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Alzheimer : l’urgence de trouver un traitement…

Aucun traitement ne peut encore vaincre l’alzheimer, malgré des décennies de recherche.

Les scientifiques se tournent donc vers de nouvelles méthodes pour mieux gérer cette maladie qui demeure difficile à comprendre.

Alzheimer : l’urgence de trouver un traitement...

 

L’alzheimer a un coût économique et social planétaire immense : déjà, en 2014, on l’estimait à 1 000 milliards de dollars annuellement. À la rencontre Action mondiale contre la démence que j’ai animée à Ottawa cette année-là, des politiciens, chercheurs et représentants de l’industrie pharmaceutique se sont réunis pour faire le point sur les stratégies globales nécessaires pour vaincre les démences, dont la maladie d’Alzheimer. Leur consensus de l’époque : si aucun médicament efficace n’était lancé avant 2020, l’humanité se dirigeait vers un mur. Une crise sans précédent, tant sur le plan humanitaire que sur le plan financier, était à prévoir.

Aujourd’hui, en 2021, plus d’un demi-million de Canadiens sont atteints de cette maladie, mais rien ne semble avoir bougé. « Le mur est encore devant nous. Les répercussions financières et humaines sont plus grandes que jamais et on n’a toujours pas le médicament miracle. La seule bonne nouvelle, c’est que la courbe du nombre de nouveaux cas fléchit un peu, grâce à une amélioration de la santé générale de la population », affirme Yves Joanette, chercheur en neuropsychologie cognitive du vieillissement et vice-recteur adjoint à la recherche à l’Université de Montréal. Ayant organisé la rencontre de 2014 et ensuite assuré la présidence du Conseil mondial de lutte contre la démence, il a une vue d’ensemble de l’effort actuel pour parvenir à des solutions.

Une maladie évolutive

« Aujourd’hui, on voit l’alzheimer comme une maladie qui évolue dans le temps. On sait que sa trajectoire débute de 25 à 30 ans avant l’apparition des symptômes, qu’il y a différentes formes de la maladie et que de nombreux facteurs influencent son déclenchement et son évolution », explique le chercheur, qui reste optimiste face à un défi de plus en plus complexe.

La pathologie de l’alzheimer se caractérise par deux signatures distinctes. La première, que l’on peut détecter avec la résonance magnétique, est l’apparition progressive de minuscules plaques composées d’une petite protéine, l’amyloïde. Ces taches envahissent graduellement la surface du cerveau, le cortex, et ensuite l’hippocampe, le siège de la mémoire à long terme. La maladie attaque également l’intérieur des neurones avec la production anormale d’une protéine nommée « tau », qui s’accumule dans ces cellules et affecte leur fonctionnement. De nombreux médicaments ont tenté de cibler et de stopper la progression de ces amas de protéines, mais sans succès.

« Certains individus ont ces plaques amyloïdes et ne développent pas la maladie. Il y a donc quelque chose de plus qui opère ici. On pense que d’autres facteurs vasculaires et inflammatoires, ou peut-être même certains virus, contribuent au développement de la maladie », soutient Yves Joanette. On a en effet trouvé récemment dans le cerveau des patients de nombreuses cellules du système immunitaire, qui semblent stimuler la création des plaques amyloïdes et des protéines tau. D’autres chercheurs ont aussi fait une association entre la pathologie et des virus, dont l’herpès simplex de type 1, responsable du très commun « feu sauvage ». Beaucoup de laboratoires travaillent actuellement sur ces pistes.

Des voies pour l’avenir

Lors de son passage à la présidence du Conseil mondial de lutte contre la démence, de 2016 à 2018, Yves Joanette a également mis au point une approche globale de la recherche sur deux fronts : promouvoir les thérapies visant à ralentir l’arrivée des symptômes tout en développant des traitements palliatifs pour améliorer la qualité de vie des patients.

Pour lui, le traitement rêvé, le « nirvana » comme il le dit, serait de parvenir à une méthode semblable à celle employée pour les maladies cardiovasculaires, qui apparaissent souvent aussi avec l’âge et qui sont liées à de mauvaises habitudes de vie. « Si nous arrivions à trouver l’équivalent d’une statine (utilisée pour réduire le taux de cholestérol) pour l’alzheimer, jumelé à des recommandations de style de vie — alimentation, exercices pour le corps et l’esprit —, on aurait franchi une étape importante », lance-t-il. Le but ultime serait de retarder l’apparition des symptômes pour rendre la maladie de plus courte durée, ce que l’on appelle une « compression de la morbidité ». Passer d’une décennie de symptômes débilitants, en moyenne, à quelques mois seulement constituerait un énorme progrès.

Mais les mécanismes biologiques dans le cerveau qui aboutissent à des démences sont infiniment plus complexes que ceux qui font augmenter le taux de cholestérol dans le sang. Yves Joanette croit qu’une autre piste importante à explorer pour s’attaquer à la maladie est la mise au point d’un « cocktail de marqueurs chimiques » pour tenter de faire un diagnostic précoce par une simple prise de sang. On le fait déjà avec l’imagerie cérébrale, mais c’est une méthode onéreuse et son accès universel n’est pas réaliste.

Quand je lui demande de me faire une prédiction de l’état des lieux pour l’année 2030, Yves Joanette esquisse un large sourire et me répond que nous sommes actuellement beaucoup mieux outillés qu’il y a 10 ans, car nous comprenons de mieux en mieux les différents mécanismes d’action de l’alzheimer. Pour lui, le succès passera inévitablement par un travail d’équipes multidisciplinaires pour s’attaquer à toutes les dimensions de cette affection. « Il n’y aura pas une grande découverte qui va révolutionner le traitement, mais plutôt un assemblage de plusieurs approches qui donnera un résultat tenant compte de la complexité de la maladie », affirme ce chercheur qui a consacré une grande partie de sa vie à une meilleure compréhension du vieillissement du cerveau. Il conclut qu’en attendant, il faut absolument améliorer la qualité de vie à la fois des patients et des aidants naturels, car plus de 560 000 Canadiens, dont 150 000 Québécois, sont atteints de cette maladie, et ce nombre aura doublé dans 20 ans.

Source L’ACTUALITE SANTE.

Les AESH du Gard demandent une prime de 200 euros en urgence face à la hausse des prix des carburants…

Les AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) du Gard demandent à être reçus par le DASEN ce mercredi pour demander une prime de 200 euros en urgence.

Face à la flambée des prix des carburants, aller travailler en voiture devient très compliqué.

Betty Thodor représente les AESH dans le Gard

 

« 92% des AESH sont des femmes. En majorité des familles monoparentales. » précise Betty Théodor, représentante des AESH du Gard. Des AESH payées 820 euros par mois. Difficile dans ces conditions de faire face à la hausse brutale des prix des carburants de ces derniers jours. « Beaucoup utilisent déjà leur vélo, les transports en commun ou vont travailler sauf qu’on se déplace sur plusieurs établissements scolaires. En moyenne, c’est entre 20-25 km entre le domicile et ces établissements. Ces 25 km représentent un budget carburant que nous ne pouvons plus assumer. Actuellement, on est à 100 euros par semaine. Pour l’instant, on est toutes en poste, mais ça va devenir de plus en plus compliqué. »

Une prime d’urgence

Face à cette situation, les AESH ont demandé une audience au DASEN (Directeur académique des services de l’Éducation nationale) du Gard  ce mercredi afin d’obtenir une prime de 200 euros en urgence. Sud Éducation dénonce une situation intenable. Le syndicat réclame notamment une augmentation de 400 euros pour les plus bas salaires et la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement.

Source FRANCE BLEU.

Passe sanitaire : Le Sénat rétablit l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre…

Les sénateurs ont suivi Philippe Bas et la commission des Lois en rétablissant le régime d’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 octobre, afin de permettre l’application du pass sanitaire.

Passe sanitaire : Le Sénat rétablit l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre... Hémicycle - Sénat

 

C’est un sujet sur lequel le gouvernement et le Sénat ont du mal à s’entendre depuis le début de la crise sanitaire. Mais d’habitude, les sénateurs et sénatrices tentent de restreindre les tentatives du gouvernement de prolonger l’état d’urgence sanitaire. Lors de l’examen du projet de loi de gestion de la crise sanitaire, les positions se sont pourtant inversées.

« Sortons de cette euphémisation permanente »

C’est par « souci de vérité » que Philippe Bas, le rapporteur de la commission des Lois, défend l’application du régime d’état d’urgence sanitaire, et plus seulement du régime « de sortie de l’état d’urgence sanitaire » actuellement en vigueur en France métropolitaine. La majorité sénatoriale demande en fait au gouvernement d’être cohérent : s’il veut restreindre les libertés aussi fortement avec le passe sanitaire, il doit déclarer l’état d’urgence sanitaire. « Sortons de cette espèce d’euphémisation permanente, nous n’en sommes plus là. Nous sommes en train de prendre des mesures très graves. Il faut que chacun assume ses responsabilités et que vous assumiez d’abord les vôtres » a déclaré le sénateur LR de la Manche au gouvernement.

En effet, dans le texte initial, le gouvernement n’entendait pas recourir au régime d’état d’urgence sanitaire et Cédric O, secrétaire d’Etat à la Transition numérique, a lui estimé que ce n’était pas « l’esprit de ce régime juridique » : « Ce ne serait pas adapté à la situation sanitaire. Le gouvernement souhaite recourir à l’état d’urgence sanitaire uniquement dans les territoires soumis à une criticité particulière, dans l’esprit de ce régime juridique. Ce serait contradictoire à l’objectif du texte. » Le gouvernement estime donc que le régime juridique de « sortie de l’état d’urgence sanitaire », en vigueur depuis maintenant plus d’un an, est suffisant pour appliquer les dispositions du passe sanitaire.

« Nous souhaitons une intervention plus régulière du Parlement »

Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice PS, rappelle la seule différence de taille entre deux régimes qui permettent par ailleurs au gouvernement de « conserver des prérogatives très vastes » : « Nous avons pu critiquer à l’époque l’habileté du gouvernement qui nous faisait croire que l’on sortait de l’état d’urgence alors que les prérogatives qui lui étaient conservées étaient très vastes. Pour autant ce régime de ‘sortie de l’état d’urgence sanitaire’ ne permet pas un confinement généralisé et cela nous semblait important. »

Ainsi la sénatrice socialiste de Paris, s’oppose à « l’habileté juridique du président Bas » pour éviter que ces dispositions concernant le passe sanitaire ne puissent permettre au gouvernement de reconfiner le pays sans passer devant le Parlement. En effet, c’est le contrôle de ce régime d’état d’urgence par le Parlement et le manque de considération pour le rôle de la haute assemblée qui semble inquiéter Marie-Pierre de la Gontrie : « Nous souhaitons une intervention plus régulière du Parlement et ramener la date [de fin de l’état d’urgence sanitaire] au 15 octobre. Cela amènera le gouvernement à se saisir à nouveau de ce sujet. Les ministres viennent souvent parce qu’ils n’ont pas le choix, mais le contenu de ce que nous proposons est rarement pris en compte. »

Là-dessus l’ensemble des sénateurs et des sénatrices semblent tomber d’accord, mais la majorité sénatoriale a tout de même refusé de repousser la date. « Il faut laisser à l’état d’urgence sanitaire la possibilité de produire ses effets » a expliqué Philippe Bas.

Source PUBLIC SENAT.

Coronavirus : L’OCDE alerte sur l’urgence d’investir dans la santé mentale…

EPIDEMIE « La pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les personnes en situation de précarité financière », note l’organisation.

Coronavirus : L'OCDE alerte sur l'urgence d'investir dans la santé mentale

 

« Les investissements et la qualité des soins » de santé mentale doivent être augmentés « d’urgence ». Dans un rapport publié mardi, l’OCDE souligne l’importance des coûts sociaux et économiques associés aux troubles psychiques et la forte augmentation des problèmes de santé mentale avec la crise du Covid.

« Les pays doivent fournir un soutien adéquat aux personnes touchées tout en augmentant d’urgence les investissements et la qualité des soins pour réduire les coûts sociaux et économiques élevés associés aux problèmes psychiques », note l’Organisation de coopération et de développement économiques dans un communiqué. « Les services psychiatriques ont longtemps été négligés et sous-financés, et les besoins de soins non satisfaits restent élevés dans les pays de l’OCDE », notent les auteurs.

Augmentation après la pandémie

Or les besoins sont de taille : on estimait avant la crise sanitaire qu’une personne sur deux avait déjà souffert de troubles psychiques au cours de sa vie, et qu’une sur cinq en était atteinte à tout moment. Et « la pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les personnes en situation de précarité financière », note l’organisation.

Selon le rapport, les coûts économiques associés aux troubles mentaux représentent plus de 4,2 % du PIB des pays de l’OCDE. Si certains découlent directement des traitements, plus d’un tiers d’entre eux sont liés à des taux d’emploi plus faibles et une perte de productivité.

Une espérance de vie inférieure à la moyenne

« Or ces coûts peuvent être évités, du moins en partie », assurent les auteurs. Notamment en améliorant la prévention, la prise en charge, en permettant un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi… Car selon le rapport, 67 % des personnes souhaitant bénéficier de soins de santé mentale ont déclaré avoir eu des difficultés à les obtenir. « Onze pays de l’OCDE ne comptent qu’un psychologue ou moins pour 10.000 habitants », notent les auteurs du rapport.

Et souffrir d’un trouble psychique rime encore avec niveau d’éducation et d’emploi plus faible et difficulté à préserver une bonne santé physique. Les auteurs pointent également du doigt, une espérance de vie des personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale bien inférieure à la moyenne de la population. Mandaté en 2017 par les ministres de la Santé de l’OCDE, l’organisation note dans son rapport que cette « évaluation globale reste entravée par la faible disponibilité des données ».

Source 20 MINUTES.

Urgences: Les réunions entre médecins permettraient d’éviter de nombreuses erreurs médicales…!

ETUDE – Des réunions systématiques entre les médecins permettraient de faire diminuer le taux d’erreurs médicales aux urgences…

Urgences: Les réunions entre médecins permettraient d'éviter de nombreuses erreurs médicales

 

Un grand nombre d’erreurs médicales survenues aux urgences pourraient être évitées grâce à des réunions systématiques permettant aux médecins d’échanger sur les cas de leurs patients. C’est la conclusion d’une étude menée dans six services d’accueil d’urgences en France (cinq à Paris et un à Grenoble), et parue dans la revue américaine JAMA Internal Medicine.

« Le but, c’est que tous les malades puissent avoir plus d’un médecin qui s’intéresse à leur cas » afin de réduire le risque d’erreurs, explique le docteur Freund, urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et responsable de l’étude.

Plus de réunions, moins d’erreurs médicales

Au cours de cette étude, 1.680 dossiers de patients ont été examinés. Le taux d’erreurs médicales était moins élevé (6,4 %) dans le groupe de patients pour lesquels « des réunions de vérifications croisées systématiques et régulières » étaient organisées. En revanche, le taux d’erreurs médicales grimpait à 10,7 % (+4.3 points) quand ces réunions n’avaient pas lieu.

Plus de la moitié de ces erreurs étaient ce qu’on appelle des « near miss », des événements indésirables qui auraient pu créer un danger pour le patient mais sont finalement restés sans conséquence. « Le type d’erreurs est très varié : une fracture mal vue à la radio, un malade à qui on met trop de temps à donner des antibiotiques car on n’a pas décelé une infection », détaille le docteur Freund.

Trois fois dix minutes, chaque jour

Dans le cadre de l’étude, les médecins se retrouvaient deux par deux, trois fois par jour pendant une dizaine de minutes pour une réunion de vérifications. « Chacun décrit les dossiers des malades dont il a la charge à ce moment-là, puisqu’on en a toujours entre cinq et dix, explique le docteur Freund. C’est un peu comme les transmissions qu’on fait à la fin d’une garde ».

L’utilité de ces réunions peut sembler évidente, pourtant elles ne vont pas de soi. « Pendant longtemps, on pensait que quand on transmettait un malade à un autre médecin, il y avait un risque de perte d’information », rappelle le docteur Freund.

Prendre le temps

Au départ, ces réunions systématiques peuvent entraîner des réticences dans des services d’urgence déjà saturés. « Certains urgentistes se demandent s’ils auront le temps. Mais une fois mises en place, les médecins apprécient ces réunions car ils se rendent compte qu’elles améliorent la gestion des urgences, plus efficaces et productives », conclut le docteur Freund.

Selon lui, ces réunions ont perduré dans « la plupart des services » où elles ont été instaurées dans le cadre de l’étude. Et il plaide pour qu’elles soient systématisées partout.

Source 20 MINUTES.

Sur la route, des postes d’appel d’urgence mettent en danger les personnes handicapées…

Pour les personnes à mobilité réduite, la majorité des zones d’arrêt d’urgence ne permettent pas de se mettre en sécurité. Des solutions existent pourtant.

Et ce, depuis 1996.

Henri Tendron, Paul Bahuaud et Pierre Grenon, de l’association Orthopédie sans frontières, dénoncent les postes d’appel d’urgence dangereux pour les personnes handicapées.

C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ou du moins celle qui l’a poussé à nous avertir. Cet après-midi d’octobre, Henri Tendron est fâché lorsqu’il nous montre ce qu’il qualifie d’« aberration ». Depuis près de trente ans, ce militant infatigable de la sécurité routière traque les aménagements dangereux.

Dans son viseur aujourd’hui : la zone d’arrêt d’urgence nouvellement construite sur le périphérique nord de Nantes. L’été dernier, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) des Pays de la Loire a finalisé les travaux d’élargissement du périphérique entre la porte d’Orvault et la porte de Rennes. (La Dreal des Pays de la Loire n’a pas eu le temps de nous répondre dans les délais de publication de l’article.)

Impossible de franchir la barrière

Avec deux amis d’Orthopédie sans frontières (OSF), une association humanitaire qui envoie du matériel orthopédique médical dans une trentaine de pays, il nous a invités à venir constater le problème par nous-même. « La zone d’arrêt d’urgence n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite » , dénonce le retraité.

En effet, tout du long de l’aménagement, un mur à hauteur de taille a été bâti. Parfait pour se placer derrière à l’abri en attendant la dépanneuse lorsqu’on est valide… Mais impossible à franchir en fauteuil roulant. « Sauf qu’il y a des personnes en fauteuil qui conduisent seules. Comment doivent-elles faire pour se mettre en sécurité ? » interroge Paul Bahuaud, membre d’OSF.

« Les aires d’autoroutes sont bien équipées mais ce n’est pas le cas des postes d’appel d’urgence (PAU) » , explique Pierre Grenon, président d’OSF. Car le problème n’est pas spécifique à cet aménagement nantais. Au contraire. Une grande partie des PAU de France ne sont pas accessibles.

« La plupart des postes construits avant 1996 »

Pourtant, depuis 1996, le Service d’études techniques des routes et autoroutes explique dans son guide technique d’implantation des postes d’appel d’urgence comment les rendre accessibles aux personnes handicapées.

L’un des principaux exploitants autoroutiers, Vinci Autoroutes, justifie cela par le fait que la plupart des postes ont été construits avant 1996. « Au fur et à mesure qu’on retravaille sur la chaussée et l’autoroute, on remet aux normes les bornes sur ces sections-là. Toutes les bornes installées depuis 1996 le sont selon les normes que vous avez mentionnées [celles du guide technique du Setra, NDLR] », assure Vinci Autoroutes.

Pourtant, il suffit d’utiliser l’outil Street View de Google Maps pour se rendre compte que ce n’est pas le cas. L’autoroute A87 qui relie Angers à La Roche-sur-Yon en passant par Cholet a été inaugurée en 2002. Elle compte de nombreux PAU non accessibles. Plus récente encore, dans le Loiret, la liaison entre l’autoroute A6 à Courtenay et l’autoroute A10 à Artenay a été réalisée en 2009. De nouveau, on peut constater que de nombreux postes ne sont pas aux normes.

« Ça fait des années que j’écris à plusieurs instances mais rien ne bouge, déplore Henri Tendron. Va-t-on attendre un drame pour faire évoluer les choses ? »

Source OUEST FRANCE.

Dordogne : un jeune entrepreneur handicapé menacé d’expulsion cherche d’urgence un logement adapté…

Un jeune entrepreneur handicapé du Fleix, en Dordogne, Xavier Salitot, lance un appel.

Il cherche d’urgence un logement adapté avec garage attenant pour développer son activité.

Il ne trouve pas depuis des mois, et se retrouve menacé d’expulsion car son propriétaire souhaite récupérer son logement.

Xavier Salitot se lance dans la création de jouets pour enfants, "Les jouets de Papa"

Cet appel à la solidarité d’un habitant du Fleix, en Bergeracois. Xavier Salitot, 33 ans, est handicapé, paralysé des membres inférieurs depuis trois ans et un grave accident de voiture. Il vient tout juste de monter son entreprise. Ce grand bricoleur se lance dans la fabrication de jouets en bois pour enfants. Une activité qu’il pratique dans son garage. Sauf qu’il est aujourd’hui potentiellement menacé d’expulsion. Car le propriétaire de son logement souhaite récupérer la maison.

Alors depuis maintenant deux ans, Xavier Salitot multiplie les démarches pour trouver un logement, social ou pas, adapté à son handicap et aussi à sa nouvelle activité. Et c’est un parcours du combattant.

Tout commence donc il y a un an et demi. Sarah la petite fille de Xavier Salitot, âgée alors de 5 ans, lui demande de construire une réplique de caravane en bois pour ses poupées qui remporte un franc succès auprès de la petite fille. Pour le jeune papa désormais handicapé c’est une révélation. Il va ouvrir son entreprise de jouets.

« Comme je ne savais pas quel nom donner à l’entreprise, j’ai appelé ma petite après la sortie de l’école et je lui ai dis écoute, si papa devait fabriquer des jouets pour les vendre aux gens, comment il faudrait les appeler ? Elle m’a dit : « t’es mon papa et tu fabrique des jouets, alors « les jouets de papa » explique-t-il.

L’entreprise va naître officiellement d’ici quelques jours (elle a déjà une page Facebook où vous pouvez admirer le travail de Xavier Salitot). Mais dans le même temps, Xavier Salitot, est menacé d’expulsion. Or il a besoin d’un logement adapté, de plain pied à cause de son handicap et d’un garage attenant pour sa future activité professionnelle. Depuis des mois, les propositions ne sont pas légions. « On m’a proposé un logement par exemple il y a quelques jours, mais avec un garage au bout du lotissement et sans électricité » sourit-il, fataliste.

Sophinette la girafe, création de Xavier Salitot

Un logement adapté

Alors il lance un appel : « On ne s’imagine pas mais habiter un logement dans lequel on n’a plus le droit d’habiter légalement, même si on s’acquitte du loyer chaque mois, c’est dur à vivre. Je bénéficie d’un accompagnement de l’ASD de Bergerac depuis plus d’un an. Je viens de passer à la commission DALO, qui est le droit au logement opposable. Qui contraint les bailleurs sociaux à me proposer un logement adapté sous une durée de trois mois. Et les trois mois se terminent sous 15 jours. J’ai besoin d’un pavillon comme celui que j’ai aujourd’hui avec un garage attenant et de plain pied. Que je puisse faire mon activité, « Les jouets de papa » tranquillement, sans avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête en permanence » dit-il.

Aujourd’hui Xavier Salitot espère de nouvelles propositions des bailleurs sociaux d’ici fin novembre. Car il a « le droit dit-il d’avoir un logement adapté » à son handicap et à sa future activité professionnelle. Si vous souhaitez l’aider, ou acheter ses créations, vous pouvez soit contacter le standard de France Bleu Périgord au 05 53 53 82 82 qui transmettra. Ou le contacter directement via sa page Facebook.

Source FRANCE BLEU.

Urgences payantes ? Les députés ont voté cette nuit un forfait payant de 18 euros pour payer son passage sans hospitalisation…

Ce forfait de 18 euros remplacera l’actuel « ticket modérateur » qui laisse à la charge du patient 20 % du coût de ses soins.

Urgences payantes ? Les députés ont voté cette nuit un forfait payant de 18 euros pour payer son passage sans hospitalisation

Malgré de fortes réserves de la gauche, l’Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi le principe d’un nouveau « forfait » de 18 euros pour un patient qui passe aux urgences sans être hospitalisé ensuite.

Acté dans le cadre du projet de budget de la Sécu, ce « forfait patient urgences » remplacera l’actuel « ticket modérateur » qui laisse à la charge du patient 20 % du coût de ses soins. Ce reste à charge est de 19 euros en moyenne à l’hôpital public actuellement mais peut être très élevé pour certains patients, a souligné le rapporteur général Thomas Mesnier (LREM), évoquant avec cette réforme un « enjeu de simplification ».

Une exonération pour les femmes enceintes et les nouveau-nés

« C’est une mesure qui ne rapporte rien », a aussi affirmé le ministre de la Santé Olivier Véran : « L’intérêt n’est pas financier mais de mobiliser du personnel à l’hôpital pour faire autre chose que de la facturation ». Il a assuré à Boris Vallaud (PS) qu’il n’y avait pas par ce biais d’objectif de régulation des passages aux urgences, qui connaissent un engorgement. Mais François Ruffin (LFI) a dit son « inquiétude que (ce forfait) contribue à être un obstacle aux soins » pour certaines personnes sans moyens.

Thomas Mesnier a indiqué que le forfait serait pris en charge par les mutuelles, dès le contrat responsable, ainsi que par la complémentaire santé solidaire et encore l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers.

Les députés ont ajouté au dispositif une exonération pour les femmes enceintes à compter du sixième mois de grossesse et pour les nouveau-nés durant 30 jours. Les personnes en affection longue durée seront soumises à un forfait réduit. Par un amendement, le gouvernement a décalé la mise en œuvre de ce nouveau forfait du 1er janvier au 1er septembre 2021.

Source 20 MINUTES.

Décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire…

Face à la dégradation de la situation sanitaire, de nouvelles mesures sanitaires imposent désormais de respecter une jauge maximum en complément du protocole que vous avez mis en place pour garantir les gestes barrières.

  • I. – Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d’hygiène définies en annexe 1 au présent décret et de distanciation sociale, incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, dites barrières, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.
    II. – Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l’usage des moyens de transports qui ne sont pas interdits en vertu du présent décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. Dans les cas où le port du masque n’est pas prescrit par le présent décret, le préfet de département est habilité à le rendre obligatoire, sauf dans les locaux d’habitation, lorsque les circonstances locales l’exigent.

  • I. – Dès lors que, par nature, le maintien de la distanciation physique n’est pas possible entre la personne en situation de handicap et la personne qui l’accompagne, cette dernière met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
    Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
    II. – Les dispositions de l’article 1er ne sont pas applicables lorsqu’elles sont incompatibles avec la préparation et la conduite des opérations des forces armées.

  • I. – Tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public est organisé dans des conditions de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er.
    II. – Les organisateurs des manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure adressent au préfet de département sur le territoire duquel la manifestation doit avoir lieu, sans préjudice des autres formalités applicables, une déclaration contenant les mentions prévues à l’article L. 211-2 du même code, en y précisant, en outre, les mesures qu’ils mettent en œuvre afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er du présent décret.
    Sans préjudice des dispositions de l’article L. 211-4 du code de la sécurité intérieure, le préfet peut en prononcer l’interdiction si ces mesures ne sont pas de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er.
    III. – Les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public autres que ceux mentionnés au II mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits.
    Ne sont pas soumis à cette interdiction :
    1° Les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel ;
    2° Les services de transport de voyageurs ;
    3° Les établissements recevant du public dans lesquels l’accueil du public n’est pas interdit en application du présent décret ;
    4° Les cérémonies funéraires organisées hors des établissements mentionnés au 3° ;
    5° Les visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle.
    IV. – Le préfet de département est habilité à interdire ou à restreindre, par des mesures réglementaires ou individuelles, tout rassemblement, réunion ou activité mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public relevant du III, lorsque les circonstances locales l’exigent. Toutefois, dans les collectivités de l’article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, le représentant de l’Etat est habilité à prendre des mesures d’interdiction proportionnées à l’importance du risque de contamination en fonction des circonstances locales, après avis de l’autorité compétente en matière sanitaire.
    V. – Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République.
    Toutefois, le préfet de département peut accorder à titre exceptionnel des dérogations, après analyse des facteurs de risques et notamment :
    1° De la situation sanitaire générale et de celle des territoires concernés ;
    2° Des mesures mises en œuvre par l’organisateur afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er ;
    3° Des dispositions spécifiquement prises par l’organisateur afin de prévenir les risques de propagation du virus propres à l’évènement concerné au-delà de 5 000 personnes.
    Les dérogations peuvent porter sur un type ou une série d’évènements lorsqu’ils se déroulent dans un même lieu, sous la responsabilité d’un même organisateur et dans le respect des mêmes mesures et dispositions sanitaires. Il peut y être mis fin à tout moment lorsque les conditions de leur octroi ne sont plus réunies.
    Le préfet de département peut également fixer un seuil inférieur à celui mentionné au premier alinéa du présent V lorsque les circonstances locales l’exigent.

    ..Suite du décret- cliquez ici.

Coronavirus : L’OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens…

PANDEMIEL’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts.

Coronavirus : L'OMS «inquiète» de la résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays européens...

Les cas se mutliplient un peu partout en Europe. La branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite «inquiète» ce vendredi de la résurgence du Covid-19 dans certains pays européens, appelant à rester réactifs et à lever les restrictions «avec attention», voire à les réintroduire si besoin.

L’OMS Europe n’a pas explicitement cité les pays qui suscitaient de l’inquiétude, mais a renvoyé à son tableau de surveillance en ligne.

Une tendance en très forte hausse au Kirghizistan, en Israël et au Monténégro

Avec 335 nouveaux cas pour 100.000 habitants, le Kirghizistan est, rapporté à sa population, le premier pays concerné de la vaste zone de l’OMS Europe avec une tendance en très forte hausse, selon le classement des pays de la région par nouveaux cas lors des 14 derniers jours. Dans les pays cumulant un nombre significatif de nouveaux cas et une hausse de ceux-ci, suivent Israël (256 nouveaux cas/100.000 habitants), le Monténégro (207), le Luxembourg (196), la Bosnie (98), la Serbie (71), la Roumanie (52) ou encore la Bulgarie (46).

La tendance est en revanche à la baisse dans d’autres pays avec une incidence notable : l’Arménie (197 cas par 100.000 habitants) le Kazakhstan (128), la Moldavie (82), la Russie (60) ou encore la Suède (46).

«Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention»

«La récente résurgence de cas de Covid-19 dans certains pays après l’assouplissement des mesures de distanciation est certainement une cause d’inquiétude», a déclaré une porte-parole de l’OMS Europe. «Nous devons rester réactifs et lever les restrictions avec attention. Là où les nouveaux foyers apparaissent, ils doivent être contrôlés avec des interventions rapides et ciblées, notamment une détection rapide des cas, de l’isolement, du traçage et des quarantaines», a souligné l’OMS.

«Si la situation l’exige, la réintroduction de mesures plus strictes et ciblées, avec l’engagement total des populations, peut être nécessaire», insiste encore l’organisation onusienne, avertissant contre le retour d’une situation qui pousserait de nouveau les systèmes de santé «à leur limite».

L’Europe a franchi jeudi le cap des 3 millions de cas, selon le pointage effectué par l’AFP, avec un bilan dépassant désormais les 206.000 morts. Selon les données de l’OMS Europe, le nombre de nouveaux cas reste actuellement globalement stable sur sa zone européenne, autour de 20.000 par jour. Un niveau observé depuis le 20 mai environ, et deux fois inférieur aux sommets de début avril.

Source 20 MINUTES.