Le premier test salivaire mondial pour dépister le Covid-19 est 100 % français…

À l’initiative du laboratoire Sys2Diag, le premier test salivaire mondial pour dépister le Covid-19 va voir le jour fin juin. Moins désagréable, plus simple à réaliser, moins coûteux, il dispose de nombreux avantages.

 

 

Le premier test salivaire au monde pour dépister le Covid-19 va voir le jour, et il sera 100 % français. EasyCov, comme il s’appelle, a été créé à une vitesse express. Développé par les chercheurs du laboratoire montpelliérain Sys2Diag, le test va commencer à dépister les premiers patients à la fin du mois de juin.

Parmi les scientifiques de Sys2Diag, on trouve Franck Molina, son directeur et l’un des douze membres du comité de chercheurs (Care) qui conseille le gouvernement sur la crise sanitaire.

Et le laboratoire n’est pas tout seul dans cette aventure. Une autre entreprise a pris part au projet, Vogo, une entreprise montpelliéraine spécialisée dans le traitement de l’image.

Un savoir-faire français

Pour le côté biologie médicale, c’est le groupe Inovie qui sera en charge des tests. À la fabrication, on retrouve l’entreprise vendéenne Tronico, et la société alsacienne Firalis.

Côté tests, fini les PCR nasopharyngés, qui consistent à recueillir les cellules en enfonçant un écouvillon, une sorte de long coton-tige, au fond du nez et en frottant pour récupérer les mucus. Pas agréable du tout.

Cette fois, le patient fait le test tout seul. Avec une petite pipette, il attrape quelques gouttes de salives sous sa langue, et délivre ensuite la pipette au professionnel de santé, qui aura été formé par la société Inovie.

Un test avec des avantages

Les gouttes de salive sont ensuite déposées dans un tube à essai qui est chauffé à 65 degrés dans l’appareil de chauffe créé par la société Tronico. Une heure plus tard, selon la couleur du réactif, le résultat est connu.

Un test facile, rapide, indolore, complètement sécurisé pour le personnel de santé, délocalisable et surtout moins coûteux. Avec EasyCov, il sera possible de se faire dépister pour environ 40 €, quand les tests PCR nasopharyngés coûtent environ 54 €, remboursés par la sécurité sociale si le patient dispose d’une ordonnance. Pour ces derniers, il faut également compter environ 24 heures pour recevoir un résultat, quand EasyCov offre un résultat en une heure.

Thomas Hottier, codirecteur de la société Inovie, espère d’ailleurs que ce test deviendra aussi remboursé par la sécurité sociale : « Ce serait mieux car dans tous les cas c’est moins coûteux, tout le monde serait gagnant. »

En termes de transparence aussi, car pour être dépisté avec EasyCov, le processus est bien précis. Le patient doit s’inscrire sur une plateforme internet avant d’aller en laboratoire.

Des données centralisées

Les résultats doivent ensuite être remontés à différents niveaux : « Ils sont directement envoyés aux agences régionales de santé (ARS), à Santé publique France, aux médecins. Car il faut savoir dans quel milieu le patient a été infecté, dans quelle région, afin de recenser les cas et d’éviter les clusters », détaille Thomas Hottier.

Pour se faire tester, il suffira de se rendre à un laboratoire près de chez soi. Ce dispositif pourrait être bienvenu pour les sportifs professionnels, car si les entraînements reprennent au fur et à mesure, ils doivent être régulièrement dépistés avec les tests PCR nasopharyngés. Qui, en plus d’êtres désagréables, commencent à coûter cher aux clubs, car dans ce cas, ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.

« De nombreux clubs de football, rugby ou handball professionnels sont très intéressés et on va commencer fin juin à tester les sportifs directement dans leur club, en amenant les appareils et du personnel qualifié pour effectuer les tests », explique le codirecteur d’Inovie.

200 000 tests par semaine

La société avance d’ailleurs que 200 000 tests par semaine vont être produits, car les usages peuvent être nombreux assure Thomas Hottier : « En précisant que notre test vient en complément des tests PCR nasopharyngés, on peut imaginer que les sportifs soient testés avant les compétitions. Et que lorsque des événements avec du public vont être organisés, il sera possible de tester rapidement et sans risque. »

Source OUEST FRANCE.

 

Retour obligatoire à l’école : les maires jugent impossible de respecter le protocole sanitaire…

L’Association des maires de France (AMF) s’interroge sur la mise en œuvre du protocole sanitaire lié au retour obligatoire des élèves à l’école dès le 22 juin.

 

.Nettoyage d’une école dans le cadre du protocole sanitaire lié

L’Association des maires de France (AMF) s’est félicitée ce mardi 16 juin du retour obligatoire de tous les élèves à l’école le 22 juin, mais s’interroge sur la mise en œuvre du protocole sanitaire, tout comme l’Association des petites villes de France (APVF), qui demande un assouplissement plus significatif des mesures.

L’AMF salue la décision du retour obligatoire à l’école, qui si elle prend effet à 15 jours de la fin de l’année scolaire, n’en revêt pas moins un caractère symbolique fort.

Mais ce retour de tous les élèves à l’école implique cependant le respect d’un certain nombre de conditions, tout particulièrement la présence des enseignants ainsi qu’un allègement conséquent du protocole sanitaire, note l’association, présidée par le maire LR de Troyes François Baroin.

Des interrogations sur la distanciation sociale

Les premières précisions relatives à l’instauration de la distanciation sociale d’un mètre latéral et le maintien du non-brassage des groupes d’élèves soulèvent dès à présent des interrogations, poursuit-elle.

Pour l’Association des Petites Villes de France, le respect du nouveau protocole sanitaire ne permet pas à la plupart des maires de petites villes d’accueillir l’ensemble des écoliers, explique-t-elle.

Malgré la bonne volonté des élus locaux et des directeurs d’école, dans la plupart des locaux il n’est pas possible de faire respecter la distance d’un mètre entre chaque élève en accueillant des classes entières.

Et le fait d’interdire aux élèves de différentes classes de se croiser au sein de l’établissement semble en décalage avec les mesures sanitaires préconisées à l’extérieur des écoles, ajoute l’APVF, qui demande au gouvernement d’assouplir encore davantage le protocole sanitaire.

Source OUEST FRANCE.

Budget Sécu 2021. Olivier Véran promet « au moins un milliard » supplémentaire pour financer la perte d’autonomie…

« Au moins un milliard d’euros » supplémentaires seront alloués au financement de la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées lors du prochain budget de la Sécurité sociale, a indiqué le ministre de la Santé, lundi soir.

 

Budget Sécu 2021. Olivier Véran promet « au moins un milliard » supplémentaire pour financer la perte d'autonomie. Olivier Véran à l'Assemblée nationale le 9 juin 2020.

 

Olivier Véran a assuré lundi soir à l’Assemblée nationale qu’il y aurait « au moins un milliard d’euros » supplémentaires pour financer la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées, lors du prochain budget de la Sécurité sociale présenté à l’automne.

« Dans le cadre du prochain budget de la Sécurité sociale, présenté à l’automne pour l’année 2021, il y aura au moins un milliard d’euros de financement qui sera identifié pour aller abonder la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et donc payer des dépenses dans le champ de la perte d’autonomie », a indiqué le ministre.

Olivier Véran s’exprimait lors d’un projet de loi qui acte un alourdissement conséquent de 136 milliards d’euros du « trou » de la Sécurité, après le coronavirus, et pose le principe de la création d’une 5e branche de la Sécurité sociale dédiée à l’autonomie, « première pierre » de la future réforme de la dépendance selon la majorité.

Pour l’heure, les modalités et le financement de cette 5e branche sont renvoyés à un rapport mi-septembre.

Si elle est instaurée, cette 5e branche viendrait couvrir les risques de la vie liées à la perte d’autonomie et au handicap et s’ajouter aux quatre existantes (maladie, vieillesse, famille, accidents du travail).

L’opposition a dénoncé à plusieurs reprises une « coquille vide » et un « affichage » sans piste de financement. Il n’y a pas « un euro prévu avant 2024 », a d’abord fustigé le LR Xavier Breton, alors que 2,3 milliards d’euros par an doivent être récupérés à partir de 2024 pour financer l’autonomie. Et l’UDI Pascal Brindeau a mis en garde contre un « effet d’annonce », quand « nos concitoyens ne croient plus à la parole publique tant qu’elle n’a pas un effet concret sur leur vie quotidienne ».

« Personne n’a jamais dit » que les 2,3 milliards prévus (à partir de 2024) « étaient pour solde de tout compte », a répondu Olivier Véran.

« Il faudra mettre plus d’argent. Le Premier ministre a dit qu’il y aurait une conférence de financement pour identifier dès 2021 des premières solutions de financement », a poursuivi le ministre, avant d’évoquer cette somme « d’au moins un milliard » dès cet automne dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2021.

De 30 milliards d’euros par an (dont 6 milliards de « reste à charge » pour les ménages) les dépenses liées au grand âge pourraient augmenter de plus 9 milliards d’ici 2030 à cause du papy-boom, selon le rapport Libault remis l’an dernier.

Source OUEST FRANCE.

Comment organiser la fin de vie d’une personne âgée à domicile ?…

Nombreux sont les seniors atteints d’une maladie incurable à demander de passer leurs derniers jours chez eux.

C’est tout à fait envisageable.

Comment organiser la fin de vie d'une personne âgée à domicile ?...

 

D’ailleurs, la personne en fin de vie peut accéder à différentes aides pour alléger le coût d’un tel projet. Si la personne malade doit bénéficier de soins spécifiques pour pouvoir faire face plus sereinement à ses derniers instants, les proches ont également droit à un accompagnement pour pouvoir mieux affronter ces moments difficiles.

Un projet qui demande une organisation rigoureuse

Un senior en phase avancée ou terminale d’une maladie doit obtenir l’accord du médecin traitant pour pouvoir vivre ses derniers instants à son domicile. Le professionnel de santé seul est en mesure de juger si le traitement ou les soins palliatifs permettant de soulager la douleur physique et psychique, et d’offrir le maximum de confort à l’aîné malade peuvent être donnés à son domicile. Dans les deux cas, différents intervenants comme des infirmiers libéraux, des soignants d’un service de soins infirmiers à domicile ou d’une hospitalisation à domicile procurent tous les soins nécessaires au senior. Si la situation s’aggrave toutefois, une hospitalisation peut être envisagée. Pour assurer le confort de l’aîné, mais aussi faciliter sa prise en charge par les soignants et ses proches, le recours à un équipement spécifique peut être indispensable comme des lits médicalisés, des ceintures de maintien ou un surélévateur de toilettes. Le matériel utile pour l’octroi en bonne et due forme des soins palliatifs comme des perfusions ou pour la nutrition de l’aîné peut également être nécessaire.

Un accompagnement pour les proches

Pour pouvoir offrir un soutien infaillible à leur proche en fin de vie, la famille peut bénéficier d’un accompagnement dans ces moments difficiles. Les soignants eux-mêmes peuvent soutenir les proches aidants, mais il est également possible de demander conseil auprès d’un professionnel tel un psychologue. Avec l’accord de la personne malade, la famille peut également faire appel à une association de bénévoles spécialisée dans ce type d’accompagnement. Les bénévoles formés à l’accompagnement en fin de vie doivent se conformer à des principes stricts, dont le respect de l’intimité, de la dignité, de la religion et de l’opinion de la personne accompagnée.

Des aides pour alléger les charges financières

L’achat du matériel et les soins octroyés ont un coût. L’aîné et ses proches peuvent bénéficier d’aides financières pour faire face aux dépenses liées à une prise en charge à domicile, mais sous certaines conditions. Généralement, cette aide financière n’est octroyée qu’à un malade en stade terminal ou évolutif d’une pathologie. Le patient doit alors présenter obligatoirement un certificat médical attestant de son état de santé. Le maintien à domicile du sénior doit également nécessiter l’intervention de soignants issus du service d’HAD, de SSIAD, etc. Des aides octroyées dans le cadre de l’accompagnement de fin de vie à domicile sont accessibles en complément de l’allocation personnalisée d’autonomie ou APA. Parmi celles-ci figure le FNASS ou Fonds National d’Action Sanitaire et Sociale. Proposé par les Caisses primaires d’assurance-maladie ou CPAM, ce dispositif permet de financier du matériel et des services qui ne sont généralement pas pris en charge. Une telle aide est également accessible auprès de la Mutualité sociale agricole ou MSA. D’autres aides peuvent provenir de fonds d’action sociale des caisses de mutuelle, retraite ou assurance maladie. Il est également possible de se rapprocher d’associations de malades. Les aînés atteints de cancer peuvent par exemple bénéficier d’une prise en charge auprès de la Ligue contre le cancer. L’on peut également se tourner vers l’AJAP ou allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

Obsèques, un point à prendre en compte

Il peut sembler déplacé d’évoquer l’organisation des funérailles alors que la personne malade n’a pas encore rendu son dernier souffle. Les obsèques étant assez onéreuses, il est plus sage pour la famille de prévoir cette dépense pour prévenir toutes déconvenues et mauvaises surprises au décès de leur proche. Si de plus en plus de seniors prennent les devants et se rapprochent de professionnels pour l’organisation de leurs propres obsèques, mais en cas de souscription à une assurance décès, il faut prendre en compte tous les termes du contrat comme les exclusions, le calendrier de règlement et le délai de carence. Source :  adiam : service d’aide et de soins à domicile pour personnes âgée et/ou en situation de handicap

Soignants : après la crise, le temps des comptes…

En première ligne dans la crise du coronavirus, les soignants se mobilisent ce mardi pour réclamer, une fois de plus, de meilleures conditions de travail et des moyens pour l’hôpital.

Soignants : après la crise, le temps des comptes

Les soignants de retour dans la rue. Trois mois après le début de la crise du coronavirus, une nouvelle journée d’action nationale des personnels soignants à l’appel de syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa…) et collectifs hospitaliers (Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) est prévue ce mardi.

Plusieurs dizaines de rassemblements sont annoncés tout au long de la journée, principalement devant des établissements de santé ou bien des préfectures (Caen, Bordeaux, Dunkerque, Nancy, Perpignan, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Toulouse…). À Paris, un rassemblement est programmé en début d’après-midi devant le ministère de la Santé, selon la CGT.

Pourquoi c’est important. Les soignants, auquel le gouvernement a prévu de rendre hommage lors du 14 juillet, réclament notamment une « revalorisation générale des salaires », un « plan de recrutement » et « l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits ».

Avec le mot d’ordre « Fini les applaudissements, place aux rassemblements », ils entendent mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire pour obtenir des avancées pour le personnel des hôpitaux et des Ehpad.

Le « Ségur de la santé » patine

Le gouvernement a lancé, le 25 mai dernier, le « Ségur de la Santé ». Cette concertation, destinée à renflouer l’hôpital, améliorer le quotidien des soignants et la prise en charge des malades, est censée aboutir d’ici mi-juillet, afin de concrétiser le « plan massif d’investissement et de revalorisation » annoncé par Emmanuel Macron.

Mais pour l’heure, les discussions piétinent. Jugée cruciale par les soignants, la question des effectifs hospitaliers est pour l’instant peu abordée, une source d’inquiétude pour les syndicats, qui craignent que le sujet ne soit « escamoté » par le gouvernement.

Le manque d’effectifs, grand oublié des concertations ?

Parmi les piliers du « Ségur » (salaires/carrières, investissement, territorialité, gouvernance des établissements), aucun ne fait référence à la question des effectifs. Une situation paradoxale, alors que les soignants ne cessent de réclamer un « plan massif de recrutement », centré notamment sur les infirmiers et sur les aides-soignants, afin de soulager des équipes médicales « débordées ».

« Le risque, c’est que le sujet devienne un angle mort. Pourtant, le manque de personnel est un problème depuis des années, tout le monde le sait », insiste Jacques Trévidic, président du syndicat Action praticiens hôpital (APH).

En cause notamment : la réforme des 35 heures, entrée en vigueur en 2002, mais qui n’a jamais été accompagnée des 40 000 embauches initialement prévues pour accompagner la réorganisation du travail au sein des établissements de santé.

Un casse-tête pour l’organisation des soins, notamment dans les Ehpad et dans les services d’urgences, où les patients sont parfois mis en attente sur des brancards… faute de personnel pour les prendre en charge.

Ils s’agacent également qu’aucun chiffre n’a à ce stade été mis sur la table, notamment pour les hausses de salaires. « Les organisations syndicales ne peuvent pas travailler dans l’improvisation constante et en l’absence de moyens alloués », ont estimé vendredi une dizaine d’organisation médicales, dénonçant un « faux semblant ».

Dans ce contexte, un syndicat, Sud Santé, a décidé de claquer la porte des discussions, dénonçant une « parodie » de concertation. Ce geste n’a pas fait d’émule pour l’instant, mais d’autres organisations ont fait planer la menace d’un départ.

Par ailleurs, la semaine dernière, infirmiers et kinésithérapeutes se sont dit surpris d’être « absents des concertations » lancées par l’exécutif et ont demandé « une intégration immédiate de sept représentants » à ces travaux. L’Ordre des infirmiers, seule émanation de la profession participant à ces concertations, a indiqué avoir lancé des « états généraux » avec 24 autres organisations afin de porter en leur nom « des proposition qui font consensus ».

Les primes Covid tardent à arriver

Et les primes promises à ceux qui étaient en première ligne dans la lutte contre le coronavirus ? Le versement d’une prime exceptionnelle défiscalisée pour les personnels hospitaliers et des Ehpad, de 1 000 ou 1500 euros net selon les départements, en récompense de leurs efforts, avait été annoncé début mai par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Il est enfin paru samedi au Journal officiel, pour une entrée en vigueur dimanche.

Également annoncée mi-avril, la majoration des heures supplémentaires a été précisée par un décret paru dimanche au Journal officiel. Les heures supplémentaires effectuées en mars et avril par les personnels des hôpitaux et d’autres structures publiques (Ehpad, handicap, aide à l’enfance) seront surmajorées de 50% et devront être payées d’ici au 1er septembre.

Du 1er mars au 30 avril, les 14 premières heures supplémentaires sont ainsi augmentées de 87,5% (contre 25% en temps normal) et les suivantes de 90,5% (contre 27%). Ces majorations sont cumulables avec un bonus de 150% pour les horaires de nuit (contre 100% d’ordinaire) et un autre de 99% pour les dimanches et jours fériés (contre 66%).

Sont concernés les personnels titulaires et contractuels de la fonction publique hospitalière, qu’ils travaillent dans les hôpitaux, les établissements pour personnes âgées ou handicapées, ceux de l’aide sociale à l’enfance, ou dans les accueils pour familles en difficulté et demandeurs d’asile.

Lors d’une visite mi-mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le président Emmanuel Macron s’est engagé à « mettre fin à la paupérisation » de l’hôpital, via une hausse des investissements et des « revalorisations » salariales pour les soignants. Ce mardi, la rue vient lui rappeler ses promesses.

Source EST REPUBLICAIN.

Déconfinement : les nouvelles dates à retenir…

Lors de son allocution dimanche soir, le président Emmanuel Macron a détaillé les prochaines étapes du déconfinement.

Voici date par date ce qu’il va se passer en France dans les jours et les semaines à venir.

Déconfinement : les nouvelles dates à retenir

La France n’en a pas fini avec le déconfinement. Présenté dès le début comme étant « progressif », celui-ci doit encore durer quelques semaines sur le territoire. En effet, lors de son allocution dimanche, le président Emmanuel Macron a détaillé les dernières étapes qu’il nous reste à franchir avant un retour à la « normale ».

Dès ce lundi 15 juin, les Français pourront apprécier de nombreux changements dans leur quotidien. Aujourd’hui, et comme annoncé hier soir par le chef de l’État, il n’est plus question de zones oranges ou vertes : tout l’Hexagone passe en vert. Seules Mayotte et la Guyane restent en orange. Une décision qui, de facto, entraîne la réouverture de tous les restaurants, bars et cafés, et réautorise les visites aux personnes âgées et fragiles dans les établissements spécialisés comme les Ehpad.  Autre changement de taille : les frontières avec les autres pays européens sont à nouveau ouvertes aux particuliers.

22 juin  : réouverture des crèches, écoles et collèges

Une semaine plus tard, un autre changement de taille interviendra : la réouverture de toutes les crèches, écoles et collèges « de manière obligatoire » et dans le respect « des règles traditionnelles de la scolarité ». Le chef de l’État n’a cependant pas précisé quel protocole sanitaire devrait y être appliqué pour garantir la sécurité des élèves et des enseignants.

Six jours après, une autre date clé interviendra : le second tour des élections municipales. Alors qu’une pluie de critiques s’était abattue sur le gouvernement après le maintien du premier tour deux jours seulement avant le confinement total du pays, le second tour initialement prévu le 22 mars avait été annulé et reporté sine die. Dimanche, Emmanuel Macron a confirmé ce qui avait été annoncé il y a quelques semaines : le second tour des élections municipales aura bel et bien lieu le 28 juin prochain.

Trois jours plus tard, interviendra un autre changement qui aura, lui, un impact sur les vacances des Français.

1 er juillet 2020 : ce qui va changer pour les vacances des Français

Alors la France a fermé toutes ses frontières en mars dernier dans le cadre du confinement, les Français vont très bientôt être de nouveau autorisés à quitter le territoire. Le 1 er juillet marquera en effet la réouverture des frontières dans les pays où l’épidémie est contrôlée et dont la liste n’a pas encore été dévoilée.

La France « procédera à une ouverture progressive de ses frontières extérieures Schengen à compter du 1er juillet », avaient annoncé vendredi les ministres des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de l’Intérieur Christophe Castaner dans un communiqué commun. La décision a été prise conformément aux recommandations de la Commission européenne présentées jeudi et « cette ouverture s’effectuera de façon progressive et différenciée selon la situation sanitaire des différents pays tiers, et conformément aux modalités qui auront été arrêtées au niveau européen d’ici là », avaient-ils précisé. Une annonce confirmée dimanche par le président Emmanuel Macron.

Fort de toutes ces annonces, le chef de l’Etat s’est aussi félicité du retour prochain de quelque chose de très cher aux Français.

Emmanuel Macron promet le retour de « notre art de vivre »

Pour la quatrième fois depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français dimanche. Filmé depuis le palais de l’Elysée avec en fond, les traditionnels drapeaux tricolore et européen, le président se trouvait également assis devant une fenêtre depuis laquelle on pouvait admirer le jardin verdoyant et une fontaine. Un décor printanier qui n’avait sans doute pas été choisi au hasard. Après des mois de restrictions et alors que les beaux jours sont arrivés, les Français aspirent plus que jamais à pouvoir se retrouver et profiter des terrasses de bars et des parcs sans restriction. « Nous allons retrouver notre art de vivre et notre goût de la liberté, a promis Emmanuel Macron. En somme, nous allons retrouver pleinement la France ».

Source PLANET.

 

Cancer du sein triple négatif… ?

Qu’est-ce qu’un cancer du sein triple négatif ? Quelles sont ses particularités ?

Cancer du sein triple négatif... ?

Qu’est-ce qu’un cancer du sein triple négatif ? Quelles sont ses particularités ?

L’expression « triple négatif » signifie que l’analyse faite au laboratoire sur une biopsie ou après ablation de la tumeur mammaire montre que les cellules tumorales ne surexpriment ni des récepteurs aux hormones œstrogènes et progestérones ni le récepteur HER2. On parle aussi de carcinomes mammaires infiltrant « triple négatif », ce qui signifie que les cellules tumorales ont envahi le tissu mammaire en profondeur : elles peuvent rester localisées au sein et aux ganglions de l’aisselle, ou entraîner une dissémination à d’autres organes, on parle alors de métastases. Par rapport aux autres tumeurs du sein, les métastases concernent plus fréquemment le foie et le poumon du fait de leur plus grande diffusion via la circulation sanguine que via le système lymphatique. Les cancers du sein triple négatifs sont donc généralement plus graves que les autres formes de cancers du sein. Le cancer du sein triple négatif compte pour environ 12 à 17 % de l’ensemble des cancers du sein. Ces cancers frappent plus fréquemment des femmes plus jeunes, âgées de moins de 40 ans, et peuvent être liés à des prédispositions génétiques, en particulier des mutations des gènes BRCA1/2.

Le diagnostic du cancer du sein triple négatif

Ce type de cancer plus agressif est moins facilement détectable via le dépistage généralisé, qui préconise une mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans. Se développant rapidement, il s’agit souvent de cancer d’intervalle (qui survient entre deux contrôles) ou qui intervient chez des femmes pas encore concernées par ce dispositif. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) mammaire pourrait être la modalité d’imagerie la plus précise pour le diagnostic du cancer du sein triple négatif, car elle montre des caractéristiques de tumeurs malignes qui peuvent ne pas être repérées en utilisant la mammographie ou l’échographie. Si le radiologue décèle une anomalie, votre médecin peut demander la réalisation d’une biopsie, c’est-à-dire le prélèvement d’un fragment de la zone suspecte. Son analyse est réalisée par un médecin spécialiste des tissus. Si celui-ci reconnaît une tumeur au microscope, il réalisera d’autres tests pour la caractériser, comme la recherche de récepteurs aux œstrogènes ou à la progestérone et de HER2 en surnombre. Lorsque ces tests sont tous négatifs, il s’agit d’un cancer triple négatif. Selon l’apparence des cellules et l’étendue de la tumeur, le médecin évalue l’avancement du processus tumoral. Combinée aux observations cliniques, cette évaluation permet aux médecins de classer la tumeur avec un grade de O à IV, en fonction duquel ils choisiront le protocole de soins.

TRAITEMENT

Généralement, on a souvent recours à la chirurgie pour traiter le cancer du sein triple négatif. La première étape consiste donc à enlever chirurgicalement les cellules cancéreuses. Selon la taille de la tumeur et de votre sein, le chirurgien décidera une ablation totale ou partielle de celui-ci, ce qu’on appelle une chirurgie conservatrice. Quand la tumeur est plus grosse et ne permet pas de conserver une zone suffisante de tissus sains, le chirurgien réalise l’ablation totale du sein, et doit également retirer une partie ou la totalité de la chaîne ganglionnaire de l’aisselle, du côté du sein atteint. Après la chirurgie, on recourt le plus souvent à la chimiothérapie, pour s’assurer qu’il ne reste pas de cellules cancéreuses dans l’organisme.  On recourt à des chimiothérapies « classiques », car ces tumeurs sont « chimiosensibles » et parfois « chimiocurables ». Ce qui veut dire qu’elles réagissent à la chimiothérapie; mais étant très instables sur le plan génétique, elles trouvent au bout d’un certain temps des parades pour résister à ces composés. Ces tumeurs sont plus souvent détectées à des tailles importantes. On a ainsi plus souvent recours à une chimiothérapie néo-adjuvante, c’est-à-dire une chimiothérapie administrée durant 6 à 8 cycles avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et ainsi permettre un traitement conservateur. Dans certains cas, la tumeur va être complètement éradiquée par la chimiothérapie néo-adjuvante, ce qui est de très bon pronostic et nous incite à privilégier cette séquence thérapeutique pour des raisons biologiques. Le pronostic de cette prise en charge dépend de la taille de la tumeur et de la présence ou non de métastases. Pour ces tumeurs, les récidives interviennent quasi exclusivement dans les 5 ans suivant la chirurgie. S’il n’y a pas de rechute durant cette période, on considère la patiente comme guérie. Au terme de la chimiothérapie, dans certains cas, les médecins conseillent de poursuivre le traitement avec des séances de radiothérapie, au cours desquelles une machine irradie la zone opérée. Cet article a été rédigé en collaboration avec le Dr Sebban Eric est chirurgien gynécologue et cancérologue à la Clinique Hartmann ainsi que chef de pôle de chirurgie gynécologique à l’hôpital Américain. Il est aussi cofondateur de l’Institut Rafaël, un centre de médecine intégrative et maison de l’après cancer.  Pour plus d’informations : https://www.docteur-eric-sebban.fr/

 

BIBLIOGRAPHIE :

  1. Le cancer du sein «triple négatif» – Freres (1), J. Collignon (2), C. Gennigens (2), I. Scagnol (3), A. Rorive (2), A. Barbeaux (4), P.A. Coucke (5), G. Jérusalem (2)
  2. Tumeurs triple négatives du sein : facteurs pronostiques et prédictifs S. ZILBERMAN *, M. BALLESTER, C. BEZU, E. DARAÏ, R. ROUZIER (Paris)

Le Conseil départemental de la Gironde augmente de 11% le salaire horaire des aides à domicile…

Plutôt que d’opter pour une prime, le Conseil départemental de la Gironde a choisi d’augmenter de façon pérenne le salaire horaire des auxiliaires et aides à domicile.

Le tarif devrait passer de 18,89€ à 21€ de l’heure, sans surcoût pour les bénéficiaires.

Le Conseil départemental de la Gironde augmente de 11% le salaire horaire des aides à domicile. Image d'illustration d'une aide à domicile.

La mesure sera proposée à la prochaine assemblée plénière, en juillet, et pourrait être appliquée à partir de septembre. Jean-Luc Gleyze, président (PS) du conseil départemental de la Gironde souhaite augmenter de 11,3% le salaire horaire des auxiliaires et aides à domicile, le faisant passer de 18,89€ à 21€ par heure. 

Une augmentation pérenne plutôt qu’une prime

« Les  services d’aide à domicile ont particulièrement montré dans la période de crise du covid leur utilité essentielle et vitale pour bon nombre de nos citoyens, soit handicapés soit personnes âgées. […] Il est essentiel qu’elles soient reconnues aujourd’hui. » explique Jean-Luc Gleyze en taclant au passage l’idée d’une prime suggérée par le gouvernement : « L’Etat a proposé une prime mais avec la générosité du porte-feuille des autres puisque c’est aux départements de la financer et nous trouvons que cette prime est une cerise qui cache le véritable gâteau : rémunérer tout le temps correctement les aides à domicile et reconnaître leur travail » affirme le président du conseil départemental.

Aujourd’hui en Gironde, 10 000 auxiliaires de vie interviennent auprès de 22 000 bénéficiaires. Un service en partie pris en charge par le département qui financera 100% de cette augmentation pour qu’il n’y ait pas d’impact sur les bénéficiaires. Cela coûtera un million d’euros cette année, et ensuite 3,5 millions chaque année.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : le quotidien chamboulé des structures accueillant des personnes autistes…

Pendant huit semaines de confinement, et depuis le déconfinement, la manière de travailler a complètement changé dans les structures accueillant des personnes en situation de handicap, et souffrant notamment d’autisme.

Reportage en Vallée d’Aspe.

Alain Quintana, directeur du foyer d'accueil médicalisé pour adultes handicapés Saint-Berthoumieu de Bedous.

À vol d’oiseau, à peine deux kilomètres séparent le foyer de vie l’abri montagnard d’Osse-en-Aspe, et le foyer d’accueil médicalisé (FAM) Saint-Berthoumieu de Bedous. Les deux structures dirigées par Alain Quintana accueillent au total une soixantaine d’adultes atteints de « TSA », les troubles du spectre de l’autisme. Le confinement a mis à l’épreuve les habitudes de fonctionnement.

Une toute nouvelle organisation

L’annonce du confinement a forcé les structures comme le FAM Saint-Berthoumieu à s’organiser différemment. « On a pris du temps à plusieurs avec les équipes et en relation avec l’ARS pour mettre en place toutes les modifications, on n’avait jamais vécu une période aussi mouvementée, reconnait Alain Quintana, chaque résident n’a côtoyé qu’un minimum de personnes par jour, deux encadrants puis deux surveillants de nuit, et on a limité au minimum les interactions avec les autres services, le médecin par exemple ne venait que quand on l’appelait« . Alors qu’en temps normal les activités auxquelles participent les résidents se font dans des salles dédiées, la nouvelle organisation a rapatrié tout ça à l’intérieur des lieux de vie, des bâtiments organisés autour d’un espace central et de chambres individuelles où dorment les résidents. « Le lieu de vie est devenu le lieu central, où manger et dormir, mais aussi, et au contraire de tout ce qu’on pratique depuis quarante ans, le lieu des activités qu’il a fallu adapter ou créer« , explique le directeur de la structure.

Des sorties au grand-air

Dans le même temps, les résidents ont pu profiter du cadre offert par les structures de Bedous et Osse-en-Aspe, pour sortir sans risque : « Nous avons la chance d’être dans cette zone montagnarde pour mettre en place des sorties pédestres autour des établissements en n’allant pas vers les villages, détaille Alain Quintana, dans la limite d’un kilomètre, en petits groupes bien entendu et avec les autorisations et les encadrants qui restent avec le même groupe toute la journée« . Des parenthèses indispensables au bien-être des résidents, dont les aménagements pour les visites de proches étaient plus que délicats.

« Nous pensions avoir à gérer beaucoup plus de difficultés de toute nature, ça ne veut pas dire que nous n’en avons pas eu, liées à ce non-contact, et à cette modification de vie et d’organisation. L’un dans l’autre ça s’est plutôt très bien passé« , loue le directeur des foyers de Bedous et Osse-en-Aspe. Depuis le déconfinement, les retours en famille pour des périodes de quelques jours ont pu s’organiser, dans le respect de consignes pour permettre aux résidents de réintégrer la structure sans risque. D’ailleurs tout le monde a été testé la semaine dernière, sans retour de test positif.

Vers un retour à la normale

Néanmoins, Alain Quintana, après avoir échangé avec les familles, confirme que cette période ne s’est pas passée sans laisser de traces : « J’avais les aveux d’une famille qui a récupéré son protégé pour quelques jours, ils ont trouvé qu’il avait très bien vécu cette période, mais m’ont aussi parlé d’une forme de décompensation : il a passé beaucoup de temps à dormir… Ils ont trouvé que la relation téléphonique qu’il y a eu pendant deux mois était bonne, et ils ont senti ces dernières jours comme un besoin de lâcher-prise. La famille pense qu’il y a eu une forme de tension contenue énorme. Ça nous fait dire que la manière dont on a fonctionné ne peut évidemment pas être un fonctionnement classique amené à continuer« .

Depuis la reprise quasiment normale des structures d’Osse-en-Aspe et Bedous, avec toujours un respect des gestes barrières et certaines adaptations, Alain Quintana est confiant pour la suite, et envisage déjà de pouvoir accueillir de nouveaux résidents très bientôt.

À domicile, les parents parfois démunis

De la même manière, le quotidien des familles ayant une personne atteinte d’autisme à domicile a aussi été bouleversé. Parce qu’il était parfois devenu trop compliqué durant le confinement de continuer à venir pour certains professionnels. « On n’en veut pas aux structures ou aux professionnels, rassure immédiatement Christian Sottou, le président de l’association Autisme Pau Béarn, chacun a fait de son mieux« . Depuis quelques semaines un suivi « normal » a pu reprendre, mais la période a été difficile à traverser reconnait Christian Sottou : « Certains proches ont vu apparaître chez des personnes atteintes d’autisme des troubles du comportement, où constater une aggravation de ces troubles« .

Source FRANCE BLEU.

Le confinement a finalement eu un effet positif sur les habitudes de santé des Français…

Contrairement aux idées reçues, cette période d’isolement a permis de limiter la part de Français se livrant à de «mauvaises pratiques», selon le baromètre santé Odoxa.

Le confinement a finalement eu un effet positif sur les habitudes de santé des Français...

Certains Français ont pris du poids, d’autres ont perdu le sommeil… Mais contrairement aux idées reçues, le bilan du confinement en ce qui concerne la prévention et les bonnes pratiques en matière de santé est finalement plutôt positif, selon le baromètre santé Odoxa pour Le Figaro et France Info publié ce lundi*. La part des Français assurant boire de l’alcool de façon régulière ou occasionnelle est par exemple passée de 57% avant le confinement instauré pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, à 51% après. Même tendance chez les fumeurs, passés de 27% à 23% sur la même période. Ces écarts s’expliquent en partie parce que «tous ces comportements ont une dimension sociale, relève le sondage. On boit davantage, fume davantage, mange davantage (chips, coca, etc.) lorsque l’on est en société».

Autre point positif: la part des personnes pratiquant du sport n’a pas pâti de cette période d’isolement, au cours de laquelle les allées et venues des Français étaient pourtant très limitées. Le sondage assure même que ce confinement a été l’occasion pour un Français sur cinq de découvrir de nouvelles activités sportives ou de relaxation.

Des «mauvais élèves»

Si moins de Français ont eu de «mauvais comportements» de santé pendant le confinement, «ceux qui ont échappé à cette règle vertueuse ont pu nettement «déraper» durant cette période exceptionnelle», note le baromètre Odoxa. Un Français sur trois (35%) a pris du poids (+3,2 kg en moyenne). 19% des personnes interrogées déclarent même avoir pris plus de 5 kilos.

Le sondage montre que si les Français sont ceux qui ont le plus eu tendance à consommer des produits gras ou sucrés (76%), les Britanniques sont ceux qui ont le plus bu d’alcool (58), les Espagnols ceux qui ont le plus fumé (30%). Les Allemands ont eu davantage tendance à prendre des médicaments potentiellement dangereux comme des anxiolytiques ou des somnifères (18%, contre 12% en France).

À l’heure du bilan, après cette période inédite d’isolement, huit personnes sur dix en France et en Europe ont en tout cas bien l’intention de prendre davantage soin de leur santé à l’avenir. «Même si, pour certains, ce pronostic rejoint le souhait voire le vœu pieux, il est tout de même bien probable que cette cruelle expérience collective aboutisse à un «mieux vivre» pour l’immense majorité des Français et des Européens», estime Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa. 46% (contre 30% avant le confinement) des Français interrogés estiment d’ailleurs qu’il faut davantage responsabiliser les individus à leur niveau plutôt que de compter sur l’État (23%) ou l’Europe(8%).

Une certitude enfin pour un grand nombre de personnes interrogées: l’État ne prend pas suffisamment en compte l’avis des scientifiques en matière de santé, que ce soit avant (70%) ou après le confinement (63%).

* Cette enquête a été réalisée par Odoxa et la FG2A avec le concours scientifique de la Chaire santé de Sciences Po et en partenariat média avec Le Figaro et France Info. L’étude est réalisée sur un premier échantillon représentatif de 1000 Français juste avant le confinement, les 12 et 13 mars derniers, puis sur un autre échantillon représentatif de 1000 Français les 13 et 14 mai.

Source LE FIGARO.