Var : Un pédiatre faisant la promotion « d’un traitement homéopathique de l’autisme » suspendu…

Un pédiatre à Fréjus a été condamné par l’Ordre des médecins pour avoir fait la promotion d’un prétendu « traitement homéopathique de l’autisme ».

Var : Un pédiatre faisant la promotion « d’un traitement homéopathique de l’autisme » suspendu. Illustration autisme

Un pédiatre faisant la promotion d’un supposé « traitement homéopathique de l’autisme​ » a été condamné à un mois d’interdiction d’exercice par l’instance disciplinaire de l’Ordre des médecins de la région  Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Médecin à Fréjus dans le Var, le Dr Didier Grandgeorge s’est vu infliger « une sanction d’interdiction d’exercer les fonctions de médecin pendant une durée de trois mois, prenant effet le 1er février 2020 et assortie d’un sursis de deux mois », selon la décision de la chambre disciplinaire datée du 21 novembre.

« Attitude hostile à la vaccination »

Le pédiatre homéopathe était poursuivi par le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui avait porté plainte en janvier 2018, estimant qu’en « faisant la promotion d’un traitement homéopathique de l’autisme et en ayant une attitude (…) hostile à la vaccination », le Dr Grandgeorge enfreignait le code de déontologie médicale.

Le CNOM avait dans un premier temps demandé au conseil départemental du Var de l’Ordre des médecins de contacter le médecin pour « débattre avec lui » des traitements qu’il propose, mais l’instance départementale avait estimé que sa pratique professionnelle était « exempte de reproches ». L’instance déontologique nationale avait alors décidé de porter plainte directement contre lui.

Source 20 MINUTES.

 

Ce patch redonne la sensation du toucher aux personnes amputées…

Porter une prothèse de bras et pouvoir ressentir une poignée de main : ce n’est plus impossible grâce à la réalité virtuelle.

Un appareil a été mis au point et testé aux États-Unis. D’autres chercheurs œuvrent pour améliorer le sort des personnes amputées.

L’appareil ressemble à un patch en silicone. On le pose sur la prothèse.

L’appareil, décrit dans la revue Nature, ressemble à un grand patch en silicone. Il est mû par une trentaine de petits actionneurs contrôlés à distance via un écran tactile sans fil, comme un smartphone ou une tablette.

Lorsqu’on touche cet écran, les actionneurs du patch vibrent de manière simultanée, produisant une sensation sur la peau équivalente à ce toucher. Si l’on dessine par exemple un X avec le doigt sur l’écran tactile, le porteur du patch ressentira ce même tracé.

Ce patch redonne la sensation du toucher aux personnes amputées. Le patch avec sa trentaine de petits actionneurs.

Testé sur un vétéran

Développé par des chercheurs de Northwestern University dans l’Illinois, aux États-Unis, cet appareil a été conçu pour améliorer la qualité de vie des porteurs de prothèses, mais aussi, dans un optique plus ludique, créer des interactions tactiles à distance.  Nous explorons les capacités et les limites de la réalité virtuelle ou augmentée , explique à l’AFP Yonggang Huang, coauteur de l’étude.

Garrett Anderson, un vétéran américain qui a perdu son avant-bras droit pendant la guerre en Irak en 2005, a testé le nouveau patch. Il est parvenu à ressentir le toucher d’une poignée de main, et ce jusqu’au bout des doigts de sa prothèse. Les vibrations variaient en intensité, en fonction de sa force de préhension.  Je me souviens d’avoir saisi la main de ma mère et de l’avoir presque cassée, parce que je ne mesurais pas ma pression , a-t-il confié à l’AFP. Garrett rêve de pouvoir enfin tenir la main de ses deux enfants.

La recherche très mobilisée

Objectif à présent pour cette équipe américaine : rendre l’appareil  plus fin et plus léger . Ce ne sont pas les seuls à vouloir redonner des sensations tactiles à ceux qui ont perdu un membre. C’est une piste sur laquelle beaucoup de chercheurs travaillent.

Début octobre, une équipe suisse de l’Université de Zurich, associée à une start-up spécialisée dans la conception de prothèses, SensArs Neuroprosthetics, a présenté une prothèse révolutionnaire, dans la revue spécialisée Science Translation Medicine.

Des capteurs et une semelle sensorielle

Grâce à des capteurs dans le genou et une semelle sensorielle fixée sous le  pied , cette prothèse redonne la sensation de la marche à des patients amputés au-dessus du genou. Les signaux sont traduits en impulsions électriques puis acheminés jusqu’au cerveau grâce à de minuscules électrodes dans le nerf périphérique.

La prothèse connectée est reconnue comme un membre à part entière par celui-ci, ce qui n’est pas le cas d’une prothèse classique qui nécessite une réflexion et une adaptation permanentes de la personne amputée.

Les essais doivent être menés à plus grande échelle mais sont prometteurs.

À Brest aussi

Plus près de chez nous, dans l’Ouest de la France, des travaux sont également menés sur des prothèses connectées. Le CHU de Brest a lancé il y a quasiment un an le projet FollowKnee. Un programme ambitieux qui associe chercheurs et industriels.

L’objectif est d’équiper, d’ici à 2023, les prothèses de genou de capteurs capables de déceler une infection ou un défaut mécanique dès les premiers signes. Ce sont les principales sources d’échec après l’opération.

Source OUEST FRANCE.

Pour “renverser la tendance”, le Jardin Pêcheur à Bordeaux emploie uniquement des travailleurs handicapés…

Le Jardin Pêcheur Garonne a ouvert ses portes il y a trois ans dans le quartier des Bassins à flots à Bordeaux.

L’originalité de ce bar brasserie : il emploie 80 % de travailleurs handicapés.

Dans le quartier des Bassins à flots, à Bordeaux, le restaurant se fond dans le nouveau paysage à l’architecture moderne. Le Jardin Pêcheur a ouvert il y a trois ans, rue Lucien Faure.

Dix-huit salariés travaillent, de 8 h à 23 h, sept jours sur sept, dans ce restaurant aux allures élégantes. Mais parmi eux, seulement trois sont considérés comme des travailleurs valides.

Pour “renverser la tendance”, le Jardin Pêcheur à Bordeaux emploie uniquement des travailleurs handicapés

Le principe du restaurant : employer 80 % de travailleurs handicapés. Ces handicaps peuvent être psychiatriques, moteurs ou psychiques. Le restaurant jongle donc avec les difficultés de chacun, en aménageant des horaires plus restreints et des postes adaptés.

Mais en salle, on ne s’aperçoit de rien. Sans les petits drapeaux installés sur les tables pour décrire le concept, le restaurant ne diffère pas des autres.

« On a voulu renverser la tendance. Montrer qu’en réalité, rien n’empêche une personne handicapée de travailler. On a même eu des clients qui ont cru à une publicité mensongère », se souvient Pierre Maly, le fondateur du Jardin Pêcheur.

Combler le vide

Il y a douze ans, Pierre Maly, alors directeur d’un centre « d’adolechiants », comme il surnomme les jeunes ayant des troubles de la conduite et du comportement, décide d’ouvrir un premier restaurant à Trélissac, près de Périgueux en Dordogne.

« Ce sont des personnes qui ne trouvaient pas de travail en entreprise classique, mais qui ne rentraient cependant pas dans les critères des ESAT », explique Pierre Maly, le gérant bénévole du jardin Pêcheur.

Donnant alors des formations d’hôtellerie et restauration à ses élèves, il décide de mettre la théorie en pratique et ouvre un restaurant, qui n’emploiera que des jeunes venant de son centre. 

En 2016, sollicité par la mairie de Bordeaux, Bordeaux Métropole et l’Union européenne, il ouvre un second restaurant à Bordeaux et recrute au départ 24 personnes, à la fois en situation de handicap, mais aussi issus de quartiers prioritaires.

Le restaurant a d’ailleurs reçu une aide de la part de l’Union européenne ainsi que des fondations Eiffage, du Crédit Agricole, de la région mais aussi de Bordeaux Métropole qui leur a mis à disposition un bail emphytéotique.

« Aujourd’hui, je suis sollicité par des entreprises qui cherchent à mettre en place des postes pour les travailleurs handicapés. Ils viennent me voir pour avoir des conseils et connaître les marches à suivre », explique Pierre Maly.

« Ça a changé ma vie »

Parmi les recrutés, Benjamin Bedos, 36 ans. Orienté par l’Adapei, il fait un stage de six mois au restaurant de Trélissac avant de décrocher un CDI dans celui de Bordeaux. Il devient alors barman et serveur.

« Ce travail a changé ma vie. Avant, je ne faisais pas grand-chose de mes journées. Aujourd’hui, je me sens comme un vrai travailleur, avec des droits et des possibilités d’évolution », explique Benjamin Bedos.

« Je me sens comme un vrai citoyen français. »
Benjamin Bedos

Aujourd’hui, Benjamin Bedos porte également la casquette de délégué du personnel.

« Mon rôle est de faire en sorte que chaque poste prenne en compte le handicap de chacun et que chacun se sente bien. Car cette entreprise, même si c’est Pierre Maly qui l’a fondé, c’est nous qui maintenons le navire à flot. »

Des perspectives d’évolutions, Christelle Lacastaigneratte, employée du restaurant, les a vues se concrétiser.

« Au départ, mon métier n’était qu’agent d’entretien. Aujourd’hui, je m’occupe aussi d’une partie de l’administratif », explique la jeune femme.

Promouvoir le territoire

Le Jardin Pêcheur Garonne s’inscrit directement dans son univers. Car si le restaurant est solidaire, il est aussi local. Pas de tomate en hiver donc, les menus étant établis par saison.

« Nous faisons en sorte de proposer des produits issus de producteurs locaux », explique Benjamin Bedos.

Et pour mieux resserrer les liens de solidarité locale, le Jardin Pêcheur est en relation avec les ESAT de Verdelais, Vimon et Villambis, qui produisent et vendent des vins du château Lescure, mais aussi des graves. La brasserie se tourne aujourd’hui vers d’autres partenariats, avec un ESAT du Lot-et-Garonne qui produit des herbes séchées.

Tournez manège

En mars, date de fin des travaux qui jouxtent l’établissement, le Jardin Pêcheur voit les choses en grand, avec notamment l’arrivée d’un nouveau parking, qui permettra aux clients de se garer aux abords du restaurant.

« Nous souhaitons installer une terrasse, qui donnera directement sur le jardin public », explique Pierre Maly. Un jardin dans lequel le gérant souhaiterait installer un manège, vieux de 75 ans, entièrement retapé par l’association Club House, qui œuvre pour les personnes handicapées.

À terme, on aimerait que ce manège puisse permettre à ces jeunes de s’essayer à un emploi à temps partiel.

Loin de vivoter, le restaurant imagine aussi la transformation de son étage, qui accueille aujourd’hui des séminaires et des réceptions, en un « rooftop végétalisé ».

« Ce sera un endroit plus propice pour faire un bar à cocktails, avec une ambiance plus festive », imagine le gérant du Jardin Pêcheur. La terrasse devrait ouvrir au printemps prochain.

Source FR3.

Toulouse : 2 mois de prison avec sursis et 1 an d’interdiction de manifester pour une militante gilet jaune en fauteuil… Vidéo…

Odile Maurin, figure du mouvement des gilets jaunes, était jugée ce vendredi à Toulouse.

Elle était accusée d’avoir foncé sur des policiers avec son fauteuil roulant.

Elle a été condamnée à 2 mois de prison avec sursis et à l’interdiction de manifester pendant un an dans le département.

Toulouse : 2 mois de prison avec sursis et 1 an d'interdiction de manifester pour une militante gilet jaune en fauteuil. © ED / FTV

C’est un procès étonnant qui s’est tenu, ce vendredi 6 décembre, au tribunal correctionnel de Toulouse. Odile Maurin, fervente militante handicapée était jugée pour violences volontaires sur un policier avec une arme de destination inhabituelle… son fauteuil roulant.

La défenseuse des droits des handicapés, et mascotte locale du mouvement des gilets jaunes, était accusée d’avoir délibérément foncé sur les policiers avec son fauteuil roulant motorisé lors de la manifestation du 30 mars dernier, pour l’acte XX.

Le tribunal l’a jugé coupable de ces violences et l’a condamné à deux mois de prison avec sursis et à un an d’interdiction de manifester. Son avocat, Me Pascal Nakache, a d’ores et déjà annoncé que sa cliente ferait appel. 

Rassemblement de soutien devant le palais de justice

« Je vais rentrer armée dans le palais de justice ! », avait-elle plaisanté à son arrivée devant le palais de justice, entourée de ses soutiens, une soixantaine de personnes, dont au moins huit personnes en fauteuils roulants. Tous n’ont pas pu rentrer dans la salle d’audience. Le procès, reporté à plusieurs reprises en mai puis en octobre, était très attendu.

Une foule compacte s'est retrouvée devant le palais de justice de Toulouse ce vendredi en soutien à Odile Maurin / © ED / FTV

Elle était également accusée d’outrage aux forces de l’ordre suite à cette altercation, et d’avoir incité à porter atteinte à l’intégrité physique d’une commissaire en affichant sa photo sur ses réseaux sociaux, la désignant comme « la gazeuse en chef ». Pour ces faits, elle a été jugée non coupable.

« Je ne supporte pas qu’on m’empêche de manifester. »
Odile Maurin

Un quatrième chef d’inculpation, pour lequel elle a également été jugée non coupable, l’accusait d’entrave à la circulation d’un véhicule de secours pour s’être positionnée devant le canon à eau utilisé par les CRS pour le maintien de l’ordre. Le parquet estimait qu’elle l’a empêché « de poursuivre son action en vue de stopper un incendie ». Odile, elle, a raconté qu’elle a subi des jets de gaz lacrymogènes alors qu’elle « manifestait pacifiquement », ce pourquoi elle s’est mis devant le véhicule. « Je ne supporte pas qu’on m’empêche de manifester », a-t-elle justifié.

L’avocat d’Odile Maurin plaide la relaxe

Odile Maurin a réfuté les accusations dont elle faisait l’objet. Si la militante a reconnu la chute d’un policier lors de son face-à-face avec les forces de l’ordre, ce jour-là, elle prétexte une mauvaise manipulation d’un CRS. Celui-ci aurait « actionné le joystick du fauteuil, faisant accélérer et dévier brutalement le fauteuil, qui a fini sa course dans un véhicule de police faisant tomber au passage un policier », a affirmé son avocat, Me Pascal Nakache.

« C’est donc la manœuvre d’un policier qui a entraîné la chute de son collègue« , a ajouté Odile, qui a soumis à la cour une vidéo qui soutient sa thèse. Parmi les huit personnes présentes devant la cour ce vendredi pour témoigner en sa faveur, deux ont vu la scène, et plusieurs sont venus parler de sa personnalité « non violente ». Parmi elles, le député de Haute-Garonne, ex-LREM, Sébastien Nadot, ou encore un membre du CESER (conseil économique, social et environnemental régional).

Son avocat, qui juge ces poursuites « scandaleuses et ridicules », a plaidé la relaxe, sans succès.

Les infractions ne sont pas constituées, pour certaines les éléments n’existent même pas… on est dans une espèce d’acrobatie juridique dont la volonté, difficile à cacher, est d’intimider Odile Maurin et de la faire taire.
Pascal Nakache, avocat d’Odile Maurin

Odile Maurin ajoute qu’elle avait, pour sa part, déposé plainte contre la police en avril suit à cette altercation, après avoir souffert de cinq fractures du pied et d’une trentaine de bleus sur tout le corps. « Ma plainte n’a toujours pas été instruite », a-t-elle révélé.

10 euros d’amende pendant 120 jours requis

L’avocate du policier toulousain blessé avait demandé 1000 euros de préjudice moral pour son client. Mais celui-ci était resté flou sur la chronologie des évènements lors de l’audience, arguant que les faits « remontent ». Deux témoignages de femmes, qui ont vu la scène depuis leur balcon, plaidaient en faveur des policiers. Mais celles-ci n’étaient pas présentes à l’audience. Le policier n’a par ailleurs pas fourni de constat médico-légal concernant sa blessure.

Le procureur, Guillaume Renoux, a dénoncé quant à lui la tournure prise par ce procès, « transformé en tribune politique », selon lui, par la défense. Il a estimé que la prévenue n’avait pas obéi aux forces de l’ordre, n’avait pas respecté la loi, et donc devait être punie. Il a requis 120 jours d’amende à 10 euros par jour et une interdiction de manifester pendant 2 ans en Haute-Garonne. 

Connue comme le loup blanc

Odile Maurin est par ailleurs très connue pour sa pugnacité, notamment dans ses combats pour l’accessibilité des handicapés à travers son association Handi-Social. Ses faits d’arme ; le blocage d’un TGV dans la gare Matabiau en octobre 2018 ou encore son irruption sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac en décembre de la même année. Des faits pour lesquels elle sera jugée, aux côtés d’autres militants, le 24 mars 2020.

Source FR3.

Seniors isolés : « Il y a des invisibles dans les immeubles »… Belle Initiative…

Pas simple de rester en contact avec le monde extérieur lorsque l’âge avance et que les visites familiales se font plus rares.

Conscient de l’isolement dont souffrent certains de ses locataires, le bailleur social Logiest prétexte les fêtes de Noël pour faire se rencontrer ses résidents.

Seniors isolés : « Il y a des invisibles dans les immeubles »

L’AN DERNIER à THIONVILLE ….

Il y a une heure, Michèle et Lydia ne se connaissaient pas. Du moins pas vraiment. « On se croise bien dans l’ascenseur. Bonjour, bonsoir, ça s’arrête là », résument les sexagénaires. Pourtant, l’une et l’autre s’ennuient souvent dans leur logement tout neuf. « Heureusement, j’ai mon chien. C’est incroyable ce que c’est pratique pour nouer des contacts ! », lâche Michèle, une miraculée de la vie, rattrapée par les services du 115 il y a peu. Lydia reçoit bien la visite de ses enfants régulièrement mais cela ne remplit jamais une journée complète.

Le soir où nous les rencontrons, les deux femmes ont le regard pétillant. Et la parole libérée. Elles partagent rires et anecdotes du quotidien. Rien d’intime mais cette libération de la parole semble faire un bien fou. Quelque chose les a poussées à aller un peu plus loin que les banalités de bon voisinage. Nous sommes au 2 rue de Verdun, dans une résidence récente du groupe Logiest. Où le bailleur social a prétexté une opération décoration de Noël des communs pour sortir les locataires de leur chez eux. Simple. Et efficace.

Un public féminin

« Nous avions mis des affiches dans les halls d’entrées la semaine passées et puis nous sommes allés faire du porte-à-porte. C’est une façon d’aller à la rencontre de nos locataires mais surtout de sortir ceux qui souffrent d’isolement de chez eux. Nous connaissons la plupart de nos locataires, y compris ceux qui ont des fragilités, mais nous savons aussi qu’il existe toute une catégorie d’invisibles, qui ne se manifestent jamais mais sont terriblement isolés », relate la conseillère sociale de Logiest, Sabrina Vogel. La cible est clairement identifiée : les plus de 60 ans. « La plupart du temps il s’agit de dames seules qui ne font pas parler d’elles mais dont on sait qu’elles aimeraient se rendre utiles et rencontrer d’autres personnes, sauf qu’elles ne savent pas comment s’y prendre ».

Avec peu d’artifices (un sapin, des guirlandes, des gâteaux, un café…) mais de la chaleur humaine à revendre, les instigateurs de cette opération ont visé juste. Le réseau Monalisa (acronyme de Mobilisation nationale contre l’isolement des âgés) a été activé : le centre social le Lierre a envoyé ses bénévoles qui assurent des visites de convivialité tout au long de l’année ; l’ADMR a missionné ses personnes-ressources ; le bailleur social est venu en force. Le conseiller municipal Joseph Terver est passé distribuer un fascicule d’information sur les activités et services proposés par la Maison Saint-Nicolas, point de convergence obligé pour les seniors à Thionville… Tout ce petit monde s’est retrouvé animateur d’un soir, à partager anecdotes et confidences avec des habitants qui n’avaient rien demandé. Mais qui ont trouvé l’initiative bienvenue. « Et surtout à renouveler ! »7

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

« C’est l’événement d’une vie » : Ouiza, malvoyante, perçoit à nouveau la lumière grâce à un pansement cellulaire…

À l’occasion du lancement de la 33e édition du Téléthon vendredi, franceinfo a rencontré Ouiza, malvoyante de naissance.

Grâce aux dons et aux progrès de la recherche, elle perçoit aujourd’hui la lumière.

 "C’est l’événement d’une vie" : Ouiza, malvoyante, perçoit à nouveau la lumière grâce à un pansement cellulaire (illustration).

Ouiza est malvoyante de naissance. Elle souffre d’une maladie rare : une rétinite pigmentaire. C’est une maladie génétique dégénérative de l’œil qui se caractérise par une perte progressive et graduelle de la vision évoluant généralement vers la cécité. Cette maladie touche 30 000 malades en France, mais grâce aux nouveaux progrès dans la recherche et à l’argent récolté par le Téléthon, elle a vu sa vie… briller !

Cette quinquagénaire ne percevait que quelques lumières, jusqu’au jour où ses médecins lui ont proposé un essai clinique. L’idée : lui injecter dans l’oeil un patch avec ses cellules souches embryonnaires capables de remplacer les cellules défaillantes. Immédiatement, Ouiza accepte. « C’est l’événement d’une vie, se réjouit-elle, je suis le premier être humain à être greffé donc on ne sait pas du tout où ça peut conduire. C’est quand même un grand espoir, c’est une chose inattendue, bouleversante. »

« Ce que je vois, ce sont de vraies lumières »

Le patch est posé il y a trois mois, et rapidement, des progrès apparaissent. « À la consultation du deuxième mois, le docteur regarde mon œil et je lui dis ‘je vois votre lumière, ça marche’, » s’émerveille Ouiza. « Ce que je vois, ce sont de vraies lumières », dit-elle, comme « sur une porte de métro, le reflet des lampadaires sur le pelage de mon chien-guide, ma bague si je l’approche… Ce qui brille, ce qui renvoie la lumière ». Alors évidemment, comme elle dit en riant, Ouiza a pris goût au luxe.

« J’ai demandé que des choses qui brillent pour mon anniversaire, du diamant. J’ai dit ça à mon mari, mais ça ne marche pas ! » Ouiza à franceinfo

Pas de diamant, mais des conversations nouvelles avec son frère aîné, atteint de la même maladie rare, opéré lui-aussi, un mois après Ouiza : « On parle beaucoup de ça, forcément. On compare, on se raconte ‘moi je vois mieux ça’… On est extrêmement optimistes, heureux et fiers. »

De grands espoirs pour les malades

Douze patients au total vont recevoir ce patch lors de cet essai clinique. Un essai, et de grands espoirs pour les malades de rétinite pigmentaire… mais pas seulement. « On espère voir ce patch transformé en un véritable traitement pour ces maladies génétiques, mais aussi peut-être pour des maladies beaucoup plus fréquentes, comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge », explique Christelle Monville, chercheuse à l’université d’Evry.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) touche aujourd’hui 1,5 million de Français.

Source FRANCE INFO.

“Le Téléthon, c’est un gros plein d’espoir” : comment Virginie, Nordiste de 32 ans, a appris à vivre avec la maladie… Vidéo

La 32e édition du Téléthon commence ce vendredi, alors que les malades ont plus que jamais besoin du soutien du public.

C’est le cas de Virginie Caloin, atteinte d’amyotrophie spinale, pour qui ce marathon télévisuel est une bouffée d’oxygène.

A 32 ans, Virginie est atteinte d'une maladie évolutive rare. / © France 3

Virginie est née en 1987, l’année du premier Téléthon. A 32 ans, la Nordiste souffre d’une amyotrophie spinale de type 3, une maladie évolutive rare. « Les muscles sont fainéants, en gros c’est ça, résume-t-elle. Ils vont de moins en moins fonctionner au fur et à mesure du temps, ils vont faire de moins en moins leur travail de muscle et les choses du quotidien deviennent dures : marcher, se relever d’une chaise, monter les escaliers… »

Une maladie que les médecins lui ont décelé à ses 13 ans. Depuis, Virginie Caloin a appris à vivre avec la douleur, la fatigue, les baisses de moral. Si elle craint de perdre un jour son autonomie, le Téléthon, dont la ville ambassadrice 2019 est Dunkerque, est toujours une bouffée d’oxygène pour elle. « Tout au long de l’année, on se bat contre la maladie pour ne pas qu’elle gagne et le Téléthon, c’est un gros plein d’espoir. Pendant 30 heures, on n’est pas tout seul face à la maladie, c’est vu à la télé, on parle de nous », raconte celle qui vit à Marcq-en-Baroeul, en métropole lilloise.

« Métro, boulot, dodo ! »

Pour économiser ses mouvements, il lui faut beaucoup d’organisation. Chez elle, Virginie peut se passer de son fauteuil roulant. Et dès que possible, elle fait des exercices pour fortifier ses muscles défaillants. La jeune femme a un mental d’acier. Elle ne s’arrête jamais. « Métro, boulot, dodo ! Ma vie c’est le travail, les séances de kiné deux fois par semaine, en hiver on n’a pas très envie d’y aller mais j’ai besoin de ça. Grâce au kiné, je marche encore », estime-t-elle.

Une fois par an, elle a droit à un bilan complet au CHU de Lille. Elle y passe un mois, pour un renforcement musculaire intensif et plus régulièrement pour des visites de routine.  « Aujourd’hui, j’ai été chercher mes chaussures pour toute l’année, des chaussures orthopédiques en cuir », montre la trentenaire, comptable dans une PME depuis dix ans.

Aucun traitement n’existe à ce jour contre l’amyotrophie spinale, mais les recherches en thérapie génique sont pleines de promesses. Alors, pour le week-end du Téléthon dès ce vendredi, Virginie sera devant sa télévision avec l’espoir que les Français se montreront généreux une nouvelle fois.

Source FR3.

Écoles. Une classe de maternelle pour enfants autistes à Saint-Malo…

Elles ne sont que trois dans le département. À Saint-Malo, la maternelle Bel-Air dispose désormais d’une classe pour les enfants présentant des troubles du spectre autistique.

Une classe pour enfants autistes, à l’école maternelle Bel-Air, présentée par Bérengère Chevalier, l’institutrice spécialisée.

Une troisième classe a été inaugurée, mardi 3 décembre, à l’école maternelle publique Bel-Air, à Saint-Malo. Pas tout à fait comme les autres, elle accueille des enfants autistes. C’est la troisième maternelle du genre à ouvrir en Ille-et-Vilaine, après celles de Bourgchevreuil à Cesson-Sévigné, en 2014, et Jean-Rostand à Rennes, en 2016. Une quatrième pourrait suivre à Redon. « Des classes initiées par le Plan autisme 2013-2017, dont il nous faut mailler le territoire », explique Christian Willhelm, inspecteur académique.

« Résultats prometteurs »

Depuis le 18 novembre, deux enfants de 3 et 4 ans y prennent leurs marques. À terme, ils seront sept. Un tout petit effectif, adapté à ces enfants dont l’autisme, plus ou moins sévère, s’accompagne « de troubles du comportement, sensoriels comme une hypersensibilité, au bruit, à la lumière, au toucher ». Des enfants qui peuvent avoir du mal à se repérer dans le temps ou dans l’espace, communiquent difficilement voire ne parlent pas, éprouvent des difficultés à traiter l’information.

« Après trois semaines de fonctionnement, on peut dire que les résultats sont très prometteurs », sourit Bérengère Chevalier, l’institutrice. Spécialisée, elle a déjà enseigné auprès d’enfants autistes dans une classe élémentaire Ulis, à Rennes, « Une structure qui dépend de l’Éducation nationale. » Les UEMA, elles, sont rattachées à un Institut médico-éducatif (IME), ici les Hautes-Roches, géré par l’association Pep Brétill’Armor.

« Ne pas perdre le fil »

Dans la classe, « assez blanche pour limiter la stimulation visuelle », tout est adapté à la pédagogie comportementale : repères visuels, spatio-temporels, pictogrammes, timers « pour comprendre le temps qui passe. On a aussi ces petites planches qui séquencent chaque apprentissage, comme se laver les mains ».

Chaque enfant peut visualiser et suivre son emploi du temps personnalisé, la grande table où se partage le goûter est systématiquement recouverte d’une nappe, « encore un signe qui va les aider à se repérer ».

Une autre classe a été aménagée en divers espaces et bureaux et lorsqu’il se déplace d’un lieu à un autre, l’enfant peut emmener sa petite figurine, « qui l’aidera à ne pas perdre le fil, entre deux activités ».

Le but de ces classes intégrées dans l’école ? « Favoriser l’inclusion de ces enfants, la plus rapide possible, dans des classes ordinaires. Une ambition politique mais aussi un souhait des associations de parents », explique Marie-Claire Gautier, directrice de l’IME.

Un projet monté en huit mois

Monté en huit mois, « un record », l’UEMA malouin a mobilisé plusieurs partenaires. La Ville de Saint-Malo, qui a mis deux classes à disposition et financé leur aménagement, l’Agence régionale de santé, qui débloque une enveloppe de 280 000 € pour financer les mi-temps de psychologue, éducateur spécialisé, orthophoniste, psychomotricien et l’infirmière. L’Éducation nationale prend en charge les postes d’instituteur et d’AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap).

Quant à l’orientation, elle est validée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), après diagnostic soit par l’équipe de pédopsychiatrie de l’hôpital, soit par le service diagnostic du centre d’action médico-sociale précoce, « où l’enfant, dès 18 mois, peut être orienté le plus souvent par le médecin ou pédiatre, parfois par les parents eux-mêmes ». Accompagnés dès l’âge de 3 ans, ces enfants « multiplient les chances d’évolution favorable. À cet âge, les neurones miroirs fonctionnent parfaitement et la plasticité cérébrale offre de meilleures perspectives ».

En Bretagne, 1 600 enfants de 3 à 16 ans souffrent de troubles autistiques, dont 600 en Ille-et-Vilaine, scolarisés de 3 à 16 ans et à 82 % dans des classes ordinaires. Les autres le sont en IME, classes Ulis ou UEMA.

Source OUEST FRANCE.

Des collégiens autistes scolarisés dans une unité sur mesure à Aulnay-sous-Bois, une première en France…

A Aulnay en Seine-Saint-Denis, la première unité d’enseignement externalisée pour collégiens autistes a fait sa rentrée avec succès.

Ce dispositif sur mesure, centré entre autres sur la socialisation et l’autonomie, doit permettre aux enfants de bénéficier de l’inclusion scolaire.

La toute première unité d'enseignement externalisée (UEE) pour collégiens autistes se trouve à Aulnay-sous-Bois (illustration). / © JOËL SAGET / AFP

Mounib, Adam, Rafi, Boubacar, Sanjay et Alioune : tous ont fait leur rentrée cette année dans une unité d’enseignement externalisée (UEE), au collège du Parc à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Une première en France, qui concerne les matières principales, comme le français, les maths, ou encore l’anglais.

Pour ce qui est des cours de sport et d’arts plastiques, mais aussi en récréation ou à la cantine, les collégiens autistes rejoignent une classe de 6e « classique ». « On s’amuse bien avec eux. Ils sont pas comme nous, mais je les comprends », explique Léonore, une adolescente avec qui Sanjay et Mounib ont cours d’EPS. Leur accompagnante (AESH), Gracia Martins, n’est ceci dit jamais loin.

« On a beaucoup d’a priori, on pense que ce sont des enfants soit très intelligents, soit très renfermés, résume Saïd Haddouchi, principal du collège du Parc. Or il y en a beaucoup au milieu, c’est à ceux-là qu’on s’adresse. L’objectif est la socialisation et l’autonomie. » Et d’ajouter : « Très naïvement, on ne pensait pas que c’était une première en France. On a lancé ce projet car il répondait à un besoin. Ce n’est pas difficile à mettre en place ! »

« Avant, certains ne parlaient pas, n’écrivaient pas, ils ont fait d’énormes progrès »

Du côté du gouvernement, le premier ministre Edouard Philippe a reconnu en juin dernier la « lenteur » du déploiement des unités d’enseignement externalisées qui doivent permettre aux 100 000 enfants autistes en France de bénéficier de l’inclusion scolaire. A ce jour, il existe 137 UEE en maternelle, 26 en élémentaire et, donc, une seule en collège pour l’instant.

Au collège du Parc, le succès de l’unité d’enseignement repose en très grande partie sur les épaules de Caroline Bergé, enseignante spécialisée en charge de ces six élèves de sixième âgés de 11 à 12 ans. En classe, elle est épaulée par l’accompagnante et une éducatrice.

Tout est extrêmement ritualisé comme l’explique Caroline Bergé, qui sollicite en permanence ses élèves pour maintenir le contact, parfois difficile à instaurer : « Il faut toujours leur expliquer ce qu’on fait, ce qu’on va faire ». Cette ex-prof d’histoire géo très investie a convaincu plusieurs enseignants de prendre ses élèves dans leurs cours : « Avant, certains ne parlaient pas, n’écrivaient pas, ils ont fait d’énormes progrès. On n’en fera pas des polytechniciens, mais quatre ou cinq pourraient accéder à un CAP, avoir un métier. J’aimerais qu’ils sachent prendre le métro, faire des courses sans se faire arnaquer, se faire à manger. »

« C’est un miracle »

En sport, le professeur d’EPS Nicolas Roelandt a décidé de traiter les pré-ados autistes « comme les autres » et de ne pas « se fixer de barrière » : « Au final, ce n’est pas compliqué, et tout le monde sort de cours très heureux. Il faut juste avoir envie. »

Si cette unité d’enseignement est « une pépite d’or » d’après Caroline Bergé, cette dernière relativise : « Une pépite c’est tout petit. Il y a trop peu d’autistes pris en charge, trop d’enfants déscolarisés, trop de mères seules à la maison avec leur enfant. » L’équipe enseignante espère en tout cas faire des émules ailleurs sur le territoire. « Beaucoup d’enfants atteints de troubles du spectre autistique ont la capacité d’être en collège. Ils sont sociables, sont en demande, aiment ça, détaille Virginie Royer, éducatrice qui suit ces élèves à l’école et en hôpital de jour. Ça a d’autant plus de sens que ce sont des enfants qui peuvent se révéler avec l’adolescence : on en voit beaucoup sortir de l’autisme vers 15 ans. »

Du côté des parents, Sihame Khenenou, la mère de Mounib – venue spécialement d’Algérie en 2016 – se réjouit de la qualité de la prise en charge de son fils : « Là-bas on n’acceptait pas son handicap, alors qu’il est très intelligent, qu’il dessine très bien. Il a d’ailleurs appris le français très vite. »  D’après elle, Mounib « a changé à 100% » depuis qu’il va à l’école : « Avant c’était les crises, les pleurs, les bêtises. Maintenant il est calme, il dit qu’il a grandi, qu’il se sent capable. C’est un miracle. »

Source FR3.

Du matériel médical reconditionné et revendu à petit prix, c’est possible avec Envie…

L’entreprise d’insertion Envie collecte le matériel usagé et le remet en état pour les professionnels et particuliers.

A Nantes, l'entreprise d'insertion Envie autonomie reconditionne du matériel médical.

  • Envie autonomie récupère des vieux fauteuils roulants, déambulateurs, chaises percées ou lits médicalisés.
  • Elle les démonte et les remet en état de fonctionner avec une garantie de deux ans.
  • L’opération est, de plus, effectuée par des salariés en insertion.

Bien connue pour ses produits électroménagers réparés puis revendus à petit prix, l’entreprise d’insertion Envie s’attaque aussi au matériel médical. Objectif : collecter fauteuils roulants, lits médicalisés, chaises percées, lève-personne et autres chariots de douche inutilisés et les remettre en état au profit de clients ayant besoin d’assistance technique au quotidien. A Nantes, elle vient ainsi d’inaugurer Envie autonomie 44, un magasin ouvert aux professionnels de santé et au grand public, associé à un atelier de réparation employant quatre personnes.

« On récupère du matériel défectueux, ou qui n’est plus aux normes, directement auprès des particuliers ou des établissements de santé. Récemment, une résidence pour personnes âgées avait une quarantaine de lits à se débarrasser. Sans nous, ils seraient allés à la benne », explique Stéphane Denis, responsable d’atelier.

De 50 % à 70 % moins cher que le neuf

Une fois collecté, le matériel est systématiquement nettoyé et démonté. « Généralement il suffit de changer les pièces d’usure (poignées, pneus, roulements, manchettes, toile d’assise…). Parfois, il faut faire un peu d’électronique ou de soudure. Dans la plupart des cas, on arrive à trouver une solution. Si c’est impossible, on ne conservera que les pièces détachées », précise Stéphane Denis. Une fois reconditionné, le produit est aseptisé et contrôlé, sous la vigilance d’une ergothérapeute. Puis il est remis à la vente avec une garantie de deux ans.

L’intérêt de la démarche, outre de lutter contre le gaspillage, est de proposer une solution d’équipement peu coûteuse. « Nos prix sont 50 % à 70 % inférieurs à ceux du neuf, explique Aurore Le Frêche, responsable d’activité. Pour un premier achat avec prescription médicale, la Sécurité sociale rembourse le matériel neuf. Donc notre offre va principalement intéresser des personnes recherchant un deuxième équipement pour être autonome au maximum. Par exemple une personne âgée souhaitant disposer d’un second fauteuil. L’aide à la mobilité est la première demande. » En 2020, le matériel reconditionné devrait, lui aussi, être pris en charge par l’Assurance maladie, ce qui « élargirait les perspectives » pour Envie.

Créée en 2014 à Angers-Trélazé, Envie autonomie est également présente à Rennes ou à La Roche-sur-Yon.

Le réseau Envie dans toute la France

Le réseau Envie regroupe une cinquantaine d’entreprises d’insertion réparties sur tout le territoire français. Plus de 3.000 salariés y travaillent en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. La plupart des structures sont spécialisées dans le matériel électroménager mais certaines proposent aussi des services de recyclage. Dans l’agglomération nantaise, le magasin d’Envie 44 est installé à Saint-Herblain.

Source 20 MINUTES.