France Alzheimer propose un service téléphonique de soutien psychologique gratuit…

Dans cette crise sanitaire compliquée, les familles qui s’occupent d’un proche souffrant de la maladie d’Alzheimer endurent encore plus que d’habitude.

Pour les aider l’association France Alzheimer propose un service d’aide téléphonique.

l'association France Alzheimer propose un service téléphonique de soutien psychologique gratuit.

Etre aidant c’est à dire un proche du malade Alzheimer, non professionnel de la santé , c’est un combat quotidien, celui d’assumer la toilette, composer les repas typiques ( le malade ne perçoit plus la nourriture comme avant ) le ménage, l’administration et les courses pendant le confinement , en sachant qu’il est impossible de laisser le malade seul . Outre le stress de cette crise sanitaire il faut gérer la dégradation d’une personne que l’on aime.

Dans cet épisode critique pour les familles, l’association France Alzheimer propose un service téléphonique de soutien psychologique gratuit. Au bout du fil des psychologues de l’association ecoutent et répondent à vos intérrogations.Liberez votre parole, pour tenir il faut extérioriser son mal-être, ne restez pas seul avec vos angoisses! Ayez le courage de composer  le 06.70.80.90.07 ou au 06.72.71.66.70. Si vous préférez écrire voic l’adresse mail de l’association: alzheimer.dordogne@orange.fr.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus. Enfants et adultes handicapés : « Ne pas perturber le quotidien »…

Malgré le confinement lié au coronavirus, les services à domicile de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) Sarthe-Mayenne fonctionnent toujours.

L’objectif : bouleverser le moins possible le quotidien des personnes accompagnées.

Coronavirus. Enfants et adultes handicapés : « Ne pas perturber le quotidien »

Trois questions à Noura Djeridi, de la Direction de l’accompagnement, vie sociale et formation à l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) Sarthe-Mayenne.

Quels sont les effets du confinement sur le fonctionnement des services à domicile de l’Apajh ?

Chacune des personnes (environ 170 adultes et 130 enfants) (1) que l’Apajh accompagne à domicile (2) en Sarthe et en Mayenne a été appelée dès le début du confinement, pour convenir avec elles de rendez-vous téléphoniques et pour évaluer leurs besoins le plus précisément possible

Ensuite, tout est tricoté main, on fait du cas par cas. Il va y avoir des personnes appelées plusieurs fois par jour, quand pour d’autres ce sera une fois par semaine. Des collègues se rendent également sur place quand c’est nécessaire.

Nous organisons aussi des drives, pour que leur quotidien de celles et ceux qui ne peuvent se déplacer en supermarché ne soit pas perturbé.

Comment les personnes accompagnées vivent-elles cette situation particulière ?

Au démarrage, il y a eu un vent de panique chez les personnes qui ne s’imaginaient pas être enfermées chez elles et qui ne se représentaient pas la situation de manière concrète. Nous-mêmes étions dans le flou.

L’ensemble de l’équipe des psychologues a donc été mobilisé très vite pour évacuer un certain nombre de questionnements et rassurer les personnes prises en charge.

Au bout de 15 jours, nous avons identifié quelques situations sur la corde raide. Au final, la plupart de ces cas ont été résolus sans que l’on ait recours au signalement ou au placement dans un centre d’accueil spécialisé.

Et pour les travailleurs de l’Apajh ?

Le plus dur c’est de gérer vie familiale et vie professionnelle. Nous sommes majoritairement en télétravail.

Pour communiquer, nous faisons deux conférences téléphoniques par jour. Cela permet de suivre le travail de chacun mais aussi de se serrer les coudes. J’ajoute qu’aucun d’entre nous ne s’est fait porter pâle.

(1) Les familles et proches des personnes en situation de handicap ne sont pas prises en compte dans ce comptage, même lorsqu’ils sont domiciliés avec la personne accompagnée par l’Apajh.

(2) Tels que les dispositifs Sessad (services d’éducation spéciale et de soins à domicile) et SAVS (service d’accompagnement à la vie sociale).

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus. Les difficiles conditions des personnes handicapées en foyers d’hébergement…

Avec le confinement, les résidents handicapés intellectuels et psychiques souffrent d’un double manque de discernement de la situation d’enfermement et des nouvelles pratiques liées au Covid.

Pour les accompagnants, on commence à sortir la tête de l’eau après un errement de plusieurs semaines.

Coronavirus. Les membres du foyer pour handicapés de Pierrelatte se mobilisent pour envoyer des messages / © D. Pajonk

Pendant les trois premières semaines de confinement, ce n’est pas peu dire que la situation était tendue pour le personnel de bon nombre d’établissements d’accueil d’adultes handicapés de la région lyonnaise. « Nous n’avons eu qu’un masque par semaine par éducateur », dit Juliette alors que trois suspicions de Covid étaient recensées dans son foyer du nord de Lyon. D’autant plus problématique que la plupart des résidents sont des personnes fragiles, dont le niveau immunitaire est faible, certains avec des antécédents pulmonaires, des traitements médicamenteux en cours.

Heureusement, les tests ont été effectués rapidement. Mais les résultats ont mis du temps à arriver, une bonne semaine. « On a travaillé avec le peu de matériel dont on disposait », avoue Juliette. Désormais, les choses commencent à rentrer dans l’ordre, avec notamment la création d’un pôle de contamination, mais il n’en a pas été toujours le cas.

Face à des personnes naturellement stressées, tous les gestes sont devenus très compliqués. Guidage, accompagnement à la toilette, habillement, repas : avec les gestes barrières, le quotidien de ces établissements a parfois été cauchemardesque. « Pour certaines des personnes hébergées, on doit les aider à se moucher, les gestes relatifs à l’hygiène, ne serait-ce que se laver les mains ou se les désinfecter, c’est loin d’être évident quand nous-mêmes ne sommes pas correctement protégés », confie Margot, une autre monitrice-éducatrice. « La direction s’est démenée comme elle pouvait face aux directives paradoxales de l’autorité de santé. »

« Faire comprendre que les bisous, c’est fini »

Le matériel est arrivé au compte-gouttes. Les personnels disposent maintenant de deux masques hebdomadaires, mieux que rien. Pour les foyers médicalisés, l’ARS avait transmis 1 300 masques à se répartir entre la douzaine de foyers médicalisés et foyers de vie de cette importante association lyonnaise. Toujours soutenus par leur direction, les accompagnants des unités de confinement ne cachent pas que la fatigue commence à les gagner. Parmi les résidents, beaucoup sont trisomiques, autistes, déficients mentaux légers et moyens, des personnes à qui il est globalement épuisant d’expliquer les règles et de les faire respecter. « Difficile de leur faire comprendre que les bisous, les câlins, la proximité sont interdits. »

Chez certains, l’enfermement leur rappelle l’hôpital psy

Dans le sud de la Drôme, au sein d’une autre structure, les parcs dont jouissent les foyers ont sauvé bien des situations. Ils peuvent passer une bonne partie de la journée dehors, entre détente et tâches d’ordinaire confiées à des prestataires extérieurs. Exemple : passer la tondeuse, sous haute surveillance, ou faire le ménage dans les parties collectives voire passer des désinfectants quand ils ont suffisamment d’autonomie. « Au départ, on a commencé à tout faire par nous-mêmes. Rapidement, on s’est aperçu que les intégrer était une meilleure solution pour les occuper, toujours sous haute surveillance », décrit Anne, coordinatrice du pôle habitat et de la vie sociale de cette association départementale.

En temps normal, tout est réglé comme du papier à musique, « surtout avec les handicapés intellectuels habitués à ce que tout soit ritualisé », poursuit Anne, qui a la responsabilité de trois foyers. Les jeux de société ne sont plus ce qu’ils étaient. Finis les jeux de cartes pour ceux qui pouvaient. Pour les jeux de plateau, chacun a son propre dé, régulièrement désinfecté. « On a trouvé notre rythme de croisière. » Mais ça reste sensible avec les handicapés psychiques. « Ils comprennent mieux que les autres ce qui se passe. Mais l’enfermement actuel, sans sortie hors du périmètre du foyer, les coupant aussi de leurs familles, les renvoie à leurs passages en hôpital psychiatrique. »
Dans les semaines qui viennent, tous les professionnels en conviennent, le risque c’est la décompensation.

Source FR3.

Une Toulousaine atteinte de surdité crée un masque transparent pour lire sur les lèvres…

Anissa, une Toulousaine de 30 ans victime de surdité, a eu l’idée de créer un masque transparent pour lire sur les lèvres et faciliter la vie des sourds.

Après avoir fabriqué un prototype, elle a lancé une campagne de financement participatif pour concrétiser la fabrication du masque.

 

L'illustration de la cagnotte en ligne créée pour le masque inclusif

Anissa, 30 ans et victime de surdité, a eu l’idée de créer un masque transparent pour permettre de lire sur les lèvres. Histoire de faciliter la vie des malentendants en cette période de coronavirus.

Un prototype déjà créé

Une idée née après une drôle d’expérience dans une pharmacie : « Je me suis rendue à la pharmacie pour acheter un médicament. J’ai remis l’ordonnance à la pharmacienne et je me suis reculée pour respecter le marquage au sol (1m). Il y avait trois employés. Les trois portaient un masque chirurgical. À un moment donné, la pharmacienne m’a posé une question, malheureusement je ne pouvais lire sur ses lèvres (j’ai une surdité moyenne bilatérale). Alors je lui ai expliqué que je suis sourde et qu’habituellement je lis sur les lèvres mais qu’avec les masques, je ne pouvais pas. Elle a fait l’effort de parler plus fort, ce que j’ai grandement apprécié », explique-t-elle.

Anissa décide alors de confectionner un masque où l’on distingue les lèvres. « Bien évidemment il s’agit d’un prototype, c’est pourquoi, j’ai mis en place cette récolte de fond afin que l’on puisse ENSEMBLE créer ce masque qui permettra l’inclusion et l’accessibilité à 100% des personnes sourdes. Les fonds récoltés seront destinés à financer les prototypes, la production, la certification et la distribution sur le marché en France et en Europe. L’objectif, dans un premier temps, est de rendre disponible ces masques prioritairement aux personnels soignants. Et par la suite, bien évidemment, accessible à tous.

La Toulousaine a déjà récolté plus de 2.300 euros sur un objectif de 5.000 pour lancer la fabrication de ce masque. Pour l’aider, participez à la cagnotte en ligne.

Source FRANCE BLEU.

Android : Google présente son nouveau clavier pour écrire en braille pour les malvoyants…

Le nouveau clavier « TalkBack » rend la saisie plus accessible sur Android pour les utilisateurs malvoyants.

Android : Google présente son nouveau clavier pour écrire en braille pour les malvoyants

Google poursuit ses efforts pour rendre la technologie Android accessible au plus grand nombre et propose une solution aux utilisateurs malvoyants et aveugle. La firme de Mountain View a annoncé le lancement d’un nouveau clavier braille virtuel ce jeudi, rapporte le site The Verge. Précision importante, le clavier braille « TalkBack » est intégré directement dans Android et ne nécessite aucun matériel supplémentaire.

Avec cette nouvelle fonction, ses utilisateurs ont la possibilité de rédiger du texte en braille directement depuis leur smartphone, sans devoir passer par un périphérique. Il devient alors plus pratique d’envoyer des SMS, d’échanger sur les réseaux sociaux ou encore écrire un email.

Bientôt disponible en plusieurs langues

Concrètement, ce nouveau clavier se compose de six touches virtuelles qui représentent chacune un point braille. « Pour taper un ‘A’, vous devez appuyer sur le point 1 et pour taper un ‘B’, les points 1 et 2 ensemble », explique Google sur son blog. A priori aussi souple qu’un clavier classique, le nouveau clavier braille « permet de supprimer des lettres et des mots, d’ajouter des lignes et de soumettre du texte », précise la firme.

Le nouveau clavier TalkBack peut être installé sur n’importe quel appareil Android disposant de la version 5.0 ou ultérieure. Pour l’heure, la fonction est disponible uniquement en anglais.

Pour télécharger ce nouveau clavier, rendez-vous sur le PlayStore Google. Il suffira ensuite de l’activer dans les paramètres d’accessibilité de son smartphone et de le configurer à l’aide du tutoriel proposé.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : les associations de défense des personnes handicapées dénoncent une situation d’urgence… On craint des drames !

Les associations représentant les personnes handicapées estiment être les oubliées de la pandémie de coronavirus.

Absentéisme des aidants, manque de matériel de protection, elles dénoncent des situations d’urgence pour les plus fragiles et la frilosité des autorités.

Témoignages dans l’Hérault.

Les associations demandent aux autorités de porter assistance aux personnes les plus dépendantes, très isolées depuis le confinement

Les associations de défense des personnes handicapées multiplient  les alertes ces derniers jours, craignant des cas d’isolement extrême  après plus de trois semaines de confinement. Deux inquiétudes majeures.

Avec la crise du coronavirus, des personnes dépendantes se retrouvent privées de l’aide nécessaire de leurs soignants et auxiliaires de vie. Ces associations pointent également la pénurie de matériel de  protection, qui met en péril les plus fragiles.

« Une personne dépendante, si elle n’a pas ses assistants, est plus qu’en danger ».

Thierry  Descroix, 52 ans, tétraplégique, vit à Montpellier et il a bien failli  se retrouver dans cette situation. Une auxiliaire de vie en arrêt maladie. Une autre bloquée par le confinement en dehors de Montpellier.

« Sur la partie des soins les plus lourds le matin, il n’y avait plus personne. On a eu de la chance car on a pu se retourner vers un intervenant qui a pu se dépatouiller quelques jours pour me permettre de rester à domicile. Sinon je n’avais pas d’autre solution que me tourner vers l’hospitalisation« .

« Les hôpitaux sont déjà surchargés, ils n’ont  sûrement pas besoin d’une personne tétraplégique, qui a besoin d’une assistance régulière et soutenue. Donc ça aurait été une catastrophe. Il faut savoir qu’une personne dépendante, si elle n’a pas ses assistants, elle est plus qu’en danger. »

Pénurie de matériel

L’autre crainte est liée à la pénurie de matériel de protection qui accroît le risque de contamination. Gabrielle Henry l’a vécu. Atteinte de BPCO (bronchopneumopathie  chronique obstructive), cette élue du conseil départemental de l’Hérault vit en fauteuil. « La vie sous confinement n’est pas simple« , confie-t-elle.

Ses soignants se passent plus. Elle a trouvé une solution pour la livraison des courses, mais regrette l’usage tardif des masques. « Mon aide soignant a été un cas suspect. Et donc moi aussi. Si on ne donne pas de matériel à ceux qui prennent en charge et à ceux qui ont une maladie chronique comme moi, ça pose un problème de santé publique« .

Urgence absolue

L’APF Occitanie, l’association des paralysés de France, demande du matériel pour  protéger les soignants et les auxiliaires de vie : 10.000 surblouses imperméables et 5.000 masques FFP2. Elle interpelle aussi les conseils départementaux.

« Vous avez des personnes qui se retrouvent seules, sans aucune assistance, s’alarme Noëlle Mary-Llopis, responsable régionale de l’APF. C’est l’urgence absolue. Seuls les conseils départementaux connaissent ces personnes, parce qu’ils assurent le paiement de la PCH, Prestation de compensation du handicap. Donc il faudrait qu’ils contactent toutes les personnes pour leur demander si elles ont besoin d’aide. Pour faire leurs courses, faire à manger, pour se laver… Pour ces personnes là qui sont vraiment très seules, on craint des drames« .

Une cellule de veille handicap

L’APF demande plus de coordination de la part des autorités et prend l’exemple de cette initiative dans la Loire : une cellule de veille handicap ouverte depuis le 23 mars, où sept écoutants se relaient 7 jours sur 7 de 8h à 21h pour accompagner les enfants et adultes en situation de handicap pendant le confinement.

Source FRANCE BLEU.

Confinement : un plan contre l’isolement des personnes âgées ou en situation de handicap…

Le ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, a validé jeudi les premières mesures d’un plan contre l’isolement des personnes fragiles dont les conséquences sont « exacerbées » en temps de confinement, avec notamment le renforcement du numéro vert de la Croix-Rouge.

Coronavirus : des mesures pour lutter contre l'isolement des personnes fragiles.

C’est sur la base d’un rapport remis par l’ancien président PS du conseil départemental de l’Essonne Jérôme Guedj que va être lancée une mobilisation nationale contre l’isolement des personnes fragiles âgées ou en situation de handicap. 42 propositions dont cinq ont été « immédiatement validées » par Olivier Véran, selon un communiqué du ministère des Solidarités et de la Santé.

Renforcement du numéro vert de la Croix Rouge

Le numéro vert national d’écoute de la Croix-Rouge (09 70 28 30 00), qui reçoit entre 5.000 et 6.000 appels par jour, va être renforcé dans les prochains jours.

Des entreprises et les mutuelles mobiliseront des écoutants, « la plateforme assurera un soutien psychologique et d’orientation pour les personnes âgées et fragiles et isolées », selon le ministère.

Partage des données des services sociaux

Les personnes fragiles et isolées ont besoin d’être « régulièrement appelées au téléphone par les services des communes et des départements en leur donnant des moyens » souligne le rapport. Pour n’oublier personne, Jérôme Guedj préconise un dispositif juridique d’urgence qui permettrait aux départements de partager aux communes les données des bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) et de la prestation de compensation du handicap (PCH).

Mobilisation des gardiens d’immeuble et du service civique

Cette mobilisation nationale va s’appuyer sur les 30.000 jeunes du service civique qui ont vu leurs missions suspendues en raison de la crise du Covid-19. Ils pourront se signaler auprès de leur commune pour aider les services municipaux.

Le rapport propose également de mobiliser les 70.000 gardiens d’immeubles et les bailleurs sociaux et privés pour le « repérage et le soutien aux fragilités« .

Enfin, un site internet, sur lequel seront répertoriées les bonnes pratiques et initiatives locales luttant contre l’isolement, devrait être lancé dans les prochains jours.

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap : « Tous mobilisés » aide les parents. Cette plateforme vient en aide aux familles d’enfants souffrant de handicap…

Cette plateforme vient en aide aux familles d’enfants souffrant de handicap.

Un soutien précieux tant le confinement peut tourner à l’épreuve de force.

 Handicap : « Tous mobilisés » aide les parents. Cette plateforme vient en aide aux familles d’enfants souffrant de handicap.

La plateforme « Tous mobilisés » vient en aide aux familles qui ont un ou des enfants en situation de handicap. Un soutien d’autant plus utile en cette période de confinement dû au coronavirus.

 Au bout de 24 heures de confinement, j’ai tout de suite saisi que la situation serait ingérable.  Caroline Alin n’est pourtant pas femme à se laisser facilement déborder. Cette mère d’un garçon de 11 ans, Keziah, atteint d’un autisme sévère, vit seule avec lui, dans un logement de 30 m2, dans les Hauts-de-Seine. À la suite d’un déménagement – le transfert de dossier n’étant pas automatique d’un département à l’autre – son fils n’était plus scolarisé et vit en permanence avec elle depuis un an et demi.

Pour autant, grâce à l’aide de professionnels, Keziah parvenait à sortir trois heures par jour. Et Caroline réussissait à télétravailler deux jours par semaine tout en s’occupant de son association Acacia new horizon, prônant un accompagnement personnalisé des enfants autistes.

« Je ne gérais que les crises »

Mais là, avec le confinement et sans l’aide des grands-parents qui ne pouvaient plus se déplacer,  je ne gérais que les crises. Je n’avais le temps de rien. Tout ce qu’il avait appris pour son quotidien, il a fallu le désapprendre. Et lui apprendre un autre rythme. Forcément, ses troubles se sont multipliés ».

Caroline Alin a donc rapidement fait appel à la plateforme  Tous mobilisés  qui vient en aide aux parents d’enfants handicapés.  Elle a été très réactive. Au début, ces personnes m’ont appelée deux à trois fois par jour pour connaître mes besoins, m’ont mis en relation avec les bons réseaux.  Cette mère a ainsi pu bénéficier d’une aide à domicile (qu’elle finance) deux fois deux heures par semaine. Une psychologue l’appelle également chaque jour pour l’aider à mettre en place un planning, des ateliers, mais aussi pour l’écouter.

Visioconférences quotidiennes

En deux semaines,  Tous mobilisés  a ainsi reçu les appels de 3 200 familles. Cinquante-cinq volontaires (bénévoles et salariés) tentent d’apporter des solutions aux difficultés rencontrées, les établissements médico-sociaux ayant fermé, même s’ils essaient eux aussi de maintenir un lien avec les familles.  On aide parfois pour simplement faire les courses de ces familles. Mais on a aussi mis en place deux visioconférences quotidiennes. Elles sont animées par des professionnels et des familles s’y retrouvent pour échanger sur ce qu’elles vivent », précise Laurent Thomas, délégué général de la Fondation grandir ensemble qui a créé cette plateforme d’entraide.

 Tous mobilisés  est soutenue par la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, qui vient d’annoncer des solutions de répit pour les familles. Mais aussi par le footballeur de l’équipe de France, Corentin Tolisso, qui devrait participer à des visioconférences avec les enfants.

Renseignements sur grandir-ensemble.com

Source OUEST FRANCE.

La vie (extraordinaire) de Mimi…!!! Le corps tordu par une maladie génétique… Leçon de vie…

La vie, à fond. Envers et contre tout.

C’est l’histoire de Mimi. Le corps tordu par une maladie génétique, celle qui se définit comme une « marionnette montée à l’envers » a bousculé les pronostics médicaux et survécu à tout.

La vie (extraordinaire) de Mimi

Mimi, 29 ans, souffre d’un handicap physique mais elle ne s’interdit rien, elle croque la vie avec humour et insolence, avec une énergie hors du commun. Pour la première fois, après quelques études, Mimi est confrontée au monde du travail : elle effectue un service civique dans une école maternelle d’Ajaccio.

Pour la première fois aussi, elle vit seule dans un appartement et circule dans la ville, intrépide et libre, avec son fauteuil électrique. La Mimi d’aujourd’hui nous ramène à Mimi d’autrefois, filmée dans son enfance et son adolescence à des moments clés de sa vie.

Réalisé par Laure Pradal. Coproduit par Pages & Images et France 3 Corse ViaStella.

Source FR3.

Coronavirus et handicap : “coco le virus”, ce clip touchant pour dédramatiser et responsabiliser à l’heure de l’épidémie… Vidéo.

Pour supporter le confinement et montrer leur vigilance, les résidents et le personnel soignant du Foyer d’accueil médicalisé « La maison des Isles », en Isère, ont réalisé un clip vidéo contre le virus.

Une vraie bouffée d’oxygène pour les familles des personnes handicapées.

Coronavirus et handicap : “coco le virus”, ce clip touchant pour dédramatiser et responsabiliser à l'heure de l'épidémie

Pas question pour les résidents et les soignants de La maison des Isles de laisser la moindre chance au Covid-19 d’entrer dans leur établissement isérois.

Pour garder le moral et montrer leur mobilisation aux familles désormais interdites de visite, ils ont réalisé un clip vidéo assez désopilant.

Comme les EHPAD, les foyers d’accueil médicalisés doivent trouver des parades au confinement pour tromper l’ennui et préserver le lien avec les familles. Alors, le personnel de La maison des Isles, qui héberge une cinquantaine de résidents atteints de déficience moteur, a décidé de réaliser un clip vidéo qui a mis tout le monde à contribution.

La vidéo comique est tournée en vitesse accélérée, à la manière de Benny Hill, dont elle reprend la bande originale. Et c’est un policier anglais qui d’ailleurs, fait respecter les distances entre résidents en fauteuil à coups de sifflet. Interdit aussi le trafic de gel entre résidents !

Pour les parents des pensionnaires, voir ainsi le confinement tourné en dérision est un vrai remède contre l’angoisse provoquée par l’éloignement.

Françoise Turchet, mère d’une fille infirme moteur cérébral, témoigne : « on ne pouvait pas rêver mieux comme message d’espoir. L’équipe de soignants permet à nos enfants de ne pas perdre pied, de garder le sourire. À nous, les parents, ils montrent les sourires, le courage, l’inventivité et l’amour de l’autre. »

Le tournage de la vidéo, et notamment le Flash Mob final, a mobilisé tout le monde : « les répétitions de la chorégraphie ont permis d’élaborer un vrai projet pédagogique qui nous a occupés durant deux petites semaines, explique la directrice de l’établissement, Nadège Régent. Ainsi, nous avons pu dédramatiser le confinement et dire aux familles que ça va bien, que l’on fait tout pour maintenir le virus à distance. »

À ce jour, personne n’a été touché par le coronavirus à la Maison des Isles. Une communauté qui prépare une nouvelle performance loufoque pour la prochaine gazette hebdomadaire destinée aux familles.

Source FR3.