Dyslexie, dyscalculie, dysgraphie… c’est quoi tous ces troubles en « dys » ?…

Ces troubles des apprentissages de la lecture, des nombres, de l’écriture sont mal connus et pas toujours repérés.

Que sont la dyslexie, la dyscalculie ou encore la dysgraphie qui compliquent le quotidien de ceux qui en souffrent.

Les troubles "dys" sont mal connus et pas toujours repérés.

Des enfants (ou des adultes) ont du mal à lire, à compter, à s’exprimer ou à écrire. Qu’ils soient dyslexiques, dysorthographiques et dysgraphiques, ils souffrent d’un trouble « dys » ou de plusieurs « dys ». « L’estime de soi est très amoindrie. Combien de fois mon fils m’a dit : « Je suis nul, je n’arriverai à rien. » Nous avons dû être aidés par un psychologue », confiait une mère à Ouest-France.

La Journée nationale des « dys », ce mercredi 10 octobre, est pour la Fédération française des Dys, qui regroupe les associations qui soutiennent les personnes porteuses de ces troubles, et l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapé) l’occasion de faire connaître ces troubles.

« Ce sont des troubles neuro-développementaux, c’est-à-dire des troubles qui traduisent une déviation, une perturbation ou un dysfonctionnement du développement du cerveau », précise l’Apajh. « Ils apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou au cours des premiers apprentissages. » C’est d’ailleurs le sens du préfixe « dys ». Selon cette association, 6 à 8 % de la population souffriraient d’un trouble « dys ».

Cela ne concerne pas que les plus jeunes, il y a évidemment des adultes « dys », qui ont appris à compenser.Comme Jules Verne, Albert Einstein, Agatha Christie ou encore Bill Gates.

La dyslexie

C’est sans doute le terme le plus connu, mais il est pourtant mal compris du grand public. Il s’agit d’un trouble de la lecture, ou de l’acquisition du langage écrit. Les enfants ont du mal à identifier les mots, ils déchiffrent lentement. Il y a une « mauvaise association » entre les signes écrits (graphèmes) et les sons (phonèmes), « ainsi que par une incapacité à saisir rapidement un mot dans sa globalité », précise l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

« Ce trouble est très souvent associé à la dysorthographie (difficulté à maîtriser l’orthographe). D’ailleurs, on ignore s’il existe des formes de dysorthographie indépendantes de la dyslexie », ajoute l’Inserm. Ce qui veut dire que ce trouble de la lecture entraîne aussi des difficultés à écrire.

Un informaticien suédois a essayé de représenter à partir du témoignage d’une amie dyslexique comment elle percevait un texte, note le blog Big brother. Devant ces lettres qui ne cessent de bouger, il faut mobiliser une grande concentration pour réussir à déchiffrer le texte (ici en anglais). Même si ce travail n’a rien de scientifique et représente les symptômes d’une seule personne, il permet d’approcher une réalité différente pour celui qui n’a jamais été confronté à cette difficulté.

Conséquence pour les enfants, selon la Fédération française des dys (FFDys) : une « mauvaise tenue des cahiers scolaires », des « difficultés de lecture et d’écriture ne permettant pas d’accéder naturellement à l’information », une « absence de goût pour lire et écrire », des « difficultés d’apprentissage dans de nombreuses matières », « problèmes de compréhension » des énoncés, « résultats scolaires pas à la hauteur des efforts fournis »…

La dysphasie

La dysphasie est un trouble du langage oral. « Paroles indistinctes, problèmes de syntaxe, expression par mots isolés, discours plus ou moins construit, manque de mots… Les personnes atteintes par ces troubles ont du mal à transmettre aisément des informations, des sentiments, à réciter des leçons, à raconter des histoires, à dialoguer, et ont des difficultés dans toutes les restitutions orales », souligne selon la FDDys.

Exemples : « T’es mon meilleur papa », a pu dire un enfant de 10 ans, à la place de « Tu es le meilleur des papas », cite l’Apajh. Ou « Je t’aime ça quand t’es ma mère », prononce un autre à 8 ans plutôt que « Je suis content que tu sois ma mère ».

La dyscalculie

Comme son nom le laisse deviner, ces troubles concernent les chiffres et les nombres. Par exemple, un enfant peut lire « 6 » quand il écrit « 9 ». Les personnes concernées peuvent en conséquence avoir des difficultés « à manipuler des sommes d’argent (pour faire les courses par exemple) », « à manier les nombres et les chiffres : durée, distance, quantité… », « en mathématiques et dans les matières nécessitant l’utilisation de données numériques », souligne la Fédération française des dys.

« Les enfants atteints de dyscalculie ont une mauvaise perception des quantités numériques (sens du nombre), socle sur lequel se construisent les habiletés arithmétiques ultérieures », précise l’Inserm.

La dyspraxie

Il s’agit de troubles du développement moteur : difficulté à coordonner des gestes précis, comme lacer les chaussures, à s’équilibrer, à dessiner des lettres, maladresse importante… « La dyspraxie correspond à une difficulté de programmer, planifier, et coordonner des gestes complexes. Ces troubles empêchent les personnes atteintes de dyspraxie d’automatiser un grand nombre de gestes volontaires comme l’écriture, et provoquent donc une dysgraphie », précise l’Inserm.

La dysgraphie

La dysgraphie est un trouble d’apprentissage qui affecte l’écriture. « Elle se caractérise par une calligraphie aléatoire, lente, inégale, souvent accompagnée d’une grande fatigabilité, voire de douleurs », décrit l’Apajh.

En clair, une phrase écrite à la main par un enfant dysgraphique pourra avoir l’air très « mal écrite » par un autre alors qu’elle a été le résultat d’un gros travail appliqué.

Les troubles de l’attention

Les troubles de l’attention sont aussu des troubles cognitifs qui ne commencent pas par « dys » mais qui appartiennent à la même famille. Un enfant aura du mal à réfléchir avant d’agir, à tenir en place, à être concentré… « Les enfants présentant des troubles de l’attention, avec ou sans hyperactivité, ont des difficultés à se concentrer et à soutenir leur attention lors d’une tâche ou d’une activité particulière, ceci en dépit de leur bonne volonté », précise l’Inserm.

La FFDys en décrit les signes : « Tendance spontanée à avoir une activité désorganisée et inappropriée », « grande distractivité », « difficultés à diriger son attention, et à la mener à son terme », « difficulté à réguler son impulsivité dans les échanges sociaux ».

Toutefois, ce n’est pas parce qu’un enfant a des difficultés à l’école qu’il souffre de l’un de ces troubles… Les troubles « dys » sont spécifiques, diagnostiqués et durables.

Pour aller plus loin, l’Apajh propose un livret dans lequel parents, professeurs et professionnels de santé trouveront des repères pour dépister ces troubles, les comprendre et accompagner ceux qui en sont porteurs.

Source OUEST FRANCE.

Accompagner les aidants, un enjeu pour l’entreprise…

En France, 11 millions de personnes aident un proche en manque d’autonomie. Un sur deux travaille encore.

Beaucoup ne souhaitent pas s’arrêter tant pour des raisons économiques que de vie sociale, mais 80 % peinent à concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Cela joue sur leur santé. Pour Harmonie Mutuelle, les entreprises ont tout à gagner à les soutenir pour réduire l’absentéisme et fidéliser des compétences clés.

Sur les 11 millions d’aidants en France, 50 % travaillent encore et peinent à trouver du temps pour eux. Leur investissement est nuisible à leur santé.

Les chiffres sont impressionnants et, avec le vieillissement de la population, la situation n’est pas près de changer. Déjà 11 millions de personnes en France aident un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Même s’ils n’en ont souvent pas conscience, ils font partie des aidants. Beaucoup travaillent encore et négligent leur propre santé.

Une abnégation qui pèse sur la santé

Alors qu’ils coordonnent les visites chez les médecins, les spécialistes, les passages des aides à domiciles, des aides-soignants etc., ils oublient de prendre rendez-vous pour eux. Le midi, ils se dépêchent, mangeant à la va-vite, pour ne pas se mettre en retard dans leur travail ; ils passent leurs vacances ou leurs journées de RTT à soutenir les autres… « Tant d’abnégation a des conséquences, explique Sophie Javelaud, directrice générale adjointe de Ressources Mutuelles Assistance, partenaire d’Harmonie Mutuelle. Un aidant sur cinq développe une pathologie dans les trois ans qui suivent son rôle d’aidant parce qu’il met sa vie entre parenthèses ».

Malheureusement, les statistiques lui donnent raison : en moyenne un aidant est absent 13 jours de plus que la moyenne des salariés français.

Un enjeu reconnu par les entreprises

Des absences qui souvent renforcent le sentiment de culpabilité des aidants, qui apprécient leur travail et le considère comme essentiel pour eux, pour maintenir un lien social et un niveau de vie. Depuis plusieurs années, les associations d’aides aux aidants militent auprès des entreprises et les choses bougent. « Même si les entreprises ont encore du mal à investir dans des plans d’actions concrets, elles ont conscience des enjeux liés à apporter du soutien aux aidants », indique Sophie Javelaud, qui conclut : « Un dispositif simple permet de réduire d’un tiers voire de moitié les absences des aidants ».

Repérer les aidants

Mais pour tendre la main à ces salariés, qui ne se définissent pas toujours comme des aidants, qui se considèrent plutôt comme des « aimants » remplissant leur rôle de parents d’enfants handicapés ou d’enfants soutenants leurs parents vieillissants, l’entreprise doit les identifier, les repérer. C’est tout sauf simple. La plupart d’entre eux agissent en effet dans la discrétion la plus totale et ne souhaitent pas évoquer leurs problèmes personnels au bureau.Si les entreprises peuvent et doivent sensibiliser leurs collaborateurs et leurs managers au sujet, certains n’auront ni la légitimité ni les compétences pour aider le salarié en difficulté.Mais en sensibilisant l’ensemble de leurs salariés au sujet, les entreprises peuvent peut-être les repérer. Même si une personne est discrète, son manager ou ses collègues proches peuvent ressentir sa fatigue ou son stress. Informés sur les dispositifs qui existent pour soutenir et accompagner les aidants, collègues et managers peuvent devenir un relais d’information auprès de cette personne. L’encadrement peut aussi évoquer le télétravail, un aménagement du temps de travail qui privilégie temps partiel ou horaires individualisés…

Trouver une solution adaptée

Chaque aidant traverse une situation qui lui est propre. Les uns auront besoin d’une journée de temps en temps, les autres d’un temps d’absence long sur une période donnée… Les aménagements doivent être adaptés. Mais déjà des solutions existent les rappeler aux aidants peut aider. Trop peu sont au courant.Selon France Alzheimer, 44 % des aidants déclarent avoir dû poser des jours de congé ou de RTT pour s’occuper de leur proche. Pourtant, des congés spécifiques existent, prévus par la loi, permettant de ne pas utiliser son portefeuille de congés payés. Ils restent méconnus ou peu utilisés, parfois par crainte de les demander à son employeur. Le congé de présence parentale permet ainsi d’assister un enfant malade, en situation de handicap ou victime d’un accident grave. Ce congé fonctionne comme un « compte crédit jours » de 310 jours ouvrés, qui peuvent être utilisés en fonction des besoins.Le congé de solidarité familial permet de s’occuper d’un proche en situation de handicap ou en situation de dépendance. Il est de trois mois renouvelables, dans la limite d’un an pour l’ensemble de sa carrière mais n’est pas rémunéré. La loi du 2 mars 2010 prévoit le versement par l’Assurance maladie d’une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie aux salariés qui choisissent ce type de congé.

Évoquer le congé proche aidant

Depuis le 1er janvier 2017, le congé de proche aidant, créé par la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, permet d’accompagner un proche en situation de handicap ou en situation de dépendance. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire qu’il existe un lien de parenté. À l’issue, le salarié retrouve son emploi ou un emploi équivalent, assorti d’une rémunération au moins équivalente. Par ailleurs, certains accords collectifs peuvent fixer des modalités de prise de congé plus favorables ou des aménagements particuliers. Depuis la loi du 9 mai 2014, certaines entreprises ont mis en place les « dons de RTT » entre leurs salariés. Depuis le 1er janvier 2018, le don de jour de repos est étendu aux personnes s’occupant d’un proche souffrant d’un handicap ou d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.

Proposer un accompagnement extérieur

Proposer un accompagnement extérieur

Enfin, l’entreprise peut aider ses salariés à trouver une aide extérieure à l’entreprise. Un acteur neutre, garant de la confidentialité de leur situation et propos. Consciente de l’enjeu Harmonie Mutuelle a développé un service, baptisé Harmonie Service Social, qui s’appuie sur les équipes d’assistants sociaux de la mutuelle et qui peut être proposé à tous les salariés d’une entreprise et notamment aux aidants. « En capacité d’épauler les salariés pour faire face à leurs problèmes, nos équipes peuvent intervenir via une ligne dédiée, par téléphone, ou rencontrer le collaborateur sur son lieu de travail ou dans le lieu de son choix. Le recours à un tiers extérieur à l’entreprise permet de garantir l’anonymat et la confidentialité », explique Hélène Cailleaud, responsable du service action sociale pour la région Atlantique au sein d’Harmonie Mutuelle.Pour aller plus loin sur ce service, retrouvez l’article sur ces aides extérieures qui existent pour concilier vie privée et vie personnelle, cliquez.Pour en savoir plus sur comment réduire la facture de l’absentéisme, cliquez.Retrouver le e-dossier sur la qualité de vie au travail en cliquant.

Source OUEST FRANCE.

Ille-et-Vilaine. Des maisons partagées pour dépasser le handicap…

Ce projet est porté par l’association Ker Amélie -Simon de Cyrène, à Saint-Malo. Une telle maison partagée doit ouvrir à Saint-Malo d’ici 2022.

À Rennes, un rendez-vous mensuel permet déjà à des personnes en situation de handicap de rompre l’isolement.

Des bénévoles et des membres de l’association Simon de Cyrène d’Ille-et-Vilaine.

C’est un moment attendu de tous, chaque mois. Un temps pour souffler, échanger, partager un bon moment autour d’une bonne table. « C’est notre table d’hôte mensuelle en région rennaise, le premier mardi de chaque mois. Cela permet de rompre de personnes qui ont connu un accident de la vie », explique Colette Piquet, responsable de la communication de Simon de Cyrène en Ille-et-Vilaine, association qui accompagne des personnes en situation de handicap.

Le gros projet de Simon de Cyrène pour les prochains mois, en Ille-et-Vilaine c’est la construction à Saint-Malo de maisons partagées entre des personnes valides et des personnes en situation de handicap. « Il existe déjà plusieurs maisons de ce type en France, notamment à Vanves (92) depuis dix ans ou à Angers », rappelle Colette Piquet. Des projets pour lesquels les familles sont particulièrement investies.

Appel aux dons

« Chaque maison est prévue pour loger six personnes touchées par un handicap, et autant de valides, avec un responsable de maison », explique Henri d’Arras, bénévole au sein de l’association Simon de Cyrène. Une telle maison est composée de studios, un par personnes et d’espaces communs (salon-séjour, salle de jeux) et d’un jardin.

Le projet malouin d’environ 4 millions d’euros, porté par l’association Ker Amélie-Simon de Cyrène, est prévu pour aboutir à la fin de l’année 2021, début 2022. « Nous avons déjà un terrain de 6 000 m² cédé par la congrégation Notre-Dame-des-Chênes. Nous cherchons maintenant un bailleur social pour construire la maison, et nous lançons un appel aux dons ».

Un déjeuner festif ouvert à tous, pour aider le projet de Ker Amélie, sera organisé dimanche 26 janvier 2020, à partir de 12 h, salle de quartier de Rothéneuf, 8 rue David Macdonald Stewart à Saint-Malo (renseignements : 06 35 55 35 10).

Contact et renseignements : 06 51 67 92 40. Courriel : lescompagnonsrennes@laposte.net Site internet : www.simondecyrene.org

Source OUEST FRANCE.

Nice : un nouveau traitement pour soigner l’arthrose digitale…

Le saviez-vous ? L’arthrose est une maladie qui touche plus de 10 millions de personnes en France et est une cause de handicap majeur, particulièrement quand elle touche les mains.

Une équipe du CHU Pasteur a mené une étude sur un nouveau traitement très prometteur.

L'arthrose, une maladie qui touche plus de 10 millions de personnes en France et une cause de handicap majeur, particulièrement quand elle touche les mains / © D. Pardanaud - FTV

L’arthrose digitale est la première cause de handicap après 40 ans. Une personne sur 10 en souffre.
Elle cause des douleurs, de l’invalidité et dans près d’un cas sur deux, des déformations irréversibles. C’est la forme la plus sévère de la maladie : L’arthrose érosive.

Elle peut évoluer jusqu’à un stade quasi définitif. C’est pourquoi nous essayons de trouver des traitements qui éviteront d’arriver à ce stade,

nous explique le docteur Stéphanie Ferrero du service de rhumatologie du CHU de Nice.

Reco européennes sur l’arthrose digitale. Les propositions :
-Education à l’ergonomie
-Exercices
-AINS topiques
-Antalgiques notamment AINS mais pour courte période
-Chondroitine sulfate
-Parfois infiltrations
Pour la rhizarthrose : orthèses et parfois chirurgie

Un traitement prometteur

Voilà peut-être la solution : le méthotrexate. Un traitement utilisé depuis 50 ans mais jusque-là pour d’autres affections. L’étude du CHU de Nice sur le méthotrexate est une première mondiale et surtout un réel espoir.

Nous avons des résultats très positifs et nous avons l’impression que ce traitement peut stopper l’évolution destructrice de la maladie,

nous dit le professeur Christian Roux du service de rhumatologie du CHU de Nice.

Une nouvelle étude

La prochaine étape, c’est la réalisation d’une nouvelle étude sur une population plus importante, avec ce traitement, apparemment bien toléré par les patients. Une étude longue et coûteuse, pour laquelle il faut encore trouver des fonds. Avant peut-être une généralisation du traitement d’ici 2023.

SourceFR3.

Vidéo – Rennes : Un homme en fauteuil roulant renversé lors d’une charge de la police…!

Un homme en fauteuil roulant a été renversé lors d’une charge de la police sur la tête de la manifestation contre la réforme des retraites.

Rennes : Un homme en fauteuil roulant renversé lors d’une charge de la police

  • Interrogé par 20 Minutes, l’homme n’a pas été blessé et a pu reprendre sa place dans le cortège.
  • La police explique qu’elle voulait empêcher la dégradation de vitrines.

Ce jeudi, un homme en fauteuil roulant a bien été renversé lors d’une charge de la police menée sur la tête de la manifestation du 12 décembre contre la réforme des retraites à Rennes. Captée par un manifestant, la vidéo montrant la scène est énormément commentée sur les réseaux sociaux.

Témoin de la scène, 20 Minutes a pu interroger la victime après la charge. « Ça va bien, je n’ai pas été blessé », nous a timidement confié cet homme. A-t-il été bousculé par les policiers ? « Je ne peux pas le dire, c’était confus ». A ses côtés, une femme a tenté de le protéger alors qu’il était au sol. « On les a vus charger, ça a été très vite, j’ai juste voulu les prévenir qu’il y avait une personne à terre ». Cette dernière était un peu remontée d’avoir reçu un coup de matraque alors qu’elle tentait de protéger l’homme. « J’ai un peu mal au c… Mais ça va », a-t-elle ajouté.

Un mouvement de panique

Venu manifester, l’homme en fauteuil roulant se trouvait en première ligne aux côtés de l’ultragauche quand les forces de l’ordre ont chargé. 20 Minutes a été témoin de la scène, comme en atteste la vidéo ci-dessous. Mais nous n’avons pas vu si c’est la police ou le mouvement de panique des manifestants qui a fait tomber cet homme.

Interrogée, la police explique avoir agi « pour éviter de nouvelles dégradations par des militants d’ultragauche ». Quelques minutes plus tôt, la vitrine d’une agence de voyages avait été brisée. De nombreuses façades de banques, agences immobilières ou agences intérim avaient subi le même sort mardi 10 et jeudi 5 décembre.

Une interpellation en fin de manifestation

Contacté, l’auteur de la vidéo ne peut pas non plus être catégorique. « Je ne peux pas dire si c’est un policier qui l’a fait tomber de son fauteuil mais c’est bien par la charge qu’il a été percuté et renversé», explique ce militant du syndicat Union Pirate, de l’université Rennes 2.

Une fois les bâches et banderoles récupérées, les policiers ont laissé la manifestation reprendre son parcours. L’homme en situation de handicap a par ailleurs repris sa place dans le cortège, qui a réuni entre 2.200 personnes selon la police et 3.000 selon les syndicats. Quelques gaz lacrymogènes ont de nouveau été tirés et une personne a été interpellée pour outrages et rébellion.

Source 20 MINUTES.

L’espérance de vie augmente mais les travailleurs pauvres profitent moins longtemps de leur retraite…

Retarder le départ à la retraite, c’est évident : on vit mieux et plus longtemps. Oui, surtout si l’on gagne bien sa vie et qu’on est cadre.

Pour les autres, les maladies professionnelles ont doublé en vingt ans.

Au bout, un constat : un homme pauvre vit presque 13 ans de moins qu’un homme riche.

Une salariée d'Ehpad, dans l'une des professions les plus éprouvantes pour les femmes ; et une femme âgée, dont l'espérance de vie découle directement du niveau de revenus au cours de son existence.

L’espérance de vie des Français s’est continuellement accrue de 1947 à 1997. Elle est ainsi passée de 66,7 à 82,3 ans pour les femmes et de 61,2 à 74,6 ans pour les hommes.

Mais ces chiffres sont des moyennes. Elles prennent en compte autant l’âge du décès des nourrissons que celui des personnes très âgées.

En l’occurrence, jusqu’à il y a une vingtaine d’années, c’est surtout la baisse de la mortalité infantile qui a fait remonter l’espérance de vie de l’ensemble de la population. Autrement dit, jusqu’à la veille des années 2000, les vieux n’ont pas tellement vécu plus vieux, mais on a moins perdu d’enfants.

En revanche, depuis vingt ans, on observe une baisse de la mortalité des personnes âgées. L’espérance de vie atteint désormais 85,3 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes.

Pour les deux sexes, la France est sur le podium européen. Mais les moyennes cachent, là encore, de fortes disparités liées, cette fois, au niveau de vie. Sur l’espérance de vie, il joue un rôle majeur.

13 ans de vie en moins pour les pauvres

Les hommes les plus pauvres vivent jusqu’à 71,7 ans. Ceux qui gagnent au moins 6 000 euros par mois vivent 12,7 années de plus. Chez les femmes, les plus pauvres vivent jusqu’à 80 ans, les plus riches, 8 ans de plus.

Les Français ne sont pas plus égaux face aux accidents du travail : 43 % concernent des ouvrier(e) s et seulement 2,5 % les cadres, selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares, du ministère du Travail) sur des données 2016.

Il y a, certes, une bonne nouvelle : le nombre d’accidents du travail baisse régulièrement : 740 000 en 2000, 651 000 en 2018. Mais, grande ombre au tableau, la baisse ne concerne que les hommes. Chez les femmes, ils ont augmenté de 30 %.

Il en est de même pour les accidents de trajet (entre le domicile et le lieu de travail). De 2001 à 2016, ils ont peu progressé : de 86 100 à 87 400. Mais ce sont les femmes qui payent l’addition. Pour elles, ils ont progressé de 18,6 %, contre une baisse de 13 % pour les hommes.

En très forte hausse, le nombre de maladies professionnelles déclarées chaque année. On en comptait 49 500 en 2018 contre 20 700 en 2000. Là encore, les femmes sont de très loin les plus mal loties : la hausse les concernant est deux fois plus forte que pour les hommes.

Champions toutes catégories des pathologies professionnelles, les troubles musculo-squelettiques (TMS). Ils représentent 87 % des maladies indemnisées. Près de la moitié d’entre eux donnent lieu à des séquelles irréversibles. Et encore, le nombre est très sous-estimé selon Santé Publique France, qui estime qu’entre la moitié et les deux tiers des TMS ne sont pas déclarés.

Dur, le BTP ? Le ménage et les Ehpad aussi

Par ailleurs, les idées reçues sur la dangerosité des activités sont bousculées : les hommes victimes dans le secteur du bâtiment-travaux publics sont moins nombreux (87 000) que les femmes dans le secteur santé-nettoyage-intérim (95 300).

Du côté des maladies professionnelles, les deux domaines d’activité les plus pathogènes pour les hommes sont, là encore, le bâtiment-travaux publics (6 500 cas) et la métallurgie (4 600). Mais, de nouveau à rebours des idées reçues, les femmes atteintes de maladies professionnelles sont plus nombreuses dans les secteurs services-commerce-industries alimentaires (6 700) et santé-nettoyage-intérim (6 500).

« Ce sera davantage d’arrêts maladies… »

La mauvaise santé au travail a un coût : chaque année, 13 milliards d’euros de congés maladies, invalidité, etc.

La facture risque de s’alourdir, estime le Dr Anne-Michèle Chartier, présidente du syndicat CFE-CGC des médecins et des professionnels des services de santé au travail. « Des gens qui travaillent plus vieux, ce sera davantage d’arrêts maladies, de maladies professionnelles, d’invalidités et de personnes licenciées pour inaptitude. »

Pour le Dr Anne-Michèle Chartier, même si « l’état de santé général de la population s’améliore », il y a encore « une frustration vis-à-vis de cette pénibilité, que l’on constate et face à laquelle on a du mal à intervenir ». Et ce d’autant plus que le développement de la sous-traitance et de l’intérim « revient à externaliser le risque » en matière de santé au travail. « C’est le cas des veilleurs de nuit dans les parkings. On sous-traite l’activité, on sous-traite le risque ».

Une nécessaire politique de prévention

La prévention, cœur de métier de la médecine du travail, n’est pas facilitée par « la régression du compte pénibilité ». Mis en place durant le mandat de François Hollande, « il a été vidé de sa substance par pression du patronat ». Comportant alors 10 facteurs (travail de nuit, port de charge, exposition aux produits chimiques, etc.), il était certes « compliqué à appliquer », car « il est difficile de calculer la pénibilité de certaines expositions ou tâches ». Mais la réduction du nombre de facteurs et le renvoi à des négociations par branches professionnelles ont « dévoyé » le dispositif.

Il subsiste de plus, selon le Dr Chartier, une absence fâcheuse de prise en compte d’un certain type de pathologies, « les infarctus, les burn-out, les troubles psychiques » pourtant bel et bien « liés au stress professionnel »,, qui touchent « aussi les cadres », mais dont « le patronat ne veut pas entendre parler ».

Le Dr Chartier estime qu’un report de l’âge de la retraite rendra « d’autant plus urgent de développer une politique de prévention ambitieuse, qui soit bien déclinée sur le terrain, auprès des médecins et des inspecteurs du travail ».

Source OUEST FRANCE.

Le Terrorisme, première préoccupation des Français…

L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales et l’Insee ont détaillé dans une étude publiée ce jeudi que le terrorisme était la première préoccupation des Français, devant la pauvreté. 20 % des Français considèrent le terrorisme comme le problème le plus préoccupant en 2019, c’est dix points de moins que l’année précédente.

Le Terrorisme, première préoccupation des Français.... Un membre du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Photo d’Illustration).

Le terrorisme reste la première préoccupation des Français mais en forte baisse par rapport à l’année dernière, suivi par la pauvreté, selon une enquête menée l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Insee, rendue publique jeudi.

Selon les résultats de ce volet de la vaste enquête annuelle victimation et sentiment d’insécurité, 20 % des Français considèrent le terrorisme comme le problème le plus préoccupant en 2019, soit une diminution significative de 10 points par rapport à 2018.

En deuxième position, derrière le terrorisme et les attentats, vient la pauvreté pour 19 % des Français, qui mentionnent également le chômage (16 %) et l’environnement (14 %).

Les 50-77 ans se préoccupent plus de la pauvreté

Inquiétude pour 3 à 5 % de la population entre 2007 et 2014, le terrorisme est devenu une préoccupation majeure des Français à partir de 2015, début d’une vague d’attentats meurtriers qui ont ébranlé le pays.

Entre 2016 et 2018, cette proportion s’était établie entre 30 et 32 % des Français.

Dans le détail des différentes classes d’âge, le terrorisme est considéré comme le problème le plus important pour les Français âgés de 14 à 49 ans.

Et c’est chez les adolescents que cette préoccupation est la plus forte, puisque 26 % des 14-17 ans l’identifient comme le principal problème.

À partir de 50 et jusqu’à 77 ans, le problème considéré comme le plus préoccupant est la pauvreté. Après 77 ans, il s’agit de la santé.

En 2019, le caractère terroriste a été retenu pour l’attaque de surveillants à la prison de Condé-sur-Sarthe en mars, le colis piégé de Lyon en mai et la tuerie de la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts, début octobre.

Source OUEST FRANCE.

Plus de 7 Français sur 10 sont « pessimistes » quant à l’avenir de leur système de santé…

Les Français font confiance aux professionnels de santé et souhaitent qu’ils soient soutenus par les pouvoirs publics dans leurs missions.

Plus de 7 Français sur 10 sont « pessimistes » quant à l’avenir de leur système de santé

La « désillusion », la « lassitude », la « fatigue morale » : voilà les sentiments prédominants chez les Français en ce moment. Et c’est encore pire quand on s’intéresse au secteur de la santé. C’est ce qui ressort de l’observatoire sociétal annuel mené par l’institut ViaVoice, relayé par FranceInfo ce mercredi.

Interrogées sur leur vision du système de santé actuel, 73 % des personnes sondées répondent qu’elles sont « plutôt pessimistes » sur l’avenir. Elles pointent l’état de souffrance des professionnels, la persistance des « déserts médicaux » et le manque de moyens pour le secteur. Sur ce dernier point, 88 % des sondés estiment que c’est aux pouvoirs publics de veiller à « soutenir davantage les professionnels de santé dans leurs missions ».

Un thème des municipales

Contre les déserts médicaux, 88 % des Français jugent indispensable la « présence d’un lieu de soins à proximité du lieu de vie ». 85 % préconisent « plus de liberté d’action et d’initiative à celles et ceux qui soignent sur le terrain ».

Dans le détail, l’état de souffrance des professionnels de santé, la persistance des « déserts médicaux » et le manque de moyens alloués au système de santé sont les trois principaux facteurs de pessimisme cités. https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/plus-de-7-francais-sur-10-se-disent-pessimistes-sur-l-evolution-du-systeme-de-sante-selon-un-sondage_3737573.html#xtor=CS1-747 

Le thème semble central en vue des élections municipales 2020 : 69 % des sondés comptent examiner les propositions des candidats locaux en fonction de leur projet en matière de santé. Dans ce contexte, la présence d’établissements et de professionnels de santé est prioritaire pour 49 % des sondés, devant la qualité de l’habitat et du cadre de vie (38 %) ou encore la lutte contre toutes les formes de pollution (37 %).

Une écrasante majorité (91 %) fait confiance aux soignants dans leur ensemble, mais aussi aux hôpitaux et cliniques privés (83 %), aux hôpitaux publics (82 %). Le secteur médical bénéficie d’une bien meilleure cote de confiance que d’autres métiers : seuls 66 % des Français font confiance aux maires, 51 % à la justice, 30 % aux syndicats et 23 % aux médias.

Source 20 MINUTES.

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap….

Voilà des années que Magali et Ludovic cherchent à quitter leur appartement, qui n’est pas adapté au handicap de l’adolescente.

NOTE DE LA REDACTION HANDICAP INFO

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Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap

  • Manon, une adolescente de 14 ans, souffre du syndrome de Rett.
  • L’appartement qu’elle occupe avec sa famille n’est pas adapté à son handicap.
  • Depuis des années, la famille se bat avec l’administration pour trouver un logement.

Malgré la froideur administrative à laquelle elle fait face depuis des années, la famille de Manon n’a jamais baissé les bras. Ses parents, Magali et Ludovic, ne demandent rien de plus qu’un logement social où l’adolescente, atteinte du syndrome de Rett, puisse vivre décemment, avec son frère de 8 ans, Hugo, sans que le quotidien ne soit un enfer.

L’appartement géré ACM Habitat qu’ils occupent depuis des années à Montpellier, dans l’Hérault, est inadapté au handicap de Manon. Dans le couloir et la salle de bains, le fauteuil de l’adolescente ne passe pas. Le lève-personne non plus. « Il est au garage, confie sa maman. Nous portons constamment Manon pour l’amener d’une pièce à une autre. » A l’heure de la douche, c’est un vrai casse-tête. La famille a investi dans un brancard, qu’elle pose sur la baignoire, et qu’elle replie après le bain.

Reconnue prioritaire au printemps

Hugo, qui partage une petite chambre avec sa sœur, ne passe, lui, plus une nuit sans se réveiller. « Manon fait des fausses routes salivaires ou des crises d’épilepsie, explique sa maman. Et son appareil [qui l’aide à respirer la nuit] fait parfois du bruit. »

Depuis des années, la famille, qui a été reconnue prioritaire au printemps par la commission du Droit opposable au logement, attend désespérément un F5, voire un F4, en rez-de-chaussée et de plain-pied, qui soit adapté au handicap de Manon. De préférence dans une commune au nord de Montpellier, l’adolescente étant scolarisée à Prades-le-Lez et Ludovic travaillant à Saint-Mathieu-de-Tréviers. « Nous avions reçu une proposition d’appartement d’un autre bailleur social [Hérault Habitat, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’informations mardi], il y avait une chambre de plus, mais la salle de bains, c’était exactement la même que la nôtre à l’heure actuelle, déplore Magali. Et dans le quartier de Montpellier dans lequel il se trouvait, impossible de garer le camion, avec la rampe à l’arrière, qui nous permet de nous déplacer avec Manon. »

« Cela fait des années que l’on est abandonné »

Il y a quelques mois, leur parcours du combattant a connu un tournant fâcheux : Magali et Ludovic ont été brutalement radiés de leur droit au logement. Ils n’auraient pas renouvelé leur demande, pointe l’administration. « Je l’ai fait, c’est clair et net », promet la maman de Manon, qui déplore une erreur administrative. Depuis, le couple est baladé de service en service, rempli des dossiers, reçoit des SMS, des mails, des coups de fil… Mais ne voit venir aucune proposition satisfaisante. « Cela fait des années que l’on est abandonné », gronde son mari, Ludovic, qui a créé l’association Tous pour Manon, pour tenter de faire connaître la maladie génétique qui ronge l’adolescente.

Sollicité par 20 Minutes, ACM Habitat indique ne pas disposer de logements disponibles dans les communes demandées par la famille, l’essentiel de son patrimoine ne trouvant à Montpellier. La structure confie cependant avoir contacté d’autres bailleurs sociaux pour tenter de trouver un logement qui convienne. Ultra-soudée, la petite famille souhaite de tout cœur que les choses bougent, dans les couloirs des administrations.

Ne sachant plus vers qui se tourner, Magali a tourné une petite vidéo à l’attention de Cyril Hanouna, en espérant qu’il se penche sur son cas dans l’une de ses émissions.

Source 20 MINUTES.

Apple et Samsung poursuivis pour le niveau de radiations anormalement élevé de leurs smartphones…

Une étude prouvant que le niveau de radiation des iPhone et des Galaxy dépasse largement la limite légale a incité des consommateurs à porter plainte.

Apple et Samsung poursuivis pour le niveau de radiations anormalement élevé de leurs smartphones

Voici une situation très fâcheuse pour Apple et Samsung. Une plainte contre eux a été déposée devant le tribunal de district de la Californie. Les plaignants demandent au tribunal d’ordonner aux deux constructeurs de payer pour un suivi médical, ainsi que des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été spécifié.

En août dernier, le journal américain Chicago Tribune publiait une enquête sur le niveau de rayonnement de smartphones. Sur les onze téléphones testés, de marques  Apple, Samsung, Motorola et BLU, les résultats étaient sans équivoques : les quatre iPhone 7, X, 8 et 8 Plus, et les trois Samsung S9, S8 et J3, ont montré des niveaux de radiations bien supérieurs à la norme légale déterminée par la FCC, la Commission Fédérale des Communications américaine.

Pour les iPhone, le niveau de radiofréquence enregistré était plus du double de la limite légale. Et c’était encore pire pour les Samsung. Selon les tests du Chicago Tribune, le Galaxy S8 émettrait 8,22 W/kg, soit cinq fois plus que le niveau recommandé par la FCC qui est de 1,6 W/kg.

Des niveaux 500 fois supérieurs aux limites autorisées

Pour constituer un dossier solide, le cabinet d’avocats qui représente les deux recours collectifs, FeganScot, a engagé un laboratoire accrédité par la FCC pour réaliser des tests sur les smartphones d’Apple et de Samsung. Des tests qui ont confirmé les observations faites par le journal américain : les téléphones des deux constructeurs émettent des rayonnements de radiofréquence bien supérieurs à ceux recommandés par les autorités.

« Les smartphones Apple et Samsung ont changé notre façon de vivre. Les adultes, les adolescents et les enfants se réveillent pour consulter leurs e-mails, jouer à des jeux ou faire des exercices professionnels ou scolaires sur leurs smartphones. Ils portent ces appareils dans leurs poches tout au long de la journée et tombent littéralement endormis avec eux dans leurs lits », a déclaré Beth Fegan, l’avocate en charge du dossier. « Les fabricants ont dit aux consommateurs que c’était sûr, nous savions donc qu’il était important de tester l’exposition aux rayonnements de radiofréquence et de voir si c’était vrai. Ce n’est pas vrai. Les résultats indépendants confirment que les niveaux de rayonnement de radiofréquence dépassent largement la limite d’exposition fédérale, des dépassements pouvant aller jusqu’à 500 pour cent lorsque les téléphones sont utilisés de la manière dont Apple et Samsung nous encouragent. Les consommateurs méritent de connaître la vérité ».

Reste à voir si la plainte aboutira à un jugement en faveur des consommateurs. La question des effets néfastes des rayonnements de radiofréquence sur l’être humain n’a pas encore été tranchée. Selon certains scientifiques, les radiations des téléphones portables seraient effectivement néfastes, pour d’autres, aucune preuve tangible n’aurait été apportée à ce jour.

Source 20 MINUTES.