L’ouverture d’une classe pour enfants autistes à Trélissac est un succès…

Sept enfants âgés de trois à six ans sont scolarisés depuis la rentrée de septembre à l’école des Maurilloux de Trelissac.

Ils ont une institutrice dédiée mais aussi un suivi médico-social qui leur permet de bénéficier de leurs soins sur place.

Sept enfants autistes âgés de trois à six ans sont scolarisés depuis septembre dernier à l'école maternelle des Maurilloux à Trelissac.

Ils sont âgés de trois à six. ils souffrent de formes d’autismes sévères qui nécessitent une prise en charge toute particulière. Le dispositif des unités d’enseignement en maternelle autisme (UEMA) a vu le jour en septembre 2014. En Dordogne, la première unité a vu le jour à Bergerac. Elle compte aujourd’hui six élèves.

« C’est un nouveau métier pour moi. Çà se passe vraiment très très bien », dit Christelle Griffoux, l’enseignante qui prend en charge les élèves autistes. « C’est totalement différent de ce que j’avais l’habitude de faire. Ce sont des découvertes tous les jours, c’est passionnant. J’ai du mettre de côté l’enseignement que je mettais en place jusqu’à présent. J’évolue vers de nouvelles pratiques pour m’adapter à ces enfants là.  »

Des avancées significatives trois mois seulement après la rentrée : « Une victoire énorme » dit l’institutrice

« On a un petit garçon qui ne buvait que le biberon avec sa maman, donc une rigidité très forte », raconte l’institutrice Christelle Griffoux, « et qui aujourd’hui accepte de manger un yaourt avec n’importe quel membre de l’équipe. Pour nous, c’est une victoire qui est énorme ».

Evidemment, il n’y a pas de places pour tout le monde. A Bergerac, où la structure est en place depuis plus longtemps, des parents d’enfants autistes ne trouvent pas de place. « Les parents sont demandeurs« , constate Claude Lagrange, inspecteur de l’éducation nationale en charge de l’adaptation, la scolarisation des élèves en situation de handicap. « Quand les diagnostics sont faits, ils ont besoin de mettre très rapidement du soin et qu’on s’occupe de façon particulière de leurs enfants. Le problème qu’on rencontre c’est un diagnostic trop tardif« .

A six ans, les enfants qui ont été scolarisés sont rarement orientés vers une classe de sixième classique. Ils sont les plus souvent orientés vers des classes réservées aux enfants atteints de handicap mental, les classes dites ULIS. Il y a dans le département, trois classes ULIS en collège, une en lycée professionnel et une en lycée d’enseignement général.

Source FRANCE BLEU.

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