Seniors : quelles sont les aides pour adapter son logement ?…

Anah, Caisses de retraite, crédit d’impôt… Tour d’horizon des coups de pouce financiers.

Pour beaucoup de seniors, une facture à plusieurs milliers d’euros pour adapter son logement est difficile à digérer. Sachez que des aides peuvent être accordées sous conditions. Crédit d’impôt, soutien financier de l’Anah, aides des caisses de retraite… Voici ce qu’il faut savoir pour alléger sa facture.

L’Anah peut financer la moitié des travaux

Pour les propriétaires de logements de plus de quinze ans n’ayant pas commencé leurs travaux, ni bénéficié d’un prêt à taux zéro au cours des cinq dernières années, l’Agence nationale de l’habitat peut accorder une aide. Si les revenus du ménage sont très modestes (moins de 30 044 € annuels pour un couple d’Ile-de-France et moins de 21 630 € dans les autres régions), l’aide représente 50 % du coût total des travaux hors taxes, avec un maximum de 10 000 €. Pour les ménages à ressources modestes (jusqu’à 27 729 € annuels pour un couple hors Ile-de-France), elle s’élève à 35 % du montant des travaux hors taxes avec un maximum de 7000 €.

Jusqu’à 3500 € par les caisses de retraite

Les retraités du régime général peuvent recevoir jusqu’à 3500 € en fonction de leur niveau de ressources et du coût des travaux. « Cela s’adresse aux personnes présentant les premiers signes d’une perte d’autonomie », précise Mylène Tanda, chargée de mission à la Direction nationale de l’action sociale de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Les retraités ayant cotisé à la Mutualité sociale agricole (MSA) peuvent avoir droit à des prêts et des subventions pour des travaux de modifications de l’habitat, des financements pour des diagnostics de professionnels comme des ergothérapeutes et des aides « techniques », de quelques centaines d’euros, notamment pour l’installation de barres d’appui.

25 % de crédit d’impôt

Éviers adaptés, bacs à douche extra-plats… Certaines dépenses d’équipement peuvent être déduites de l’impôt. Elles doivent être engagées par tout occupant d’un logement qui lui sert d’habitation principale, quel soit propriétaire ou locataire. Le taux du crédit d’impôt est fixé à 25 % du coût des dépenses, plafonnées à 5000 € pour une personne seule et 10 000 € pour un couple soumis à une imposition commune.

Source LE PARISIEN.

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