Handicap à l’école: l’ambition du gouvernement sera-t-elle suivie d’effet ?…

C’est une priorité affichée du gouvernement: l’école doit accueillir « pleinement » les enfants en situation de handicap.

Une ambition saluée par les associations et les familles, même si un certain nombre d’entre elles savent déjà qu’elles seront sans solution le jour de la rentrée.

Handicap à l'école: l'ambition du gouvernement sera-t-elle suivie d'effet?

« L’égalité des chances passe par la scolarisation des élèves en situation de handicap, c’est un des points majeurs de cette rentrée », a martelé mardi, lors de sa conférence de presse, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. Dans la soirée, la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, s’est aussi félicitée auprès de l’AFP d’un « vrai mouvement vers l’école » de ces enfants.

Jeudi, les deux ministres se rendent dans le Val-d’Oise pour rencontrer les personnels en charge de la cellule départementale nouvellement créée pour informer les familles sur les dispositifs existants, et répondre sous 24 heures à leurs questions concernant l’accompagnement et la scolarisation de leur enfant.

D’autres mesures ont été prises: la création de pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) vise notamment à mutualiser systématiquement les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), pour répondre au plus près aux besoins des élèves.

La rentrée est aussi marquée par l’arrêt des recrutements des AESH – 4.500 en plus cette année en équivalent temps plein – en contrats aidés, au profit de CDD de trois ans renouvelables une fois, puis de CDI.

« On note les efforts du gouvernement qui semble vouloir préparer cette rentrée mieux que d’habitude », souligne Marion Aubry, vice-présidente de l’association TouPI, qui défend les droits des personnes handicapées. Mais si elle s’attend à ce que de nombreux enfants aient bien un accompagnement à la rentrée, elle redoute que ce soit seulement à temps partiel ou très partiel.

Cette année, 23.500 élèves handicapés supplémentaires sont scolarisés par rapport à l’an dernier, avec un taux de « 86% » à temps plein, selon Mme Cluzel.

– « Totalement démunie » –

« Sur le papier, les annonces vont dans le bon sens. Sur le terrain, il n’y a pas grand chose qui bouge », regrette l’Unapei, qui milite pour l’accès des enfants handicapés à l’éducation. L’association a lancé en août une plateforme (marentree.org) pour permettre aux personnes confrontées aux problèmes de scolarisation de s’exprimer.

Parmi les nombreux témoignages, on peut lire par exemple: « Eléa sera scolarisée 12 heures par semaine car nous n’avons pas eu plus d’heures » (d’accompagnement); « Martin est autiste Asperger (…) Pas de solution… Aucun projet cette année »; Livio « va rentrer en CP en milieu ordinaire à mi-temps avec une AESH alors que ses acquis scolaires sont proches de ceux d’une petite section de maternelle »…

Malgré les efforts du gouvernement, « il y aura des familles sans solution » à la rentrée, prédit Sonia Ahehehinnou, porte-parole de l’Unapei.

« Il y a une amélioration, mais selon nos remontées, on peut affirmer que la rentrée ne sera pas aussi évidente que le ministre le souhaiterait », a déclaré mercredi Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-Unsa. « Un des gros soucis reste la rémunération insuffisante des AESH: un certain nombre d’entre eux, recrutés fin juin ou début juillet, ont finalement trouvé un autre emploi » et ne seront donc pas présents le jour de la rentrée, selon lui.

Anaelle sait déjà que son fils autiste de 7 ans n’aura pas d’AESH lundi. « Il ne tient pas en place, c’est évident que l’école va m’appeler pour me demander de venir le chercher », explique à l’AFP cette maman, qui a dû arrêter de travailler et se dit « totalement démunie ».

En arrêt maladie depuis un an, Nathalie n’est pas plus confiante: son fils de 12 ans, lourdement handicapé, est scolarisé à raison de deux demi-journées par semaine. « Il lui faudrait une place dans un service d’éducation spécialisé, avec des soins à domicile. Je suis en liste d’attente depuis un an, et en juillet on m’a annoncé encore deux ans d’attente »…

Source LA CROIX.

Avant la rentrée, les familles d’élèves handicapés dans l’angoisse…

À moins d’une semaine de la rentrée des classes, des familles d’enfants en situation de handicap témoignent de leurs difficultés.

La ministre Sophie Cluzel assure que l’école inclusive devient une réalité, avec 20 000 enfants supplémentaires scolarisés cette année.

Avant la rentrée, les familles d’élèves handicapés dans l’angoisse

Cette année encore, la rentrée de Thibaud, bientôt 6 ans, prendra des allures de « combat ». Scolarisé en grande section de maternelle, il ne pourra pas s’y rendre à temps plein. « Depuis qu’il est entré à l’école, il n’est accepté qu’en présence de son auxiliaire de vie scolaire (AVS), raconte Alexandra, sa maman. Et c’est la même bataille pour la cantine. » Atteint du syndrome de Dravet, provoquant crises d’épilepsie, troubles du comportement et déficience intellectuelle, il bénéficie, après de nombreux recours, de 18 heures d’aide humaine octroyées par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Loire-Atlantique.

« Comment parler d’école inclusive quand on contraint les parents à se battre en permanence pour scolariser leur enfant ? », interroge cette médecin du CHU de Nantes, qui a réduit son temps de travail pour s’occuper de son fils. Sa demande de place en institut médico-éducatif (IME), où il bénéficierait d’un accompagnement plus adapté, est en attente depuis deux ans. « C’est une perte de chance pour lui et un ralentissement de ses progrès. »

Des familles témoignent

Dans ce département à la démographie dynamique, l’Unapei chiffre à 396 les demandes de places en IME non satisfaites (dont 261 depuis plus d’un an), tandis que l’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) décompte, elle, 300 à 400 familles en difficulté pour cette rentrée. « Nous avons beau, chaque année, mettre ces chiffres en avant, rien de bouge », déplore Sophie Biette, présidente de l’Adapei de Loire Atlantique et vice-présidente de l’Unapei.

D’où l’invitation à témoigner sur le site Internet « marentree.org » pour mettre ces situations en lumière (1). Comme celle de Charlie, 5 ans, gardé à domicile à Lyon faute de place en IME et qui n’a jamais mis le pied à l’école. Ou d’Anouk, 12 ans, en Vendée, qui n’a pas encore de place en unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis) au collège.

Une progression constante

Secrétaire d’État auprès du premier ministre chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel répond que « le rythme et la qualité de la scolarisation des enfants en situation de handicap ne cessent de progresser » : comme l’an passé, 20 000 nouveaux enfants seront scolarisés cette année en milieu ordinaire, annonce-t-elle. Au total, on observe un triplement des enfants scolarisés depuis 2006. 86 % de ces enfants sont scolarisés à temps plein dont un peu plus de la moitié bénéficient d’une aide humaine.

« Tous les enfants doivent trouver le chemin de l’école de la République, quel soit leur lieu de scolarisation », souligne-t-elle. Plus de 3 000 pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) seront actifs en cette rentrée pour faciliter l’accompagnement des élèves. Quant aux cellules d’écoute déployées par l’Éducation nationale dans chaque département, elles avaient enregistré 2 500 appels avant les vacances (2). « Elles répondent sous 24 heures aux familles sur la situation de leur enfant, en lien avec les différents interlocuteurs », précise la ministre.

Des enseignants peu formés

Sophie Biette s’inquiète particulièrement pour les enfants souffrant d’autisme, de troubles du comportement ou de déficience intellectuelle : « Les enseignants ne sont pas formés à leur accueil et les places en médico-social manquent. » La ministre, elle, assure que « des nouveaux outils, comme la plate-forme Cap École Inclusive, vont permettre de renforcer l’adaptation pédagogique des enseignants » : « On met tout en œuvre pour que les parents redeviennent des parents d’élèves comme les autres, et n’aient plus à interrompre leur vie professionnelle pour amener leur enfant chez l’orthophoniste ou à faire des kilomètres pour trouver une structure adaptée. »

Pour Rémi Turpin, président de l’APAJH 44, « si la volonté politique est claire, les finances ne sont pas à la hauteur des besoins ». Pour que son fils bénéficie d’un accompagnement adapté, Alexandra, elle, se lance dans un nouveau combat : elle va porter plainte contre l’État pour « carence de prise en charge ».

(1) Initiative lancée par l’Unapei et soutenue par une quinzaine d’associations.

(2) 0 800 730 123

Source LA CROIX.

La photo d’un enfant qui réconforte son nouvel ami autiste devient virale…

Une photo de deux garçons du primaire se tenant la main lors de la première journée d’école est devenue virale pour les bonnes raisons, à Wichita, dans l’État du Kansas.

La rentrée scolaire peut être source de stress pour un enfant. Ce peut l’être encore plus pour un enfant autiste. Pour le petit Connor, c’en était trop. Le garçon de huit ans s’est retrouvé isolé dans un coin, les larmes aux yeux, visiblement submergé par toute l’action autour de lui dans la cour d’école.

Le petit Christian n’est pas resté insensible à la situation et s’est rendu auprès de Connor. En lui tenant la main, il est parvenu à calmer son nouvel ami et à le convaincre d’entrer dans l’école.

Les mères des deux enfants ont été attendries par le geste de profonde bonté. Elles ne sont pas les seules puisque la photo des deux jeunes se tenant la main est devenue virale sur les réseaux sociaux.

«Tous les jours, je crains que quelqu’un rie de Connor parce qu’il ne parle pas correctement, qu’il ne reste pas en place, qu’il saute dans tous les sens ou qu’il se frappe dans les mains», admet sa mère April Crites.

Christian n’a jamais tenu compte des différences de Connor. Tout ce qu’il a aperçu, c’est un garçon qui avait besoin de soutien.

«Il a été gentil avec moi. C’était ma première journée à l’école et je me suis mis à pleurer. Il m’a alors aidé et j’étais heureux», explique Connor.

Pour les mères, la leçon est simple : «peu importe la couleur, le genre ou le handicap, soyez simplement gentils, ouvrez votre cœur. C’est ce dont notre monde a besoin», souligne Mme Crites.

«Un seul geste de bonté peut changer la vie de quelqu’un, peut changer le monde, enchaîne Courtney Moore, la mère de Christian. C’est vraiment tout ce que ça prend.»

Source TVA NOUVELLES.

« Les parents d’enfants handicapés ont un stress équivalent à un soldat »…

Dans un livre, l’Unapei donne la parole à des parents d’enfants handicapés.

Des mots sans concession à mille lieues d’une parole souvent compassée.

« Les parents d’enfants handicapés ont un stress équivalent à un soldat »

Des mots face au handicap. Des paroles de colère, de découragement, de solitude aussi, souvent. Des témoignages de parents qui racontent la vie de leur enfant. Des appels au secours ou à la bienveillance. Des mots parfois teintés d’un humour un peu amer. « J’ai lu un jour que les parents d’enfants handicapés avaient un niveau de stress équivalent à un soldat sur le champ de bataille. Je confirme. Je vais certainement m’engager dans l’armée », dit Jessica, mère de Yoan.

« Êtes-vous avec nous ? », c’est la question que pose l’Unapei dans un livre d’interpellation des responsables politiques et des professionnels de l’éducation, de la santé, de l’entreprise ou des médias. « Êtes-vous avec nous pour mettre fin au scandale de l’isolement des personnes handicapées et de leurs familles ? », demande l’association qui donne la parole à 50 personnes. Quelques professionnels du handicap, des bénévoles mais surtout des proches.

Les paroles de patients et des proches

Aujourd’hui, les parents d’enfants handicapés ont cessé de se taire. Et c’est un petit événement dans un monde où, pendant tant d’années, la parole est restée prudente, institutionnelle et un brin compassée. C’était l’époque où le handicap se vivait dans le silence et la résignation. La colère et la détresse étaient sans doute tout aussi fortes chez les parents. Mais elles se murmuraient dans le huis clos des familles. Surtout pas sur la place publique.

Et puis, il y a quelques années, les associations du handicap ont décidé de s’inscrire dans le sillage des associations des patients. De ces malades du sida par exemple qui, très vite, ont torpillé le paternalisme médical. Avec la conviction que les premiers experts de la maladie étaient ceux qui la vivaient au quotidien.

« Les cocktails de médicaments la transforment en zombie »

Et vivre aujourd’hui avec le handicap, c’est ne plus accepter l’inacceptable. « Quelques semaines après que le diagnostic de notre enfant a enfin été posé, j’en ai informé la directrice de l’école, qui m’a dit sans ménagement et avec une violence terrible : “Vous devez faire votre deuil, un deuil sans mort, sans cadavre mais c’est le même processus” », raconte Mélissa, la mère de Thomas, dans le livre de l’Unapei.

Les mots aussi d’Olivier, le frère de Jeanne, 37 ans, retournée vivre chez ses parents après sept ans d’hôpital psychiatrique. « Inscrite sur liste d’attente » depuis tellement d’années que plus personne dans la famille ne pense qu’elle aura un jour une place en établissement. « Les seules solutions proposées pour contrer ses crises de violence sont des cocktails de médicaments qui la transforment en zombie et la détruisent un peu plus tous les jours », explique Olivier.

La Belgique, faute de place en France

Les mots de Nadine, la mère de Marguerite, sans solution d’accueil depuis 2013. Enfin presque. «”La seule solution, c’est la Belgique”, nous dit-on. Comme un eldorado ! Nous sommes allés voir, nous avons visité et entendu. Un circuit bien huilé, comme si nous nous apprêtions à acheter une maison dans un joli lotissement », s’insurge Nadine.

« Notre fille n’est pas un pion qu’on déplace d’une case à l’autre, bon sang », ajoute-t-elle. Avec toujours, en travers de la gorge, la réaction des éducateurs et des médecins face à son refus de la Belgique. « De toute façon, il faudra bien vous y faire, il n’y a pas de place ailleurs. »

Des espoirs et de belles revanches

Des mots d’espoir, aussi, éparpillés ici et là. Comme raconter la douce revanche de la vie qui, parfois, cloue le bec aux oiseaux de mauvais augure. « Il n’ira jamais au collège », disait-on à Sylvie, la mère de Léo, qui aujourd’hui « sourit doucement » et ne cache pas sa fierté devant son garçon qui a eu son bac professionnel.

Le vœu tout simple, enfin, de Camille, la mère d’Élise. « Je voudrais que les autres aiment mon enfant, malgré son handicap, avec son handicap, au-delà de son handicap. Comme je la vois, moi, jolie, tendre, espiègle coquine… ».

Source LA CROIX.

E-norme, un réseau social pour les parents d’enfants « différents »…

E-NORME. Après avoir ressenti un grand isolement face aux difficultés de son fils, une mère vient de lancer un réseau social destiné à favoriser l’entraide entre parents d’enfants en situation de handicap.

E-norme, un réseau social pour les parents d’enfants « différents »

Quelques mois après la naissance de son petit garçon, Emile, Juliette Lacronique a commencé à avoir des doutes. « Il ne se tenait pas assis comme son grand frère au même âge et dès sa première année, il a multiplié les séances de kiné, psychomotricité, orthophonie… » Persuadée qu’il allait combler son retard de développement, elle a quitté son métier dans une agence de communication pour s’occuper de son fils à plein temps. « Si à l’époque j’avais su qu’il existait des dispositifs pour les parents d’enfants malades ou en situation de handicap, j’aurais fait des choix différents. »

Même sentiment d’isolement pour le diagnostic des troubles de comportement de son fils, désormais âgé de 8 ans. « On était déjà suivis par une équipe de généticiens, poursuit-elle. Mais on ne nous a jamais proposé l’examen de l’ADN le plus poussé, appelé Exome. » Elle en entendra parler au détour d’une conversation sur Facebook. Épaulée par l’association Sans diagnostic et unique, elle a pu effectuer ce test et est en passe d’obtenir une explication génétique.

Partage de bonnes pratiques

C’est de ses expériences qu’est né le réseau social E-norme, destiné à tous les parents d’enfants différents, des handicaps les plus lourds aux troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysgraphie…). Après une campagne de financement participatif réussi, le site a ouvert en janvier 2019 et compte près de 500 membres (1). Pour s’y inscrire, il suffit de donner un pseudonyme, une adresse mail et de renseigner sa zone géographique, pour permettre aux familles d’une même région d’entrer un contact.

Le site propose de répondre à plusieurs questions ouvertes, comme « Qu’est-ce qui vous a le plus aidé ? », « Qu’est ce qui a été le plus difficile ? » ou « Quels conseils donneriez-vous ? » De quoi partager une mine d’informations sur toutes sortes de pathologies mais aussi sur les structures d’accueil, les modes de prise en charge, les bonnes pratiques administratives, etc.

Se confier à des pairs

Un bon moyen, par exemple, de connaître le fonctionnement des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), dont les décisions peuvent varier d’un territoire à l’autre. « J’aurais bien aimé savoir, par exemple, que la MDPH dont je dépendais n’était pas aussi généreuse que celle du département où était suivi mon fils », illustre-t-elle. Enfin, malgré le soutien de ses proches, cette mère de 39 ans souhaitait pouvoir se confier sur son quotidien à des personnes concernées par les mêmes problématiques. « Quand je parle à mes amies de la situation d’Émile, elles sont vite dépassées par tous les sigles du handicap… ».

Son partenariat avec plusieurs associations – Les dénicheurs des possibles, Sans diagnostic et unique et l’association Léa –, lui a déjà permis d’aider plusieurs familles à avancer dans l’accompagnement de leurs enfants. « Quand je travaillais dans la communication, il manquait une dimension à mon travail, qu’Émile a révélée », poursuit Juliette Lacronique, qui prévoit aussi des rencontres physiques entre membres du réseau, en lien avec l’APF (Association France handicap). Après avoir postulé à plusieurs appels à projets, elle espère obtenir de nouveaux financements pour passer à la version 2 du site, qui sera plus facile à utiliser.

(1) Site : https://enorme.org/

Source LA CROIX.

Les Enfants de la lune découvrent la plongée subaquatique en nocturne au lac d’Annecy…

Ils sont à peine une centaine en France, environ 100 000 dans le monde entier.

Ces enfants et jeunes adultes sont atteints d’une maladie génétique rare qui se traduit par une sensibilité extrême à la brûlure du soleil.

On les appelle les Enfants de la lune.

Les enfants atteints du Xeroderma Pigmentosum (XP) doivent porter des masques pour les protéger des rayons ultraviolets

Ce dernier week-end, l’association les Enfants de la lune organisait pour la quatrième année une plongée dans le lac d’Annecy,en nocturne, pour huit enfants venus avec leurs familles de toute la France.

Âgés de dix  à vingt-quatre ans, les apprentis plongeurs sont encadrés chacun de deux moniteurs et cette année, ils vont expérimenter un nouveau type de plongée que Vincent Meurice, professionnel de la plongée pratique notamment avec les victimes d’attentats ou les militaires en stress post-traumatique. C’est un protocole de plongée unique en France qui  associe sophrologie, méditation et préparation mentale en mode subaquatique et fait l’objet d’un brevet.

Des masques anti-UV pour se protéger du soleil

Depuis cinq ans, les enfants peuvent porter un masque spécialement conçu pour eux grâce à l’association Les Enfants de la lune dont Wafa Chaabi est présidente : « ce sont des masques anti-UV qui ont été entièrement développés et financés par l’association, qu’on a distribué en 2014 à une centaine d’enfants et ce masque-là a permis de faire ce genre d’activités ; là, vous voyez, on est en fin de journée, il fait une vingtaine de degrés, ce n’est pas trop chaud pour eux, il y a une petite ventilation qui leur apporte de l’air, donc qui va leur apporter un confort. La visière est transparente, on voit le visage. Du coup, ils peuvent rester une petite heure à l’extérieur. Le tissu est anti-UV, la visière est anti-UV : tout a été réfléchi et pensé. Ce sera un travail que nous, on aimerait faire : améliorer ce masque. On en est très content. C’est du bénévolat, donc on essaie de trouver des personnes qui ont envie de nous aider, qui ont des compétences aussi dans ces domaines-là. C’est un des projets sur les trois prochaines années, c’est de l’améliorer« .

Les enfants atteints de XR entourés de leur familles et des benévoles des clubs de plongée de Bellegarde-sur -Valserine et Annecy - Radio France

La recherche médicale avance comme celle menée par la société ProGelife dont Pierre Cau, biologiste cellulaire est co-fondateur : _ »_les personnes âgées ou les moniteurs de ski, par exemple, vont aussi développer le même type de tumeurs pour les mêmes raisons. En Europe, c’est six millions de nouveaux cas de cancer de la peau par an, de ce type de cancer-là. Et si cela marche sur les patients Xeroderma Pigmentosum qui représentent l’archétype de la maladie, la maladie la plus gravissime, ça marchera pour les personnes plus âgées« .

Source FRANCE BLEU.

 

Marseille : Deux jeunes femmes prostituaient une adolescente déficiente mentale…

Elles ont été interpellées en fin de semaine dernière.

Marseille : Deux jeunes femmes prostituaient une adolescente déficiente mentale  FAITS DIVERS Elles ont été interpellées en fin de semaine dernière . Une prostituée à Paris (photo d'illustration).

Mères maquerelles avant de passer le bac. Deux jeunes femmes de 17 et 18 ans ont été mises en examen et écrouées samedi à Marseille pour des faits de proxénétisme, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de La Provence.

Ces deux adolescentes sont soupçonnées d’avoir forcé une troisième jeune femme à se prostituer sur le Jarret, dans le 5e arrondissement. Leur victime est déficiente mentale. L’adolescente devait remettre l’argent des passes à ses « protectrices », qui lui « donnaient des coups si elle râlait », indique à La Provence un enquêteur.

Depuis la mi-août

La semaine dernière, leur victime s’est réfugiée à l’accueil de la gare Saint-Charles avant de déposer plainte. Les deux jeunes femmes ont été interpellées jeudi dernier. Les faits auraient commencé mi-août.

Source 20 MINUTES.

 

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique" | Crédits photo : © Pixabay / pexels

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Elle force ses enfants à circuler en chaise roulante pendant 6 ans pour percevoir des allocations…!

Une Allemande est poursuivie pour une fraude sociale abjecte dans laquelle elle a entraîné ses enfants de force, relatent les médias allemands.

Maike B., 49 ans, est accusée d’avoir trompé le gouvernement et ses enfants en faisant croire que ces derniers étaient gravement malades.

La mère sans scrupule a ainsi forcé sa progéniture à se déplacer en chaise roulante durant des années, avec des conséquences catastrophiques pour leur santé et leur développement.

Mais en agissant de la sorte, la fraudeuse est aussi parvenue à encaisser quelque 140.000 euros d’aides sociales pour handicapés.

Maike B. se produisait volontiers dans des talk-shows où elle inspirait la compassion

Les faits de fraude sociale reprochés à la mère de famille s’étendent de 2010 à 2016. Maike B., originaire de Lensahn au nord de l’Allemagne, est tout d’abord parvenue à tromper les médecins pour obtenir des certificats médicaux incorrects. Ses enfants devaient notamment, sur recommandation de leur mère, se rendre à l’école en chaise roulante. Sur base des attestations médicales, elle a perçu des aides familiales destinées aux enfants malades et handicapés. Le montant de la fraude est chiffré à 140.000 euros environ.

Mais la mère sans scrupule n’a pas menti qu’aux professionnels de la santé et aux services sociaux. Elle a inventé à deux de ses propres enfants – Jendrik-Lukas, 10 ans, et Jennifer-Selver, 18 ans – qu’ils souffraient d’une grave forme d’ostéoporose précoce. Elle est allée jusqu’à leur faire manquer une centaine de jours d’école pour étayer la gravité de leur “état”. Cela a valu à son cadet, Jendrik-Lukas, de devoir doubler une année.

À son fils Jeremy, 15 ans, ainsi qu’à son frère Jerome-Hannes, 17 ans, elle a fait croire qu’ils souffraient, de leur côté, de polyarthrite rhumatoïde. Tous deux devraient donc, selon leur mère, passer leur vie en chaise roulante.

Menace de devenir “paraplégiques”

Pour les empêcher que ses mensonges ne soient révélés, elle avait fait croire aux adolescents qu’ils encouraient une paraplégie s’ils ne restaient pas dans leur chaise. À la maison, elle les laissait marcher quelque peu: pas plus de 80 pas par jour. Résultat des courses: ses enfants étaient totalement isolés et souffraient d’une grave faiblesse musculaire. De quoi entretenir dans leur esprit le mythe de la maladie et le spectre de la paraplégie.

Comme si cela n’était pas suffisant, Maike B. a pris plaisir à s’étendre sur la soi-disant malédiction qui s’était abattue sur ses enfants, parlant de leur maladie sur différents plateaux de télévision allemands au cours des dernières années.

La supercherie n’a été mise au jour qu’en 2016 lorsqu’un employé de la sécurité sociale a découvert des irrégularités dans le dossier de la famille et qu’une plainte a été introduite. L’enquête a révélé une effroyable manipulation des enfants et des maladies cousues de fil blanc. Cette semaine, Maike B. a dû répondre de ses actes devant le tribunal. Elle est poursuivie pour maltraitances sur ses enfants et fraude sociale.

La mère, Maike B. et ses enfants “malades”

Témoignages

L’aînée de la famille, Jessica R., a témoigné contre sa mère au procès. Aujourd’hui âgée de 27 ans, elle a expliqué que sa mère avait également voulu la persuader qu’elle souffrait d’une grave forme d’ostéoporose quand elle était plus jeune. Alors âgée de 18 ans, la jeune fille n’avait pas voulu croire sa mère et avait passé des examens médicaux à son insu: le spécialiste avait fermement exclu une quelconque pathologie.

Devant la cour, la jeune femme n’a pas épargné sa mère, avec qui elle a coupé les ponts. “Quand les contrôleurs sociaux venaient à la maison, tous les enfants avaient l’obligation de rester cloués dans leur chaise roulante. Puis ils devaient feindre d’être au plus mal”, a accusé l’aînée de la famille. Au juge qui lui demandait pourquoi les enfants avaient toujours obéi à leur mère, Jessica a expliqué: “Elle leur donnait des jouets en échange et leur disait qu’avec cet argent, ils pourraient continuer de mener une vie agréable”. Croyant leur mère sur leur maladie, ils suivaient aveuglément ses conseils.

La grande soeur a rapidement pris son indépendance et supplié ses frères et soeur de s’installer chez elle mais, de crainte que Jessica ne leur révèle le pot-aux-roses, Maike B. n’a évidemment jamais accepté qu’ils aillent chez elle. Après que les faits eurent été dévoilés, les quatre enfants mineurs d’âge ont été placés en famille d’accueil. Le verdict contre la mère est attendu pour le mois d’octobre.

Source7 sur 7.

Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude…

Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 aux Etats-Unis.

Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude.

Elles recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés à l’âge de 11 ou 12 ans. Les autorités sanitaires américaines​ ont affirmé, jeudi, que la vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers liés aux papillomavirus humains (HPV).

« Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d’agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination », a déclaré Brett Giroir, le ministre adjoint à la Santé américain, qui souhaite atteindre 80 % de couverture vaccinale aux Etats-Unis contre les papillomavirus humains.

Près de 35.000 cancers liés aux HPV chaque année

Selon un nouveau rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 dans le pays. Les virus, sexuellement transmissibles, peuvent provoquer des cancers chez les femmes comme chez les hommes, du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus ou du larynx.

Les autorités sanitaires recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés contre les HPV avant d’y être exposés, à l’âge de 11 ou 12 ans. Mais les taux de vaccination progressent très lentement parmi les adolescents américains. Seuls 51 % d’entre eux ont reçu l’ensemble des doses recommandées, soit 2 % de plus seulement qu’en 2017.

Source 20 Minutes.