E-norme, un réseau social pour les parents d’enfants « différents »…

E-NORME. Après avoir ressenti un grand isolement face aux difficultés de son fils, une mère vient de lancer un réseau social destiné à favoriser l’entraide entre parents d’enfants en situation de handicap.

E-norme, un réseau social pour les parents d’enfants « différents »

Quelques mois après la naissance de son petit garçon, Emile, Juliette Lacronique a commencé à avoir des doutes. « Il ne se tenait pas assis comme son grand frère au même âge et dès sa première année, il a multiplié les séances de kiné, psychomotricité, orthophonie… » Persuadée qu’il allait combler son retard de développement, elle a quitté son métier dans une agence de communication pour s’occuper de son fils à plein temps. « Si à l’époque j’avais su qu’il existait des dispositifs pour les parents d’enfants malades ou en situation de handicap, j’aurais fait des choix différents. »

Même sentiment d’isolement pour le diagnostic des troubles de comportement de son fils, désormais âgé de 8 ans. « On était déjà suivis par une équipe de généticiens, poursuit-elle. Mais on ne nous a jamais proposé l’examen de l’ADN le plus poussé, appelé Exome. » Elle en entendra parler au détour d’une conversation sur Facebook. Épaulée par l’association Sans diagnostic et unique, elle a pu effectuer ce test et est en passe d’obtenir une explication génétique.

Partage de bonnes pratiques

C’est de ses expériences qu’est né le réseau social E-norme, destiné à tous les parents d’enfants différents, des handicaps les plus lourds aux troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysgraphie…). Après une campagne de financement participatif réussi, le site a ouvert en janvier 2019 et compte près de 500 membres (1). Pour s’y inscrire, il suffit de donner un pseudonyme, une adresse mail et de renseigner sa zone géographique, pour permettre aux familles d’une même région d’entrer un contact.

Le site propose de répondre à plusieurs questions ouvertes, comme « Qu’est-ce qui vous a le plus aidé ? », « Qu’est ce qui a été le plus difficile ? » ou « Quels conseils donneriez-vous ? » De quoi partager une mine d’informations sur toutes sortes de pathologies mais aussi sur les structures d’accueil, les modes de prise en charge, les bonnes pratiques administratives, etc.

Se confier à des pairs

Un bon moyen, par exemple, de connaître le fonctionnement des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), dont les décisions peuvent varier d’un territoire à l’autre. « J’aurais bien aimé savoir, par exemple, que la MDPH dont je dépendais n’était pas aussi généreuse que celle du département où était suivi mon fils », illustre-t-elle. Enfin, malgré le soutien de ses proches, cette mère de 39 ans souhaitait pouvoir se confier sur son quotidien à des personnes concernées par les mêmes problématiques. « Quand je parle à mes amies de la situation d’Émile, elles sont vite dépassées par tous les sigles du handicap… ».

Son partenariat avec plusieurs associations – Les dénicheurs des possibles, Sans diagnostic et unique et l’association Léa –, lui a déjà permis d’aider plusieurs familles à avancer dans l’accompagnement de leurs enfants. « Quand je travaillais dans la communication, il manquait une dimension à mon travail, qu’Émile a révélée », poursuit Juliette Lacronique, qui prévoit aussi des rencontres physiques entre membres du réseau, en lien avec l’APF (Association France handicap). Après avoir postulé à plusieurs appels à projets, elle espère obtenir de nouveaux financements pour passer à la version 2 du site, qui sera plus facile à utiliser.

(1) Site : https://enorme.org/

Source LA CROIX.

Produits ménagers : pétition pour une meilleure identification des toxiques…

Le mensuel «60 millions de consommateurs» plaide ce mardi pour une meilleure identification des substances toxiques ou dangereuses pour l’environnement sur l’emballage des produits ménagers, pétition à l’appui.

couverture du n°551 de 60 Millions "Dehors les toxiques ! On veut du propre"

Sur le modèle du «Nutri-Score» pour les produits alimentaires, que plusieurs associations de consommateurs européens souhaitent rendre obligatoire, le magazine propose un nouveau système de notation des risques potentiels des détergents et autres nettoyants ménagers destinés à l’entretien de la maison.

Ce «Ménag’Score» ne serait pas «un simple relevé de quelques substances parmi les plus problématiques mais un calcul de risque chimique global tenant compte des menaces de chaque ingrédient pour la santé et l’environnement», explique le mensuel, édité par l’Institut national de la consommation (INC). Afin qu’il soit dès que possible adopté par les fabricants, «60 millions de consommateurs» a lancé une pétition qui a déjà été signée par plus de 16.000 personnes sur son site.

Plus de 100 produits «classés»

Sans attendre, le magazine a déjà appliqué ce système à 108 produits classés en 8 familles de détergents, en se basant sur leur «composition affichée» et «sans tenir compte de leur efficacité»: liquides multi-surfaces, lingettes, sprays pour la cuisine et la salle de bain, serpillères, nettoyants pour les sols, gels pour les WC, etc.

Avec des résultats parfois radicaux : ainsi, le mensuel estime «inutiles» les produits désinfectants et les lingettes, déconseille ceux à base d’eau de Javel car présentant des risques pour les yeux ou les voies respiratoires et juge «très polluants» les blocs pour les WC.

Pour réaliser ces tests, le magazine explique qu’obtenir la liste des ingrédients de chaque produit, contrairement aux cosmétiques, n’a pas été de tout repos. Car «la règlementation sur les détergents n’impose d’indiquer que les grandes familles de composants avec leur fourchette de concentration», le reste (allergènes, conservateurs) n’étant pas obligatoire et «ne peut figurer que sur le site Web indiqué sur l’emballage ou être communiqué par courrier, à la demande», précise-t-il, d’où la pertinence d’un étiquetage clair et lisible pour le consommateur.

Le mensuel pointe également du doigt que les termes employés dans les compositions «ne sont pas harmonisés – certains ont jusqu’à 28 synonymes -», et que les détergents peuvent dépendre de plusieurs règlementations différentes, ajoutant à la confusion.

Source LE FIGARO.

Les Enfants de la lune découvrent la plongée subaquatique en nocturne au lac d’Annecy…

Ils sont à peine une centaine en France, environ 100 000 dans le monde entier.

Ces enfants et jeunes adultes sont atteints d’une maladie génétique rare qui se traduit par une sensibilité extrême à la brûlure du soleil.

On les appelle les Enfants de la lune.

Les enfants atteints du Xeroderma Pigmentosum (XP) doivent porter des masques pour les protéger des rayons ultraviolets

Ce dernier week-end, l’association les Enfants de la lune organisait pour la quatrième année une plongée dans le lac d’Annecy,en nocturne, pour huit enfants venus avec leurs familles de toute la France.

Âgés de dix  à vingt-quatre ans, les apprentis plongeurs sont encadrés chacun de deux moniteurs et cette année, ils vont expérimenter un nouveau type de plongée que Vincent Meurice, professionnel de la plongée pratique notamment avec les victimes d’attentats ou les militaires en stress post-traumatique. C’est un protocole de plongée unique en France qui  associe sophrologie, méditation et préparation mentale en mode subaquatique et fait l’objet d’un brevet.

Des masques anti-UV pour se protéger du soleil

Depuis cinq ans, les enfants peuvent porter un masque spécialement conçu pour eux grâce à l’association Les Enfants de la lune dont Wafa Chaabi est présidente : « ce sont des masques anti-UV qui ont été entièrement développés et financés par l’association, qu’on a distribué en 2014 à une centaine d’enfants et ce masque-là a permis de faire ce genre d’activités ; là, vous voyez, on est en fin de journée, il fait une vingtaine de degrés, ce n’est pas trop chaud pour eux, il y a une petite ventilation qui leur apporte de l’air, donc qui va leur apporter un confort. La visière est transparente, on voit le visage. Du coup, ils peuvent rester une petite heure à l’extérieur. Le tissu est anti-UV, la visière est anti-UV : tout a été réfléchi et pensé. Ce sera un travail que nous, on aimerait faire : améliorer ce masque. On en est très content. C’est du bénévolat, donc on essaie de trouver des personnes qui ont envie de nous aider, qui ont des compétences aussi dans ces domaines-là. C’est un des projets sur les trois prochaines années, c’est de l’améliorer« .

Les enfants atteints de XR entourés de leur familles et des benévoles des clubs de plongée de Bellegarde-sur -Valserine et Annecy - Radio France

La recherche médicale avance comme celle menée par la société ProGelife dont Pierre Cau, biologiste cellulaire est co-fondateur : _ »_les personnes âgées ou les moniteurs de ski, par exemple, vont aussi développer le même type de tumeurs pour les mêmes raisons. En Europe, c’est six millions de nouveaux cas de cancer de la peau par an, de ce type de cancer-là. Et si cela marche sur les patients Xeroderma Pigmentosum qui représentent l’archétype de la maladie, la maladie la plus gravissime, ça marchera pour les personnes plus âgées« .

Source FRANCE BLEU.

 

Le four micro-ondes c’est dangereux pour la santé ????….

S’il peut changer le goût ou la texture de la nourriture, le four micro-ondes n’émet pas de rayonnements à risques pour la santé.

Non, le four micro-ondes n'est pas dangereux pour la santé.

Les ondes du four agissent sur les molécules d’eau qui se trouvent dans la nourriture, c’est ce qui permet de chauffer. Si vous utilisez un four micro-ondes normalement, la température de cuisson que vous pouvez atteindre très rarement 100°, qui est la température d’évaporation de l’eau.

Un four micro-ondes n’émet pas de radiations qui peuvent êtes nocives pour nous. Pas d’ondes radioactives, toxiques ou dangereuses de quelque sorte que ce soit. Les ondes du four ne présentent pas de risque pour la santé, restent pour la grande majorité dans le four et disparaissent quand l’appareil s’arrête. Et puis en France, la réglementation fixe des normes strictes. Les constructeurs doivent respecter en ce qui concerne les ondes une fréquence qui ressemble à celle du wi-fi ou des téléphones portables.

Le four à micro-ondes n’a pas d’impact négatif sur la qualité des aliments. La cuisson avec ce type d’appareil ne détruit pas toutes les vitamines et nutriments. Et au contraire, ce mode de cuisson protège mieux les antioxydants et limite l’apparition de substances cancérogènes qu’il peut y avoir avec un barbecue, un four traditionnel ou des plaques de cuisson. Le four micro-ondes a cependant des effets sur le goût ou la texture des aliments que vous mettez dedans. C’est son côté pratique qui en fait un allié important en cuisine, surtout pour réchauffer des plats.

Source FRANCE BLEU.

 

Marseille : Deux jeunes femmes prostituaient une adolescente déficiente mentale…

Elles ont été interpellées en fin de semaine dernière.

Marseille : Deux jeunes femmes prostituaient une adolescente déficiente mentale  FAITS DIVERS Elles ont été interpellées en fin de semaine dernière . Une prostituée à Paris (photo d'illustration).

Mères maquerelles avant de passer le bac. Deux jeunes femmes de 17 et 18 ans ont été mises en examen et écrouées samedi à Marseille pour des faits de proxénétisme, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de La Provence.

Ces deux adolescentes sont soupçonnées d’avoir forcé une troisième jeune femme à se prostituer sur le Jarret, dans le 5e arrondissement. Leur victime est déficiente mentale. L’adolescente devait remettre l’argent des passes à ses « protectrices », qui lui « donnaient des coups si elle râlait », indique à La Provence un enquêteur.

Depuis la mi-août

La semaine dernière, leur victime s’est réfugiée à l’accueil de la gare Saint-Charles avant de déposer plainte. Les deux jeunes femmes ont été interpellées jeudi dernier. Les faits auraient commencé mi-août.

Source 20 MINUTES.

 

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique" | Crédits photo : © Pixabay / pexels

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Journée Handiciel : baptêmes de parapente pour des personnes en situation de handicap… Superbe Vidéo !!!…

Ce samedi 24 août, l’association Eur’enciel a proposé des vols en parapente aux personnes en situation de handicap.

Une journée inoubliable au plus près des nuages.

Journée Handiciel : baptêmes de parapente pour des personnes en situation de handicap

Florence ne peut pas marcher, mais elle peut voler.
Elle est en situation de handicap et ce samedi 24 août elle a effectué son baptême de parapente au-dessus du plateau du Neubourg dans l’Eure. Elle se souviendra longtemps de ces quelques minutes dans les airs.

« Je peux juste vous dire que j’en ai rêvé cette nuit. On prouve aux gens que, même handicapée, on arrive a faire un tas de choses. » Florence

La journée Handiciel a été lancée il y a 10 ans à l’initiative de Roland Wacogne, passionné de vol libre. L’association de vol libre Eur’enciel est créée. Depuis 2009, des centaines de personnes en situation de handicap ont pu voler en parapente.

Source FR3.

Elle force ses enfants à circuler en chaise roulante pendant 6 ans pour percevoir des allocations…!

Une Allemande est poursuivie pour une fraude sociale abjecte dans laquelle elle a entraîné ses enfants de force, relatent les médias allemands.

Maike B., 49 ans, est accusée d’avoir trompé le gouvernement et ses enfants en faisant croire que ces derniers étaient gravement malades.

La mère sans scrupule a ainsi forcé sa progéniture à se déplacer en chaise roulante durant des années, avec des conséquences catastrophiques pour leur santé et leur développement.

Mais en agissant de la sorte, la fraudeuse est aussi parvenue à encaisser quelque 140.000 euros d’aides sociales pour handicapés.

Maike B. se produisait volontiers dans des talk-shows où elle inspirait la compassion

Les faits de fraude sociale reprochés à la mère de famille s’étendent de 2010 à 2016. Maike B., originaire de Lensahn au nord de l’Allemagne, est tout d’abord parvenue à tromper les médecins pour obtenir des certificats médicaux incorrects. Ses enfants devaient notamment, sur recommandation de leur mère, se rendre à l’école en chaise roulante. Sur base des attestations médicales, elle a perçu des aides familiales destinées aux enfants malades et handicapés. Le montant de la fraude est chiffré à 140.000 euros environ.

Mais la mère sans scrupule n’a pas menti qu’aux professionnels de la santé et aux services sociaux. Elle a inventé à deux de ses propres enfants – Jendrik-Lukas, 10 ans, et Jennifer-Selver, 18 ans – qu’ils souffraient d’une grave forme d’ostéoporose précoce. Elle est allée jusqu’à leur faire manquer une centaine de jours d’école pour étayer la gravité de leur “état”. Cela a valu à son cadet, Jendrik-Lukas, de devoir doubler une année.

À son fils Jeremy, 15 ans, ainsi qu’à son frère Jerome-Hannes, 17 ans, elle a fait croire qu’ils souffraient, de leur côté, de polyarthrite rhumatoïde. Tous deux devraient donc, selon leur mère, passer leur vie en chaise roulante.

Menace de devenir “paraplégiques”

Pour les empêcher que ses mensonges ne soient révélés, elle avait fait croire aux adolescents qu’ils encouraient une paraplégie s’ils ne restaient pas dans leur chaise. À la maison, elle les laissait marcher quelque peu: pas plus de 80 pas par jour. Résultat des courses: ses enfants étaient totalement isolés et souffraient d’une grave faiblesse musculaire. De quoi entretenir dans leur esprit le mythe de la maladie et le spectre de la paraplégie.

Comme si cela n’était pas suffisant, Maike B. a pris plaisir à s’étendre sur la soi-disant malédiction qui s’était abattue sur ses enfants, parlant de leur maladie sur différents plateaux de télévision allemands au cours des dernières années.

La supercherie n’a été mise au jour qu’en 2016 lorsqu’un employé de la sécurité sociale a découvert des irrégularités dans le dossier de la famille et qu’une plainte a été introduite. L’enquête a révélé une effroyable manipulation des enfants et des maladies cousues de fil blanc. Cette semaine, Maike B. a dû répondre de ses actes devant le tribunal. Elle est poursuivie pour maltraitances sur ses enfants et fraude sociale.

La mère, Maike B. et ses enfants “malades”

Témoignages

L’aînée de la famille, Jessica R., a témoigné contre sa mère au procès. Aujourd’hui âgée de 27 ans, elle a expliqué que sa mère avait également voulu la persuader qu’elle souffrait d’une grave forme d’ostéoporose quand elle était plus jeune. Alors âgée de 18 ans, la jeune fille n’avait pas voulu croire sa mère et avait passé des examens médicaux à son insu: le spécialiste avait fermement exclu une quelconque pathologie.

Devant la cour, la jeune femme n’a pas épargné sa mère, avec qui elle a coupé les ponts. “Quand les contrôleurs sociaux venaient à la maison, tous les enfants avaient l’obligation de rester cloués dans leur chaise roulante. Puis ils devaient feindre d’être au plus mal”, a accusé l’aînée de la famille. Au juge qui lui demandait pourquoi les enfants avaient toujours obéi à leur mère, Jessica a expliqué: “Elle leur donnait des jouets en échange et leur disait qu’avec cet argent, ils pourraient continuer de mener une vie agréable”. Croyant leur mère sur leur maladie, ils suivaient aveuglément ses conseils.

La grande soeur a rapidement pris son indépendance et supplié ses frères et soeur de s’installer chez elle mais, de crainte que Jessica ne leur révèle le pot-aux-roses, Maike B. n’a évidemment jamais accepté qu’ils aillent chez elle. Après que les faits eurent été dévoilés, les quatre enfants mineurs d’âge ont été placés en famille d’accueil. Le verdict contre la mère est attendu pour le mois d’octobre.

Source7 sur 7.

Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude…

Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 aux Etats-Unis.

Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude.

Elles recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés à l’âge de 11 ou 12 ans. Les autorités sanitaires américaines​ ont affirmé, jeudi, que la vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers liés aux papillomavirus humains (HPV).

« Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d’agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination », a déclaré Brett Giroir, le ministre adjoint à la Santé américain, qui souhaite atteindre 80 % de couverture vaccinale aux Etats-Unis contre les papillomavirus humains.

Près de 35.000 cancers liés aux HPV chaque année

Selon un nouveau rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 dans le pays. Les virus, sexuellement transmissibles, peuvent provoquer des cancers chez les femmes comme chez les hommes, du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus ou du larynx.

Les autorités sanitaires recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés contre les HPV avant d’y être exposés, à l’âge de 11 ou 12 ans. Mais les taux de vaccination progressent très lentement parmi les adolescents américains. Seuls 51 % d’entre eux ont reçu l’ensemble des doses recommandées, soit 2 % de plus seulement qu’en 2017.

Source 20 Minutes.

Franche-Comté | Santé Cannabis thérapeutique : « J’ai l’impression de revivre »…

Souffrant de sclérose en plaques, deux patientes belfortaines du Dr Ziegler prennent du Marinol, le seul médicament à base de cannabis autorisé en France, pour soulager leurs douleurs.

Elles espèrent que l’expérimentation lancée début juillet va permettre à d’autres de profiter de ses bienfaits.

Atteinte de sclérose en plaques, Florence Demange prend du Marinol pour soulager ses douleurs. « Comme c’est du cannabis de synthèse, l’effet psychotrope est atténué pour ne garder que les propriétés analgésiques. »  Photo ER /Michael DESPREZ

Florence Demange rigole encore de sa première réaction quand le Dr  Ziegler, son neurologue, a évoqué, en février dernier, un nouveau traitement pour soulager ses douleurs. Un traitement au Marinol, un médicament à base de dronabinol, du THC de synthèse. Autrement dit : du cannabis thérapeutique. « J’avais peur d’être complètement shootée. D’ailleurs, la première fois, j’ai été prise d’un fou rire. »

Six mois plus tard, cette Belfortaine de 54 ans à qui on a diagnostiqué une sclérose en plaques en 2013 ne regrette pas d’avoir dit oui. « J’ai l’impression de revivre. Avant, j’avais des difficultés à marcher, même avec une canne. J’étais fatiguée tout le temps. Là, je peux marcher sans canne et sans douleur. Je peux même refaire des soirées entre amis », explique-t-elle. Grande amatrice de musique, elle a pu retourner au Fimu cette année après avoir dû y renoncer pendant plusieurs éditions.

« Plus aucun effet secondaire »

Mais avant d’avoir accès au Marinol, Florence Demange a dû épuiser les traitements usuels antidouleur. « J’ai reçu des doses énormes d’opioïdes, de kétamine, mais rien ne marchait. Par contre, j’avais de terribles effets secondaires, je ne sentais même plus mon corps », raconte cette ancienne infirmière, qui s’est parfois inquiétée de toutes les substances qu’on lui injectait.

Une sensation que connaît bien Christine Raguenet, une autre patiente belfortaine du Dr  Ziegler. Elle aussi est atteinte de sclérose en plaques, mais d’une forme plus aiguë de la maladie. « J’ai eu tout le côté droit paralysé. Avec les autres traitements, je souffrais énormément. Tellement que j’ai eu, par moments, des pensées négatives », reconnaît cette sexagénaire qui prend du Marinol depuis plus d’un an. « Du jour où j’ai commencé à prendre ces petites capsules, j’ai senti une amélioration. Je n’avais plus aucun effet secondaire, même si la fatigue est toujours là. »

Conditions strictes de prescription

Aujourd’hui, Florence et Christine ont l’impression d’être des privilégiées. Classé comme stupéfiant par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Marinol n’est prescrit qu’à un nombre réduit de patients (350 en France actuellement). À des conditions très strictes : ordonnance établie par un médecin exerçant dans un centre antidouleur, autorisation temporaire d’utilisation de l’ANSM. Et le Marinol ne peut se retirer qu’en pharmacie hospitalière dans les quarante-huit heures après la prescription.

Les deux Belfortaines voient donc d’un bon œil l’expérimentation annoncée début juillet par l’ANSM. « Il était temps. Par rapport aux autres pays, la France a quand même une longueur de retard », se réjouit Florence Demange. Mais ce qu’elles espèrent déjà, c’est une légalisation du cannabis thérapeutique. « Cela soulagerait tellement de patients si c’était généralisé », glisse Christine Raguenet. Mais ce n’est pas encore pour tout de suite. L’expérimentation, qui commencera début 2020, devrait durer deux ans.

« La France a une longueur de retard. »

Florence Demange.

Source EST REPUBLICAIN.