Duo Day : Leroy-Merlin lance sa semaine du handicap…

L’enseigne Leroy-Merlin fera encore plus que participer au DuoDay, cette initiative permettant l’intégration des personnes en situation de handicap. 

À Leroy-Merlin, près d’une dizaine de collaborateurs accueilleront un binôme en situation de handicap à l’occasion de la journée du DuoDay.

 

Le handicap n’est pas une thématique « taboue » chez Leroy-Merlin. Depuis 2015, le magasin agenais de cette enseigne reine du bricolage s’est engagé dans un parcours permettant l’intégration des personnels en situation de handicap.

Depuis 2018, elle participe bien entendu à l’opération du DuoDay, cette initiative permettant l’intégration de personnel en situation de handicap dans les entreprises (lire notre encadré). « C’est un enjeu important et nous y travaillons tout au long de l’année », détaille Fabrice Rizzo, directeur du magasin situé à la zone O’Green. Pour cela, le magasin travaille depuis de nombreuses années avec l’ESAT Agnelis basé à Foulayronnes (et fer de lance du développement du DuoDay dans notre département).

Du personnel embauché

D’ailleurs, Leroy-Merlin ne dissimule pas sa fierté de voir ses équipes compter du personnel en situation de handicap. « A l’image de William », note Valériane Bergeret, responsable ressources humaines à Agen, « il est en CDI dans l’équipe logistique. C’est une véritable réussite. Il fait partie des personnes dans l’entreprise à faire l’unanimité ». Ces parcours réalisés par ces personnels en situation de handicap constituent de « belles histoires ». « Ils affichent une détermination et une envie incroyable », enchaîne le directeur, « en tout cas, le handicap n’est pas un sujet restrictif ».

De ce fait, Leroy-Merlin a décidé de profiter du DuoDay 2021 pour mettre en place de nombreuses actions en créant une semaine autour du handicap. « Nous avons 11 collaborateurs volontaires pour accueillir un binôme lors de cette journée du 18 novembre », révèle Cynthia Babot, assistance ressources humaines en charge de ce dossier, « pour l’heure, nous avons donc six binômes formés. Nous espérons compléter les autres d’ici la mi-novembre ».

Ces personnes en situation de handicap interviendront dans les différentes zones du magasin comme conseillers de vente, responsable de vente ou en logistique.

Des ateliers de sensibilisation

Dans la semaine, de plus, des ateliers de sensibilisation seront proposés aux collaborateurs. Notamment en matière de langue des signes. « C’est une manière aussi pour nous de favoriser l’accueil des clients en situation de handicap », place la responsable RH. Le directeur Fabrice Rizzo précise : « Des études montrent que les personnes sourdes ou malentendantes se déplacent généralement sur Toulouse ou Bordeaux pour faire leurs courses, mieux adaptés à leur handicap. C’est une piste de développement que nous devons prendre ».

Au cours de cette semaine, la collaboration entre l’enseigne de bricolage et l’ESAT Agnelis va s’étoffer encore plus. Le lundi 15 novembre, un car-wash sera proposé aux clients de Leroy-Merlin. « Ce sont eux qui s’occupent de l’entretien de nos véhicules de location », note Fabrice Rizzo.

En fin de semaine, les Bouchons d’amour seront également présents dans le magasin pour une collecte tout comme la Fédération française de sport adapté. Là encore, des actions primordiales pour favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap. Le samedi, un atelier sera proposé pour tout public avec la construction d’une table à dessin modulable pour enfants valides et enfants handicapés. Un atelier accessible uniquement sur réservation et sous les conseils avisés de Vincent.

Source LA DEPECHE.

Nantes : une brigade de travailleurs en situation de handicap valorisent les invendus alimentaires…

L’association Handicap Travail Solidarité a lancé un concept inédit en France.

A Nantes, des travailleurs handicapés transforment les invendus alimentaires d’un magasin en jus et biscuits.

Les produits sont préparés et vendus sur place. 

Une brigade de travailleurs handicapés transforme les invendus alimentaires en jus de fruits et légumes

 

La brigade anti gaspi quitte en bus l’ESAT de la Cholière à Orvault. Gilles, Noémie, Aymeric et Ophélie, travailleurs en situation de handicap, rejoignent chaque mercredi les ateliers d’un hypermarché situé à Saint-Herblain, au nord de Nantes.

« Cela prouve que je peux sortir à l’extérieur de l’ESAT et que je peux apprendre à faire autre chose qu’être en atelier », explique Ophélie Raballand, travailleuse en situation de handicap

Encadrée par l’association HTS, Handicap Travail Solidarité, la mission de la brigade est écologique et solidaire : sauver des fruits et légumes trop abimés pour rester en rayon, mais bien trop beaux pour être jetés à la benne. Chaque semaine, cette grande surface donne entre 50 et 100 kilos de produits frais.

Je suis contente d’être ici, j’apprends à couper des légumes. Cela me permet d’apprendre, pour plus tard, quand je vais prendre mon indépendance, mon appartement, un jour.

Ophélie Raballand

Des outils adaptés

Pour tous, il a fallu trouver des outils adaptés et penser différemment certains process de fabrication. Pour la confection des cookies, la pesée est ainsi simplifiée.

« On leur met une marge de tolérance, on n’est pas au gramme près », explique Aziliz Le Talludec, chargée de projet R&D à Handicap Travail Solidarité. « S’ils ont 79 ou 81 grammes, c’est bon pour leur pesée, pour qu’ils ne soient pas stressés. »

La recette des futurs cookies est simple. Du pain de la veille broyé, du beurre, beaucoup de chocolat et une bonne dose d’esprit d’équipe.

« Le fait de se retrouver dans un environnement autre que l’ESAT, dans un milieu ordinaire, les relations humaines se tissent », confirme Noémie Caquineau, directrice du projet SoliFoodWaste.

La suite logique, ce sont des gâteaux tout chauds et des jus de fruits originaux pressés à la demande, vendus à l’espace snacking du magasin, qui se transforme pour quelques heures en un lieu de vente anti-gaspi et solidaire unique en France.

Les invendus alimentaires n’ont pas fait un seul kilomètre

« On réduit le gaspillage alimentaire. On est sur une fabrication très locale, artisanale, de bonne qualité », explique Christophe Jolivet, directeur de l’hypermarché Auchan Saint-Herblain.

« On est sur de l’inclusion de personnes en situation de handicap. Quoi de mieux que travailler devant tout le monde et avec tout le monde. Cette démarche est très positive ».

Trouver sa place dans le monde du travail. Evoluer, progresser, c’est tout l’enjeu de ce genre d’expérience, qui permet à ces salariés de sortir un peu des établissements médicaux sociaux.

« On fait les choses de manière graduelle. Savoir qu’ils peuvent revenir en atelier, c’est aussi important pour eux, pour revoir les collègues. L’atelier est aussi un lieu de repli, pour revenir dans un environnement connu », confirme Gwenaël Madec, responsable production et commercialisation à l’ESAT de la Cholière.

Plus on a de monde à l’extérieur, plus cela a des effets d’entrainement auprès des autres.

L’ADAPEI de Loire-Atlantique accompagne vers l’emploi près de 3 000 personnes en situation de handicap. La loi de 1987 oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher au moins 6% de travailleurs handicapés. Mais le taux de chômage de cette population reste démesuré, à plus de 15%.

Source FR3.

Saumur. Handicap : le partenariat entre l’IME et l’école du Clos Coutard fait classe…

Sept élèves en situation de handicap de l’IME de Chantemerle sont inclus à l’école du Clos Coutard depuis sept ans.

D’autres initiatives de la part de la Ville entendent favoriser l’inclusion des élèves handicapés.

En 2015, l’école du Clos Coutard accueillait pour la première fois à Saumur une classe avec des enfants de l’Institut médico-éducatif de Chantemerle.

 

À l’occasion du renouvellement de la convention pour la scolarisation d’enfants de l’IME Chantemerle à l’école du Clos Coutard, la Ville de Saumur, l’ADAPEI 49 et les services de l’Éducation nationale se sont félicités ce lundi 11 octobre 2021 de la volonté d’inclusion des élèves souffrant de handicap dans le milieu scolaire classique. À Clos Coutard, sept élèves de 6 à 11 ans de l’IME (Institut médico-éducatif) font partis des 250 enfants scolarisés depuis six ans.

S’ils sont suivis par un professeur et deux personnels éducatifs dédiés au sein d’une classe particulière, ils partagent les projets culturels de l’établissement, notamment autour de la musique, avec les autres enfants. C’est du sur-mesure en termes d’accompagnement : on est vigilant à ce que cette inclusion soit profitable au développement de l’élève. Il y a des passerelles et des allers-retours possibles entre l’IME et l’école​, précise Christian Javelle, directeur de l’IME Chantemerle.

Bientôt une classe pour les autistes

Pour répondre au besoin d’accompagnement scolaire et thérapeutique d’élèves en situation de handicap, il faut un parcours particulier. Cette inclusion repose au quotidien sur des enseignants et éducateurs mais il faut un partenariat pérenne pour le développer. Ce qui se décante à Saumur, ce serait bien de le développer davantage à l’échelon départemental​, complète Marie Hélène Chautard, présidente de l’Adapei 49.

Saumur compte aujourd’hui 48 élèves repartis dans quatre classes Ulis (trois dans le public, une dans le privé) et devrait ouvrir à la rentrée 2022 une classe dédiée pour sept enfants souffrant d’autisme, certainement à l’école des Récollets (la 5e en Maine-et-Loire). Une deuxième classe externalisée avec cinq élèves de l’IME vient d’ouvrir au sein de l’école privée Saint-André à Saumur.

Du plus jeune aux plus vieux

La Ville est volontariste sur les problématiques liées au handicap dans sa globalité​, assure Astrid Lelièvre, première adjointe de Saumur en citant l’accueil d’enfants souffrant de handicap en crèche, au centre de loisirs mais aussi de personnes âgées dans la future maison de retraite de la Sagesse avec des logements réservés pour les travailleurs de l’Esat. Un accord de principe a aussi été trouvé pour que les élèves soient accompagnés par les mêmes personnes dans la tranche périscolaire, notamment sur la pause méridienne. Cette prise en charge a évidemment un coût pour la collectivité mais changer le regard de la société sur ces enfants qui sont dits différents ​n’a pas de prix pour Astrid Lelièvre.

Source OUEST FRANCE.

Handicap psychique: un logis pour une vie la plus douce possible…

Une unité pour personnes handicapées vieillissantes a ouvert, le 1 septembre 2021, à Mignaloux-Beauvoir. Le Logis accueille neuf personnes en situation de handicap psychique ou mental.

Handicap psychique: un logis pour une vie la plus douce possible...

 

Dans la salle à manger commune, certains déambulent. D’autres regardent la télévision. Dans le canapé ou autour de la table centrale, ils apprennent à vivre ensemble. Cela fait seulement quelques jours qu’ils cohabitent mais la bonne humeur est contagieuse. « Vous allez nous prendre en photo? » « Oui, avec les infirmières. » Tous se prêtent au jeu.

Chaque résident peut aller et venir à sa convenance

Dans une aile de l’Ehpad Le Petit clos à Mignaloux-Beauvoir, à une vingtaine de minutes de Poitiers, l’unité pour personnes handicapées vieillissantes (UPHV) se veut un cocon (1). « On l’a appelé le logis parce que c’est un lieu de vie, un espace à l’esprit familial de taille humaine », explique Jean-Michel Grimaud, directeur de l’établissement. En effet, ici, c’est un foyer qui se veut chaleureux. Chaque résident peut aller et venir à sa convenance. « Il n’y a pas d’heure de visite. Les proches viennent quand ils le souhaitent. »
La particularité se trouve dans « les pratiques professionnelles adaptées au maintien de leur état de santé, de leurs capacités et de leurs acquis, tout en veillant à leur bien-être au quotidien ». Le directeur ajoute: « Cette structure s’adresse à des personnes encore autonomes, ayant des besoins socio-éducatifs affirmés, sortant prioritairement d’établissements ou services d’aide par le travail (Esat) ou de foyer de vie. »
Six hommes et trois femmes cohabitent. Ils ont 55 ans ou un peu plus. Pas encore l’heure de s’installer en Ehpad, mais encore assez autonomes pour de ne pas être en maisons d’accueil spécialisé. Médecin coordonnateur du Logis, Alain Sheikhalishahi suit les résidents atteints de trisomie 21, de psychoses ou de troubles de l’humeur: « Certains ont des handicaps mentaux, d’autres des troubles psychiques pour lesquels il y a un suivi adapté. Mais ces handicaps ne les ont pas empêchés d’avoir une vie active. »

« Il faut  les stimuler pour éviter le vieillissement accéléré »

D’ailleurs, l’un d’eux travaille encore et se déplace en scooter. « Il est important de maintenir une activité pour garder leur autonomie », indique Marie, l’éducatrice spécialisée. Il y a le jardinage. « Hier, c’était piscine. » Le matin, ils dressent la table du buffet du petit-déjeuner. « Il faut les stimuler pour éviter le vieillissement accéléré. » Si l’un préfère rester dans sa chambre, il peut s’isoler. Le maître mot? « Le respect de l’autre comme dans tout lieu de cohabitation. » Restent aux soignants à « repérer le petit événement qui peut engendrer une frustration ». Au Logis, il faut trouver le bon équilibre pour que la vie soit douce.

(1) Il existe quatre UPHV dans la Vienne.

Source CENTRE PRESSE.

Quels contrats sont dédiés à l’embauche de travailleurs handicapés ?…

JOB – L’accès à l’emploi reste plus compliqué pour les personnes en situation de handicap que pour le reste de la population.

Quels contrats sont dédiés à l'embauche de travailleurs handicapés ?

 

Quelque 12 millions de Français sont actuellement en situation de handicap, selon les données de l’Agefiph, l’association nationale chargée de soutenir le développement de l’emploi de ce public spécifique. Or, leur insertion professionnelle reste plus compliquée que pour le reste de la population. C’est la raison pour laquelle la reconnaissance en tant que travailleur handicapé permet de prétendre à certains dispositifs d’accompagnement. La nature des programmes dépend toutefois du secteur concerné.

S’insérer dans le milieu ordinaire

Depuis 1987, les entreprises privées d’au moins 20 salariés ont l’obligation de recruter un minimum de 6 % de personnes handicapées. Hélas, trois décennies plus tard, le taux effectif n’atteint que 4 %, selon l’Agefiph. Pour booster les chiffres, l’État alloue tout d’abord des subventions aux employeurs : aide à l’embauche, à l’intégration, à l’apprentissage ou à l’adaptation des situations de travail, auxquelles ont été ajoutés des coups de pouce spéciaux Covid-19.

Au-delà des CDD, CDI, intérim et stages classiques, les travailleurs handicapés sont éligibles au contrat unique d’insertion, décliné en contrat initiative emploi (CUI-CIE) pour les entreprises et en contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) pour les associations et établissements publics. Dans ce cadre, un référent est chargé d’assurer un suivi personnalisé, tandis qu’un employé joue le rôle de tuteur. Le contrat peut être conclu pour 6 mois minimum et durer jusqu’à 5 ans pour un salarié en situation de handicap. Des conditions plus souples sont également prévues pour la signature de contrats en alternance (absence de limite d’âge, durée adaptée…).

Des entreprises adaptées

On recense par ailleurs près de 800 entreprises dites « adaptées » qui balaient un panel de plus de 200 métiers, sachant que 42 % de leur activité est réalisée par des prestations de services, selon les données de l’Unea (Union nationale des entreprises adaptées). Si elles fonctionnent comme des sociétés privées classiques, ces structures poursuivent un objectif d’insertion renforcé. En contrepartie d’aides financières, elles s’engagent à embaucher entre 55 % et 100 % de travailleurs handicapés dans leurs effectifs. Elles proposent également un parcours d’accompagnement individualisé qui tient compte des besoins et capacités de chacun. Ce sont alors le plus souvent Pôle emploi, Cap emploi ou encore les missions locales qui leur adressent les travailleurs handicapés. Néanmoins, le recrutement peut se faire en direct, sous certaines conditions d’éligibilité.

Côté contrats, on retrouve les CDI (91 % des effectifs) et CDD classiques mais également, à titre expérimental jusqu’à fin 2022, des « CDD tremplin ». Proposés par plus de 300 entreprises adaptées, ces contrats de 4 à 24 mois visent à former les travailleurs handicapés pour leur permettre de réaliser leur projet professionnel.

L’Ésat, en dernier recours

En cas de handicap particulièrement lourd, la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) peut vous orienter vers un établissement d’aide par le travail, couramment appelé Ésat. Cette structure allie activité professionnelle, soutien médico-social et éducatif et peut parfois disposer d’un foyer d’hébergement. Pour y prétendre, vous devez vous adresser à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). En cas d’acceptation, vous signerez un contrat de soutien et d’aide par le travail pour une durée d’un an renouvelable, moyennant une « rémunération garantie » (comprise entre 5,71 euros et 11,35 euros de l’heure).

Source 20 MINUTES.

Montpellier. Handicap : ateliers, animations, webinaire et dîner dans le noir…

Le projet Handicap est porté par six clubs FACE de la région d’Occitanie : au programme, des ateliers, des animations, un webinaire et un dîner dans le noir.

Une personne handicapée dans un emploi chez une fleuriste.

 

Le projet handicap a été créé dans un contexte régional et est co-animé par six clubs FACE de la région Occitanie. Celui-ci a deux objectifs : sensibiliser et accompagner les entreprises pour une meilleure prise en compte et intégration professionnelle des personnes en situation de handicap ; sensibiliser et accompagner les personnes en situation de handicap dans leur posture professionnelle et le recherche d’emploi.

Quels enjeux ?

Un webinaire sur  le maintien dans l’emploi des personnes souffrant  de maladies invalidantes est organisé mardi 14 septembre 2021, de 17h à 18h30. Au menu : de quoi parle-t-on ? Quels enjeux pour les entreprises et les salarié.e.s, problématiques des entreprises et des salariés vivant ces situations. Quelles solutions et acteurs à mobiliser pour accompagner au mieux les salarié.e.s ?

Des visites d’ESAT et d’EA sont programmées le mardi 21 septembre de 10h30 à 13h (10h30-12h : visite ; 12h-13h : déjeuner), puis, mercredi 22 septembre de 10h à 13h (visite et déjeuner » à l’ESAT L’Envol UNAPEI 34. Au programme : échanges avec les acteurs locaux du handicap, valoriser les compétences des personnes en situation de handicap.

Enfin, un dîner dans le noir aura lieu mi-octobre dans le cadre ce projet. Objectif : sensibilisation au handicap visuel et lutter contre les stéréotypes.

Pratique : le webinaire se déroulera en ligne mardi 14 septembre de 17h à 18h. La visite EA APF Entreprises 34 aura lieu le mardi 21 septembre de 10h à 13h, rue du Walhalla, à Montpellier. La visite ESAT l’Envol UNAPEI 34 aura lieu le mercredi 22 septembre de 10h à 13h, 650 avenue Blaise Pascal, à Castelnau-le-Lez.

Source ACTU.FR

ChickyPop, la marque de maroquinerie de l’ESAT du Territoire de Belfort, reçoit un prix régional …

L’ESAT du Territoire de Belfort a reçu vendredi matin le prix régional de l’économie sociale et solidaire (ESS) 2020 pour récompenser le lancement réussi de sa marque ChickyPop l’année dernière.

ESAT du Territoire de Belfort, atelier de Cravanche, 4 rue du Salbert.

 

ChickyPop, la marque de maroquinerie de l’ESAT du Territoire de Belfort, reçoit un prix régional ...

 

Quatre des huit artisans maroquiniers de l’ESAT étaient présents à l’atelier de Cravanche, vendredi matin, pour recevoir ce prix des mains de Tatiana Desmarets, président de la chambre régionale de l’ESS. Les quatre femmes ont été longuement applaudies et ont parfois paru gênées par tant de reconnaissance. « Ne dissimulez pas votre fierté, vous la méritez », leur a lancé Jean-Paul Granger, président de l’Adapei du Territoire de Belfort.

« On cherchait quelque chose de créatif »

Ce prix régional vient récompenser le lancement de la marque ChickyPop en octobre 2020. L’aboutissement d’un projet imaginé dès 2013 par les représentants de l’ESAT et développé en partenariat avec le CFA du pays de Montbéliard. « On avait envie de créer une nouvelle activité pour les travailleurs de l’ESAT, quelque chose de plus créatif et artisanal. Et on a pensé au cuir, la filière étant en plein développement dans le Nord Franche-Comté », explique la directrice Corinne Redersdorff.

Huit travailleurs ont été formés au métier de maroquinier dès 2018, en s’inscrivant dans un programme de cinq ans. Mais sans attendre la fin de cette formation, l’ESAT a créé ChickyPop pour commercialiser des petits objets de maroquinerie , comme des ceintures, des porte-monnaie et des porte-cartes. « ChickyPop car on a un assemblage de couleurs un peu pop, avec des produits qui restent chics », sourit la directrice, « fière du chemin parcouru ».

Journée portes ouvertes ce samedi

ESAT du Territoire de Belfort, atelier de Cravanche, 4 rue du Salbert.

La démarche se veut inclusive, forcément, mais aussi écoresponsable, avec la volonté de produire moins et mieux. « Ce prix récompense le professionnalisme de nos travailleurs et de nos formateurs. C’est très stimulant pour tout le monde », apprécie le président de l’Adapei 90 en regardant Samia, Julie, Kheira et Nathalie, pas peu fières de présenter leur savoir-faire vendredi matin, en retraçant le parcours de création d’un porte-cartes en cuir.

Une présentation qu’elles espèrent partager à un plus large public ce samedi, à l’occasion d’une journée portes ouvertes organisée de 10 h à 18 h.

ChickyPop crée un étui à lunettes

ChickyPop crée un étui à lunettes

Après les ceintures, les porte-cartes et les porte-monnaie, ChickyPop ajoute un nouveau produit à sa gamme avec un étui à lunettes. L’idée est née d’une rencontre avec l’opticien belfortain Jérôme Collard, lequel a décidé de commercialiser les trois modèles fabriqués par les maroquiniers de l’ESAT. « L’argent des ventes sera intégralement reversé à l’Adapei », précise l’opticien, « ravi de faire partie de cette aventure ».

« Presque tous les fabricants d’étuis sont partis en Chine. On manquait d’un vrai ancrage local », précise Jérôme Collard. Les étuis, disponibles dans divers coloris, sont vendus au prix de 30 € en magasin ou sur la boutique en ligne de l’ESAT ( www.chickypop.fr ). La marque sera aussi présente sur les marchés de Belfort Tourisme tous les mercredis d’été, ainsi qu’aux Flâneries d’été, partout dans le Département les mardis soir.

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap. Les capacités d’hébergement posent question dans le Finistère…

À l’approche des élections départementales (20 et 27 juin 2021), le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29) s’inquiète des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

Le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère s’inquiète notamment des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

 

C’est un cri d’alerte que lance le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29), lors d’une conférence de presse tenue mardi 2 juin 2021 à Quimper par Pierre Dubois (président), Myriam Cussonneau et Michel Leblois. « Une alerte pour l’opinion », selon son président Pierre Dubois, mais aussi pour les candidats aux élections départementales (à moins de trois semaines du premier tour le 20 juin 2021), que le CAPH 29 se prépare à solliciter pour connaître leurs programmes en faveur des personnes handicapées.

Des listes d’attente de plus en plus longues

Le collectif, qui rassemble 40 associations, s’inquiète notamment du manque de places en hébergements, avec des listes d’attente qui grossissent chaque année. Selon les estimations datant de la fin de l’année 2020, environ 500 personnes attendent ainsi de pouvoir être accueillies dans les foyers de vie du Finistère, pour 876 places recensées fin 2018 dans le département. Même constat pour les foyers d’accueil médicalisés (451 places fin 2018, 180 personnes estimées sur listes d’attente) et les maisons d’accueil spécialisées pour les handicaps très lourds (206 places, environ personnes en attente).

Une situation qui crée un « effet domino » selon Michel Leblois, ancien président des Papillons Blancs du Finistère : « Les jeunes en institut médico-éducatif (IME) ou institut d’éducation motrice (IEM) sont censés quitter ces structures à l’âge de 20 ans pour les établissements et services d’aide par le travail (Esat). Mais comme il n’y a pas de place pour eux dans le monde adulte, ces jeunes y restent jusqu’à 24, 25, 26, voire 27 ans. Du coup, les IME ne peuvent plus faire rentrer les plus jeunes. Les services du travail et de l’enfance sont bloqués. »

Le CAPH 29 met également en lumière les délais de traitement et de paiement des dossiers pour les obtentions de droits, fixés à quatre mois par les textes officiels mais calculés à 7,1 mois par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Finistère, ainsi que le manque de formation des décideurs et de certains intervenants.

Autant de points chauds qui sont mis à l’attention du Conseil départemental, actuel et futur.

Source OUEST FRANCE.

POINT DE VUE. « Reconnaître le rôle des personnes en situation de handicap dans l’économie du pays »…

« Chaque ESAT [Établissement et Service d’Aide par le Travail], chaque entreprise adaptée, chaque dispositif d’emploi accompagné se donne pour mission d’accompagner les personnes en situation de handicap dans et vers l’emploi », rappelle Luc Gateau, président de l’Unapei.

« Thomas était un cuisinier émérite. Thomas est aussi en situation de handicap intellectuel. Et non, cela ne change rien à ses compétences. »

 

Nous sommes mardi matin, il est 8 h, Thomas arrive sur son lieu de travail. Il y est cuisinier. Après s’être préparé et avoir rejoint ses collègues, Didier son responsable, lui donne les consignes du jour. Aujourd’hui, il faut préparer pour un client trois recettes différentes de biscuits, qui seront par la suite conditionnés puis commercialisés dans plusieurs boutiques. Thomas suit la recette avec application et cuisine la commande du jour. Didier vérifie : tout est parfait ! Il le sait, son client sera satisfait. Tous deux sont fiers de la journée passée.

La déficience n’empêche pas d’acquérir des compétences

À la lecture de cette brève, vous avez retenu que Thomas était un cuisinier émérite.

Thomas est aussi en situation de handicap intellectuel.

Et non, cela ne change rien à ses compétences.

Thomas travaille depuis 4 ans à l’Esatco Le Grand Large, un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) où il y exerce son métier de cuisinier. Thomas ne sait pas lire, ni écrire et pourtant il cuisine seul, en parfaite autonomie. Le professionnel qui l’accompagne sur son poste a adapté la recette avec des pictogrammes que Thomas comprend. La situation de handicap de Thomas n’a pas d’incidence sur ses compétences. Car toute déficience quelle qu’elle soit n’empêche pas une personne en situation de handicap d’acquérir des compétences ni d’être professionnelle !

Chaque ESAT, chaque entreprise adaptée, chaque dispositif d’emploi accompagné se donne pour mission d’accompagner les personnes en situation de handicap dans et vers l’emploi. C’est dans l’ADN de chacune de ces structures. En leur proposant un accompagnement adapté à leurs capacités, ils leur permettent d’exercer une activité professionnelle. Ces organisations apprenantes révèlent les talents des personnes en situation de handicap qu’elles accompagnent, en leur proposant de nombreuses formations professionnelles et activités de soutiens, en adaptant les postes de travail et en proposant un parcours professionnel adapté. C’est cet accompagnement sur-mesure des professionnels encadrants qui contribue au renforcement de la citoyenneté des personnes accompagnées. Et qui permet à Thomas d’exceller.

Une société réellement solidaire et inclusive

Le réseau Unapei & Entreprises et ses professionnels œuvrent au quotidien pour l’emploi des personnes en situation de handicap intellectuel, psychique ou avec autisme. Tenant compte de la singularité et des capacités de chacun, les professionnels de ce réseau innovent continuellement et déploient une large palette de solutions pour permettre à chaque personne accompagnée d’exercer l’activité professionnelle qui lui convient, parmi les très nombreux secteurs d’activité proposés (restauration, industrie, conditionnement, culture, développement durable, espaces verts etc.)

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises françaises et collectivités territoriales n’hésitent plus à faire appel aux services et aux prestations des personnes en situation de handicap. En s’instituant comme de véritables partenaires, entreprises et collectivités s’engagent fermement et durablement sur la voie d’une société réellement solidaire et inclusive. Et nous osons espérer qu’il est enfin venu le temps où chacun d’entre nous puisse reconnaître le rôle essentiel des personnes en situation de handicap en tant que forces vives de l’activité économique de notre pays.

Plus qu’un réseau, Unapei & Entreprises, c’est une démarche : celle de plus de 60 000 personnes en situation de handicap, de milliers de professionnels de l’accompagnement, de chefs d’entreprise, de salariés de TPE-PME, de grands groupes ou de collectivités territoriales qui clament haut et fort qu’ils sont fiers. Fiers de bien faire !

Source OUEST FRANCE.

 

 

Alençon. Orienté en milieu « ordinaire » de travail malgré son handicap, sa situation pourra être réexaminée…

Le tribunal administratif de Caen a donné raison à un habitant d’Alençon, travailleur handicapé qui avait été orienté en milieu « ordinaire » de travail plutôt qu’en Esat.

Le tribunal administratif de Caen a examiné la situation d'un habitant d'Alençon, handicapé, envoyé en milieu de travail ordinaire

 

Le tribunal administratif de Caen a donné raison, lundi 12 avril 2021, à un habitant d’Alençon, travailleur handicapé qui avait été orienté en milieu « ordinaire » de travail plutôt qu’en Etablissement et service d’aide par le travail (Esat).

La commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de l’Orne a un mois pour réexaminer sa situation.

Le requérant déclarait s’être vu reconnaître la qualité de travailleur handicapé depuis 2015. Il soutenait que son handicap ne lui permettait pas de trouver un emploi en milieu ordinaire de travail, vers lequel la commission des droits l’avait orienté pour une période comprise entre 2017 et 2022.

Nouvel examen de son handicap

Une mise en demeure avait été adressée en septembre 2019, par le greffe du tribunal, à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l’Orne, qui en avait accusé réception en novembre 2020. Cette dernière n’avait produit aucun mémoire en défense avant la clôture de l’instruction de ce litige.

« Ainsi, elle est réputée avoir acquiescé aux faits exposés dans la requête », ont déduit les juges, selon qui l’administration se devait de produire l’ensemble du dossier de l’intéressé, permettant d’apprécier sa demande d’orientation professionnelle. Ce qu’elle n’a pas fait.

L’homme était ainsi en droit de réclamer « l’annulation de la décision attaquée par laquelle la CDAPH de l’Orne l’a orienté en milieu ordinaire de travail ».

Faute d’avoir pu consulter ce dossier justement, le tribunal n’était pas en capacité de se prononcer sur sa situation actuelle.

Les juges ont ainsi renvoyé le requérant devant la CDAPH de l’Orne pour un nouvel examen de son handicap et une nouvelle évaluation de ses possibilités d’accès à un emploi.

Source L’ORNE HEBDO.