Eure : Autisme – rencontre avec un champion du monde, ambassadeur du sport adapté…

Jérémy Pereira, multi médaillé et habitué des podiums internationaux, est un exemple et un modèle pour de nombreux sportifs en situation de handicap.

Décembre 2020 : Jérémy Pereira à l'entrainement sur une route de l'Eure

Jérémy Pereira est paysagiste et travaille dans un établissement spécialisé d’aide par le travail de l’Eure. Son handicap : un trouble dans le spectre de l’autisme.

Agé de 26 ans, cet habitant de Conches-en-Ouche a une passion pour le cyclisme. En quelques années, et après avoir rejoint l’équipe de France, il est devenu un champion de sport adapté. Un champion du monde qui collectionne podiums et médailles :

« De mémoire huit médailles d’or. Huit médailles d’or et d’argent, je ne sais plus… »

Le fruit d’un gros travail à l’entrainement, seul ou avec son club, qui correspond à 13.000 kilomètres à vélo par an !

 « Dans le weekend je fais 50 à 70 kilomètres selon ma sortie, et sinon, l’entrainement avec le club, c’est 80-90 kilomètres ! »

Jérémy Pereira

Un handicap qui ne se voit pas

Situé dans le domaine de l’autisme, le handicap dont souffre Jérémy est pourtant un mal qu’il doit régulièrement affronter.  

« Mon handicap, c’est beaucoup le stress aussi, et du coup quand il y a une compétition qui arrive, j’ai l’impression d’avoir un coup de stress. Je le contrôle et après j’essaie de le battre pour essayer d’être le plus fort, le plus possible… »

Jérémy Pereira,
champion du monde de sport adapté

Source FR3.

Look to Speak, la nouvelle appli de Google pour communiquer par le mouvement du regard… Vidéo.

Google vient de lancer Look to Speak, une application gratuite fonctionnant sous Android aidant les utilisateurs souffrant de troubles moteurs et vocaux à communiquer.

Au moyen de la caméra du smartphone qui analyse le regard, l’utilisateur peut sélectionner un certain nombre de phrases qui sont ensuite prononcées par l’application.

Look to Speak, la nouvelle appli de Google pour communiquer par le mouvement du regard. Le logo de Google dans des bureaux de la firme en Californie, le 27 juillet 2020.

 

Utiliser les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle (IA), pour aider les personnes en situation de handicap à communiquer : c’est le nouveau pari de Google. Le géant américain vient de lancer Look to Speak, une application qui permet d’utiliser ses yeux et son regard afin de communiquer, explique un billet de blog de Google relayé par 01net.

Ainsi, une personne souffrant de troubles de la parole ou de motricité, va pouvoir naviguer dans l’application en effectuant un mouvement des yeux, à gauche, à droite, en haut ou en bas. Il pourra sélectionner des phrases pré-écrites proposées par l’application ou d’autres, personnalisées. Ces phrases seront ensuite prononcées par le téléphone.

La sensibilité du suivi du regard est paramétrable

Pour mettre au point cette application, les ingénieurs de Google se sont appuyés sur l’IA et le « machine learning ». La caméra frontale du smartphone permet de suivre le regard de l’utilisateur. La sensibilité du suivi du regard peut être paramétrée afin de s’adapter à chaque utilisateur et à son handicap.

L’outil a été développé au sein du projet Experiments avec l’aide d’un orthophoniste et un petit groupe de personnes susceptibles de l’utiliser. Look to Speak est une application gratuite qui fonctionne sous Android, à partir de la version 9. Google précise que toutes les données sont privées et ne seront jamais réutilisées ou vendues.

Source OUEST FRANCE.

 

Lorient Agglomération. Un centre d’expertise autour du handicap…

Le projet Handicap innovation territoire, porté par Lorient Agglomération, se poursuit.

Il vise à faire du territoire une référence en matière d’insertion des personnes handicapées.

Une nouvelle étape pourrait être franchie début 2021 avec le Cowork’HIT, un centre d’expertise hébergé à Kerpape.

Le centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape, à Plœmeur.

Le projet « Handicap Innovation Territoire » (HIT) vise à développer des innovations techniques, sociales et organisationnelles pour favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap sur le territoire de Lorien Agglomération. Le programme est financé à hauteur de plusieurs millions d’euros.

Lauréat de l’appel à projet national « Territoires d’Innovation », le projet est développé sur huit ans (2020-2027). Il est piloté par Lorient Agglomération en collaboration avec le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape (Plœmeur) et Biotech Santé Bretagne et regroupe 87 partenaires.

Un centre d’expertise à Kerpape

Plus de soixante actions doivent être menées sur la période. Dont la création d’un espace dédié à Kerpape, le Cowork’HIT, rassemblant patients, entreprises, chercheurs, industriels… Objectif : faire émerger une filière économique autour du handicap à travers des solutions innovantes.

Les statuts de la Société coopérative d’intérêt collectif Cowork’HIT devaient être examinés mardi 8 décembre par les élus de Lorient Agglomération. Le bordereau a été reporté au mois de février, au moment où ce centre d’expertise pourrait être sur les rails.

Source OUEST FRANCE.

Près de Rennes, elle crée des vêtements adaptés aux handicaps des enfants…

Avec Couleur Prune, la créatrice Karine Lepinois-Lefrêne, installée à Betton, près de Rennes, invente des tenues qui facilitent la vie des enfants en situation de handicap.

 

Karine Lepinoit-Lefrêne crée pour les petits et les grands dans son atelier bettonnais des accessoires que l’on retrouve dans la boutique de créateurs Mil’in.

Couleur Prune a été créée en 2018 par Karine Lepinois-Lefrêne à partir d’un constat : les enfants en situation de handicap ont des besoins spécifiques qui ne sont pas pris en compte. La créatrice ne manque pas d’activités. Elle est aussi présidente de la boutique Mil’in, à  Betton,  près de Rennes, qui rassemble des créateurs installés avenue d’Armorique. Elle est également co-créatrice de l’association 3ailes des parents d’enfants en situation de handicap.

Des créations en petite série

 Quand on côtoie des familles d’enfants en situation de handicap, il est aisé de se rendre compte que leur quotidien est compliqué. Je leur dédie donc mes accessoires qui sont aussi tout à fait adaptés à des enfants sans handicap , indique la gérante.

À Couleur Prune, on trouve des serviettes de table de 45 cm, très couvrantes, des blouses imperméables pour manger ou faire de la peinture, des trousses et des pochettes imperméables pouvant recevoir aussi bien des accessoires médicaux que des crayons, « et tous leurs trésors ! »

Après un parcours professionnel riche d’expériences variées, rythmé par la créativité et la liberté d’action auprès de l’enfance et de la petite enfance entre autres, la créatrice aime aussi proposer des accessoires pour les adultes. Trousses de toilettes, pochettes d’ordinateur ou de tablette, trousses diverses se côtoient dans l’atelier.  J’adapte la taille des serviettes de table à des adultes, sur commande. Mes tissus sont toujours colorés et en petite quantité, je ne fais que des créations en toute petite série ».

Karine Lepinoit-Lefrêne tente, dans le même temps, de limiter l’impact sur le budget des clients.  C’est le prix juste, celui qui permet de payer les matières premières, les charges, et de me rémunérer, c’est fluctuant en fonction de la création ».

Contact : www.couleurprune.com / karine@couleurprune.com

Source OUEST FRANCE.

Orthophonie : le masque freine le traitement des troubles du langage…

En attendant l’homologation de masques transparents, les orthophonistes redoutent des retards important dans l’acquisition du langage chez les jeunes enfants.

En orthophonie, le masque constitue une barrière dans les apprentissages.

Les masques transparents ne sont toujours pas homologués pour les orthophonistes. En attendant, ces professionnels de santé craignent un retard notamment dans les apprentissages liés au langage, surtout chez les jeunes enfants mais aussi chez ceux souffrant de pathologies ou handicaps. Entretien avec Élodie Blanc, orthophoniste à Rennes.

Quel problème pose le masque pour les orthophonistes ?

Une première difficulté pour l’enfant, c’est la perte d’intensité sonore lorsque le professionnel de santé porte un masque. Cela peut gêner la compréhension d’autant qu’en hiver, les enfants peuvent déjà avoir des pertes auditives liées à des otites séreuses par exemple. Un autre problème est l’impossibilité pour l’enfant de pratiquer ce qu’on appelle la « lecture labiale ». C’est-à-dire lire sur les lèvres de l’orthophoniste. Une personne sourde, même appareillée, s’appuie évidemment beaucoup de cette lecture labiale. En orthophonie, on se base là-dessus pour leur apprendre à compenser leur trouble. Pour ces personnes, les échanges masqués du quotidien sont catastrophiques.

En quoi est-ce si important de voir la bouche pour les autres patients ?

Pour apprendre à parler, les enfants ont besoin de passer par l’imitation. Pour cela, il faut qu’ils voient ce qu’on fait avec la bouche. Le stimulus arrive déjà avec une atténuation du volume et on ne peut plus s’appuyer non plus sur le stimulus visuel. Travailler sur la phonologie (les sons) devient compliqué, difficulté à laquelle peuvent être aussi confrontés les enseignants de maternelle.

Quels apprentissages sont rendus plus compliqués ?

Il y a tout le travail de ce que l’on appelle la sphère oro-faciale : la position de la langue, des lèvres… Il y a donc plein de techniques de rééducation que l’on ne peut pas utiliser. On essaie parfois de passer via les parents mais ce ne sont pas des professionnels et ils peuvent eux-mêmes avoir des problèmes articulatoires. On constate globalement que la rééducation est plus compliquée chez les enfants qui ont un trouble du langage oral et des difficultés d’articulation. Et ce retard est encore plus problématique pour ceux qui doivent entrer en CP et apprendre le langage écrit.

Les masques « inclusifs », c’est ce que demandent les praticiens. Une pétition a été lancée au niveau national par les associations de prévention en orthophonie au niveau national pour supprimer les masques opaques chez les orthophonistes, mais aussi en crèche et en maternelle. Mais ce type de masque n’a pas encore été homologué pour nous. Actuellement, quand on travaille avec un jeune enfant qui ne porte donc pas de masque ou quand la rééducation nécessite une proximité physique ou un contact tactile avec la bouche de l’enfant, nous devons travailler avec des masques FFP2, dont les caractéristiques sanitaires sont supérieures à celles d’un masque chirurgical.

Quels sont les autres freins que cela peut engendrer ?

Il y a également la perte de tout ce qui est du domaine de la mimique. Le masque complique énormément la lecture des émotions sur le visage. C’est particulièrement handicapant pour les enfants qui présentent un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Sans parler des bébés : pour certains, à part leurs parents, tous les adultes qu’ils voient sont masqués. L’impact est difficile à mesurer, mais il y en aura sur le langage et la communication.

Le protocole a dû également s’alourdir…

Pour un adulte, la désinfection peut être rapide. Mais pour les enfants, on a besoin de beaucoup plus de matériel (feutres, briques de construction, images plastifiées…) qu’il faut nettoyer entre chaque séance. Tout le matériel qui ne peut pas être désinfecté, on ne l’utilise donc plus. Et on doit également aérer pendant une quinzaine de minutes entre chaque patient. On augmente alors de 50 % le temps consacré par séance.

Est-ce que les confinements n’ont pas éloigné les enfants des cabinets de consultation ?

Lors du premier confinement, ça a vraiment été le cas. Cet automne, on a ainsi reçu plusieurs messages du ministère de la Santé qui alertait sur les ruptures de soin dans la médecine de ville et les dangers notamment pour les personnes victimes d’AVC ou sortis de réanimation. Et la nécessité de ne pas reproduire cette situation lors du deuxième confinement. On sent d’ailleurs qu’il n’y a pas trop de défections. On a pu par exemple organiser des séances en visio si nécessaire, notamment pour les enfants les plus fragiles ou atteints de pathologies chroniques.

Source OUEST FRANCE.

Ardentes : les salariés des centres d’accueil pour autistes en grève contre les restrictions budgétaires…

Les salariés du Calme et la Mas sont en grève.

Lourdement déficitaires, les deux centres d’accueil et d’hébergement pour les 6-20 ans présentant des troubles autistiques suppriment des postes et réduisent leur capacité d’accueil.

Un crève-coeur pour les salariés et les parents.

 

Les Dorouet ont parcouru 270 kilomètres pour confier leur fille autiste Elodie aux éducateurs du Calme d'Ardentes

Les salariés des deux structures d’accueil pour jeunes autistes d’Ardentes sont en grève. Le Centre d’accueil et de loisirs médicalisés expérimental (Calme) et la Maison d’accueil spécialisée (Mas) d’Ardentes vont réduire la voilure, car ils sont déficitaires à hauteur d’un millions d’euros. Conséquence, deux fois moins de places au Calme en 2021 et moins de personnel dans les deux structures.

Le Calme propose un hébergement temporaire et des activités ludiques et artistiques pour les 6-20 ans présentant des troubles autistiques. La Mas accueille de façon permanente des autistes ne pouvant pas vivre de façon autonome. Incompréhension et détresse pour la trentaine de salariés réunis devant les grilles du parking face aux mesures qualifiées de « purement budgétaires ».

Moins de jeunes reçus

Des postes supprimés, dix au Calme, trois à la Mas, et des places en moins pour les jeunes autistes, il n’en restera plus que cinq au Calme en 2021. « Il y a cinq ans, nous pouvions accueillir 24 personnes », déplore Amandine Gaspard, éducatrice au Calme et syndicaliste Sud. « Ça veut dire qu’on va recevoir beaucoup moins de jeunes et qu’on va laisser les familles en détresse », poursuivent ses collègues. « Pour l’enfant ça peut causer un repli sur soi, des troubles du comportement, se laisser glisser totalement. », renchérit Amandine Gaspard.

Un peu de répit pour les familles

Le Calme et la Mas accueillent des enfants et adolescents souffrant de formes d’autisme lourdes. Ils ne peuvent pas être scolarisés, la charge revient donc à leur parents, « ces structures nous apportent un petit peu de répit, nous permettent de souffler par rapport à l’autisme de notre fille. C’est important pour elle qu’elle soit prise en charge ici, parce que plus tard elle devra vivre en établissement. Il faut l’habituer aussi à ce qu’elle se sépare un petit peu de nous », explique Thierry Dorouet, papa d’Elodie, 15 ans.

Plusieurs fois par an, il parcourt 270 kilomètres depuis Dreux en Eure-et-Loire pour déposer sa fille au Calme. « Je vais être obligé de prendre sur mon temps de travail pour m’occuper d’elle. J’espère que je pourrais toujours venir ici », s’inquiète-t-il.

Source FRANCE BLEU.

 

80% des 50 salariés actuels sont handicapés : le pari réussi d’une association située dans le Doubs…

L’association Action Philippe Streit vise à concilier travail, handicap et ruralité.

Elle héberge aujourd’hui une entreprise (bientôt deux) qui emploie 80 % de travailleurs handicapés, qui ont trouvé à Anteuil de très bonnes conditions de travail.

50 personnes travaillent sur le site.

Objectif : 230 en 2023.

80% des 50 salariés actuels sont handicapés : le pari réussi d’une association située dans le Doubs

 

« Avec 2 000 mails par jour, on ne s’ennuie pas ! » Karim Menguellet, 30 ans, travaille chez Vipp & Philippe, plateforme de téléconseil ayant pour principal client Le Bon Coin. Originaire de Valentigney, Karim est handicapé moteur de naissance. Dans les locaux d’Anteuil, il semble avoir trouvé sa place. Souriant, détendu, on comprend vite qu’il ne fait pas partie de ceux qui viennent travailler la boule au ventre.

L’entreprise Vipp & Philippe, plateforme mail et téléphone dont le principal client est Le Bon Coin, est passée de 13 à 50 salariés et espère en accueillir 100 d’ici un an.   Photo ER /Boris MASSAINI

L’entreprise Vipp & Philippe, plateforme mail et téléphone dont le principal client est Le Bon Coin, est passée de 13 à 50 salariés et espère en accueillir 100 d’ici un an. Photo ER /Boris MASSAINI

Concilier travail, handicap et ruralité

Pour rappel, c’est l’association Action Philippe Streit, présidée par son créateur Bernard Streit, PDG de Delfingen jusqu’en juin 2019, qui héberge l’entreprise depuis mai 2019. 80 % des salariés sont reconnus comme travailleurs handicapés. « Une proportion que l’on souhaite conserver », indique Magali Postif, responsable du recrutement et de la formation dans l’association.

Vipp & Philippe est la seule entreprise pour le moment, mais au moins une autre va se greffer au projet très prochainement. Action Philippe Streit a vocation à concilier travail, handicap, ruralité, santé, logement et culture.

Faciliter le logement

L’association facilite les démarches des salariés pour trouver un logement, principalement dans les communes d’Arcey, L’Isle-sur-le-Doubs, Sancey, Pays-de-Clerval, Baume-les-Dames et Rougemont. Elle a aussi acquis deux logements accessibles aux personnes à mobilité réduite pour accueillir temporairement de nouveaux salariés. Aussi chaque jour, quatre navettes parcourent le territoire pour transporter les salariés sur leur lieu de travail.

Vipp & Philippe, plateforme mail et téléphone, est implantée dans d’anciens locaux de Delfingen, à Anteuil. Un secteur très rural qu’ Action Philippe Streit souhaite faire vivre. Photo ER /Boris MASSAINI

Vipp & Philippe, plateforme mail et téléphone, est implantée dans d’anciens locaux de Delfingen, à Anteuil. Un secteur très rural qu’ Action Philippe Streit souhaite faire vivre. Photo ER /Boris MASSAINI

« Ce que je ressens ici, c’est surtout une meilleure écoute »

Si Karim se sent bien à son poste actuellement, ce n’est pas seulement pour ces avantages-là. Au-delà des questions d’accessibilité, qui ne se posent pas, « les valeurs de l’entreprise me plaisent vraiment. Ce que je ressens ici, c’est surtout une meilleure écoute ». Lors de ses emplois précédents, « j’avais toujours l’impression de devoir me justifier quand j’avais des demandes ». À Anteuil, il se sent mieux compris.

« Moins besoin de cacher ses faiblesses »

« Il y a aussi des choses qu’il n’y a même pas besoin de dire et que les autres comprennent ». Par exemple, « quand on a un petit coup de moins bien ». Trouver sa place, au sens large, est un enjeu quotidien pour les personnes handicapées. S’il a grandi à Valentigney, il a dû être scolarisé au collège de Pont-de-Roide, « car Valentigney n’était pas accessible à l’époque » (N.D.L.R. : aux PMR).

Au travail, Karim ressent « moins le besoin de cacher ses faiblesses », et profite des avantages de l’association : « Je pratique de l’activité physique adaptée, du renforcement du haut du corps, après le travail, avec des professionnels qui viennent du centre de rééducation d’Héricourt. »

Deux fois par semaine, ces locaux adaptés permettent d’accueillir une kiné dans les locaux de l’association.   Photo ER /Boris MASSAINI

Deux fois par semaine, ces locaux adaptés permettent d’accueillir une kiné dans les locaux de l’association. Photo ER /Boris MASSAINI

L’association fait aussi intervenir une kiné dans un local spécialement adapté, deux fois par semaine. Un médecin également. À terme, l’objectif n’est pas seulement que les salariés en CDI s’y sentent bien. Action Philippe Streit peut aussi être un lieu de passage pour personnes en quête de réinsertion professionnelle, par exemple après un accident de la vie.

Source EST REPUBLICAIN.

 

HANDICAP – Le premier X de Canal + en audiodescription vient de Metz….

Canal + vient de passer le dernier film X de la réalisatrice éthique Anoushka en audiodescription.

Une première en France dans l’univers du porno qui a pour toile de fond Metz, décors de « Vivante », un long-métrage 100 % lorrain qu’on peut maintenant voir avec les oreilles.

Le premier X de Canal + en audiodescription vient de Metz

Canal + juxtapose le fond et la forme. La chaîne vient de passer le dernier film X de la réalisatrice messine Anoushka en audiodescription. Une première en France dans l’univers économe du porno. Ce long-métrage 100 % lorrain qu’on peut désormais voir avec les oreilles en VOD, a pour toile de fond Metz. La cité mosellane sert de décors à «  Vivante  » dont l’histoire s’attaque au tabou du sexe, du handicap et des assistants sexuels. S’épanouissant entre Alsace et Moselle, Anoushka aborde la résurrection sexuelle d’une jeune femme brisée par un accident. Lou va reconquérir son corps. Et va explorer des voies inédites pour ranimer ses sensations. Un cheminement désormais accessible aux personnes frappées de cécité.

Avec cette transcription audio, Canal + se positionne ouvertement à la pointe de la « sexualité inclusive » et hors des circuits hard-core de l’internet de contrebande. Le groupe audiovisuel n’a pas choisi Vivante par hasard. Le sujet rejoint l’intention. Cerise sur le pompon, l’écriture a été confiée au soin d’une équipe à la plume effilée, celle du biographe, producteur et animateur radio qui a longtemps officié sur France Inter, Laurent Lavige. La narration est déployée par LeleO, la chroniqueuse du Journal du hard de Canal + qui anime brièvement vêtue les séquences « Onanix ».

Dans l’histoire

Celle qui est aussi la voix des podcasts Voxxx a pris plaisir à participer à ce projet qui bouscule la pudeur et les préjugés sur le handicap : « Oui, ça me touche, parce que ma maman a bossé avec des personnes handicapées. J‘ai pris ce sujet d’autant plus à cœur que c’est une réelle injustice : personne ne devrait être écarté du fantasme, du plaisir, du désir… Si, à mon petit niveau, je peux rendre la sexualité plus disponible, c’est très bien. Il faut libérer la parole. » Quant à Anoushka, elle se réjouit que ce soit son film qui ait été choisi pour cette première expérience d’audiodescription télévisuelle : « C‘est une première en France. Ça n’a jamais été fait auparavant dans le milieu du X et je suis très fière que Vivante entre dans l’histoire ! » Et dans les oreilles.

Source EST REPUBLICAIN.

Téléthon à Montpellier, le record du monde de course en joëlette a été battu…

Vendredi dernier, une dizaine de coureurs s’est relayée pour battre le record du monde de course en joëlette.

En 24 heures plus de 271 kilomètres ont été parcourus.

L'événement était organisé par les associations "Les Képis Pescalunes" et " Tatane Académie".

 

Malgré le froid, la motivation est intacte. Objectif du week-end au parc Montcalm de Montpellier (Hérault) : battre un record du monde ! Celui d’une course en joëlettes, des fauteuils monoroues dans lesquels sont installés les enfants. « On court pendant 24heures, des relais de 30 minutes avec 4 équipes» explique Benoît, un des coureurs.

Une édition particulière

Covid-19 oblige, peu de manifestations publiques sont organisées pour cette édition 2020 du Téléthon. En temps normal, elles permettent de récolter environ 30% des dons. Alors, cette année la mobilisation s’est amplifiée sur les réseaux sociaux. Comme avec Noa, 12 ans, atteint de la myopathie de Duchenne. Il s’est lancé un défi sur le réseau social Tik-Tok en réalisant une vidéo par jour pour sensibiliser le public.

🎥LA QUOTIDIENNE DE NOA🎥 📅Aujourd’hui, 1er decembre 2020…📅 📜Au programme sur votre chaîne favorite… 📜 🤔 »LE…

Publiée par Les Képis Pescalunes sur Mardi 1 décembre 2020

Record battu en moins de 24heures

Ce samedi 5 décembre vers 18 heures, l’émotion était visible sur les visages : après 24 heures d’efforts un nouveau record du monde est établi. Au total, les coureurs auront parcouru 271 kilomètres, c’est 6 de plus que le précédent record. Une première victoire face à la maladie et l’occasion de rappeler le numéro du 36-37 pour effectuer des dons.

Source FR3.

Handicap et accessibilité en Lorraine : « C’est toujours compliqué dans les villes petites et moyennes »…

Pour le coordinateur de l’association France Handicap Lorraine, il est toujours difficile de se déplacer dans les transports en commun des communes petites et moyennes dans la région.

Une réunion sur les questions de handicap et accessibilité se tient ce mardi à Thionville.

La Secrétaire d'Etat auprès des personnes en situation de handicap, Sophie Cluzel, était en Meurthe-et-Moselle ce vendredi 30 août

La ville de Thionville met en place des permanences pour les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite ce mardi 8 décembre salle Veymerange. Thierry Desbonnets, coordinateur de l’APF France Handicap en Lorraine, invité de France Bleu Lorraine, estime que sur la question des transports en commun, « c’est toujours compliqué dans les villes petites et moyennes« . Il reconnait que la situation est meilleure à Metz, avec des efforts sur le Mettis, le bus à haut niveau de service : un arrêt sur deux est accessible aux personnes à mobilité réduite. « Un arrêt sur deux, cela pose quand même des problèmes pour les personnes pas seulement en fauteuil mais qui ont des déambulateurs ou des cannes« , tempère Thierry Desbonnets.

Seulement 20% des logements neufs accessibles aux personnes à mobilité réduite

Concernant l’accessibilité au logement, le coordinateur de l’APF France Handicap en Lorraine, rappelle le rétropédalage des pouvoirs publics : en 2005, une loi a été votée prévoyant que tous les logements neufs seraient accessibles aux personnes à mobilité réduite, mais en 2018, le chiffre est tombé à seulement 20%. « Il y a quand même des petites avancées, comme sur les douches à l’italienne, sans rebord« , note l’invité de France Bleu Lorraine.

Beaucoup de retard dans les dossiers administratifs en Moselle

Thierry Desbonnets regrette par ailleurs la lenteur administrative des dossiers déposés auprès des maisons départementales pour les personnes en situation de handicap. En Moselle notamment, il y a beaucoup de retard, « 10 à 12 mois de retard pour être déclaré en situation de handicap, alors que le délai n »est que de deux, trois mois dans la Meuse« . Le 57 se trouve donc en bas du tableau. Le coordinateur de l’APF France Handicap rappelle de manière générale qu‘il ne faut pas se garer sur une place handicapée : « Même si vous restez 2 minutes, c’est deux minutes de trop pour la personne handicapée qui va devoir stationner plus loin, ça pourrit sa  vie« .

Source FRANCE BLEU.