Face aux réticences, le laboratoire Biogen défend son nouveau médicament contre Alzheimer…

Reconnaissant que le lancement de son nouveau médicament contre Alzheimer était « plus lent » que prévue, le laboratoire américain Biogen a défendu jeudi son produit baptisé Aduhelm dont il a vendu pour 1,6 million de dollars au deuxième trimestre.

Les critiques ont pris d'autant plus d'importance que Biogen vend le traitement au prix de 56 000 dollars par. (Photo d'illustration)

 

Il s’agit du premier traitement approuvé contre la maladie d’Alzheimer depuis 2003. Le laboratoire américain Biogen a défendu jeudi son nouveau médicament controversé contre Alzheimer dont il a vendu pour 1,6 million de dollars au deuxième trimestre.

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a donné début juin son feu vert, via une procédure accélérée, à la vente de ce produit baptisé Aduhelm. Mais cette décision a fait des vagues dans les communautés scientifique et médicale, la FDA étant allée à l’encontre de l’avis d’un comité d’experts qui avait jugé que le traitement n’avait pas suffisamment fait preuve de son efficacité lors des essais cliniques.

56 000 dollars par an

Les critiques ont pris d’autant plus d’importance que Biogen vend le traitement au prix de 56 000 dollars par. Sous pression, la FDA a annoncé début juillet avoir modifié ses recommandations d’utilisation du médicament, en restreignant son usage aux personnes atteintes de cas modérés de la maladie uniquement.

« L’approbation d’Aduhelm fait l’objet d’une vaste désinformation et de malentendus », a estimé dans une lettre ouverte le responsable de la recherche de l’entreprise, Alfred Sandrock. Le feu vert de la FDA « est basé sur une analyse minutieuse des données », a-t-il assuré.

« Nous nous félicitons du lancement d’un examen formel des interactions entre la FDA et Biogen pendant le processus d’approbation » du médicament, a-t-il aussi indiqué, estimant qu’une « meilleure compréhension des faits » permettra de renforcer la confiance dans le produit et dans le processus.

Des conditions de remboursement incertaines

« Je veux être clair sur le fait que Biogen soutient l’intégrité du processus d’examen », a aussi affirmé le directeur général de l’entreprise, Michel Vounatsos, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes jeudi.« Dans l’ensemble, (le lancement du médicament) est un plus lent que ce que nous avions anticipé », a-t-il noté.

L’entreprise continue à prévoir des revenus « modestes » pour l’Aduhelm en 2021, mais ces derniers « devraient monter en puissance ensuite ». « Nous avons vu de fortes indications d’un intérêt initial très élevé des patients » pour le produit, a assuré M. Vounatsos.

Mais certains établissements médicaux ont déjà indiqué qu’ils ne l’administreraient pas tandis que d’autres n’ont pas encore pris leur décision. Les conditions de remboursement sont aussi encore incertaines. Le groupe a par ailleurs indiqué être en train de discuter de l’Aduhelm avec les autorités de supervision des médicaments en Europe, au Japon et sur d’autres marchés.

Source OUEST FRANCE.

On est tous un aidant à un moment ! L’association Maillages soutien les aidants familiaux pour avoir un répit en recrutant des bénévoles…

Pierre de Nodrest nous présente l’association Maillages qui a plusieurs services proposés dans le cadre de la cohabitation générationnelle et solidaire .

Comme le « Relliâge » un dispositif pour les aidant familiaux, le » Familliâge  » pour des familles avec des enfants.

Explications.

On est tous un aidant à un moment

 

L’association Maillâges est engagée dans la cohabitation intergénérationnelle et solidaire. Ce concept est né à la suite de la canicule de 2003 lors de laquelle quelque 15 000 personnes âgées sont décédées. Suite à cela, des solutions ont été imaginées pour que ce phénomène ne se reproduise plus et que les seniors puissent continuer à avoir une vie sociale malgré leur âge.

Le relaillâge est une magnifique idée solidaire : remplacer bénévolement pour quelques heures ou jours un aidant familial pour lui donner du répit et des moments à lui.

Le Rellaiâge coté aidant/aidé : permet à la personne aidée de rester à son domicile de manière continue, d’éviter une entrée en établissement en cas d’indisponibilité de l’aidant. Le Rellaiâge côté bénévole : Il est formé sur une journée où lui seront enseignés les gestes de premiers secours. Un professionnel abordera ensuite une bonne partie des problématiques liées aux personnes âgées.

Pour contacter l’association Maillâge et avoir plus de détails sur « Rellaillâge », « le Familliâge « et l’habitation intergénérationnelle et solidaire  maillages.org ou  06 60 43 19 42.

Source FRANCE BLEU.

PLUS… 300 MILLIARDS pour les SUPERS RICHES EN UNE ANNEE !

La fortune des milliardaires atteint un nouveau sommet dans le monde en juillet 2020. UBS l’évalue à 10 200 milliards de $. La France est le pays où elle a le plus progressé (+45% entre 2019 et 2020).

Grâce aux réformes de l’ISF ?

Probable.

Cette richesse ruisselle-t-elle ?

Impossible à mesurer.

« Nous sommes en dehors de toute discussion politique, ceci précisé, si c’est effectivement vrai et cela le semble bien, comment ne pas être révoltés ? »

LA REDACTION HANDICAP INFO.

Et les Politiques au pouvoir veulent « déconjugaliser » l’AAH !

Cela représente 0.23 % de l’augmentation DE LA FORTUNE DES RICHES…!!!!!

  • 20 ans de déficit des régimes de retraite !!!!

La fortune des milliardaires atteint un nouveau sommet dans le monde en juillet 2020. UBS l’évalue à 10 200 milliards de $. La France est le pays où elle a le plus progressé (+45% entre 2019 et 2020). Grâce aux réformes de l’ISF ? Probable. Cette richesse ruisselle-t-elle ? Impossible à mesurer.

Nous sommes les 99%… c’était le slogan d’Occupy Wall Street en 2012. Un slogan pour dénoncer la croissance des inégalités, les richesses qui s’accumulent pour le 1% du dessus, sans manifestement ruisseler sur les 99% du dessous. Huit ans plus tard, où en est-on ? On a dépassé tous les records.

L'ISF fut au centre des revendications des gilets jaunes (ici manifestation du 8 décembre 2018). Octobre 2020, Bercy s'appuie sur le rapport de France Stratégie pour fermer définitivement la porte à toute modification de sa réforme du capital.

 

La richesse accumulée par les milliardaires de par le monde atteint un sommet inégalé en juillet 2020.

10 200 milliards de dollars, c’est sans précédent, c’est 1 300 milliards de plus que le précédent pic de 2017, relève une étude publiée par la banque UBS et le cabinet conseil Price Water House coopers.

Les milliardaires ont très bien traversé la crise du covid, explique l’étude.

Ils ont très bien chevauché la tempête quand le marché était baissier, mais en plus, leur fortune a gonflé quand le marché des actions a rebondi. UBS, et PWC, le 8 octobre 2020.

« Chevaucher la tempête », c’est d’ailleurs le nom de cette étude qui s’appuie « sur 60 conversations avec des milliardaires, et une base de données de 2000 milliardaires, issus de 43 pays, représentant 98% de la richesse totale des milliardaires ». C’est sans doute sans compter les fortunes difficilement estimables placées dans des paradis fiscaux.

Les milliardaires ont bien chevauché la tempête

Sans surprise, les milliards placés dans la technologie et la santé sont ceux qui ont fait le plus de petits  dernièrement.

« Alors que la tempête passe, une nouvelle génération d’entrepreneurs semble susceptible de numériser, de rafraîchir et de révolutionner l’économie » rapporte cette étude en soulignant que pour la première fois, ceux qui ont parié sur les drones, et l’ed-tech, les technologies pédagogiques, rejoignent eux aussi le cercle des milliardaires.

Milliardaires, entrepreneurs, ce sont des synonymes pour cette étude, qui jamais n’emploie le mot actionnaire, alors que la bonne fortune de ces milliardaires-entrepreneurs vient essentiellement de la flambée des actions.

A lire/ écouter : De bulles en bulles : état des lieux en temps de Covid-19

Ce qui surprend dans les graphiques de cette étude, c’est la performance des milliardaires français.

Leur fortune a été multiplié par 5 en 10 ans nous dit UBS. Seule la Chine fait mieux ! De 300 milliards de dollars en 2019, les avoirs des milliardaires français sont passés à 442 milliards en 2020.

Mais pourquoi, qui, comment ?

Il y a des nouveaux entrants, me répond UBS, mais c’est surtout le luxe et ses bonnes performances qui expliquent celle des milliardaires français.

La fortune des milliardaires français a augmenté de 439% depuis 2009, et celle des chinois 1146%

Réjouissons-nous !

Quand le capital des plus riches augmente, ils investissent dans l’économie et créée des emplois.

C’est connu… c’est pour cela que la France supprime l’ISF sur le capital financier expliquait Bruno Le Maire ministre des Finances en 2017.

Le projet que nous défendons il est juste, et il sera efficace. Car il permettra à nos entreprises d’avoir plus de capital pour investir, innover et créer des emplois demain. Bruno Le Maire en octobre 2017.

Le problème de ce raisonnement, c’est qu’il n’a jamais été prouvé empiriquement. 

Les économistes finlandais, suédois, américains qui ont cherché à mesurer ce ruissellement pour les réformes de la fiscalité du capital adoptées dans leur pays il y a plus de 15 ans n’ont rien trouvé. Ici, un rapport remis au Sénat en novembre 2019 qui en fait état.

En France, cela fait deux ans que des chercheurs s’y attellent, car le gouvernement a promis que la réforme de l’ISF serait évaluée et même éventuellement amendée en fonction des résultats.

Ruisseler ça prend du temps…

Mais de réponses, il n’y a toujours pas dans le deuxième rapport d’évaluation du comité d’évaluation de France Stratégie.

Comme indiqué l’année dernière, l’observation des grandes variables économiques – croissance, investissement, flux de placements financiers des ménages, etc. – avant et après les réformes ne suffira pas pour conclure sur l’effet réel de ces réformes. En particulier, il ne sera pas possible d’estimer par ce seul biais si la suppression de l’ISF a permis une réorientation de l’épargne des contribuables concernés vers le financement des entreprises. France Stratégie.

Le seul impact jugé probable scientifiquement, c’est l’augmentation des dividendes versés aux 1%, et surtout les 0,1% les plus riches.

De 14 milliards d’euros de dividendes versés en 2017, on est passé à 23.8 milliards en 2018, dont un tiers pour les 0,1% du haut du panier. Pour les 99% du dessous, c’est encore trop tôt pour dire.

Ruisseler, ça prend du temps.

Le problème, c’est que plus le temps passe, moins c’est évaluable, juge un économiste qui pratique ces études empiriques, car des facteurs autres que la réforme étudiée interviennent.

Pour mesurer l’effet de la fin de l’ISF sur l’investissement, il faut comparer le comportement des entreprises qui étaient affectées par l’ISF avant la réforme avec celui des entreprises qui ne l’étaient pas… sur des durées courtes, c’est possible, mais plus le temps passe, plus cela devient fragile, car les facteurs exogènes (à la réforme) jouent de plus en plus. Cela peut être le contexte international, un marché qui évolue, une crise qui ne touche pas tous les secteurs de la même façon. Thomas Grjebine Économiste, CEPII.

Les entreprises investissent surtout quand elles ont un carnet de commande bien rempli, ajoute cet économiste.

L’an prochain, on ne sera donc pas tellement plus éclairé, même si le président du comité d’évaluation François Lenglart assure que le rapport 2021 apportera des « débuts de réponses ».  Ce qu’on constate pour les 130 pages du rapport de 2020, c’est que chacun arrive à y trouver les résultats qui confortent son analyse, comme l’illustre le débat des débatteurs sur France Inter dans On arrête pas l’éco.

Si débat sur l’ISF, il y a lors de la présidentielle, il y a donc de grandes chances qu’on en reste arguments déroulés par le Président pendant le Grand Débat.

Faut pas raconter des cracks. C’est pas parce qu’on remettra l’ISF comme il était il y a un an et demi que la situation d’un seul gilet jaune s’améliorera. Ça c’est de la pipe ! Emmanuel Macron, Grand Débat du 15 janvier 2019.

Entre la pipe, et le raisonnement économique qui n’a jamais été prouvé chez nos voisins, n’est pas évaluable à court terme, ni à long terme, et le sera encore moins avec la crise du covid…y a t-il une si grande différence ?

De toutes façons, c’est tranché. Pas d’instabilité fiscale en temps de crise, justifie Bercy. De modification de la réforme de l’ISF, il n’y aura pas avant la fin du quinquennat.

Bercy retient de ce rapport trois choses :

  • avec cette réforme, la fiscalité du capital en France s’est rapprochée de celle de ses voisins
  • la réforme a coûté moins qu’estimé au départ : 2 milliards 900 millions pour la fin de l’ISF sur les capitaux financiers (au lieu de 3.2 estimés au départ), et 600 millions d’euros pour la mise en place de la flat tax, le prélèvement proportionnel mis en place en 2018 au lieu d’1.2 mds).
  • le nombre de ménages fortunés quittant le territoire a diminué et le nombre de ceux qui reviennent augmenté.

L’étude minimise pourtant fortement cet argument de la fin de la fuite des fortunes françaises en notant que  « Cette évolution porte toutefois sur de petits effectifs, de l’ordre de quelques centaines, à comparer avec les 130 000 contribuables assujettis à l’Impôt sur la Fortune Immobilière en 2018« . Sur ce sujet, vous pouvez écouter le débat entre Thomas Piketty, et Dominique Seux sur France Inter le 9 octobre.

ISF, un symbole

A sa création en 1982, l’impôt sur la fortune se voulait un pont entre les riches et les pauvres. Un symbole donc, plus qu’une décision fondée sur des études économiques.

Est-ce à ce symbole que la France doit en partie son chômage et sa désindustrialisation plus élevée qu’ailleurs ?

C’est possible, mais on ne l’a jamais évalué sérieusement car les chercheurs n’avaient pas accès aux données fiscales permettant de le faire auparavant. Le troisième rapport que rendra France Stratégie sur la fiscalité du capital promet de faire ce bilan dans un an. Sur cet accès des chercheurs aux données ISF, un thread très bien écrit.

A l’heure où la crise du covid-19 fait exploser la pauvreté, comme a alerté cette semaine la Banque Mondiale et le Secours Catholique et que l’on apprend que les milliardaires sont plus riches encore, possible qu’un geste symbolique envers les 99% serait le bienvenu.

Quelques riches Français l’avaient suggéré en 2011, suite à une tribune dans le Monde du patron de Publicis Maurice Lévy qui plaidait pour une contribution exceptionnelle des plus riches, (pas en signe de solidarité cependant, mais pour que les finances publiques se redressent.)

Aujourd’hui, ils se font bien discrets.

Source FRANCE CULTURE.

Valognes. Ivre, il frappe sa mère septuagénaire non voyante…

Faits Divers – Justice. Au tribunal judiciaire de Cherbourg, le 29 juillet 2021, un homme a été jugé pour des violences sur une personne vulnérable.

Valognes. Ivre, il frappe sa mère septuagénaire non voyante

 

Un homme, 45 ans, a été jugé en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de Cherbourg le 29 juillet 2021 pour des violences sur une personne vulnérable. Le 26 juillet 2021, les gendarmes arrivent et trouvent le prévenu sur la pelouse de la maison de sa mère qui l’héberge.

Elle a 75 ans et est non voyante. Le mis en cause passe ses journées à boire.

Ce soir-là, il a giflé sa mère et elle a eu très peur. Les voisins, après avoir entendu des cris, ont appelé la gendarmerie. Il dort dans la même chambre que son fils de 15 ans car il est séparé de son épouse.

Le fils, qui dort sur un matelas, attend que le père ait terminé de boire et de fumer pour pouvoir s’endormir. Le lendemain, il ne se souvient plus de ce qu’il a fait la veille. Son avocat précise « qu’il ne conteste pas les faits, il assume ». Le procureur indique : « le 30 avril, il vient s’installer chez sa mère à sa sortie de prison et il est ivre tous les soirs ». Il requiert 12 mois de prison ferme dont 5 avec un sursis probatoire.

Le tribunal le condamne à 14 mois ferme dont 9 mois avec sursis probatoire et prononce le maintien en détention.

Source La Manche Libre.

Retraite complémentaire : sous-revalorisation des pensions, combien allez-vous perdre ?…

Pour limiter la chute des réserves financières en deçà du seuil critique, les partenaires sociaux gestionnaires de l’Agirc-Arrco ont pris une lourde décision, ce jeudi 22 juillet.

Les revalorisations des pensions seront freinées durant deux ans !

Retraite complémentaire : sous-revalorisation des pensions, combien allez-vous perdre ?

 

Mauvaise nouvelle pour les retraités ! Pour la troisième et dernière fois depuis le 21 juin, les partenaires sociaux gestionnaires de l’Agirc-Arrco se sont réunis ce jeudi 22 juillet afin de trouver une solution pour redresser la trajectoire financière du régime de retraite complémentaire des salariés du privé. Un texte prévoyant une dérogation temporaire a été proposé. Il devrait permettre au conseil d’administration de l’Agirc-Arrco de sous-indexer les pensions complémentaires jusqu’à 0,5 point (au lieu de 0,2 actuellement) en dessous de l’inflation. Cela reviendrait donc à une revalorisation de 0,9% en novembre prochain, au lieu de 1,4%.

Retraite complémentaire : une sous-revalorisation durant deux ans !

La revalorisation de novembre n’est pas la seule concernée. Celle de novembre 2022 devrait aussi être sous-indexée. « Ce changement nous permet de maintenir la trajectoire financière du régime », explique Olivier Bogillot, du Medef. L’ensemble du patronat, la CFTC et la CFDT a d’ores et déjà approuvé ce principe. »En passant de 0,2 à 0,5 point cela permet au conseil d’administration de pouvoir arbitrer en fonction de la situation économique. Ainsi si la croissance repart et que la trajectoire des réserves évolue positivement on pourrait très bien imaginer une sous-revalorisation plutôt de 0,3 ou 0,4 point et à l’inverse mieux revaloriser les pensions l’année prochaine si le retour de la croissance se confirme », détaille Frédéric Sève de la CFDT à Capital.

Quelle sera l’incidence sur le montant de votre pension ? « On nous parle avec cette sous-revalorisation d’un manque à gagner de 2 à 3 euros par mois soit près de 35 euros par an, ce qui, pour les petites retraites, peut compter. Cela fait maintenant plus de dix ans que les retraités perdent du pouvoir d’achat », alerte Michel Beaugas de Force ouvrière, fortement opposé à cette mesure, dont la décision finale sera prise en octobre.

Source PLANET.

 

Auto : faut-il arrêter de conduire à un certain âge ?…

Conduire demande un certain nombre de capacités motrices et physiques, susceptibles de s’affaiblir en vieillissant. Faut-il arrêter de prendre le volant passé un certain âge ?

Anne Lavaud, déléguée générale de l’association Prévention Routière, nous éclaire sur le sujet. 

Auto : faut-il arrêter de conduire à un certain âge ?

 

Devient-il dangereux de conduire passé un certain âge ?  Une chose est sûre : conduire est un exercice qui demande beaucoup d’attention, ainsi que plusieurs capacités motrices et physiques. Il faut donc s’assurer que toutes les conditions sont réunies avant de prendre la route, afin de circuler en toute sécurité. Anne Lavaud est déléguée générale de l’association Prévention Routière, organisation reconnue d’utilité publique qui intervient sur l’ensemble du territoire français. Pour Planet, la spécialiste de la sécurité routière nous indique les précautions à prendre pour conduire quand on prend de l’âge.

1. Conduire avec l’âge : quelles sont les principales difficultés ?

Planet. Quelles sont les difficultés que l’on peut rencontrer à conduire avec l’âge ?

Anne Lavaud. « Avec l’âge, on a une altération progressive de nos fonctions cognitives, et ça, ça commence très tôt. Quand on vieillit, l’ouïe qui peut être altérée, on perd la vue, une certaine souplesse pour tourner la tête, pour se mouvoir, ce qui fait que l’on peut éventuellement avoir des difficultés pour conduire. Naturellement on compense ce genre de choses : l’ouïe et la vue se soignent, quel que soit son âge. Pour les seniors, c’est la même chose. En vieillissant, on adopte des habitudes de conduite : certaines personnes qui sentent qu’elles ont des difficultés à conduire de nuit vont éviter de dîner chez des amis le soir, elles iront plutôt déjeuner le dimanche en plein jour. La personne préfère faire ses déplacements dans de meilleures conditions en conduisant de jour. Il y a progressivement une adaptation de la mobilité des personnes seniors, mais on parle de personnes vraiment plus âgées, entre 75 et 85 ans. Attention :  on n’attend pas d’être senior pour commencer à avoir des problèmes de santé. Les seniors, à partir du moment où ils n’ont plus d’activité professionnelle, vont commencer à adapter leur mobilité en fonction de leur activité”.

De ce fait, y-a-t-il un âge pour arrêter de prendre le volant ?

2. Conduire avec l’âge : comment savoir quand il faut arrêter ?

Planet. Y-a-t-il un âge pour arrêter de conduire ?

Anne Lavaud. « Il n’y a pas d’âge pour arrêter de conduire. Il peut y avoir une clairvoyance qui peut pousser certaines personnes à arrêter de conduire, ou l’évolution inégale entre la santé des uns et des autres. Ce n’est pas un âge, c’est plutôt un état qui va faire qu’on va prendre conscience qu’il faut changer sa mobilité. Il est très important de s’auto-évaluer et de prendre conscience de sa capacité à conduire ou non”.

Attention toutefois : avant d’arrêter de conduire, certaines précautions doivent être prises…

3. Conduire avec l’âge : attention à ne pas perdre sa mobilité

Planet. Quels sont les précautions à prendre quand on arrête de conduire ?

Anne Lavaud. Quand on commence à prendre de l’âge, il faut être à l’écoute de son entourage : enfants, médecin traitant, tous ceux qui pourront vous donner des signaux d’alerte par rapport à votre conduite automobile. Il ne faut pas que l’arrêt de la conduite entraîne un arrêt de la mobilité. Si on coupe quelqu’un de toute fonction de mobilité cela veut dire que la personne ne peut plus rester chez elle et qu’il faut trouver une autre manière d’accompagner les dernières années de sa vie. La diminution de la mobilité accélère un état d’anxiété, d’angoisse et de dépression chez les personnes âgées. Si on veut faire prendre conscience à quelqu’un qu’il faut arrêter, il faut lui proposer des alternatives, lui donner des solutions pour conserver une mobilité qui permettra de continuer à se projeter dans sa vie et dans son environnement naturel.

Source PLANET.

 

Côte-d’Or : un coffret multisensoriel pour les personnes âgées, le nouveau projet des « Doigts qui rêvent »…

La maison d’édition basée à Talant et spécialisée dans les livres tactiles destinées aux enfants déficients visuel, veut cette fois s’adresser aux personnes âgées en situation de handicap.

Elle prévoit de créer des coffrets multi-sensoriels « évocateurs de souvenirs ».

Explications.

Un livre tactile réalisé par Les Doigts qui rêvent, la maison d'édition spécialisée basée à Talant.

 

Un nouveau projet pour la maison d’édition talantaise, Les Doigts qui rêvent ! Spécialisée dans les livres tactiles destinés aux enfants déficients visuel ou aveugles, veut cette fois s’adresser aux personnes âgées en situation de handicap. « L’idée c’est de proposer des coffrets multi-sensoriels » explique Sophie Blain, la directrice de, Les Doigs qui rêvent, « dans ces coffrets on va trouver des textes courts, chacun aura une illustration tactile à découvrir avec les mains. Il y aura aussi un objet en lien avec le texte et des objets à sentir, mais aussi une musique ou une chanson. »

Un travail mené lors d’ateliers dans les EPHAD de Talant et Chaumont

« Cela va dépendre du travail obtenu lors des ateliers menés au sein des EHPAD Robert Grandjean à Talant et de l’EHPAD Osier Pourpre à Chaumont,en octobre prochain », poursuit la directrice de la maison d’édition.

Un projet né d’un constat fait sur le terrain après de nombreux ateliers menés en partenariat avec ces EHPAD et de jeunes publics. « On s’est rendu compte que des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer qui rentraient davantage en interaction avec un livre tactile. » L’objectif c’est donc de déterminer avec les prochains ateliers, les textes en lien avec ces publics là, et de « fabriquer des livres plus légers avec des planches tactiles par exemple pour ces personnes âgées pour qu’elles puissent les manipuler facilement ».

Un appel au financement

Mais pour mener ces ateliers et la fabrication de ces coffrets, la maison d’édition a besoin de financements. Elle a donc lancé un appel aux dons sur la plateforme Ulule. L’objectif c’est d’obtenir 11.000 euros d’ici quelques semaines. Un premier palier a été atteint, avec la somme de 4.500 euros, nécessaires pour la tenue des premiers ateliers. Avec en ligne de mire, le printemps 2022 pour tenir en main les premiers prototypes.

Pour en savoir plus sur le financement participatif, c’est ici.

Source FRANCE BLEU.

Un jeune ergothérapeute rend aînés et personnes en situation de handicap heureux, le temps d’une journée…

Mardi 29 Juin 2021, sur la plage de Sainte-Anne, en face de la base nautique, s’est déroulée une journée pour promouvoir l’activité physique et aquatique, pour les personnes âgées et celles en situation de handicap.

Une initiative d’un ergothérapeute, en collaboration avec la commune.

Aquasensation

 

Les pieds dans l’eau, sourire aux lèvres, des personnes âgées ou en situation de handicap ont bénéficié d’une journée à la plage, rythmée par 7 activités physiques et aquatiques différentes, dont du kayak, de l’aquabike, ou encore du pédalo. De quoi mettre du baume au cœur à ces personnes qui n’étaient pas sorties depuis plus d’un an, en raison de la pandémie de Covid-19.

Le projet « Aquasensation » était l’occasion, pour l’ergothérapeute Damien Bernard et son associé Alexis Waloszek, professeur d’activité physique adaptée, de mettre en avant l’importance du sport, pour ces personnes… d’autant plus dans l’eau.

Selon une étude de l’INSEE qui date de 2020, 12% de la population guadeloupéenne sont concernés par le handicap, qu’il soit reconnu ou simplement ressenti.

La loi de 2005 sur l’accessibilité oblige les installations ouvertes au public (IOP) et les établissements recevant du public (ERP) à permettre à tous d’accéder à leurs services. Mais, à ce jour, aucune plage de l’archipel n’est aménagée et adapté pour permettre l’accessibilité à tous.

Même si les plages ne peuvent pas être rendues accessibles par des aménagements lourds, la mise en place d’une rampe solide et fixe pourrait être une solution. De quoi rendre ces sites accessibles, sans les dénaturer.
C’est tout l’enjeu des communes, notamment celle de Sainte-Anne, partenaire du projet « Aquasensation ».

Damien Bernard voudrait pérenniser le projet, organiser plusieurs sessions et en faire profiter le maximum de personnes, malgré les difficultés rencontrées.

Les sports d’eau sont un excellent remède, pour le public visé, soit des personnes en difficultés, sur le plan physique ou psychique. L’eau permet d’apaiser les douleurs articulaires, de lutter contre la dépression, de créer des liens sociaux ; c’est aussi un pilier culturel en Guadeloupe.

Cette journée a rendu heureux les 120 participants, tous résidents d’EHPAD.

Aquasensation
Aquasensation
 
Aquasensation

 

Maintien chez soi, trottoirs et transports adaptés : un rapport de 80 pistes pour améliorer la vie des seniors…

Un rapport remis au gouvernement préconise 80 mesures pour aider les seniors à mieux vieillir, sans forcément passer par les maisons de retraite.

Parmi les pistes, des aides au maintien à domicile repensées et facilitées, des transports adaptés, ou davantage de bancs publics.

Le rapport préconise notamment des transports adaptés et davantage de bancs publics.

 

Des aides préventives pour adapter son logement avant de perdre son autonomie, des financements pour des « résidences seniors » à loyer modéré, un tissu urbain et des transports aménagés pour les personnes âgées : un rapport remis ce mercredi au gouvernement propose 80 mesures pour accompagner le vieillissement, sans forcément recourir aux Ehpad.

Permettre au plus grand nombre de « vieillir chez soi » implique « un logement adapté à ses fragilités présentes ou futures », mais également un urbanisme et des transports permettant que « la vie à domicile ne se transforme pas en assignation à résidence », résume auprès de l’AFP l’auteur de ce rapport, Luc Broussy, spécialiste de la « silver économie », l’économie liée aux seniors.

Repenser et simplifier l’accès aux aides pour rester chez soi

Pour permettre aux seniors de rester vivre « chez eux », Luc Broussy plaide pour un guichet unique d’aide aux travaux d’adaptation des logements, qui s’inspirerait du dispositif « Ma Prime Renov » pour les rénovations écologiques. Par ailleurs, pour lui, il faut « entièrement repenser » ces aides financières, actuellement accordées uniquement si la personne a déjà perdu beaucoup de son autonomie. Il faut plutôt privilégier la prévention, fait valoir le spécialiste, et entamer des travaux « en amont », notamment pour éviter les chutes, qui provoquent chaque année des milliers d’accidents mortels.

Construire des résidences seniors accessibles aux personnes modestes

Vieillir « chez soi » peut aussi parfois passer par un « autre chez soi », comme par exemple une résidence autonomie. Pour les développer et les rendre accessibles aux seniors modestes, il faut aider les organismes HLM à en construire, via des prêts bonifiés, mais également simplifier certaines règles d’urbanisme qui imposent, de manière « absurde », que ces bâtiments soient dotés d’un parking ou d’un local à vélos.

Des transports, trottoirs et passages piétons adaptés

Le rapport insiste aussi sur la nécessité de faciliter la mobilité des seniors, ce qui passe par des trottoirs et passages-piétons mieux conçus, davantage de toilettes et de bancs publics, mais aussi des transports plus accueillants – les conducteurs de bus devraient ainsi être systématiquement formés à la fragilité des clients âgés, afin d’éviter par exemple les freinages trop brusques.

Le nombre de 75-84 ans va augmenter de 50% d’ici dix ans

Ces propositions arrivent alors que la question du vieillissement est souvent considérée dans le débat public sous le seul angle du très grand âge, des Ehpad et des services d’aide à domicile. Pour Luc Brousssy, cette question nécessite une « révolution culturelle » pour répondre aux besoins des 75-84 ans. Cette génération des baby-boomers est composée de « citoyens actifs » qui sont encore autonomes, mais « vont commencer à subir les premières fragilités ».

Le nombre de personnes dans cette tranche d’âge va augmenter de quasiment 50% d’ici la fin de la décennie, a souligné l’auteur, qui remet son travail ce mercredi matin aux ministres chargées de l’Autonomie, du Logement et de la Cohésion des territoires, Brigitte Bourguignon, Emmanuelle Wargon et Jacqueline Gourault.

Ces propositions arrivent également alors que le projet de loi « grand âge », très attendu, n’a cessé d’être reporté en raison de la pandémie de coronavirus.

Source FRANCE BLEU.

« Un partage d’expériences » : la colocation entre jeunes et séniors fait des adeptes à Orléans…

Faire vivre sous le même toit un jeune chez un sénior, c’est le concept de la cohabitation intergénérationnelle.

Un dispositif solidaire qui se développe dans la métropole orléanaise. 21 logements proposent déjà une offre, dont neuf dans la ville d’Orléans.

Dans la métropole d'Orléans, 21 logements proposent une cohabitation intergénérationnelle

 

La première édition de la semaine nationale de la cohabitation intergénérationnelle s’achève ce vendredi. Organisée par COHABILIS, réseau de la colocation intergénérationnelle et de l’habitat partagé, l’initiative a pour but de valoriser le dispositif développé depuis 2014.

Dans la métropole d’Orléans, 21 logements proposent une offre de cohabitation intergénérationnelle. Neuf d’entre eux sont situés à Orléans, six à Olivet, deux à Saint-Denis-en-Val.

Le principe de ce mode de cohabitation est simple : toute personne de plus de 60 ans, propriétaire ou locataire, se propose d’héberger un ou plusieurs jeunes entre 18 et 30 ans, en échange d’une indemnité et/ou d’un engagement de présence régulier au domicile. Le dispositif, géré par la Maison de l’Habitat, permet aux uns de rompre la solitude, et aux autres d’avoir accès à un logement à moindre coût.

Cette semaine nationale a une résonance particulière cette année où la précarité des jeunes et l’isolement des séniors ont été exacerbés par la crise sanitaire.

Marie-Thérèse et Claire, colocataires à Olivet

Marie-Thérèse, 85 ans, héberge des jeunes depuis trois ans. Veuve, elle s’est retrouvée seule dans sa grande maison d’Olivet, où elle vit depuis 25 ans. Depuis septembre dernier, elle héberge Claire, bordelaise de 19 ans venue à Orléans pour ses études.

Avant de signer leur contrat de cohabitation, les deux femmes se sont rencontrées plusieurs fois, pendant l’été. Pour s’assurer que les profils de séniors et de jeunes soient compatibles, la Maison de l’Habitat fait  remplir un dossier, où chacun liste ses envies, notamment le genre de la personne avec qui il ou elle souhaite habiter. « Certaines années, c’était un peu plus difficile, au niveau des caractères », conçoit l’octogénaire. « Mais il faut s’adapter. »

Pour Claire, la cohabitation avec une personne âgée est devenue une évidence. « Je n’avais pas envie de vivre seule, et je ne voulais pas non plus être avec quelqu’un de mon âge parce que j’avais besoin de calme. » Malgré un écart générationnel important, la jeune femme n’était pas inquiète. « Je m’entend bien avec les personnes âgées en général. »

« C’est un partage d’expériences » – Claire, étudiante

Pour l’étudiante, la cohabitation intergénérationnelle a aussi un avantage économique. Chaque mois, elle verse à Marie-Thérèse un loyer de 250 euros. « Si j’avais voulu un appartement à Orléans, ça m’aurait coûté le double », explique-t-elle.

Pour les deux colocataires, cette cohabitation est bien plus que le partage d’un toit. « C’est un partage d’expériences, c’est très enrichissant », sourit Claire, qui compte bien rester vivre chez Marie-Thérèse jusqu’à la fin de sa licence.

« On partage des repas, nous faisons de la pâtisserie, nous regardons des séries », s’enthousiasme Marie-Thérèse, qui considère désormais Claire comme une seconde famille. « Nous discutons, tout simplement, en comparant nos jeunesses, c’est formidable. »

Source 20 MINUTES.