Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant…

Le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé pour faire du protoxyde d’Azote « un enjeu de santé publique ».

Ce gaz dit « hilarant » est en vente libre et on en trouve aujourd’hui dans toutes les épiceries de nuit à Montpellier, mais il est loin d’être inoffensif.

Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant

Ce sont des petites cartouches métalliques grises de quelques centimètres de long, et aujourd’hui, on les trouve par dizaines sur les trottoirs ou dans les parcs publics. Ces cartouches de protoxyde d’azote, servent normalement à alimenter les siphons des appareils à crême chantilly, et sert aussi en médecine.

Mais depuis plusieurs mois, il a été détourné de son usage premier, car ce gaz dit « hilarant » peut mettre dans un état second pendant quelques instants.

Un état recherché par de nombreux jeunes qui l’utilisent comme une drogue. Il faut dire que ces cartouches ne sont pas chères et sont en vente libre. Mais leur utilisation à haute dose n’est pas anodine pour la santé.

Voilà pourquoi le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, pour faire du protoxyde d’azote un véritable enjeu de santé publique.  Philippe Saurel a en effet constaté que ces cartouches étaient en vente, notamment dans les épiceries de nuit de Montpellier.

« Il m’apparaît nécessaire qu’à la suite des différents rapports et constats  portés par l’Observatoire français des drogues et toxicomanie, l’accès à ce produit puisse être réglementé à l’échelle nationale afin de réguler sa consommation et le limiter à sa vocation initiale. »

Source FRANCE BLEU.

Dinard. Comment faire pour adopter un enfant handicapé ?…

« Adopter un enfant, c’est possible ? » : voici le thème de la conférence de Clotilde et Nicolas Noël, à l’église Notre-Dame de Dinard, jeudi 22 août 2019.

Dinard. Comment faire pour adopter un enfant handicapé ? Clotilde Noël avec Marie porteuse de trisomie 21

Clotilde et Nicolas Noël témoignent de l’histoire vraie de leur famille qui s’efforce d’accueillir et d’aimer dans la différence, ce jeudi.

Déjà parents de six enfants, ils ont adopté en 2013 Marie, petite fille porteuse de trisomie 21. Deux ans plus tard, ils accueillaient Marie-Garance, qui est poly handicapée. Bientôt, ils ouvriront leurs bras à un petit garçon handicapé.

« Ces enfants ont une intelligence de cœur. Le handicap reste encore tabou et beaucoup de personnes en parlent sans savoir ce que cela veut dire au quotidien. Je ne ferai pas du tout de notre histoire une généralité, mais notre vécu est à prendre en compte et peut rassurer » , affirment-ils.

Clotilde Noël est l’auteur des livres Tombée du nid, Petit à petit et Risquer l’infini aux éditions Salvator.

Jeudi 22 août 2019, à 20 h 30, conférence « Adopter un enfant handicapé, c’est possible ? » de Clotilde et Nicolas Noël, à l’église Notre-Dame de Dinard. Gratuit.

Source OUEST FRANCE.

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique"

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d’œstrogènes chez la femme enceinte…

« Cette nouvelle découverte appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme ».

"Cette nouvelle découverte appuie l'idée que l'augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l'une des causes possibles de l'autisme".

Un taux élevé d’hormones pendant la grossesse pourrait être lié à la naissance d’enfants autistes, suggère une étude anglo-danoise. Ces résultats s’avèrent similaires à une précédente recherche réalisée en 2015 sur le lien entre autisme et hormones sexuelles mâles.

En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) touchent environ 700.000 personnes, dont 100.000 âgées de moins de 20 ans, estime l‘Inserm. Bien que ces troubles neuro-développementaux soient en grande partie génétiques, les scientifiques continuent d’explorer des pistes afin de déterminer les autres causes éventuelles de TSA.

C’est précisément l’objectif d’une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Angleterre) et du Statens Serum Institut (Copenhague, Danemark), qui publie une nouvelle étude dans le journal Molecular Psychiatry.

En 2015, ces mêmes chercheurs avaient réalisé des travaux montrant que les androgènes, hormones stéroïdiennes qui favorisent le développement sexuel des mâles, étaient plus élevés au stade foetal chez les enfants qui ont développé de l’autisme à la naissance.

Pour cette nouvelle étude, les scientifiques ont réitéré leur expérience, mais en étudiant cette fois la présence d’oestrogènes, hormones naturellement sécrétées par les ovaires.

L’origine de ces taux élevés d’hormones reste à déterminer

Leurs recherches ont porté sur l’analyse du liquide amniotique de 98 femmes enceintes dont l’enfant à naître était autiste, tout en les comparant à 177 autres grossesses qui ont donné naissance à des enfants non autistes. L’objectif était d’évaluer les niveaux de quatre types d’oestrogènes (oestriol prénatal, œstradiol, œstrone et sulfate d’œstrone).

Au fil des recherches, les auteurs de l’étude ont constaté que le lien entre taux élevés d’œstrogènes avant la naissance et probabilité d’autisme était encore plus important que celui des taux élevés d’androgènes observés dans l’étude réalisée en 2015.

« Cette nouvelle donnée appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme. La génétique en est une autre et ces hormones interagissent probablement avec des facteurs génétiques qui affectent le développement du cerveau fœtal », explique le professeur Simon Baron-Cohen, directeur du Centre de recherche sur l’autisme de l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude.

Les recherches n’ont toutefois pas pu déterminer si ces taux élevés d’hormones provenaient de la femme enceinte, du foetus ou encore du placenta. « La prochaine étape devrait consister à étudier toutes ces sources éventuelles et la manière dont elles interagissent pendant la grossesse », précise Alex Tsompanidis, doctorant à l’université de Cambridge qui a participé à l’étude.

Source LA DEPÊCHE.

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte…

Des habitants de l’Ain ont déposé une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » le 19 août.

La première dans le dossier des « bébés sans bras ».

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte.

« Nous souhaitons que des investigations approfondies soient conduites par un magistrat instructeur indépendant et spécialiste des questions sanitaires et environnementales« , a indiqué le 19 août l’avocat Fabien Rajon. Ses clients, une famille de l’Ain, vient de porter plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » après qu’un de ses enfants est né avec une malformation des bras [une agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS), ndlr]. La plainte a été déposée au parquet de Marseille, dont le tribunal de grande instance dispose de l’un des deux pôles de santé publique.

« Des questions quant à l’impartialité des investigations »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Toutefois, en octobre, Santé publique France a affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts a estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. Cependant, plusieurs familles « se posent des questions quant à l’impartialité des investigations » d’après Me Fabien Rajon.

Le même comité, constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a également enquêté dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, il a recommandé de mener des investigations complémentaires, et, pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour achever le recensement des cas et statuer sur un éventuel « excès« .

Source FRANCE INFO.

Des fauteuils roulants réparés par des enfants au centre aéré de Florensac…! 20.000 sont jetés chaque année..!!!

Chaque année, plus de 20.000 fauteuils roulants sont jetés dans des bennes à ordures alors qu’ils sont encore en bon état.

Une association biterroise les rénove depuis trois ans avant d’en faire profiter ceux qui ne peuvent pas s’en acheter.

Elle fait appel aux enfants pour les réparer.

Chaque fauteuil est attentivement vérifé par les jeunes du centre aéré de Florensac dans l'Hérault

Florensac, France

Des milliers de fauteuils roulants sont jetés chaque année en France dans les bennes à ordures faute de recyclage. L’achat de ces appareils coûteux (700 euros environ pour les plus basiques) est pris en charge par l’Assurance maladie pour certains assurés. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Devenus inutiles, ces fauteuils imposants et embarrassants sont jetés alors qu’ils sont pour certains en très bon état et d’autres sont laissés à l’abandon dans les garages ou encore les greniers.

Limiter le gaspillage et préserver les ressources en réutilisant le matériel médical

Depuis trois ans, l’association biterroise Grandir et vieillir ensemble récupère et rénove ces fauteuils avant d’en faire profiter les plus démunis. L’initiative est d’autant plus originale que des jeunes sont mis à contribution. C’est le cas cet été des enfants du centre aéré de Florensac, dans l’Hérault.

« Jeter un fauteuil comme ceux-là, c’est comme si nous mettions à la poubelle des téléphones portables quasiment neufs. » Un enfant

Source FRANCE BLEU.

Mort subite du nourrisson : bientôt un test de dépistage ?…

Des médecins strasbourgeois espèrent généraliser un test sanguin permettant de détecter des nouveau-nés exposés au risque de mort subite.

Un syndrome qui conduit au décès de 400 à 500 bébés chaque année en France.

Mort subite du nourrisson : bientôt un test de dépistage ?

Un test qui permettrait de dépister les bébés à risque de mort subite représenterait un immense soulagement pour tous les jeunes parents.

La mort subite du nourrisson est la première cause de mortalité en France pour les bébés âgés entre un mois et un an. Chaque année, entre 400 et 500 bébés décèdent de façon brutale et inattendue au cours de leur sommeil sans qu’aucun examen ne permette d’identifier la cause de cette mort.

Une triste réalité qui va peut-être changer grâce au travail de chercheurs strasbourgeois.

En effet, des médecins du CHRU de Strasbourg ont mis en lumière les liens entre hyperactivité vagale (ralentissement cardiaque brutal) et malaises répétés selon une étude publiée mi-juillet par la Public Library of Science. Ces travaux pourraient ouvrir la voie au dépistage d’une partie « non négligeable » des bébés à risque de mort subite.

« On pourra proposer des traitements »

« C’est la première étude qui apporte une preuve biologique, aussi bien chez des adultes que chez des enfants qui font des malaises à répétition, qu’il y a chez certains une hyperactivité vagale et qu’on pourra leur proposer des traitements », explique le Dr Charlie De Melo, réanimateur-pédiatre .

Après des recherches menées sur des lapins, cette étude s’est fondée sur des prélèvements effectués sur des adultes et des enfants sujets aux syncopes, comparés avec ceux de sujets en bonne santé.

Elle montre le lien entre la surexpression de récepteurs muscariniques, une enzyme censée réguler ces récepteurs, et les syncopes.

« Il y a des récepteurs localisés au niveau cardiaque et parfois, le mécanisme qui contrebalance le système de stress (l’accélération de la fréquence cardiaque, l’augmentation de la tension) est excessif, le cœur ralentit trop et le cerveau est moins perfusé », résume le Dr De Melo.

Un adulte perdra connaissance pendant quelques secondes, sera en sueur, mais récupèrera spontanément, tandis que « chez certains nouveau-nés qui ont des surexpressions muscariniques pathologiques, cela peut aller jusqu’à l’arrêt cardiaque complet », ajoute-t-il.

Dépistage à 3 jours de vie

« Jusqu’à présent, on était un peu perdu devant ces malaises car on était seulement sur des signes cliniques, mais là, en faisant une prise de sang, on peut mesurer l’importance de la surexpression et comment l’enzyme agit », complète le cardiopédiatre Angelo Livolsi.

Une fois des taux anormaux de récepteurs et de l’enzyme identifiés, le patient peut être traité avec « un anti-muscarinique de synthèse », déjà prescrit à Strasbourg par le Dr Livolsi, qui suit des familles aux antécédents d’hyperactivité vagale.

Les médecins strasbourgeois poursuivent leurs recherches en effectuant des prélèvements, avec l’accord des parents, sur des bébés de moins d’un an hospitalisés pour des malaises graves, afin d’établir des valeurs de référence pour les nouveau-nés et les prématurés.

A terme, ils aimeraient proposer le test sanguin qu’ils ont élaboré « à large échelle, en même temps que les autres dépistages néonataux », effectués à l’âge de trois jours.

Détecter les bébés avant les malaises graves

« L’idée serait de détecter ces patients avant qu’ils fassent des malaises graves et de les traiter pendant leur première année de vie, c’est-à-dire la période de risque maximale », explique le Dr De Melo.

Le nombre de cas de mort subite du nourrisson a baissé de 75% en France après 1994, lorsque les autorités sanitaires ont préconisé de faire dormir les bébés sur le dos et non plus sur le ventre ou sur le côté, mais « stagne depuis les années 2000 », explique le Dr Karine Levieux, coordonnateur scientifique de l’Observatoire des Morts Inattendues du Nourrisson, installé à Nantes.

Plusieurs mesures existent pour diminuer le risque de mort subite du nourrisson :

  • coucher le bébé sur le dos dans une turbulette dans un lit à barreaux, sur un matelas ferme
  • éviter les cales-bébés, les peluches, les tours-de lit etc.
  • chauffer modérément la chambre (18 ou 19°C) et l’aérer matin et soir.
  • éviter de coucher le bébé dans le lit d’un adulte
  • ne pas fumer au domicile même en l’absence du bébé
  • respecter le rythme du sommeil et de repas du bébé
  • en cas de pleurs importants ou de refus de s’alimenter, consulter un pédiatre.

« Coucher les enfants sur le ventre était le premier facteur de risque », indique-t-elle, tout en soulignant que la mort inattendue du nourrisson est « probablement d’origine multifactorielle ».

Si les bébés à petit poids et les prématurés sont particulièrement exposés, elle cite parmi les facteurs de « stress extérieur » augmentant les risques l’exposition au tabagisme passif, un matelas mou ou une pièce surchauffée.

Source FRANCE INFO.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants…

Le voyage en Flixbus d’une mère de famille, qui souffre d’un handicap physique, et de ses deux enfants a tourné au calvaire lorsque le chauffeur est reparti sans eux après une pause déjeuner à Nivelles.

La femme a livré le récit de ce trajet pour Le Parisien.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants

Une halte à Nivelles s’est transformée en véritable galère pour cette famille parisienne. Comme elle le raconte au quotidien Le Parisien, Ayse, accompagnée de ses deux jumeaux de 13 ans, sont partis mercredi dernier à bord d’un Flixbus d’Orly pour aller à Nimègue, aux Pays-Bas, où sa sœur habite. Neuf heures de trajet sont au programme. Au bout de quatre, à 12h30, le bus s’arrête sur l’aire de Nivelles. Les passagers sont “obligés” de descendre, s’étonne Ayse, qui a l’habitude de rester à bord des cars pour déjeuner.

“Une ou deux minutes de retard”

C’est effectivement plus pratique pour cette femme de 47 ans, handicapée physique après avoir subi il y a trois ans une entorse de la cheville “qui n’a jamais guéri”. Depuis, elle ne travaille plus et se déplace en béquilles. Sauf pendant ce voyage, car “faire de la marche n’était pas prévu”. Avant de quitter le car, Ayse demande au chauffeur le temps de la pause: “40 minutes” rétorque-t-il.

35 minutes plus tard, Ayse commence à regagner le parking. Par précaution, elle autorise ses deux enfants à aller plus vite qu’elle afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de mésaventure. Malheureusement, le bus n’est plus là quand les jumeaux arrivent. “On avait à tout casser une ou deux minutes de retard”, regrette-t-elle.

Le début de la galère pour la mère de famille. Elle réserve un taxi pour rejoindre la gare de Nivelles, puis emprunte un premier train vers Bruxelles, puis un second vers Boxmeer, où sa sœur viendra récupérer toute la petite famille. Avant cela, la femme habitant aux Pays-Bas est allée à Nimègue pour récupérer les bagages des Français restés dans le bus… mais aussi pour avoir des explications.

Pas de “faute” selon Flixbus

Selon elle, le chauffeur était “pleinement conscient” que des passagers manquaient à l’appel en repartant de l’aire de Nivelles. “Je lui ai demandé où était ma sœur, il a répondu : ‘Je ne suis pas une nounou et je ne suis pas responsable’. Il n’en avait rien à fiche et il a dit que ce n’était pas ses affaires”, raconte-t-elle à Le Parisien.

Ayse attend de Flixbus des “excuses”. “Je leur demande de prendre en considération qu’ils transportent des humains, pas du bétail. Et qu’on ne soit pas considéré comme des chiens abandonnés”, s’emporte-t-elle. La Parisienne réclame également un remboursement de son itinéraire bis.

Contactée par le média, la compagnie concède que l’incident est “regrettable” mais n’envisage pas de remboursement car aucune “faute” n’a été constatée. Le bus “s’est arrêté exactement 46 minutes”, sur l’aire, soit “de 12h30 à 13h16″, selon le relevé du capteur GPS. “Dix ou vingt minutes de retard, j’aurais pu comprendre et j’aurais dit que c’était de ma faute”, souffle Ayse, qui affirme avoir “essayé d’expliquer” son handicap au chauffeur. Ses difficultés à se déplacer sont forcément visibles, précise-t-elle.

Sans avoir eu gain de cause, la famille s’apprête à reprendre un Flixbus pour le trajet retour ce mercredi soir, à son grand regret: “Mes enfants ne veulent plus prendre le bus mais je n’ai pas le choix, car je ne peux pas conduire”. En espérant que les trois personnes ne tombent pas sur le même chauffeur…

Source 7 sur 7.

CARTE. La fin août approche, gare aux poux !

On associe les poux et la rentrée scolaire, mais c’est dès le mois d’août que ces invités indésirables sont le plus nombreux.

Ils s’approchent actuellement de leur pic d’incidence dans plusieurs régions.

Votre enfant se gratte la tête ? C'est le moment de vérifier qu'il n'a pas de poux. Ces parasites connaissent leur pic d'incidence au mois d'août.

Chaque année, l’épidémie de poux fait preuve d’une régularité sans faille. L’incidence de ces parasites augmente au fur et à mesure de l’été pour connaître un pic fin août. D’après la société OpenHealth, qui est spécialisée dans la collecte et l’analyse de données de santé, il s’agit d’un des « phénomènes sanitaires ayant la plus grande régularité saisonnière ».

OpenHealth a créé un indice pour observer et quantifier le phénomène des poux. L’idée est simple : plus les consommateurs achètent des lotions et autres shampoings, plus cela indique qu’il y a des poux ! L’Indicateur avancé sanitaire (IAS®) Poux est basé sur ce suivi des achats en pharmacie d’un ensemble de produits indiqués contre les poux.

Les poux s’invitent en vacances

Cette année ne déroge pas à la règle, et les poux sont présents dans plusieurs régions, notamment sur les côtes, là où sont les vacanciers :

CARTE. La fin août approche, gare aux poux !

La côte sud bretonne, la Corse et le littoral aquitain sont particulièrement touchés, ainsi que le Limousin.

C’est donc maintenant, avant la rentrée scolaire, que le risque est le plus élevé et qu’il faut surveiller les têtes des enfants. S’ils se grattent, surtout autour des oreilles et sur la nuque, il est alors temps de procéder à un examen soigneux de leur chevelure, de la racine à l’extrémité du cheveu.

Les recherches Google sur le mot « pou » sont également un indicateur de cette saisonnalité. Chaque année, c’est au mois d’août que le parasite est le plus recherché.

Comment en finir ?

Plusieurs méthodes existent pour se débarrasser des pediculus humanus, et les parents sont souvent un peu désemparés face à ce choix. Chaque produit prétend être 100 % efficace mais les parents savent bien que ce n’est pas toujours le cas. Insecticides, agents enrobants, huiles essentielles ; chacun a ses qualités et ses défauts. Vous trouverez ici les avantages et inconvénients des différents traitements anti-poux.

Dans tous les cas, l’action mécanique d’un peigne fin et le renouvellement du traitement choisi au bout de quelques jours augmenteront les chances de venir à bout des poux.

Source OUEST FRANCE.

Handicap. Face à l’exclusion scolaire, une association lance un appel à témoignages…

L’Unapei, association qui milite pour l’accès des enfants handicapés à l’éducation, lance ce vendredi une plateforme sur internet visant à récolter des témoignages de parents sur la « réalité de parcours éducatif et scolaire » de leurs enfants.

L'Unapei va recenser les témoignages de familles mais aussi de personnels de l'Éducation nationale concernant l'accès à l'éducation des élèves handicapés (photo d'illustration)

La scolarisation des enfants handicapés peut parfois être un vrai parcours du combattant. L’Unapei, qui milite pour leur accès à l’éducation, lance ce vendredi 9 août un appel à témoignages des parents.

La plateforme, marentree.org, a pour objectif de « donner la parole aux parents d’enfants en situation de handicap et leur permettre de mettre en lumière la réalité du parcours éducatif scolaire de leur enfant, souvent source d’exclusion et de perte de chance », affirme l’Unapei dans un communiqué.

« Cette année encore, pour la rentrée scolaire, des milliers d’enfants en situation de handicap sont exclus des bancs de l’école », regrette déjà l’Unapei à moins d’un mois de la rentrée, prévue nationalement le 2 septembre.

« Recenser les besoins »

« Cette plateforme vise à recenser les besoins », explique Sonia Ahehehinnou, porte-parole de l’Unapei. « Le gouvernement a mis en place des projets d’amélioration avec lesquels nous sommes en phase, mais il faut que toutes les actions menées soient cohérentes ».

L’Unapei entend ainsi collecter des témoignages de toutes les personnes qui peuvent être touchées par le sujet : les parents, donc, mais aussi « les personnels de l’Éducation nationale, personnels médico-sociaux, ainsi que des parents d’enfants non-handicapés qui ont dans leurs classes des enfants en situation de handicap », énumère la porte-parole de l’Unapei.

L’inclusion scolaire des enfants handicapés « avance à pas lents », soulignait le député (PCF) de la Seine-Maritime Sébastien Jumel dans un rapport parlementaire remis le 18 juillet. La loi du 11 février 2005 pose pourtant le droit pour chaque enfant handicapé d’être scolarisé dans l’école de son quartier.À la rentrée 2018, plus de 340 000 enfants handicapés étaient scolarisés en milieu ordinaire et près de la moitié disposaient d’un accompagnement humain.

Source OUEST FRANCE.