“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants…

Le voyage en Flixbus d’une mère de famille, qui souffre d’un handicap physique, et de ses deux enfants a tourné au calvaire lorsque le chauffeur est reparti sans eux après une pause déjeuner à Nivelles.

La femme a livré le récit de ce trajet pour Le Parisien.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants

Une halte à Nivelles s’est transformée en véritable galère pour cette famille parisienne. Comme elle le raconte au quotidien Le Parisien, Ayse, accompagnée de ses deux jumeaux de 13 ans, sont partis mercredi dernier à bord d’un Flixbus d’Orly pour aller à Nimègue, aux Pays-Bas, où sa sœur habite. Neuf heures de trajet sont au programme. Au bout de quatre, à 12h30, le bus s’arrête sur l’aire de Nivelles. Les passagers sont “obligés” de descendre, s’étonne Ayse, qui a l’habitude de rester à bord des cars pour déjeuner.

“Une ou deux minutes de retard”

C’est effectivement plus pratique pour cette femme de 47 ans, handicapée physique après avoir subi il y a trois ans une entorse de la cheville “qui n’a jamais guéri”. Depuis, elle ne travaille plus et se déplace en béquilles. Sauf pendant ce voyage, car “faire de la marche n’était pas prévu”. Avant de quitter le car, Ayse demande au chauffeur le temps de la pause: “40 minutes” rétorque-t-il.

35 minutes plus tard, Ayse commence à regagner le parking. Par précaution, elle autorise ses deux enfants à aller plus vite qu’elle afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de mésaventure. Malheureusement, le bus n’est plus là quand les jumeaux arrivent. “On avait à tout casser une ou deux minutes de retard”, regrette-t-elle.

Le début de la galère pour la mère de famille. Elle réserve un taxi pour rejoindre la gare de Nivelles, puis emprunte un premier train vers Bruxelles, puis un second vers Boxmeer, où sa sœur viendra récupérer toute la petite famille. Avant cela, la femme habitant aux Pays-Bas est allée à Nimègue pour récupérer les bagages des Français restés dans le bus… mais aussi pour avoir des explications.

Pas de “faute” selon Flixbus

Selon elle, le chauffeur était “pleinement conscient” que des passagers manquaient à l’appel en repartant de l’aire de Nivelles. “Je lui ai demandé où était ma sœur, il a répondu : ‘Je ne suis pas une nounou et je ne suis pas responsable’. Il n’en avait rien à fiche et il a dit que ce n’était pas ses affaires”, raconte-t-elle à Le Parisien.

Ayse attend de Flixbus des “excuses”. “Je leur demande de prendre en considération qu’ils transportent des humains, pas du bétail. Et qu’on ne soit pas considéré comme des chiens abandonnés”, s’emporte-t-elle. La Parisienne réclame également un remboursement de son itinéraire bis.

Contactée par le média, la compagnie concède que l’incident est “regrettable” mais n’envisage pas de remboursement car aucune “faute” n’a été constatée. Le bus “s’est arrêté exactement 46 minutes”, sur l’aire, soit “de 12h30 à 13h16″, selon le relevé du capteur GPS. “Dix ou vingt minutes de retard, j’aurais pu comprendre et j’aurais dit que c’était de ma faute”, souffle Ayse, qui affirme avoir “essayé d’expliquer” son handicap au chauffeur. Ses difficultés à se déplacer sont forcément visibles, précise-t-elle.

Sans avoir eu gain de cause, la famille s’apprête à reprendre un Flixbus pour le trajet retour ce mercredi soir, à son grand regret: “Mes enfants ne veulent plus prendre le bus mais je n’ai pas le choix, car je ne peux pas conduire”. En espérant que les trois personnes ne tombent pas sur le même chauffeur…

Source 7 sur 7.

Des séances d’initiation au sauvetage sportif pour les jeunes en situation de handicap…

L’association de sauvetage et d’éducation à la sécurité du Cotentin (Ases) vient d’être agréée pour initier des jeunes non-valides au sauvetage sportif.

Il est encore rare de voir des clubs sportifs proposer des activités mixtes entre valides et personnes en situation de handicap.

Des séances d'initiation au sauvetage sportif pour les jeunes en situation de handicap. Né en Australie, le sauvetage sportif s'inspire des missions de sauvetage de manière ludique.

Tourlaville, Cherbourg-en-Cotentin, France

Cela faisait un certain temps que le club de sauvetage du Cotentin cherchait à rendre ses activités plus inclusives, quand les membres sont tombés sur une initiative australienne. « Starfish Nipper » permet à des jeunes en situation de handicap de découvrir le sauvetage sportif : une manière ludique de s’initier au sauvetage. Pour le trésorier de l’association, David Pichon, il s’agissait de faire connaître son sport mais aussi le milieu marin « à des jeunes qui n’ont pas forcément l’habitude d’y évoluer. » L’Ases Cotentin vient d’obtenir l’agrément, c’est le premier club en France à proposer cette mixité.

A l’occasion de la première séance vendredi à Collignon, la météo en a rebuté plus d’un. Mais une douzaine de jeunes membres ont bravé le vent et les nuages pour participer aux activités. Richard, 24 ans, est autiste. surtout grand amateur d’activités sportives. « On a surfé, on a nagé, on a appris à sauver quelqu’un en retournant la planche… C’est cette sensation sportive qui me plaît », confie-t-il en sortant de l’eau, avant d’ajouter : « mélanger neurotypiques [les personnes qui ne sont pas autistes, ndlr] et personnes handicapées, ça permet aussi de créer plus de lien et de solidarité« .

Pour continuer sur sa lancée et attirer du monde, le club compte organiser très vite de nouvelles séances.

Source FRANCE BLEU.

Electricité : que valent les offres spéciales Linky des fournisseurs ?…

A en croire Enedis, les économies qui seront rendues possibles par le nouveau compteur suffiront largement à compenser son coût.

En réalité, les simulations que nous avons réalisées démontrent le contraire.

Compteur LINKY.

Sur ce coup-là, on ne peut pas dire que Patrick ait tiré le gros lot. Après la pose d’un compteur Linky dans sa maison de Broons (Côtes-d’Armor), sa facture d’électricité s’est envolée comme un ballon d’hélium. Et pour faire bonne mesure, EDF lui a envoyé un rappel de 4.500 euros à payer sans délai. Au début, ce malchanceux a cru à une erreur. Mais on lui a fourni des explications, et il s’est avéré qu’elles tenaient la route : en fait, son boîtier précédent, un vieux clou qui tournait un peu au petit bonheur, sous-estimait systématiquement sa consommation. Si bien que, depuis des années, Patrick ne payait pas son dû. Avec le nouvel appareil, ce sera fini de rigoler…

Même si, pour la plupart d’entre eux, la mauvaise surprise a été moins rude, Enedis admet qu’un certain nombre d’abonnés ont connu – ou connaîtront – la même mésaventure. Et il reconnaît que, dans certains cas, Linky en a obligé d’autres à souscrire un nouveau contrat plus onéreux, correspondant vraiment à leur consommation. Le phénomène est certes limité puisque, d’après les données récoltées par le médiateur national de l’énergie au premier semestre 2018, seuls quelques dizaines de litiges auraient concerné des hausses de facture à la suite de la pose du nouveau boîtier. Mais il est suffisant pour attiser la rumeur : en plus de diffuser des ondes dangereuses et de piller nos données personnelles, Linky serait une bien mauvaise affaire pour les abonnés.

Une facture qui devrait être salée

Ce qui est sûr en tout cas, c’est que nous allons devoir en payer le prix jusqu’au dernier centime. En 2011, Eric Besson, alors ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, avait pourtant promis que « le déploiement du nouveau compteur serait gratuit ». Mais ça, comme on dit maintenant, c’était avant. En fait, à partir de 2021, Enedis commencera à se rembourser son investissement (5,7 milliards d’euros) sur notre dos, par le biais d’une augmentation du Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), une taxe que tous les clients paient via leur facture. Selon les calculs de l’UFC- Que choisir, le surcoût devrait représenter environ 15 euros par an et par foyer, payable pendant une décennie, de 2021 à 2031.

Quitte à nous faire les poches, Enedis a d’ailleurs compté large puisque, d’après un rapport de la Cour des comptes paru en février 2018, l’augmentation du Turpe lui permettra non seulement de rentrer dans ses frais, mais aussi de générer un excédent de 506 millions d’euros. De quoi financer en partie les incroyables privilèges dont bénéficie toujours le personnel sous statut de cette noble maison. Scandaleux ? Pas du tout, répond l’opérateur. A l’en croire, l’augmentation différée du Turpe sera en effet largement compensée par les économies d’énergie que le nouveau compteur nous permettra de faire. En somme, Linky serait un marché gagnant-gagnant pour lui, pour nous, et pour la planète. Vrai espoir ou propos d’ivrogne ?.

Faire des économies en adoptant les bons gestes ?

Pour le savoir, nous avons demandé aux experts de BeMove, une société spécialisée dans l’aide à l’ouverture de nouveaux contrats d’énergie, de faire les calculs, en fonction des possibilités offertes par le nouveau compteur. En plus de transmettre les relevés tout seul, Linky est en effet capable de donner une vision précise de la consommation dans le temps. Certes, son écran se contente d’afficher cette donnée en instantané, comme les boîtiers précédents. Mais les applications qui lui sont dédiées (Enedis, EDF, ou encore Direct Energie en proposent une) permettent d’en connaître l’historique, de faire des comparaisons heure par heure ou jour par jour, ou encore de comparer sa consommation avec celle d’un foyer type de même profil. Grâce à quoi, les fournisseurs d’électricité peuvent désormais proposer des contrats beaucoup plus fins que par le passé, collant parfaitement aux habitudes des clients. Ils peuvent, par exemple, faire varier les tarifs selon le jour et l’heure, proposer des réductions le week-end et les jours fériés, et même contrôler à distance l’utilisation d’un ballon d’eau chaude. D’après les calculs réalisés par la CRE (Commission de régulation de l’énergie) c’est essentiellement cela qui doit permettre aux ménages de faire des économies…

Encore faudrait-il, pour cela, que les abonnés connaissent les bons gestes et qu’ils prennent le temps de les faire. Il y a quelques années, Enedis avait promis de les y former. Mais dans deux rapports différents, la Cour des comptes et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ont estimé que l’électricien était loin d’en faire assez sur ce plan. Cela ne veut pas dire qu’Enedis reste les bras croisés. En partenariat avec l’association UnisCité, il a, par exemple, envoyé des jeunes en service civique expliquer aux clients comment réaliser des écogestes avec le nouveau compteur, via l’opération « volontaires de la transition énergétique ». « Nos ambassadeurs conseillent par exemple d’utiliser certains appareils électriques la nuit au vu de la consommation affichée par le compteur », témoigne Aurore Schneekönig, coordinatrice des équipes sur la métropole bordelaise. Résultats ? A l’occasion d’un challenge organisé sur deux semaines, les clients participants ont réussi à réduire leur facture en moyenne de 8 à 10%, et même de 21% pour le gagnant du challenge. Mais ces prouesses réalisées en laboratoire sont difficilement reproductibles dans la réalité, un peu comme les consommations théoriques des voitures affichées par les constructeurs.

La plupart des nouvelles offres tarifaires ne compenseront pas le prix du compteur

Pour le moment, les contrats conçues pour Linky se comptent en effet sur les doigts de la main, que ce soit chez les acteurs historiques comme EDF ou chez les fournisseurs nés de l’ouverture à la concurrence comme Direct Energie ou Ohm Energie. Et les simulations réalisées pour Capital par BeMove – voir les 4 tableaux ci-dessous – donnent des résultats bien médiocres. En fait, l’opération ne serait rentable – et encore, très faiblement – que pour les ménages possédant une résidence secondaire et ayant opté pour un contrat heures pleines/ heures creuses. Pour le reste, les économies réalisées ne suffiraient pas à compenser la hausse du Turpe. Pire, dans certaines configurations, la nouvelle donne pourrait vous faire perdre de l’argent, notamment si vous possédez une voiture électrique et que vous optez pour le contrat Vert électrique d’EDF.

Plus d’informations, des comparaisons très intéressantes, cliquez ici.

Source CAPITAL.

Handicap : un site référence les lieux accessibles en Corse….

Depuis le début du mois d’août, en Corse, un site recense les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR).

La plateforme vise à faciliter la vie des PMR, mais aussi à contribuer au développement du tourisme pour personnes handicapées.

Depuis le début du mois d’août un site recense les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite en Corse. / © Kenzo Tribouillard / AFP

C’est en regardant plusieurs reportages sur les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite (PMR) en Corse que l’idée germe dans l’esprit de Léo Martelli.

Après quelques recherches, l’absence d’information sur les lieux accessibles aux PMR lui saute aux yeux. « Il y a bien un label, Tourisme et Handicap, qui référence tous les sites accessibles aux personnes handicapées sur le continent. Mais il n’y avait rien pour la Corse », explique-t-il.

« On démarche aussi les commerçants »

Concepteur d’une application mobile, Léo Martelli se lance alors dans la création d’un site. Disponible depuis début août, parallel-tourism.com répertorie déjà les plages, les transports et les festivals.

Le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. « On démarche aussi les commerçants. L’idée est de faire payer le référencement, 50 % des bénéfices seront reversés à des associations locales d’aide aux handicapés et les 50 % restants serviront à rémunérer un stagiaire chargé des recherches », détaille Léo Martelli.

Il espère que des associations ou des particuliers le contactent, « afin de répondre au mieux aux besoins via des partenariats », précise-t-il.

Développer le tourisme

En plus de faciliter la vie quotidienne des PMR, cette plateforme compte contribuer au développement du tourisme pour personnes handicapées. « Cela représente une économie non-négligeable. Certes, des choses existent, mais il en manque encore beaucoup », soutient Léo Martelli.

Une question subsiste dans la tête du créateur de parallel-tourism.com. Cette création permettra-t-elle une prise de conscience globale quant à l’accessibilité des lieux publics ?

Une application mobile doit être lancée dans les jours à venir.

Source FR3.

A Cagnes-sur-Mer, un championnat du monde de pétanque… assise. Discipline sportive où les handicapés peuvent se mesurer à égalité avec les valides…!

Cinquante boulistes s’affrontent ce jeudi pour remporter le titre de champion du monde de pétanque assise.

Et ça fait 37 ans que ça dure.

Les parties se jouent en doublettes. / © M.B./FTV

C’est un championnat du monde pas comme les autres. A Cagnes-sur-Mer, un tournoi de pétanque où l’on joue assis se déroule chaque année…

« C’est plus dur que pétanque traditionnelle, mais c’est une question d’adresse aussi, commente en expert Dominique Aquilino, joueur de pétanque de niveau européen et cinq fois vainqueur de cette compétition atypique. »

Que l’on tire ou que l’on pointe, que l’on soit valide ou non, l’accoudoir oblige à changer son geste. Alors, il faut ruser. Janick Semavoine, amputé de la jambe gauche, a trouvé un astuce :

La chaise, j’essaie de l’orienter légèrement vers la gauche pour me libérer le bras

L’un des meilleurs est un Toulousain. Genezio Hoarau a perdu l’usage de ses deux jambes et de son bras gauche en 2006 dans un accident du travail. Bouliste depuis l’âge de 6 ans, il s’est adapté à son handicap.

Dans son fauteuil avec sa seule main droite, il a remporté les deux dernières éditions du mundial. « Je joue contre des valides, j’arrive à me qualifier, je gagne des concours contre des valides. »

Ce championnat atypique existe depuis 37 ans. Depuis que René Garcia, l’organisateur du mondial de pétanque assise, en a eu l’idée un beau jour de 1983.

« J’ai tenu à créer une discipline sportive où les handicapés puissent se mesurer à égalité avec les valides. Le joueur handicapé est habitué à jouer dans son fauteuil, pour le valide c’est plus difficile… Pour éviter l’accoudoir il perd 50 à 60% de ses capacités, ce qui permet d’équilibrer. »

Cette année, la compétition a attiré 50 joueurs.

Un Niçois en fauteuil roulant bloqué chez lui pendant une semaine à cause d’une panne d’ascenseur…!

La dernière fois, il avait passé deux semaines enfermé dans son appartement.

Colère du jeune homme qui se sent délaissé.

Il raconte à France Bleu Azur.

Alrick Trueba, un niçois en fauteuil, a vécu un calvaire

Nice, France

Il est handicapé en fauteuil roulant et pendant sept jours il a été condamné à rester enfermé dans son appartement à cause d’une panne d’ascenseur.

Alrick Trueba a 28 ans, il habite à Nice au deuxième étage d’un logement social qui lui a été attribué par la municipalité. Handicapé depuis la naissance, il se réjouit d’avoir pris son « indépendance du foyer familial ». Mais depuis 7 ans, Alrick se retrouve régulièrement isolé en raison de pannes d’ascenseur à répétition. Cette semaine, il est resté enfermé sept jours avant l’intervention d’un technicien. La précédente panne avait duré près de quinze jours, c’était il y a quelques mois. Une situation invivable :

« Une fois pendant mes études je devais passer un examen à la fac pour valider mon année. J’ai croisé un voisin qui rentrait de son travail de nuit, il a dû me porter à la force des bras sur deux étages pour que je puisse me rendre à la fac » – Alrick Trueba

Incompréhension et colère

Totalement isolé en cas d’incident, l’homme ne comprend pas qu’un logement en étage puisse être attribué à une personne en fauteuil roulant : « On ne prévoit pas les pannes d’ascenseur. Il y a pourtant des lois qui ont été votées depuis 2005 pour faciliter la vie des personnes en situation de handicap et on a toujours des situations aberrantes. » s’agace le jeune homme.

Alrick en appelle aux autorités municipales et nationales pour prendre en compte ces dysfonctionnements. Il rédige actuellement un courrier détaillé à la municipalité de Nice pour obtenir un changement de domicile en rez de chaussée.

Source FRANCE BLEU.

États-Unis. Incapable de payer les frais médicaux de sa femme, il la tue avant de se suicider…!

Mercredi dernier, un septuagénaire s’est donné la mort après avoir mis fin aux jours de sa femme malade.

La police a expliqué que le meurtrier avait laissé une note à l’attention du shérif, où il explique ses inquiétudes quant à son incapacité à payer les futurs frais médicaux de son épouse.

États-Unis. Incapable de payer les frais médicaux de sa femme, il la tue avant de se suicider

Le drame se déroule à Ferndale dans l’État de Washington aux États-Unis, ce mercredi 7 août. Un homme de 77 ans se serait suicidé après avoir tué sa femme, selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par le shérif Bill Elfo du comté de Whatcom, sur Facebook, et rapporté par People.

Brian S. Jones, le mari, aurait téléphoné aux urgences peu avant son acte aux alentours de 8 h 30 du matin, en disant « Je vais me suicider », arapporté le shérif.

Une note à l’attention du shérif

Malgré des dissuasions de la part de son interlocuteur, le mari explique qu’il a écrit une « note pour le shérif avec des informations et des instructions », avant de préciser qu’ils « seront dans la chambre ».

À l’arrivée de la police, c’est déjà trop tard. Les autorités locales retrouvent les deux corps inanimés, morts par arme à feu. Dans ses explications laissées au shérif, le septuagénaire relate « les graves problèmes médicaux de sa femme », et craint « que le couple n’ait pas assez de ressources pour payer les soins médicaux. »

Interrogé par People, le médecin légiste du comté de Whatcom détaille que le mari a tiré sur sa femme, Patricia Whitney-Jones, âgée de 76 ans, avant de retourner l’arme de poing semi-automatique sur lui-même. En fonction de ces éléments, la police privilégie la piste du meurtre-suicide.

Le shérif a fait part de son émotion sur Facebook en déclarant : « C’est tellement tragique que l’un de nos aînés se trouve dans une situation de désespoir telle qu’il puisse penser que le meurtre et le suicide sont sa seule option. »

Source OUEST FRANCE.

Cancer de l’ovaire. Une nouvelle avancée importante dans le traitement de la maladie…

Une percée scientifique importante a été accomplie récemment dans le traitement du cancer de l’ovaire.

Deux chercheuses québécoises ont découvert le rôle crucial d’une protéine dans le développement des métastases.

Cette avancée majeure pourrait changer le cours de la lutte contre ce cancer particulièrement meurtrier.

Cancer de l’ovaire. Une nouvelle avancée importante dans le traitement de la maladie

En France, le cancer de l’ovaire fait plus de 3 500 victimes chaque année. Difficile à diagnostiquer, il est souvent découvert à un stade très avancé. Cette maladie silencieuse est la première cause de décès par cancer gynécologique, juste après le cancer du sein.

Mais une découverte scientifique vient apporter un nouvel espoir : deux chercheuses québécoises ont découvert le rôle crucial d’une protéine dans le développement des métastases, responsables de 90 % des décès, rapporte LCI ce lundi 12 août. La neutralisation de cette protéine offrirait un nouvel espoir aux patientes souffrant d’une forme avancée de cancer ovarien. Ces travaux ont été publiés en juin dernier dans la prestigieuse revue Nature.

Une protéine à « désactiver »

Les scientifiques ont travaillé à partir de tissus provenant de chirurgies effectuées sur des patientes atteintes, ce qui leur a permis de constituer une forme de « biobanque ». « On a comparé les cancers les plus malins, les plus meurtriers, avec des cancers dits de faible malignité, et on a tenté de voir ce qu’il y avait de différent au niveau cellulaire », explique Anne-Marie Mes-Masson, interrogée par Radio Canada.

Les chercheuses ont alors découvert que certaines protéines étaient « surexprimées » dans les cancers les plus agressifs. Mieux encore, en désactivant l’une de ces protéines, baptisée Ran, les cellules cancéreuses se mettaient à mourir rapidement.

Une percée scientifique majeure

Cette fameuse protéine Ran serait en fait essentielle au déplacement des cellules cancéreuses. En la désactivant, la capacité de déplacement des cellules s’en trouve amoindrie. Ce phénomène réduirait également la capacité de création des métastases, ces « extensions » du cancer qui aggravent sa dangerosité. Dans de précédents travaux effectués sur des souris, les chercheuses avaient déjà constaté que l’inhibition de la protéine Ran pouvait conduire à la disparition des tumeurs.

Forte de ces découvertes, les scientifiques québécoises travaillent désormais à la conception de molécules capables d’inhiber l’action de la protéine Ran et espèrent que leur stratégie permettra de combattre d’autres types de cancer, comme celui du sein ou du pancréas. Des essais cliniques sont prévus chez l’humain.

Source OUEST FRANCE.

« Plus belle la vie » : un acteur trisomique rejoint le casting de la série de France 3…

Samuel Allain Abitbol incarnera le nouveau barman du Mistral à partir du 21 août.

Samuel Allain-Abitbol incarnera le nouveau barman du Mistral dans "Plus belle la vie" à partir du 21 août 2019. 

C’est une première pour la série de France 3. L’acteur Samuel Allain Abitbol, atteint de trisomie, rejoindra le casting de Plus belle la vie le 21 août, selon BFMTV qui cite une information de Purepeople. La nouvelle a été annoncée le 4 août par le compte Instagram Les Comédiens de PBLV.

Son personnage incarnera Rémy, « le nouveau barman du Mistral » et son « apprentissage risque de mettre les nerfs de Barbara à rude épreuve », indique Purepeople, précisant qu’il « pourra compter sur le soutien de Claire (Annie Grégorio) ».

« Depuis dix-huit mois, on réfléchit à l’introduction d’un personnage trisomique », avait déclaré en mars dernier à L’Obs Sébastien Charbit, le producteur du feuilleton. « C’est assez compliqué car cela suppose que le comédien ait un accompagnant, soit très encadré. Mais, ça y est, on a trouvé l’histoire et on se met en quête du bon comédien auprès de compagnies de théâtre qui travaillent avec des trisomiques », avait-il alors indiqué.

Source FRANCE INFO.

Grève aux urgences: trois raisons qui annoncent une rentrée musclée…

SOCIAL Depuis mars, certains paramédicaux dans des services d’urgences sont en grève, un mouvement social inédit qui pourrait s’élargir encore car certains médecins menacent de rejoindre la mobilisation.

Grève aux urgences: trois raisons qui annoncent une rentrée musclée...

  • Certains paramédicaux sont en grève depuis la mi-mars pour demander plus de moyens pour les urgences.
  • Malgré des promesses d’Agnès Buzyn, une mission qui doit rendre ses conclusions à l’automne et les vacances d’été, ce mouvement social perdure et même s’accroit.
  • A leur tour, des médecins, par le biais de l’Association des médecins urgentistes de France font entendre leurs revendications et menacent de se mettre à leur tour en grève.

Les vacances d’été n’ont pas sonné la fin de la mobilisation dans les urgences de France… bien au contraire. Entamé mi-mars, le mouvement de grève des infirmières, aides-soignants, brancardiers, parti de l’hôpital Saint-Antoine à Paris a essaimé en régions pour atteindre 217 services d’urgences ce lundi 12 août. Si les paramédicaux continuent de clamer leur colère, affiches et brassards « en grève » au bras (étant tenu à un service minimum, ils assurent leur travail mais avec un brassard en grève), mais aussi via un tout nouveau site internet du collectif Inter-Urgences, c’est au tour des médecins urgentistes de menacer de rejoindre la fronde. Tous et toutes promettent à la ministre de la Santé une rentrée musclée…

Pourtant, Agnès Buzyn avait espéré calmer la colère en juin, en promettant 70 millions d’euros dans l’immédiat. Une enveloppe qui devait permettre d’augmenter les effectifs pendant l’été (15 millions d’euros) mais aussi d’assurer une prime de 100 euros net par mois pour les paramédicaux sous l’eau. Loin des revendications du collectif Inter-urgences, qui structure la mobilisation depuis mars, qui demandait 10.000 postes supplémentaires et 300 euros de prime mensuelle.

Les paramédicaux toujours mobilisés

La ministre s’était aussi engagée à prendre des mesures concrètes à l’automne, après qu’une mission pilotée par Thomas Mesnier, député LREM et ancien urgentiste et Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière et chef du Samu de Paris aura rendu ses conclusions. Une mission à laquelle des représentants du collectif Inter-Urgences doivent participer, avec une réunion le 2 septembre.

« Ils veulent nous écouter, très bien, mais nous on souhaite de vrais échanges, pas des effets d’annonce, se méfie Abdel Dougha, aide-soignant aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine. Les revendications sont les mêmes depuis le début et resteront les mêmes. On veut du concret, du lisible. Et savoir comment et où les moyens seront affectés. Pour cet été, la ministre nous avait promis des renforts, or, sur le terrain, dans certains endroits, on n’a pas vu de changement. Mais peut-être que la période estivale dure longtemps pour la ministre… », ironise le trésorier du collectif Inter-Urgences. L’été n’a pas essoré ce mouvement inédit, parti de la base et de plus en plus structuré. Dans certaines communes, le ras-le-bol des soignants est relayé et soutenu par la population. Ainsi, médecins, paramédicaux et citoyens s’activent pour demander la réouverture de la maternité du Blanc ou celle  des urgences de Sistéron fermées toutes les nuits à partir de 20h30 depuis le 15 juillet.

« C’est l’espoir qui alimente la mobilisation »

Mais les situations ne sont pas semblables dans tous les services d’urgences. Ainsi, localement, certaines situations s’améliorent. A Paris, sept services d’urgence ont levé la grève après avoir obtenu des postes de l’AP-HP, même s’ils restent solidaires de leurs compagnons. « Au niveau national, on est loin d’avoir obtenu gain de cause, regrette Abdel Dougha. Et avec certaines Agences régionales de santé, on se heurte à un mur. » Pourquoi, selon lui, ce mouvement social perdure ? « On fait face à une maltraitance institutionnelle, c’est l’espoir de faire changer les choses par le biais du collectif qui alimente la mobilisation », assure Abdel Dougha.

Les médecins vont-ils rejoindre le mouvement ?

Mais ce mouvement social pourrait vivre un tournant à la rentrée pour deux raisons. La première, c’est que Thomas Mesnier, député chargé de cette mission sur les urgences, assure chez nos confrères du Parisien que des mesures pourraient être annoncées dès septembre. Surtout, les médecins pourraient venir grossir les rangs des grévistes. Vendredi dernier, l’Association des médecins urgentistes (AMUF) a publié un communiqué en ce sens.

Afin d’éviter la fuite de nombre de médecins urgentistes vers le privé, l’association demande deux mesures : aligner l’indemnité de garde des praticiens hospitaliers sur celles des universitaires, soit la passer d’environ 265 euros à 480 euros. Deuxième pan : l’octroi systématique de la prime d’activité multisites dont le montant est d’un peu plus de 400 euros. « Aujourd’hui la notion de site n’est plus pertinente avec la fusion des hôpitaux et la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire (GHT), justifie Christophe Prudhomme, porte-parole de l’AMUF. Par exemple, quatre hôpitaux sont regroupés dans le GHT Nord-Seine-et-Marne, vous pouvez donc travailler à Meaux et à Coulommiers sans toucher cette prime multisites. »

Des exigences ambitieuses ? « On a bloqué les rémunérations à l’hôpital public depuis 2010, il y a une concurrence forte du privé et de l’intérim, les médecins s’en vont, prévient Christophe Prudhomme. On ne peut pas continuer comme ça. L’argent, il y en a, mais pas pour les services publics ! » Et l’urgentiste de souffler une solution pour financer ces mesures : supprimer la taxe sur les salaires, qui rapporterait 4 milliards aux hôpitaux publics, selon lui. Un amendement dans ce sens devrait être déposé lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à l’automne. Une piste que ne manqueront pas de suggérer les représentants de l’Amuf qui doivent rencontrer le directeur adjoint d’Agnès Buzyn fin août.

Une rentrée tendue

La ministre de la Santé risque donc d’avoir une rentrée assez mouvementée. Avec, déjà, une journée de grève prévue le 11 septembre à l’appel de la CGT Santé Action Sociale. D’ici là, le collectif Inter-Urgences, qui prévoit une assemblée générale le 10 septembre, saura si l’hypothèse d’une grève des médecins se vérifie. « On a accompagné le mouvement des paramédicaux, leurs revendications nous paraissaient prioritaires et on ne voulait pas leur faire concurrence, assure Christophe Prudhomme. Mais devant le blocage du gouvernement, l’ampleur des enjeux, la colère de nos collègues et la dégradation de la situation ces derniers mois, nous avons décidé de nous faire entendre. Si pour se faire comprendre, il faut mettre le souk, on le fera ! », tempête l’urgentiste.

De son côté, le collectif Inter-Urgences espère qu’un éventuel mouvement social des médecins urgentistes accroisse leur légitimité et visibilité. Et Abdel Dougha de prévenir : « On ne refuse aucun soutien, mais il ne faudrait pas que la colère des paramédicaux soit effacée par les médecins, souvent plus écoutés par la hiérarchie, alors qu’on est à l’origine de la contestation. »

Source 20 MINUTES.