Seloncourt | Handicap – La Maison d’accueil spécialisée chante et filme son quotidien… Vidéo…

Un clip retraçant les journées des résidents de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) et du personnel est actuellement diffusé sur YouTube.

Sur le refrain des Trois cafés gourmands, les salariés racontent « La Vie en cathéter ». Touchant et instructif.

Handicap - La Maison d’accueil spécialisée chante et filme son quotidien... Vidéo...

« On va vous présenter notre doux coin de paradis, ces quatre murs de pierre où on a nos repères. Mais par quoi commencer pour décrire la journée… ». Sur le refrain des Trois cafés gourmands (« nos souvenirs »), le quotidien de la Maison d’accueil spécialisée (MAS) de Seloncourt défile. Tout le monde a joué le jeu : 31 résidents polyhandicapés (ndlr : sur 49 dont 8 en accueil de jour), les soignants, les éducateurs, les cuisinières, les animateurs. Oui, par quoi commencer dans « La Vie en cathéter » (titre du film) où les journées sont si riches mais si épuisantes ? Où il y a tellement de choses à dire sur le travail d’équilibriste mené par le personnel partagé entre ses missions médicale et éducative ? « Il faut trouver le juste milieu. Notre objectif est de montrer qu’ici, une personne polyhandicapée peut se recréer, s’épanouir, être heureuse », souligne la directrice, Katia Guihal-Roy.

Gros plan sur les soignants « dont on a besoin évidemment avec leur mal de rein » (sic), « la déco pourrie » (sic) qui sera rafraîchie, les grandes tablées du midi, les murs ornés de peintures réalisées par les résidents, les salariés surbookés « comme des ministres » (et sans doute plus) qui repoussent chaque jour leurs limites pour améliorer le bien-être de leurs protégés. « Il n’était pas question de taire les difficultés mais d’en parler de manière positive », insiste la responsable.

Pierre Chevré, en service civique à l’ADAPEI du Doubs dont dépend la structure, a réalisé ce clip infiniment touchant où les scènes de tendresse se multiplient. Par exemple, une animatrice caresse avec une fleur la joue d’une dame assise sur une balançoire. «Ici, c’est notre maison… Je te donne mon cœur, tu me donnes du bonheur », fredonnent les employés.

https://youtu.be/qDeCqBMChdM

Sensibiliser un jeune public

Focus aussi sur l’histoire d’amour de Lucine, 25 ans et d’Alexis, 21 ans, qui dansent en faisant tourner leur fauteuil roulant. Ils sont heureux, ils se marieront l’année prochaine. «Je suis moi-même handicapé. J’ai souffert du regard des autres, des réflexions. J’aimerais sensibiliser un jeune public », observe Pierre Chevré qui entame, à la rentrée, une licence de psychologie à Nancy. À noter, enfin, la formidable solidarité du personnel de la MAS. « Cette force du collectif » que défend, dans un autre style, le slameur Grand Corps Malade et qui permet, chaque jour, de surmonter les chagrins ainsi que les embûches.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte…

Des habitants de l’Ain ont déposé une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » le 19 août.

La première dans le dossier des « bébés sans bras ».

Bébés nés sans bras : une famille porte plainte.

« Nous souhaitons que des investigations approfondies soient conduites par un magistrat instructeur indépendant et spécialiste des questions sanitaires et environnementales« , a indiqué le 19 août l’avocat Fabien Rajon. Ses clients, une famille de l’Ain, vient de porter plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » après qu’un de ses enfants est né avec une malformation des bras [une agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS), ndlr]. La plainte a été déposée au parquet de Marseille, dont le tribunal de grande instance dispose de l’un des deux pôles de santé publique.

« Des questions quant à l’impartialité des investigations »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Toutefois, en octobre, Santé publique France a affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts a estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. Cependant, plusieurs familles « se posent des questions quant à l’impartialité des investigations » d’après Me Fabien Rajon.

Le même comité, constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), a également enquêté dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, il a recommandé de mener des investigations complémentaires, et, pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour achever le recensement des cas et statuer sur un éventuel « excès« .

Source FRANCE INFO.

Médecins et hospitaliers veulent forcer les labos à faire des stocks pour éviter les pénuries de médicaments…

Les signataires de la tribune constatent que les signalements de pénurie sont vingt fois plus nombreux qu’il y a dix ans.

Médecins et hospitaliers veulent forcer les labos à faire des stocks pour éviter les pénuries de médicaments.

Une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers se sont inquiétés, dans une tribune au Journal du dimanche, de récentes pénuries de médicaments, et ont appelé à imposer aux laboratoires la constitution de stocks pour les remèdes les plus cruciaux. « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient », affirment les 26 signataires, qui s’inquiètent que 868 « signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement » aient été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit « vingt fois plus qu’en 2008 ».

Or « les malades sont les premières victimes » de ces pénuries concernant « des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux… », ajoutent-ils. « Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu coûteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée », ajoutent-ils.

Rapatrier la production en Europe

Les signataires demandent que soient imposées aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché « la constitution et la gestion de stocks » de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Ils appellent également à ce que « soit rapatriée en Europe la production des principes actifs ».

Enfin, ils demandent la création d’un « établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen ». Une telle structure permettra « de prévenir les pénuries et sera la garante de la qualité des médicaments et de prix justes et pérennes », assurent-ils.

Source 20 MINUTES.

Pénuries de médicaments : pas de solution « unique et simpliste », selon les fabricants…

Des médecins hospitaliers ont signé une tribune dans Le Journal du Dimanche pour dénoncer les pénuries de médicaments.

Mais pour les entreprises du médicament, qui ont réagi ce lundi, « il n’y a pas une solution unique et simpliste ».

« La difficulté, c’est qu’il s’agit de phénomènes multi-factoriels », ont-ils aussi indiqué.

Pénuries de médicaments : pas de solution « unique et simpliste », selon les fabricants . Illustration médicaments.

Les pénuries de médicaments sont des phénomènes « pour lesquels il n’y a pas une solution unique et simpliste », ont réagi lundi les entreprises du médicament, au lendemain de la tribune d’une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers dénonçant ces pénuries.

Dimanche, les signataires d’une tribune publiée dans le Journal du Dimanche s’inquiétaient que 868 « signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement » ont été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit « vingt fois plus qu’en 2008 ».

« La croissance très importante de la demande mondiale »

« La difficulté, c’est qu’il s’agit de phénomènes multi-factoriels, pour lesquels il n’y a pas une solution unique et simpliste à mettre en œuvre », a souligné auprès de l’AFP Philippe Lamoureux, directeur général du Leem, l’organisation professionnelle des entreprises du médicament.

Il cite notamment « la croissance très importante de la demande mondiale », mais aussi « parfois un manque d’union au niveau européen » qui peut empêcher de compenser un manque dans un pays par les stocks d’un autre, et un « phénomène d’exportation parallèle lié aux différences de prix entre la France et nos voisins européens ».

En guise de solution, les signataires de la tribune ont proposé trois grandes mesures : imposer aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché « la constitution et la gestion de stocks » de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), rapatrier en Europe « la production des principes actifs » et créer un « établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen ».

Les médicaments dont les conditions de rentabilité sont fragiles touchés

Philippe Lamoureux a jugé le premier point « intéressant », mais pointé qu’il était « matériellement impossible de considérer que cette obligation doit s’appliquer à tous les MITM », qui représentent selon lui environ 40 % de la pharmacopée. Il préconise de s’accorder sur une « liste de médicaments d’intérêt sanitaire et stratégique », sur lesquels porterait l’obligation de renforcement des stocks.

En outre, les pénuries touchent souvent des médicaments dont les conditions de rentabilité sont fragiles, poursuit-il, en avertissant qu’il faudra « probablement s’interroger sur le juste prix ».

Concernant la relocalisation d’activité en Europe, cela « ne peut être qu’une stratégie européenne » et que cela risque d’être « compliqué pour des raisons de compétitivité économique européenne par rapport aux compétiteurs », Inde et Chine, estime-t-il, plaidant pour la mise en place de plusieurs « outils », par exemple fiscaux, pour améliorer cette compétitivité.

Quant à la dernière proposition, il a jugé qu’il s’agissait plutôt « d’une mauvaise réponse à une bonne question », n’étant « pas sûr » qu’un opérateur public soit « mieux disant » qu’un opérateur privé pour s’approvisionner en matières premières.

Source OUEST FRANCE.

Une start-up française crée un vélo électrique… sans batterie….!!!!

Le marché du vélo électrique est en plein boom. Bientôt se posera le problème du recyclage des batteries.

Une start-up française a trouvé la parade : elle a inventé le vélo électrique sans batterie !

À la place des batteries, il y a ce qu’on appelle un super-condensateur. C’est un système de stockage d’énergie qui n’a pas besoin d’être rechargé puisqu’il fonctionne un peu comme une dynamo. Il emmagasine l’énergie quand vous pédalez, et quand vous freinez, il la restitue pour faire avancer votre bicyclette. Un vélo qui, en plus, n’a ni chaîne ni système de traction mécanique.

En clair, vous pédalez toujours au même rythme, que vous soyez sur le plat, en côte ou en descente. Et le fait de tourner les pédales ne vous fait pas avancer mais alimente votre super-condensateur qui fournit de l’énergie au moteur, qui fait tourner les roues du vélo. Vous gérez la vitesse à l’aide d’une petite gâchette située sur le guidon, comme sur les trottinettes électriques.

Par rapport à une batterie classique, ces super-condensateurs ont la particularité de se recycler. Ils sont faits de carbone et d’aluminium, sans lithium, sans métaux rares et ont une durée de vie bien plus longue : 10 à 15 ans, selon les inventeurs.

Source RTL.

Stationnement et bugs en série : des personnes handicapées verbalisées injustement dans toute la France…

Depuis le 1er janvier 2018, le contrôle du stationnement est à la charge des mairies qui sont autorisées à déléguer la surveillance à des entreprises privées.

Ce qui donne lieu à des bugs à répétition et des sanctions erronées.
Les personnes handicapées sont particulièrement lésées.
Explications.

Ô regrettées pervenches. Depuis le 1er janvier 2018, la loi « de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » (Maptam) autorise les municipalités à céder le contrôle du stationnement par le biais d’une délégation de service public. Dans de nombreuses villes, des entreprises privées ont donc pour mission de sanctionner le mauvais stationnement et de distribuer les nouveaux PV : les « forfaits de post-stationnement » (FPS). Le problème, c’est que tout ne se passe pas comme prévu et que les bugs s’enchaînent. De nombreux automobilistes sont verbalisés sans raison alors qu’ils étaient en règle au moment du contrôle. C’est particulièrement le cas des personnes handicapées qui, pourtant, avaient sur leur pare-brise un document justifiant de leur handicap et de leur autorisation à stationner gratuitement.

Défaillance généralisée

Depuis 2014, les personnes disposant d’une carte européenne de stationnement peuvent en effet stationner gratuitement à n’importe quel emplacement autorisé. Et depuis le 1er janvier 2017, un autre document destiné aux personnes handicapées ou à mobilité réduite donne le même droit : la carte mobilité inclusion stationnement (CMI-S). À terme, elle est censée remplacer le premier titre, jugé trop facilement falsifiable. Mais pour le moment, ces deux documents – à condition d’être présentés de façon visible sur le tableau de bord ou le pare-brise – les dispensent de mettre quelques pièces dans l’horodateur et donc, logiquement, de recevoir une amende.

Pourtant de nombreux titulaires de ces cartes ont tout de même été verbalisés. « Nous recevons un nombre impressionnant de signalements de ce type, rapporte Nicolas Mérille, membre du conseil national de l’Association des paralysés de France (APF). Et ça ne concerne pas que Paris, loin de là. » Il n’est toutefois pas en mesure de nous donner un chiffre précis.

Selon lui, ce phénomène s’explique par deux raisons liées au nouveau système de stationnement. D’abord, par le recours aux « voitures à lecture automatique de plaques d’immatriculation » par certains prestataires. Leur rôle : scanner les plaques d’immatriculation d’une zone définie et les comparer au fichier des véhicules qui se sont acquittés du montant du FPS. Les agents ont ensuite à sanctionner les propriétaires des véhicules absents de la liste. C’est sans compter sur un détail majeur. Les titulaires de cartes destinées aux personnes handicapées y sont absents, même en étant en règle. Leur document étant enregistré sous leur nom et non rattaché à la plaque de leur véhicule. « On nous assure qu’un agent vérifie, sur le terrain, le travail de la machine, qu’il scrute les pare-brise et qu’il s’assure que chaque amende est justifiée. Il y a une défaillance quelque part pour que tant de personnes soient pénalisées injustement. », explique-t-il.

Manque de formation

L’autre raison est à trouver dans la formation de ces agents, d’après Nicolas Mérille. « On nous témoigne parfois de scènes cocasses où des agents ne reconnaissent pas la nouvelle carte (CMI) et la considèrent comme fausse. Dans le doute, ils verbalisent donc le titulaire de la carte qui est pourtant bien handicapé. »

Pour les personnes sanctionnées, il faut donc tenter de contester la contravention via le site consacré, à l’origine, au paiement du PV. Avec leur réclamation, ils doivent alors joindre la copie de leur carte justifiant de leur handicap, mais aussi leur carte grise, le certificat d’immatriculation, l’accusé d’enregistrement dans le système d’immatriculation des véhicules… Bref, des démarches fastidieuses alors qu’ils sont censés en être préservés. « Lorsque ces cartes de stationnement ont été mises en circulation, elles devaient faciliter la vie des personnes handicapées. Pourtant, aujourd’hui, on nous la complexifie. » D’autant que, face aux réclamations, certaines communes demandent aux automobilistes en situation de handicap de s’enregistrer dans chaque mairie qu’ils traversent pour ne pas se trouver pénalisés. « C’est une demande insensée, on nous ajoute une contrainte supplémentaire », dénonce Nicolas Mérille.

Face à ces situations ubuesques, l’association a décidé de saisir le ministère de l’Intérieur pour obtenir « les clarifications nécessaires pour que la gratuité des places pour les personnes en situation de handicap continue à être la règle appliquée sans démarches supplémentaires que l’obtention de ladite carte de stationnement ». Un courrier envoyé fin janvier qui reste sans réponse. Depuis, les bugs continuent de se multiplier. Et les personnes handicapées ne peuvent que subir ces dysfonctionnements.

Source MARIANNE.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l’accès aux trains pour les personnes handicapées…

Les travaux de la gare de Belfort vont se poursuivre jusqu’en septembre 2020. Ils visent à faciliter l’accès aux quais et aux trains pour les personnes handicapées.

Le trafic ne sera pas impacté.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l'accès aux trains pour les personnes handicapées

Belfort, France

C’est encore le cas jusqu’à la fin des travaux : pour prendre le train, une personne handicapée doit prévenir le service d’escale en amont de son voyage, pour indiquer quel train elle souhaite prendre. Le jour du départ un agent, l’accompagne pour lui faire traverser le quai sur un petit passage à niveau, puis il faut une rampe pour monter dans le train. Les travaux consistent donc à rehausser les quais et à installer des ascenseurs.

12 entreprises travaillent sur le chantier

L’entreprise Colas est en charge de la rénovation des quais. En un mois, les ouvriers ont presque terminé la pose de la bordure du quai n°1. Les finitions doivent être effectuées d’ici le mois de septembre, le délai est serré : « On a pas le droit à l’erreur, le moindre écart sur les fournitures peut bloquer l’avancement« , explique Yannick Lazarus, chef de secteur de l’entreprise.  Il reconnait également que la circulation des engin de chantier est difficile, l’espace étant exiguë.

Yannick Lazarus espère tenir les délais pour permettre aux voyageurs d'utiliser le quai dès septembre 2019 - Radio France

Cet automne, son entreprise débutera la rénovation du quai n°2, puis le quai n°3 au printemps prochain. Ils disposent à chaque fois de deux mois pour mettre la plate-forme au niveau du train. « En volume d’activité c’est la plus grosse affaire que l’on a récupéré cette année« , reconnaît Yannick Lazarus.

Une meilleure accessibilité pour les malvoyants

Pour les malvoyants, des lignes de guidage existent dans le hall de gare mais elles s’arrêtent en arrivant sur le quai. Christelle Ehret, pilote d’opération de la SNCF Réseau, indique qu’il est prévu d’en apposer dans l’ensemble de la gare. Des dalles podotactiles, reconnaissables quand on pose le pied dessus, permettront de signaler le bord de la plateforme et les numéros de quais seront écrit en braille.

Source FRANCE BLEU.

Les Grangettes | Handicap Apach’Evasion : voile et handicap font bon ménage…

Spécialisée dans les activités en montagne, été comme hiver, l’association propose également des sorties en voile, sur le lac de Saint-Point, à l’attention des personnes en situation de handicap.

Apach’Evasion : voile et handicap font bon ménage

C’est une activité qui a été lancée l’an dernier par Apach’Evasion. « Vu le succès, on a décidé de la proposer à nouveau cet été et de la pérenniser à l’avenir », explique Caroline Dèque, secrétaire de l’association et pilote de voile. Comme plusieurs bénévoles de l’association, elle a suivi une formation spécifique pour conduire des personnes en situation de handicap sur les embarcations.

Ça rigole, ça chante, ça applaudit…

Deux à trois fois par semaine, ils prennent en charge quatre à six participants qui s’installent sur des bateaux spécifiques appartenant à Apach’Evasion : deux Windkart et un Hansa. « La personne peut prendre place en toute sécurité. Même si elle est en fauteuil roulant, on peut la conduire jusqu’au bord de l’eau », poursuit Caroline Dèque, « là, un à deux pilotes se chargent de guider le bateau. »

Et c’est parti pour un tour du lac de Saint-Point, cheveux au vent. « Quel que soit le handicap, le ressenti dû à la vitesse, au vent, est très apprécié. Après, chacun va s’exprimer de façon différente : en rigolant, en chantant, en applaudissant ou en restant silencieux, tout simplement. »

Issus de la section Sport Partagé du collège Malraux de Pontarlier, Audrey et Corentin ont été formés ce printemps. Ils ont la charge ce jour-ci des résidents de La Maison du Bois Joli, de Morez. « C’est plus simple que les fauteuils ski », sourit Corentin. Sauf lorsque le vent n’est pas de la partie… Là, pas le choix, il faut ramer.

Source EST REPUBLICAIN.

Des fauteuils roulants réparés par des enfants au centre aéré de Florensac…! 20.000 sont jetés chaque année..!!!

Chaque année, plus de 20.000 fauteuils roulants sont jetés dans des bennes à ordures alors qu’ils sont encore en bon état.

Une association biterroise les rénove depuis trois ans avant d’en faire profiter ceux qui ne peuvent pas s’en acheter.

Elle fait appel aux enfants pour les réparer.

Chaque fauteuil est attentivement vérifé par les jeunes du centre aéré de Florensac dans l'Hérault

Florensac, France

Des milliers de fauteuils roulants sont jetés chaque année en France dans les bennes à ordures faute de recyclage. L’achat de ces appareils coûteux (700 euros environ pour les plus basiques) est pris en charge par l’Assurance maladie pour certains assurés. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Devenus inutiles, ces fauteuils imposants et embarrassants sont jetés alors qu’ils sont pour certains en très bon état et d’autres sont laissés à l’abandon dans les garages ou encore les greniers.

Limiter le gaspillage et préserver les ressources en réutilisant le matériel médical

Depuis trois ans, l’association biterroise Grandir et vieillir ensemble récupère et rénove ces fauteuils avant d’en faire profiter les plus démunis. L’initiative est d’autant plus originale que des jeunes sont mis à contribution. C’est le cas cet été des enfants du centre aéré de Florensac, dans l’Hérault.

« Jeter un fauteuil comme ceux-là, c’est comme si nous mettions à la poubelle des téléphones portables quasiment neufs. » Un enfant

Source FRANCE BLEU.

Mort subite du nourrisson : bientôt un test de dépistage ?…

Des médecins strasbourgeois espèrent généraliser un test sanguin permettant de détecter des nouveau-nés exposés au risque de mort subite.

Un syndrome qui conduit au décès de 400 à 500 bébés chaque année en France.

Mort subite du nourrisson : bientôt un test de dépistage ?

Un test qui permettrait de dépister les bébés à risque de mort subite représenterait un immense soulagement pour tous les jeunes parents.

La mort subite du nourrisson est la première cause de mortalité en France pour les bébés âgés entre un mois et un an. Chaque année, entre 400 et 500 bébés décèdent de façon brutale et inattendue au cours de leur sommeil sans qu’aucun examen ne permette d’identifier la cause de cette mort.

Une triste réalité qui va peut-être changer grâce au travail de chercheurs strasbourgeois.

En effet, des médecins du CHRU de Strasbourg ont mis en lumière les liens entre hyperactivité vagale (ralentissement cardiaque brutal) et malaises répétés selon une étude publiée mi-juillet par la Public Library of Science. Ces travaux pourraient ouvrir la voie au dépistage d’une partie « non négligeable » des bébés à risque de mort subite.

« On pourra proposer des traitements »

« C’est la première étude qui apporte une preuve biologique, aussi bien chez des adultes que chez des enfants qui font des malaises à répétition, qu’il y a chez certains une hyperactivité vagale et qu’on pourra leur proposer des traitements », explique le Dr Charlie De Melo, réanimateur-pédiatre .

Après des recherches menées sur des lapins, cette étude s’est fondée sur des prélèvements effectués sur des adultes et des enfants sujets aux syncopes, comparés avec ceux de sujets en bonne santé.

Elle montre le lien entre la surexpression de récepteurs muscariniques, une enzyme censée réguler ces récepteurs, et les syncopes.

« Il y a des récepteurs localisés au niveau cardiaque et parfois, le mécanisme qui contrebalance le système de stress (l’accélération de la fréquence cardiaque, l’augmentation de la tension) est excessif, le cœur ralentit trop et le cerveau est moins perfusé », résume le Dr De Melo.

Un adulte perdra connaissance pendant quelques secondes, sera en sueur, mais récupèrera spontanément, tandis que « chez certains nouveau-nés qui ont des surexpressions muscariniques pathologiques, cela peut aller jusqu’à l’arrêt cardiaque complet », ajoute-t-il.

Dépistage à 3 jours de vie

« Jusqu’à présent, on était un peu perdu devant ces malaises car on était seulement sur des signes cliniques, mais là, en faisant une prise de sang, on peut mesurer l’importance de la surexpression et comment l’enzyme agit », complète le cardiopédiatre Angelo Livolsi.

Une fois des taux anormaux de récepteurs et de l’enzyme identifiés, le patient peut être traité avec « un anti-muscarinique de synthèse », déjà prescrit à Strasbourg par le Dr Livolsi, qui suit des familles aux antécédents d’hyperactivité vagale.

Les médecins strasbourgeois poursuivent leurs recherches en effectuant des prélèvements, avec l’accord des parents, sur des bébés de moins d’un an hospitalisés pour des malaises graves, afin d’établir des valeurs de référence pour les nouveau-nés et les prématurés.

A terme, ils aimeraient proposer le test sanguin qu’ils ont élaboré « à large échelle, en même temps que les autres dépistages néonataux », effectués à l’âge de trois jours.

Détecter les bébés avant les malaises graves

« L’idée serait de détecter ces patients avant qu’ils fassent des malaises graves et de les traiter pendant leur première année de vie, c’est-à-dire la période de risque maximale », explique le Dr De Melo.

Le nombre de cas de mort subite du nourrisson a baissé de 75% en France après 1994, lorsque les autorités sanitaires ont préconisé de faire dormir les bébés sur le dos et non plus sur le ventre ou sur le côté, mais « stagne depuis les années 2000 », explique le Dr Karine Levieux, coordonnateur scientifique de l’Observatoire des Morts Inattendues du Nourrisson, installé à Nantes.

Plusieurs mesures existent pour diminuer le risque de mort subite du nourrisson :

  • coucher le bébé sur le dos dans une turbulette dans un lit à barreaux, sur un matelas ferme
  • éviter les cales-bébés, les peluches, les tours-de lit etc.
  • chauffer modérément la chambre (18 ou 19°C) et l’aérer matin et soir.
  • éviter de coucher le bébé dans le lit d’un adulte
  • ne pas fumer au domicile même en l’absence du bébé
  • respecter le rythme du sommeil et de repas du bébé
  • en cas de pleurs importants ou de refus de s’alimenter, consulter un pédiatre.

« Coucher les enfants sur le ventre était le premier facteur de risque », indique-t-elle, tout en soulignant que la mort inattendue du nourrisson est « probablement d’origine multifactorielle ».

Si les bébés à petit poids et les prématurés sont particulièrement exposés, elle cite parmi les facteurs de « stress extérieur » augmentant les risques l’exposition au tabagisme passif, un matelas mou ou une pièce surchauffée.

Source FRANCE INFO.