Perturbateurs endocriniens : Bientôt un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » ?…

Grossesse – Les députés se sont prononcés mardi en faveur d’un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » à apposer sur des produits contenant des perturbateurs endocriniens présentant des risques pour le développement du bébé.

Perturbateurs endocriniens : Bientôt un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » ?. Femme enceinte, illustration.

Certains sont soupçonnés de nuire à la santé. L’Assemblée nationale s’est prononcée mardi pour que les fabricants apposent un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » si leurs produits contiennent des perturbateurs endocriniens présentant des risques pour le développement du bébé.

Approuvé en première lecture lors de l’examen du projet de loi antigaspillage, cet amendement LR n’était pas soutenu par le gouvernement et son sort dépendra de la navette parlementaire.

« Un pictogramme, ça ne coûte rien et c’est très visuel »

Portée par Michel Vialay (LR), la mesure concerne les perturbateurs endocriniens pour lesquels l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) émettrait une recommandation « spécifique » concernant les femmes enceintes. « Un pictogramme, ça ne coûte rien et c’est très visuel pour les personnes qui font les courses de manière très rapide », a souligné la LR Valérie Beauvais.

Plus tôt, l’Assemblée avait voté à l’unanimité, et avec l’aval du gouvernement cette fois, un amendement LREM en faveur d’une plus grande « transparence » sur les perturbateurs endocriniens. Il demande aux fabricants de mettre en ligne et en « open data » (des données en accès public et exploitables sur internet) des informations sur la présence de ces substances dans leurs produits.

Aussi au niveau européen

La secrétaire d’Etat Brune Poirson a jugé cet amendement LREM moins « réducteur » que celui sur les femmes enceintes, et a demandé d’attendre le travail réalisé au niveau européen en matière de pictogrammes. « Il faut d’abord qu’on avance sur un pictogramme européen pour éviter qu’il y ait une superposition et que finalement le consommateur n’y comprenne plus rien », a-t-elle souligné.

Faire de l’open data un « contre-argument », « c’est de la parole de gosse de riches », lui a lancé le communiste Hubert Wulfranc : « Moi il m’a fallu cinq ans pour comprendre ce qu’est une data. On vous demande un pictogramme… Vous dites oui ou non ». « Vous pensez sérieusement qu’une femme enceinte a le temps d’aller regarder en open data. On a besoin que ce soit clair », a abondé Michel Vialay (LR), alors que la rapporteure Véronique Riotton (LREM), défavorable au pictogramme, défendait un « pas important » avec l’open data.

Dans un rapport parlementaire récent, Laurianne Rossi (LREM), Claire Pitollat (LREM) et Michel Vialay (LR) recommandent de renforcer la règlementation européenne, de mieux informer le public et d’accentuer les recherches sur ces substances.

Encore mal connus, ces composés chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, sont présents dans de nombreux produits de consommation courante – jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires, etc.- et sont capables d’interférer sur le système hormonal.

Source 20 MINUTES.

Défenestration de la petite Laly, handicapée : 6 mois avec sursis requis contre la directrice de l’école privée de Périgueux…

Le drame s’est produit le 8 janvier 2015. Dans la classe d’enfants handicapés de l’école du Sacré Cœur de Périgueux, la petite Laly, 8 ans, vient d’être défenestrée par un de ses camarades de classe.

Le garçonnet était récidiviste, personne n’en avait averti la directrice.

L'école privée de Périgueux où s'est déroulé le drame qui a coûté la vie à la petite Laly, 8 ans / © France 3 Périgords - Philippe Niccolaï

C’est un procès où il serait bien difficile de ne pas trouver de circonstances atténuantes à l’unique accusée présente… Raison probable pour laquelle il n’a été requis que 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de l’unique personne comparaissant dans le box des accusés.

Ce 8 janvier 2015, cette directrice de l’école du Sacré-Cœur de Périgueux s’absente un instant de la salle de classe d’inclusion scolaire qui accueille de jeunes enfants souffrant de handicaps. Un court instant pendant lequel un garçonnet ouvre une fenêtre et pousse sa camarade de classe, Laly, 8 ans. La fillette souffrant d’une trisomie 21 ne survivra pas à cette chute du premier étage, à 6m de haut. Elle décèdera le lendemain.

Certes, la maîtresse d’école n’aurait pas dû manquer de vigilance.

Mais elle ignorait surtout que le garçonnet, lui aussi âgé de 8 ans et souffrant de troubles du comportement, avait déjà commis le même geste sur une autre fillette, deux ans plus tôt. La fillette n’avait alors été que légèrement blessée. C’est à l’issue de ce geste que le jeune garçon avait été placé dans cette école de Périgueux.

Des faits dont les services de l’Aide Sociale à l’Enfance étaient avertis, mais dont ils se sont abstenus de parler à l’école du Sacré-Cœur. Comment alors imaginer que le garçonnet puisse avoir une telle conduite ?

Après les 6 mois de prison avec sursis requis, le Tribunal Correctionnel d’Angoulême devra donc juger les faits, et principalement le manque de vigilance de l’enseignante. Ils n’auront pas à se pencher sur les autres responsabilité, car cette dernière est la seule à comparaître pour répondre de ce drame. Le délibéré sera rendu le 2 janvier 2020.

Source FR3.

Lille : A la recherche de solutions personnalisées pour aider ceux qui aident les personnes handicapées…

Avec l’allongement de la vie, l’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe de familles avec un proche handicapé, doivent trouver de nouvelles solutions

Brigitte Blais (à gauche), dont la sœur est handicapée, et Marie Picavet, assistante sociale aux Papillons Blancs.

  • Les Papillons Blancs, qui s’occupent de personnes handicapées mentales, viennent de mettre en place un nouveau dispositif pour soulager le travail des personnes aidantes.
  • Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.
  • Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée.

Venir en aide par différents moyens. L’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe d’enfants et d’adultes en situation de handicap mental, vient de mettre en place un nouveau dispositif destiné à soulager le travail des personnes aidantes. Au sein de l’agglomération lilloise, les 2.000 familles accompagnées espèrent pouvoir souffler un peu.

« S’occuper d’un proche handicapé est une tâche très prenante dans le quotidien, mais aussi pour les démarches administratives », souligne Marie Picavet, assistante sociale chargée de ce nouveau dispositif expérimental. Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.

Environ 150 familles sont sur liste d’attente

Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée. « On essaie aussi de trouver les solutions les plus adaptées pour des familles qui rencontrent de plus en plus de difficultés », explique Marie Picavet. « Environ 150 familles sont sur liste d’attente pour une place dans un foyer spécialisé », souligne Les Papillons Blancs. Et dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), généralement, les personnes handicapées mentales ne peuvent être prises en charge.

Pour Brigitte Blais, le nouveau dispositif d’aide a donc joué le rôle de bouée de sauvetage. Cette jeune retraitée doit désormais s’occuper de sa sœur Véronique. « Elle est restée avec mes parents jusqu’à l’âge de 60 ans, raconte Brigitte. Mais après le décès de ma mère, cette année, mon père, qui a 90 ans, ne peut plus s’occuper d’elle tout seul. Surtout après l’hospitalisation qu’il a subie, à cause de problèmes cardiaques. »

Solution de secours

Aucune demande de placement n’avait été formulée auparavant. « Ma mère s’est arrêtée de travailler pour prendre soin de ma sœur. Mes parents ont toujours voulu qu’elle reste vivre avec eux », explique Brigitte. Il a donc fallu trouver une solution de secours auprès d’un Ehpad partenaire des Papillons Blancs. « Il existe une unité de vie pour personnes handicapées âgées », précise Marie Picavet. Chaque mois, à partir de 2020, Véronique pourra y séjourner une semaine. En attendant, elle s’y acclimate, une journée, de temps à autre.

« Voilà le genre de solution qu’il faut trouver », glisse Marie Picavet. Sachant qu’avec l’augmentation de l’espérance de vie, ce genre de situation se multiplie. Et que les auxiliaires de vie se font rares.

Source 20 MINUTES.

Téléthon 2019 : la thérapie génique révolutionne les traitements, mais les médicaments coûtent bien trop cher…

Le Téléthon 2019 c’était ce vendredi et samedi, avec pour but de récolter des dons pour financer la recherche médicale. Et notamment la thérapie génique, un traitement qui modifie les gènes.

Le premier médicament de thérapie génique a été commercialisé cette année. Mais son prix est exorbitant.

Téléthon 2019

C’était  vendredi et ce samedi, l’édition 2019 du Téléthon. Le but est comme toujours de récolter le maximum de dons pour financer la recherche médicale. Et de plus en plus, pour développer la thérapie génique. Un traitement qui modifie les gènes pour corriger leur défaillance. Du coup pour l’association, l’arrivée en 2019 aux Etats-Unis du premier médicament de thérapie génique est historique. Le Zolgensma a permis à cinq enfants atteints d’amyotrophie spinale qui détruit les muscles de retrouver une vie presque normale.

La thérapie génique : une révolution médicale mais un coût financier démesuré

Le gros problème du Zolgensma qui traite l’amyotrophie spinale, c’est son prix. Il coûte presque deux millions d’euros. C’est d’ailleurs le médicament le plus cher au monde.

Un comble car en grande partie ce traitement a été mis au point par le Généthon, le laboratoire de recherche de l’AFM-Téléthon. D’où pour l’association, la nécessité absolue de créer une filière industrielle chez nous pour produire ces médicaments en France et en Europe.

Et aussi de simplifier le millefeuille administratif français qui ralentit l’accès des malades aux traitements et décourage les investisseurs.

La thérapie génique ne traite pas que les maladies rares

La thérapie génique est un véritable enjeu de santé publique pour l’AFM Téléthon. Car ces thérapies géniques ne soignent pas que des maladies rares.

Elles traitent aussi des cancers, des maladies du sang ou la dégénérescence de la rétine… Et plus de 700 essais cliniques testent en ce moment les thérapies géniques contre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, le glaucome et la polyarthrite rhumatoïde.

Source FRANCE BLEU.

Ecole et handicap : 3 mois après la rentrée, des nouvelles de Thomas, notre “star” de 5 ans…

En septembre, nous avions rencontré Thomas Gagnard et sa famille, alors que le petit garçon débordant d’énergie prenait le chemin de l’école.

Comment vont-ils, quelques mois plus tard ?

Thomas Gagnard, en classe, dans son siège adaptable / © Yacha Hajzler / France 3 CVDL

Il faut qu’il aille à l’école de toute façon, on ne peut pas y échapper !«  rit Vincent Gagnard. Trois mois après la rentrée, son fils Thomas n’a rien perdu de son enthousiasme. En septembre, le petit garçon de 5 ans, porteur d’un handicap moteur, faisait sa seconde rentrée dans une petite école de Vornay (Cher).

Siège adaptable, Motilo, nouvelle maîtresse… Beaucoup de choses à mettre en place, et un petit pic de stress supplémentaire pour ses parents, Aurélie et Vincent Gagnard. « Maintenant, il fait 9h – 11h et 13h30 – 16h. Il gère bien le rythme, ça va. On est beaucoup plus sereins, on sait qu’il est demandeur » récapitule le père de Thomas. Patricia, l’AVS de Thomas, qu’elle appelle sa « star » a aussi demandé à rester à ses côtés l’an prochain.

Thomas, le plus petit des grands héros

L’école s’organise aussi pour améliorer sa vie en classe. « Ils vont mettre en place un système de pictogrammes pour communiquer. Ils vont faire une sorte de cahier, où Thomas pourra montrer avec ses yeux le pictogramme correspondant quand il voudra s’exprimer. Par exemple, il y a un bonhomme qui montre qu’il a mal quelque part, après il y aura les endroits du corps, détaille Vincent Gagnard. Ils vont y aller tout doucement, et au fur et à mesure son cahier va s’enrichir. » 

En dehors des bancs de l’école, c’est aussi tout un travail de rééducation pour Thomas. S’il a manqué d’oxygène à la naissance, jusqu’à ses 14 ans, son cerveau peut encore apprendre. Deux fois par an, la famille se rend en Espagne, « bien plus avancée », où Thomas suit notamment un programme de kinésithérapie intensif.  « Il arrive mieux à se tenir debout, il a réussi à utiliser un déambulateur, ce qu’il n’arrivait pas à faire avant… On a vu les améliorations, il a bien travaillé » constate Vincent.

Equipé pour le CP

De l’autre côté des Pyrénées, Thomas s’exerce aussi à la commande occulaire. Lorsque nous avions rencontré la famille, en septembre, on leur annonçait un délai de deux ans pour obtenir ce dispositif de plus de 10 000 euros. En Espagne, les Gagnard ont rencontré une autre famille, qui ont eux dégoté une commande similaire, sur Amazon… pour 180 euros !

« On a déjà commandé la caméra, on va l’installer sur le PC, et théoriquement, en janvier, il pourra l’amener à l’école » s’enthousiasme le père de famille. En attendant la commande utilisée en rééducation, cette version moins coûteuse permettra au petit garçon de s’habituer à communiquer par ce biais, et à mieux se faire comprendre.

D’autant que Thomas, l’année prochaine, pourra entrer en CP dans un établissement classique. « C’est encore un peu tôt, mais on s’y prépare, reconnaît le papa. Par exemple, pour savoir s’il va manger à la cantine, qui lui donnerait à manger… Pour l’instant, c’est toujours moi qui irais le chercher à 11h » poursuit Vincent Gagnard, qui avait quitté l’an dernier son travail en restauration pour pouvoir s’occuper de son fils.

Ecole inclusive

Autre bonne nouvelle : la famille touchera enfin, dans les mois à venir, la Prestation de compensation du handicap. « A priori, on devrait toucher 800 euros. On va dire que c’est suffisant pour payer le loyer, pour survivre, quoi.«  Et pouvoir s’occuper, d’abord, du bonheur de son enfant.

Aider d’autres famille – Appel à projet

Aurélie et Vincent Gagnard ont fait l’acquisition d’une cage de pouliethérapie, un procédé qui permet de bien faire travailler les muscles. Problème : « Chez nous, on n’a pas assez de place, et souvent les salles de kiné sont trop petites. On aimerait monter un projet pour que toutes les familles puissent en profiter. »

Si vous êtes concernés, ou que vous avez des solutions pour les Gagnard, vous pouvez joindre la famille à ces adresses :
Les sourires de Thomas – 19 rue des fleurs 18030 Vornay
vincent.gagnard18@orange.fr
06.64.81.03.84

Source FR3.

Contrôles d’hygiène : des smileys pour noter les établissements …

Depuis deux ans maintenant, les résultats des contrôles d’hygiène alimentaire sont reportés sur l’application « Alim’confiance » du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Quatre smileys donnent le ton de « très satisfaisant » à l’infamant « à corriger d’urgence ».

Contrôles d'hygiène : des smileys pour noter les établissements

Le site internet se nomme   Alim’confiance  et se décline en une application téléchargeable sur tout type de smartphone. Alim’confiance permet de « connaître le niveau d’hygiène des établissements de production et de transformation des produits alimentaires, mais aussi des restaurants, des métiers de bouche et des grandes surfaces commerciales… », explique le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation qui en est à l’origine.

Depuis le 1er  mars 2017, y sont publiés, au jour le jour, les résultats des contrôles officiels réalisés dans ces établissements, à l’exception des entrepôts trop éloignés du consommateur. Ceux-ci restent ensuite visibles pendant un an.

En ouvrant l’application, une carte s’installe émaillée de pastilles colorées, mauve pour un restaurant, orange pour un traiteur ou un boucher, vert pour un primeur, turquoise pour une grande surface, bleu foncé pour un établissement de transformation… En cliquant dessus, une fenêtre s’ouvre affichant le nom de l’établissement, son adresse et quatre smileys plus ou moins souriants dont l’un est en gras. Et, bonus, une petite flèche vous redirige vers le GPS de votre smartphone pour vous indiquer le chemin du nirvana gastronomique, ou du moins, de son pendant hygiénique. L’application ne distingue pas le talent culinaire du chef.

« Très incitatif », jusqu’à la fermeture…

Le Crous de l’UTBM, à Andelnans, par exemple, contrôlé le 14 novembre 2018, y obtient la valeur maximale « très satisfaisant » alors qu’une enseigne de restauration voisine n’obtient qu’un simple satisfaisant. Viennent ensuite « à améliorer » et « à corriger de manière urgente ». Dans ce dernier cas, « l’établissement est fermé », souligne, avec un sourire en coin, Claude Le Quéré, directeur adjoint de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des personnes (DDCSPP) du Doubs.

Cet exercice de « mise en transparence du résultat des contrôles alimentaires en France afin que les consommateurs puissent avoir une idée de ce qu’il se passe » est en effet « très incitatif » et invite à rentrer rapidement dans les clous et se mettre en conformité. Autant tel établissement y puisera un regain de réputation, autant celle d’un autre peut être entachée pour longtemps. « C’est le principe du  »schaming » et le pendant de ce qui a été fait pour les constructeurs automobiles qui fraudaient les tests de pollution. »

Depuis deux ans, environ 1 700 contrôles alimentaires ont été effectués dans toute la région et environ 300 dans le Doubs où « 222 entreprises apparaissent à ce jour sur le site », indique Claude Le Quéré, dont 57 avec le smiley « très satisfaisant », 132 avec celui « satisfaisant », c’est-à-dire ayant déjà reçu des « recommandations » très précises et 33 « à améliorer », ce qui veut dire ayant reçu des « mises en demeure » suivies de près par les services concernés. La tolérance desdits services étant variables « en fonction de l’importance des investissements humains ou matériels à effectuer ». Aucune n’apparaît avec l’infamante mention « à corriger de manière urgente. » Mais, dans tous les cas, « on sent une volonté d’avoir un smiley plus souriant ! »

Source EST REPUBLICAIN.

Le robot nancéien qui protège des risques radiologiques …

Implantée à Nancy, la start-up Sysark a développé une solution d’automatisation de la mise en seringue des médicaments radioactifs utilisés dans les services de médecine nucléaire.

Son robot a obtenu l’autorisation de mise sur le marché et l’entreprise, forte de son expertise, se diversifie.

Le robot nancéien qui protège des risques radiologiques

Le robot de la jeune start-up nancéienne Sysark a obtenu en septembre dernier son autorisation de mise sur le marché. « Nous sommes par ailleurs sur le point de lever un demi-million d’euros, de fonds locaux », précise son président Guénolé Mathias-Laot. A 27 ans, le jeune homme s’avoue « plus que ravi » d’autant qu’en parallèle l’entreprise développe d’autres pôles d’activité liés à son expertise dans le développement de dispositifs médicaux.

Des appuis régionaux

L’histoire de Sysark débute il y a 4 ans. Guénolé Mathias-Laot, manipulateur radio de formation, titulaire d’un Master 2 en ingénierie médicale et d’un autre en administration des entreprises, imagine une solution pour protéger les soignants des risques liés à la manipulation manuelle des médicaments utilisés dans les services de médecine nucléaire. Ainsi naissent son robot et l’automatisation de la mise en seringue des médicaments radioactifs à la dose adaptée à chaque patient. La technologie est développée grâce à de nombreux soutiens, rappelle Guénolé Mathias-Laot : le Pôle entreprenariat étudiant de l’Université de Lorraine (PeeL), le CHRU de Nancy pour les tests cliniques, le Centre de recherche en automatique de Nancy (CRAN), l’Incubateur lorrain, la région Grand Est et la Société d’accélération du transfert de technologies, le SATT Sayens. « La fabrication et l’assemblage du robot sont réalisés à Nancy et Pompey », souligne le jeune homme, attentif à toujours « préserver un ancrage local ».

De 4 à 7 salariés

« Un développement intéressant » s’offre aujourd’hui à la jeune société qui est passée de 4 salariés cet été à 7 aujourd’hui. Elle vient de signer un contrat de licence avec la SATT Sayens qui travaille en partenariat avec le CHRU de Nancy sur un projet de dispositif d’aide au monitoring préopératoire dans la chirurgie de l’oreille moyenne. Pour la conception et la fabrication des prototypes, « la SATT Sayens s’est tournée vers nous », se réjouit Guénolé Mathias-Laot : « Notre équipe ingénieurs se positionne aujourd’hui en tant que bureau d’études ». Autre volet de développement pour Sysark : l’offre de prestations de service en tant que consultant.

Source EST REPUBLICAIN.

Insolite : il a vaincu la tétraplégie, et partage dans un livre son incroyable renaissance…

Marc-Olivier Perotti a mis 35 ans a raconté dans un livre son extraordinaire chemin de vie.

La tétraplégie suite à un accident, un traitement expérimental pour sauver sa moelle épinière, une prothèse de vertèbre, des soutiens sans faille, puis la renaissance.

Homme debout et reconnaissant à la vie, Marc-olivier Perotti s'investit auprès des personnes handicapées avec son association Kyfékoi

Tout le monde l’appelle familièrement Marcol.  A Reignier en Haute-Savoie où il vit avec sa famille, à Genève où il travaille, entre France et Suisse où il navigue avec son association Kyfékoi pour offrir des sorties ludiques aux personnes handicapées, Marc-Olivier Perotti est connu comme le loup blanc. Son histoire désormais aussi.

« J’ai eu une chance incroyable. je ne pourrai jamais rendre à la vie ce qu’elle m’a donné »

Marc-Olivier a 17 ans quand sa vie bascule au bord d’une plage de l’atlantique. Un plongeon dans une baïne, la tête qui percute violemment un banc de sable, une vertèbre cervicale qui explose, la moelle épinière est touchée, l’adolescent est paralysé de la tête aux pieds.

Un traitement expérimental à l’hôpital de Bordeaux

Mais ce jour-là, toutes les planètes sont alignées pour que le jeune franco-suisse recouvre l’usage de ses membres. Mais cela, ni lui personne ne le sait alors.

Ce 23 juillet 1984, toutes les personnes présentes autour de Marcol, toutes leurs décisions, et tous les événements vont s’enchaîner favorablement. Après un transport par hélicoptère à l’hôpital de Bordeaux, est administré à Marcol un traitement expérimental.

C’est sur moi que la bonne fée s’est penchée ce jour-là

Le médicament que l’on m’a injecté à l’époque diminuait  l’oedème, et activait le sang, faisait revivre un peu tout cela. Cela ne voulait pas dire que j’allais remarcher puisqu’on ne me l’a jamais promis, mais il s’est trouvé qu’avant moi, il y avait des chats sur qui on avait essayé ce traitement. Pour un sur mille, cela produisait des effets. Moi, j’étais le septième bonhomme, c’aurait pu être sur le neuf-centième… Mais c’est sur moi que la bonne fée s’est penchée sur moi ce jour-là.

6 mois plus tard Marcol fait son premier pas

Cette deuxième naissance, ce combat vertical comme il nomme cette épreuve de la vie, le quinquagénaire la raconte dans un livre « j’ai vaincu la tétraplégie ».

Source FRANCE BLEU.

L’ouverture d’une classe pour enfants autistes à Trélissac est un succès…

Sept enfants âgés de trois à six ans sont scolarisés depuis la rentrée de septembre à l’école des Maurilloux de Trelissac.

Ils ont une institutrice dédiée mais aussi un suivi médico-social qui leur permet de bénéficier de leurs soins sur place.

Sept enfants autistes âgés de trois à six ans sont scolarisés depuis septembre dernier à l'école maternelle des Maurilloux à Trelissac.

Ils sont âgés de trois à six. ils souffrent de formes d’autismes sévères qui nécessitent une prise en charge toute particulière. Le dispositif des unités d’enseignement en maternelle autisme (UEMA) a vu le jour en septembre 2014. En Dordogne, la première unité a vu le jour à Bergerac. Elle compte aujourd’hui six élèves.

« C’est un nouveau métier pour moi. Çà se passe vraiment très très bien », dit Christelle Griffoux, l’enseignante qui prend en charge les élèves autistes. « C’est totalement différent de ce que j’avais l’habitude de faire. Ce sont des découvertes tous les jours, c’est passionnant. J’ai du mettre de côté l’enseignement que je mettais en place jusqu’à présent. J’évolue vers de nouvelles pratiques pour m’adapter à ces enfants là.  »

Des avancées significatives trois mois seulement après la rentrée : « Une victoire énorme » dit l’institutrice

« On a un petit garçon qui ne buvait que le biberon avec sa maman, donc une rigidité très forte », raconte l’institutrice Christelle Griffoux, « et qui aujourd’hui accepte de manger un yaourt avec n’importe quel membre de l’équipe. Pour nous, c’est une victoire qui est énorme ».

Evidemment, il n’y a pas de places pour tout le monde. A Bergerac, où la structure est en place depuis plus longtemps, des parents d’enfants autistes ne trouvent pas de place. « Les parents sont demandeurs« , constate Claude Lagrange, inspecteur de l’éducation nationale en charge de l’adaptation, la scolarisation des élèves en situation de handicap. « Quand les diagnostics sont faits, ils ont besoin de mettre très rapidement du soin et qu’on s’occupe de façon particulière de leurs enfants. Le problème qu’on rencontre c’est un diagnostic trop tardif« .

A six ans, les enfants qui ont été scolarisés sont rarement orientés vers une classe de sixième classique. Ils sont les plus souvent orientés vers des classes réservées aux enfants atteints de handicap mental, les classes dites ULIS. Il y a dans le département, trois classes ULIS en collège, une en lycée professionnel et une en lycée d’enseignement général.

Source FRANCE BLEU.

La Nouvelle Aquitaine se mobilise pour les soins dentaires des plus fragiles (personnes handicapées,…). Vidéo…

L’Agence régionale de santé a lancé un plan d’action dédié la santé bucco-dentaire.

Parmi les principales mesures : un accompagnement des personnes handicapées, pour qui l’enjeu est très important.

Exemple dans une maison d’accueil spécialisée proche de Limoges…

A la maison d'accueil spécialisée Saint Exupéry, la fréquence et la gravité des problèmes bucco-dentaires ont déjà diminué… / © France 3 Limousin

C’est un geste simple du quotidien, mais qui n’est pas évident pour tout le monde : se brosser les dents… Une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut avoir de graves conséquences pour la santé, et c’est encore plus vrai pour les plus fragiles, comme les personnes handicapées.

Formation

La maison d’accueil spécialisée Saint-Exupéry, à Isle, est un lieu de vie pour des adultes atteints de handicaps importants.
Le personnel y a été formé pour apporter aux résidents des soins quotidiens.

Auparavant, les soins d’hygiène bucco-dentaires étaient moins réguliers : il était souvent compliqué de faire ouvrir la bouche au résident par manque d’habitude, et le personnel n’était pas sensibilisé à cet acte qui n’a rien d’anodin.

Prévenir

Cette maison d’accueil spécialisée a bénéficié du plan d’action régional, qui a apporté formation et matériel. Il a été imaginé par les représentants des dentistes qui veulent améliorer la santé des patients grâce à la prévention.

A la maison d’accueil Saint Exupéry, la fréquence et la gravité des problèmes bucco-dentaires ont déjà diminué…

Source FR3.