouvoir réagir au moindre pépin. Et, effet du lien qui s’est tissé avec le personnel soignant qui l’accompagne depuis des années, Florent, un de ses infirmiers, a pris sur ses jours de congé pour l’accompagner à vélo électrique.

Etape à Lisieux pour cette fervente croyante

Il sera là à la première étape, précisément, qui va de Suresnes à Poissy, le 6 septembre, soit 22 km. Anne Morelli-Jagu rejoindra ensuite Mantes-la-Jolie depuis Epône, reliera Saint-George-Motel à Bueil, ira d’Evreux à Le Neuville-du-Bosc via Le Neubourg et enfin, avant les plages d’Omaha Beach, la ville de Lisieux, seconde ville de pèlerinage en France après Lourdes, et l’étape qui attirait le plus cette chrétienne orthodoxe.

« Au départ je voulais faire le pèlerinage de Saint-Jacques puis je me suis dit qu’il fallait que je trouve un lieu plus accessible. Et quitte à aller jusque-là, autant aller jusqu’aux plages du Débarquement pour les pauvres garçons qui sont tombés là ! », raconte-t-elle à 20 Minutes.

La voilà fin prête, un peu stressée, mais « moralement partante ». Ses amies ont trouvé le projet un peu fou mais sont persuadées qu’elle parviendra à ses fins, comme toujours. Pour Marie-Antoinette, qui l’admire : « C’est un exemple pour les autres, elle montre que quand on veut on peut. »

Pour faire un don à l’opération, il faut aller sur la page HelloAsso d’Un fauteuil sur la route.

Source 20 MINUTES.

Suède : une famille touchée par une nouvelle forme d’Alzheimer…

Cette forme rare de la maladie est plus agressive. Les premiers symptômes apparaissent au cours de la quarantaine. 

Suède : une famille touchée par une nouvelle forme d’Alzheimer

 

En 1907, le psychiatre allemand Aloïs Alzheimer se penche sur le cas d’une de ses patientes, atteinte de mutisme, de troubles de la mémoire, de désorientation et d’hallucinations. Il découvre l’existence de plaques amyloïdes dans son cerveau, et donne son nom à la pathologie associée. Plus de cent ans après, les connaissances sur la maladie d’Alzheimer sont en évolution constante. Dans Science Translational Medicine, des chercheurs présentent une nouvelle découverte : il existe une forme plus agressive de la maladie. En Suède, plusieurs membres d’une même famille en ont été atteints.

Une origine génétique

Appelée « suppression d’Uppsala APP », du nom de la ville où elle a été découverte, cette forme de la maladie est associée à des symptômes plus brutaux : les personnes touchées souffrent plus rapidement de démence, généralement autour de 40 ans. Cette rapidité de la pathologie peut être en partie expliquée par la plus grande vitesse à laquelle se forment les plaques amyloïdes. Les différentes analyses menées sur cette famille montrent qu’ils ont une suppression d’un brin dans la chaîne d’acides aminés, liée à la protéine amyloïde. « Imaginez un collier de perles devenu trop court car six perles sont manquantes« , comparent les auteurs de l’étude. Le gène APP des membres de cette famille n’est plus capable de coder correctement les chaînes d’acides aminés, et des dépôts de protéine amyloïde se forment dans le cerveau.

Comment la mutation a-t-elle été découverte ?

Il y a sept ans, deux frères et soeurs de cette famille ont été diagnostiqués d’une maladie d’Alzheimer précoce alors qu’ils étaient âgés de 40 et 43 ans. L’un de leurs cousins s’est fait diagnostiquer de la même pathologie quelque temps plus tard. Les trois membres de cette famille avaient des symptômes graves : ils avaient de grande difficulté à parler et ne parvenaient plus à réaliser des calculs simples. Les médecins de la clinique suédoise ont fait le rapprochement avec le père, qu’ils avaient découvert atteint de la même maladie vingt ans plus tôt. Cela leur a permis d’identifier cette nouvelle forme de la maladie d’Alzheimer. « Il n’y a pas de données suggérant que d’autres familles portent la délétion de l’APP d’Uppsala, bien que d’autres formes de maladie d’Alzheimer familiale aient été identifiées en Suède« , précisent-ils. Si dans ce cas précis, il existe un lien génétique entre les différentes personnes atteintes, pour la population générale, les causes exactes de la maladie demeurent inconnues. 

Source ALLO DOCTEUR.

 

Alzheimer : avoir un proche à l’écoute permet de ralentir le déclin cognitif…

D’après une nouvelle étude, avoir un confident permettrait de freiner le vieillissement cérébral et ainsi de lutter contre les troubles cognitifs. On vous explique.

Alzheimer : avoir un proche à l’écoute permet de ralentir le déclin cognitif...

 

« Qu’un ami véritable est une douce chose », disait Jean de La Fontaine. De nombreuses études ont déjà montré les bienfaits de l’amitié, et plus largement des relations sociales, sur notre bien-être, aussi bien physique que psychologique. Mais ce n’est pas tout. Selon une récente étude, publiée dans la revue JAMA Network Open, le simple fait d’avoir une personne à qui se confier permettrait de prévenir le déclin cognitif en freinant le vieillissement cérébral.

Quatre ans en moins

Pour mener à bien leur étude, des chercheurs de la faculté de médecine NYU Grossman School de New York ont analysé les données de santé de près de 2171 participants, âgés en moyenne de 63 ans. Au cours de ces travaux, les volontaires ont été amenés à répondre à différentes questions portant sur leurs relations sociales. Les scientifiques ont également pris en compte leur niveau d’éducation ainsi que la présence ou non de symptômes dépressifs. Neuf mois après le début des recherches, les participants se sont livrés à toute une série d’examens (IRM cérébrale, tests neuropsychologiques). Résultat, les personnes n’ayant pas la chance d’avoir un proche à qui se confier présentaient un âge cognitif de quatre ans de plus que les autres, bien entourés. Or, on le sait, le vieillissement cérébral est la première cause des troubles cognitifs voire de maladies neurodégénératives comme Alzheimer.

« Ces quatre années peuvent être incroyablement précieuses. […] Chacun peut ainsi prendre de bonnes résolutions, pour soi-même ou pour ses proches, afin de tenter de ralentir le vieillissement cognitif ou d’empêcher le développement des symptômes de la maladie d’Alzheimer, ce qui est d’autant plus important étant donné que nous n’avons toujours pas de remède contre la maladie », explique le Dr Salinas, professeur de neurologie et auteur de l’étude. Compte tenu des résultats de ces travaux, les auteurs de l’étude appellent les médecins à considérer davantage les antécédents sociaux des patients lors du diagnostic et/ou du traitement. D’autres études seront nécessaires pour en savoir plus. En attendant, restez entourés !

Source FEMME ACTUELLE.

Alzheimer : l’inflammation du tissu cérébral impliquée dans la progression de la maladie…

Contrairement à ce que pensaient jusqu’ici les scientifiques travaillant sur Alzheimer, la neuroinflammation du tissu cérébral n’est pas la conséquence de l’accumulation de plaques amyloïdes, mais serait plutôt d’un mécanisme-clé de la propagation de la maladie.

Alzheimer : l’inflammation du tissu cérébral impliquée dans la progression de la maladie

 

Première maladie neurodégénérative en France, la maladie d’Alzheimer touche près d’un million de personnes. Cette forme de démence liée à l’âge entraîne de manière progressive et irréversible un dysfonctionnement, puis la mort des cellules nerveuses du cerveau.

Deux phénomènes ont été identifiés par la recherche. Dans un premier temps, des plaques bêta-amyloïdes s’accumulent de manière anormale au niveau des neurones, ce qui cause des lésions cérébrales. Suivent ensuite des enchevêtrements neurofibrillaires de protéine Tau qui obstruent l’intérieur des neurones, en particulier ceux du cortex entorhinal, responsables de la formation des souvenirs et de la mémoire.

Jusqu’à présent, les chercheurs pensaient que ces deux phénomènes étaient responsables de la neuroinflammation des neurones. Celle-ci est due à l’activation des cellules immunitaires résidentes du cerveau, appelées cellules microgliales. Mais dans une étude publiée dans la revue Nature Medicine, des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Pittsburgh (États-Unis) ont montré que cette neuroinflammation est en réalité le principal moteur de la propagation de la protéine Tau.

Un rôle-clé de la neuroinflammation dans le développement d’Alzheimer

Bien que des études sur des cellules en culture et des animaux de laboratoire aient accumulé de nombreuses preuves que l’activation microgliale entraîne la propagation des fibres de tau dans la maladie d’Alzheimer, ce processus n’a jamais été prouvé chez l’humain.

Ici, les chercheurs ont utilisé l’imagerie en direct pour examiner en profondeur le cerveau de personnes atteintes à différents stades de la maladie d’Alzheimer et de personnes âgées en bonne santé. Ils ont alors constaté que la neuroinflammation était plus répandue chez les personnes âgées et qu’elle était encore plus prononcée chez les patients présentant des troubles cognitifs légers et ceux atteints de démence associée à la maladie d’Alzheimer. L’analyse bioinformatique a confirmé que la propagation de protéine tau dépendait de l’activation microgliale – un élément clé qui relie les effets de l’agrégation de la plaque bêta-amyloïde à la propagation de tau et, en fin de compte, aux troubles cognitifs et à la démence.

« De nombreuses personnes âgées ont des plaques bêta-amyloïdes dans leur cerveau mais ne progressent jamais vers le développement de la maladie d’Alzheimer, souligne Tharick Pascoal, professeur adjoint de psychiatrie et de neurologie et auteur principal de l’étude. Nous savons que l’accumulation amyloïde ne suffit pas à elle seule à provoquer la démence – nos résultats suggèrent que c’est l’interaction entre la neuroinflammation et la pathologie amyloïde qui déclenche la propagation de tau et conduit finalement à des lésions cérébrales étendues et à des troubles cognitifs. »

Selon les auteurs de l’étude, cette découverte suggère qu’un traitement ciblant spécifiquement la neuroinflammation pourrait être efficace chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce puisqu’il pourrait contribuer à inverser ou du moins à ralentir l’accumulation de la protéine tau pathologique dans le cerveau et à éviter la démence.

« Notre recherche suggère qu’une thérapie combinée visant à réduire la formation de la plaque amyloïde et à limiter la neuroinflammation pourrait être plus efficace que de traiter chaque pathologie individuellement », conclut le Pr Pascoal.

Source ALLO DOCTEUR.

Le Covid pourrait provoquer une augmentation significative des cas de démence: Alzheimer…

Le monde n’est peut-être pas préparé à une vague imminente de démence et aux cas supplémentaires que Covid-19 pourrait apporter, selon un groupe représentant plus de 100 associations Alzheimer et démence dans le monde.

 

L’Alzheimer’s Disease International exhorte l’Organisation mondiale de la santé et les gouvernements du monde entier à « accélérer de toute urgence la recherche sur l’impact potentiel du COVID-19 sur l’augmentation des taux de démence ».

Il indique que la pandémie pourrait entraîner une augmentation significative du nombre de patients atteints de démence à long terme, car quelques recherches a montré que les infections à Covid peuvent augmenter la probabilité qu’une personne développe une démence et que les symptômes de la démence apparaissent plus tôt.

La démence fait généralement référence à une détérioration du cerveau qui altère la mémoire, les pensées, le comportement et les émotions. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence, et il n’existe actuellement aucun remède contre la démence.

À court terme, « les taux de démence peuvent baisser temporairement en raison du nombre élevé de décès de personnes atteintes de démence dus au COVID-19, avec entre 25 et 45 % de tous les décès dus au COVID-19 estimés être des personnes atteintes de démence, « , a déclaré mercredi le groupe basé à Londres dans un communiqué.

Mais à plus long terme, le nombre de personnes atteintes de démence « pourrait augmenter considérablement en raison de l’impact neurologique du COVID-19 », a-t-il ajouté.

Depuis que le coronavirus est apparu pour la première fois en Chine fin 2019, plus de 217 millions de cas de Covid-19 ont été signalés – et plus de 18 millions ont été détectés au cours des 28 derniers jours, selon les données officielles compilées par l’Université Johns Hopkins.

Le nombre réel de cas de Covid dans le monde est probablement plus élevé que ce qui a été signalé. Cela est en partie dû à des facteurs tels que le manque de tests pour découvrir les infections et une capacité insuffisante pour signaler les cas.

Covid et démence

Plus devrait être fait pour comprendre le lien entre la démence de Covid, a déclaré l’Alzheimer’s Disease International (ADI).

« De nombreux experts de la démence dans le monde sont sérieusement préoccupés par le lien entre la démence et les symptômes neurologiques du COVID-19 », a déclaré Paola Barbarino, directrice générale d’ADI.

Le comité consultatif médical et scientifique du groupe, composé d’experts mondiaux sur la démence, a mis en place un groupe de travail pour étudier ce lien et faire des recommandations sur la manière de traiter le problème.

Le Dr Alireza Atri, neurologue cognitif et président du comité consultatif, s’est dit « particulièrement préoccupé » par les effets de la soi-disant longue covid. Cela inclut des symptômes tels que la perte du goût et de l’odorat, un « brouillard cérébral » ou une perte de clarté mentale, ainsi que des difficultés de concentration, de mémoire et de réflexion, a-t-il ajouté.

Atri, qui est directeur du Banner Sun Health Research Institute aux États-Unis, a expliqué que Covid peut endommager et coaguler les microvaisseaux dans le cerveau, nuire à l’immunité du corps et provoquer une inflammation.

Cela peut donner « un accès plus facile aux choses qui peuvent endommager votre cerveau » et provoquer l’apparition plus tôt des symptômes de troubles neurologiques – tels que la démence -, a déclaré le médecin.

Vague de cas de démence

L’Organisation mondiale de la santé a estimé qu’environ 50 millions de personnes souffrent de démence dans le monde, avec près de 10 millions de nouveaux cas chaque année.

Même avant Covid-19, les prévisions montraient que les cas de démence pourraient passer de 55 millions à 78 millions d’ici 2030, selon l’ADI. Les coûts associés à la démence, y compris les soins médicaux et les dépenses, pourraient atteindre 2 800 milliards de dollars par an, a ajouté le groupe.

« Nous exhortons l’OMS, les gouvernements et les institutions de recherche du monde entier à prioriser et à engager davantage de fonds pour la recherche et à établir des ressources dans cet espace, afin d’éviter d’être encore plus submergés par la pandémie de démence à venir », a déclaré Barbarino.

Une meilleure compréhension du lien entre Covid et la démence peut aider les autorités à gérer la prévalence accrue de la démence et à identifier les symptômes le plus tôt possible, a déclaré Barbarino.

« Connaître les signes avant-coureurs et les symptômes de la démence permet aux gens de rechercher plus d’informations, de conseils et de soutien, ce qui peut conduire à un diagnostic », a-t-elle déclaré.

« Nous avons besoin que les gens soient conscients du lien possible entre le long COVID et la démence, afin qu’ils sachent qu’ils doivent surveiller eux-mêmes les symptômes et l’attraper dans son élan. »

Source NEWS 24.

Alzheimer : une entreprise suisse suscite l’espoir…

Lors d’essais cliniques sur un traitement à l’étude contre la maladie d’Alzheimer, la société bio-pharmaceutique suisse AC Immune a fait part de résultats encourageants.

Alzheimer : une entreprise suisse suscite l’espoir

 

Avancée dans la lutte contre Alzheimer ? AC Immune a fait part de résultats encourageants d’une étude sur un traitement contre ce fléau. Dans une étude de phase II, qui correspond à l’étape intermédiaire des essais cliniques, le traitement expérimental appelé semorinemab a démontré une réduction de 43,6% du déclin cognitif au bout de 49 semaines chez les patients atteints d’une forme légère à modérée de la maladie, indique-t-elle dans un communiqué. Le deuxième critère d’évaluation principal dans l’étude, qui concerne le déclin fonctionnel dans les activités quotidiennes, n’a en revanche pas été atteint, précise cette société biopharmaceutique spécialisée dans les maladies neurodégénératives.

Intitulée Lauriet, cette étude menée avec Genentech, la filiale américaine du géant pharmaceutique suisse Roche, vise à évaluer ce traitement qui cible une partie de la protéine Tau. Dans les tauopathies telles que la maladie d’Alzheimer, la protéine Tau se replie mal et forme des enchevêtrements, ce qui provoque des dommages cellulaires et finalement la mort neuronale. Il est supposé que la protéine Tau anormale se propage ensuite entre les neurones, impliquant progressivement plus de zones du cerveau.

Le semorinemab, un anticorps monoclonal anti-tau expérimental, est conçu pour se lier à Tau et ralentir sa propagation entre les neurones, explique l’entreprise suisse dans le communiqué. Dans l’étude, ce traitement est évalué par rapport à un placebo auprès de 272 personnes réparties entre 43 centres de recherches dans le monde. « Scientifiquement, ces données sont encourageantes pour les stratégies thérapeutiques ciblant la protéine Tau », a déclaré la professeure Andrea Pfeifer, PDG d’AC Immune, cité dans le communiqué. « C’est la première fois que nous observons un effet thérapeutique d’un traitement par anticorps monoclonal anti-Tau », a-t-elle ajouté.

« Malgré ces résultats intéressants, nous restons prudents quant à ce que cela peut signifier pour les patients », a-t-elle nuancé, entre autres parce que « cet essai à petite échelle était relativement court ». Il se déroulait sur 49 semaines alors que la maladie d’Alzheimer est une maladie chronique à évolution lente.

Genentech, qui doit poursuivre les essais, compte présenter les principaux résultats lors d’un congrès médical qui doit se tenir à Boston en novembre. Malgré d’importants travaux de recherches, les laboratoires pharmaceutiques peinent à trouver un traitement pour soigner la maladie d’Alzheimer, essuyant revers sur revers lors des essais. Entre autres, Roche avait mis un terme en 2019 à des études pourtant arrivées à un stade avancé des essais sur un traitement développé avec AC Immune pour une forme précoce de la maladie, avant d’essuyer un nouvel échec en 2020 sur un traitement pour une forme rare de la maladie.

Source CAPITAL.

Aveyron : Une curatrice soupçonnée d’avoir dépouillé une personne âgée de 145.000 euros et de lingots…

ABUS – Les gendarmes de l’Aveyron ont interpellé cette curatrice peu scrupuleuse qui sera jugée prochainement.

Aveyron : Une curatrice soupçonnée d'avoir dépouillé une personne âgée de 145.000 euros et de lingots

 

Aider les personnes âgées, certains en ont fait leur métier. C’est le cas de cette curatrice de l’Aveyron qui est censée assister les plus faibles dans leurs démarches du quotidien. Mais en chemin, il semblerait qu’elle ait perdu le sens de sa profession. Après plusieurs mois d’enquête, les membres de la brigade de recherches de gendarmerie de Rodez l’ont interpellé pour abus de faiblesse et vol aggravé.

L’an dernier, ils avaient été saisis dans cette affaire. La curatrice aveyronnaise était soupçonnée de profiter de sa position pour faire des transferts d’argent à son profit et soustraire des biens de valeur.

Leur enquête a ainsi révélé de nombreux mouvements bancaires au cours des 18 mois passés. Plus de 145.000 euros d’avoirs criminels ont été saisis, ainsi qu’un lingot d’or. Ce dernier a été restitué depuis à sa victime. La curatrice devra, elle, s’expliquer devant un juge.

Source 20 MINUTES.

Vaccination : La troisième dose anti-Covid ciblera au moins 5 millions de personnes…

EPIDEMIE – La « campagne de rappel » vaccinal, annoncée par le gouvernement, se précise déjà.

Vaccination : La troisième dose anti-Covid ciblera au moins 5 millions de personnes

 

La campagne de rappel de vaccin anti-Covid qui débutera mi-septembre concernera environ 5 millions de Français. Ces personnes jugées prioritaires pour recevoir cette troisième dose sont des personnes âgées ou à « très haut risque », a indiqué jeudi le ministère de la Santé lors de son point presse hebdomadaire sur la vaccination contre le Covid-19.

Ce chiffre inclut principalement les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD), les personnes de plus de 80 ans vivant « à domicile », ainsi que les malades « à très haut risque de forme grave » de Covid et les patients « immunodéprimés ».

« Ce premier cercle pourra être complété »

Bien qu’il n’existe à ce jour « pas d’avis scientifique stabilisé sur les catégories qui pourraient bénéficier de cette dose de rappel », celles-ci font l’objet d’un « consensus » entre la Haute autorité de santé (HAS), le Conseil scientifique et le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.

« Ce premier cercle pourra être complété » par d’autres publics, a ajouté le ministère. La liste des populations concernées doit encore être formellement établie par la HAS, en vue d’une ouverture des rendez-vous le 1er septembre, pour des injections à partir du 15 septembre.

Source 20 MINUTES.

Nancy : opération bancs publics, pour une ville plus accessible aux seniors…

La municipalité de Nancy s’est engagée à installer cent bancs publics chaque année dans toute la ville.

Une politique présentée mardi 24 août, destinée à favoriser la mobilité des seniors et à lutter contre leur isolement, après les différents épisodes de confinement.

Des bancs et sièges adaptés aux personnes agées ont été installés sur le canal de la Meurthe - 24 août 2021

On les a d’abord coupés en deux pour ne pas s’y allonger, avant d’en faire du petit bois. Accusé de tous les torts, le banc public a peu à peu disparu de nos centre-villes. Plus de rendez-vous au coin de la rue pour les amoureux, ni de poste d’observation pour les commères du quartier.

Un manque qui, pour certains, se transforme en handicap. En effet, depuis le premier confinement, de nombreux seniors ont enchaîné les périodes de sédentarité forcées. Pour les encourager à sortir et à reprendre une activité physique en toute sécurité, la ville de Nancy a décidé de réhabiliter le banc public en inaugurant ce mardi 24 août 2021 le plan banc. Le but : installer 100 bancs chaque année, partout dans la ville, pour une somme de 20.000 €, jusqu’à atteindre 2.000 bancs d’ici la fin du mandat. Pour le moment, 1.500 bancs ont été installés afin de constituer huit parcours, notamment dans le quartier Foch, le quartier Haussonville, ou encore la rue Saint-Dizier.

Un retour à la mobilité douce

Sur les rives du canal de la Meurthe, les résidents de la maison de retraite voisine peuvent déjà profiter de ces installations. Un banc et plusieurs sièges rehaussés de quelques centimètres, avec accoudoirs, ont été installés au bord du canal près de la stèle d’hommage à Jean-Pierre Humblot.

Une satisfaction pour Guy Vançon, président de l’Office National des Personnes âgées : « On est dans une période difficile. Beaucoup de personnes âgées n’ont pas pu sortir pendant longtemps et présentent aujourd’hui des séquelles importantes avec un vieillissement accéléré. »

Prolonger l’autonomie des ainés

En effet, selon l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS), les seniors restent assis en moyenne 12 à 13 h par jour.
Une sédentarité qui s’est largement renforcée avec les différents confinements. Le niveau d’activité physique chez les plus de 65 ans a ainsi baissé de 40 % en quelques mois. Cette baisse d’activité physique n’est pas sans conséquences sur la santé des seniors, qui peuvent régresser très vite et perdre en souplesse et en équilibre. La marche peut alors devenir difficile.

«Il faut que les Nancéiens les moins mobiles puissent trouver, près de chez eux, des bancs pour se reposer sur le chemin. C’est une façon de les encourager à sortir, à rester autonome, pour qu’ils retrouvent le chemin de la ville« , affirme Mathieu Klein, maire (PS) de Nancy.

Favoriser le lien social

Des bancs circulaires ont été installés dans le centre-ville pour créer du lien social - 24 août 2021.

Placés dans des lieux stratégiques, près des commerces et des services publics, ces bancs devraient donc permettre aux personnes âgées de rester davantage autonomes, mais aussi de rompre leur isolement. Car le banc, c’est aussi un lien de rencontres et d’échanges. Pour favoriser le lien social, la mairie a donc installé des bancs circulaires dans le centre-ville.

Une initiative qui semble faire l’unanimité chez les passants de toutes générations.
« C’est génial, il était temps ! Avant c’était catastrophique, il n’y avait plus de bancs, ça avait totalement déshumanisé la ville. Les gens ne s’arrêteraient pas, ne se parlaient plus« , s’exclame Samia, la quarantaine. Une vieille dame aux cheveux gris, qui tire son chariot à roulettes renchérit : « Ça me fait quelques stations de repos entres mes courses. Ça me plaît. »

De potentielles nuisances

Si les bancs rassemblent, les groupes qui s’y installent ne sont, eux, pas toujours les bienvenus. Et c’est bien ce qui inquiète la dizaine de plaisanciers qui habitent à l’année sur les péniches. Car si le canal de la Meurthe est un lieu paisible la journée, la nuit est plus agitée : musique, squats, tags, trafic de drogue.

Michel Rabot redoute que le banc installé devant sa péniche favorise les nuisances et incivilités - 24 août 2021

Michel Rabot, membre de l’association La passerelle, craint que les bancs n’encouragent ces groupes bruyants à s’installer ici : « Installer des bancs ce n’est pas une mauvaise chose, mais ça dépend où on les met. C’est plus gênant quand c’est juste devant nos péniches, là où on habite et où on dort. C’est la nuit que ça pourrait poser problème. »

Si le maire affirme que ces incivilités seront sanctionnées, il ne compte pas pour autant revenir sur l’installation de ces bancs. « Ce n’est pas parce que certains abusent ou détournent le matériel urbain, qu’il faudrait priver la majorité de la population du plaisir de se promener et priver nos ainés de l’accès à la ville, qui est un droit essentiel« , affirme Mathieu Klein.

Source FR3.