Coronavirus : des conseils aux séniors pour bien vivre le confinement et rester en forme…

Le confinement pour les séniors peut avoir des conséquences physiques et mentales fâcheuses. Quels conseils de spécialistes pour les éviter ?

Coronavirus : des conseils aux séniors pour bien vivre le confinement et rester en forme. Sport à domicile

Comme tous les Français, Gérard S., Parisien de 82 ans, est en confinement depuis plusieurs jours. Veuf, il vit seul. Lui qui a l’habitude de se rendre à la salle de sport tous les jours, et de se balader dans Paris, ne sort plus désormais que pour se ravitailler à l’heure de moindre affluence. « Je sais que je suis la cible du virusalors je fais très attention », témoigne-t-il soucieux. Seulement voilà, si le confinement est une nécessité absolue pour protéger les personnes les plus fragiles. « Il peut entrainer également des conséquences fâcheuses sur la santé physique et mentale de nos aînés », expose Gaël Chetelat, directrice de recherche à l’Inserm qui dirige l’étude européenne Silver Santé Study dont le but est d’identifier les facteurs déterminants de la santé mentale et du bien-être des seniors. Tout d’abord, l’isolement peut, retarder les secours : « Si d’ordinaire ces personnes reçoivent des visites (famille, voisins, aide-ménagère…etc) qui aujourd’hui ne viennent plus, il y a un risque de passer à côté d’une chute ou d’une pathologie, expose Gaël Chetelat. C’est pourquoi il faut que les personnes âgées aient absolument un référent à qui demander de l’aide par téléphone, au cas où. »

Se lever toutes les heures 

Mais le confinement, c’est aussi la restriction des déplacements. « Sur le plan physique, les principaux risques du confinement sont liés à l’inactivité physique et à la sédentarité, qui entraînent une diminution  de la masse musculaire et des capacités cardio-respiratoires », assure ainsi Lucile Bigot, docteure en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), responsable scientifique et technique au sein de la société Mooven qui propose de l’activité physique par Visio conférence. Or pour assurer les tâches de la vie quotidienne, « les capacités musculaires et cardiorespiratoires sont essentielles tout au long de la journée car elles permettent de se lever, d’attraper un paquet dans le placard, de se baisser pour ramasser un objet… Si on ne maintient pas une activité physique régulière, la diminution de ces fonctions engendre petit à petit le désengagement dans les tâches quotidiennes jusqu’à entrainer une perte réelle d’autonomie ».

Lucile Bigot est  très claire sur ce point : « Pour éviter cela, il faut sortir et marcher si possible au moins 30 minutes par jour à bonne allure ». Mais en cette période où les déplacements extérieurs sont limités « il faut absolument penser à se lever au minimum toutes les 1h à 1h30, et mobiliser les grands groupes musculaires, c’est-à-dire les bras, les jambes, et réaliser de petits exercices quelques minutes ». Gérard S. a  réservé un coin de son appartement, pour y installer une serviette au sol et y faire des mouvements de gymnastique, conscient qu’« il faut se faire une routine pour garder la motivation » 

Avoir une activité physique dynamique

Pour aider les personnes confinées à faire de l’exercice à domicile, le ministère des Sports recommande, lui aussi, « une pratique minimale d’activités physiques dynamiques est recommandée, correspondant à 1 heure par jour pour les enfants et les adolescents, et à 30 minutes par jour pour les adultes. » Tout en conseillant toutefois, de « ne pas pratiquer d’activité physique si vous avez de la fièvre (en cas de température supérieure ou égale à 38°C). » Le ministère renvoie également sur des applications gratuites, Be Sport (disponible sur Apple Store et Google Play), My Coach : application Activiti (bientôt disponible sur Apple Store et Google Play) Goove app (web-application disponible sans téléchargement). Selon un communiqué du ministère, « ces applications qui ont déjà conventionné avec de nombreuses fédérations sportives ainsi qu’avec le Comité National Olympique et Sportif Français, s’engagent à proposer gratuitement, dans les jours à venir, aux Françaises et aux Françaises leurs contenus conçus par des professionnels du sport, mais également de la santé et de l’activité physique adaptée. »

Gérer son stress

Autre conséquence possible de l’isolement : l’angoisse et le stress. « La solitude et la situation sanitaire anxiogène peuvent générer un sentiment d’angoisse chez des personnes âgées, assure Gaël Chetelat. Il est donc important qu’elles aient des contacts autres que les nouvelles alarmantes de la radio et la télévision, pour relativiser. Sinon il y a un risque de dépression, lié à un sentiment de solitude, d’abandon. » Pour vaincre ce sentiment qui peut être délétère pour la santé dans la population générale, il faut vaincre l’isolement social. Et pour cela, les moyens de communication actuels sont un atout formidable.  » Il faut que les gens s’organisent, pour prendre contact quotidiennement. Si possible faire des groupes What’s app, skype, pour se retrouver tous les jours et discuter, assure Gaël Chetelat. Gérard S. qui parle à ses filles au téléphone ou par skype le reconnaît, il est anxieux. « Cette situation, totalement inconnue pour moi, me fait penser tout le temps à la mort, ça me fait du bien d’en parler. »

« Les contacts sont cruciaux dans cette crise, renchérit Christophe Haag, chercheur en psychologie sociale, auteur de La contagion émotionnelleCar en plus de la contagion du virus il y a la contagion de la peur.  Et chez nos aînés cela fait courir le risque d’hypertension, de hausse de la glycémie, etc. il y a donc un grand enjeu pour faire baisser l’angoisse. » Le chercheur conseille la lecture, le soin des animaux domestiques, mais aussi « ouvrir des albums photos pour se remémorer des souvenirs et activer des émotions positives« avec, surtout, « la mise en place d’une routine régulière pour garder un rythme ». Gaël Chetelat recommande, en plus, la pratique de la méditation « particulièrement bien adaptée au fait de rester chez soi » et dont les bénéfices sont multiples (lire dossier Sciences et Avenir). En 2017, une première étude de son équipe a montré que le cerveau d’expert en méditation avait un meilleur métabolisme que celui de témoins.

Bien s’alimenter 

La spécialiste pointe enfin l’alimentation. « Il est bénéfique de privilégier une alimentation de type méditerranéen (riche en fruits, en légumes, poisson, huile d’olive, céréales complètes, légumes secs, noix, fromage frais ou yaourt, viandes maigres) qui a montré ses bénéfices pour améliorer les fonctions cognitives et cardio-vasculaires ». Et la chercheuse de conclure « n’oubliez pas de vous faire plaisir aussi. Avec le stress on peut avoir particulièrement envie de chocolat et il ne faut pas culpabiliser pour cela ! ».

Source SCIENCES AVENIR.

Film “De Gaulle“ : la trisomie de Clémence l’éloigne de l’école… Interview…

Âgée de 13 ans, Clémence, qui incarne la fille du général de Gaulle dans le film qui sort en salle le 4 mars, avec Lambert Wilson et Isabelle Carré, est déscolarisée depuis plusieurs mois.

Une situation que rencontrent beaucoup de familles d’enfants porteurs de handicaps, faute de places dans les structures adaptées.

Désemparée, sa mère, Agnès Hittin, a lancé un appel très relayé sur Facebook. Interview.

Comment s’est passé le tournage du film ?

C’était une très belle aventure. Une aventure familiale notamment puisque ses frères et sœurs ont joué les cousins d’Anne de Gaulle. Nous sommes partis tous ensemble sur les routes du tournage. Clémence a dû se dépasser car il n’était pas évident pour elle de faire des choses qu’on lui imposait. J’ai essayé de la rassurer au maximum. Elle a dû par exemple monter sur un poney à cru, le cheval était surexcité, je voyais qu’elle était tétanisée. Mais elle est très volontaire. Et puis il y avait beaucoup de monde, des figurants qui jouaient des soldats blessés, de la fumée, du bruit… Il a fallu qu’elle intègre tout ça. L’équipe du tournage a été très gentille, elle a été vraiment choyée. Les acteurs ont été assez exceptionnels. Ils se sont mis à sa portée. Elle en a retiré de la joie. Je crois que ça l’a amusée de devenir une petite starlette !

Les acteurs ont-ils été touchés par Clémence ?

Il y a eu des très beaux retours d’Isabelle Carré dans différentes interviews où elle parle de Clémence avec beaucoup de vérité. Rencontrer des enfants différents, cela apporte toujours quelque chose. De la spontanéité par exemple. Je pense que la présence de Clémence donne de la profondeur au film.

« Les enfants porteurs de trisomie 21 ont toute leur place au cinéma car ils ont beaucoup à offrir à la société. »

On ne voit pas souvent un enfant porteur de trisomie 21 au cinéma…

« Non. Et pourtant ils ont toute leur place car ils ont beaucoup à offrir à la société. »

Être maman d’une petite fille comme Clémence, cela signifie quoi ?

Je suis une maman comme les autres. Sa trisomie fait partie notre vie mais ça ne fait pas tout d’elle. Je suis presque fière qu’elle porte cette trisomie en elle car elle apporte une vraie richesse. Tout n’est pas si noir. Nous avons aussi des difficultés avec nos autres enfants ! Je n’ai jamais souffert du regard des autres.
J’ai tenu un journal intime pendant plusieurs années après la naissance de Clémence car j’avais envie et besoin de témoigner, de mettre en avant qu’avoir un enfant trisomique pouvait être source de joie et que la différence n’est pas obstacle au bonheur. J’ai donc tenu un blog (« Clémence, le bonheur dans tes yeux », à lire aujourd’hui sur une page Facebook). Une expérience dont j’ai témoigné sur France 2 il y a deux ans. J’ai eu beaucoup de retours de mamans, dont un que je n’oublierai jamais : elle avait le projet d’arrêter sa grossesse et elle a choisi finalement de garder l’enfant après m’avoir écouté. De ma petite expérience, je suis heureuse de pouvoir redonner confiance parce que c’est la peur qui entraine ce genre de démarche et de choix.

Vous êtes catholique. Est-ce que cela vous aide à vivre le handicap de votre fille ?

Forcément. Cela aide particulièrement. Dès le départ, j’ai pu accueillir. Il y a eu des larmes, oui. Mais ça nous a donné un certain souffle, ça nous a porté, ça nous a donné confiance. Et la confiance est la meilleure des armes.

Clémence est totalement déscolarisée depuis le mois de décembre. 

Vous avez lancé un appel le 26 février sur Facebook pour que Clémence puisse être scolarisée. Quelle est la situation de votre fille aujourd’hui ?

Clémence est totalement déscolarisée. Elle est à la maison depuis le mois de décembre. Elle avait auparavant fréquenté pendant sept ans dans l’association Aime la vie à Voisin-le-Bretonneux. C’est une petite école humaine, chrétienne, extraordinaire, créée par deux éducatrices, il y a 30 ans, qui accueille six enfants trisomiques et porteurs d’autres handicaps. Son organisation est très adaptée aux enfants trisomiques : enseignement le matin et des activités l’après-midi. Mais elle s’arrête aux 12 ans de l’enfant.
Lorsque l’on fréquente ce genre de structure, il est difficile de rejoindre ensuite dans une école classique. Les classes Ulis en collège, qui suivent les programmes classiques de l’Éducation nationale, ne sont pas adaptées pour Clémence. Elle n’a jamais fréquenté de grosse structure. Pour elle, ce serait source de souffrance d’être lâchée dans ce type d’établissement.
Nous avons contacté tous les Instituts médico-éducatifs (IME) autour de chez nous, sans succès. Nous avions trouvé une grande école privée hors contrat, mais ça s’est très mal passé. L’établissement nous a demandé de chercher une autre solution.

« Je ne suis pas institutrice, je suis maman ! Je n’ai pas les méthodes. »

Comment va Clémence ? Et vous, dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

Clémence va bien. Elle est très entourée, elle a un cadre familial solide et la chance d’avoir une maman qui ne travaille pas. Ce qui est douloureux pour elle, c’est de ne plus être en relation avec d’autres enfants. Elle a des frères et sœurs mais ce n’est pas pareil, ce ne sont pas des amis.
De mon côté, je ne me laisse pas démonter. J’essaie de ne pas lâcher le scolaire donc je lui donne quelques cours à partir des cahiers de son ancienne école. Mais je ne suis pas institutrice, je suis maman ! Je n’ai pas les méthodes. Je ne me sens pas de faire ça. Je le fais par amour pour ma fille mais ce n’est pas une solution. Néanmoins, je suis dans la confiance ; j’ai toujours fonctionné comme ça. Nous n’avons jamais eu de difficultés particulières avec Clémence, là c’est la première tuile. C’est difficile mais c’est peut-être le chemin qu’on doit suivre. D’autres parents le vivent. C’est fatigant parce qu’on s’inquiète beaucoup en tant que parent.

« Nous ne voulons pas un placement, mais un établissement où elle sera heureuse. »

Qu’est-ce qui est responsable de cette situation selon vous ?

C’est difficile de pointer quelque chose ou quelqu’un. Il manque des structures adaptées, surtout des petites structures. Les listes d’attente sont très longues. Tous les établissements ne conviennent pas aux enfants ou aux modes éducatifs des parents. L’insertion, proposée dans les classes Ulis, c’est génial quand ça marche, mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde. On a contacté tous les IME autour de notre lieu de résidence. Nous en avons visité un avant les vacances, qui nous proposait une place, mais nous avons refusé car il n’était pas adapté pour Clémence. C’était tous des grands gaillards de 19 ans… Clémence est encore petite. Nous ne voulons pas un placement, mais un établissement où elle sera heureuse. Comme pour tous les enfants, en fait. Nous n’avons peut-être pas pris les choses assez en amont, mais on ne le sait pas en tant que parents ! Il faut s’y prendre au moins deux ans en avance. Nous continuons à chercher en élargissant notre champ de recherche.

Quelle serait la structure idéale pour Clémence ?

Un IME en petit effectif. Elle est effrayée quand il y a trop de monde. Elle n’aime pas le bruit. Ou bien une classe Ulis mais avec les bons éducateurs. Elle n’est pas très scolaire. Elle aime le sport, la musique, les activités manuelles, la cuisine… Si seulement il existait des établissements avec ce genre d’activités !

Source LA VIE.

 

Clément, aveugle, veut emmener les non-voyants sur les sentiers des Vosges…

Clément Gass, Mathieu Kirchhofer et Joseph Peter, le président du Club vosgien de Saint-Amarin, ont récemment effectué une grande randonnée dans les Vosges, au-dessus de Saint-Amarin.

L’objectif, pour Clément, non voyant, était d’effectuer une reconnaissance du parcours afin d’en devenir le guide, seul, en août 2020, et de le rendre accessible à tous.

 

Clément, aveugle, veut emmener les non-voyants sur les sentiers des Vosges

La vallée est enveloppée par le brouillard, mais les hauteurs du Stockenberg émergent de ce coton d’automne. Sur le sentier balisé d’un rectangle rouge blanc rouge, des randonneurs avancent d’un pas décidé et volontaire. Ils sont trois, partis de Saint-Amarin pour rallier d’abord le Haag pour le déjeuner, puis le sommet du Grand Ballon avant de revenir à leur point de départ dans la vallée.
Équipés de bonnes chaussures et de sacs à dos, ils progressent à un rythme soutenu, cadencé par leurs cannes de marche.

31,9 km, 1325 m de dénivelé en huit heures

Un des trois cependant, n’a qu’une canne, blanche, équipée d’une sphère montée sur ressort à son extrémité. Son propriétaire balaye d’un mouvement métronomique le terrain devant ses pieds. Clément Gass est non-voyant depuis sa naissance.
Accompagné par Joseph Peter, président du Club vosgien de Saint-Amarin (CVSA) et par Mathieu Kirchhoffer, ils attaquent aujourd’hui un circuit de 31,9 km et 1325 m de dénivelé positif, pour une durée de sept heures et cinquante minutes. Clément, trailer confirmé (il a notamment traversé la Corse par le GR20) aidé de sa canne tactile et guidé par son téléphone, vient reconnaître ce circuit en vue d’une sortie, organisée par le CVSA, qu’il guidera en août 2020.

Enregistrer des commentaires

Tout au long du parcours, Joseph et Mathieu vont lui donner des informations qu’il va enregistrer sur son téléphone. « Trois heures » ou « neuf heures » sont des indications pour bifurquer à angle droit vers la gauche ou la droite (midi, c’est droit devant). Clément mémorisera ainsi tout l’itinéraire avec, pour chaque changement de direction, un cap, une distance et des commentaires.
La canne, elle, sert à détecter les obstacles tels que cailloux ou branchages. Ses deux accompagnateurs, pourtant randonneurs chevronnés, ont par moments bien du mal à le suivre, tellement il va vite. Plus la pente est raide, plus il accélère. C’est Joseph Peter, après leur rencontre sur un tour de la vallée, qui lui a proposé de guider une sortie.

Trois conditions réunies pour accepter l’aventure

Clément, avant d’accepter, a posé trois conditions : au moins 1000 m de dénivelé positif, un parcours d’au moins trente kilomètres et, surtout, personne devant lui ! Chapeau bas ! Son objectif, hormis de piloter un groupe le 2 août 2020, est de rendre disponible ce parcours, par ses relevés, pour n’importe quelle personne non-voyante.

La marche est pour lui le seul moyen autonome de déplacement et il la considère comme un plaisir. Dans la vie, quand il ne skie pas ou ne randonne pas, Clément est ingénieur statisticien à l’Insee. Il est également vice-président de l’association Vue du cœur, dont de jeunes membres ont pris part à un tour de la vallée. Il vient de créer avec un ami une autre association, Elandicap, qui veut démontrer par ses actions que, selon le contexte, le handicap peut s’effacer. Clément s’affirme comme un personnage, offrant une leçon de courage et un bel exemple à suivre…

Source L’ALSACE.

Première médaille en cyclisme pour Lucas, pompier héraultais gravement brûlé à Gabian…

Lucas Canuel, jeune pompiers volontaire gravement blessé lors de l’incendie de Gabian (Hérault) en 2016 poursuit son rêve de devenir athlète paralympique.

Il a remporté ce weekend sa première médaille, de bronze, lors du championnat de France Handi-Sport à Roubaix.

Gravement blessé en 2016 lors de l'incendie Gabian, Lucas Canuel (à droite) a participé aux championnats de France handisport

Il y a trois ans, il a cru devoir arrêter sa passion, le vélo. Samedi après-midi, Lucas Canuel, pompier gravement blessé en 2016 lors de l’incendie de Gabian a remporté la médaille de bronze au 200 mètre lancé lors du championnat de France de cyclisme Handi-Sport à Roubaix.

Un exploit pour le jeune homme, qui a dû subir une amputation des doigts suite à l’incendie, qui l’a également laissé dans le coma. Il se prépare depuis 2018 en vue de participer aux Jeux Olympiques à Paris en 204.

Source FRANCE BLEU.

 

Cinéma. Le film « J’accuse » lauréat du Marius de l’audiodescription…

Le Marius de l’audio-description a été décerné mercredi au Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

La lauréate 2020 est Raphaëlle Valenti pour son audio-description du film J’accuse de Roman Polanski.

Cinéma. Le film « J’accuse » lauréat du Marius de l’audiodescription

Un jury composé de 137 personnes âgées de 21 à 81 ans, essentiellement déficientes visuelles, a écouté les enregistrements des audio-descriptions pour les sept films nommés pour les César 2020 puis ont voté pour déterminer celui qui correspond le mieux à leurs attentes en matière d’audio-description.

L’audiodescription la plus plébiscitée est celle du film J’accuse de Roman Polanski. Mercredi 26 février au CNC, le trophée Marius a été remis à Raphaëlle Valenti auteure de l’audiodescription pour le compte du laboratoire Hiventy.

En 2018, le Prix, né à Rennes, avait été remis au film Petit paysan, audiodécrit par Morgan Renault pour Titra Film, relu par Marie-Pierre Warnault. L’an dernier, le film Pupille, dont l’audiodescription a été écrite par Dune Cherville, avait été récompensé.

Aide à la compréhension du film

L’audiodescription est une technique consistant à insérer, lorsque cela est possible et pertinent, la lecture d’un texte descriptif en vue d’améliorer la compréhension de l’action du film par un déficient visuel.

Cette description sonore s’intercale entre les dialogues et vise à rendre compte d’informations essentielles qui ne peuvent être perçues par le seul sens de l’ouïe, les décors, les paysages, les costumes, les sous-titrages.

Elle s’attache également à restituer les atmosphères, les bruits non aisément identifiables ainsi que les expressions de visage résultant du jeu des acteurs.

Source OUEST FRANCE.

Melun : Valentin et Théo, son frère handicapé, honorés après avoir fini l’Ironman de Vichy…

Valentin et Théophile sont deux frères originaires de Dammarie-lès-Lys en Seine-et-Marne.

Ils viennent de recevoir le trophée des sportifs méritants de la ville de Melun pour avoir terminé l’Ironman de Vichy.

Valentin et Théo lors de l'ironman de Vichy.

Imaginez nager 3.800 mètres, pédaler 180 km puis courir plus de 42 kilomètres… une performance qui n’est pas donnée à tout le monde. On appelle ça un Ironman et c’est l’exploit que Valentin et Théophile ont réalisé cet été, à Vichy. Mais Valentin et Théo ne sont pas des coureurs comme les autres. Car Théophile, âgé de 30 ans est atteint de paralysie cérébrale. C’est donc tracté, ou poussé par Valentin, son grand frère de 33 ans, qui est venu à bout de la course, le 25 août dernier.

Pour l'épreuve de nage, Valentin tracte Théo, installé dans un bateau. - Aucun(e)

Pour cet impressionnante performance, les deux frères, originaires de Dammarie-lès-Lys en Seine et Marne, ont reçu le trophée des sportifs méritants de la ville de Melun, vendredi soir.

Un bateau, un triporteur et un fauteuil adapté

Partis à 6h30 du matin, Valentin et Théophile ont passé la ligne d’arrivée 16h plus tard, aidés par des équipements bien spécifiques, une sorte de triporteur adapté pour la partie vélo par exemple.

Et les deux frères comptent bien rééditer leur exploit l’été prochain, lors de l’half ironman des Sables-d’Olonnes, en Vendée, le 5 juillet et de l’ironman complet de Mont-Tremblant, au Canada, le 23 août.

Valentin et Théo sur la ligne d'arrivée. - Aucun(e)

Source FRANCE BLEU.

 

Nantes. Le foot en commun, à pieds ou en fauteuil…

Un tournoi réunissait des jeunes footballeurs, ce mercredi 19 février, à Nantes.

Si certains évoluaient en fauteuil et d’autres non, tous avaient la même passion du ballon rond.

Nantes. Le foot en commun, à pieds ou en fauteuil

Du « Foot pour tous » ! Un nom généreux pour un tournoi de foot pas comme les autres. Ce mercredi 19 février, à Nantes, s’est déroulé la dixième édition d’un rendez-vous sportif et bienveillant, organisé par le club Nantes foot fauteuil, qui fêtera ses 20 ans le 30 mai.

Des équipes, composées de valides et d’handicapés, se sont affrontées sur le terrain du sport et des préjugés. « Ça permet un autre regard sur le handicap », confirme Tristan, 21 ans.

Pour briller au Foot fauteuil, il faut savoir manier un ballon plus gros que ceux utilisés par les valides… sans oublier de piloter son fauteuil, qui peut faire des pointes à 10 km/h.

Sur son fauteuil, il s’apprête à entrer en jeu, après avoir vu s’affronter les « valides » de son équipe pendant la première mi-temps. C’est à la fin des deux périodes que le score est additionné, pour avoir le résultat final.

Depuis la touche, Eloi et Emmanuel apprécient : « Ils vont vite ! » Piloter le fauteuil et tenter d’expédier le ballon dans le but demande un certain talent.

Les jeunes footeux valides, sortis du terrain avec deux buts à remonter, savourent la « remontada » de leurs coéquipiers handicapés. « C’est assez impressionnant à voir ! »

Source OUEST FRANCE.

Paraplégique, il marche grâce à son exosquelette et veut parcourir un bout du semi-marathon de Paris…

Anthony Estève est paraplégique depuis cinq.

Mais grâce à un exosquelette, il s’entraîne tous les jours à remarcher et reprendre la station debout.

Le Bordelais s’est lancé le défi de parcourir les 500 derniers mètres de la course parisienne.

Paraplégique, il marche grâce à son exosquelette et veut parcourir un bout du semi-marathon de Paris

Tous les matins, Anthony a rendez-vous avec sa kinésithérapeute à la Tour de Gassies à Bordeaux.
Grace à un exosquelette, un genre de robot nommé « Rewalk » qui enserre son dos et ses jambes, il reproduit les mouvements de la marche, encouragé par la professionnelle.

Le jeune homme est devenu tétraplégique à la suite d’une chute du cinquième étage après une soirée trop arrosée.

Depuis deux ans, il est devenu un ambassadeur de ce robot « rewalk », cet exosquelette qui devrait lui permettre de remarcher.
Un « outil » merveilleux qui a un coût, 80 000 euros, pour lequel il à ouvert une cagnotte en ligne.

Et pour s’inciter à progresser dans ce réapprentissage de la marche, cet ancien sportif s’est lancé ce défi : accomplir les 500 derniers mètres du semi-marathon de Paris… une affaire à suivre le 1er mars prochain.

Gilles Coulon et Dominique Mazères l’ont rencontré ►

Qu’est ce que ReWalk ?

D’après HSM distributeur de cet équipement de pointe, « ReWalk » est un exosquelette équipé de moteurs aux articulations du bas du corps qui permettent de recréer un mouvement de marche.

Cet exosquelette détecte l’inclinaison du haut du corps de son utilisateur, le ReWalker.
Lorsque le haut du corps effectue des mouvements ou changements au niveau du centre de gravité, le ReWalk déclenche des mouvements au niveau des articulations des hanches et des genoux de façon alternative.
(…) Les performances de cet exosquelette robotique sont telles, qu’elles leur permettent non seulement de se tenir debout et de marcher, mais aussi de monter ou descendre des escaliers.

Source FR3.

Après 15 ans de handicap, il skie pour la première fois à Auron : “faire ce que je ne pensais plus jamais faire”… Handiski…

Diagnostiqué d’une sclérose en plaques à l’âge de 30 ans, Mark Bibbings pensait ne plus jamais pouvoir skier.

Après 15 ans passés en fauteuil roulant, il essaye le handiski pour la première fois à Auron et retrouve les sensations de la glisse, pour son plus grand bonheur.

A cause de sa maladie, Mark Bibbings ne pouvait plus skier depuis près de 20 ans / © Mark Bibbings

Mark Bibbings chausse ses premiers skis alors qu’il vient d’apprendre à marcher. Il continue de dévaler les pistes régulièrement toute sa jeunesse, principalement au Canada où il habite avec ses parents. A l’âge de 30 ans, il est diagnostiqué d’une sclérose en plaques.

« J’ai quand même continué à faire du ski. Mais un jour que je skiais à Méribel, je suis tombé sans pouvoir me relever tout seul. Quinze années se sont écoulées loin des pentes de ski tandis que ma maladie m’a terriblement handicapé », explique Mark Bibbings, avec un léger accent anglais.

« Je ne pensais jamais pouvoir skier à nouveau un jour. »

Mais l’année dernière, il essaye le tandemski pour la première fois à Auron, ce fauteuil monté sur des skis et piloté par un moniteur.

 » J’ai pu enfin revivre les sensations de glisse. C’était fabuleux de faire quelque chose que je ne pensais plus jamais possible », détaille Mark Bibbings.

Depuis une petite dizaine d’années, ce type de ski se développe dans les stations des Alpes-Maritimes, afin de permettre aux personnes en situation de handicap de profiter de la glisse.

A Auron, six moniteurs de l’Ecole Française de Ski sont formés à la pratique du handiski.

Une semaine à la montagne pour les personnes atteintes de handicap, c’est possible.

​​​​​​Avec son programme Handiski 06, le département des Alpes-Maritimes met à disposition 14 tandemski, répartis dans les stations d’Auron, Isola 2000, la Colmiane, Valberg et Gréolières.

Mark Bibbings accompagné d'une pilote bénévole à Auron. / © Mark Bibbings

Il organise aussi depuis 2015 une semaine dédiée au handiski, à laquelle Mark Bibbings a participé l’année dernière, au début du mois d’avril.

« L’idée, c’est de dire aux personnes atteintes de handicap qu’une semaine à la montagne c’est possible, explique Alain Greyer, responsable du dispositif montagne du département. On s’occupe de la logistique de A à Z, pour que tout soit accessible. »

Mark Bibbings n’a pas voulu s’arrêter là. « J’ai tellement apprécié ma journée que j’ai demandé au directeur d’Handiski 06 si je pouvais bénéficier d’une autre séance avant la fin de la saison. Sarah, une pilote bénévole a répondu à l’appel et m’a fait vivre un jour mémorable ! Nous avons fait du ski non-stop toute la journée et j’ai même eu le privilège de descendre ma première piste noire », raconte le passionné de glisse.

Source FR3.

 

L’entraîneur abusait de son élève handicapée : un an de prison ferme…

Un homme de 62 ans, entraîneur de tennis de table à Morsbach (57), a été condamné par le tribunal correctionnel de Sarreguemines à un an de prison ferme pour agression sexuelle sur l’une de ses élèves, âgée de 20 ans et handicapée mentale.

Il a été écroué à l’issue de l’audience.

 

L’entraîneur abusait de son élève handicapée : un an de prison ferme

Richard Melin — président et entraîneur du club de tennis de table de Morsbach (57) au moment des faits — a comparu devant le tribunal correctionnel de Sarreguemines lundi pour agression sexuelle commise sur une personne vulnérable. En l’occurrence l’une de ses élèves, âgée de 20 ans et souffrant d’un handicap mental. Il était reproché au sexagénaire d’avoir, à plusieurs reprises, entre le 1er  janvier et le 23 février 2019 – dans le véhicule qui les menait à l’entraînement ainsi que dans le vestiaire — déshabillé la jeune femme, de lui avoir touché les seins et commis d’autres agressions sexuelles plus poussées. « La victime n’est pas en capacité d’exprimer un consentement éclairé. Permettez-moi de douter de votre version indiquant des demandes de sa part. Je crois plutôt que vous avez tiré profit de la situation… », a estimé le président du tribunal Christophe Deshayes.

« Un moment de faiblesse » et « une grosse connerie »

Du même avis, le ministère public, représenté par Michaëla Weill, a demandé au tribunal de requalifier les faits en agression sexuelle sur une personne vulnérable par autorité conférée par ses fonctions : « Le ping-pong, c’était la vie de cette femme au physique et au mental d’une enfant de 12 ou 13 ans… Elle n’avait pas envie de tout perdre en révélant ces actes. Lors de la dernière agression, le prévenu avait installé un petit nid d’amour dans le vestiaire pour passer à la vitesse supérieure avec son objet sexuel. Heureusement qu’il a été surpris par l’un des joueurs du club ! » Dans sa plaidoirie, l’avocat de la défense arguait que l’absence totale de consentement n’est pas caractérisée dans cette affaire. « La victime est vulnérable, certes, mais ne présente pas d’incapacité totale de discernement : elle travaille, n’est pas placée sous tutelle ou curatelle », a-t-il précisé. « Mon client a juste eu un grand moment de faiblesse ! » À la barre, ce dernier a exprimé quelques regrets à l’adresse des parents de la victime, absente, pour cette « grosse connerie ».

Le tribunal a condamné Richard Melin à une peine de trois ans d’emprisonnement dont un an ferme avec mandat de dépôt à la barre, une interdiction d’encadrement dans le monde sportif d’une durée de 5 ans, une interdiction d’exercer une activité en contact avec des mineurs, ainsi que le dédommagement de la victime à hauteur de 6.800 euros.

Source EST REPUBLICAIN.