Le premier test salivaire mondial pour dépister le Covid-19 est 100 % français…

À l’initiative du laboratoire Sys2Diag, le premier test salivaire mondial pour dépister le Covid-19 va voir le jour fin juin. Moins désagréable, plus simple à réaliser, moins coûteux, il dispose de nombreux avantages.

 

 

Le premier test salivaire au monde pour dépister le Covid-19 va voir le jour, et il sera 100 % français. EasyCov, comme il s’appelle, a été créé à une vitesse express. Développé par les chercheurs du laboratoire montpelliérain Sys2Diag, le test va commencer à dépister les premiers patients à la fin du mois de juin.

Parmi les scientifiques de Sys2Diag, on trouve Franck Molina, son directeur et l’un des douze membres du comité de chercheurs (Care) qui conseille le gouvernement sur la crise sanitaire.

Et le laboratoire n’est pas tout seul dans cette aventure. Une autre entreprise a pris part au projet, Vogo, une entreprise montpelliéraine spécialisée dans le traitement de l’image.

Un savoir-faire français

Pour le côté biologie médicale, c’est le groupe Inovie qui sera en charge des tests. À la fabrication, on retrouve l’entreprise vendéenne Tronico, et la société alsacienne Firalis.

Côté tests, fini les PCR nasopharyngés, qui consistent à recueillir les cellules en enfonçant un écouvillon, une sorte de long coton-tige, au fond du nez et en frottant pour récupérer les mucus. Pas agréable du tout.

Cette fois, le patient fait le test tout seul. Avec une petite pipette, il attrape quelques gouttes de salives sous sa langue, et délivre ensuite la pipette au professionnel de santé, qui aura été formé par la société Inovie.

Un test avec des avantages

Les gouttes de salive sont ensuite déposées dans un tube à essai qui est chauffé à 65 degrés dans l’appareil de chauffe créé par la société Tronico. Une heure plus tard, selon la couleur du réactif, le résultat est connu.

Un test facile, rapide, indolore, complètement sécurisé pour le personnel de santé, délocalisable et surtout moins coûteux. Avec EasyCov, il sera possible de se faire dépister pour environ 40 €, quand les tests PCR nasopharyngés coûtent environ 54 €, remboursés par la sécurité sociale si le patient dispose d’une ordonnance. Pour ces derniers, il faut également compter environ 24 heures pour recevoir un résultat, quand EasyCov offre un résultat en une heure.

Thomas Hottier, codirecteur de la société Inovie, espère d’ailleurs que ce test deviendra aussi remboursé par la sécurité sociale : « Ce serait mieux car dans tous les cas c’est moins coûteux, tout le monde serait gagnant. »

En termes de transparence aussi, car pour être dépisté avec EasyCov, le processus est bien précis. Le patient doit s’inscrire sur une plateforme internet avant d’aller en laboratoire.

Des données centralisées

Les résultats doivent ensuite être remontés à différents niveaux : « Ils sont directement envoyés aux agences régionales de santé (ARS), à Santé publique France, aux médecins. Car il faut savoir dans quel milieu le patient a été infecté, dans quelle région, afin de recenser les cas et d’éviter les clusters », détaille Thomas Hottier.

Pour se faire tester, il suffira de se rendre à un laboratoire près de chez soi. Ce dispositif pourrait être bienvenu pour les sportifs professionnels, car si les entraînements reprennent au fur et à mesure, ils doivent être régulièrement dépistés avec les tests PCR nasopharyngés. Qui, en plus d’êtres désagréables, commencent à coûter cher aux clubs, car dans ce cas, ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.

« De nombreux clubs de football, rugby ou handball professionnels sont très intéressés et on va commencer fin juin à tester les sportifs directement dans leur club, en amenant les appareils et du personnel qualifié pour effectuer les tests », explique le codirecteur d’Inovie.

200 000 tests par semaine

La société avance d’ailleurs que 200 000 tests par semaine vont être produits, car les usages peuvent être nombreux assure Thomas Hottier : « En précisant que notre test vient en complément des tests PCR nasopharyngés, on peut imaginer que les sportifs soient testés avant les compétitions. Et que lorsque des événements avec du public vont être organisés, il sera possible de tester rapidement et sans risque. »

Source OUEST FRANCE.

 

Retour obligatoire à l’école : les maires jugent impossible de respecter le protocole sanitaire…

L’Association des maires de France (AMF) s’interroge sur la mise en œuvre du protocole sanitaire lié au retour obligatoire des élèves à l’école dès le 22 juin.

 

.Nettoyage d’une école dans le cadre du protocole sanitaire lié

L’Association des maires de France (AMF) s’est félicitée ce mardi 16 juin du retour obligatoire de tous les élèves à l’école le 22 juin, mais s’interroge sur la mise en œuvre du protocole sanitaire, tout comme l’Association des petites villes de France (APVF), qui demande un assouplissement plus significatif des mesures.

L’AMF salue la décision du retour obligatoire à l’école, qui si elle prend effet à 15 jours de la fin de l’année scolaire, n’en revêt pas moins un caractère symbolique fort.

Mais ce retour de tous les élèves à l’école implique cependant le respect d’un certain nombre de conditions, tout particulièrement la présence des enseignants ainsi qu’un allègement conséquent du protocole sanitaire, note l’association, présidée par le maire LR de Troyes François Baroin.

Des interrogations sur la distanciation sociale

Les premières précisions relatives à l’instauration de la distanciation sociale d’un mètre latéral et le maintien du non-brassage des groupes d’élèves soulèvent dès à présent des interrogations, poursuit-elle.

Pour l’Association des Petites Villes de France, le respect du nouveau protocole sanitaire ne permet pas à la plupart des maires de petites villes d’accueillir l’ensemble des écoliers, explique-t-elle.

Malgré la bonne volonté des élus locaux et des directeurs d’école, dans la plupart des locaux il n’est pas possible de faire respecter la distance d’un mètre entre chaque élève en accueillant des classes entières.

Et le fait d’interdire aux élèves de différentes classes de se croiser au sein de l’établissement semble en décalage avec les mesures sanitaires préconisées à l’extérieur des écoles, ajoute l’APVF, qui demande au gouvernement d’assouplir encore davantage le protocole sanitaire.

Source OUEST FRANCE.

Soignants : après la crise, le temps des comptes…

En première ligne dans la crise du coronavirus, les soignants se mobilisent ce mardi pour réclamer, une fois de plus, de meilleures conditions de travail et des moyens pour l’hôpital.

Soignants : après la crise, le temps des comptes

Les soignants de retour dans la rue. Trois mois après le début de la crise du coronavirus, une nouvelle journée d’action nationale des personnels soignants à l’appel de syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa…) et collectifs hospitaliers (Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) est prévue ce mardi.

Plusieurs dizaines de rassemblements sont annoncés tout au long de la journée, principalement devant des établissements de santé ou bien des préfectures (Caen, Bordeaux, Dunkerque, Nancy, Perpignan, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Toulouse…). À Paris, un rassemblement est programmé en début d’après-midi devant le ministère de la Santé, selon la CGT.

Pourquoi c’est important. Les soignants, auquel le gouvernement a prévu de rendre hommage lors du 14 juillet, réclament notamment une « revalorisation générale des salaires », un « plan de recrutement » et « l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits ».

Avec le mot d’ordre « Fini les applaudissements, place aux rassemblements », ils entendent mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire pour obtenir des avancées pour le personnel des hôpitaux et des Ehpad.

Le « Ségur de la santé » patine

Le gouvernement a lancé, le 25 mai dernier, le « Ségur de la Santé ». Cette concertation, destinée à renflouer l’hôpital, améliorer le quotidien des soignants et la prise en charge des malades, est censée aboutir d’ici mi-juillet, afin de concrétiser le « plan massif d’investissement et de revalorisation » annoncé par Emmanuel Macron.

Mais pour l’heure, les discussions piétinent. Jugée cruciale par les soignants, la question des effectifs hospitaliers est pour l’instant peu abordée, une source d’inquiétude pour les syndicats, qui craignent que le sujet ne soit « escamoté » par le gouvernement.

Le manque d’effectifs, grand oublié des concertations ?

Parmi les piliers du « Ségur » (salaires/carrières, investissement, territorialité, gouvernance des établissements), aucun ne fait référence à la question des effectifs. Une situation paradoxale, alors que les soignants ne cessent de réclamer un « plan massif de recrutement », centré notamment sur les infirmiers et sur les aides-soignants, afin de soulager des équipes médicales « débordées ».

« Le risque, c’est que le sujet devienne un angle mort. Pourtant, le manque de personnel est un problème depuis des années, tout le monde le sait », insiste Jacques Trévidic, président du syndicat Action praticiens hôpital (APH).

En cause notamment : la réforme des 35 heures, entrée en vigueur en 2002, mais qui n’a jamais été accompagnée des 40 000 embauches initialement prévues pour accompagner la réorganisation du travail au sein des établissements de santé.

Un casse-tête pour l’organisation des soins, notamment dans les Ehpad et dans les services d’urgences, où les patients sont parfois mis en attente sur des brancards… faute de personnel pour les prendre en charge.

Ils s’agacent également qu’aucun chiffre n’a à ce stade été mis sur la table, notamment pour les hausses de salaires. « Les organisations syndicales ne peuvent pas travailler dans l’improvisation constante et en l’absence de moyens alloués », ont estimé vendredi une dizaine d’organisation médicales, dénonçant un « faux semblant ».

Dans ce contexte, un syndicat, Sud Santé, a décidé de claquer la porte des discussions, dénonçant une « parodie » de concertation. Ce geste n’a pas fait d’émule pour l’instant, mais d’autres organisations ont fait planer la menace d’un départ.

Par ailleurs, la semaine dernière, infirmiers et kinésithérapeutes se sont dit surpris d’être « absents des concertations » lancées par l’exécutif et ont demandé « une intégration immédiate de sept représentants » à ces travaux. L’Ordre des infirmiers, seule émanation de la profession participant à ces concertations, a indiqué avoir lancé des « états généraux » avec 24 autres organisations afin de porter en leur nom « des proposition qui font consensus ».

Les primes Covid tardent à arriver

Et les primes promises à ceux qui étaient en première ligne dans la lutte contre le coronavirus ? Le versement d’une prime exceptionnelle défiscalisée pour les personnels hospitaliers et des Ehpad, de 1 000 ou 1500 euros net selon les départements, en récompense de leurs efforts, avait été annoncé début mai par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Il est enfin paru samedi au Journal officiel, pour une entrée en vigueur dimanche.

Également annoncée mi-avril, la majoration des heures supplémentaires a été précisée par un décret paru dimanche au Journal officiel. Les heures supplémentaires effectuées en mars et avril par les personnels des hôpitaux et d’autres structures publiques (Ehpad, handicap, aide à l’enfance) seront surmajorées de 50% et devront être payées d’ici au 1er septembre.

Du 1er mars au 30 avril, les 14 premières heures supplémentaires sont ainsi augmentées de 87,5% (contre 25% en temps normal) et les suivantes de 90,5% (contre 27%). Ces majorations sont cumulables avec un bonus de 150% pour les horaires de nuit (contre 100% d’ordinaire) et un autre de 99% pour les dimanches et jours fériés (contre 66%).

Sont concernés les personnels titulaires et contractuels de la fonction publique hospitalière, qu’ils travaillent dans les hôpitaux, les établissements pour personnes âgées ou handicapées, ceux de l’aide sociale à l’enfance, ou dans les accueils pour familles en difficulté et demandeurs d’asile.

Lors d’une visite mi-mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le président Emmanuel Macron s’est engagé à « mettre fin à la paupérisation » de l’hôpital, via une hausse des investissements et des « revalorisations » salariales pour les soignants. Ce mardi, la rue vient lui rappeler ses promesses.

Source EST REPUBLICAIN.

Déconfinement : les nouvelles dates à retenir…

Lors de son allocution dimanche soir, le président Emmanuel Macron a détaillé les prochaines étapes du déconfinement.

Voici date par date ce qu’il va se passer en France dans les jours et les semaines à venir.

Déconfinement : les nouvelles dates à retenir

La France n’en a pas fini avec le déconfinement. Présenté dès le début comme étant « progressif », celui-ci doit encore durer quelques semaines sur le territoire. En effet, lors de son allocution dimanche, le président Emmanuel Macron a détaillé les dernières étapes qu’il nous reste à franchir avant un retour à la « normale ».

Dès ce lundi 15 juin, les Français pourront apprécier de nombreux changements dans leur quotidien. Aujourd’hui, et comme annoncé hier soir par le chef de l’État, il n’est plus question de zones oranges ou vertes : tout l’Hexagone passe en vert. Seules Mayotte et la Guyane restent en orange. Une décision qui, de facto, entraîne la réouverture de tous les restaurants, bars et cafés, et réautorise les visites aux personnes âgées et fragiles dans les établissements spécialisés comme les Ehpad.  Autre changement de taille : les frontières avec les autres pays européens sont à nouveau ouvertes aux particuliers.

22 juin  : réouverture des crèches, écoles et collèges

Une semaine plus tard, un autre changement de taille interviendra : la réouverture de toutes les crèches, écoles et collèges « de manière obligatoire » et dans le respect « des règles traditionnelles de la scolarité ». Le chef de l’État n’a cependant pas précisé quel protocole sanitaire devrait y être appliqué pour garantir la sécurité des élèves et des enseignants.

Six jours après, une autre date clé interviendra : le second tour des élections municipales. Alors qu’une pluie de critiques s’était abattue sur le gouvernement après le maintien du premier tour deux jours seulement avant le confinement total du pays, le second tour initialement prévu le 22 mars avait été annulé et reporté sine die. Dimanche, Emmanuel Macron a confirmé ce qui avait été annoncé il y a quelques semaines : le second tour des élections municipales aura bel et bien lieu le 28 juin prochain.

Trois jours plus tard, interviendra un autre changement qui aura, lui, un impact sur les vacances des Français.

1 er juillet 2020 : ce qui va changer pour les vacances des Français

Alors la France a fermé toutes ses frontières en mars dernier dans le cadre du confinement, les Français vont très bientôt être de nouveau autorisés à quitter le territoire. Le 1 er juillet marquera en effet la réouverture des frontières dans les pays où l’épidémie est contrôlée et dont la liste n’a pas encore été dévoilée.

La France « procédera à une ouverture progressive de ses frontières extérieures Schengen à compter du 1er juillet », avaient annoncé vendredi les ministres des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de l’Intérieur Christophe Castaner dans un communiqué commun. La décision a été prise conformément aux recommandations de la Commission européenne présentées jeudi et « cette ouverture s’effectuera de façon progressive et différenciée selon la situation sanitaire des différents pays tiers, et conformément aux modalités qui auront été arrêtées au niveau européen d’ici là », avaient-ils précisé. Une annonce confirmée dimanche par le président Emmanuel Macron.

Fort de toutes ces annonces, le chef de l’Etat s’est aussi félicité du retour prochain de quelque chose de très cher aux Français.

Emmanuel Macron promet le retour de « notre art de vivre »

Pour la quatrième fois depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français dimanche. Filmé depuis le palais de l’Elysée avec en fond, les traditionnels drapeaux tricolore et européen, le président se trouvait également assis devant une fenêtre depuis laquelle on pouvait admirer le jardin verdoyant et une fontaine. Un décor printanier qui n’avait sans doute pas été choisi au hasard. Après des mois de restrictions et alors que les beaux jours sont arrivés, les Français aspirent plus que jamais à pouvoir se retrouver et profiter des terrasses de bars et des parcs sans restriction. « Nous allons retrouver notre art de vivre et notre goût de la liberté, a promis Emmanuel Macron. En somme, nous allons retrouver pleinement la France ».

Source PLANET.

 

Le Conseil départemental de la Gironde augmente de 11% le salaire horaire des aides à domicile…

Plutôt que d’opter pour une prime, le Conseil départemental de la Gironde a choisi d’augmenter de façon pérenne le salaire horaire des auxiliaires et aides à domicile.

Le tarif devrait passer de 18,89€ à 21€ de l’heure, sans surcoût pour les bénéficiaires.

Le Conseil départemental de la Gironde augmente de 11% le salaire horaire des aides à domicile. Image d'illustration d'une aide à domicile.

La mesure sera proposée à la prochaine assemblée plénière, en juillet, et pourrait être appliquée à partir de septembre. Jean-Luc Gleyze, président (PS) du conseil départemental de la Gironde souhaite augmenter de 11,3% le salaire horaire des auxiliaires et aides à domicile, le faisant passer de 18,89€ à 21€ par heure. 

Une augmentation pérenne plutôt qu’une prime

« Les  services d’aide à domicile ont particulièrement montré dans la période de crise du covid leur utilité essentielle et vitale pour bon nombre de nos citoyens, soit handicapés soit personnes âgées. […] Il est essentiel qu’elles soient reconnues aujourd’hui. » explique Jean-Luc Gleyze en taclant au passage l’idée d’une prime suggérée par le gouvernement : « L’Etat a proposé une prime mais avec la générosité du porte-feuille des autres puisque c’est aux départements de la financer et nous trouvons que cette prime est une cerise qui cache le véritable gâteau : rémunérer tout le temps correctement les aides à domicile et reconnaître leur travail » affirme le président du conseil départemental.

Aujourd’hui en Gironde, 10 000 auxiliaires de vie interviennent auprès de 22 000 bénéficiaires. Un service en partie pris en charge par le département qui financera 100% de cette augmentation pour qu’il n’y ait pas d’impact sur les bénéficiaires. Cela coûtera un million d’euros cette année, et ensuite 3,5 millions chaque année.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : le quotidien chamboulé des structures accueillant des personnes autistes…

Pendant huit semaines de confinement, et depuis le déconfinement, la manière de travailler a complètement changé dans les structures accueillant des personnes en situation de handicap, et souffrant notamment d’autisme.

Reportage en Vallée d’Aspe.

Alain Quintana, directeur du foyer d'accueil médicalisé pour adultes handicapés Saint-Berthoumieu de Bedous.

À vol d’oiseau, à peine deux kilomètres séparent le foyer de vie l’abri montagnard d’Osse-en-Aspe, et le foyer d’accueil médicalisé (FAM) Saint-Berthoumieu de Bedous. Les deux structures dirigées par Alain Quintana accueillent au total une soixantaine d’adultes atteints de « TSA », les troubles du spectre de l’autisme. Le confinement a mis à l’épreuve les habitudes de fonctionnement.

Une toute nouvelle organisation

L’annonce du confinement a forcé les structures comme le FAM Saint-Berthoumieu à s’organiser différemment. « On a pris du temps à plusieurs avec les équipes et en relation avec l’ARS pour mettre en place toutes les modifications, on n’avait jamais vécu une période aussi mouvementée, reconnait Alain Quintana, chaque résident n’a côtoyé qu’un minimum de personnes par jour, deux encadrants puis deux surveillants de nuit, et on a limité au minimum les interactions avec les autres services, le médecin par exemple ne venait que quand on l’appelait« . Alors qu’en temps normal les activités auxquelles participent les résidents se font dans des salles dédiées, la nouvelle organisation a rapatrié tout ça à l’intérieur des lieux de vie, des bâtiments organisés autour d’un espace central et de chambres individuelles où dorment les résidents. « Le lieu de vie est devenu le lieu central, où manger et dormir, mais aussi, et au contraire de tout ce qu’on pratique depuis quarante ans, le lieu des activités qu’il a fallu adapter ou créer« , explique le directeur de la structure.

Des sorties au grand-air

Dans le même temps, les résidents ont pu profiter du cadre offert par les structures de Bedous et Osse-en-Aspe, pour sortir sans risque : « Nous avons la chance d’être dans cette zone montagnarde pour mettre en place des sorties pédestres autour des établissements en n’allant pas vers les villages, détaille Alain Quintana, dans la limite d’un kilomètre, en petits groupes bien entendu et avec les autorisations et les encadrants qui restent avec le même groupe toute la journée« . Des parenthèses indispensables au bien-être des résidents, dont les aménagements pour les visites de proches étaient plus que délicats.

« Nous pensions avoir à gérer beaucoup plus de difficultés de toute nature, ça ne veut pas dire que nous n’en avons pas eu, liées à ce non-contact, et à cette modification de vie et d’organisation. L’un dans l’autre ça s’est plutôt très bien passé« , loue le directeur des foyers de Bedous et Osse-en-Aspe. Depuis le déconfinement, les retours en famille pour des périodes de quelques jours ont pu s’organiser, dans le respect de consignes pour permettre aux résidents de réintégrer la structure sans risque. D’ailleurs tout le monde a été testé la semaine dernière, sans retour de test positif.

Vers un retour à la normale

Néanmoins, Alain Quintana, après avoir échangé avec les familles, confirme que cette période ne s’est pas passée sans laisser de traces : « J’avais les aveux d’une famille qui a récupéré son protégé pour quelques jours, ils ont trouvé qu’il avait très bien vécu cette période, mais m’ont aussi parlé d’une forme de décompensation : il a passé beaucoup de temps à dormir… Ils ont trouvé que la relation téléphonique qu’il y a eu pendant deux mois était bonne, et ils ont senti ces dernières jours comme un besoin de lâcher-prise. La famille pense qu’il y a eu une forme de tension contenue énorme. Ça nous fait dire que la manière dont on a fonctionné ne peut évidemment pas être un fonctionnement classique amené à continuer« .

Depuis la reprise quasiment normale des structures d’Osse-en-Aspe et Bedous, avec toujours un respect des gestes barrières et certaines adaptations, Alain Quintana est confiant pour la suite, et envisage déjà de pouvoir accueillir de nouveaux résidents très bientôt.

À domicile, les parents parfois démunis

De la même manière, le quotidien des familles ayant une personne atteinte d’autisme à domicile a aussi été bouleversé. Parce qu’il était parfois devenu trop compliqué durant le confinement de continuer à venir pour certains professionnels. « On n’en veut pas aux structures ou aux professionnels, rassure immédiatement Christian Sottou, le président de l’association Autisme Pau Béarn, chacun a fait de son mieux« . Depuis quelques semaines un suivi « normal » a pu reprendre, mais la période a été difficile à traverser reconnait Christian Sottou : « Certains proches ont vu apparaître chez des personnes atteintes d’autisme des troubles du comportement, où constater une aggravation de ces troubles« .

Source FRANCE BLEU.

Le confinement a finalement eu un effet positif sur les habitudes de santé des Français…

Contrairement aux idées reçues, cette période d’isolement a permis de limiter la part de Français se livrant à de «mauvaises pratiques», selon le baromètre santé Odoxa.

Le confinement a finalement eu un effet positif sur les habitudes de santé des Français...

Certains Français ont pris du poids, d’autres ont perdu le sommeil… Mais contrairement aux idées reçues, le bilan du confinement en ce qui concerne la prévention et les bonnes pratiques en matière de santé est finalement plutôt positif, selon le baromètre santé Odoxa pour Le Figaro et France Info publié ce lundi*. La part des Français assurant boire de l’alcool de façon régulière ou occasionnelle est par exemple passée de 57% avant le confinement instauré pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, à 51% après. Même tendance chez les fumeurs, passés de 27% à 23% sur la même période. Ces écarts s’expliquent en partie parce que «tous ces comportements ont une dimension sociale, relève le sondage. On boit davantage, fume davantage, mange davantage (chips, coca, etc.) lorsque l’on est en société».

Autre point positif: la part des personnes pratiquant du sport n’a pas pâti de cette période d’isolement, au cours de laquelle les allées et venues des Français étaient pourtant très limitées. Le sondage assure même que ce confinement a été l’occasion pour un Français sur cinq de découvrir de nouvelles activités sportives ou de relaxation.

Des «mauvais élèves»

Si moins de Français ont eu de «mauvais comportements» de santé pendant le confinement, «ceux qui ont échappé à cette règle vertueuse ont pu nettement «déraper» durant cette période exceptionnelle», note le baromètre Odoxa. Un Français sur trois (35%) a pris du poids (+3,2 kg en moyenne). 19% des personnes interrogées déclarent même avoir pris plus de 5 kilos.

Le sondage montre que si les Français sont ceux qui ont le plus eu tendance à consommer des produits gras ou sucrés (76%), les Britanniques sont ceux qui ont le plus bu d’alcool (58), les Espagnols ceux qui ont le plus fumé (30%). Les Allemands ont eu davantage tendance à prendre des médicaments potentiellement dangereux comme des anxiolytiques ou des somnifères (18%, contre 12% en France).

À l’heure du bilan, après cette période inédite d’isolement, huit personnes sur dix en France et en Europe ont en tout cas bien l’intention de prendre davantage soin de leur santé à l’avenir. «Même si, pour certains, ce pronostic rejoint le souhait voire le vœu pieux, il est tout de même bien probable que cette cruelle expérience collective aboutisse à un «mieux vivre» pour l’immense majorité des Français et des Européens», estime Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa. 46% (contre 30% avant le confinement) des Français interrogés estiment d’ailleurs qu’il faut davantage responsabiliser les individus à leur niveau plutôt que de compter sur l’État (23%) ou l’Europe(8%).

Une certitude enfin pour un grand nombre de personnes interrogées: l’État ne prend pas suffisamment en compte l’avis des scientifiques en matière de santé, que ce soit avant (70%) ou après le confinement (63%).

* Cette enquête a été réalisée par Odoxa et la FG2A avec le concours scientifique de la Chaire santé de Sciences Po et en partenariat média avec Le Figaro et France Info. L’étude est réalisée sur un premier échantillon représentatif de 1000 Français juste avant le confinement, les 12 et 13 mars derniers, puis sur un autre échantillon représentatif de 1000 Français les 13 et 14 mai.

Source LE FIGARO.

Coronavirus : la faible participation au premier tour des municipales aurait permis de sauver des vies…

L’abstention a permis d’épargner près de 6000 décès chez les personnes âgées de plus de 60 ans, selon une étude publiée par trois chercheurs en économie de l’Université de Clermont-Ferrand.

Le 15 mars dernier, l’abstention atteignait un taux record : 55,34 % d’abstention, soit près de 20 points de plus qu’en 2014. Ce faible taux de participation au premier tour des municipales aurait permis de sauver des vies, alors que l’épidémie de coronavirus sévissait déjà sur une grande partie du territoire. C’est, du moins, la conclusion à laquelle ont abouti trois chercheurs en économie de l’université de Clermont-Ferrand, auteurs d’une étude diffusée sur le site de l’IZA, un institut économique allemand. «Si le taux de participation historiquement bas en 2020 avait atteint son niveau de 2014, le nombre de décès aurait été supérieur de 21,8 % à celui qui a été enregistré. Plus des trois quarts de ces décès supplémentaires auraient concerné les personnes de 80 ans et plus», écrivent ainsi les trois économistes Simone Bertoli, Lucas Guichard et Francesca Marchetta. Leur travail n’a pas encore été soumis à l’expertise d’un comité de lecture, préalable à toute publication dans une revue scientifique.

Pour aboutir à ce résultat, les trois économistes se sont appuyés sur les certificats de décès établis par l’Insee. Ils ont ensuite comparé le taux de participation et la surmortalité observée chez les personnes de plus de 60 ans dans les cinq semaines suivant le scrutin. «Si nous nous étions arrêtés là, nous serions toutefois arrivés à un résultat fallacieux. Il a fallu écarter plusieurs facteurs endogènes, dont on ne pouvait pas déterminer les conséquences», précise Simone Bertoli. Selon une enquête du CEVIPOF, une grande majorité des abstentionnistes – 57% d’entre eux – ne se sont pas rendus aux urnes avant tout par crainte du coronavirus. «Si l’abstention a été plus forte dans les régions les plus touchées par l’épidémie, tout simplement parce que les gens ont pris peur voyant leurs proches ou leurs voisins être contaminés par le Covid-19, nous aurions faussement conclu que là où les gens ont plus voté, il y a eu moins de morts», explique le chercheur.

La campagne électorale ne se déroule pas avec la même vigueur dans un village où une seule liste est soumise au vote et là où plusieurs candidats s’affrontent

Simone Bertoli, professeur à l’Université de Clermont-Ferrand

Le corpus choisi comporte également ses défauts. Les certificats de l’Insee sont établis d’après le lieu du décès et non sur le lieu de résidence de la personne ayant perdu la vie. «Cela nous a contraints à écarter toutes les villes qui abritent un hôpital. Car lieu de résidence et le lieu de décès peuvent dans ce cas-là ne pas coïncider», poursuit Simone Bertoli. Les trois économistes ont dû tenir compte d’un autre biais: la «compétitivité électorale». Celle-ci les a obligés à exclure toutes les communes où seul un candidat se présentait. «La campagne électorale ne se déroule pas avec la même vigueur dans un village où une seule liste est soumise au vote et là où plusieurs candidats s’affrontent. Surtout comme l’enjeu est moindre, les électeurs se déplacent en moins grand nombre pour aller voter», explicite-t-il. L’analyse porte finalement sur 33.694 des 34.747 communes françaises, représentant 62 % de la population française. Bilan: la faible mobilisation des électeurs a permis d’épargner près de 6000 décès chez les personnes âgées de plus de 60 ans.

Une précédente étude, diffusée à la mi-mai, avait abouti à la conclusion inverse. Les auteurs de cette dernière analyse avaient confronté les chiffres de la participation au premier tour à l’échelle des départements à la progression du coronavirus au niveau local. «Nous n’avons pas trouvé d’effet statistique du niveau de participation dans chaque département sur les hospitalisations ultérieures pour Covid-19, mesurées localement», indiquait au Monde son coordinateur Jean-David Zeitoun du Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu à Paris. «Dit autrement, ce n’est pas parce que les gens sont plus allés voter dans un département donné que la maladie s’y est propagée plus rapidement en matière d’hospitalisations.» «Le différentiel d’abstention, par rapport à 2014, a pu être du même ordre dans des communes du Grand Est, très touchées, que dans des régions de l’Ouest où la maladie était encore très rare», soulignait pour sa part son coauteur Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’IFOP.

Plusieurs assesseurs et élus, souvent très impliqués dans la campagne, avaient été victimes du virus après le premier tour, alimentant la polémique sur le maintien du vote en pleine épidémie. Les trois économistes de l’Université de Clermont-Ferrand se gardent toutefois de chiffrer le nombre de vies qui auraient pu être épargnées en cas de report de l’élection. «C’est une donnée qu’il est tout simplement impossible à établir. Le chiffre varierait selon la date à laquelle le report du scrutin est décidé. Vous n’arriverez pas au même résultat si Emmanuel Macron l’annonce le 12 mars ou si c’est le premier ministre Édouard Philippe qui le fait deux jours plus tard», soulève Simone Bertoli.

Source LE FIGARO.

Côtes-d’Armor. Son fils handicapé se tue, la mère en colère…

Isolé par le confinement, Elwood Mandart, un homme de 31 ans de Trégueux (Côtes-d’Armor), s’est immolé par le feu, le 31 mai.

Sa maman lance un cri d’alarme sur Facebook.

Elwood Mandart s'est donné la mort, à Trégueux, le 31 mai. Selon sa maman, son décès est lié au confinement.

Aux environs de 22 h, le dimanche 31 mai, Elwood Mandart s’est donné la mort, à Trégueux. Près du centre culturel Bleu Pluriel, l’homme de 31 ans, qui se déplaçait uniquement en fauteuil roulant, s’est aspergé de gel hydroalcoolique, avant de s’immoler.

Lorsqu’une voisine, alertée par les cris, tente, avec un T-shirt, d’éteindre les flammes sur son corps, il lui répond « laisse-moi partir ». Malgré l’intervention de témoins, de pompiers, puis des médecins du centre hospitalier Yves-Le Foll de Saint-Brieuc, il succombe à ses blessures, peu après minuit.

« Il n’en pouvait plus »

Le 8 juin, la maman d’Elwood, Christine Mandart, qui vit dans les Hauts-de-Seine (92), poste un message sur Facebook, qu’elle intitule « les oubliés du confinement ». Pour que ce drame ait un écho. Contactée, elle estime que le confinement a été le déclencheur du geste fatal : « Il n’en pouvait plus, il en avait marre de ne pas pouvoir sortir, il avait besoin de lien social. Cet isolement a eu raison de son moral ».

Son cerveau ayant été privé d’oxygène durant 15 minutes à la naissance, Elwood avait un problème aux jambes, se déplaçait en fauteuil roulant. Ne pouvait aller seul aux toilettes. Des auxiliaires de vie venaient quotidiennement l’aider, « mais malheureusement, si certaines arrivent à prendre le temps, d’autres, pressées par les cadences imposées, restent 20 minutes pour faire les repas en vitesse, puis s’en vont. »

Une société plus attentive

Un handicap qui crée l’isolement, renforcé par le confinement imposé à toute la nation : « Durant cette période, le côté humain n’a pas été suffisamment pris en compte, cela a été la goutte de trop pour lui. Depuis la région parisienne, au-delà des 100 km, je n’avais pas le droit de venir le voir, alors que ça allait mieux quand on se voyait. Il était tellement mal qu’il avait déjà demandé aux pompiers de venir le chercher, quelques semaines plus tôt. Il avait été hospitalisé… puis était retourné chez lui. »

La cérémonie funéraire a eu lieu à Saint-Brieuc, le jeudi 4 juin. Tandis qu’elle vide la maison que son fils occupait, ce vendredi, Christine évoque Elwood comme un garçon « curieux, passionné de musique, qui avait envie d’avoir une vie normale. » Elle aimerait que la société soit plus attentive aux personnes en situation de handicap, isolées, qui ne trouvent pas de travail. La dernière fois qu’elle l’a eu au téléphone, trois jours avant sa mort, « il m’avait dit je t’aime, maman », raconte-t-elle. La dernière fois qu’elle a vu son visage, après le drame, « il avait l’air apaisé, comme s’il dormait ».

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : les mesures de précaution bouleversent le quotidien des malvoyants et des aveugles en Franche-Comté…

La lutte contre la propagation du coronavirus se traduit par de nombreuses mesures souvent visuelles.

Pour les personnes malvoyantes voire aveugles, une simple sortie peut alors devenir un véritable parcours du combattant.

Les personnes malvoyantes et non-voyantes font face à de nouvelles difficultés depuis la mise en place des mesures de distanciation sociale due à la crise sanitaire. / © Alexandre Marchi - maxPPP

Distanciation sociale, sens de circulation… Ces restrictions sanitaires sont rarement adaptées pour les malvoyants et non-voyants. « On doit se tenir à l’écart de tout le monde en ce moment alors que le touché est important quand on ne voit pas bien » explique Roger Chaudy, malvoyant profond.

« La signalétique mise en place peut représenter un danger pour les malvoyants » alerte Nadia Butterlin, présidente du comité associatif Valentin Haüy du Doubs. Les plots, cônes ou cordes aident au suivi du sens de circulation, en magasin ou ailleurs. Pourtant, ils sont « comme un piège dans lequel les malvoyants peuvent tomber » ajoute-t-elle.

Une règlementation sanitaire difficile à respecter

Dès le confinement, le quotidien des personnes ayant un handicap visuel a été bouleversé. « Je n’avais plus mes repères quand je sortais dans la rue, et il n’y avait personne pour m’aider » se rappelle Patricia Choulet, qui est aveugle.

Et l’arrivée du déconfinement et des nombreuses mesures de précautions n’ont rien arrangé.  « C’est compliqué de gérer les distances quand on est seul » estime-t-elle.

S’adapter à ces nouvelles conditions sanitaires n’a pas toujours été simple pour les personnes avec une déficience visuelle. « On ne sait pas ce que signifie le marquage au sol » entame Roger Chaudy. « Si les explications sont visuelles, comme souvent, on ne comprendra pas ce que ça veut dire » considère-t-il.

« Ma vie n’est plus comme avant », Patricia Choulet, non-voyante.

« Le peu d’autonomie qu’ils avaient, ils l’ont perdue » s’inquiète Nadia Butterlin. « Ils se mettent en danger dès qu’ils sortent seuls » renchérit-elle.

Et ce n’est pas Patricia Choulet qui en dit le contraire. « Je ne sors plus comme avant » confie-t-elle. Même avec un chien-guide, les sens de circulation sont difficiles à respecter. « Quand on dit de sortir à un chien-guide, il se dirige vers la sortie la plus proche qu’il y ait un circuit en place ou pas » détaille-t-elle.

Roger Chaudy a une très faible vue. Il peut distinguer certains éléments qui l’entourent. Les vitres en plexiglas mises en place dans de nombreux magasins sont pour lui un obstacle important. « Les lumières se reflètent dans ces vitres au point qu’elles deviennent opaques pour moi » indique-t-il.

Des solutions existent pour faciliter le quotidien des personnes ayant un handicap visuel

L’association Valentin Haüy aide au développement de l’autonomie des malvoyants et des non-voyants. Pour le comité départemental du Doubs, présidé par Nadia Butterlin, il faut une « compensation auditive. » Elle conseille, par exemple, l’enregistrement de messages vocaux comme alternative aux affiches et signalétiques.

Roger Chaudy et Patricia Choulet, eux, comptent sur l’entraide entre les voyants et les non-voyants. « La solidarité est la solution » explique Patricia Choulet. Et pour respecter la distanciation physique d’un mètre, il suffit d’aider la personne non-voyante en lui parlant. « On peut nous guider à la voix » explique-t-elle, s’imaginant dans la situation où un sens de circulation est à suivre.

Source FR3.