Le SOS des parents de Loïs, une petite fille atteinte d’un cancer…

Un couple de surveillants de prison de Maxéville se bat pour être au chevet de leur petite fille atteinte d’un cancer.

Leurs collègues sont prêts à leur donner des jours. Mais ils se heurtent à une limite légale.

 

Je suis courageuse, tu sais ! » Du courage, la petite Loïs en a effectivement à revendre. Cette petite fille de 3 ans et demi affiche un sourire craquant et une extraordinaire énergie. Malgré les passages à l’hôpital de Brabois. Malgré les séances de chimiothérapie qu’elle doit encaisser. Malgré ses cheveux qui se font rares.

Sa vie a basculé le 18 février dernier. « Jamais nous n’oublierons cette date », confient ses parents, Valérie Vivier et Tony Deram. Ce jour-là, ce couple de surveillants de prison de Maxéville a appris que Loïs avait un cancer. Un neuroblastome métastatique, pour être précis.

« Il s’agit d’une tumeur entre le foie et le rein qui envoie des métastases dans la moelle épinière », décrit Valérie Vivier. La maladie est classée en plusieurs stades. Sa fille est touchée par le quatrième. Le plus grave. « Elle était, au départ, en urgence vitale. Car elle une tumeur de la taille d’un pamplemousse. Le traitement a heureusement réussi à la réduire », confie la mère de Loïs.

La petite fille doit être opérée dans quelques jours afin de lui ôter ce qu’il reste de la tumeur. Elle devra ensuite subir une chimiothérapie intensive et vivre durant des semaines dans une chambre stérile. Puis sont prévus des séances de radiothérapie ainsi qu’un traitement d’immunothérapie. Le chemin de croix médical doit encore durer plus d’un an.

Les parents ont cumulé tous leurs congés pour être au chevet de leur fille. Mais ils vont bientôt arriver au bout de leur stock. Emus par leur histoire, de nombreux surveillants ont alors décidé de leur faire don de jours de congé ou de RTT.

90 jours pas plus

Mais cela ne suffira pas. L’élan de solidarité était pourtant très fort. « Des collègues de Metz voulaient participer mais cela n’a pas été possible. Et à Nancy, la direction a bloqué les dons à deux jours par agent », soupirent les parents de Loïs. Ils se heurtent, en effet, à un problème légal. Un décret limite le nombre de jours qu’un fonctionnaire peut recevoir à 90.

« Alors que dans le privé, il n’y a pas de limite », s’étonne la maman de Loïs qui devrait en théorie reprendre le boulot en octobre prochain. « Il a été décidé que la mère et le père prennent leurs 90 jours l’un après l’autre. Ce qui leur permettra d’accompagner leur fille jusqu’à la fin de l’année. Ensuite, nous verrons comment évolue leur situation », indique le service communication de la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire.

Mais Valérie Vivier ne se voit pas retravailler tant que sa petite fille n’est pas tirée d’affaire : « C’est inimaginable ! » Son compagnon a proposé de lui donner ses 90 jours. La réponse a été également non.

Le couple de surveillants a protesté en envoyant un courrier à la direction interrégionale, au directeur national de la pénitentiaire et à l’agence régionale de la santé. « Mais nous n’avons pas eu de réponse », déplorent les parents de Loïs qui veulent se tourner vers leur député et la ministre de la Justice.

En attendant, ils ont reçu le soutien de la responsable de FO Pénitentiaire, Fadila Doukhi, qui ne mâche pas ses mots : « Ils ont toujours été assidus et volontaires dans leur boulot. Pour une fois, ils demandent quelque chose à l’administration et celle-ci ne répond pas présent. Ce n’est pas normal. Surtout que cela ne coûterait rien d’accepter plus de dons de congés ». Mais le règlement reste le règlement et pas question, pour l’instant, de tolérer une exception.

Source EST REPUBLICAIN

Hope, le robot ami des enfants hospitalisés au CHU de Rouen…

Il s’appelle Hope et c’est le nouveau compagnon des enfants hospitalisés au CHU de Rouen en cancérologie pédiatrique.

Hope est un robot humanoïde, il joue et il parle pour distraire les enfants pendant les soins. Il a beaucoup de succès auprès des petits patients et de leurs parents.

Madison, 13 ans, trouve le temps moins long à l'hôpital grâce à Hope

Du haut de son 1.40m, avec ses couleurs pop, la nouvelle recrue du service de cancérologie pédiatrique, au CHU de Rouen, ne passe pas inaperçue. Ce robot humanoïde, équipé d’une tablette avec neuf mini jeux, bouge et parle. Pour encourager les enfants, ses yeux se transforment même en cœur ! Pour Nathalie, maman de Thibault, 9 ans, Hope est un compagnon de jeu formidable: « Il est quasiment à la hauteur des enfants, il a les bras qui bougent, il parle: il y a vraiment un échange entre les enfants et Hope. » Le robot séduit aussi les adolescents comme Madison, 13 ans. Hope lui fait passer le temps, qu’elle trouve trop long à l’hôpital.

Hope est là pour distraire l’enfant au moment des soins. Il diminue son stress, parfois même il lui fait oublier la douleur. Laura, infirmière puéricultrice, explique: « On peut parfois faire une prise de sang ou poser une perfusion sans que l’enfant ne se rende compte ».

« On voit le sourire sur nos enfants. Et un sourire, ça n’a pas de prix » Nathalie, maman de Thibault hospitalisé au CHU de Rouen

Depuis son arrivée fin janvier, le robot humanoïde est devenue la coqueluche du service de cancérologie pédiatrique. Certains enfants qui viennent en consultation arrivent même en avance pour jouer avec Hope. C’est une société rouennaise, Event Bots, qui a conçu et fabriqué Hope. Son PDG, Guillaume De La Rue, réfléchit à de nouvelles interactions, grâce notamment à un système de badge personnalisé qui permettra par exemple au robot d’interpeller directement l’enfant par son prénom.

A l’origine de ce beau projet, il y a l’association Vie et Espoir, qui depuis plus de 30 ans vient distraire les enfants hospitalisés. Hope sera bientôt rejointe par une petite sœur: un nouveau robot, baptisé Life, arrivera en septembre prochain. Life et Hope – Vie et Espoir – deux biens jolis noms pour des robots au contact d’enfants malades du cancer.

Source France Bleu.

Cancers : le « stade du diagnostic », un élément précieux…

Grâce à ce nouvel indicateur, on sait que 60 % des cancers du sein et environ 45 % des cancers colorectaux sont dépistés à un stade précoce.

Cancers : le « stade du diagnostic », un élément précieux

 

Santé : une avancée prometteuse dans le traitement du cancer du poumon…

Cancer – L’association d’un médicament d’immunothérapie et de la chimiothérapie permet à 70 % des personnes atteintes du cancer du poumon avec métastases de contrôler leur maladie.

traitement du cancer du poumon

Un médicament prometteur pour le cancer du poumon métastatique pourrait arriver l’an prochain sur le marché français. Selon une étude présentée lundi 16 avril au  congrès annuel de cancérologie, organisé par l’Association américaine pour la recherche sur le cancer (AACR) à Chicago, aux États-Unis, ce traitement associant immunothérapie et chimiothérapie réduirait de moitié le risque de décès chez les patients.

Depuis 2017, certains malades reçoivent, dès la pose du diagnostic, un médicament d’immunothérapie, baptisé le Keytruda. L’idée de l’essai, présenté à Chicago cette année, est de l’associer à de la chimiothérapie classique. D’après les premiers résultats, 70 % des patients contrôlent leur maladie un an après avoir reçu ce nouveau traitement.

Prochaine étape : l’autorisation européenne

« C’est un vrai progrès pour les malades atteints de cancer du poumon à un stade avancé, se réjouit le professeur Christos Chouaid, pneumologue en oncologie thoracique à l’hôpital Intercommunal de Créteil (Val-de-Marne). Les premiers résultats sont vraiment très porteurs d’espoir. Avant la fin de l’année, on aura une autorisation européenne de mise sur le marché. Après, il y a une seconde étape qui est la fixation du prix. »

Je pense que d’ici un an, cela deviendra assez rapidement un standard pour la prise en charge des patients.Christos Chouaid, pneumologue à franceinfo.

Source France Info.

L’Australie sur le point d’éradiquer le cancer du col de l’utérus…

Une large campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) donne des résultats très spectaculaires. En France, le taux de vaccination n’est que de 20%.

L’Australie sur le point d’éradiquer le cancer du col de l’utérus

Dans moins de vingt ans, l’Australie n’aura plus de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus, se sont félicités des spécialistes du pays à la suite d’une étude épidémiologique pilote financée par le département de la Santé australien. Elle révèle que la proportion des femmes âgées de 18 à 24 ans porteuses des deux principaux types du virus responsables de la maladie a chuté de 23 % à 1 % entre 2005 et 2015! C’est le résultat d’une campagne de vaccination gratuite lancée depuis 2007 auprès des jeunes filles de 12-13 ans et depuis 2013 auprès des garçons dans les collèges.

«Même les populations non vaccinées ne sont plus infectées», souligne Jean Gondry, président de la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV) et chef de service du département de gynéco-obstétrique au CHU d’Amiens. Avec une couverture vaccinale qui atteint maintenant 80 % des Australiennes et 75 % des Australiens de 15 ans, la circulation du virus, et donc tout nouveau risque d’infection et de cancers du col de l’utérus, devrait cesser selon les modélisations épidémiologiques. De plus, un vaccin ciblant cinq autres types cancérigènes minoritaires du virus va compléter cette année la protection des nouvelles générations.

Les papillomavirus (HPV) viennent en tête des infections sexuellement transmissibles dans le monde.

Les papillomavirus (HPV) viennent en tête des infections sexuellement transmissibles dans le monde. Leur présence, très fréquente au début de la vie sexuelle, est le plus souvent asymptomatique et ne dure que quelques mois chez les jeunes femmes. Cependant, dans environ trois cas sur mille, une infection va s’installer durablement, surtout si elle bénéficie d’un terrain génétique favorable et de l’effet stimulant du tabagisme. Non dépistée, elle peut entraîner après plus de dix ans un cancer du col de l’utérus, de la vulve ou du vagin chez la femme, oropharyngé ou anal chez les deux sexes, et du pénis chez l’homme.

Le dépistage sur frottis de la muqueuse du col utérin des cellules anormales infectées, déterminant dans la chute du nombre de cancers du col de l’utérus observée depuis trente ans en Occident, demande un personnel qualifié et ne prévient que 75 % des cancers du col de l’utérus. En cas de diagnostic d’une lésion précancéreuse, «le seul traitement possible est de tenter de détruire toutes les cellules infectées, précise Jean Gondry, mais cette opération fragilise le col de l’utérus, ce qui augmente le risque de prématurité en cas de grossesse ultérieure». Enfin, l’annonce d’une infection génitale durable peut avoir de sérieuses répercussions sur la vie d’un couple……

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Source LE FIGARO.

 

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude…

Les personnes qui consomment trop de plats industriels voient leur risque de cancer accru, indique une étude menée en France et publiée ce jeudi.

En cause, la qualité nutritionnelle des plats préparés, mais aussi les additifs, les modes de cuisson et les emballages.

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude

Les personnes qui abusent des plats industriels augmentent leur risque d’être atteint d’un cancer, selon une étude auprès de 105.000 personnes en France, qui formule des hypothèses sur l’origine du danger.

Plus de sucre, de sel et de gras, moins de vitamines

Une brioche industrielle, une pizza surgelée, une salade composée… De 2009 à 2017, les participants à l’étude française NutriNet-Santé ont périodiquement rempli des questionnaires en ligne sur ce qu’ils mangeaient. Les chercheurs, qui publient leur étude dans le British Medical Journal (BMJ), se sont intéressés à ce qu’ils appellent les « aliments ultra-transformés ».

D’après eux, ceux-ci « contiennent souvent des quantités plus élevées en lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, ainsi qu’une plus faible densité en fibres et vitamines ». Ils citent pains, sucreries, desserts, céréales, boissons sucrées, viandes transformées (boulettes, nuggets, jambon avec additifs, etc.), pâtes et soupes instantanées, plats surgelés ou en barquette, etc.

Graisses, sauces, produits et boissons sucrés en cause

À quel point ces produits qui peuplent nos supermarchés et garde-mangers sont-ils dangereux ? « Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer (…) et un cancer du sein en particulier », résume l’Inserm.

Pour le cancer, ce risque est accru de 6 à 18%, et pour le cancer du sein spécifiquement, de 2 à 22%. Les « graisses et sauces ultra-transformées et les produits et boissons sucrées » étaient en cause globalement, et pour le cancer du sein, les chercheurs accusaient « les produits sucrés ultratransformés ».

Les additifs, les modes de cuisson et les emballages en cause

Reste une énigme : qu’est-ce qui provoque ces cancers ? Les scientifiques ont fait état de 2.228 cas, dont 108 mortels et 739 du sein, sur la période et la population étudiées. Les « hypothèses » des chercheurs les portent vers « la qualité nutritionnelle généralement plus faible » de ces produits, trop gras, trop caloriques et/ou trop salés, et « la vaste gamme d’additifs » qu’ils contiennent.

Par ailleurs, « la transformation des aliments et en particulier leur cuisson produisent des contaminants nouvellement formés », et leur emballage plastique peut contenir du bisphénol A, un perturbateur endocrinien, s’inquiètent-ils. Dans un éditorial, le BMJ souligne que l’étude ne propose qu’une première observation, qui « mérite une exploration attentive et plus poussée ». D’autres facteurs peuvent entrer en jeu, selon la revue, car « par exemple, le tabagisme et une activité physique faible étaient bien plus répandus chez les participants qui consommaient une plus grande proportion d’aliments ultratransformés ».

« Il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent »

« L’avantage de cette étude, qui a des limites, et qui ne prétend pas à l’exhaustivité, c’est de donner des chiffres », a commenté le médecin nutritionniste Laurent Chevallier, du CHU de Montpellier. « Aujourd’hui, on ne doit pas être dans le déni, et faire croire que tout le monde va faire mijoter son pot-au-feu. On passe moins de temps en cuisine, et il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent, ou des adolescents qui se posent des questions », explique-t-il à l’AFP.

Source FRANCE BLEU.

Cancer de la prostate : un patient lance une pétition pour le remboursement du radium 223…

Le radium 223, médicament indiqué dans le cancer de la prostate, n’est pas pris en charge en France car les autorités de santé le jugent trop peu utile.

Des médecins et associations de malades n’acceptent pas cette décision.

Cancer de la prostate : un patient lance une pétition pour le remboursement du radium 223

 

Thierry Marteau « se bat ». Contre son cancer de la prostate, mais aussi contre une situation qu’il juge insupportable. Le 5 janvier, ce père de 4 enfants, âgé de 44 ans, a lancé une pétition pour interpeler les pouvoirs public sur le radium 223. Son but : obtenir le remboursement de ce médicament utilisé dans le traitement du cancer de la prostate avec métastases osseuses, non pris en charge en France. A ce jour, son appel a recueilli plus de 1800 signatures.

Un médicament remboursé dans 23 pays

Thierry a été diagnostiqué en octobre 2017. Atteint par des métastases osseuses, il est traité par hormonothérapie et chimiothérapie. « J’en suis à la moitié  de mon protocole de chimiothérapie. La combinaison de ces deux traitements donne de bons résultats pour le moment », admet-il.  Mais, le 31 décembre dernier, il entend parler par « bouche à oreille » d’un autre médicament : le radium 223. « Des membres de ma famille ont été informés de l’existence du radium 223 par les médias. Il se disait qu’il allongeait la survie et améliorait la qualité de vie en soulageant la douleur causée par les métastases osseuses. »

Le produit a obtenu une autorisation de mise sur le marché français en 2013 mais celle-ci reste théorique, car il n’est pas remboursé par la sécurité sociale, et est, de ce fait, très peu prescrit. « Le radium 223 est remboursé dans 23 pays européens et pas chez nous. Quand j’ai pris connaissance de la situation, j’ai ressenti un sentiment d’injustice et d’abandon », lâche Thierry. Dans les jours qui suivent sa découverte, il appelle à la prise en charge de ce « traitement qui a prouvé son efficacité». Avec sa pétition, ce « fou de rugby » entend jouer collectif. « Je ne sais même pas si je suis éligible pour ce traitement. Ma pétition a un unique objectif : que tout le monde puisse en bénéficier et qu’il n’y ait pas de différence entre ceux qui peuvent aller en Belgique et ceux qui ne le peuvent pas. Et aussi, dans un deuxième temps, faire tomber les tabous qui perdurent autour des cancers masculins. »

Mobilisation de patients et de médecins

La voix de Thierry se joint à celle des associations de patients qui réclament l’accès au radium 223 depuis près de 3 ans. « Nous ne prétendons pas que ce produit est toujours efficace. Et, bien sûr, il ne permet pas de guérison. Mais il serait une option de plus à disposition des malades qui pourrait leur faire gagner du temps et leur apporter du bien-être », note Gilles Thibaudault, président de l’APCLP (Association de Patients porteurs d’un Cancer Localisé de la Prostate). Dans leur lutte, les associations sont soutenues par certains médecins spécialistes qui attestent de l’intérêt du produit. Le Pr Karim Fizazi, oncologue à l’institut Gustave Roussy de Villejuif est de ceux-là. Il assure que le médicament améliore la qualité de vie des malades….

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Source France Info.

 

 

Un test sanguin prometteur pour détecter le cancer de façon précoce …

Un test sanguin expérimental a permis de détecter de façon précoce les cancers les plus fréquents dans 70 % des cas en moyenne, donnant l’espoir de dépister la maladie et d’améliorer les chances de guérison.

Un test sanguin expérimental a permis de détecter de façon précoce les huit cancers les plus fréquents dans 70% des cas en moyenne.

 

Il donne un nouvel espoir de dépister la maladie, avant même l’apparition de symptômes et d’améliorer les chances de guérison. Un test sanguin expérimental a permis de détecter de façon précoce les huit cancers les plus fréquents dans 70 % des cas en moyenne. L’étude, publiée en ligne, jeudi 18 janvier, dans la revue Science, a porté sur plus d’un millier de patients dont la tumeur ne s’était pas encore propagée.

Ces résultats pourraient placer l’équipe de chercheurs de l’Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), menée par Nickolas Papadopoulos, en tête dans la compétition en cours pour commercialiser un test sanguin universel de dépistage du cancer. Ils ont déjà commencé une autre étude qui pourrait porter au total pendant cinq ans sur 50 000 femmes de 65 à 75 ans n’ayant jamais eu un cancer, pour déterminer si ce test peut détecter plus systématiquement la présence d’une tumeur sans aucun symptôme.

Sur huit types de cancer

Les mutations génétiques provoquent la croissance de cellules cancéreuses, dont l’ADN se retrouve dans le sang. Les chercheurs de Johns Hopkins et d’autres centres de recherche ont déjà mis au point des « biopsies » des cellules cancéreuses circulant dans le sang et peuvent déterminer comment un patient répondra aux différents traitements. Mais la détection de bribes d’ADN portant la signature d’un cancer naissant reste difficile, expliquent ces scientifiques.

Plusieurs sociétés de biotechnologie dont notamment Grail, une jeune pousse créée en 2016 qui a mobilisé un milliard de dollars d’investissement, ont séquencé des centaines de gènes dans des milliers d’échantillons de sang de cancéreux pour trouver les marqueurs d’ADN spécifiques du cancer. Adoptant une approche très différente, les chercheurs de Johns Hopkins ont décidé de séquencer seulement des parties de seize gènes qui mutent le plus souvent dans différents types de tumeur. Ils ont ajouté huit bio-marqueurs de protéines caractéristiques de ces cancers. Cette combinaison a nettement accru la sensibilité du test et permis de déterminer quel tissu de l’organisme était affecté.

Dans les échantillons de sang des 1 005 patients de l’étude atteints d’un des huit types de cancer les plus communs n’ayant pas encore fait de métastases, le taux de détection a varié de 33 % à 98 % selon les tumeurs, précisent les auteurs. La sensibilité a été de 69 % et plus pour les cancers de l’ovaire, du foie, de l’estomac, du pancréas et de l’œsophage qui sont tous difficiles à détecter précocement, ont-ils précisé.

Test à moins de 500 dollars

Ce test a rarement trouvé un cancer qui n’existait pas avec seulement sept fausses détections sur 812 réelles, soit moins d’un pour cent dans le groupe témoin de personnes en bonne santé, soulignent-ils. Ce test, appelé « CancerSEEK », a aussi pu réduire à deux sites possibles l’origine du cancer dans environ 80 % des patients. L’équipe de recherche a déjà déposé un brevet pour CancerSEEK dont le coût sera inférieur à 500 dollars. « Ce montant est excellent » car il est comparable à ceux d’autres tests actuels de détection du cancer comme la coloscopie, juge Anirban Maitra, un cancérologue du Centre du cancer Anderson à Houston au Texas.

Il pointe néanmoins des problèmes potentiels comme les protéines liées aux différents cancers utilisées dans ce test qui sont des marqueurs de tissus endommagés. Ainsi des personnes sans cancer mais souffrant de maladies inflammatoires comme l’arthrite pourraient être testées faussement positives. En outre, « CancerSEEK » ne sera probablement pas aussi efficace chez des patients sans symptômes dont les tumeurs plus petites pourraient diffuser moins d’ADN dans le sang, estime le Dr Maitra.

En fait ce test n’a dépisté que 43 % des cancers très précoces de stade 1 asymptomatiques, montre l’étude. Un autre problème potentiel pourrait être le traitement inutile et risqué de certaines de ces petites tumeurs qui n’évoluent pas et ne présentent aucun danger. Pour le Dr Papadopoulos, cela ne devrait pas être un problème puisque chaque cas est évalué par une équipe médicale. « La question n’est pas le surdiagnostic mais le surtraitement », juge-t-il.

Source OUEST FRANCE.

AJA, une unité spéciale du CHU de Grenoble dédiée aux jeunes malades du cancer…

Depuis 5 ans il existe en France des services dédiés aux jeunes malades du cancer.

Ces adolescents et adultes de 15 à 25 ans, dont les pathologies sont très rares et les problématiques bien spécifiques. Au CHU de Grenoble, l’équipe AJA fait partie de ces services exceptionnels. 

AJA, une unité spéciale du CHU de Grenoble dédiée aux jeunes malades du cancer

 

Tous les jeudis matin, l’équipe AJA se retrouve pour un « staff », une réunion au cours de laquelle tous les membres sont présents, psychologue, médecin, assistant social… C’est le moment où l’on évoque les nouveaux patients. Florence Delgado l’infirmière coordinatrice est la première à les rencontrer.

La plupart du temps, elle passe les voir dans leur chambre à l’hôpital. « Moi j’arrive en disant « on existe, on est l’équipe AJA, on s’occupe des 15-25 ans atteints de cancer », explique Florence Delgado. « Tu peux t’en saisir, ou pas, comme tu veux… Ca peut être maintenant, après les traitements, ou dans trois ans… »

Le jeudi l’équipe prend aussi du temps pour parler des patients qu’elle accompagne. C’est l’occasion d’échanger sur leur état de santé, leur état d’esprit et leurs problèmes. Johanna Carducci la psychologue conseille qu’un des jeunes rentre un peu chez lui pour souffler entre les traitements.

Florence Delgado explique qu’un autre a du mal à aller en cours. « Je lui ai dit « montre ta motivation à l’école, à la prof principale. Tu vas en cours, quand tu es fatigué tu vas à l’infirmerie. Mais va en cours ».

Tous les patients de l’équipe AJA sont malades du cancer. Ils ont un autre point commun, ils sont adolescents ou jeunes adultes. La prise en charge qu’ils trouvent ici est très spécifique, du sur-mesure. Seuls huit services de ce type existent en France.

« Dans la durée ce sont des patients qui ont des suivis très lourds, très concentrés à un moment donné, mais ce sont des one-shot… Nous on intervient pendant les moments de calme » explique le Dr Leila Gofti-Laroche, médecin épidémiologue de l’équipe AJA.

En 2010, au moment du second Plan Cancer, l’INC, l’Institut National du cancer a lancé un appel d’offre pour améliorer la prise en charge des 15-25 ans. C’est ainsi que le service AJA a été créé tout à côté de l’Hôpital couple-enfant du CHU de Grenoble…

L’unité AJA a été pionnière dans de nombreux domaines. Elle a tout de suite donné une grande place au sport, à l’approche psycho-sociale et aux soins de support.

Chaque patient possède un chéquier avec plusieurs séances offertes. Sophrologie, réflexologie, ostéopathie…

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.