Quand on souffre d’Alzheimer, peut-on consentir au vaccin contre le Covid?…

Le consentement libre et éclairé est un pilier de l’éthique médicale. Mais comment faire pour l’obtenir lorsque les capacités cognitives des malades sont altérées?

Tout sourire derrière son masque, dûment informée du rapport-bénéfice/risque de la vaccination contre le SARS-CoV-2 et consentante, Mauricette, 78 ans, se prête volontiers à la séance photo média organisée dans son unité de soins de longue durée à Sevran, ce dimanche 27 décembre 2020.

Mais qu’en est-il pour tous les autres patient·es vulnérables, souffrant de troubles cognitifs, résident·es en soins de longue durée (SLD, les «longs séjours») ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)? «Priorisés» dans le cadre de cette toute récente campagne de vaccination, du fait de leur grand âge ou de leurs polypathologies, comment faire pour recueillir, tracer leur consentement? Pourrait-on décider à leur place?

Le consentement en médecine

La révélation des atrocités commises durant la Shoah, qui a mené à la mise à mort de près de 6 millions de Juifs d’Europe par l’Allemagne nazie, a abouti à la rédaction en 1947 du code de Nuremberg.

Ce texte énonce les règles du consentement aux recherches biomédicales des personnes incapables de discernement. Ce principe, fondamental en éthique médicale, est réaffirmé dans la loi du 4 mars 2002, qui prône l’autonomie, y compris dans les démarches de soin, plutôt que le paternalisme, dont était empreinte jusqu’alors la relation médecin-malade. Il s’agit d’associer les patient·es aux décisions les concernant. Concrètement, tout praticien doit informer le malade pour obtenir son consentement aux soins qu’il lui propose, conformément à l’article 35 du Code de déontologie médicale. Il est exigé de donner une information compréhensible, «loyale, claire et appropriée». Une règle de bonne pratique consiste à fonder cette communication sur un entretien oral, avec le support d’un document remis à le ou la patient·e.

L’échange oral est important, car le ou la patient·e peut poser des questions, faire répéter ou préciser certains points. C’est aussi grâce à lui que le ou la soignant·e peut demander au patient de reformuler, avec ses propres mots, ce qu’il a retenu de l’échange, et ainsi s’assurer de son niveau de compréhension. En tout état de cause, un consentement éclairé ne peut donc pas se résumer à apposer une signature sur un formulaire (un tel document n’a d’ailleurs qu’une valeur juridique relative en droit français).

Source SLATE.

Alzheimer : le cerveau des malades “vibre” différemment…

Les pulsations dans les vaisseaux sanguins du cerveau diffèrent entre les personnes atteintes d’Alzheimer et les celles en bonne santé, se présentant comme un nouveau moyen de dépister la maladie.

Alzheimer : le cerveau des malades “vibre” différemment

 

Les cerveaux des personnes atteintes d’Alzheimer et des personnes en bonne santé sont différents. Plus précisément, ceux des personnes malades ont des pulsations différentes dans les vaisseaux sanguins du cerveau. Une découverte qui permet le développement de nouveaux types de traitements et d’outils de diagnostic pour les maladies de perte de mémoire. Les résultats ont été présentés le 9 décembre dans la revue Scientific Reports.

Le nettoyage cérébral enrayé

Les chercheurs finlandais de l’université d’Oulu ont développé une nouvelle méthode pour détecter les changements dans le système de nettoyage du cerveau. L’étude est la première à démontrer que les différences de pulsation cérébrale peuvent être utilisées dans le diagnostic de la maladie. Ces résultats ont été obtenus grâce à une image magnétique du fonctionnement du système de nettoyage du cerveau, connu sous le nom de système glymphatique, et des changements qui s’y produisent. Le système glymphatique utilise la pulsation des vaisseaux sanguins pour nettoyer le cerveau des déchets.

Si des perturbations surviennent dans le système de nettoyage, les déchets commencent à s’accumuler dans le cerveau, entraînant une dégénérescence cérébrale prématurée sur une période de 10 à 20 ans. L’étude a montré pour la première fois que les différences observées sont précisément dues à des différences de fréquence cardiaque et de fréquence respiratoire. Les différences sont également liées à la progression de la maladie.

Développer de nouveaux traitements

On sait depuis longtemps qu’il existe deux types de neuropathologie associés à la maladie d’Alzheimer : les plaques amyloïdes et les accumulations de protéines tau anormalement phosphorylées dans les neurones, a décrit Timo Tuovinen, auteur de l’étude. Cependant, on ne sait pas pourquoi ces soi-disant plaques cérébrales commencent à s’accumuler. Le système glymphatique est une théorie crédible de la cause des problèmes dans le système de nettoyage du cerveau. Cette étude soutient fortement l’idée d’un système glymphatique et est l’une des premières études à montrer que les pulsations sont différentes chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.”

Les chercheurs espèrent que ces découvertes vont permettre d’améliorer les connaissances sur la maladie et contribuer à mieux la prendre en charge. “L’étude augmente considérablement notre compréhension des mécanismes de la maladie d’Alzheimer et jette les bases de nouveaux outils de diagnostic. En comprenant mieux la maladie d’Alzheimer, des traitements plus efficaces peuvent être développés à l’avenir”, a poursuivi Vesa Kiviniemi, également auteur de l’étude.

Source POURQUOI DOCTEUR ?

 

L’Ehpad de Villers-Bretonneux cherche des mécènes pour faire « voyager » ses résidents (Maladie d’Alzheimer,…)…

L’Ehpad de Villers-Bretonneux à l’est d’Amiens souhaite acquérir pour ses résidents, un simulateur de voyage Grand-Via, conçu par la société amiénoise Sigo.

Pour le financer, la maison de retraite a besoin de mécènes.

 

Le wagon de la thérapie du voyage a pour but notamment d'apaiser les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer

 

L’Ehpad de Villers-Bretonneux à l’est d’Amiens lance un appel au mécénat pour acheter un wagon dit « de la thérapie du voyage », un concept venu d’Italie, pour faire voyager de manière fictive, dans une cabine de train reconstituée, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Un paysage défile sur un écran qui fait office de fenêtre.

L’équipement que la maison de retraite souhaite acquérir, est conçu par l’entreprise amiénoise Sigo. Il coûte 26 000 euros et il serait fort utile pour les résidents explique la psychologue de l’Ehpad, Frédérique Legendre.

« Ca permet au résident de voyager au sein même des murs de l’Ehpad »

Pour la psychologue, les bénéfices seront multiples : « ça permet au résident de voyager au sein même des murs de l’Ehpad. Ca permet de réduire les déambulations, de les _apaiser_, de renforcer le lien avec les agents et de diminuer la médicamentation« .

Si vous souhaitez répondre à cet appel au mécénat, il faut envoyer un mail à legendre.lfrederique@gmail.com

Source FRANCE BLEU.

Le cerveau des gens qui se sentent seuls serait différent… Alzheimer…

MONTRÉAL — Le cerveau des gens qui se sentent seuls serait différent de celui des autres, notamment au niveau de la structure qui nous permet de nous «perdre dans nos pensées», ont constaté des chercheurs montréalais.

Le cerveau des gens qui se sentent seuls serait différent

 

Cette découverte pourrait éventuellement avoir des implications dans la compréhension et le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs du Neuro (l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal) de l’Université McGill ont étudié des données d’imagerie par résonance magnétique (IRM), des données génétiques et des résultats d’autoévaluations psychologiques provenant d’environ 40 000 personnes d’âge moyen et plus âgées qui ont accepté que leurs renseignements soient versés dans la biobanque du Royaume-Uni.

Les chercheurs ont ensuite comparé les données d’IRM des participants ayant indiqué se sentir souvent seuls à celles des autres participants.

«Cette étude est 50 fois plus grande que n’importe quelle autre étude du cerveau humain faite jusqu’à présent», a assuré l’auteur en chef de l’étude, Danilo Bzdok.

Cela leur a permis de constater que ce qu’on appelle le «réseau cérébral par défaut» — qui regroupe les régions qui s’activent quand on se met à rêvasser — présente des connexions plus intenses chez les personnes qui se sentent seules. La substance grise est aussi plus volumineuse dans ce réseau.

Le réseau par défaut s’active lorsque nous nous remémorons le passé, que nous envisageons l’avenir ou que nous imaginons un présent hypothétique. Privées des interactions sociales désirées, les personnes qui se sentent seules pourraient être plus susceptibles d’utiliser leur imagination, de plonger dans leurs souvenirs ou de rêver à l’avenir pour contrer leur isolement social.

La solitude était également associée à des différences dans le faisceau de fibres nerveuses (le fornix) qui assure la transmission des signaux entre l’hippocampe et le réseau par défaut. La structure de ce faisceau était mieux préservée chez les personnes seules.

Les chercheurs n’ont toutefois pas été en mesure de déterminer si la solitude modifie la structure du cerveau, ou bien si les gens venus au monde avec un cerveau un peu différent auront ensuite tendance à être plus solitaires.

«On ne peut pas dénouer la causalité avec cette étude-là, a dit M. Bzdok. C’est une étude transversale. On regarde à un moment donné quel est le statut du cerveau à ce moment-là. On n’a pas de mesure à travers le temps, donc on ne peut pas connaître la direction causale.»

La pandémie de coronavirus et le confinement ont offert aux chercheurs une occasion sans précédent d’étudier le phénomène de la solitude, a-t-il ajouté, mais rien de tout cela n’aurait été possible sans les progrès technologiques réalisés depuis vingt ans, entre autres en ce qui concerne l’imagerie médicale.

Cette découverte pourrait avoir des implications dans le traitement de problèmes de santé mentale, puisque les chercheurs ont constaté un certain chevauchement entre les gènes associés à un sentiment de solitude et ceux qui augmenteraient le risque de dépression ou de troubles neurotiques.

«Le lien le plus concret avec les maladies du cerveau serait avec la maladie d’Alzheimer, a dit M. Bzdok. On s’est rendu compte récemment que les gens qui sont seuls ont aussi tendance à avoir la maladie d’Alzheimer plus tôt que la population normale.

«C’est important de savoir que le même réseau que nous avons trouvé lié à l’isolement social est exactement le même qui est aussi le plus lié à la maladie d’Alzheimer. La question de la relation entre la maladie d’Alzheimer et l’isolement social devient encore plus centrale, puisque les deux sont liés au même réseau.»

L’étude a été publiée par la revue Nature Communications.

Source L’ACTUALITE.

Alzheimer : gros espoirs sur le masitinib d’AB Science…

AB Science indique qu’il y a moins de patients atteignant le stade de démence sévère avec son traitement masitinib par rapport au placebo, après 24 semaines de traitement.

Alzheimer : gros espoirs sur le masitinib d’AB Science

 

Le candidat traitement d’AB Science contre Alzheimer donne des résultats très encourageants. La société a indiqué que l’étude de phase 2B/3 (AB09004 – NCT01872598) évaluant le masitinib chez des patients atteints de la maladie sous sa forme légère ou modérée avait atteint son critère d’évaluation principal prédéfini. L’étude a démontré que le masitinib a généré un effet statistiquement significatif par rapport au contrôle sur le critère principal, à savoir la variation du score ADAS-Cog, un score qui mesure l’effet sur la cognition et la mémoire.

L’étude a également démontré que le masitinib a généré un effet statistiquement significatif sur le score ADCS-ADL, un score qui évalue l’autonomie et les activités de la vie quotidienne. Il y avait significativement moins de patients atteignant le stade de démence sévère avec le masitinib par rapport au placebo après 24 semaines de traitement. Les principaux résultats seront présentés avec plus de détails lors d’une conférence virtuelle qui se tiendra demain avec différents leaders d’opinion.

Un nouveau brevet a été déposé sur la base des résultats de l’étude AB09004. Ce brevet, s’il est accordé, permettrait à AB Science de conserver des droits exclusifs sur l’utilisation du masitinib dans la maladie d’Alzheimer jusqu’en 2041.

Source CAPITAL.

Handicap dans l’Orne : « Trop peu d’avancées concrètes », selon les élus du Département…

Les élus du Conseil départemental de l’Orne ont évoqué la situation des personnes handicapées dans le département, lors de leur dernière commission permanente de l’année 2020.

Handicap dans l'Orne : "Trop peu d'avancées concrètes", selon les élus du Département

 

Les élus du Conseil départemental de l’Orne ont évoqué la situation des personnes handicapées dans le département, lors de leur dernière commission permanente de l’année 2020.

Comme chaque année, le Programme interdépartemental d’accompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie (Priac 2020-2024) a fait l’objet d’une révision.

L’Agence régionale de santé (ARS) vient de la soumettre pour avis au Conseil départemental de l’Orne. Les élus ont déploré « bien trop peu d’avancées concrètes, face à des besoins pourtant clairement identifiés ».

Prime « grand âge »

Pour les personnes âgées, l’installation des permanences d’infirmières de nuit, mutualisées entre les établissements d’hébergement, d’accueil et foyers se poursuit.

Une prime « grand âge » est mise en place et sera versée aux aides soignants des Ehpad et des services de soins infirmiers à domicile.

Pour les personnes en situation de handicap autistes, une diminution des délais d’accès au diagnostic est prévue. De même pour l’installation d’une plateforme d’orientation et de coordination et la création « d’intervenants pivots ».

Sur le plan scolaire

Dans les écoles, sept unités d’enseignement en maternelle (Uema) et deux en élémentaire (UEAA) doivent voir le jour. Un dispositif d’autorégulation pour les élèves, l’ouverture de places d’unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis) dans les collèges/lycées et d’un groupe d’entraide (Gem) autisme par département sont aussi au programme.

Pour les personnes âgées et pour les personnes en situation de handicap, il faut s’attendre à la création d’une troisième plateforme de répit tandis qu’un appel à projets « habitat inclusif » sera lancé.

Le Conseil départemental de l’Orne juge d’autres mesures positives, mais sous conditions. Pour les personnes âgées, possible création de six places d’accueil de jour, à condition d’un appel à projets conjoint avec l’ARS (lieu précis d’implantation sur les besoins non couverts).

Pour les personnes en situation de handicap, renforcement de sept places de Samsah (Service médico-social pour adultes handicapés) dédiées aux personnes ayant des troubles autistiques, sous réserve d’un redéploiement de moyens.

Peu de nouvelles mesures pour Priac

Pour les personnes âgées, le Conseil départemental déplore que le programme Priac ne prévoie que très peu de mesures nouvelles en 2021.

La création de dix places d’hébergement « sortie d’hospitalisation » se fait par transformation de places d’hébergement temporaire, avec un redéploiement de moyens.

Il n’y aura pas de création pour 2021 de Pôles d’activités et de soins adaptés (Pasa) dans l’Orne alors que le besoin est clairement identifié au Projet régional de santé.

Pour les personnes en situation de handicap, pas de crédits pour la médicalisation des foyers de vie (foyers d’accueil médicalisés, postes d’infirmières, d’aides-soignantes et de médecins), ni pour répondre à des besoins nouveaux (personnes handicapées vieillissantes ou ayant des troubles du comportement). Aucun renforcement des moyens de la Maison départementale du handicap (MDPH), ni avancées pour une meilleure coordination des nombreux dispositifs existants.

Source L’Orne Hebdo.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile…

Cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile

 

La quasi-totalité des départements ont accepté de verser une « prime Covid » aux professionnels de l’ aide à domicile. La mesure va être appliquée en vertu d’un accord avec l’Etat qui finance la moitié de cette gratification, a indiqué jeudi la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Selon une carte détaillée transmise par le ministère, comprenant également les collectivités d’outre-mer, cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements et est en deçà dans une vingtaine d’autres. Seuls les départements de la Loire et du Jura n’ont à ce jour pas accepté le principe d’une prime.

D’abord privés de la récompense

Les professionnels de l’aide à domicile avaient, dans un premier temps, étaient exclus de cette récompense octroyée aux personnels en première ligne face au coronavirus. Sa prise en charge revenait exclusivement aux conseils départementaux.

Début août, Emmanuel Macron avait annoncé que l’Etat avait trouvé un accord avec les départements, en débloquant 80 millions d’euros pour les aider à financer cette aide. Un mois auparavant, seuls 19 départements sur 101 avaient accepté de verser cette prime. Ils étaient 74 à s’être engagés dans cette démarche en octobre.

Source 20 MINUTES.

La solitude en forte hausse en France…

Selon la Fondation de France, sept millions de Français se trouvent en situation d’isolement : 14 % de la population, contre 9 % en 2010.

 

Une personne âgée sur trois est en situation d’isolement. Photo d’illustration

L’isolement relationnel gagne du terrain en France. Il s’étend à toutes les catégories de la population. C’est le constat dressé par la Fondation de France et le Crédoc.

Des chiffres alarmants

En 2020, plus de sept millions de Français se trouvent en situation d’isolement social, soit trois millions de plus qu’en 2010. C’est ce qui ressort du rapport annuel sur les solitudes publié par la Fondation de France et le Crédoc (3 000 personnes interrogées en janvier, puis entre le 20 avril et le 4 mai). Cet isolement relationnel s’étend à toutes les catégories de la population.

Les personnes âgées surtout

Les seniors représentent la tranche d’âge la plus touchée par cet isolement. Une sur trois est en situation de solitude. Un tiers n’a que des relations de voisinage, réseau qui a tendance à s’affaiblir », note la Fondation de France.

L’impact de la précarité

L’isolement va de pair avec la précarité. « Les personnes isolées connaissent des conditions de vie plus précaires que la moyenne des Français. Elles disposent plus souvent de bas revenus. »

La double peine

51 % des personnes isolées, en situation de handicap ou souffrant d’une maladie chronique, limitent les contacts avec leurs proches par crainte d’être un poids…

Les jeunes, de plus en plus

Jusque-là plutôt épargnés, 13 % des jeunes sont touchés par l’isolement. Ils n’étaient que 2 % en 2010.  « Cette hausse s’explique, en partie, par leur paupérisation croissante », surtout entre 18 et 29 ans.

Dans les catégories aisées aussi

Entre 2016 et 2020, la part des personnes disposant de hauts revenus en situation d’isolement est passée de 6 à 11 %.

Un réseau fragile

En 2020, 22 % des Français sont dans une situation relationnelle fragile, n’entretenant de relations soutenues qu’avec un seul réseau. Or, celui-ci peut disparaître après un accident de la vie, décès, divorce, licenciement, maladie…

Source OUEST FRANCE.

Vesoul : une dame de 73 ans malade d’Alzheimer condamnée pour une attestation de déplacement mal datée !

Vendredi 4 décembre 2020, une femme a été condamnée pour défaut d’attestation par le tribunal de police de Vesoul, en Haute-Saône.

Au premier confinement, elle avait été verbalisée pour une attestation mal datée.

Or, cette dame est atteinte d’Alzheimer depuis cinq ans, sa fille est abasourdie.

 

Le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n'y a pas eu de relaxe

« Police et juges à VESOUL : Honteux, détestables, méprisables…. La Rédaction HANDICAP INFO « 

Une dame de 73 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul, vendredi 4 décembre 2020. Elle n’avait pas présenté la bonne attestation de déplacement lors du premier confinement au mois de mai, à Luxeuil en Haute-Saône. Sa fille est venue de Paris pour défendre sa mère au tribunal. Face au verdict, elle est encore abasourdie.

Une fille choquée de voir sa mère condamnée, alors qu’elle est malade d’Alzheimer

Le  28 avril 2020, cette femme de 73 ans est allée ses courses au supermarché Auchan de Luxeuil, à 800 mètres de chez elle. Ce jour là, elle avait bien une attestation sur elle, mais pas à la bonne date. Les policiers municipaux ne se sont pas aperçus qu’elle tenait des propos incohérents, et l’ont verbalisée.

Sa fille s’est donc démenée et a contacté la mairie de Luxeuil. Elle a expliqué l’état de sa maman, malade depuis cinq et suivie par un neurologue.

Le maire et le procureur appellent à la clémence, sans succès

Le maire Frédéric Burghard, a confirmé la désorientation de cette dame. Il a même fait passer une consigne à sa police municipale, leur demandant de ne plus mettre d’amende à cette personne. La mise en cause, humiliée, a fini par payer 166 euros : le montant de l’amende majorée,

Durant l’audience ce vendredi, le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n’y a pas eu de relaxe. Cette Luxovienne est donc coupable de défaut d’attestation. La dispense des frais de justice n’apaisera pas sa fille, les frais de justice ayant déjà été payés.

Source FRANCE BLEU.

 

Mauvaise nouvelle pour les retraités : les pensions de réversion pourraient bien chuter…

Les pensions de réversion ne sont peut-être plus aussi adaptées au monde actuel qu’elles ne l’étaient par le passé.

Un rapport envisage leur nécessaire transformation.

 

Mauvaise nouvelle pour les retraités : les pensions de réversion pourraient bien chuter...

 

Mauvaise nouvelle pour les veuves ?

La pension de réversion, qui profite à 90% aux femmes, pourrait considérablement évoluer. D’aucuns s’interrogent en vérité sur la pertinence d’un tel dispositif dans le monde d’aujourd’hui, rapporte Capital. Cela n’a rien d’étonnant ! Cette indemnité, rappelle le site du service public, « correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l’assuré décédé (salarié ou fonctionnaire) ». « Elle est versée si certaines conditions sont remplies à l’époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire). Une pension d’invalidité de veuf(ve) peut être versée sous condition d’âge et d’invalidité », poursuivent les équipes rédactionnelles du site.

Seulement voilà, les conditions d’accès à ce mécanisme qui vient en aide à de nombreuses femmes – au total, souligne le mensuel spécialisé en économie, elles peuvent espérer récupérer entre 50 et 60% de ce que touchait feu leur conjoint – pourrait ne plus faire sens. La question est posée par « Retraite et société », une publication de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, ce mardi 1er décembre 2020.

Quel est le problème avec la pension de réversion ?

Premier problème : initialement, le dispositif était pensé pour répondre aux besoins de ces femmes qui n’avaient pas pu travailler et n’avaient donc pas – ou peu – constitué de droits en vue des vieux jours. Dès lors, au décès du mari, la situation devenait financièrement très difficile à assurer. Or, ce cas de figure est devenu de plus en plus rare. D’une part parce que les femmes travaillent – ce qui ne signifie pas qu’elles n’aient pas besoin de la pension de réversion, au regard des chiffres -, d’autre part parce que le modèle marital a considérablement évolué…

Quel avenir pour la pension de réversion ?

Est-ce à dire qu’il faut supprimer la pension de réversion, si elle n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui ? Pas nécessairement. Au contraire, même, pour bien des veuves, ce dispositif reste indispensable, indique Capital. En 2017, 4,4 millions de retraités en bénéficiaient, expliquait d’ailleurs la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). En moyenne, les femmes – qui perçoivent 9 pensions de réversion sur 10 – touchaient alors 691 euros par mois.

Sauf à modifier le dispositif, ce montant devrait drastiquement chuter. « Rapportées au PIB, les pensions de réversion versées par la Cnav, qui représentent 0,46% du PIB en 2016, représenteraient 0,28% du PIB en 2070 », écrivent les autrices de l’étude, Alessandra di Porto et Nassima Ghernaout.

Pourquoi les pensions de réversion vont-elles chuter ?

Plusieurs facteurs pourraient influencer à la baisse le montant des pensions de réversion. Et Capital de citer l’allongement de la durée de vie, le recul du taux de mariage ainsi que l’amélioration des carrières des femmes. Cependant, aucune de ses raisons ne compte autant que la baisse des écarts d’âge entre conjoints.

D’après d’autres auteurs, qui ont également participé à la rédaction de l’étude, ce seul facteur pourrait engendrer « une réduction de moitié du poids des pensions de réversion dans l’ensemble des pensions versées par les principaux régimes de retraite ». Et pour cause ! Le décès du conjoint survenant plus tard dans la vie commune, la pension de réversion est versée moins longtemps.

Source PLANET.