Inquiétant .!!! Un anticancéreux périmé administré dans des hôpitaux français et suisses !!!

Plus de 100 000 flacons d’un médicament périmé ont été administrés à des patients dans des hôpitaux en Suisse et en France entre 2007 et 2011.

 

Les dates de péremption avaient été falsifiées à l’aide de fausses étiquettes. Entre 2007 et 2011, plus de 100 000 flacons périmés d’un médicament contre le cancer ont été administrés à des patients dans des hôpitaux suisses et français, comme le révèle ce dimanche 14 janvier le journal Suisse Le Matin Dimanche.

Il s’agit de Thiotepa, un anticancéreux distribué par les laboratoires Alkopharma. Ce traitement est notamment souvent prescrit pour lutter contre le cancer chez les enfants. Le médicament a une durée de vie de 18 mois. Certains flacons ont été vendus sept ans plus tard et ne contenaient plus la dose de principe actif exigée, comme le précise la Radio Télévision Suisse.

98 820 flacons vendus en France

Selon l’enquête de Swissmedic, l’autorité de surveillance du marché des médicaments suisse, Alkopharma a modifié la date de péremption de 98 820 flacons vendus en France pour un total de 3 278 425 euros et 2119 flacons vendus à des hôpitaux suisses pour la somme de 207 573 francs suisses.

En Suisse, le tribunal a condamné en 2016 quatre anciens dirigeants à des peines d’amende sans retenir la mise en danger de la vie des patients. La société a depuis fait faillite. Swissmedic estimant la peine trop légère a fait un recours et l’affaire devrait être jugée prochainement. En France, après 6 ans d’instruction, le parquet devrait rendre sa décision prochainement, tranchant entre un non lieu et le renvoi devant un tribunal correctionnel, comme l’indique Le Parisien.

Source TOP SANTE.

Montpellier: Un magasin spécialisé pour les femmes atteintes d’un cancer…

CANCER Marie Bellot a vaincu deux cancers du sein. Dans son magasin à Montpellier, elle conseille, réconforte et aide ses clientes à se sentir femmes malgré la maladie et les traitements…

 

Montpellier: Un magasin spécialisé pour les femmes atteintes d’un cancer

« Je suis enfin à ma place. » Marie Bellot a vaincu deux cancers du sein. Le premier à trente ans, le second dix ans plus tard. Cette Sétoise d’origine s’était promis de tout faire pour aider celles qui sont confrontées au crabe. Elle a tenu parole.

Dans La boutik de Marie, à Montpellier, elle aide les femmes à lutter contre la maladie. A sa façon, par ses conseils et l’aide morale. « Je me suis dit qu’il fallait faire un endroit qui rassemblerait tout ce dont on a besoin quand on tombe malade », détaille-t-elle.

« Rester jolie, se sentir femme dans ces moments difficiles »

On y trouve des prothèses capillaires ou mammaires, du maquillage, des cosmétiques haute tolérance pour lutter contre l’assèchement de la peau, mais aussi des accessoires de mode (foulards, bonnets…) « J’ai suivi des formations pour l’application des prothèses mammaires. Je suis très fière d’être reconnue par la sécurité sociale qui permet aux personnes qui viennent me voir de bénéficier des remboursements mais aussi d’avoir obtenu la charte des perruquiers. »

On y trouve aussi la lingerie adaptée après une mastectomie. « Il est tellement important de rester jolie pour garder le moral dans cette période compliquée ». Y compris en les aidant, si besoin, à se maquiller. « Je ne suis pas socio-esthéticienne qui est un vrai métier, je les aide seulement à se trouver plus belles. Même en étant malade, il y a plein d’alternatives et de petits trucs qui permettent de se sentir femme. »

Un endroit accessible et loin des regards

Au 160 rue d’Alco à Montpellier, La Boutik de Marie est un endroit discret mais accessible. « A mon premier cancer, lorsque j’ai été chercher ma prothèse capillaire, il m’a fallu marcher dans la rue. J’ai eu l’impression que le monde entier me regardait. C’est un souvenir très douloureux. Alors j’ai voulu un local accessible mais éloigné du centre-ville, avec un parking pour que les femmes qui n’ont plus de cheveux, plus de cils et de sourcils à cause de la chimiothérapie, n’aient pas à vivre ça. »

Mais son endroit préféré, c’est au fond de la boutique. Dans le salon cosy où elle accueille clientes et accompagnants. « On échange et c’est ce que je préfère dans ma nouvelle vie », souligne celle qui a dû affronter après le cancer une désillusion professionnelle : « Je suis passée du bras droit à préposée aux étiquettes. Mais je l’ai pris comme un signe de la vie. »

« Les rapports humains me donnent la foi »

Depuis son ouverture en septembre, la boutique est devenue un lieu d’espoirs. « J’y fais de belles rencontres, je vis des moments magnifiques », conclut-elle. « On m’a proposé de créer une franchise, mais ça ne m’intéresse pas du tout. Je reçois mes clientes sur rendez-vous pour avoir le temps de parler. Ce sont ces rapports humains qui me donnent foi en ce que je fais. »

Source 20 Minutes.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France…

Une projection présentée par Santé publique France estime à 400.000 le nombre de nouveaux cas des différents cancers en 2017. Avec une mortalité en baisse en dépit d’une hausse du nombre de malades.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France

Les diagnostics de cancer en France augmentent. Mais moins de malades décèdent de ces pathologies. C’est ce que révèlent des projections sur la France métropolitaine publiées conjointement par l’agence Santé publique France, l’Inserm, l’Institut national du cancer (Inca) et les Hospices civils de Lyon, le 2 janvier.

L’accroissement et le vieillissement de la population seraient en partie responsable de cette «augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer pour chaque sexe», notent les chercheurs. Après ajustement en fonction de l’âge, les chercheurs estiment cependant que le nombre de nouveaux cas de cancer chez les hommes s’est stabilisé entre 2013 et 2017, alors qu’il a augmenté chez les femmes. La mortalité, elle, a globalement diminué pour les deux sexes sur la même période.

Pour parvenir à ces estimations, les chercheurs ont analysé les données de 19 cancers solides (sein, poumon, prostate, foie, pancréas, etc.). Grâce aux observations réalisées entre 1975 et 2013, ils ont extrapolé la tendance pour déterminer avec le plus de précision possible le nombre de nouveaux cas de cancers et le nombre de décès survenus en 2017. Déjà réalisée en 2015, cette modélisation statistique permet d’avoir une estimation du nombre de cancers, «sans pouvoir dégager une tendance certaine», rappelle Florence de Maria, épidémiologiste, coordinateur du programme de surveillance des cancers en population générale à Santé publique France.

Elle précise: «Tous les cinq ans, l’agence Santé publique France publie une analyse des tendances des nouveaux cas de cancer et de leur mortalité. La dernière a été publiée en 2013. Mais le ministère a besoin de données intermédiaires et c’est à sa demande que nous réalisons des projections statistiques (en 2015 et 2017). Cela permet notamment d’adapter la prise en charge du cancer en fonction de nos données.»

Au total, environ 400.000 nouveaux cas de cancers auraient été diagnostiqués chez les Français en 2017, dont 54 % chez les hommes et 46 % chez les femmes. Au total, 150.000 personnes seraient mortes de la maladie (soit environ 25 % des décès en France). Les trois cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les hommes sont le cancer de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez les femmes, il s’agit du cancer du sein, suivi du poumon et du côlon-rectum.

Le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme

Pour les hommes, le cancer du poumon reste le plus mortel (plus de 20.000 décès), suivi par celui du côlon-rectum (9.300 décès estimés), puis de la prostate (8.200). Chez les femmes, le cancer le plus meurtrier est le cancer du sein, avec près de 12.000 décès estimés en 2017. Cependant, avec plus de 10.000 décès survenus en 2017, «le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme», souligne Florence de Maria. Chez les femmes de 50-74 ans, c’est déjà la première cause de décès par cancer.

Et pour cause: «Les femmes se sont mises à fumer sérieusement à la fin des années 60, et cette génération a été suivie par des générations qui fumaient autant sinon plus, explique Catherine Hill, épidémiologiste. À l’inverse, les hommes ont beaucoup arrêté la cigarette. Ils étaient environ 75 % dans les années 1950 à consommer régulièrement du tabac (contre 32 % depuis le début des années 2000, NDLR).» Des chiffres qui incitent à renforcer «des mesures de prévention annoncées dans le programme national de réduction du tabagisme», font remarquer les auteurs de l’étude.

«De même, les Français consommaient, au milieu du siècle, plus d’alcool qu’aujourd’hui, rappelle Catherine Hill. La réduction des facteurs de risque que sont l’alcool et le tabac a engendré une diminution de certains cancers, notamment ceux du larynx, du pharynx, de l’œsophage et de la bouche.» La prochaine estimation de Santé publique France sera publiée début 2019, à l’occasion de la clôture du plan cancer.

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Source FR3.

Deux agricultrices comtoises posent dans un calendrier contre le cancer du sein…

L’inventeur du calendrier « Belles des Prés » voulait prouver qu’on pouvait être agricultrice et « féminine ». C’est chose faite, avec ce calendrier dont une partie des recettes est reversée à la lutte contre le cancer du sein.

Audrey pose pour le mois de mai. La jeune femme est gérante d'une sellerie toute proche de Vesoul, dans le département de la Haute-Saône.

« Prouver qu’il est possible d’être féminine et glamour dans le monde agricole. » Tel est l’objectif de Johann Baxt, entrepreneur de 36 ans originaire d’un petit village près de Toulouse. En 2012, s’inspirant du calendrier des Dieux du Stade et du calendrier Pirelli, il invite des agricultrices de sa région à poser pour son objectif. Idée : réaliser un calendrier dédié uniquement au milieu agricole, dont une partie des recettes finance la recherche contre le cancer du sein.

Depuis, ce photographe autodidacte qui réalise son calendrier de A à Z (seule l’impression est effectuée par un professionnel) réitère l’expérience chaque année, en élargissant son périmètre géographique. Pour le calendrier « Belle des Prés » 2018, on trouve ainsi des mannequins d’un jour – et en très petites tenues – originaires de partout en France. Dont un modèle de Haute-Saône, Audrey, et un du Territoire de Belfort, Fanny.

Deux mannequins de la région.

La première est gérante d’une sellerie proche de Vesoul, en Haute-Saône. Elle est également cavalière et évolue dans le milieu équin depuis son plus jeune âge, explique-t-elle sur le site de « Belles des Prés ». A seulement 19 ans, Fanny est quant à elle installée dans le Territoire de Belfort. Elle est éleveuse de vaches vosgiennes et aussi « grande passionnée de cheval ».

Pour chaque calendrier acheté, un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein, assure son créateur.

La franc-comtoise s’est lancée dans ce « challenge » encouragée par son compagnon. Elle souhaitait promouvoir sa profession, et « l’engagement contre le cancer du sein ».

Je n’avais pas envie que la photo choisie soit trop vulgaire ou trop dénudée. Mais le résultat est réussi, le calendrier met en avant les femmes finalement, au-delà des corps.

1 euro par calendrier reversé à la lutte contre le cancer du sein

Pour le choix des modèles, Johann Baxt a procédé « un peu au feeling », assure-t-il. Mais la « belle » se doit de correspondre à l’idéal du corps féminin en vogue, d’être « coquette » et d’avoir « l’habitude de passer d’une paire de bottes de travail à une paire de talons ».

Et l’activité de l’entrepreneur est devenue si prenante qu’il s’y consacre même désormais à plein-temps : en janvier dernier, Johann Baxt a lancé un casting sur Facebook et a reçu une centaine de candidatures. La période de février à juin est ensuite dédiée à son tour de France personnel : le photographe rend visite aux agricultrices sélectionnées, et les prend en photo dans leur environnement. Après des retouches photos, le calendrier est produit durant l’été. En septembre, Johann Baxt s’occupe de la communication de son activité, puis est absorbé par les ventes au début de l’hiver.

L’an dernier, il assure avoir vendu quelques milliers d’exemplaires de son calendrier. Ce dernier est en vente exclusive en ligne sur le site www.bellesdespres.com au prix de 18.90€ (hors frais de livraison), dont un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein.

Source FR3.

Cancer du sein : les progrès constants de la radiothérapie…

Les oncologues cherchent de plus en plus à adapter les traitements au profil de leurs patientes en gardant en ligne de mire l’idée qu’il faut tout faire pour éviter la récidive.

Cancer du sein : les progrès constants de la radiothérapie

«La radiothérapie postopératoire conserve un rôle fondamental dans le cancer du sein», écrivait en 2012 dans la revue scientifique Cancer/Radiothérapie le Dr Bruno Cutuli, oncologue radiothérapeute (Institut du cancer Courlancy, Reims) et président de la Société française de sénologie et pathologie mammaire (SFSPM). «La réduction globale du nombre de récidives locorégionales est de 60 % à 70 %, tant pour les cancers in situ encore localisés aux canaux que pour ceux dits infiltrants, la forme la plus répandue de cancer du sein», explique au Figaro le Dr Cutuli. Ce qui en montre bien l’importance.

Chirurgie et radiothérapie vont de pair

La radiothérapie consiste à irradier les cellules cancéreuses par «des faisceaux de particules transportant une énergie telle qu’elle leur permet de traverser la matière et de la modifier», peut-on lire dans le très complet guide Les Traitements du cancer du sein, téléchargeable gratuitement sur le site de l’Institut national du cancer (Inca). «Après une chirurgie conservatrice, une radiothérapie externe de la glande mammaire est quasiment toujours réalisée», cela bien sûr, «tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants».

«Le but est de garder l’efficacité tout en réduisant le risque de complication, en particulier sur les poumons et le cœur, explique le Dr Cutuli. Depuis les années 1990, il y a eu des progrès techniques: développement des accélérateurs linéaires et amélioration du repérage par utilisation d’un scanner avec optimisation des dosimétries (préparation du plan de traitement, NDLR ).»

Pour les cancers du sein in situ et infiltrants, la radiothérapie utilisée en complément (adjuvante) de la chirurgie vise à détruire les cellules cancéreuses qui pourraient persister après l’opération. Lorsque tout le sein a été enlevé (mastectomie), la radiothérapie de la paroi thoracique est souvent indiquée, pour réduire le risque de récidive. Mais ce n’est pas le seul but de ce type de traitement. «On irradie aussi les aires ganglionnaires régionales, lorsque des cellules cancéreuses peuvent s’y propager, en particulier s’il y a des ganglions axillaires envahis», souligne le Dr Cutuli.

Pour chaque patiente, un plan de traitement va être établi «sur mesure» grâce à un travail d’équipe entre manipulateur, physicien et/ou dosimétriste, sous la coordination de l’oncologue radiothérapeute. «Le plan tient compte des caractéristiques de la tumeur, de la morphologie de la patiente et des problèmes médicaux qu’elle présente», résume le Dr Cutuli.

Éviter les récidives

Un véritable «travail d’orfèvre» car les thérapeutes disposent de mesures (histogrammes dose-volume, HDV) qui leur indiquent les valeurs-seuils d’irradiation à ne pas dépasser. «On regarde si le volume à traiter l’est correctement et si les HDV pour les organes sains adjacents sont respectés, explique le Dr Cutuli. Si c’est trop élevé, on refait des calculs en modifiant les champs, les angles, pour réduire les volumes et ne pas faire courir de risques à la patiente.» 

Le confort du malade, sans perte de chances en termes d’efficacité, a aussi été amélioré, en particulier pour les femmes âgées, avec des doses légèrement plus élevées délivrées en moins de séances (radiothérapie hypofractionnée). «On passe ainsi de cinq à six semaines de traitement à trois semaines environ», ajoute le Dr Cutuli.

D’autres protocoles tels que l’irradiation partielle (uniquement sur le lit tumoral pour les formes à bas risque de récidive) sont encore à l’étude dans des centres spécialisés. D’autres progrès techniques, ont aussi permis le développement de la radiothérapie stéréotaxique de très haute précision qui consiste à administrer de fortes doses dans un volume très réduit, et cela surtout pour le traitement de métastases osseuses et cérébrales.

La prudence reste toutefois de mise: «Il est très important de bien réfléchir avant d’alléger le traitement initial car il ne faudrait pas augmenter le risque de récidive à long terme, insiste le Dr Cutuli. N’oublions pas qu’aujourd’hui le pronostic en cas de récidive n’est pas très bon.» Le président de la SFSPM insiste sur le recul nécessaire: «Il faut juger les résultats du traitement des cancers du sein sur le long terme – dix à quinze ans – et se souvenir que la qualité du traitement initial est un gage de sécurité futur pour la patiente.»

Source LE FIGARO.

Hausse de la CSG : un geste pour les aidants…

La majorité va adapter le dispositif de compensation de la hausse de la CSG lors du vote en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

CSG

On ne ficelle pas d’un seul coup une opération aussi complexe que la hausse de la CSG, et  sa compensation sous forme de baisse des cotisations sociales . Après le  geste pour les pensionnaires des maisons de retraite , le gouvernement et la majorité parlementaire comptent apporter de nouvelles retouches à cette réforme, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la semaine prochaine à l’Assemblée. Ils veulent éviter de commettre  une injustice envers les aidants familiaux d’une part, et les artistes auteurs d’autre part.

Pas d’exonération de hausse de CSG

Les aidants familiaux, ce sont 7 à 10 millions de personnes qui s’occupent de leurs proches âgés ou handicapés. Certains ont dû réduire voire cesser leur activité professionnelle, et peuvent être rémunérés via la prestation de compensation du handicap que perçoit la personne dépendante. Au maximum, ils touchent 1.143 euros par mois.

Or ces aidants perçoivent un dédommagement sous forme de revenus du patrimoine, et non un salaire, avec un taux de CSG élevé (8,2 %, contre 7,5 % pour les salariés du privé). De plus, en 2018, ils ne pourront pas compenser le passage à une CSG de 9,9 % par une baisse de leurs cotisations salariales. « L’heure d’aide humaine de base sera rémunérée à 3,36 EUR nets avant impôt sur le revenu et non plus à 3,42 EUR », s’émeut l’Association des paralysés de France.

Pour remédier à cet oubli, le député LREM Adrien Taquet a proposé deux solutions : exonérer cette population de la hausse de CSG, ou bien changer la nature de la rémunération des aidants afin qu’ils paient moins de CSG. Le Sénat a adopté l’exonération, après que le gouvernement s’en est remis à la « sagesse » des parlementaires.

Cependant, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, n’a pas caché qu’il préférait la deuxième option, qui coûterait 5 millions au lieu de 30 millions d’euros. Surtout, Bercy n’a pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore des dispenses de hausse de CSG, et devrait donc pousser la deuxième option dans l’Hémicycle.

Un geste significatif pour les artistes

Par ailleurs, le Sénat a amendé le projet de loi pour que les artistes auteurs ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG. Ces derniers ne paient pas de cotisations salariales chômage, contrairement aux salariés qui versent 2,40 % de leur salaire brut, et qui vont voir cette cotisation disparaître en 2018. L’amendement de la sénatrice Catherine Morin-Dessailly permet d’alléger de 0,95 % le coût de leur cotisation retraite de base. Là aussi, Bercy n’est pas satisfait de la formulation.

« Le gouvernement travaille à un geste significatif pour les artistes auteurs, qui pourrait relever du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ou du projet de loi de finances rectificative », explique le rapporteur du premier texte, Olivier Véran. Il pourrait prendre la forme d’une baisse d’autres cotisations salariales dues par les artistes auteurs.

Source LES ECHOS.

 

Nantes. Un Nantais salué pour ses travaux sur un cancer du cerveau…

Le jeune chercheur nantais a été récompensé par la fondation Arc pour ses travaux sur un cancer du cerveau quasi fatal.

Raul Ezequiel Perret - cancer du cerveau

La fondation ARC pour la recherche sur le cancer vient de récompenser le jeune chercheur Raul Ezequiel Perret, étudiant en master 2 au Centre régional de recherche en cancérologie Nantes-Angers pour ses travaux sur le glioblastome.

Le glioblastome est le cancer du cerveau le plus fréquent, dont on recense 2 700 nouveaux cas, chaque année en France. C’est un cancer très agressif, au pronostic sombre (seulement 5 % de survie 5 ans après le diagnostic).

L’équipe au sein de laquelle le jeune chercheur travaille a mis en évidence le rôle d’une protéine, la neuropilin-1, dans la résistance du glioblastome au temozolomide, chimiothérapie de référence. Les travaux de Raul Ezequiel Perret ont montré que cette protéine était particulièrement présente dans les tumeurs résistantes à la chimiothérapie.

 Source OUEST FRANCE.

De nouvelles entreprises signent la charte « Cancer et emploi » pour les salariés malades
…

Afin d’améliorer le maintien et le retour en emploi des personnes atteintes d’un cancer, une charte de bonnes pratiques a été signée à l’Institut national du cancer par sept nouvelles entreprises, portant à 17 le nombre d’organismes qui s’engagent dans ce domaine.

Sur les mille nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque jour en France, 400 concernent des personnes en activité professionnelle. L’institut national du cancer (Inca) estime que trois millions de personnes vivent avec ou après un cancer. Des personnes qui, outre le combat contre cette maladie, doivent aussi pouvoir se réintégrer socialement notamment au niveau de la vie professionnelle.

Mais si l’amélioration de la qualité des soins (dépistage plus précoce, apparition de traitements plus performants, meilleure prise en charge médicale) allonge la vie des malades, le retour à l’emploi demeure une problématique souvent mal anticipée par les managers et les salariés. C’est pourquoi l’Inca a élaboré en mai dernier une charte de bonnes pratiques qui propose onze engagements pour améliorer leur accompagnement dans ce cadre.

Son but : « Proposer aux entreprises des principes opérationnels pour mettre en place une démarche cohérente pour le maintien et le retour en emploi des personnes atteintes de cancer », explique-t-il. En la signant, les organismes publics ou privés (entreprises et collectivités) marquent ainsi leur volonté « de mettre en place une démarche collective d’accompagnement de leurs salariés, afin de faciliter au mieux leur retour« .

Une vingtaine d’entreprises au total

Les premiers signataires ont été l’AFNOR, l’Association nationale des directeurs des ressources humaines, Bordeaux Métropole, Carrefour, Groupe Casino, Disneyland Paris, Fermiers du Sud-Ouest groupe Maïsadour, l’Institut national du cancer, la Mutualité Française et Sanofi. L’Inca vient d’annoncer qu’ils ont été rejoints par sept nouveaux membres : l’Agence de service et de paiement, BNP Paribas, le groupe Radiall, Janssen France, les laboratoires BioMérieux, la Maison Chancerelle et Malakoff Médéric.

« Désormais, ce sont dix-sept entreprises et collectivités territoriales qui se sont engagées afin d’adopter un nouveau regard sur le cancer au travail », précise l’Inca. Dans la présentation du document, ses experts précisent l’avantage que retirent les entreprises à le signer. En effet, l’apparition du cancer touche le cœur d’une organisation puisque la maladie est souvent associée à un risque d’incapacité professionnelle, de limitation et d’absentéisme…

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Source Santé Magazine.

Dépister le cancer colorectal dès 45 ans pourrait réduire la mortalité…

Selon une étude récente, avancer l’âge du dépistage du cancer colorectal à 45 ans au lieu de 50 ans permettrait de repérer et de soigner plus tôt les tumeurs.

Dépister le cancer colorectal dès 45 ans pourrait réduire la mortalité

Faut-il avancer l’âge du dépistage organisé du cancer colorectal, actuellement recommandé pour les personnes de 50 à 74 ans en France? C’est l’idée défendue par le Dr David Karsenti, gastro-entérologue à la Clinique de Bercy, en région parisienne. Avec ses confrères, il a réalisé une étude auprès des 6000 patients pris en charge pour coloscopie dans l’unité d’endoscopie de cette clinique. Les résultats, présentés le 30 octobre lors d’un congrès Européen de gastro-entérologie, montrent que les taux de tumeurs bénignes et de cancers explosent dès 45 ans. Selon les auteurs, il serait donc possible de diminuer la mortalité par cancer colorectal en dépistant dès cet âge.

«Dans notre pratique, nous détectons régulièrement des polypes ou des cancers chez des personnes de moins de 50 ans, commente le médecin. Les registres européens montrent également une augmentation récente des cancers du côlon chez les sujets jeunes. Nous avons donc voulu objectiver cette impression afin d’alerter sur la nécessité d’un dépistage plus précoce». Pour cela, les médecins ont analysé les résultats des coloscopies de 6000 patients ayant consulté à la clinique de Bercy entre janvier et décembre 2016. Un quart d’entre eux avait moins de 50 ans, tandis que les trois-quarts restants étaient quinquagénaires ou plus.

Les 45-49 ans particulièrement touchés

«Nous avons constaté que le taux d’adénomes augmente fortement dans la tranche d’âge 45-49 ans. Il est en effet deux fois plus important que celui de la tranche d’âge précédente, c’est-à-dire 40-44 ans», explique-t-il. Un adénome est une tumeur bénigne qui peut dégénérer en cancer en l’espace de 5 à 15 ans. Ainsi, 8 cancers colorectaux sur 10 naissent à partir d’un adénome bénin. Le dépistage des adénomes du rectum et du colon et leur ablation permettent de prévenir la survenue d’un cancer.

Autre découverte: «le taux de cancer explose de façon inquiétante chez les 45-49 ans par rapport aux classes d’âges antérieures. Alors que moins de 1% de nos patients âgés de 40 à 44 ans se sont vus diagnostiquer un cancer, c’est le cas de 4% de ceux de la tranche d’âge supérieure», poursuit le Dr Karsenti. Un taux multiplié par quatre à cinq donc. «Ces données sont valables pour tous les patients, qu’ils aient ou non un antécédent personnel ou familial d’adénome ou de cancer colorectal», souligne le Dr Karsenti.

Toutefois, de l’aveu de ses auteurs, l’étude présente une limite. «Notre analyse porte sur des patients qui, pour 38% d’entre eux, sont venus consulter parce qu’ils présentaient des troubles. Ce n’est pas une étude nationale menée auprès de personnes asymptomatiques, donc il existe un biais de sélection, explique David Karsenti. D’un autre côté, la population traitée présente un bon niveau socio-économique. Or on sait que parmi les facteurs de risque de ce cancer, on trouve, en plus de la prédisposition génétique, l’obésité, le tabagisme, l’alcool ou encore la consommation excessive de viande rouge

Actuellement le dépistage du cancer colorectal est proposé tous les deux ans aux 18 millions de Français âgés de 50 à 74 ans, Il consiste en un test à réaliser chez soi qui consiste à prélever un échantillon de selles et à l’envoyer à un laboratoire. Il a permis de réduire de 17% la mortalité par cancer colorectal depuis 2000 en France. Mais avec 17.500 décès déclarés en 2015, ce cancer reste le deuxième plus meurtrier de l’hexagone.

Source LE FIGARO.

Une ligne de maillots de bain créée en Saône-et-Loire pour les femmes atteintes d’un cancer du sein…

Belle initiative !!! En Saône-et-Loire, deux soeurs ont développé une ligne de maillots de bain spécialement conçus pour les femmes atteintes d’un cancer du sein. Ces maillots anti-UV protègent du soleil les zones irradiées lors de la radiothérapie. Un projet soutenu par la Ligue contre le cancer du sein.

C’est parce qu’elle n’a pas trouvé de maillot de bain correspondant à ce dont elle avait besoin lorsqu’a elle-même subi un traitement par radiothérapie, que Françoise Piazolla a eu l’idée de créée elle-même des modèles spéciaux : « Les radiothérapeutes m’ont dit que je ne pouvais plus aller au soleil à cause des zones irradiées, j’ai donc décidé de créer ma propre ligne de maillots de bain. « 

Françoise Piazzolla s’est associée avec sa soeur Marie-Hélène, pour monter son projet. Ensemble, elles ont dessiné les modèles et testé différents tissus. Conformément aux préconisations des médecins elles ont conçu des maillots de bain qui montent très haut au-dessus de la poitrine, qui descendent bien en dessous, et qui couvrent bien sous les bras. Toutes les zones sensibilisées par la radiothérapie sont ainsi bien protégées du soleil.

Ces maillot traités UPF 50+ rejettent 98% des U.V. Qui plus est, pour garantir leur qualité, ils ont été testés en laboratoire. Et pour l’esthétique et le confort des femmes, une petite poche permet de glisser des prothèses mammaires dans la brassière.

Les maillots de bains seront mis en vente sur internet d’ici la fin du mois. Chaque pièce coûte entre 79 et 99 euros.

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Source FR3.