Seniors : les travaux d’adaptation du domicile coûtent cher…

Refaire une salle de bains, une cuisine, transformer un garage en chambre : cela coûte plusieurs milliers d’euros.

Vieillir le plus longtemps possible à domicile plutôt qu’en maison de retraite. Dès les premières lignes, le rapport Libault sur la dépendance, remis en mars à la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, souligne ce souhait d’une grande partie de la population. Mais pour les seniors, rester chez soi a un coût. Car il faut bien souvent faire des travaux d’adaptation pour sécuriser le logement. Le cas typique : revoir l’agencement de la maison familiale, à étages.

« Si la personne ne souhaite pas changer d’habitation, l’aménagement d’un studio au rez-de-chaussée est une option », indique Sylvie Gomez Châtaignier, architecte d’intérieur du cabinet Modulor Design, spécialiste de l’accessibilité. Un aménagement courant ? La transformation du garage en chambre. « Cela coûte 10 000 € à 15 000 € en moyenne », dit Élise Charrière, responsable du service études et opérations dans l’Est parisien chez Soliha, un mouvement associatif d’amélioration de l’habitat.

Continuer à vivre à l’étage reste envisageable en installant un monte-escalier. Un choix à quelques milliers, voire dizaines de milliers d’euros en fonction des modèles.

Les pièces déjà existantes peuvent aussi faire l’objet de modifications. Parmi elles, la salle de bains est au cœur des préoccupations. « Avec les W.-C., elle représente 95 % des demandes de travaux d’adaptation dans mon secteur », relate Élise Charrière.

Les raisons ? La présence souvent d’une vieille baignoire et un fort risque de chute. Conséquence, « c’est souvent la pièce la plus chère à refaire », ajoute l’architecte Sylvie Gomez Châtaignier. À partir de 5 000 € et jusqu’à 12 000 €, selon les professionnels que nous avons interrogés, pour le passage d’une baignoire à une douche avec un receveur très bas, l’installation d’un W.-C. surélevé et d’un lavabo évidé pour pouvoir s’asseoir en se lavant.

Des travaux peuvent aussi être entrepris dans la cuisine et la chambre. « Concernant la cuisine, le coût peut atteindre entre 5 000 € et 10 000 € si l’on décide de réagencer la pièce en installant des rangements adaptés, en rehaussant les meubles et en posant un revêtement antidérapant », estime Sylvie Gomez Châtaignier.

Entre 1 000 € et 1 400 € de travaux par m2

Dans la chambre, il faut aussi compter quelques milliers d’euros pour l’achat d’un lit électrique. « On peut aussi compter jusqu’à 10 000 € maximum en ajoutant un revêtement antidérapant, des volets électriques et une penderie adéquate », poursuit l’architecte.

« Les travaux d’adaptation coûtent entre 1 000 € et 1 400 € par mètre carré, résume Franck Poncin, architecte et ergothérapeute du regroupement d’indépendants Créateurs d’intérieur. Mais des aménagements moins coûteux peuvent suffire dans la cuisine et la chambre, par exemple en surélevant le lit plutôt qu’en le remplaçant. »

En complément des travaux d’adaptation, des technologies peuvent aussi servir en cas de chute. La structure associative Présence verte propose par exemple une solution de téléassistance à domicile autour de 25 € par mois (en plus d’une trentaine d’euros de frais d’installation). En cas de difficulté, le senior appuie sur un bracelet, ce qui alerte un centre d’appels en capacité de contacter ses proches, voire les secours si besoin.

Source LE PARISIEN.

Seniors : quelles sont les aides pour adapter son logement ?…

Anah, Caisses de retraite, crédit d’impôt… Tour d’horizon des coups de pouce financiers.

Pour beaucoup de seniors, une facture à plusieurs milliers d’euros pour adapter son logement est difficile à digérer. Sachez que des aides peuvent être accordées sous conditions. Crédit d’impôt, soutien financier de l’Anah, aides des caisses de retraite… Voici ce qu’il faut savoir pour alléger sa facture.

L’Anah peut financer la moitié des travaux

Pour les propriétaires de logements de plus de quinze ans n’ayant pas commencé leurs travaux, ni bénéficié d’un prêt à taux zéro au cours des cinq dernières années, l’Agence nationale de l’habitat peut accorder une aide. Si les revenus du ménage sont très modestes (moins de 30 044 € annuels pour un couple d’Ile-de-France et moins de 21 630 € dans les autres régions), l’aide représente 50 % du coût total des travaux hors taxes, avec un maximum de 10 000 €. Pour les ménages à ressources modestes (jusqu’à 27 729 € annuels pour un couple hors Ile-de-France), elle s’élève à 35 % du montant des travaux hors taxes avec un maximum de 7000 €.

Jusqu’à 3500 € par les caisses de retraite

Les retraités du régime général peuvent recevoir jusqu’à 3500 € en fonction de leur niveau de ressources et du coût des travaux. « Cela s’adresse aux personnes présentant les premiers signes d’une perte d’autonomie », précise Mylène Tanda, chargée de mission à la Direction nationale de l’action sociale de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Les retraités ayant cotisé à la Mutualité sociale agricole (MSA) peuvent avoir droit à des prêts et des subventions pour des travaux de modifications de l’habitat, des financements pour des diagnostics de professionnels comme des ergothérapeutes et des aides « techniques », de quelques centaines d’euros, notamment pour l’installation de barres d’appui.

25 % de crédit d’impôt

Éviers adaptés, bacs à douche extra-plats… Certaines dépenses d’équipement peuvent être déduites de l’impôt. Elles doivent être engagées par tout occupant d’un logement qui lui sert d’habitation principale, quel soit propriétaire ou locataire. Le taux du crédit d’impôt est fixé à 25 % du coût des dépenses, plafonnées à 5000 € pour une personne seule et 10 000 € pour un couple soumis à une imposition commune.

Source LE PARISIEN.

À Amiens, l’unité d’enseignement autisme est « une pépite à modéliser » pour la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel…

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées a visité ce jeudi l’école Louise-Michel d’Amiens, où 17 enfants autistes sont scolarisés aux côtés d’élèves « ordinaires ».

Pour Sophie Cluzel, cette unité doit servir de modèle sur l’ensemble du territoire national.

La secrétaire d'Etat est allée à la rencontre des jeunes autistes dans leur salle de classe.

Pour le gouvernement, c’est un modèle dont il faudrait s’inspirer au niveau national. La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, était ce jeudi à l’école Louise-Michel d’Amiens, un établissement du quartier Etouvie où des élèves autistes bénéficient d’un encadrement complet et côtoient des enfants « ordinaires ». Dans cette école, 17 jeunes souffrant de troubles autistiques sont scolarisés : 10 dans une unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA), et 7 en unité d’enseignement maternel.

« C’est une pépite, a estimé Sophie Cluzel à l’issue de la visite de l’établissement, par ailleurs classé REP+. Il est indéniable que ce système fonctionne, donc ça nous conforte qu’il faut développer ces unités. » 

La plupart des enfants autistes scolarisés ici ont d’abord été dans des écoles classiques, avec l’accompagnement ponctuel d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS), pas forcément apte à gérer les troubles autistiques.

A Louise-Michel, les autistes passent une partie de leur journée – 50% pour certains – dans une classe spécialisée, accompagnés par des professionnels formés à l’autisme : des enseignants, des éducateurs spécialisés, ou encore des psychologues.

« Le fait d’avoir une prise en charge globale, avec tous les professionnels dans un même lieu, c’est un vrai avantage, assure Alexia, la maman de Malo, un jeune autiste de 6 ans et demi. Avant, on devait jongler entre un suivi d’orthophonie quelque part, un suivi psychomoteur autre part. » 

Dans la cour de récréation de l'école Louise-Michel, tous les enfants se côtoient, par-delà le handicap.  - Radio France

Le reste du temps, les jeunes autistes sont en classe « normale » avec des enfants « ordinaires » de leur âge. Ils se côtoient aussi à la cantine, ou pendant la récréation. Une inclusion essentielle, pour Dorothée, la mère de Sacha, 4 ans. « Le regard des autres est différent et malgré leur handicap, ils sont acceptés comme enfants classiques. »

Des progrès quotidiens

Résultat, à en croire les parents et les professionnels, les progrès sont constants. « Ça peut paraître futile, mais récemment j’ai eu droit à mon premier ‘bonne fête maman’, reprend Alexia. Alors, certes, je suis certainement la seule à pouvoir comprendre ce que Malo a écrit, mais qu’importe. Son comportement a aussi changé, il communique mieux et arrive à se faire comprendre à l’aide d’un classeur à images. »

Comme les enfants « normaux », ces jeunes handicapés vont à l’école toute la journée, ce qui permet aussi aux familles d’avoir un quotidien ordinaire. « J’ai par exemple repris une activité professionnelle, ce que je n’avais pas pu faire depuis sa naissance, explique Séverine, la maman de Lisa-Rose, 8 ans. On la dépose le matin, et on vient la chercher le soir, comme tous les parents ! »

L’objectif, à terme, c’est que ces élèves handicapés réintègrent un milieu « ordinaire », éventuellement avec une auxiliaire de vie scolaire. Preuve que ça porte ses fruits : l’an prochain, Lisa-Rose va rentrer en CE2 à temps complet dans une classe ordinaire. Ce sera aussi le cas d’un autre élève à Louise-Michel.

Dans le cadre du 4e plan autisme lancé l’an dernier – 340 millions d’euros sur 5 ans-  le gouvernement souhaite multiplier ce type d’unité. En 2022, il y en aura environ 350 en France, contre 120 actuellement.

Source FRANCE BLEU.

Prison ferme pour les deux agresseurs d’un jeune handicapé à Saint-Jean de Braye…

Le tribunal correctionnel d’Orléans a condamné ce vendredi 2 hommes de 25 et 26 ans pour avoir agressé un jeune handicapé mental.

C’était le 20 mai dernier à Saint Jean de Braye, près de la station de tramway Léon Blum.

La victime a eu 21 jours d’ITT. 

Prison ferme pour les deux agresseurs d'un jeune handicapé à Saint-Jean de Braye . Entrée du palais de justice d'Orléans

Sur sa chaise, à l’audience, Jean Pierre a dû mal à rester en place. Ce jeune homme de 18 ans, handicapé mental, porte encore sur son visage les stigmates de son agression. C’était le 20 mai dernier à Saint Jean de Braye, près de la station de tramway Léon Blum. Le garçon venait de rater son bus, il tournait sur lui même « en grande situation de  stress « précise son avocate. Comment et pourquoi est-il entré en contact avec ses agresseurs ? Jean Pierre dit ne plus se souvenir. Reste alors  la version des 2 prévenus qui ont été retrouvés grâce à des images de vidéo surveillance. Il y a Nicolas, un abraysien de 26 ans, au RSA et son ami Christopher, intérimaire de 25 ans. Tous les 2 sont déjà connus de la justice pour des affaires de violences ou de stupéfiants.

La victime retrouvée la tête en sang dans une cage d’escalier

Seulement, les 2 hommes ont du mal à détailler cette soirée du dimanche 20 mai.  » Il est monté chez moi, je pensais qu’il était avec Christopher et je n’ai pas posé de questions » se défend Nicolas. Il reconnait que ce jour là il avait bu du whisky et qu’il n’était pas dans son état normal. « On a voulu le raccompagner au tram et c’est là que tout a dérapé » explique Nicolas.  » Il a parlé de ma grand-mère décédée et je ne sais pas pourquoi, je lui ai mis une gifle ». Christopher a pris le relais, il a pourchassé Jean Pierre jusque dans un parking souterrain où il l’a frappé à plusieurs reprises. Jean Pierre finit par se sauver, il sera retrouvé à 2 heures du matin dans une cage d’escalier, la tête en sang.  Il n’a plus de manteau, plus de chaussures, plus de lunettes et son portefeuille a disparu. 

Les prédateurs étaient de sortie et ils ont trouvé la proie facile

Face aux explications des 2 prévenus,  l’avocate de Jean Pierre, Maitre Anne Paladino, s’emporte:  » Ce soir là, les prédateurs étaient de sortie et ils ont trouvé la proie facile. » Pour elles, les 2 hommes cherchent des excuses faciles pour légitimer leur violence mais la réalité est beaucoup plus simple :  » ils avaient envie se faire un handicapé ». Le procureur, Alain Leroux, va même plus loin :  » ces 2 là nous racontent des histoires, ils ont voulu s’amuser et ils n’ont même pas le courage de le reconnaître aujourd’hui ! » . Il demande 30 mois de prison dont 10 avec sursis pour les 2 hommes.

Les 2 hommes condamnés à de la prison ferme : 8 et 14 mois

Finalement, le tribunal a condamné Christopher à 2 ans de prison dont 10 mois avec sursis, Nicolas lui écope de 18 mois dont 10  avec sursis. Les 2 ont l’obligation de trouver un travail, une formation et de suivre des soins pendant 2 ans. Un mandat de dépôt a également été prononcé : les 2 ont donc été directement envoyés en prison. A l’énoncé du jugement, Jean Pierre lui semble avoir la tête ailleurs. Depuis cette affaire, il a perdu tous ses repères et surtout le peu d’autonomie qu’il avait notamment pour prendre seul le bus.  » Il est suivi dans un IME et pour ses éducateurs, il va falloir tout reprendre à zéro » déplore son avocate.

Source FRANCE BLEU.

Organiser ses vêtements devient un jeu d’enfant… Invention d’une maman d’un enfant autiste…

Médaillée d’argent en 2018 au concours Lépine de Paris, la Barisienne Zohra Zenaidi poursuit son rêve en commercialisant son IZZIpac, un organiseur de vêtements pour enfants.

Elle passe ce vendredi dans l’émission de M6 « Mon invention vaut de l’or ».

La Barisienne Zohra Zenaidi est allée au bout de son rêve en commercialisant son invention, un organiseur de vêtements baptisé IZZIpac.  Photo ER /Nicolas GALMICHE

IZZIpac : retenez bien cette invention conçue par la Barisienne Zohra Zenaidi. Autoentrepreneuse en communication, cette maman d’un adolescent autiste a été primée en mai 2018 d’une médaille d’argent au concours Lépine de Paris dans la catégorie Santé & Nouvelles Technologies.

Son idée ? Venir en aide aux familles pour organiser, au jour le jour, la tenue vestimentaire de leur(s) enfant(s), sur le modèle d’un pilulier. Il s’agit d’un système de planches ultralégères en polycarbonate alvéolé recouvertes de poches textile qui rassemblent d’un côté les sous-vêtements, de l’autre les dessus (robes, pantalons, pulls).

Ces planches, disponibles en cinq couleurs, se glissent dans une valise de taille moyenne, prêtes à partir en séjour. Elle vise le marché grand public et le milieu du handicap.

Une application pour photographier

Pratique, une application, téléchargeable sur le site Frenchifamili, permet de photographier les vêtements et de créer des tenues vestimentaires pour les envoyer à la personne ou l’organisme qui accueille l’enfant.

Pour mener à bien son projet, Zohra Zenaidi travaille avec deux entreprises de l’Essonne (textile et sérigraphie des pictogrammes) et une autre du Val-de-Marne (découpe des planches). Elle a également fait appel aux ESAT André-Lanciot (Heillecourt) pour l’ensachage et Le Bois L’Abbesse (Saint-Dizier) pour l’assemblage, et l’envoi des colis. « J’aimerais atteindre le millier d’unités vendues d’ici le mois de novembre. À terme, je souhaite travailler avec des fournisseurs locaux. Je compte aussi lancer une fondation d’entreprise pour offrir des lieux de vacances et de répit aux enfants autistes et à leurs parents ».

Pour l’heure, Zohra Zenaidi présentera son IZZIpac ce vendredi à 18 h 40 sur M6 dans l’émission « Mon invention vaut de l’or », notamment présentée par Jérôme Bonaldi. Le tournage a été réalisé à la mi-avril lors du Salon Tendance Nature de Reims. Reste à savoir si le jury retiendra l’ingénieux procédé pour la grande finale…

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Source EST REPUBLICAIN.

Paris : aidez à recenser les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite…

Des contributeurs bénévoles se sont réunis mercredi soir pour recenser les lieux accessibles aux personnes handicapées dans le XIIe arrondissement.

Ils sont disponibles sur l’application Jaccede.

Mercredi soir se tenait la soirée de lancement du Mois parisien du handicap. Créée en 2006, l’association Jaccede s’est donnée pour objectif de recenser le plus grand nombre de lieux accessibles pour les personnes à mobilité réduite grâce à une application.

Collaborative et gratuite

Collaborative et gratuite, dans la même veine que Wikipédia, tout le monde peut participer à l’alimentation de cette application mobile. Plus de 250 critères sont proposés. Parmi eux, la présence d’une marche à l’entrée, l’accessibilité en fauteuil roulant ou encore des places de stationnement « handicap » à proximité. En tout, plus de 13 000 lieux à Paris sont actuellement répertoriés dans l’application. Et l’objectif est de continuer à l’alimenter en permanence, avec l’aide des citoyens.

Pour le Mois parisien du handicap, l’association a lancé un concours. Quatre équipes ont été créées pour le challenge : Rasta Rocket, Flash, Fast and Furious et Speed. Suivant les informations marquées, un certain nombre de points sont attribués. Les plus gros contributeurs recevront des cadeaux.

« C’est comme un jeu »

Les quelques personnes qui ont eu le courage de venir malgré le mauvais temps ce mercredi soir ont été invitées à rejoindre une des équipes. Rendez-vous place du Colonel-Bourgoin (XIIe). Didier Couval, 57 ans, fait partie cette année de l’équipe Speed. « J’ai connu l’association lorsque je travaillais à la mairie de Paris », raconte-t-il. Depuis qu’il est devenu bénévole en 2012, il a recensé plus de 4 300 lieux, ce qui fait de lui un des contributeurs les plus réguliers. Dès qu’il en a l’occasion, il s’empare de son téléphone. « C’est tellement facile, c’est comme un jeu ».

En un peu plus d’une demi-heure, l’équipe Speed a répertorié ou complété près de dix lieux. Ainsi des informations ont été rajoutées sur des restaurants, des supermarchés, un coiffeur, un magasin d’électronique ou encore un square.

Muni d’un mètre, Didier modifie une information sur le square. Contrairement à ce qui a été mentionné, la porte d’entrée fait plus de 90 cm, donc suffisant pour le passage d’un fauteuil roulant. « La dernière information insérée est prise en compte », explique-t-il.

Au terme de cette soirée, les participants ont collecté 290 données d’accessibilité sur 35 lieux du XIIe arrondissement. Tout au long du mois, les Parisiens qui le souhaitent peuvent participer à cette opération de recensement en téléchargeant l’application gratuite « Jaccede Challenge » (pour marquer des points) ou sur l’application classique Jaccede (pour contribuer bénévolement).

Source LE PARISIEN.

États-Unis. Il décerne le prix du « garçon le plus pénible » à un jeune autiste, l’enseignant sanctionné…

Un professeur spécialiste des élèves aux besoins spécifiques a décerné à un élève autiste de 11 ans le prix du « garçon le plus pénible » de l’année lors d’une cérémonie au collège de Gary (États-Unis) le 23 mai.

L’établissement a par la suite présenté ses excuses à la famille et assuré que l’enseignant avait été sanctionné. Le père du jeune garçon a été choqué par la scène.

États-Unis. Il décerne le prix du « garçon le plus pénible » à un jeune autiste, l'enseignant sanctionné. (Photo d'illustration)

Un jeune autiste américain de 11 ans s’est vu décerner le trophée de « garçon le plus pénible » par un de ses professeurs lors de la fête de fin d’année. Le père de l’élève a voulu quitter les lieux après avoir assisté à la scène jeudi 23 mai au collège de Gary, dans l’Indiana (Etats-Unis).

L’enseignant, pourtant spécialisé dans l’encadrement d’enfants aux besoins spécifiques, lui a alors expliqué qu’il avait oublié la récompense de son fils et avait trouvé que ce prix constituait une bonne plaisanterie, rapporte un article d’Associated Press relayé par Slate ce jeudi. L’établissement a présenté des excuses et le professeur sera sanctionné.

Le professeur sanctionné

Peter Morikis, un responsable du collège, a évoqué un « événement malheureux ». « Une mesure disciplinaire a été prise à l’encontre du membre du personnel concerné. Nous avons conscience de l’impact potentiel qu’un événement peut avoir sur le bien-être mental et l’estime de soi d’un enfant », a-t-il indiqué.

De son côté, Rick Castejon, le père du collégien, explique qu’on lui a parlé d’une suspension de deux semaines et d’un éventuel licenciement du professeur.

« Un enseignant spécialisé doit savoir comment gérer ces choses-là »

La direction de l’école a rencontré la famille du jeune garçon, que la maladie empêche de parler. « Un enseignant spécialisé doit savoir comment gérer ces choses-là », estime le père de famille. «Ce n’est pas parce qu’ils ont des besoins particuliers qu’ils ne ressentent rien ».

Lors de la cérémonie qui s’est déroulée en présence des élèves, de leurs familles et des membres du collège public, d’autres prix avaient été remis aux camarades du jeune autiste. Mais ils étaient tous porteurs d’une connotation positive puisqu’ils récompensaient par exemple l’élève « le plus drôle » ou celui qui avait fait « le plus de progrès ».

Source OUEST FRANCE.

Enquête sur les escrocs de l’autisme: le médecin radié consulte… par téléphone… Vidéo…

Reconvertie « coach », Corinne S., installée en Suisse, dispense les mêmes traitements qui lui ont valu sa radiation de l’Ordre des médecins en France en 2010 !

Ses consultations téléphoniques sont facturées… 160 €…!

Corinne S. décroche au deuxième appel. Et en moins de 3 minutes, fixe une consultation par téléphone. Le rendez-vous est pris le 16 avril à 16 heures. Le règlement – 160 euros – devra se faire par virement bancaire. Olivia Cattan, la présidente de SOS autisme qui fait ce testing devant notre caméra, lui précise qu’elle souhaite pour son enfant autiste un régime « sans gluten et caséine ». « Oui », répond-elle, sans même poser la moindre question sur le garçon ni demander son âge.

En 2010, alors généraliste à Paris, elle fut pourtant radiée de l’Ordre des médecins pour avoir prescrit ces régimes. « Les traitements du Dr S. n’ont reçu aucune validation scientifique ». Ils retardent « les prises en charge plus appropriées », tout en donnant des « espoirs inconsidérés à des familles dans le désarroi », tranche le délibéré.

Depuis sa radiation, Corinne S. s’est installée à Genève, en Suisse. Quand Olivia Cattan insiste pour avoir un rendez à Paris, elle répond qu’« un téléphone » sera plus rapide mais n’exclut pas une rencontre « plus tard » dans la capitale. Elle lui enverra par mail « toutes les analyses à faire. »

« Un exercice illégal de la médecine »

Nous avons demandé à l’Ordre si une médecin radiée en France a le droit de donner des consultations depuis la Suisse à une patiente française. « Non, il s’agirait d’un exercice illégal de la médecine », répond l’instance. Mais voilà, jointe ce samedi, Corinne S. se défend d’enfreindre les règles. « Je travaille en Suisse à titre de chercheuse et de consultante. Le coaching par téléconsultation est autorisé », assure-t-elle.

Et accepter un éventuel rendez-vous à Paris ? Blanc au téléphone… « Je n’ai plus de consultation en France. Si cette rencontre avait eu lieu, ça aurait été dans un café, reprend-elle. Si cela n’est pas légal, alors c’est une erreur de ma part, mais je ne le savais pas… ».

Source LE PARISIEN.

Bientôt un test 100% fiable pour dépister la maladie d’Alzheimer !…. Vidéo.

Une goutte de sang suffit à cette start-up médicale alsacienne pour détecter la maladie d’Alzheimer. Amoneta Diagnostics a conçu ce test prometteur et unique au monde pour chercher des biomarqueurs.

Ces indicateurs de la maladie sont présents sur les globules rouges et sur certains gènes.

Bientôt un test 100% fiable pour dépister la maladie d’Alzheimer.

 

Cette biotech est dirigée par le Professeur Hüseyin Firat (notamment ancien directeur du centre de recherches du Généthon). Ce laboratoire fût précurseur dans la cartographie du génome humain (dès le début des années 1990).

La maladie d’Alzheimer touche 47 millions de personnes à l’échelle mondiale dont 7,7 millions de nouveaux cas par an. Ces chiffres déjà alarmants vont tripler d’ici l’an 2050. A ce jour, il n’existe aucun test parfaitement fiable !

Le laboratoire Amoneta annonce des résultats très convaincants : jusqu’à 95% d’efficacité chez l’homme et prés de 100% chez l’animal. Ce puissant outil de diagnostic représente une avancée qui pourrait révolutionner le test précoce des maladies neuro-dégénératives (dépistage + accélération des premiers traitements + apporter un mieux-être aux malades.

Amoneta finalise actuellement la plus grande validation clinique in vitro mondiale. Cette étude ADDIA financée par les fonds européens sera réalisée sur 1024 patients répartis dans 13 centres européens d’excellence.

Source Happy Capital.

Montbéliard (25) – Infrastructures Handicap et aménagement, parlons-en… tranquillement…

Malvoyants, malentendants ou encore personnes en fauteuil roulant, ils déplorent la façon dont a été conçu le nouveau parvis de la gare.

À l’instigation de Michèle Panisset, l’élue en charge de la commission handicap, une réunion in situ a été proposée ce mercredi.

Pour tenter de faire avancer les choses.

Les discussions ont parfois été un peu vives. « On dit souvent que les handicapés sont aigris. Disons que l’on aimerait juste pouvoir nous déplacer normalement », résume Louis Cuenin, estimant par ailleurs que la situation, à Montbéliard, est « plutôt bonne pour les fauteuils roulants ».  Photo ER /Sam BONJEAN

Il y a les virulents. « Si je suis agressif, c’est parce qu’un jour on m’a demandé combien il y avait de sourds à Montbéliard. Ce n’est pas acceptable comme remarque », fait valoir Claude Vandelle. Le représentant de l’Apeda (Association des parents d’enfants déficients auditifs de Franche-Comté) donne le ton et chevauche une fois encore, avec sa manière parfois cavalière, la cause des malentendants pour lesquels, dit-il, « on ne fait rien ».

En ce mercredi matin, les différentes associations de handicapés sont conviées, devant la gare de Montbéliard, pour faire le point sur les doléances exprimées depuis la nouvelle configuration des lieux. La rencontre s’est faite à l’initiative de Michèle Panisset, l’élue en charge de la commission handicap. Le but étant de se rencontrer sur le site pour lister les possibles améliorations à apporter.

« Vous pouvez tout remettre en cause… »

« Ne retournez pas votre agressivité contre les exécutants que nous sommes. Il existe un cadre réglementaire que nous respectons. Après, vous pouvez tout remettre en cause. Nous sommes conscients que tout n’est pas parfait mais nous essayons de répondre au mieux à vos attentes », riposte Jean-Christophe Pequignot, chef de projet au service BLEP (Bâtiments, logistique, espaces publics) à l’adresse du sieur Vandelle.

De son côté, Philippe Grimaitre, malvoyant, déplore la manière dont le nouvel aménagement de la gare a été envisagé. « Sans concertation avec les associations de handicapés », dit-il. Il pointe notamment des défaillances concernant les bandes de guidage pour relier le centre-ville à la gare ainsi que le tronçon menant à l’Acropole. Jean-Christophe Pequignot l’a suivi dans ses explications et noté les remarques. De cette rencontre, qui a duré une petite heure, ressortira un diagnostic qui sera étudié lors de la prochaine commission handicap, à l’automne.

Louis Cuenin, délégué au handicap à la ville et lui-même cloué dans un fauteuil, estime qu’à Montbéliard « la situation est bonne pour les fauteuils roulants. Maintenant, j’en conviens, pour les personnes sourdes et malvoyantes, c’est plus compliqué. On ne peut pas tout faire. Essayons de faire le minimum pour satisfaire un maximum de monde », préconise-t-il. Sera-ce suffisant pour calmer les ardeurs des plus virulents ?

Source EST REPUBLICAIN.