Covid-19 : 93 000 cancers n’ont pas pu être diagnostiqués en 2020 à cause de l’épidémie, alerte la Ligue contre le cancer…!

« La crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier le cancer, un fléau qui touche près de 400 000 personnes chaque année », rappelle Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.

Un kit de dépistage du cancer colorectal, le 4 mars 2016 à Morlaix (Finistère). (MAXPPP)

 

La Ligue contre le cancer tire à nouveau la sonnette d’alarme. Dans un communiqué diffusé mardi 23 février, la célèbre association chargée de promouvoir le dépistage des cancers estime que « près de 93 000 diagnostics » n’ont pas pu être établis en France en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, qui aurait entraîné de nombreux retards dans la prise en charge des malades.

L’association, qui avait déjà alerté sur la baisse des dépistages à l’automne, profite du début de « Mars bleu », un mois de sensibilisation au dépistage des cancers colorectaux, pour inciter à nouveau les Français à consulter leur médecin. « Nous devons continuer à marteler ce message pour sauver des vies. La crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier le cancer, un fléau qui touche près de 400 000 personnes chaque année », rappelle Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.

Le cancer colorectal, avec plus de 43 000 nouveaux cas et plus de 17 000 décès chaque année en France, représente la deuxième cause de décès par cancer chez l’homme et la troisième chez la femme, précise la Ligue. Qui rappelle que s’il est détecté tôt, ce cancer est guérissable dans 90% des cas.

Source FRANCE INFO.

Covid-19 : Covidliste, l’application qui vous alerte s’il reste des doses de vaccin près de chez vous…

Il n’est pas nécessaire d’appartenir aux publics prioritaires à la vaccination pour en profiter.

 275.655 volontaires sont déjà inscrits mardi matin 06 avril.

275.655 volontaires étaient déjà inscrits ce mardi sur Covidliste.

 

Une amie a réussi à se faire vacciner parce qu’il restait des doses chez son médecin généraliste… Une histoire qu’on entend de plus en plus autour de nous. De nombreux médecins, pharmacies et centres de vaccination dressent en effet des listes de volontaires à la vaccination pour ne pas gâcher les doses qu’il leur reste en fin de journée.

Qu’est-ce que Covidliste ?

Pour automatiser et fluidifier ce phénomène, deux médecins de l’hôpital Foch à Suresnes ont créé le service Covidliste. Ce service permet de s’inscrire en ligne pour être alerté directement s’il reste des doses à proximité. Il n’est pas nécessaire d’appartenir aux publics prioritaires à la vaccination pour en profiter. Tous les âges sont autorisés. 275.655 volontaires sont déjà inscrits ce mardi matin.

Quelques informations classiques sont demandées :

  • nom,
  • prénom,
  • date de naissance,
  • adresse,
  • numéro de téléphone.

Une seule condition, être réactif. « Si vous ne validez pas rapidement votre demande, cette dose sera attribuée à un prochain volontaire », précise le site internet.

En ce qui concerne le nombre d’établissements de santé partenaires, aucune donnée n’a été divulguée sur le site internet. Mais Covidliste appelle les établissements à devenir partenaire.

Dans le même objectif de fluidifier la vaccination, un autre service est apparu récemment «Vite ma dose !». Développé par Guillaume Rozier, cet outil, qui fait partie de l’arsenal visible sur le site CovidTracker, permet de «détecter les rendez-vous disponibles» par département pour les Français éligibles à la vaccination.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : peut-on choisir le vaccin qu’on reçoit ?…

Il est dans certains cas possible de décider quel sérum nous sera injecté.

Voici les clefs pour s’y retrouver.

Selon sa situation, un patient peut avoir le choix ou non de son lieu de vaccination, et donc du sérum qui lui sera injecté.

 

Selon sa situation, un patient peut avoir le choix ou non de son lieu de vaccination, et donc du sérum qui lui sera injecté. Dans les cabinets de médecine générale ou les pharmacies, on injecte seulement le vaccin AstraZeneca car il est plus facile à conserver. Dans les centres de vaccination (par exemple les vaccinodromes ou autres salles communales), on propose le Moderna ou le Pfizer. Le point sur la situation pour mieux s’y retrouver :

Si vous avez plus de 70 ans, vous pouvez choisir. Pour opter pour le Moderna ou le Pfizer/BioNtech, il faudra se rendre en centre de vaccination. Vous pouvez savoir en ligne (sur Doctolib par exemple au moment de la prise de rendez-vous) ou en téléphonant, lequel des deux sera injecté. Si vous vous faites vacciner chez votre médecin traitant ou en pharmacie, ce sera l’AstraZeneca.

Si vous avez entre 55 et 69 ans, et que vous avez une comorbidité qui présente un très haut risque (cancer, transplantation, maladie chronique rénale, trisomie 21, certaines maladies rares…), vous pouvez également choisir entre le centre de vaccination (Pfizer ou Moderna) ou le cabinet du médecin traitant / pharmacie (AstraZeneca).

En revanche, si vous avez une comorbidité associée à un risque de forme grave (et non un très haut risque), vous ne pouvez vous faire vacciner qu’avec l’AstraZeneca en pharmacie ou chez votre médecin traitant. Cela concerne entre autres les pathologies cardiovasculaires, le diabète, les problèmes respiratoires, les cirrhoses, l’obésité, les maladies neurologiques, les troubles psychiatriques…

Il vous faudra une prescription de votre médecin traitant, dans les deux cas. Si vous n’avez pas de comorbidité, vous ne pouvez pas encore vous faire vacciner.

Si vous avez entre 50 et 54 ans avec une comorbidité qui présente indéfiniment un très haut risque ou bien un haut risque (voir ci-dessus), vous ne pouvez, sur prescription, qu’opter pour un centre de vaccination qui propose du Moderna ou du Pfizer. En effet, la HAS (Haute Autorité de Santé) a conseillé de n’utiliser le vaccin AstraZeneca que chez les plus de 55 ans, en raison des incertitudes liées aux risques de thromboses.

Si vous avez entre 18 et 49 ans, exclusivement avec une comorbidité qui présente un très haut risque (voir ci-dessus) et sur prescription, vous ne pouvez aller qu’en centre de vaccination et donc être vacciné avec le sérum Pfizer ou bien Moderna.

Si vous êtes un professionnel de santé, ou un sapeur-pompier, âgé de 55 ans et plus, vous pouvez avoir le choix entre les trois sérums. En revanche, si vous avez entre 18 et 54 ans, vous ne pouvez aller qu’en centre de vaccination et donc choisir entre le Pfizer et le Moderna.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : un responsable de l’EMA confirme un lien entre AstraZeneca et les thromboses…

L’Agence européenne des médicaments n’est pas encore en mesure de déterminer ce qui cause les thromboses après une prise de vaccin.

Des doses du vaccin AstraZeneca.

 

Un responsable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) confirme l’existence d’un «lien» entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée mardi 6 avril.

«Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore. Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l’EMA. «Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», ajoute-t-il, alors que l’EMA doit se réunir sur le dossier du 6 au 9 avril. «Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin. Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes, supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela nous devons le dire», a-t-il encore déclaré.

Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca, de cas de thromboses atypiques. Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et sept décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu’«aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé», même s’il est «possible», et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.

Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia, «les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause». Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant. De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait «aucune preuve de risque aggravé», et assuré samedi que «la sécurité des patients» constituait sa «principale priorité».

Source LE FIGARO.

Coronavirus : Des robots UV pour éradiquer les virus dans les avions…

SYSTEME DComment relancer le trafic aérien largement mis à mal ces derniers mois en raison de la crise sanitaire ?

Une start-up suisse a peut-être trouvé LA solution.

Coronavirus : Des robots UV pour éradiquer les virus dans les avions

 

La robotique sera-t-elle le salut de l’espèce humaine ? Elle pourrait, en tout cas, rendre un grand service aux compagnies aériennes qui tirent la langue depuis plusieurs mois, en raison de l’épidémie de coronavirus qui bat son plein.

Pour tenter de rassurer des passagers masqués mais fébriles à l’idée de passer plus de 15 minutes à côté d’un inconnu dans une cabine pressurisée, une start-up suisse baptisée UVeya a eu une idée : transposer à l’aviation une technologie utilisée depuis cinquante ans dans les hôpitaux et les laboratoires.

Une désinfection en profondeur

Pendant treize minutes très exactement, un robot piloté à distance fait pulser des ultraviolets sur toute une allée, des sièges au plafond, pour éliminer les bactéries indésirables. Une technologie appelée UVC, dangereuse pour toute personne présente lors de sa mise en route.

En Europe, trois prototypes ont été mis à disposition par Uveya, dont l’un a d’ores et déjà servi à désinfecter un avion de la compagnie Helvetic, à l’aéroport de Zurich.

Source 20 MINUTES.

Lille : A 22 ans elle vit en permanence avec un bruit de sirène dans l’oreille. Les acouphènes sont un symptôme qui touche huit millions de personnes en France !…

SANTEUne jeune lilloise témoigne de sa galère de vivre jour et nuit avec des acouphènes.

Lille : A 22 ans elle vit en permanence avec un bruit de sirène dans l’oreille

 

  • Les acouphènes sont un symptôme qui touche huit millions de personnes en France.
  • Il s’agit de sensations auditives qui ne sont pas générées par un bruit extérieur.
  • Une étudiante lilloise de 22 ans témoigne de la difficulté de vivre en permanence avec un sifflement dans les oreilles.

Enjoy the silence. Un jour ou l’autre, on a tous vécu la désagréable expérience d’avoir des acouphènes. Sur le moment, c’est particulièrement dérangeant, peut-être au point de vous donner la migraine. Et puis ils s’en vont comme ils sont venus et l’on n’y pense plus. Mais imaginez seulement que ça ne passe pas. Imaginez que vous deviez vivre jour et nuit avec un sifflement strident dans les oreilles. C’est le cas de Marie Cottin, une jeune femme de 22 ans qui habite à Lille.

Un pétard qui explose à proximité, une écoute prolongée de musique trop forte et, hop, on se met à avoir les oreilles qui sifflent pour un temps plus ou moins long. C’est ce que la médecine appelle des acouphènes subjectifs : des sensations auditives qui ne sont pas causées par un bruit extérieur. Selon l’Assurance maladie, près de huit millions de Français en souffrent sans que l’on ne puisse rien faire pour eux. « Cela fait maintenant plusieurs mois que je vis avec des acouphènes 24 heures sur 24. C’est arrivé du jour au lendemain sans que j’en sache a raison », explique Marie Cottin, une étudiante lilloise de 22 ans.

« Il va falloir apprendre à vivre avec »

Depuis, la jeune femme a enchaîné les rendez-vous chez des oto-rhino-laryngologistes (ORL), les IRM, les examens sanguins. En vain. « Les médecins n’ont pas pu m’en donner la cause et je suis sortie de chaque visite sans solution autre que la sempiternelle phrase :  »il va falloir apprendre à vivre avec » », déplore-t-elle.

Pour Marie, le problème se situe au niveau de son oreille droite : « Le jour, c’est un sifflement aigu difficile à définir, comme un bruit de chauffe-eau qui déconne. La nuit, c’est beaucoup plus fort, comme un hurlement de sirène », décrit-elle. Il n’y a guère que dans le bruit ambiant que Marie voit le symptôme s’atténuer. Du coup, elle fuit le silence comme la peste et doit même tenter de trouver le sommeil en écoutant des enregistrements spéciaux appelés « bruits blancs ».

Ce perpétuel vacarme interne lui pourrit la vie et le moral. « Je suis tombée en dépression, j’ai mis ma vie en pause et arrêté mes études alors que j’allais très bien avant », assure la jeune femme. Sur les forums auxquels Marie participe, ils sont nombreux à souffrir des mêmes troubles : « Ce n’est pas reconnu comme une maladie ni comme quelque chose de handicapant. Du coup, ça n’intéresse pas la recherche », déplore-t-elle. D’où la pétition mise en ligne à l’attention du ministre de la Santé, Olivier Véran.

Des solutions au long cours efficaces

Pourtant, son mal-être n’est pas une fatalité. S’il est vrai qu’il n’existe pas de traitement médicamenteux, d’autres solutions sont efficaces. « On peut arriver à supprimer complètement la sensation acouphénique, notamment grâce à la théorie de l’habituation », assure le Dr Dorothée Douchement, ORL spécialiste des acouphènes exerçant au cabinet Nord ORL à la clinique de la Louvière, à Lille. Mais « habituation » ne signifie pas « débrouillez-vous ».

« Il y a un filtre dans le cerveau qui laisse passer les informations sonores intéressantes et bloque les autres », poursuit la médecin. Pour les personnes souffrant d’acouphènes sans cause retrouvée, il s’agit donc de « rééduquer ce filtre » en procédant à un « enrichissement du milieu sonore ». Cela se fait avec des « bruits blancs », pas très agréables, ou des bruits de nature.

« L’idée est de renforcer le filtre préexistant du patient. Par ailleurs, le lâcher-prise permettra de faire diminuer son hypervigilance auditive ce qui engendrera une diminution de la sensation acouphénique », détaille le Dr Douchement. Il existe aussi la possibilité d’une prise en charge audioprothétique, même pour les patients « normoentendants ». Il n’y a donc ni remède miracle, ni potion instantanée. « Ce sont des choses qui prennent du temps mais qui fonctionnent », insiste l’ORL.

Source 20 MINUTES.

Et si certaines maladies chroniques étaient la manifestation de souffrances dans l’enfance ?…

MALTRAITANCE  – Aujourd’hui, des psychologues nous expliquent combien les traumatismes de l’enfance peuvent nuire sur le long terme.

Et si certaines maladies chroniques étaient la manifestation de souffrances dans l’enfance ?

 

  • Des événements de vie négatifs durant l’enfance perturbent la santé et le développement physique ou psychologique de l’enfant, selon notre partenaire The Conversation.
  • Leurs conséquences physiques, psychiques et sociales font désormais l’objet d’études visant à les comprendre pour mieux les prévenir.
  • L’analyse de ce phénomène a été menée par Cyril Tarquinio, professeur de psychologie clinique et Camille Louise Tarquinio, doctorante en psychologie (tous deux à l’université de Lorraine).

Et si les souffrances de l’enfance expliquaient les maladies chroniques de l’adulte ? C’est l’hypothèse avancée au début des années 1990 par Vincent Felitti, responsable du département de médecine préventive au sein de la clinique Kaiser Permanente à San Diego, en Californie. Depuis lors, bon nombre d’études tendent à le confirmer…

Une étude tremplin

Préoccupé par le constat récurrent d’abandon des participants à un programme de lutte contre l’obésité, Vincent Felitti cherchait à comprendre pourquoi. En 1993, il décide donc de lancer une étude par le biais d’entretiens auprès d’un peu plus de deux cents patients, dont une moitié est en surpoids, et l’autre sert de groupe témoin. L’objectif est alors d’explorer les liens entre d’éventuels événements de vie négatifs durant l’enfance, et la présence de troubles du comportement alimentaire et d’obésité à l’âge adulte. Or que constate-t-il ?

Les violences sexuelles et physiques, l’alcoolisme parental, la perte précoce des parents sont nettement plus fréquents chez les personnes obèses que dans le groupe témoin. De même que la dépression et les problèmes familiaux et de couple dans leur vie d’adulte. Souvent, dans leurs propos, ces patients rapportent que l’obésité constitue pour eux un dispositif de protection contre la sexualité, la nourriture permettant par ailleurs de compenser et de faire face à la détresse émotionnelle.

Ces résultats ont servi de tremplin à une étude de plus grande ampleur s’attachant à examiner les conséquences de formes multiples et concomitantes de maltraitances et de négligence pendant l’enfance. Plus précisément, les données de 17.000 personnes nées aux États-Unis entre 1900 et 1978 sont étudiées en détail, pour évaluer l’effet sur le long terme d’ACEs (Adverse Childhood Experiences) : des « événements vécus durant l’enfance, de sévérité variable et souvent chroniques, survenant dans l’environnement familial ou social d’un enfant, qui causent un préjudice ou de la détresse et perturbent ainsi la santé et le développement physique ou psychologique de l’enfant ».

Des événements très perturbants

Dans les premières études conduites sur les ACEs, sept catégories sont distinguées : les violences physiques, psychologiques, sexuelles, mais aussi des violences envers la mère, ou encore le fait de vivre dans un foyer où des personnes consomment des substances psychoactives, ont des troubles psychiques, ou ont fait de la prison.

Interrogeant des volontaires par questionnaire, les chercheurs en tirent un score de 0 à 7 rendant compte de l’effet cumulatif des ACEs. Ce score est ensuite mis en parallèle avec les données se rapportant à l’évaluation médicale des participants. L’étude américaine du Kaiser Permanente de San Diego révèle ainsi que plus une personne subit d’expériences traumatisantes durant l’enfance, plus elle est susceptible de présenter des facteurs de risque, et donc de souffrir à l’âge adulte de problèmes de santé pouvant conduire au décès.

Parmi les facteurs de risque, figurent le tabagisme, l’obésité grave, l’inactivité physique, l’humeur dépressive, les tentatives de suicide, l’alcoolisme, toutes formes de toxicomanie, y compris parentale, mais aussi un nombre élevé de partenaires sexuels au cours de la vie et des antécédents de maladies sexuellement transmissibles. Les causes de décès, elles, incluent la cardiopathie ischémique, les cancers, l’accident vasculaire cérébral, la bronchite chronique ou l’emphysème, le diabète, les hépatites, etc.

Ajoutons qu’au début des années 2000, la liste des expériences négatives de l’enfance s’est élargie pour inclure la négligence émotionnelle, la négligence physique et la séparation ou le divorce des parents. Depuis, les études ne cessent de l’étendre, pour suivre au mieux tous les événements traumatisants que peuvent vivre les enfants et les adolescents. En mettant à jour bon nombre de liens avec des maladies chroniques de l’adulte, notamment dans le registre des troubles métaboliques.

Des risques accrus de troubles métaboliques

Confirmant les premières observations de l’équipe de San Diego (Californie), une étude conduite en Finlande a ainsi montré en 2009 que des enfants ayant dû faire face à l’adversité étaient exposés une fois adultes à un risque accru de diabète de type 2 et d’obésité, mais aussi d’hypertension.

Une étude canadienne a ensuite mis en évidence l’existence d’un lien entre ACEs et présence à l’adolescence d’un rythme cardiaque, d’un indice de masse corporelle (IMC) et d’un tour de taille significativement plus élevés. Peu après, une étude britannique a confirmé le lien avec l’obésité : d’après ses résultats, les personnes confrontées à des ACEs ont 1,36 fois plus de risques de devenir obèses une fois adultes.

À ces données s’ajoutent celles d’une étude prospective menée en Nouvelle-Zélande, et pointant l’association entre les expériences traumatisantes de l’enfance et la présence au début de l’âge adulte d’une série de facteurs de risque, notamment sur le plan métabolique (surpoids, hypertension, hypercholestérolémie, etc.).

Notons par ailleurs qu’un lien a été établi entre maltraitance des enfants et présence ultérieure de troubles gastro-intestinaux, qui est à mettre en perspective avec les critères diagnostiques du trauma complexe. Les troubles intestinaux font en effet partie des symptômes qui peuvent (et doivent) alerter le clinicien quant à la présence possible durant l’enfance de violences ou de maltraitance.

Enfin, il a été montré que le nombre d’ACEs augmente à l’âge adulte la probabilité d’hospitalisation pour une maladie auto-immune.

Des pathologies surreprésentées

Les liens que nous venons d’évoquer ne sont pas retrouvés dans toutes les études. Mais différentes variables (sexe, fréquence des ACEs, gravité…) pourraient l’expliquer, comme en témoigne une étude menée il y a une dizaine d’années auprès d’infirmières américaines : d’après ses résultats, plus les abus physiques ou sexuels dont elles ont été victimes pendant l’enfance ou l’adolescence sont graves (étant entendu que juger de la gravité de certains ACEs est une option discutable), plus elles sont susceptibles de souffrir d’hypertension.

De fait, voilà quatre ans, une revue systématique des études sur le sujet parue dans le Lancet a mis en lumière la force du lien entre les ACEs et la surreprésentation de certaines pathologies ou comportements chez l’adulte.

Les résultats de cette méta-analyse nous révèlent que les comportements tabagiques et alcooliques sont fortement liés à la présence d’ACEs. On note, aussi, que les cancers, les maladies cardiovasculaires ou les maladies respiratoires semblent surreprésentés chez les victimes devenues adultes.

Le lien est encore plus net s’agissant des comportements sexuels à risque ou de la probabilité de développer une pathologie mentale – avec un effet cumulatif : avec quatre ACEs et plus, le risque de souffrir d’infections sexuellement transmissibles (IST), de cancers, de maladies du foie ou de l’appareil digestif est plus élevé. Enfin, le lien avec les ACEs est également avéré pour les addictions aux drogues, mais aussi les violences intrafamiliales et psychosociales.

Pour conclure, ces données témoignent de l’importance du dépistage d’un vécu d’adversité durant l’enfance. Une maladie chronique n’est pas le simple fait du hasard. Et parmi ses nombreux facteurs de risque, on doit y associer les expériences négatives de l’enfance. Si en psychologie les ACEs constituent depuis longtemps un champ de recherches, il y aurait tout intérêt pour la médecine à s’en saisir : il y a urgence à mieux comprendre en quoi les maladies chroniques peuvent en partie constituer l’expression « incarnée » de la souffrance de l’enfant et de l’adolescent que nous avons tous été.

Cette analyse a été rédigée par Cyril Tarquinio, professeur de psychologie clinique et Camille Louise Tarquinio, doctorante en psychologie (tous deux à l’université de Lorraine).
L’article original a été publié sur le site de 
The Conversation.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Quels sont les effets secondaires des trois vaccins autorisés en France ?…

VACCINATIONContrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le vaccin AstraZeneca, au cœur des inquiétudes, qui a causé le plus de formes graves.

Coronavirus : Quels sont les effets secondaires des trois vaccins autorisés en France ?

 

  • L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié vendredi les résultats de son enquête sur les effets indésirables de la vaccination.
  • Sur les plus 9 millions de doses injectées depuis le début de la campagne de vaccination, environ 2.900 effets indésirables graves ont été recensés.
  • Si le vaccin AstraZeneca est au cœur des inquiétudes, c’est celui du laboratoire germano-américain Pfizer-BioNTech qui a causé le plus de formes graves.

Depuis le début de la campagne de vaccination, sur les 9 millions de doses administrées en France, 2.900 effets indésirables graves ont été signalés, selon les derniers chiffres communiqués par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dans un rapport publié ce vendredi.

Dans le détail, ce sont 9.815.000 doses qui ont été injectées depuis le 27 décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination en France. Depuis, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a enregistré 20.265 signalements d’effets indésirables, soit 0,2 %. Parmi eux, 4.863 cas (soit 24 %) sont considérés comme graves. Pour y voir plus clair, 20 Minutes fait le point sur les effets secondaires recensés pour les trois vaccins autorisés en France :  Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca​.

Des formes graves plus nombreuses chez Pfizer

Depuis le début de la campagne vaccinale, plus de 7.251.000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech ont été administrées. Parmi elles, 12.249 ont engendré des effets indésirables, soit 0,16 %. Du côté du vaccin AstraZeneca, sur les 1.923.000 injections, l’ANSM note 7.439 effets indésirables, soit 0,38 %. Enfin chez Moderna, 577 effets indésirables ont été détectés parmi les 617.000 doses injectées, soit 0,09 %. Parmi ces effets indésirables, l’instance de surveillance enregistre 0,138 % de formes graves pour Pfizer, 0,098 % pour AstraZeneca et 0,0153 % pour Moderna.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le vaccin AstraZeneca, au cœur des inquiétudes, n’est donc pas celui qui a causé le plus de formes graves, mais celui du laboratoire germano-américain Pfizer-BioNTech. Dans son rapport, l’ANSM détaille la liste des effets indésirables. Parmi les complications les plus récurrentes, on retrouve des événements thromboemboliques, de l’hypertension artérielle, des troubles du rythme cardiaque, le zona ou encore des complications diabétiques.

Les thromboses plus médiatisées ?

Mais c’est bien les événements thromboemboliques, ou thrombose, qui sont au cœur des préoccupations. Après plusieurs signalements de cas de caillots sanguins, parfois mortels, une quinzaine de pays européens ont suspendu, le 15 mars dernier, l’utilisation du vaccin AstraZeneca pendant 24 heures. Si un nombre similaire d’évènements thromboemboliques sévères ont été recensés pour AstraZeneca (91) et Pfizer (89) – et aucun pour Moderna –, il faut cependant mettre ces chiffres en perspective. Le nombre de doses Pfizer administrées étant presque sept fois plus élevé que celles d’AstraZeneca, le risque d’évènements thromboemboliques sévères est moindre avec le vaccin du laboratoire germano-américain.

« A ce stade, les cas rapportés d’événements thromboemboliques veineux ne montrent pas de spécificité particulière en faveur d’un rôle du vaccin », tempère cependant l’ANSM dans son rapport, ajoutant « qu’une notification accrue a été observée sur cette dernière période de suivi, pouvant, potentiellement, être en lien avec la médiatisation récente de ces événements avec le vaccin Astra Zeneca dans le cadre de la surveillance vaccinale. En effet, parmi les nouveaux cas rapportés, une majorité concernait des cas survenus il y a plusieurs semaines ».

Aucun décès pour le vaccin Moderna

Une enquête a été ouverte mi-mars par l’Agence du médicament européen (EMA) pour vérifier d’éventuels liens entre l’administration du vaccin AstraZeneca et ces effets secondaires. Le 18 mars, le régulateur européen avait affirmé que « ses bénéfices dans la protection des personnes du Covid-19, avec les risques associés de décès et d’hospitalisation, l’emportent sur les risques possibles ». Après l’avis de l’EMA, qui l’a jugé «sûr et efficace», la France a repris la vaccination avec AstraZeneca le 19 mars.

Mais il n’y a pas que les événements thromboemboliques qui sont surveillés de près. Parmi les effets indésirables enregistrés, l’ANSM relève également 279 cas d’hypertension artérielle chez Pfizer, 28 chez Moderna et 48 pour AstraZeneca. Mais l’instance se veut rassurante et affirme que « ces effets restent d’évolution rapidement favorable en quelques heures à quelques jours, de façon spontanée après une surveillance médicale, ou après initiation ou adaptation du traitement antihypertenseur ». Concernant les décès, depuis le 20 janvier 2021, 34 personnes ayant été vaccinées avec le vaccin AstraZeneca sont décédées, 354 avec Pfizer et aucun avec Moderna. Mais, dans sa synthèse, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) affirme que « les données actuelles ne permettent pas de conclure [que ces décès] sont liés à la vaccination ».

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : L’OMS recommande « de ne pas utiliser » l’ivermectine…

EPIDEMIEL’ivermectine est un antiparasitaire courant.

Coronavirus : L’OMS recommande « de ne pas utiliser » l’ivermectine

 

A l’exception d’essais cliniques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé, ce mercredi, « de ne pas utiliser l’ivermectine » pour les patients atteints du coronavirus, les données des études cliniques n’ayant pas fourni de résultats probants sur son efficacité, selon les experts.

L’ivermectine est un antiparasitaire couramment utilisé qui fait l’objet d’une intense campagne de promotion sur les réseaux sociaux.

Déconseillée par les Etats-Unis

« Notre recommandation est de ne pas utiliser l’ivermectine pour des patients atteints du Covid-19. Ceci s’applique quel que soit le niveau de gravité ou de durée des symptômes », a expliqué Janet Diaz, responsable de l’équipe clinique chargée de la riposte au Covid-19 au sein de l’agence onusienne. Elle a souligné que la seule exception à cette recommandation, qui se base sur l’état actuel des recherches, concernait les essais cliniques.

Les experts de l’OMS ont tiré leurs conclusions à partir d’un total de 16 essais cliniques aléatoires comportant 2.400 participants, mais une partie de ces essais comparent l’ivermectine à d’autres médicaments. Le nombre d’études permettant de comparer l’ivermectine à un placebo « est beaucoup plus restreint », a expliqué le docteur Bram Rochwerg, chercheur à l’université de McMaster au Canada et membre du panel de l’OMS chargé de l’évaluation. La docteure Diaz, comme le docteur Rochwerg, ont indiqué que ces recommandations étaient « vivantes » et seront mises à jour si de nouvelles recherches devaient infirmer ou permettre de compléter l’état actuel des connaissances.

La recommandation de l’OMS – la première concernant l’ivermectine – arrive dans le sillage de celle de l’Agence européenne des médicaments (EMA) qui, comme l’OMS, ne recommande pas son usage si ce n’est pour des essais cliniques. Son homologue américaine, la FDA, déconseille l’ivermectine sur son site Internet car les données manquent pour justifier son utilisation.

Ivermectine rock star

La recommandation de l’OMS devrait provoquer scepticisme et colère parmi les nombreux défenseurs de ce médicament à usage vétérinaire et humain, utilisé contre des parasites, comme la gale, la cécité des rivières (onchocercose) ou encore les poux. L’engouement vient notamment d’une étude australienne publiée au printemps 2020 qui a observé une efficacité in vitro, c’est-à-dire en laboratoire, de l’ivermectine sur le Sars-CoV-2, le virus qui donne le Covid-19.

Peu chère, déjà utilisée dans certains pays, par exemple en Amérique latine, l’ivermectine partage des points communs avec l’hydroxychloroquine, défendu bec et ongles par certains médecins et personnalités politiques, bien que son efficacité n’ait pas été prouvée et qu’un vaste essai clinique ait même conclu à l’absence d’effets.

Bien souvent, pour l’ivermectine comme pour l’hydroxycholoroquine, on retrouve la même rhétorique aux relents complotistes, selon laquelle ces médicaments seraient volontairement ignorés par les autorités parce que non rentables pour l’industrie pharmaceutique. Depuis fin mars 2021, le médicament fait l’objet d’une campagne massive de promotion sur les réseaux sociaux, relayée sur le mot-clé #BeBraveWHO (#soyezcourageuxOMS), pour demander à l’Organisation mondiale de la Santé d’autoriser la molécule contre le Covid.

Pas de médicament anodin

Les partisans de l’ivermectine, à l’instar de ceux de l’hydroxychloroquine, avancent souvent le fait qu’il est déjà largement utilisé dans le monde entier, même si c’est pour des indications totalement différentes, et qu’il n’y a donc rien à craindre. Le docteur Rochwerg souligne que « les doses et les régimes qui ont été utilisés dans les traitements de gens atteints par le Covid ne sont pas les mêmes que ceux utilisés pour d’autres indications et par conséquent, même si c’est un médicament relativement sûr, il y a toujours un potentiel qu’il soit dangereux » dans ces conditions.

Et, pour lui, vient s’ajouter le fait qu’utiliser un médicament dont l’efficacité n’est pas prouvée « est une diversion de l’attention et des moyens » par rapport à ce qui marche. « Par conséquent, en l’absence de preuve d’efficacité, du moins sur la base des données que nous avons, le groupe de développement des recommandations a jugé que ces autres facteurs l’emportaient sur des bénéfices potentiels incertains ».

Source 20 MINUTES.

Non, le masque nasal n’est pas suffisant contre le covid…!

Des chercheurs mexicains ont mis au point un masque nasal à utiliser pendant le repas pour limiter la transmission du covid.

Mais protéger uniquement le nez ne constitue pas une barrière efficace contre le virus.

 

Après la visière et le masque menton, le masque nasal ? C’est l’idée qu’ont développé des chercheurs de l’Institut polytechnique national (IPN) du Mexique. L’objectif : protéger du covid au moment du repas, en portant un masque qui cache le nez mais qui laisse la bouche accessible.

Ce masque n’est pas encore commercialisé, mais les chercheurs ont déjà breveté ce masque, comme explique l’IPN sur son compte Twitter.

Et le docteur Gustavo Acosta Altamirano, chercheur à l’École supérieure de médecine et coordinateur du projet s’est même mis en scène en train de déjeuner en portant ce type de masque dans une vidéo (voir ci-dessous) largement partagée sur les réseaux sociaux.

« Plus grande protection »

Selon un communiqué de l’IPN publié le 9 mars, ce masque offrirait « une plus grande protection, notamment lorsqu’il est difficile de maintenir une distance sanitaire » détaille dans ce communiqué le docteur Acosta Altamirano.

En pratique, il suffirait de placer ce masque sous le masque chirurgical standard, qui recouvre le nez et la bouche. Il serait ainsi déjà en place dès lors que le masque chirurgical doit être retiré.

Le virus passe aussi par la bouche

Mais « ce masque n’est pas destiné à remplacer le masque » prévient l’IPN, qui conseille de l’utiliser uniquement lors des repas ou pendant une consultation chez le dentiste par exemple. Mais même dans ces situations, gare à la protection illusoire que ce masque pourrait donner.

Car le nez n’est pas la seule voie d’entrée ni la seule voie de sortie du virus. Les aérosols et les gouttelettes qui contiennent des particules virales proviennent aussi de la bouche, dès lors que l’on parle, tousse ou simplement que l’on expire par la bouche.

Gestes barrières, même en mangeant

C’est pourquoi, pour être efficaces, les masques doivent être portés sur tout le bas du visage, du haut du nez jusque sous le menton, avec le moins d’espace possible entre le visage et le masque.

Et au moment des repas, même le port d’un masque nasal ne dispense pas des gestes barrières efficaces contre la propagation du virus, à savoir aérer la pièce, se tenir à plus d’un mètre de distance et ne pas se tenir face-à-face.

Source ALLO DOCTEUR.