Vous êtes aidant : Quelle serait selon vous la solution prioritaire pour vous soulager au quotidien ?…

VOUS TEMOIGNEZAlors que l’essai « Aidants, ces invisibles » sort ce mercredi et que le gouvernement doit annoncer un plan pour les aidants à l’automne, « 20 Minutes » interroge ses lecteurs.

Vous êtes aidant : Quelle serait selon vous la solution prioritaire pour vous soulager au quotidien ?. Illustration d'une personne prenant soin d'une personne âgée.

Ils sont 11 millions à aider chaque jour un père dépendant, une épouse atteinte de la maladie d’Alzheimer, un enfant handicapé… Mais parfois s’ignorent. Ces Français, qui ont souvent arrêté de travailler, de sortir, de partir en vacances ou qui jonglent entre rendez-vous médicaux, soutien et boulot, s’épuisent en prenant soin au quotidien d’un proche. Alors que le gouvernement planche sur un plan pour les aidants, qui devrait être dévoilé à l’automne, un essai donne une vision très concrète et humaine de ces quotidiens hétérogènes, mais toujours compliqués. Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique, publie ce mercredi Aidants, ces invisibles*, où elle liste un certain nombre de défis et de solutions pour soulager ces millions de Français.

Quelles solutions pour aider les aidants ?

Les aidants seront de plus en plus nombreux avec le vieillissement de la population, l’explosion des maladies chroniques et le virage de l’ambulatoire. Cette médecin rappelle donc l’urgence de se pencher sur cette question taboue : aujourd’hui, 1 salarié sur 6 est un aidant… Et d’ici à dix ans, ce sera 1 sur 4. En juillet, le gouvernement a annoncé qu’il allait créer en 2020 un congé indemnisé pour les aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé. Sans préciser ni la durée, ni le montant de l’indemnisation.

Si vous êtes aidant, quelle serait, selon vous, la mesure prioritaire à prendre dans ce plan ? Avez-vous été soulagé par une solution, et si oui, laquelle ? Faut-il créer un « congé proche aidant » indemnisé, et à quelle hauteur ? Aujourd’hui, le « droit au répit » permet à des aidants de personnes âgées dépendantes de toucher 500 euros par an pour trouver des solutions de remplacement pendant leur congé. Est-ce suffisant ? Faut-il créer un statut de « relayeur », ces personnes qui remplacent l’aidant pour que ce dernier puisse prendre quelques jours de vacances ?

* Aidants, ces invisibles, Editions de l’Observatoire, 4 septembre 2019, 17 €.

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Source 20 MINUTES.

Intégration des enfants handicapés à l’école. « Il y a encore du travail » reconnaît Édouard Philippe…

Tous les enfants en situation de handicap à l’école n’ont pas pu faire leur rentrée à l’école ce lundi du fait du manque de moyen.

En visite à Clichy-la-Garenne, le Premier ministre reconnaît que tout n’est pas réglé mais met en avant des progrès réalisés par rapport aux années précédentes.

Intégration des enfants handicapés à l’école. « Il y a encore du travail » reconnaît Édouard Philippe

Le Premier ministre Édouard Philippe a mis en avant lundi 2 septembre, jour de rentrée des classes, les efforts du gouvernement pour accueillir les enfants en situation de handicap à l’école même s’il reconnaît qu’il y a « encore du travail ».

« Nous avançons rapidement et nous sommes déterminés à faire en sorte que notre système éducatif global se transforme profondément pour arriver à l’école qu’on dit souvent inclusive qui est le modèle que nous nous fixons », a assuré le chef du gouvernement lors d’un déplacement pour la rentrée dans une école primaire de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine.

« Encore du travail à faire »

« Nous devrions être fiers d’avoir rattrapé une bonne partie du retard qui, pendant des années, constituait quelque chose qui n’était pas satisfaisant », a souligné le Premier ministre en rappelant qu’en « 13 ans, notre pays a réussi à faire en sorte de multiplier par trois les enfants en situation de handicap accueillis normalement à l’école (360 000 contre 120 000 auparavant) ».

« Est-ce que ça veut dire que pour tous les enfants la situation au jour de la rentrée est trouvée, non et il faut avoir la lucidité de le dire », a-t-il néanmoins reconnu, ajoutant : « Nous avons encore du travail devant nous. »

Réduire la précarité des accompagnants

« C’est un des progrès de cette rentrée », a confirmé à ses côtés le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, en précisant qu’il y a « 25 000 élèves en plus par rapport aux 340 000 de l’année dernière » et « 4 500 accompagnants en plus en cette rentrée », qui « ont des contrats plus stables ».

« Nous augmentons les effectifs et surtout nous stabilisons la situation administrative de ceux qui accompagnent les enfants. Parce que l’idée selon laquelle ce seraient les plus précaires qui accompagneraient des enfants en situation de handicap à l’école […] ne satisfait au fond personne », a argumenté à ce sujet le Premier ministre.

Le gouvernement prône l’« inclusion » des personnes handicapées en milieu ordinaire, à l’école, à leur domicile ou au travail, au lieu de les cantonner dans des institutions spécialisées.

Source OUEST FRANCE.

Un jeune de 19 ans se nourrissant uniquement de malbouffe devient aveugle…!

Un adolescent qui ne mangeait que des aliments ultra-transformés a récemment perdu la vue : dès l’âge de 15 ans, les problèmes de vision ont débuté, ainsi que des soucis auditifs.

Un jeune de 19 ans se nourrissant uniquement de malbouffe devient aveugle. Saucisse, pain blanc et frites... Un menu peu équilibré...

N’étant pas en surpoids, les médecins ont eu du mal à poser un diagnostic. Mais lorsque le jeune homme leur a avoué que depuis l’école primaire, il mangeait uniquement des frites, des chips, du jambon, des saucisses et du pain blanc.

Mais ce régime alimentaire a forcément des conséquences, comme le précise le Sciencepost. Les problèmes de santé du jeune homme ont commencé dès 14 ans : il se plaignait d’une grande fatigue.

Lésions au niveau de certains systèmes nerveux

S’en sont suivis des problèmes auditifs et des troubles de la vision, dès l’âge de 15 ans. Des analyses ont été effectuées. Des carences ont alors été repérées et cela ne s’est pas arrangé avec le temps : souffrant d’anémie, et de carences en vitamines B12, D, cuivre…

Ce n’est qu’une fois que les médecins ont su pour son régime alimentaire qu’ils ont compris. Mais malheureusement il était trop tard : le jeune homme était atteint de neuropathie optique nutritionnelle et il est devenu aveugle à 17 ans. Et cela est irréversible.

Il a dû abandonner son cursus universitaire

Le cas de ce jeune homme a été publié ce mardi 3 septembre dans la revue Annals of Internal Medicine. Il a dû abandonner son cursus universitaire en informatique. Les carences nutritionnelles ont eu raison de sa vue. Comme quoi la junk food n’est pas, mais vraiment pas bonne pour la santé. À bon entendeur…

Source MIDI LIBRE.

Ecole et handicap : dans le Cher, la rentrée tout sourire de Thomas, 5 ans…

Ce lundi, Thomas, 5 ans, a fait sa rentrée scolaire comme tous les autres enfants.

Avec lui, c’est tout une classe de la petite commune de Vornay (Cher) qui s’adapte au handicap moteur, avec le sourire.

Ecole et handicap : dans le Cher, la rentrée tout sourire de Thomas, 5 ans

C’est un enfant qui est heureux, malgré les difficultés. Il est plein de vie, et il s’adapte. » Thomas, qui porte ses plus belles lunettes Spiderman et son plus beau sourire, a juste hâte d’être à l’école. C’est la deuxième rentrée à l’école Roger Dubois de Vornay (Cher) pour le petit brun de 5 ans. Sa mère, Aurélie Gagnard, employée dans la grande distribution, a exceptionnellement arrangé ses horaires pour pouvoir l’emmener. « L’an dernier, il avait des copains qui pleuraient, et il ne comprenait pas, pour lui c’est un tel bonheur d’aller à l’école » raconte-t-elle en sortant Thomas de son siège enfant.

Aurélie Gagnard et son fils Thomas, devant l'école Roger Dubois de Vornay, dans le Cher. / © Yacha Hajzler / France 3 CVDL

Une fois son fils installé dans sa poussette, Aurélie emporte avec elle un « siège coque », un équipement qu’elle va tester aujourd’hui et qui devrait permettre à Thomas de s’asseoir à table avec ses camarades.

Né avec le cordon ombilical autour du cou, Thomas a manqué d’oxygène à la naissance, ce qui a endommagé la zone motricité de son cerveau. Le petit garçon ne peut pas se tenir debout, a du mal à contrôler ses bras, et parle très peu. S’il ne peut pas toujours se faire parfaitement comprendre, son excitation ce matin est très claire.

« Il va falloir qu’on apprenne à se connaître »

Bonne nouvelle : le siège coque fonctionne sur les petites chaises en bois. « Il faudrait peut-être rajouter une sangle là, et là », juge Aurélie en examinant le système. Une option de plus pour Thomas, qui avait déjà dans la classe un Motilo, un vélo adapté qui le maintient et lui permet de se déplacer seul. La journée commence par des ateliers, le temps que tous les parents soient partis et tous les enfants arrivés. Thomas choisit la pâte à modeler, après avoir énergiquement refusé le coloriage. Sans lâcher son légendaire sourire. 

Sa nouvelle maîtresse, Sandrine Sousa, lui fait un sourire en passant. C’est sa première rentrée à l’école maternelle de Vornay, et c’est aussi la première fois qu’elle accueille dans sa classe un élève porteur d’un handicap moteur. Quelques jours avant la rentrée, elle a rencontré Thomas et ses parents pour un premier contact. « Je pense qu’il va falloir qu’on apprenne à se connaître, pour voir aussi comment on peut le faire progresser tout au long de l’année. Il y aura toujours un temps pour lui, comme pour tous les autres enfants. On va l’inclure complètement dans le groupe-classe », anticipe Sandrine Sousa.

Au milieu de toutes ces nouveautés, Thomas retrouve aussi celle qui est son fil conducteur : Patricia, son Assistante de Vie Scolaire depuis l’an dernier. « On a eu tout de suite une bonne relation, c’est un enfant facile, souriant.  Jusque-là, on s’est toujours bien compris. Je veux lui apporter tout ce que je peux, l’aider un maximum », souhaite-t-elle. Dans la classe, c’est elle qui le change, l’installe dans sa chaise ou son Motilo. Elle l’aide aussi à participer, à interagir avec les autres enfants, et même à le pousser un peu. Aujourd’hui, avec force négociations, elle a réussi à faire faire à sa « star » un peu de coloriage.

Handicap : la rigidité à la Française

Patricia, en plus de l’aide qu’elle apporte à Thomas, est un soulagement pour ses parents, Aurélie et Vincent Gagnard. Avec la première AVS de Thomas, le courant passait moins bien.« C’était son premier poste, je pense qu’il y avait un manque de formation. Elle était pas à l’aise… » résume Vincent. « Elle dessinait à sa place, je crois qu’elle pensait qu’il serait pas à l’aise ou capable, alors il était frustré. Mais il y a encore des moments où nous-mêmes on ne le comprend pas », complète Aurélie. Il ne s’agit là que d’une infime partie des difficultés rencontrées par Aurélie et Vincent pour aider leur fils.

Parmi les têtes de liste : la très grande rigidité de l’administration française. « Nos enfants ont chacun leur handicap, chacun leurs possibilités, pourtant on propose à chaque enfant la même chose. Mais ça ne marche pas comme ça. Ce n’est pas du cas par cas, c’est ça le problème » déplore la jeune maman. Un système qui aboutit régulièrement à des situations rageantes.

Un exemple : l’autonomie de Thomas pourrait être considérablement améliorée par une commande occulaire. Le dispositif, qui coûte 11 600 euros, est remboursé en France et pourtant, personne ne leur en avait jamais parlé. Aujourd’hui, le délai d’attente est d’environ deux ans. « Si on avait su, on aurait pu faire la démarche, avoir une bonne prise en charge. Maintenant, on se demande si ce ne serait pas mieux de la financer nous-même. La commande occulaire, tout le monde n’en a pas besoin. Dès que ça commence à se personnaliser, c’est très compliqué », abonde le papa.

Source FR3.

Polémique sur l’accueil des enfants handicapés : Sophie Cluzel va rencontrer les familles dans la Drôme…

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées sera dans la Drôme d’ici deux semaines.

Invitée de France Bleu Drôme Ardèche, Sophie Cluzel l’a annoncé ce mercredi matin.

Polémique sur l'accueil des enfants handicapés : Sophie Cluzel va rencontrer les familles dans la Drôme. Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées

« Je viendrai dans les quinze jours qui viennent pour rencontrer les parents » : Sophie Cluzel veut définitivement mettre fin à la polémique déclenchée par l’Adapéi de la Drôme. Selon l’association, 240 enfants handicapés n’ont toujours pas de solution pérenne pour être accueillis en institut médico-éducatif. Selon la secrétaire d’Etat, la situation n’est pas aussi caricaturale :

 » Sur les 240 cas mentionnés, 141 enfants sont scolarisés. Soit dans des Ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) pour des enfants qui ont besoin de plus d’accompagnants au sein de l’Education nationale, soit dans des établissements médico-sociaux qui ne sont pas gérés par l’Adapéi. 17 (élèves) ne sont plus en âge d’être scolarisés. »

Une dizaine de familles sans solution satisfaisante

La secrétaire d’Etat poursuit : « 75 élèves sont inconnus de nos services. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas inscrits à la maison départementale des personnes handicapées ou qu’ils ont déménagé. Nous ne les connaissons pas. Pour qu’on puisse répondre aux enfants en situation de handicap, il faut qu’ils aient un dossier (dans cette MDPH) afin qu’on puisse répondre et mettre en place les réponses qui correspondent à leurs besoins. »

« Tout cela pour vous dire qu’il y a encore une dizaine de familles qui n’ont pas de solution satisfaisante et tant qu’elles ne sont pas satisfaisantes, mes services y travaillent ».

Source FRANCE BLEU.

« C’est beaucoup de bidouillage » : l’école « pleinement inclusive » de Blanquer ne convainc pas les parents d’élèves handicapés et les enseignants…

En douze ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés a quasiment triplé.

L’objectif du ministre de l’Education est d’accélérer ce mouvement.

Mais dans les établissements scolaires, parents, enseignants et accompagnants dénoncent des moyens insuffisants.

"C’est beaucoup de bidouillage" : l'école "pleinement inclusive" de Blanquer ne convainc pas les parents d'élèves handicapés et les enseignants. Au collège-lycée Elie-Vignal, à Caluire-et-Cuire, près de Lyon, le 1er septembre 2016.

« L’inclusion, c’est génial en théorie, mais sur le terrain, c’est beaucoup de bidouillage. » Rachelle*, professeure des écoles dans le Val-de-Marne, salue la volonté du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, de construire un grand service public de l’école dite « inclusive » dès la rentrée 2019. Mais elle reste dubitative quant aux moyens réellement alloués à cette réforme.

L’ambition du ministre s’inscrit dans la continuité de la loi de 2005 visant à inclure dans les établissements scolaires les enfants handicapés (y compris ceux souffrant de handicaps cognitifs comme la dyslexie, la dyspraxie ou les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité). Appuyé par la secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, Jean-Michel Blanquer souhaite simplifier les démarches des familles et personnaliser les parcours des élèves grâce, notamment, à la mise en place de Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL). Mais les acteurs concernés s’interrogent sur ce dispositif et pointent les failles du système actuel, à commencer par le nombre et le statut des accompagnants.

« Sans nous, les instits seraient désemparés »

« Si on n’était pas là, je ne sais pas comment cela se passerait », lâche Caroline*, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) dans une école maternelle à Guéret, dans la Creuse. « Les instits seraient désemparés pour gérer une classe et ces enfants en situation de handicap », constate celle qui accompagne depuis mars 2018 Margaux*, une petite fille de 5 ans atteinte de troubles du comportement.

Je lui donne un coup de pouce lors des ateliers. Je passe plus de temps avec elle que ne peut le faire la maîtresse. Je suis un peu sa béquille.Caroline, AESHà franceinfo

En douze ans, le nombre d’enfants handicapés qui sont scolarisés a quasiment triplé. Il est passé de 118 000 élèves en 2006 à 340 000 en 2018. Au cours des deux dernières années, le budget consacré à la scolarisation de ces élèves a augmenté de 25%, avec un montant actuel de 2,4 milliards d’euros, selon le ministère de l’Education nationale. Un peu plus de la moitié de ces élèves sont actuellement accompagnés par une aide humaine, comme Margaux. Leur nombre a été multiplié par six en douze ans, passant de 26 000 en 2006 à 166 000 en 2018.

« Un manque de valorisation de notre travail »

Pour Caroline, c’est un métier qui a de l’avenir car « on accueille dans les écoles de plus en plus d’enfants qui ont besoin d’une aide humaine ». Elle reconnaît toutefois que ce travail demande beaucoup d’investissement et d’énergie. « Quand Margaux sent monter une frustration, elle tape. Ça lui arrive aussi de mordre. C’est moi qui prends », raconte l’AESH. Mais elle déplore un problème de reconnaissance et un manque de valorisation de son travail.

Nous ne sommes pas assez nombreux et nos contrats pourraient être augmentés jusqu’à 30 heures par semaine sans souci.Caroline, AESHà franceinfo

Actuellement, ils sont 86 000 accompagnants, comme elle, à aider quotidiennement des enfants. Sous l’ère Blanquer, 6 000 AESH de plus ont été embauchés entre 2017 et 2019. « Insuffisant », selon Caroline, qui a dû s’occuper en cours d’année, en plus de Margaux, d’un petit garçon hyperactif qui ne bénéficie pas encore d’accompagnement. Pourtant, selon Jean-Michel Blanquer, « le nombre d’accompagnants a augmenté significativement tout en mettant fin aux contrats précaires ».

La précarité, Caroline la connaît toujours. A la rentrée, elle doit signer son troisième contrat en 18 mois, mais cette fois-ci, pour une durée de trois ans : « Je vais enfin passer de 20 heures par semaine à 24 heures pour 715 euros net par mois. » 

L’allongement des contrats de un à trois ans est une des nouveautés de la loi pour « une école de la confiance ». Ce CDD, renouvelable une fois, débouche toujours sur un éventuel CDI au bout de six ans. Mais « le fait que le gouvernement ait récemment réduit les emplois aidés rend fragile ce dispositif », note Catherine Nave-Bekhti, du syndicat Sgen-CFDT. Cette dernière reste vigilante sur l’enveloppe qui sera attribuée dans le cadre du projet de loi de finances, dont l’examen est prévu à l’automne, car « il y a un affichage très fort de la part du gouvernement en termes de moyens alloués ». 

Les PIAL, un « projet plus administratif qu’éducatif »

La mise en place des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) inquiète aussi les accompagnants. Progressivement déployés jusqu’à leur généralisation en 2022, ils regroupent tous les moyens mis à disposition des élèves en situation de handicap afin de mieux prendre en compte leurs besoins.

Les syndicats craignent que les demandes d’accompagnement ne soient gérées loin du terrain et des besoins réels des enfants. Ils ont « le sentiment que c’est un projet plus administratif qu’éducatif ». Hors de question, pour eux, que le principe général devienne un accompagnant pour plusieurs élèves.

Lorsque c’est fait à partir des besoins de l’enfant, c’est un plus. Quand c’est fait par quelqu’un qui déplace des pions dans une case depuis son bureau, cela crée des gros problèmes pour l’inclusion de l’enfant.Frédérique Rolet, secrétaire générale du syndicat d’enseignants Snes-FSUà franceinfo

Caroline redoute cette mutualisation sur un secteur regroupant primaire et secondaire. « Vu mon gabarit, je n’arriverais pas à accompagner un adolescent qui a un handicap lourd. Une de mes collègues, qui est en lycée, accompagne un jeune souffrant de schizophrénie. Tous les jours, elle va travailler la boule au ventre car elle ne sait jamais comment va se dérouler sa journée. Moi, je ne pourrais pas. »

Un « parcours du combattant » pour les parents

Pour le ministre de l’Education nationale, « proximité » et « réactivité » sont les mots clés de la réussite de ces pôles. Il ambitionne ainsi que « chaque demande des familles [soit] prise en compte sous 24 heures ». Mais pour l’instant, cela reste le « parcours du combattant », relève l’institutrice Rachelle*, également mère d’un adolescent souffrant de dyslexie et dysorthographie.

Les parents, conseillés par le corps enseignant, sollicitent la direction de l’établissement. Celle-ci contacte le médecin scolaire qui, après avoir vu l’enfant et les parents, rédige un courrier pour la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). S’ensuit alors une instruction du dossier avec l’ensemble des diagnostics et des préconisations médicales, qui peut durer entre « une année et une année et demie », explique Rachelle. Passer de un an et demi à 24 heures pour traiter les demandes relève, selon elle, de la gageure. « J’ai reçu mi-juillet la prise en charge demandée en juin de l’année dernière, indique la mère d’élève. Et fin août, j’irai enfin chercher l’ordinateur à reconnaissance vocale pour mon fils qui passe le brevet cette année. »

La prise en charge médicale d’un enfant souffrant de handicap peut être lourde financièrement et la Sécurité sociale ne rembourse pas tous les frais engendrés. Les parents se retournent alors vers les MDPH pour une aide financière. Ces dernières croulent sous les dossiers. « On nous a demandé, mi-juillet, de passer 900 dossiers en attente de notification afin que ces enfants aient une AESH pour la rentrée », témoigne Claire*, une agente territoriale employée dans une MDPH d’Ile-de-France. Face au nombre de demandes et à la lourdeur du processus de validation, quasiment tout le personnel est mis à contribution.

C’est lamentable qu’aujourd’hui, ce soit les assistantes sociales qui valident les dossiers alors qu’elles n’ont pas la formation pour évaluer l’accompagnement.Claire, MDPH en Ile-de-Franceà franceinfo

Depuis la loi de 2005, les demandes reçues dans la MDPH de Claire augmentent annuellement de 10 à 15%. Une des causes, selon l’agente territoriale, est le nombre de prises en charge pour des problèmes de dyslexie, dysgraphie et autres troubles des apprentissages. « Avant, on n’en avait pas. Maintenant, on en a plein. Et comme on monte un dossier pour tout ce qui n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale, le flux des demandes est embourbé », constate la fonctionnaire. « Mes collègues ont parfois plus de 1 000 appels par jour. Je sais qu’elles mettent leurs tripes dans les dossiers, mais cela devient ingérable », déplore Claire, qui se désole pour les enfants ayant un handicap lourd. « C’est de la maltraitance de mettre si longtemps à gérer leur dossier. Pendant ce temps-là, ils ne sont pas accompagnés. »

Une école « pleinement inclusive » en 2022 ?

Le corps enseignant pallie tant bien que mal ce déficit temporaire d’accompagnement. Dans le cadre de l’inclusion, les professeurs ne doivent pas changer l’objectif pédagogique de leur classe, mais adapter les outils aux enfants en situation de handicap. « Ça prend énormément de temps », relève Rachelle, qui a suivi deux fois quatre jours de formation au handicap. « C’est trop court. C’est impossible de voir tous les cas de handicap possibles, regrette-t-elle. C’est tellement lié à l’enfant. » 

En 2018, 60% des élèves bénéficiant d’un accompagnement humain étaient scolarisés en primaire et 36% dans le secondaire. « Aujourd’hui, nous avons en moyenne 3 à 4 enfants ayant des difficultés de concentration par classe dans mon école », poursuit l’enseignante. L’année dernière, Rachelle a dû enseigner à un enfant non accompagné et dont peu de collègues voulaient s’occuper. « Depuis le CP, on disait de lui qu’il était perturbant, qu’il ne sociabilisait pas. Il a en réalité des troubles sévères de l’apprentissage et ne peut rester en place plus de cinq minutes. Je l’ai géré sans protocole car il n’avait pas encore de prise en charge. »

Lorsque l’accompagnement est déclenché, l’élève suit un processus très précis. Durant l’année scolaire, plusieurs réunions dites « d’équipe éducative » entre l’école, les parents, le corps médical, l’AESH et l’inspection permettent de mettre en place et de suivre le plan d’accompagnement personnalisé de l’enfant. « Tout y est signifié, détaille l’institutrice. Cela va du nombre de pauses que l’enfant doit faire dans la journée au type de crayon qu’il doit utiliser en passant par les méthodes de travail qu’il est en capacité d’appliquer. » Une feuille de route exigeante, qui nécessite des moyens adaptés. Le ministère de l’Education nationale se donne jusqu’à septembre 2022 pour mettre en place cette école « pleinement inclusive »

* Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressées.

Source LE FIGARO.

A Toulouse, des parents remportent leur bataille pour que leur fils autiste entre au collège…

Dans le Nord de Toulouse, Jérôme Craipeau a remué ciel et terre, cet été, pour inscrire son fils atteint d’autisme dans une classe dédiée au collège.

Il est heureux d’y être parvenu mais amer d’avoir dû tant se battre, au moment où le gouvernement affiche sa volonté d’une école inclusive.

Jérôme Craipeau a remporté son combat pour son fils. - Radio France

Ilhan vient de faire sa rentrée en 6ème. Il souffre d’autisme et bénéficie d’un accompagnement dédié (avec plus ou moins de régularité) depuis que le diagnostic a été posé à l’école maternelle. Mais, avant l’été et faute d’avoir obtenu rapidement la notification nécessaire de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), il s’est vu refuser une place en classe de 6ème ULIS dans son collège de secteur avant de craindre de n’avoir de place dans aucun des établissements toulousains.

Ses parents ont pris les choses en main, diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux, saisi le Ministère et même poursuivi le rectorat en justice. A l’arrivée, Ilhan vient de faire sa rentrée à Aucamville mais son père Jérôme Craipeau est amer d’avoir dû se battre ainsi pour ce qu’il estime être un droit.

« On est en colère parce qu’on se bat au quotidien avec le handicap de notre enfant. On n’a pas besoin qu’on nous rajoute des bâtons dans les roues. Peut-être que dans cinq, dix ans, tout sera bien mais aujourd’hui, on n’y est pas encore et nous, on est dedans et on essaie de s’en sortir « – Jérôme Craipeau, qui s’est battu pour la scolarisation de son fils autiste en 6ème.

En 12 ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés a quasiment triplé

L’inclusion à l’école des enfants en situation de handicap est sur toutes les lèvres en cette rentrée 2019.  Le gouvernement met en avant une série de mesures pour rendre la scolarité accessible aux enfants handicapés.  Dans chacun des départements de l’académie de Toulouse, s’ouvre une cellule d’accueil, d’écoute et de conseils destinée aux parents.

En 12 ans, le nombre d’enfants handicapés scolarisés a quasiment triplé. Ils sont plus de 18.000 aujourd’hui dans l’académie de Toulouse, soit 3% des effectifs. Avec toujours des AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) qui manquent pour satisfaire les besoins de l’ensemble d’entre eux. Plus de la moitié des élèves scolarisés dans le premier degré en ont besoin. Quatre de ces élèves sur 10 scolarisés en second degré.

Le gouvernement mise aussi sur les pôles inclusifs d’accompagnement localisés, les PIAL comme pilier majeur de l’école inclusive. Il y en a 202 sur toute l’académie, dont plus de la moitié rien que pour la Haute-Garonne. Ces PIAL doivent favoriser la coordination des ressources au plus près des élèves en situation de handicap. Les parents craignent déjà que cette mutualisation des moyens nuise à l’individualisation des besoins.

Toujours un manque de moyens

Et les associations déplorent toujours un manque de moyens. Manque de moyens qui se retrouvent aussi dans les préoccupations des enseignants. Ceux du collège Saint-Exupéry de Condom dans le Gers sont appelés à la grève, ce mardi, pour dénoncer la suppression d’une classe de 5ème qui va faire grimper les effectifs à 30 élèves par classe. « Ça nous paraît énorme pour pouvoir faire réussir tous les élèves« , déplore Philippe Goirand, professeur d’EPS.

Source FRANCE BLEU.

Scolarisation des élèves handicapés : « L’école sera vraiment inclusive quand les parents ne demanderont plus la permission pour que leurs enfants aillent à l’école »…

Pour Sonia Ahehehinnou, porte-parole de l’Unapei, le gouvernement a pris conscience des diffcultés qu’il reste pour rendre l’école réellement accessible aux enfants en situation de handicap.

Une enfant en situation de handicap scolarisée au Collège Docteur Ernest Schaffner à Roost-Warendin (Nord), le 4 septembre 2007. | FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Alors que près de 12 millions d’élèves s’apprêtent à retourner à l’école ce lundi 2 septembre, une série de mesures dites « inclusives » viennent d’être mises en place pour rendre la scolarité accessible aux enfants en situation de handicap. Elles doivent permettre à 24 500 nouveaux élèves handicapés d’être scolarisés cette année grâce, notamment, au recrutement de 4 500 accompagnants.

« Le gouvernement a entendu nos revendications en mettant en place une série de mesures dès la rentrée« , s’est réjouit sur franceinfo Sonia Ahehehinnou, porte-parole et administratrice nationale à l’Unapei, l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales, et de leurs amis. « Nous sommes en train de construire l’école inclusive de demain, pour tous, mais le gouvernement a bien pris conscience qu’il reste encore beaucoup de difficultés. L’école sera vraiment inclusive quand les parents ne demanderont plus la permission pour que leurs enfants aillent à l’école« .

De nombreux élèves ont encore une scolarité partielle

Sur le site MaRentrée.org, l’association recueille les témoignages des familles qui rencontrent des difficultés à scolariser leurs enfants handicapés ou qui n’ont pas de scolarisation adaptée. « Quand on est accueilli une heure, est-ce qu’on peut parler de scolarité ? » s’interroge-t-elle. « C’est justement sur ces enfants, ceux qui ont une scolarité partielle ou ceux qui sont déscolarisés, à domicile avec leurs parents, qu’on doit encore travailler« , poursuit Sonia Ahehehinnou. « Dans le cadre du Comité de suivi national, nous pourrons faire remonter les difficultés des familles et les travailler tous ensemble. »

La fille de Sonia Ahehehinnou, handicapée et âgée de 14 ans actuellement, connaît bien ces difficultés. « Comme de nombreux élèves handicapés, elle a eu un parcours très complexe, avec de nombreuses ruptures scolaires« . Sa fille a finalement intégré un institut médico-éducatif. « Ces unités, déplore-t-elle, ont un nombre réduit de places et beaucoup de familles se retrouvent sur liste d’attente . »

Source FRANCE INFO.

La révélation d’un infanticide fait scandale…

Trente-deux ans après les faits, une mère annonce publiquement avoir mis fin aux jours de son fils, né lourdement handicapé.

La révélation d’un infanticide fait scandale

« Je m’appelle Anne Ratier et je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’offrir la mort à mon fils Frédéric. » C’est ainsi que vient de s’exprimer dans une vidéo de six minutes sur le compte Twitter du site d’information Konbini cette mère de famille qui, en 1987, a mis fin aux jours de son fils de trois ans, né lourdement handicapé à la suite d’un accouchement difficile. Cette annonce fait suite à la sortie du livre qu’elle a écrit, J’ai offert la mort à mon fils, paru le 13 février dernier chez Ebook Kindle (livre numérique).

Suite à l’accouchement difficile, l’enfant était devenu tétraplégique, ne parlait pas et présentait des troubles mentaux. Nécessitant des soins permanents, il était destiné à passer le reste de sa vie dans un établissement médical spécialisé. Trois ans après, alors qu’il pesait 17 kg, sa mère lui a donné la mort en administrant des médicaments neuroleptiques. Ce qui a engendré un coma puis, trois jours plus tard, la mort.

De nombreuses réactions sur les réseaux sociaux

Cette annonce a suscité beaucoup de réactions de la part des abonnés aux réseaux sociaux, allant de la réprobation la plus sévère à une certaine compréhension. Beaucoup de personnes se disent choquées, certaines critiquent le geste de la mère, d’autres s’en prennent au journaliste Hugo Clément, qui a réalisé l’interview sur Konbini, l’accusant de « complaisance » voire « d’apologie du crime ». Une personne autiste, s’affirmant « très concernée par les discours eugéniste » réagit très vivement et se dit écœurée, dégoûtée.

Cette dame ne prône pas « l’assassinat des handicapés », tente de justifier le journaliste. « Il s’agit là d’un meurtre avec préméditation. Elle l’assume. Ça peut être choquant, mais ce n’est pas un appel à l’assassinat. »

Vive réprobation du ministère

Face à l’ampleur des échanges sur les réseaux sociaux, le secrétaire d’État auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé Adrien Taquet a fait part de son indignation. « Consternant sur la forme, inadmissible sur le fond. Quand plus d’un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups d’un membre de sa famille, on ne banalise pas ces crimes. Rien ne justifie de tuer un enfant. »

Du côté de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI), qui accompagne 180 000 personnes handicapées dont 40 000 majeurs protégés, la réaction est du même ordre. « Nous ne pouvons accepter de tels actes, en France ou ailleurs, réagit Corinne Husse, vice-présidente de l’Unapei, elle-même mère d’un jeune adulte polyhandicapé. Il est absolument nécessaire de soutenir l’enfant handicapé et aussi la famille. Mais, fondamentalement, toute vie vaut la peine d’être vécue, et personne n’a le droit de prendre ou reprendre la vie d’un autre. »

Un acte pénalement condamnable ?

L’acte commis par Anne Ratier est-il encore condamnable ? Dans la vidéo, le journaliste estime que le délai de prescription pour ce crime est de 30 ans, alors que les faits remontent aujourd’hui à 32 ans. Enfin, plusieurs internautes mettent en cause le site Konbini qui, sous couvert de tolérance et de progressisme social, n’hésite pas à traiter de sujets délicats de manière très racoleuse.

Source LA CROIX.

 

Une cinquantaine de manifestants pour les 240 élèves handicapés privés de rentrée…

Les parents d’enfants handicapés privés de rentrée ont exprimé leur colère dans un contexte de fortes tensions, après les propos de la secrétaire d’Etat au handicap Sophie Cluzel, qui a assuré dans une interview vendredi soir « que pas un seul enfant (drômois) n’était pas sans solution ».

Une cinquantaine de manifestants devant la fontaine monumentale à Valence ce samedi midi

L’association Adapei 26 organisait ce samedi une manifestation devant la Fontaine monumentale, en plein centre-ville de Valence.  Et ce au lendemain de la charge de la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel qui a déclaré vendredi soir que « pas un enfant n’est pas sans solution » dans la Drôme et que l’Adapei 26 devait « arrêter d’instrumentaliser l’inquiétude des parents« .

« On demande que chaque enfant soit accueilli normalement »

Jérémy Trechel, le père de Duncan, petit garçon autiste de 10 ans, concède que la secrétaire d’Etat ne dit « pas entièrement faux » : des solutions sont bien disponibles. Son fils par exemple rentrera à l’école à raison de quatre heures par jour : « _Mais à quel prix, avec quelle souffrance ? Je ne sais pas s’il aura une auxiliaire de vie scolaire (AVS) avec lui_. Et ça risque de mal se passer : très vite, il va rentrer en pleurant de l’école.Ce n’est pas gérable sur le long terme. On demande que chaque enfant ait sa place et soit accueilli normalement« , explique ce père de famille.

Symboliquement, les manifestants ont bâti une pyramide de cartables pour alerter sur le fait que tous attendent une place dans l’un des quatre instituts médico-éducatifs (IME) de l’Adapei 26, l’association qui regroupe des parents et proches d’handicapés mentaux.

Une liste nominative transmise à la secrétaire d’Etat

Jean-Luc Chorier, le président de l’Adapei 26, a brièvement réagi au cours d’une allocution, ne souhaitant « pas alimenter la polémique » à la suite des propos de la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel, qui l’a accusé de mentir sur le nombre de familles concernées : « Ignorer ces réalités, c’est porter atteinte à la dignité des personnes handicapées et de leurs familles« , selon le président de l’Adapei 26. Jean-Luc Chorier a ajouté qu’une liste nominative des 240 enfants concernés par ces solutions inadaptées a été envoyée à l’Agence régionale de santé et au cabinet de la secrétaire d’Etat.

Source FRANCE BLEU.